Trois légendes en tant qu’ambassadeurs du Grand Prix de Miami

Mario Andretti, Emerson Fittipaldi et Juan Pablo Montoya sont devenus les ambassadeurs du tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1 – cinquième manche du championnat du monde 2022 – qui se déroulera du 6 au 8 mai.

Les trois pilotes ont connu un énorme succès pendant plusieurs décennies dans le sport automobile et soutiendront le promoteur de la course, South Florida Motorsports, lors du premier Grand Prix de Formule 1 de Miami, où ils apparaîtront dans une série d’événements organisés tout au long du week-end du 6 au 8 mai à travers le campus.

« Ce sera un grand plaisir d’avoir l’opportunité de travailler avec ces grands noms. Lorsque vous considérez ce qu’ils ont tous accompli et le statut dont ils jouissent dans l’histoire du sport automobile, vous pouvez comprendre pourquoi ils sont qualifiés de légendes. Pour moi personnellement, c’est un honneur de travailler avec Mario, Emerson et Juan Pablo pour le prochain Grand Prix de Formule 1 de Miami. » a déclaré le PDG du Grand Prix de Miami.

Le premier Grand Prix de Miami se disputera sur un tracé urbain situé sur le site du Hard Rock Stadium des Dolphins, il s’agira d’un circuit long de 5,41 km et est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé. Il y a aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées.

Carlos Sainz admet ne pas être encore à l’aise avec sa Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz reste convaincu qu’il pourra être aussi rapide « que n’importe qui » une fois qu’il aura réussi à dompter sa Ferrari F1-75 au volant de laquelle il rencontre des difficultés depuis le début de la saison 2022.

Le pilote Ferrari – cinquième au championnat du monde – a admis qu’il n’était toujours pas à l’aise avec sa monoplace et l’a une nouvelle fois prouvé le week-end dernier à Imola lorsqu’il a perdu le contrôle de sa F1-75 en qualifications lors de la Q2, ce qui a mis un terme à sa séance qualificative. Un peu plus tôt à Melbourne, Sainz a également commis une erreur dans le premier tour du Grand Prix d’Australie et a vu sa course prendre fin lorsque sa monoplace est restée plantée dans un bac à gravier.

« Je ne suis pas encore à l’aise. Je ne suis toujours pas aussi fluide que je le voudrais et des erreurs comme en qualifications [à Imola] prouvent que je ne suis pas satisfait à 100% de la voiture et que je ne la comprends pas parfaitement. » a admis Sainz, cité par le site du championnat.

« Mais je bosse là-dessus, je fais de mon mieux pour l’adapter à mon goût, pour changer mon style de pilotage et les erreurs arrivent quand vous vous défiez vous-même. »

Lorsqu’on lui demande s’il avait besoin d’adapter son pilotage ou bien si l’équipe pouvait l’aider à obtenir une voiture plus à son goût, l’Espagnol a répondu : « Honnêtement, c’est une combinaison des deux. Il n’y a pas d’arme magique, vous devez faire quelque chose de votre côté en tant que pilote et je dois apprendre des techniques et un style de pilotage que je n’ai pas l’habitude d’avoir pour être rapide avec cette voiture. »

« En même temps, j’ai besoin de tests et j’ai besoin d’essais libres pour essayer des choses, mais pour cela j’ai besoin de EL1 et EL2. Dès que j’aurais trouvé l’équilibre que j’aime et la combinaison avec mon style de pilotage, je sais que je peux être aussi rapide que n’importe qui d’autre. »

Toto Wolff impressionné par l’attitude de ses deux pilotes

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a exprimé son admiration pour la relation « positive » et « productive » entre ses deux pilotes cette saison malgré les difficultés auxquelles l’écurie championne du monde en titre est confrontée.

Après la quatrième manche de la saison dernière, l’équipe Mercedes menait le championnat du monde des constructeurs avec 141 points, cependant au même stade cette saison, Mercedes n’a inscrit que 77 points et accuse déjà un retard de 47 points sur le leader Ferrari. Malgré les difficultés, Toto Wolff a tenu à insister sur l’excellente relation entre ses deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton, l’Autrichien n’hésitant pas à dire que Mercedes dispose du meilleure line-up de la grille cette année.

« Je suis très impressionné par la façon dont George s’est intégré, à quel point il aide professionnellement et analytiquement à évaluer la situation. Ce duo est l’un des rares points forts que nous avons actuellement – voir à quel point les deux travaillent ensemble, sans friction, au contraire ils sont très productifs et positifs pour l’équipe. » a déclaré Toto Wolff.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait de notre duo de pilotes, et à cet égard, je pense que nous avons les deux meilleurs pilotes, peut-être deux des trois meilleurs pilotes, et ils méritent une voiture et un moteur pour se battre à l’avant plutôt que d’être doublés. Aucun d’eux ne le mérite. »

L’Autrichien a également tenu à prendre la défense de Lewis Hamilton, qui traverse des moments difficiles depuis le début de la saison 2022, notamment après son élimination en Q1 aux qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite ou encore sa treizième place au Grand Prix d’Emilie-Romagne après avoir été doublé par le leader de la course.

« D’une certaine manière, je dois le protéger. Ce n’est pas lui qui est au plus bas, mais ce sont les performances de la voiture. Nous savons qu’il est septuple champion du monde, il s’est déjà rattrapé l’année dernière, lui et nous, et il s’est battu pour le championnat. Ce gars est tout simplement le meilleur pilote du monde mais il n’a pas la machine et l’équipement pour pouvoir le démontrer. D’une certaine manière, je pense que ce n’est pas pertinent de terminer huitième ou 12e ou 15e, ça n’a pas d’importance quand tout va mal. »

« Mais les vraies stars se relèvent toujours. Il n’y a aucun des très grands qui me viennent à l’esprit qui n’a pas eu certains moments de sa carrière où les choses n’ont pas fonctionné correctement, et c’est le cas maintenant avec lui. »

« Il va aider l’équipe à régler les choses, nous restons solidaires dans les bons et les mauvais moments et aujourd’hui [à Imola] a certainement été une très mauvaise journée. »

Aston Martin : « Il serait insensé de ne pas retenir Vettel »

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mick Krack, admet que c’est à son équipe de faire en sorte de garder Sebastian Vettel motivé à rester dans l’équipe en lui fournissant une monoplace capable de remporter des victoires, alors que le contrat de l’Allemand arrive déjà à son terme cette année.

Depuis quelques jours maintenant, Sebastian Vettel admet qu’il doit songer à son avenir et le quadruple champion du monde a insisté sur le fait que sa décision de rester chez Aston Martin dépendrait de « l’évolution de l’équipe et de la voiture » en termes de performance et n’a pas écarté l’idée de quitter définitivement la Formule 1 à la fin de cette saison en raison de ses résultats mitigés ces derniers mois : « Ce n’est pas un secret que la sensation est différente lorsque vous ne vous battez pas pour de tels résultats [des victoires]. Vous devez trouver une motivation différente, même si au final, j’en veux toujours plus. » a déclaré Vettel le week-end dernier à Imola.

Les propos du pilote Aston Martin sont évidemment arrivés jusqu’aux oreilles de son patron à qui on a demandé s’il souhaitait conserver l’Allemand dans l’équipe l’an prochain et s’il savait déjà comment faire pour s’assurer de garder le quadruple champion du monde motivé.

« Je ne vais pas parler de contrat, mais évidemment, si vous avez un pilote comme Sebastian Vettel, que vous arrivez à garder motivé en lui donnant la voiture qui mérite la qualité de son pilotage, je pense qu’il serait juste insensé de ne pas essayer de le retenir. » nous a expliqué Mike Krack le week-end dernier à Imola.

« Mais je comprends à 100% ses commentaires, il veut voir du progrès, il veut voir la voiture avancer, parce que ce n’est pas un pilote qui veut se battre pour la P18 ou la P16, donc je comprends parfaitement ses propos et c’est à nous de lui livrer l’outil qui lui est nécéssaire pour performer. »

Sebastian Vettel n’a marqué que quatre points depuis le début de la saison 2022 – une saison que le pilote allemand a débuté seulement au Grand Prix d’Australie après avoir fait l’impasse sur les deux premières courses suite à une infection au Covid.

Aston Martin veut apporter des mises à jour à chaque Grand Prix

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mick Krack, insiste sur le fait que son équipe apportera de plus en plus de mises à jour sur sa F1 au cours des prochaines courses du calendrier, alors qu’Aston Martin a enfin réussi à ouvrir son compteur de points le week-end dernier à Imola.

Au Grand Prix d’Emilie-Romagne, Aston Martin a vu ses deux pilotes Sebastian Vettel et Lance Stroll terminer l’épreuve dans le top dix, ce qui a permis à l’équipe du constructeur britannique de marquer cinq points a championnat constructeurs. Le week-end dernier, l’écurie Aston Martin avait introduit sur l’AMR22 une petite mise à jour, ce qui a certainement joué un grand rôle dans l’amélioration des performances, mais le directeur de l’équipe insiste sur le fait qu’il y aura encore plus à venir.

« Nous souhaitons avoir un développement continu et apporter des mises à jour tout le temps – parfois elles seront un peu plus grandes, parfois plus petites. Mais il est important de maintenir le développement constant. » a déclaré Mick Krack, cité par MotorsportWeek.

« Nous avons trois domaines principaux sur lesquels nous travaillons : l’un est l’aéro – le plus important – le deuxième est le poids de la voiture – très important aussi – et le troisième est de savoir comment nous pouvons fournir un meilleur retour à nos pilotes en partant de la suspension, de la direction et plus généralement la configuration de la voiture. »

« Nous devons essayer de donner aux pilotes une meilleure sensation de la voiture afin qu’ils puissent en extraire davantage. C’est aussi pour cette raison que nous avons tant d’incidents sur différentes pistes comme par exemple à Melbourne lorsque nous avons vu nos pilotes partir à la faute, ce n’est pas normal, des pilotes de cette qualité ne partent pas à la faute en permanence. Je pense que nous avons déjà fait un petit pas à Imola avec quelques mises à jour et nous avons hâte d’en faire plus. »

Avant le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde – Aston Martin occupe la neuvième place au classement des constructeurs.

Pour Helmut Marko, Ferrari a craqué sous la pression

Selon le conseiller Motorsport de Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Carlos Sainz ont commis des erreurs lors de la dernière manche disputée à Imola uniquement parce que Red Bull a augmenté « la pression » en apportant quelques mises à jour sur sa F1.

La Scuderia Ferrari est arrivée à Imola en tant que favori, mais c’est bien Red Bull qui avait la monoplace la plus rapide le week-end dernier en Italie avec un Max Verstappen décrochant la pole position le vendredi, une victoire en Sprint le samedi et la victoire le dimanche pour la course principale. Ce fut d’ailleurs un week-end sans faute pour l’équipe Red Bull qui a décroché à Imola son premier doublé depuis le Grand Prix de Malaisie 2016.

Pour le conseiller Motorsport de Red Bull, son équipe a été bien plus forte que Ferrari le week-end dernier avec une RB18 mise à jour et a réussi à mettre une certaine pression sur l’écurie de Maranello [qui n’a apporté aucune mise à jour sur la F1-75], ce qui a forcé les deux pilotes Ferrari à attaquer davantage, notamment Leclerc qui a perdu le contrôle de sa monoplace en course et qui a terminé P6.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Ferrari peut battre Red Bull dans la bataille du développement cette saison, Helmut Marko a répondu : « Je ne pense pas ! Ce que nous avons vu, c’est que si nous mettons une pression réelle, ils font des erreurs. » a déclaré l’Autrichien à Sky Sports après l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Vous avez pu le voir, Leclerc a fait deux tête-à-queue vendredi [à Imola], Sainz a fait un tête à queue aujourd’hui [dimanche, bien qu’il ait été percuté par Ricciardo au départ] et Leclerc encore une fois. Cela-dit, cela reste une compétition très sportive et amicale entre nous et Ferrari. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la Scuderia Ferrari va devoir réagir et on sait déjà qu’un nouvel aileron arrière est dans les tuyaux pour le Grand Prix de Miami, avant l’introduction sur la F1-75 d’un package de mises à jour plus grand à Barcelone.

Sebastian Vettel va se pencher sur son avenir en F1

Âgé désormais de 34 ans, Sebastian Vettel admet qu’il va devoir réfléchir à son avenir alors que son contrat avec Aston Martin court jusqu’à la fin de cette saison 2022.

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel pilote pour l’équipe Aston Martin depuis le début de la saison 2021 et son contrat de deux ans arrive à son terme à la fin de cette saison 2022. Interrogé pour savoir s’il pensait continuer en Formule 1 l’an prochain, l’Allemand affirme qu’il prendra une décision sur son avenir en fonction de plusieurs critères : « Je suis toujours en activité, mon contrat court jusqu’à la fin de l’année et aucune décision n’a encore été prise. Cela dépend de la voiture, de l’évolution de l’équipe et du déroulement des courses. » a déclaré Vettel au Bild.

« Mais je n’ai pas à mentir, mon avenir est un problème qui se présente à moi. La vérité est que j’ai beaucoup d’idées et que je parle à beaucoup de gens et je suis facilement inspiré. Mais je ne me mets aucune pression pour créer ma prochaine carrière parfaite et je ne veux susciter aucune attente quant à ce qui pourrait être parfait pour moi. »

« J’ai trouvé un domaine avec la Formule 1 dans lequel je suis très bon, quelque chose où je peux rivaliser avec les meilleurs au monde, donc ce qui vient ensuite, seul le temps nous le dira. Actuellement je fais encore mon travail, j’ai dit il y a deux ans : « je piloterai encore deux ans », mais je prends plus la vie au jour le jour désormais. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé le week-end dernier à Imola, Sebastian Vettel occupe la quatorzième place au championnat du monde avec quatre points marqués depuis le début de la saison 2022.

Hamilton sera le seul à décider quand il stoppera sa carrière en F1

Lewis Hamilton a semblé répondre aux spéculations autour de son avenir en Formule 1 avec un message publié sur les réseaux sociaux, le Britannique insistant sur le fait qu’il sera le seul à décider quand son « chef-d’œuvre » sera terminé.

Le septuple champion du monde a connu une saison difficile jusqu’à présent en 2022 alors que Mercedes a du mal à maîtriser les problèmes de marsouinage sur sa W13, Hamilton ayant  terminé 13e au Grand Prix d’Émilie-Romagne dimanche dernier à Imola. Le pilote britannique se retrouve donc désormais septième au championnat du monde 58 points derrière le leader Charles Leclerc et 21 derrière son coéquipier George Russell, ce qui a conduit certains à se demander s’il allait bientôt mettre un terme à sa carrière.

Pourtant, le septuple champion du monde a semblé écarter toute suggestion de retraite avec une publication sur son compte Instagram mercredi soir : « En travaillant sur mon chef-d’œuvre, je serai celui qui décidera quand il sera terminé. » a écrit Lewis Hamilton, qui vise toujours un huitième titre mondial en catégorie reine du sport automobile.

S’exprimant après un week-end difficile à Imola, Lewis Hamilton a toutefois reconnu que ses chances de remporter le titre mondial en Formule 1 cette année étaient presque réduites à néant, cependant, le Britannique a juré qu’il travaillerait avec Mercedes dans le but de s’assurer qu’il était à nouveau en mesure de concourir pour le championnat.

« Je suis en dehors de tout ça, c’est sûr, ce la ne fait aucun doute, mais je continuerai à travailler aussi dur que possible pour essayer de revenir d’une manière ou d’une autre. Il n’y a nulle part ailleurs où je veux être et ce n’est pas dans mon ADN de reculer juste parce que nous avons traversé une période difficile. Nous pouvons résoudre ce problème. Ce sera une année douloureuse que nous devrons traverser ensemble.« 

Christian Horner : « Lewis n’a pas oublié comment piloter »

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que Lewis Hamilton a encore toutes ses chances de jouer un grand rôle dans le championnat du monde cette année malgré le fait que le septuple champion du monde est en difficulté depuis le début de l’année au volant d’une monoplace mal née.

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne où il a franchi la ligne d’arrivée à la treizième place dimanche dernier, Lewis Hamilton semblait abattu et a même déclaré qu’il ne serait désormais plus en mesure de se battre pour le championnat du monde 2022. Mais Christian Horner n’est pas du tout du même avis que le Britannique et estime qu’une fois que Mercedes aura réussi à régler le problème qui touche la W13, Hamilton sera de retour dans le match.

« Lewis n’a pas oublié comment piloter, il y a cinq courses [au GP d’Abu Dhabi 2021], il se battait pour le championnat. Ils vont réussir à régler cette voiture et il pourra encore être un facteur dans ce championnat. » a déclaré Christian Horner.

« Vous savez, nous ne sous-estimons aucun de nos rivaux et la seule chose à faire et de nous concentrer sur nous-mêmes, d’essayer de maximiser les opportunités et de nous assurer que nous en profitons. »

Justement, le week-end dernier à Imola, l’équipe de Milton Keynes a maximisé ses opportunités en signant un doublé mené par Max Verstappen – le premier depuis le Grand Prix de Malaisie 2016 – et le team principal de Red Bull a reconnu avoir vécu les derniers tours de course avec beaucoup de nervosité, Horner comparant même le mouvement de ses jambes au marsouinage de la Ferrari.

« Mon pied a bougé plus que le casque de Leclerc. Le problème avec une course comme celle-ci, c’est que dans les dix ou quinze derniers tours vous pouvez tout perdre. Ensuite, il y avait aussi des informations sur le temps prévu et nous pouvions aussi voir qu’il est facile de toucher un vibreur mouillé avec une roue. Ces dix ou quinze derniers tours m’ont semblé une éternité et ce fut un vrai soulagement de voir le drapeau à damier. » a t-il indiqué dans le podcast F1 Nation.

Pirelli assume son choix conservateur pour le GP de Miami

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a travaillé main dans la main avec les organisateurs du Grand Prix de Miami pour faire en sorte de choisir les meilleurs pneumatiques adaptés au tout nouveau tracé de Miami que les pilotes vont emprunter d’ici quelques jours.

Pour la première fois de son histoire, la Formule 1 débarque à Miami aux Etats-Unis pour y disputer la cinquième manche de la saison 2022 (du 6 au 8 mai) sur un tracé urbain entièrement nouveau et sur lequel personne n’a jamais roulé autrement que dans un simulateur. Pour le Grand Prix de Miami donc, Pirelli a opté pour un choix conservateur complétement assumé en mettant à disposition des équipes les gommes C2, C3 et C4 de sa gamme.

« Nous avons eu des informations de la part des organisateurs pour comprendre quel type d’asphalte nous allons trouver à Miami et avec les simulations fournies par les équipes, nous avons décidé de nommer les C2, C3 et C4. C’est un choix conservateur, évidemment, mais nous pensons que c’est la meilleure option pour Miami. » nous a expliqué Mario Isola à Imola le week-end dernier.

« C’est un peu l’inconnu de tout le monde, c’est un circuit urbain, donc avec les caractéristiques d’une piste qui sont généralement différentes de n’importe quelle autre piste. Mais je suis quand même assez excité de voir ce qui va se passer. »

Long de 5,41 km, le circuit du Hard Rock Stadium de Miami est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé. Il y aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées.

Haas prendra son temps avant d’introduire des mises à jour sur sa F1

Le patron de Haas, Guenther Steiner, insiste sur le fait que son équipe prendra son temps avant d’introduire des mises à jour sur sa monoplace 2022, alors que la plupart des écuries de la grille sont lancées cette année dans une guerre au développement.

Après une campagne 2021 difficile au cours de laquelle l’équipe Haas n’a pas marqué le moindre point, l’écurie américaine connait un début de saison 2022 prometteur et a déjà marqué des points dans trois des quatre premières manches de l’année. En 2022, les nouvelles monoplaces de Formule 1 ont été construites dans le cadre d’un nouvel ensemble de règles techniques, ce qui signifie que le développement tout au long de la saison jouera un grand rôle dans la définition de l’ordre hiérarchique.

Cependant, le patron de Haas a déclaré que son équipe n’allait pas se précipiter pour monter de nouvelles pièces sur sa voiture car il veut avant tout s’assurer qu’elles apportent des améliorations notables, plutôt que des gains mineurs.

« Nous devons voir ce que nous voulons faire, car tout d’abord nous voulons voir où nous en sommes. Je ne suis pas pressé de mettre quelque chose de magique sur la voiture, je veux juste m’assurer que lorsque nous mettons quelque chose sur la voiture, vous puissiez voir la différence. » a déclaré Steiner le week-end dernier à Imola.

« Sinon, vous vous moquez de vous-même et dites ‘la prochaine fois ce sera mieux parce que nous apporterons un nouveau flap ici, un flap là’. Nous travaillons, nous rassemblons des packages, nous faisons des simulations de packages, et une fois que les chiffres sont corrects, nous passons à la production. C’est aussi simple que cela. »

Lorsqu’on lui demande combien de temps son équipe a besoin pour produire de nouvelles pièces, Steiner a répondu : « Cela dépend si vous changez un aileron arrière complet, cela prend plus de temps qu’un conduit de freins par exemple. Je ne peux pas donner de chiffres, mais il faut généralement entre quatre et six semaines pour faire une mise à jour. »

Après la quatrième manche de l’année disputée à Imola, l’équipe Haas occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs à un point de l’équipe AlphaTauri.

Ralf Schumacher voit Russell devenir le leader chez Mercedes

L’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher estime que George Russell pourrait obtenir le statut de leader chez Mercedes d’ici peu de temps, alors que le Britannique devance son coéquipier au championnat du monde après les quatre premières courses de l’année.

Depuis le début de la campagne 2022, Lewis Hamilton et George Russell ont du mal à exploiter tout le potentiel de la W13 et l’équipe Mercedes se retrouve après la quatrième manche du championnat du monde à la troisième place avec 47 points de retard sur le leader Ferrari. Mais au delà de ce manque de performance des Mercedes, cela fait maintenant trois courses que George Russell devance son coéquipier Lewis Hamilton, une tendance que le septuple champion du monde va devoir inverser rapidement selon Ralf Schumacher s’il ne veut pas voir Russell devenir le leader de l’écurie.

« Il [Hamilton] doit se demander pourquoi George Russell est tellement plus rapide que lui. Une 13ème place [à Imola] n’est bien sûr pas l’ambition d’Hamilton. Il doit admettre que Russell est le meilleur pilote en ce moment. Si cela continue dans les prochaines semaines, ce sera intéressant dans l’équipe. Il pourrait y avoir des changements dans les priorités. » estime Schumacher pour Sky Sports.

« Je suis loin de dire qu’Hamilton est sur le point de prendre sa retraite et Lewis reste l’un des meilleurs pilotes du plateau, c’est clair. Cependant, les nouveaux concepts obligent les pilotes à s’adapter un peu. Hamilton n’y est pas tellement habitué. Russell, en revanche, est un jeune pilote. Il s’en sort évidemment mieux. »

George Russell était en effet durant trois années au volant de la Williams, une monoplace de fond de grille, ce qui n’a pas empêché le Britannique de finir dans les points sur quatre Grands Prix en 2021 et décrocher un podium au très controversé Grand Prix de Belgique qui n’aura duré…que deux tours.

Les directeurs de course de la F1 incertains pour le GP de Miami

Les directeurs de course de la Formule 1, Eduardo Freitas et Niels Wittich, auraient tous deux été testés positifs au COVID-19 selon une information rapportée dans un premier temps par Sky Sports mais non confirmée par la FIA.

Cette information rapportée par Sky Sports a été confirmée par l’agence de presse Reuters et soulève évidemment des questions quant à savoir qui sera en charge de la direction de course lors du tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1 la semaine prochaine si jamais ni Freitas ni Wittich ne pouvait se rendre à Miami. En effet, les voyages aux États-Unis nécessitent actuellement un test négatif effectué au plus tard un jour avant le départ, quel que soit le statut vaccinal.

Bien que cette information a déjà été relayée par plusieurs médias, la FIA de son côté n’a pas souhaité commenter la situation et un porte-parole de l’instance dirigeante a déclaré que les informations médicales sur son personnel ne pouvaient être divulguées « à moins qu’elles ne soient pertinentes pour le déroulement d’un événement ».

Si aucun directeur de course n’est disponible pour le Grand Prix de Miami (du 6 au 8 mai), la FIA pourrait faire appel en urgence à Herbie Blash ou encore Colin Haywood.

Mercedes espère pouvoir introduire de nouvelles pièces sur sa W13 à Miami

L’équipe Mercedes espère pouvoir introduire quelques nouvelles pièces sur sa W13 lors de la prochaine manche du championnat du monde qui se déroulera à Miami du 6 au 8 mai sur un tout nouveau tracé.

En difficulté depuis le début de la saison 2022, Mercedes a le plus grand mal à comprendre sa monoplace qui souffre essentiellement d’un problème de marsouinage excessif dans les lignes droites, ainsi que d’une trainée excessive, ce qui handicape les pilotes dans les lignes droites. Malgré tous les efforts de l’écurie championne du monde en titre, aucune solution – hormis une hauteur de caisse élevée – n’a encore été trouvée pour éradiquer, ou tout du moins diminuer, le problème de marsouinage.

L’équipe du constructeur allemand semble se trouver dans une impasse et le temps presse désormais puisque la Formule 1 s’apprête à disputer sa cinquième manche de la saison à Miami et Mercedes accuse déjà un retard de 47 points sur le leader du championnat Ferrari.

« C’est évidemment un peu cliché, mais la réalité est que nous ne pouvons pas faire rouler la voiture [dans la fenêtre] pour laquelle nous l’avons conçue. Nous devons exécuter une hauteur de caisse plus élevée et en exécutant une hauteur de caisse plus élevée, les performances sont moindres. » explique Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes.

« Mais cela pourrait être vrai pour toutes les voitures de la grille, beaucoup de gens souffrent de ce problème, et nous savons que relever la voiture est un moyen de le soulager. Une grande partie du travail en cours à Brackley a consisté à comprendre le phénomène et à savoir si nous pouvons réellement le contrôler, si nous pouvons le concevoir hors de la voiture et s’il existe une solution aérodynamique que nous pouvons appliquer à la voiture et qui pourra faire disparaitre ce problème. »

« Maintenant, en étant réalistes, nous pensons que ce sera quelque chose que nous aborderons par étapes plutôt que d’un seul coup où tout disparaitra, mais nous voyons des signes encourageants. Nous espèrons apporter des pièces à la voiture bientôt, peut-être même à Miami où nous pourrons, espérons-le, voir des progrès concernant ce problème. »

« Il y a une énorme quantité d’énergie déployée à Brackley et jour après jour nous avançons, nous en apprenons davantage à ce sujet. J’espère, peut-être dès Miami, que nous pourrons apporter des pièces à la voiture qui nous donneront une indication pour sa voir si nous avançons dans la bonne direction. Mais nous ne nous attendons pas à résoudre ce problème du jour au lendemain, mais si nous pouvons avoir un indice sur la direction à prendre, et que nous sommes vraiment allés au fond des choses, alors nous serons très heureux de savoir que nous allons dans la bonne direction. »

Robert Shwartzman dispose d’une licence israélienne pour rouler en F1

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que le pilote d’essais de l’écurie de Maranello, le Russe Robert Shwartzman, sera en mesure cette année de rouler lors d’une ou plusieurs séances d’essais libres car il dispose d’une licence israélienne pour courir.

Après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FIA a pris la décision de laisser les pilotes russes et biélorusses concourir dans les compétitions internationales, mais ces derniers doivent le faire sous bannière neutre et en les obligeant à signer une « charte d’engagement ». Si pour certains comme Nikita Mazepin l’avenir en sport automobile semble plus qu’incertain, ce n’est pas le cas pour des pilotes comme Robert Shwartzman qui dispose d’une licence israélienne, ce qui lui permettra de rouler cette année pour Ferrari.

« Robert est né en Israël, il a un passeport israélien. En termes de licence, ce n’est pas une licence russe. Et il était également d’accord avec les entreprises russes pour qu’il interrompe, d’une manière ou d’une autre, tout accord qu’il avait conclu avec ces entreprises. » nous expliquait Mattia Binotto le week-end dernier à Imola.

« Donc, pour le moment, il est toujours notre pilote d’essai et il le restera. Et si nous aurons à l’avenir des opportunités pour le laisser piloter, nous le laisserons probablement piloter. » a insisté Binotto.

Rappelons qu’à partir de cette saison 2022, les équipes ont l’obligation de faire rouler de jeunes pilotes lors de deux sessions d’essais libres au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour les jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

Ferrari dément une augmentation de la puissance sur son moteur

Le directeur de Ferrari, Mattia Binotto, a démenti les récentes rumeurs qui suggéraient que Ferrari – après avoir validé la fiabilité de son V6 – était plus en confiance pour faire fonctionner son unité de puissance un peu plus agressivement en augmentant les performances.

Ces dernières semaines, plusieurs médias ont rapporté une rumeur qui suggérait que Ferrari avait pris la décision d’augmenter la puissance de son moteur, ce qui expliquerait la supériorité de l’équipe italienne en termes de vitesse de pointe sur les différents circuits visités jusqu’à présent depuis le début du championnat. Mais comme l’a souligné Mattia Binotto, le gel du développement des moteurs est entré en application le 1er mars et aucune équipe de la grille ne peut apporter des améliorations sur leurs unités de puissance afin de maitriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026.

Ce gel concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique peuvent encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement ne sera autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard.

« Ce n’est pas correct. Nous avons complétement repensé notre groupe motopropulseur  depuis l’année dernière, notamment du côté de la combustion interne, et nous avons également introduit un nouveau carburant. Sur la partie hybride, nous avons introduit l’année dernière quelques évolution que nous avons conservées en termes de concept pour la saison en cours. » nous expliquait Mattia Binotto à Imola le week-end dernier à propos de ces rumeurs.

« Tout au long de l’hiver, nous avons essayé de nous concentrer sur les meilleures performances et d’en tirer une bonne fiabilité et ce que nous avons en début de saison est notre package qui est désormais gelé pour le reste de la saison et les suivantes. Il n’y a pas vraiment de régime [moteur] ou de cartographie moteur ou quoi que ce soit. Nous avons toujours cherché les performances maximales et essayons d’obtenir une bonne fiabilité à partir de là. »

Si le gel des moteurs est entré en application le 1er mars, comme toujours il existe quelques exceptions aux règles, principalement pour permettre aux motoristes de résoudre des problèmes de conception qui auront un effet sur la sécurité ou la fiabilité des unités de puissance. Dans le cas où un motoriste doit apporter des modifications à son moteur pour l’une ou l’autre des raisons évoquées (sécurité ou fiabilité), une procédure stricte devra être suivie. Un motoriste souhaitant apporter des modifications devra soumettre une demande écrite au département technique de la FIA, tout en exposant les raisons précises de la demande. En plus d’une explication détaillée, le fabricant doit inclure des preuves décrivant la recherche sur le problème et comment il a prouvé que le changement le corrigera.

L’explication soumise et la solution proposée seront ensuite diffusées par la FIA auprès de tous les fabricants de moteurs, afin de mieux comprendre si la demande du fabricant en question est justifiée et équitable. Si la FIA est satisfaite de ce que les autres constructeurs disent de la solution, l’autorisation peut être accordée pour effectuer le changement. Des modifications très mineures seront également autorisées, à condition que le département technique de la FIA soit notifié. Ces changements concernent principalement le câblage, le positionnement du turbocompresseur, le positionnement de la soupape de décharge et de la tuyauterie, ainsi que le positionnement des soupapes.

Jos Verstappen a apprécié de voir son fils prendre un tour à Hamilton à Imola

L’ancien pilote de Formule 1 Jos Verstappen a admis qu’il a fortement apprécié de voir son fils prendre un tour au septuple champion du monde Lewis Hamilton dimanche dernier au Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola.

Le week-end dernier à Imola, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a terminé la course à la treizième place avec un tour de retard sur le vainqueur Max Verstappen contre qui il se battait l’an dernier pour le titre mondial en F1. S’exprimant dans une chronique publiée sur le site internet de son fils, Jos Verstappen a admis qu’il a apprécié voir Hamilton se faire prendre un tour par Max Verstappen.

« Max a passé un très bon week-end à Imola, il a été très fort, il n’a fait aucune erreur, il a été très solide et avait tout son contrôle. » a déclaré Jos Verstappen.

« Red Bull a clairement fait un pas dans la bonne direction. Nous savions bien sûr que la voiture recevrait une mise à jour en Italie, mais les conditions météorologiques rendaient difficile toute comparaison. Mais nous pouvons conclure que nous sommes devenus plus forts. Samedi lors de la course sprint, les premiers contours se dessinaient déjà. Max a battu Charles Leclerc et Ferrari a donc dû pousser plus fort, ce qui signifiait qu’ils devaient taper davantage dans les pneus. Cela leur a causé plus de problèmes. »

« En Italie, Max et Red Bull ont mis Ferrari sous pression. Et sous pression, il est plus facile de se tromper. Si vous conduisez avec deux doigts dans le nez devant, cette chance est beaucoup plus faible. Cela s’est avéré être un week-end parfait pour Max de cette façon. honnêtement, j’ai aussi aimé voir Max prendre un tour à Hamilton, après tout ce qui s’est passé l’année dernière. Hamilton a vraiment eu du mal, alors que son coéquipier George Russell semblait plus équilibré. Ce n’est pas souvent que vous avez l’occasion de prendre un tour à une Mercedes. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Max Verstappen est désormais deuxième du championnat du monde et accuse un retard de 27 points sur le leader Charles Leclerc.

Le GP de Miami ressemblera à une version F1 du Super Bowl

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que le premier Grand Prix F1 de Miami qui se déroulera du 6 au 8 mai sur le tracé urbain du Hard Rock Stadium ressemblera à une version Formule 1 du Super Bowl – la finale du championnat de NFL (football américain).

Pour le patron de McLaren – dont l’équipe est devenue ces derniers jours le plus gros acheteur d’hospitalité pour la course du 8 mai – l’engouement autour du tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1 est impressionnant à tel point que la demande a déjà dépassé l’offre, alors que McLaren attend au Grand Prix de Miami quelques 1000 invités de marque – dont des vedettes du show-business.

« Ça va être génial, je suis ici depuis six ans [à la tête de McLaren] et je n’ai jamais vu autant de demandes ou un tel buzz pour un Grand Prix comme je l’ai vu pour Miami. » a déclaré Zak Brown à l’agence de presse Reuters.

« Nous pouvons facilement doubler notre hospitalité et nous sommes déjà le plus grand acheteur d’hospitalité à Miami. Je pense que ça rivalise clairement avec le Super Bowl, tout le monde demande ‘Est-ce que tu vas à la course de Miami’? Je suis dans la Formule 1 depuis vingt ans et j’ai l’habitude d’aller aux Grands Prix, mais je n’ai jamais rien vu de tel. »

Le Grand Prix de Miami s’annonce dores et déjà comme l’un des événements les plus spectaculaires de la saison puisque les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens avec un tracé serpentant le célèbre Hard Rock Stadium des Dolphins avec une mini marina, un téléphérique, une plage ou encore des villas de luxe dans un jardin situé à seulement quelques mètres de la piste (voir ici la présentation du tracé).

Williams à « quelques dixièmes » de marquer régulièrement des points

Bien qu’il n’ait marqué aucun point au Grand Prix d’Emilie-Romagne le week-end dernier, Alexander Albon a quitté Imola avec le sourire en réfléchissant au rythme et au potentiel de sa Williams FW44.

Onzième sur la ligné d’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne dimanche dernier alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille, Alexander Albon a réussi à remonter le peloton tout au long de la course en choisissant une stratégie décalée par rapport aux concurrents qui l’entouraient au départ. Le pilote Williams menait à un certain moment du Grand Prix un train de voitures solidement accroché à sa P12 et a pu gagner une place supplémentaire lorsque le pilote Alpine Esteban Ocon a écopé après l’arrivée d’une pénalité de cinq secondes.

Après l’arrivée de l’épreuve, Albon se réjouissait du rythme de sa monoplace, même si le Thaïlandais n’a pas réussi à marquer de points le week-end dernier pour la quatrième manche du championnat du monde : « Honnêtement, ça fait du bien. J’ai eu l’impression que la course s’est aussi bien déroulée qu’à Melbourne [où il a terminé P10]. »

« Nous n’avions pas l’avantage des pneus ou du rythme que nous avions là-bas [en Australie], mais nous avons tout de même profité au maximum de nos opportunités et nous avons pu dépasser quelques voitures en piste. J’avais l’impression que si nous avions pu avoir le DRS disponible un peu plus tôt nous aurions pu gagner encore des positions. »

« Je pense que nous ne sommes pas encore tout à fait arrivé à extraire tout le rythme de la voiture, mais nous semblons tirer le meilleur parti de nos opportunités. Si nous arrivons à trouver quelques dixièmes de plus, je pense que nous serons en mesure de marquer des points régulièrement. Nous sommes en bonne position, je pense que nous avons fait de notre mieux et j’espère qu’une fois les mises à jour introduites sur la voiture nous pourrons obtenir plus de points. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Williams est devenue la lanterne rouge du championnat constructeurs puisque l’écurie Aston Martin a enfin ouvert son compteur de points à Imola.

Vidéo : une visite guidée du circuit F1 de Miami

Nouveau venu au calendrier de la Formule 1, le circuit de Miami accueille cette saison pour la première fois la catégorie reine du sport automobile sur un tracé urbain complétement neuf qui serpente autour du Hard Rock Stadium des Dolphins.

Après plusieurs mois de travaux, le circuit urbain de Miami (plus communément appelé Miami International Autodrome) est long de 5,41 km et est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé. Il y a aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées.

Situé sur le site du Hard Rock Stadium, l’Autodrome de Miami serpente autour du stadium et les concepteurs ont même eu l’idée d’intégrer au cœur du tracé une mini marina avec des Yachts déplacés jusqu’ici par camion, des cabines de téléphériques ou encore une plage…ainsi, les concepteurs ont voulu recréer l’atmosphère d’un véritable campus à l’américaine, ce qui devrait nous offrir une ambiance assez spéciale et bien loin de ce que nous avons l’habitude de vivre sur des tracés plus conventionnels (voir ci-dessous la visite guidée du circuit).

Le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1 – se déroulera du 6 au 8 mai et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances en direct sur notre site.