Le jeune Callum Ilott rejoindra l’équipe Alfa Romeo en tant que deuxième pilote de réserve pour la saison 2021 aux côtés de Robert Kubica.
Ilott, 22 ans, rejoint une équipe qu’il connaît bien, après une première apparition lors d’un test en 2019 et une sortie plus récente lors des tests d’après-saison 2020 à Abou Dhabi.
Fraîchement sorti d’une saison qui l’a vu terminer deuxième du championnat de Formule 2 avec trois victoires et six podiums à son actif, l’intronisé à la Ferrari Driver Academy s’est bâti une réputation de pilote rapide, constant et travailleur – une attitude et un ensemble de compétences qui a grandement impressionné le personnel de l’équipe Alfa Romeo Racing lors de ses deux premières sorties avec l’équipe.
Le jeune Britannique partagera les fonctions de pilote de réserve avec Robert Kubica lors d’épreuves au cours desquelles le Polonais sera indisponible en raison de ses engagements de course et d’essais dans d’autres catégories de sport automobile.
Il participera également à un certain nombre de sessions EL1 tout au long de la saison, à partir de ce vendredi au Grand Prix du Portugal, renforçant encore son expérience grandissante en Formule 1.
« Je suis ravi d’accueillir Callum dans notre équipe: son parcours à travers la série junior a été impressionnant et il est sans aucun doute l’un des jeunes pilotes les plus talentueux à venir à travers les rangs. » a déclaré Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo.
« Il a déjà travaillé avec nous, laissant à chaque fois une impression durable grâce à son éthique de travail et à ses bons retours, et je suis convaincu qu’il sera un ajout très positif à Robert Kubica, qui sera indisponible à plusieurs reprises en raison de ses autres courses. Callum aura un programme chargé et nous avons hâte de le revoir sur la piste ce week-end. »
Le Britannique George Russell s’attend à voir l’équipe Williams se rapprocher d’Alfa Romeo ce week-end pour la seconde manche de la saison 2021 de F1 à Imola.
Au Grand Prix de Bahreïn – première manche de la saison 2021 – George Russell a réussi à hisser sa Williams en Q2 lors des qualifications en quatorzième position juste derrière l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen.
Mais des conditions venteuses le jour de la course ont nui aux performances de la Williams FW43B pilotée par Russell, ce qui n’aura pas permis au jeune pilote de faire mieux qu’une quatorzième position à l’arrivée de l’épreuve, alors que les deux pilotes Alfa Romeo ont terminé le Grand Prix de Bahreïn en P11 et P12.
A la veille de la seconde manche de l’année qui se dispute ce week-end à Imola, Russell espère pouvoir combler l’écart avec les pilotes Alfa Romeo dans des conditions « plus normales », bien que les dernières prévisions météo annoncent un risque élevé de pluie ce dimanche pour la course.
« Honnêtement, ce fut un week-end très bizarre [à Bahreïn]. » a déclaré George Russell ce jeudi à Imola.
« C’était très venteux, c’était très délicat. Bahreïn est toujours un peu différent des autres circuits, parce que nous courrons le soir et l’asphalte est toujours très abrasif. »
« Donc, j’aimerais faire un reset ici à Imola, qui sera probablement à l’autre bout du spectre, puisqu’il va faire froid et c’est un circuit rapide par opposition aux vitesses plus lentes de Bahreïn. »
« Je pense que ces conditions à Bahreïn ont joué contre nous, et je pense qu’elles ont probablement favorisé Alfa Romeo, plus que la plupart des autres équipes. »
« Je serai surpris de constater un écart aussi élevé entre nous et Alfa Romeo [ce week-end]. Ils avaient l’air certainement très, très rapides à Bahreïn, mais je pense que c’était potentiellement un événement unique. »
« Ce sera donc un bon test pour nous tous et je pense que ce week-end et au cours de la saison ce ne sera pas le même écart que celui que nous avons vu à Bahreïn. »
Concernant justement les risques de pluie pour ce dimanche, Russell admet qu’il aimerait que la course se dispute sur une piste sèche afin de pouvoir comparer les données avec Bahreïn.
« Je pense que la pluie est toujours la bienvenue dans notre position. Cela pimente les choses et je pense que du milieu à l’arrière de la grille, il faut un peu de piquant pour créer des opportunités.«
« Mais je pense que pour nous, ce serait bien d’avoir un week-end sec pour avoir les deux extrémités du spectre pour comparer entre les performances de Bahreïn et celles d’Imola. Mais néanmoins, nous avons une saison de 23 courses et nous sommes là pour profiter au maximum de chaque week-end. La pluie est donc la bienvenue. »
A la veille de la seconde manche de la saison 2021, Frederic Vasseur estime qu’Alfa Romeo est l’équipe qui a fait les plus grands progrès au sein du peloton au cours de l’hiver.
Bien que les deux pilotes Alfa Romeo ont terminé à la porte des points lors de la première course de l’année à Bahreïn (onzième et douzième), le directeur de l’écurie basée à Hinwil en Suisse estime qu’il s’agit d’un bon début de saison, la C41 ayant fait « un pas en avant considérable » en termes de performance par rapport à la monoplace 2020.
« Nous avons connu un début de saison solide et c’est une bonne base sur laquelle bâtir, à partir de ce week-end. Nous avons fait un pas en avant considérable dans la performance, peut-être l’un des plus importants dans le peloton, et nous sommes maintenant dans le combat au milieu de peloton, mais le top dix est l’endroit où vous devez terminer pour ramener les points, donc cela doit être notre objectif pour Imola. » nous explique Fred Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo.
Avant le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se déroule ce week-end à Imola, Fred Vasseur se dit encouragé par les résultats obtenus sur ce tracé l’an dernier (neuvième et dixième), mais le Français rappelle qu’il faudra veiller à bien se qualifier le samedi, tant les dépassements en course le dimanche sont compliqués à Imola.
« L’année dernière, nous avons eu notre meilleur résultat de la saison ici et nous pouvons prendre cela comme un encouragement, même si nous savons que la forme que nous avons montrée en 2020 n’est qu’un vague indicateur de ce à quoi nous pouvons nous attendre cette fois-ci. »
« Nous avons vu à quel point il est difficile de doubler sur ce circuit, donc notre performance de samedi sera cruciale pour nous assurer que nous arrivons à la course dans la meilleure position possible pour ramener des points à domicile. »
Kimi Raikkonen regrette le fait d’avoir perdu de la performance en course au Grand Prix de Bahreïn en raison de la gestion des pneumatiques sur son Alfa Romeo.
A Bahreïn, le pilote finlandais a terminé à la porte des points (onzième) après une course solide de sa part au volant d’une monoplace au comportement sain, selon ses propres mots.
Malheureusement, Kimi Raikkonen a dû rapidement diminuer son rythme par rapport à ses concurrents directs pour faire en sorte de sauvegarder ses pneumatiques, ce qui l’a empêché d’aller se battre pour rentrer dans le top dix.
« De toute évidence j’espérais plus. C’était serré, mais par rapport à l’année dernière où nous étions plus lents, ce n’était pas trop mal. » a expliqué Raikkonen après sa course.
« Les pneumatiques perdaient en performance, donc au final ce n’est pas si mal, même si nous aurions voulu marquer des points. La voiture ressemblait beaucoup à celle que nous avions pour les essais [hivernaux], mais évidemment j’espérais un peu plus. »
« Mais à partir du moment où vous commencez à prendre soin des pneus pour les faire durer, vous n’êtes plus assez rapides, mais c’est comme ça. »
« Contre certains gars, je ne pouvais rien faire. La voiture était trop lente. La monoplace s’est bien comportée, mais pour que les pneus durent suffisamment longtemps, nous devons ralentir par rapport aux autres. Au final, nous n’étions pas loin des points, mais c’est encore trop loin. »
Après la première manche de l’année donc, l’équipe Alfa Romeo n’a pas marqué le moindre point puisque le coéquipier de Kimi Raikkonen, Antonio Giovinazzi, a terminé la course à la douzième position.
Kimi Raikkonen a confirmé que le moteur Ferrari monté à l’arrière de sa monoplace cette année était bien plus puissant que le précédent, cependant, le pilote finlandais se montre prudent à la veille de la première course de l’année, notamment parce que les autres motoristes ont également amélioré leur moteur cet hiver.
Après des essais hivernaux productifs pour l’équipe Alfa Romeo (elle est l’équipe qui a le plus roulé en trois jours avec AlphaTauri: 422 tours), beaucoup estiment dans le paddock que l’équipe suisse sera un véritable challenger dans le milieu de peloton cette saison.
Lorsqu’on demande à Kimi Raikkonen s’il a pu percevoir une nette différence avec le moteur Ferrari 2021 durant les tests de Bahreïn, le Finlandais confirme que l’unité motrice de Maranello a fait un pas en avant.
« Bien-sûr nous avons un peu plus de puissance, c’est vraiment un pas en avant, mais on s’attend également à ce que les autres motoristes fassent la même chose. » a déclaré Raikkonen ce jeudi à Bahreïn.
« Il faudra voir dans quelle mesure ils se sont améliorés. Mais c’est certainement un pas dans la bonne direction. C’est la même chose avec la voiture, vous en voulez toujours plus, mais je pense que tout va dans le bon sens. »
Interrogé une nouvelle fois sur son avenir en F1, Raikkonen – qui a prolongé pour une seule saison – a indiqué que les performances de l’équipe Alfa Romeo cette année n’influenceraient pas son choix pour 2022.
« Je doute que cela fasse une différence sur ce qui se passera l’année prochaine. Évidemment, mieux nous performons et plus nous sommes heureux en tant qu’équipe mais aussi en tant que pilote. »
« Je pense donc que les années où vous n’êtes pas là où vous voulez êtres, ce sont toujours de longues années. Ce n’est pas aussi amusant et vous pouvez le voir sur le visage des gens. »
« Là où nous serons cette année après la première course, nous continuerons à travailler et à nous améliorer pour nous trouver là où nous voulons être et j’espère que nous arriverons à marquer régulièrement des points. »
« Mais bien sûr, ce ne sera pas facile, tout le monde veut être là, alors nous continuons simplement à travailler. »
Cette saison, Alfa Romeo espère pouvoir faire la différence grâce à une certaine stabilité au sein de son écurie, puisque la formation suisse est l’une des rares équipes de la grille à avoir conservé le même duo de pilotes que l’an dernier.
En 2021, Kimi Raikkonen et Antonio Giovinazzi vont de nouveau collaborer ensemble chez Alfa Romeo, ce qui pourrait s’avérer être un certain avantage par rapport aux concurrents directs d’Alfa Romeo selon Fred Vasseur, le directeur de l’écurie basée à Hinwill.
« Nous nous attendons à un combat serré sur l’ensemble du milieu de peloton et nous savons que les marges seront faibles, nous devrons donc extraire tout ce que nous pouvons de notre package: nous avons la stabilité de notre côté, avec un line-up établi et pas dechangement en interne, nous devons donc faire en sorte que cet avantage compte. » nous explique le Français.
Après des essais hivernaux durant lesquels Alfa Romeo a fait forte impression, Fred Vasseur tient à rappeler que les essais hivernaux ne sont pas représentatifs des réelles performances de chaque équipe, bien que le manager français se dit très enthousiaste à la veille de la première manche de l’année.
« Nous sommes très enthousiasmés par le début de la saison – c’est normal.Espérons que nous le serons toujours après le premier week-end! »
« Blagues à part, nous abordons cette course avec confiance en nous-mêmes: nous avons fait du bon travail lors des tests, avec une excellente fiabilité nous donnant beaucoup de kilométrage, pas de problèmes mécaniques et de bons retours des pilotes, et nous sommes impatients de transformer ce début positif enune première course enrichissante. »
« Le grand point d’interrogation est, évidemment, de savoir où nous en sommes par rapport à nos rivaux: c’est quelque chose que seule la piste dira. »
« Nous avons juste besoin de faire de notre mieux et de passer un week-end sans faille, puis nous évaluerons la situation et aurons une idée plus claire de ce à quoi nous pouvons nous attendre de la saison. »
Après ces trois jours d’essais hivernaux disputés à Bahreïn entre le 12 et le 14 mars, il est toujours intéressant de constater les différences de kilométrage (bien plus que les temps au tour) entre les différentes équipes et motoristes de la grille.
Cette année, deux équipes affichent le même nombre de tours bouclés au terme de ces trois jours d’essais, il s’agit d’Alfa Romeo et AlphaTauri, qui ont bouclé chacune 422 tours de circuit en trois jours.
On retrouve ensuite dans le top trois l’équipe Ferrari qui a réussi à boucler 404 tours de circuit au total avec sa monoplace 2021.
Ci dessous, vous pouvez retrouver le tableau qui vous indique le nombre de tours bouclés par chaque équipe, ainsi que le kilométrage réalisé en trois jours.
Kilométrage par équipe
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Concernant le kilométrage parcouru par chaque motoriste durant ces trois journées, il est bon de noter que Mercedes affiche le plus grand kilométrage parce que le constructeur allemand fournit pas moins de quatre équipes de la grille cette année (Mercedes, Williams, McLaren et Aston Martin).
A l’inverse, le moteur Renault affiche le plus faible kilométrage parce que le motoriste français n’équipe que sa propre écurie Alpine.
Kimi Raikkonen, le doyen de la grille en F1 (41 ans), a bouclé ce dimanche pas moins de 166 tours de circuit au volant de son Alfa Romeo C41.
Le Finlandais termine la dernière journée des essais hivernaux avec le quatrième meilleur temps du jour à huit dixièmes du chrono signé par Max Verstappen.
Au total, Raikkonen a parcouru 898,39 km ce dimanche au volant d’une monoplace de Formule 1 et a permis à son équipe de récolter de nombreuses données importantes qui seront désormais analysées avant la première course de l’année programmée sur le même circuit le 28 mars.
Sur les trois jours de tests, l’équipe Alfa Romeo a bouclé 422 tours avec l’aide de ses deux pilotes, ce qui en fait l’équipe la plus productive avec AlphaTauri (422 tours également).
« Une autre journée de test très productive – peut-être la plus productive des trois – pour mettre fin à notre test de pré-saison. » nous explique Jan Monchaux, directeur technique d’Alfa Romeo.
« Ce fut une séance sans faute au cours de laquelle nous avons réussi à faire encore plus que ce que nous avions prévu de faire: je pense que 422 tours en trois jours est un nouveau record pour notre équipe. »
« Le programme de Kimi pour aujourd’hui était similaire à celui que nous avions eu hier avec Antonio et nous avons fait du très bon travail sur nos performances en course et en qualifications. »
« Il était important d’avoir un résultat positif aujourd’hui car les conditions étaient probablement les plus représentatives de ce que nous vivrons pendant le week-end de course. »
« Les résultats sont encourageants mais nous ne nous emportons pas: nous savons qu’il reste encore beaucoup de travail à faire. »
« Ce n’était qu’un match amical: juste une étape importante sur la longue route qu’est la saison 2021. Nous nous sentons prêts à commencer le championnat et nous nous sentons mieux préparés que l’an dernier. »
« La voiture a été fiable tout au long de la semaine et nous avons amélioré les faiblesses que nous avions en 2020. Maintenant, nous avons dix jours pour étudier toutes les données que nous avons collectées et trouver un peu plus de performances à la fois sur un seul tour et sur une distance de course. Tout le monde aura amélioré son jeu lorsque nous serons de retour ici dans deux semaines et nous devrons être prêts. »
Fidèle à lui-même, Kimi Raikkonen a juste eu l’impression d’avoir fait ce pourquoi il est payé ce dimanche, malgré l’énorme kilométrage encaissé : « Ce fut une journée positive du point de vue du travail. »
« Nous avons eu tout ce pour quoi nous sommes venus ici et maintenant nous devons juste voir où nous en sommes quand nous serons de retour ici en course dans deux semaines. »
« La durée des tests ne veut rien dire et, pour l’instant, nous ne savons pas quelles sont les performances de toutes les autres équipes. »
« Mais nous savons comment fonctionne notre voiture, et nous nous sentons sages, c’est mieux que l’an dernier. Je suppose que nous sommes plus rapides qu’à notre meilleur à la fin de 2020, mais si cela se traduit par une meilleure performance dans les courses, il faudra voir. »
C’est le pilote Mercedes Valtteri Bottas qui termine cette seconde journée des essais hivernaux tout en haut de la feuille des temps ce samedi avec un chrono en 1.30.289 (Tendres).
Le Finlandais devance d’un peu plus d’un dixième l’AlphaTauri de Pierre Gasly (Tendres) et d’un peu plus d’un dixième l’Aston Martin de Lance Stroll (Tendres)
Pour rappel, les temps signés lors de ces essais hivernaux ne sont pas absolument pas représentatifs de la véritable hiérarchie puisque nous ne connaissons ni les cartographies moteur utilisées, ni les charges de carburant emporté par les monoplaces.
Aston Martin en panne
Dans la matinée, l’Aston Martin pilotée par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel est restée bloquée au garage en raison d’un problème sur la boîte de vitesses fournie par Mercedes (peut-être le même souci que celui rencontré hier par Mercedes sur la W12).
Vettel n’a pu parcourir que neuf petits tours ce samedi matin, alors que l’Allemand n’a pu ressortir du garage seulement quinze minutes avant la pause déjeuner.
Dans l’après-midi, c’est le Canadien Lance Stroll qui a pris le relais de son coéquipier au volant de l’AMR21. Stroll a été plus chanceux puisqu’il a pu boucler l’intégralité de son programme sans rencontrer le moindre problème.
Hamilton dans les graviers
L’équipe championne du monde en titre a de nouveau perdu un temps de piste précieux en matinée après que le septuple champion du monde ait été victime d’une sortie de piste.
C’est au virage 13 que le Britannique a perdu l’arrière de sa W12, qui est allée se planter dans les graviers, obligeant les commissaires à agiter un drapeau rouge pour permettre l’évacuation de la monoplace avec la dépanneuse.
Dans l’après-midi, c’est le Finlandais Valtteri Bottas qui a pris la piste plus d’une heure après le début de la séance. Le pilote Mercedes n’a pas rencontré de problème particulier et termine la journée en haut de la feuille des temps.
Petite alerte chez McLaren
Du côté de chez McLaren, alors que Daniel Ricciardo a connu une matinée sans souci et s’est même adjugé le meilleur temps avant la pause déjeuner, son coéquipier Lando Norris a en revanche rencontré plus de problèmes dès le début de sa séance.
Il aura fallu presque deux heures à Norris pour signer un premier chrono en raison de problèmes mineurs sur sa monoplace et qui l’ont obligé à rester au stand un bon moment. Il semblerait que le fond plat de la MCL35M soit en cause, alors que le volant a également été changé dans l’après-midi.
Tout roule chez Alpine
Chez Alpine, c’est l’Espagnol Fernando Alonso qui était en piste ce samedi. Le double champion du monde a connu une journée très propre au volant de la A521 pour ce qui était son tout premier roulage officiel en Formule 1 depuis son retrait de la catégorie fin 2018.
Perez perd son capot moteur
Peu avant la dernière heure et alors que la journée s’était déroulée sans le moindre accroc pour Red Bull, le capot moteur de la RB16B a littéralement explosé en morceaux lorsque Sergio Perez a déboité la Williams de Nicholas Latifi dans la ligne droite principale.
Plus de peur que de mal pour le Mexicain, qui a pu rentrer au garage pour recevoir un nouveau capot moteur, avant de reprendre la piste pour la fin de sa journée.
Chez Ferrari, on continue de cacher son jeu avec des chronos « corrects » mais sans plus. Charles Leclerc – qui était en piste dans l’après-midi – a été le premier des deux pilotes à chausser les gommes Tendres sur la SF21 et lors de son tour « rapide », le Monégasque semblait tout de même en difficulté avec le train arrière de sa monoplace.
Il faudra tout de même noter l’excellente fiabilité de la Ferrari, qui n’a connu qu’un seul petit souci ce vendredi lors de la première journée.
Aucun problème chez Honda
Chez Honda – qui motorise Red Bull et AlphaTauri pour la dernière année – aucun problème technique n’est à signaler après cette seconde journée de tests.
Il est bien loin le temps où les essais hivernaux étaient perturbés à longueur de journée parce qu’une McLaren équipée d’un moteur Honda tombait en panne.
Rappelons que le motoriste Honda stoppera son programme en F1 à la fin de cette saison et a vendu la propriété intellectuelle de son moteur à Red Bull, qui continuera de l’exploiter à partir de 2022.
Cet article n’est qu’un résumé de la seconde journée des essais hivernaux 2021. Vous pourrez retrouver d’ici quelques minutes toutes les réactions à chaud des différents protagonistes sur F1only.fr, tandis que vous pourrez suivre en direct la dernière journée des essais ce dimanche 14 mars sur le site.
Cette semaine, l’équipe Alfa Romeo était présente sur le circuit de Barcelone en Espagne pour déverminer la monoplace pour la saison 2021: la C41.
Lors de cette journée de tournage, seul le pilote de réserve de l’équipe, le Polonais Robert Kubica, a pu prendre le volant de la C41 pour un roulage limité à seulement 100 km comme le stipule la réglementation en Formule 1.
Les deux pilotes titulaires, Antonio Giovinazzi et Kimi Raikkonen, étaient tout de même présents sur le tracé espagnol pour avoir les premiers retours techniques de Robert Kubica avant de pouvoir eux-mêmes tester la C41 pour la première fois lors des essais hivernaux à Bahreïn (du 12 au 14 mars).
Cette journée de tournage était également l’occasion pour l’équipe Alfa Romeo de prendre en photo les pilotes dans leur tenue officielle pour la saison 2021.
Pour voir les photos, il vous suffit de cliquer sur une vignette ci-dessous, ce qui lancera la lecture automatique du diaporama.
L’Alfa Romeo C41, la voiture de l’équipe pour la saison 2021, a pris la piste pour la première fois ce vendredi sur le Circuit de Barcelona-Catalunya.
Par une matinée fraîche sous le soleil espagnol, Robert Kubica [pilote de réserve de l’équipe] a eu l’honneur d’être le premier homme au volant de la nouvelle voiture dans ce premier épisode crucial avant le début de la saison 2021.
Suite à une série de tours d’installation en début de journée, la C41, dans la nouvelle livrée blanche et rouge dévoilée lors du lancement de lundi dernier à Varsovie, a été soumise à une série de tests par les ingénieurs de l’équipe, dans le but d’effectuer tous les contrôles nécessaire pour assurer la disponibilité de la voiture.
Pilote reconnu pour son excellent retour technique, Robert Kubica était le candidat idéal pour tester la C41 en piste le premier; la session a également bénéficié des connaissances supplémentaires acquises grâce au travail du Polonais dans le simulateur de l’équipe, un outil précieux qui améliorera le développement de la voiture dans la saison à venir.
Au cours de cette journée, aucun problème de fiabilité n’a été signalé et la journée s’est déroulée comme prévu, laissant l’équipe confiante avant la prochaine session de test, prévue du 12 au 14 mars à Bahreïn.
L’Alfa Romeo C41, la voiture de l’équipe pour la saison 2021, a pris la piste pour la première fois ce vendredi sur le Circuit de Barcelona-Catalunya.
Par une matinée fraîche sous le soleil espagnol, Robert Kubica [pilote de réserve de l’équipe] a eu l’honneur d’être le premier homme au volant de la nouvelle voiture dans ce premier épisode crucial avant le début de la saison 2021.
Suite à une série de tours d’installation en début de journée, la C41, dans la nouvelle livrée blanche et rouge dévoilée lors du lancement de lundi dernier à Varsovie, a été soumise à une série de tests par les ingénieurs de l’équipe, dans le but d’effectuer tous les contrôles nécessaire pour assurer la disponibilité de la voiture.
Pilote reconnu pour son excellent retour technique, Robert Kubica était le candidat idéal pour tester la C41 en piste le premier; la session a également bénéficié des connaissances supplémentaires acquises grâce au travail du Polonais dans le simulateur de l’équipe, un outil précieux qui améliorera le développement de la voiture dans la saison à venir.
Au cours de cette journée, aucun problème de fiabilité n’a été signalé et la journée s’est déroulée comme prévu, laissant l’équipe confiante avant la prochaine session de test, prévue du 12 au 14 mars à Bahreïn.
« C’est toujours un moment spécial d’être le premier à conduire une nouvelle voiture. » nous explique Robert Kubica à la fin de sa journée de travail.
« L’objectif d’aujourd’hui était de s’assurer que tout fonctionnait comme prévu et de s’assurer que tous les systèmes étaient fonctionnels. »
« La performance n’était donc pas un objectif, mais le plaisir de conduire une voiture comme celle-ci n’est pas diminué. La voiture se comportait bien et j’ai hâte de la conduire à nouveau plus tard dans la saison. »
« Le travail d’aujourd’hui est une étape cruciale dans nos préparatifs pour la saison et je suis heureux d’annoncer que la journée s’est déroulée comme prévu. » a ajouté Fred Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo.
« Nous avons pu effectuer tous les contrôles que nous nous étions fixés et nous pouvons désormais nous concentrer sur l’analyse de ces premières données et préparer le prochain test dans deux semaines. »
La nouvelle Alfa Romeo C41 de la saison 2021 a pris la piste pour la première fois ce vendredi sur le tracé de Barcelone en Espagne.
L’écurie Alfa Romeo a présenté sa monoplace 2021 lundi dernier lors d’un événement programmé à Varsovie en Pologne en présence du directeur de l’équipe, Fred Vasseur, le directeur technique Jan Monchaux, ainsi que des pilotes Kimi Raikkonen, Robert Kubica et Antonio Giovinazzi.
Ce vendredi, la C41 était déjà en piste à Barcelone avec le pilote de réserve Robert Kubica à son volant dans le cadre d’une journée de tournage limitée à seulement 100 km, tandis que des pneus de démonstration étaient chaussés sur la monoplace.
« C’est toujours un moment spécial d’être le premier à conduire une nouvelle voiture. » nous explique Robert Kubica à la fin de sa journée de travail.
« L’objectif d’aujourd’hui était de s’assurer que tout fonctionnait comme prévu et de s’assurer que tous les systèmes étaient fonctionnels. »
« La performance n’était donc pas un objectif, mais le plaisir de conduire une voiture comme celle-ci n’est pas diminué. La voiture se comportait bien et j’ai hâte de la conduire à nouveau plus tard dans la saison. »
Alfa Romeo est donc devenue ce vendredi la quatrième équipe de la grille à faire rouler sa monoplace pour la première fois après McLaren, AlphaTauri et Red Bull.
La prochaine fois que la C41 prendra la piste, ce sera à Bahreïn le 12 mars prochain pour la première journée des essais hivernaux (du 12 mars au 14 mars).
Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, le Français Fred Vasseur, s’attend à ce que le moteur Ferrari qui est monté à l’arrière de la C41 cette année soit plus performant que l’unité de puissance de la saison passée.
Cette saison, l’équipe Alfa Romeo a décidé de dépenser ses jetons de développement principalement sur l’avant de sa monoplace avec la mise en place d’un « nez étroit » typé Mercedes, tandis qu’à l’arrière, l’écurie suisse n’a quasiment rien changé et fait confiance à Ferrari pour lui fournir un moteur plus puissant que l’an dernier.
Au cours de l’hiver, Fred Vasseur a eu de nombreux contacts avec Maranello et d’après ce qu’il a pu voir, le manager français se veut plutôt optimiste à la veille de cette nouvelle saison de F1.
« La collaboration se passe très bien, nous avons eu une longue et intense réunion durant l’hiver pour discuter des points de l’année dernière, parce que probablement un travail optimal n’a pas été fait. » a expliqué Fred Vasseur en marge de la présentation de la C41 cette semaine.
« Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Je crois que pour leur part ils vont probablement résoudre une grande partie des problèmes qu’ils ont eu l’année dernière et notre collaboration se passe de mieux en mieux. »
La relation entre Ferrari et ses équipes clientes ne va pas concerner exclusivement la fourniture d’une unité de puissance, puisque l’on sait déjà qu’un bureau satellite pour l’écurie Haas a été mis en place à Maranello avec une équipe d’ingénieurs dédiée, tandis que du côté d’Alfa Romeo, Fred Vasseur s’attend à « emprunter » quelques éléments autres que le moteur à Ferrari pour la saison 2021.
« Nous prendrons peut-être un ou deux éléments de chez Ferrari, pas plus. Je ne pense pas qu’il s’agit du point clé de notre collaboration, le point est plutôt d’être convaincu que nous pouvons apprendre les uns des autres dans les limites des possibilités offertes par la réglementation, et nous devons jouer sur ce point et faire le meilleur travail possible. »
La monoplace de l’équipe Sauber, qui poursuivra son partenariat avec Alfa Romeo cette saison en Formule 1, a été dévoilée ce lundi et sur laquelle nous pouvons constater de grands changements aérodynamiques essentiellement sur la zone avant.
La voiture présentée à Varsovie, où se trouve le sponsor titre de l’équipe, PKN Orlen, a été nommée C41, sautant un nombre par rapport à la C39 de 2020. La raison en est que le projet C40 était à l’origine destiné à la monoplace à effet de sol avec la révolution technique que nous aurions dû voir cette année, et qu’en raison du covid-19, elle a été reportée à 2022.
On le sait, les voitures de 2021 ont une certaine « familiarité technique » avec les voitures de la saison dernière, en raison des différents gels qui ont obligé les équipes à homologuer et conserver les composants 2020 sur les voitures 2021.
L’Alfa Romeo Sauber C41 vue dans la présentation ce lundi, en plus de se présenter avec une nouvelle livrée aux couleurs inversées par rapport à la C39, reste très familière avec la voiture de l’année dernière. Même si la partie avant de la voiture semble assez modifiée.
Le directeur technique de l’équipe suisse, Jan Monchaux, a travaillé dur pour améliorer les performances d’une C39 très décevante de la saison dernière, arrivée huitième au championnat des constructeurs seulement devant Haas et Williams, et loin du groupe de milieu de grille formé par Ferrari, Renault , Mclaren …
Une grande partie des inconvénients de la C39 en 2020 était due au faible rendement du moteur Ferrari 2020, qui réussissait en 2019 à compenser les performances de l’équipe Alfa Romeo Sauber qui, pour des raisons financières, ne peut pas investir des ressources économiques importantes dans le développement de la voiture au cours de la saison.
Les travaux sur la C41 de la saison 2021, dans l’espoir d’une compétitivité retrouvée du moteur Ferrari, se sont donc principalement concentrés dans la zone avant de la voiture: l’équipe de Frédéric Vasseur a décidé de dépenser les deux jetons accordés par la FIA pour aller homologuer une nouvelle structure de protection contre les chocs avant, de façon à mettre en œuvre un nez plus étroit.
Le nez étroit ces dernières années en F1 s’est avéré être la nouvelle «tendance technique» dans la gestion du flux d’air qui investit la zone avant d’une monoplace de F1: une section plus étroite réduit l’encombrement et la traînée, et permet de transporter une plus grande quantité d’air dans la zone des côtés, des bargeboards et des conduits de radiateurs.
Le nez étroit de l’Alfa Romeo de cette année reste, cependant, avec de larges piliers de soutien sous l’aileron avant, par rapport aux versions adoptées par des équipes comme Mercedes, Aston Martin, Renault, McLaren et Red Bull.
Une solution qui rappelle très bien l’ancienne version du nez utilisé par Mclaren entre 2018 et 2019, lorsque les piliers de support affichaient un espacement assez large entre eux, pour avoir un flux d’air plus homogène et plus lent dans la zone sous le cadre où se situe la partie neutre de l’aileron avant.
Dans l’illustration ci-dessous, nous pouvons voir la version du nez de la Mclaren apportée au GP d’Espagne en 2018, une claire inspiration pour l’Alfa Romeo de cette année, mais qui reste tout de même une solution moins extrême que celle des concurrents.
Nous verrons également si au cours de la saison Alfa Romeo utilisera une version avec des piliers plus étroits (qui ne nécessite pas de modification de la structure d’impact), et qui réduisent la section du passage d’air sous la voiture, augmentant cependant la vitesse et donc l’énergie du flux.
Le système S-Duct, qui nettoie le flux d’air dans le soubassement, reste également en place sur la C41 de cette année, apportant de l’air laminaire sur le cadre.
Les modifications de la zone avant de la C41 se sont poursuivies en ce qui concerne l’aileron avant, qui reste toujours avec une philosophie « out-wash »: les techniciens de l’équipe suisse au niveau aérodynamique ont donc beaucoup tiré parti du travail effectué par Ferrari sur l’aileron avant de la SF1000 de 2020.
Les flaps ont des « soufflages » différents par rapport à la spécification 2020, et la conformation du plan principal est très intéressante, puisqu’il a une forme de boucle juste avant la zone neutre à 250 mm de l’axe central de la voiture (1).
En analysant la suspension avant, nous observons que la partie supérieure des triangles et pratiquement parallèle au sol, en raison du pivot qui déplace le point d’ancrage du triangle supérieur plus haut (2).
Le conduit de frein pour le refroidissement des disques a également une forme différente par rapport à la C39 de 2020 et suit un peu les solutions vues sur la Mercedes et la Racing Point, avec cette forme en «L inversé» (3).
Le support de jambe de force de la tige de poussée reste également sur la voiture 2021, ce qui double pratiquement le point d’ancrage à la roue (4).
En passant à l’analyse de la zone latérale, nous remarquons que la voiture présentée est presque identique à la C39 de 2020, cela est dû en grande partie à l’héritage de différents composants tels que le châssis, la disposition des radiateurs et l’ensemble du système de refroidissement.
L’entrée d’air (au dessus de la tête du pilote) reste sensiblement identique à 2020, avec la deuxième admission auxiliaire caractéristique pour le refroidisseur intermédiaire d’huile plus loin de la forme classique triangulaire qui sert à amener l’air dans les cylindres.
Les petits changements concernent principalement l’aérodynamique, mais ils sont aussi un développement direct de l’ancienne C39 de 2020.
Nous pouvons apercevoir de petits changements sur les bargeboards (flèches bleues et jaunes) par rapport à la dernière spécification de l’année dernière, tandis que nous pourrions voir des mises à niveau (quoique minimes) déjà lors des premiers tests à Bahreïn.
Par rapport à la Mclaren, qui a déjà montré quelques changements dans ce domaine pendant la journée de tournage réalisée à Silverstone la semaine dernière, l’Alfa Romeo C41 présentée ce lundi peut être considérée comme étant la version presque définitive de la monoplace 2021 que nous verrons à Bahreïn pour la première course de l’année.
A l’arrière, comme l’Alpha Tauri présentée vendredi dernier, Alfa Romeo n’a pas peur de montrer le diffuseur, contrairement à Mclaren, qui cachait chaque détail de cette zone sur la MCL35M. Cependant, l’extracteur est quasiment identique à celui de la C39, sauf pour les ailettes internes, inférieures à 50 mm et imposé par le règlement.
Le fond plat reste assez simple dans la version de présentation, avec la partie coupée en diagonale correspondant à la nouvelle réglementation et avec le winglet surélevé classique avant les roues arrière pour réduire les turbulences.
Le travail effectué à l’arrière ne présente pour l’instant pas de changements majeurs, l’équipe suisse ayant décidé de consacrer ses ressources principalement à l’avant. L’aileron arrière et le T-wing sont directement dérivés de la C39, ainsi que le capot moteur.
La disposition du wastegate d’échappement reste la même que l’an dernier, et continue de reprendre le choix du seul échappement Ferrari, au-dessus du gros échappement central du moteur endothermique (les moteurs Honda, Mercedes et Renault ont le double échappement de wastegate).
La suspension arrière, ainsi que la boîte de vitesses, restent également de la C39: contrairement à Aston Martin, qui implémentera la suspension Mercedes 2020 sur sa voiture (qui par règlement ne prévoit pas l’utilisation de jetons), Alfa Romeo elle possédait déjà l’an dernier la suspension de la Ferrari SF100 et va donc la conserver cette année.
Le directeur technique de l’équipe Alfa Romeo – qui a présenté sa monoplace 2021 ce lundi – a expliqué que ses équipes d’ingénieurs ont décidé de dépenser deux jetons de développement sur le nez de la monoplace.
Cette année, en raison du gel partiel de la réglementation, les équipes doivent utiliser un maximum de deux jetons pour développer une ou plusieurs parties de leur monoplace.
L’équipe Alfa Romeo pour sa part a choisi de conserver beaucoup de pièces de la C39 à l’arrière de la monoplace et a dépensé ses deux jetons sur le museau avant.
« La C41 partage beaucoup de points communs avec la C39, simplement à cause des règlements qui ont été votés à la suite de la pandémie. » nous explique Jan Mochaux, directeur technique d’Alfa Romeo.
« Le développement de certaines pièces a dû être gelé – par exemple, nous avons dû reporter le châssis, la boîte de vitesses et de nombreux autres éléments comme le système de refroidissement. »
« La réglementation permet d’investir deux soi-disant jetons de développement pour effectuer des changements et nous avons choisi de les utiliser sur le nez. »
« C’est une situation très inhabituelle en Formule 1 de ne pas pouvoir construire une toute nouvelle voiture pour la nouvelle saison, mais cela a du sens dans ces circonstances et avec l’objectif de garder les coûts sous contrôle. »
Tout comme Fred Vasseur, le team principal de l’équipe, Monchaux ne pense pas que le plafond budgétaire introduit cette année en Formule 1 aura un impact sur la compétitivité de l’équipe Alfa Romeo.
« Je ne pense pas que l’effet du plafond budgétaire sur la compétitivité des équipes sera évident en 2021. Le plafond budgétaire n’est introduit que pour cette saison, lorsque les voitures 2021 sont déjà terminées: il y aura un développement en cours de saison , bien sûr, mais comme la réglementation reste stable par rapport à l’année dernière, je ne m’attends pas à une révision au-delà de quelques changements mineurs dans l’ordre hiérarchique. »
« Nous commencerons à voir un peu plus d’impact à partir de 2022, lorsque toutes les équipes auront le même plafond budgétaire pour développer la voiture: je pense que cela se traduira par une réduction des écarts de performances, même si le plein effet de la nouvelle réglementation prendra quelques années pour devenir apparent. »
« Les grandes équipes ont non seulement l’argent et le personnel pour leur donner un avantage, mais aussi un avantage technologique dont elles bénéficient, et l’effet de cette situation mettra quelques années à s’estomper. »
« De plus, il ne faut pas oublier que le plafond budgétaire ne couvre pas le Power Unit, le cœur de la voiture, qui sera toujours un grand différenciateur et donc un avantage pour les meilleurs de la catégorie. Dans l’ensemble, cependant, je suis convaincu que d’ici deux ou trois ans, les écarts seront réduits. »
D’ici quelques heures, nous publierons sur F1only.fr un article technique détaillant les nouveautés aperçues sur la C41 ce lundi. (pour voir tous les articles techniques, cliquez ici).
Le Polonais Robert Kubica sera à nouveau le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo cette année pour la seconde saison consécutive.
Après avoir roulé pour l’équipe Williams en tant que titulaire en 2019, Kubica a ensuite rejoint l’équipe de Hinwill en 2020 pour assurer un rôle de réserviste et aider l’écurie à développer sa monoplace.
« Je suis heureux d’être de retour pour une deuxième saison en Alfa Romeo en tant que pilote de réserve.En tant que pilote, vous aimeriez toujours courir, mais pour cette année ma position dans l’équipe reste la même que l’année dernière.« nous explique Robert Kubica.
« Bien sûr, la collaboration devient de plus en plus forte avec le temps: l’année dernière, j’ai rejoint l’équipe et maintenant je connais beaucoup mieux tout le monde, ce qui va aider pour le travail que nous faisons. »
« 2020 a été une année difficile à cause du COVID-19, mais nous sommes restés ensemble en équipe, nous avons travaillé ensemble et nous espérons vraiment que cette saison sera meilleure pour nous. »
Revenant un peu plus en détail sur son rôle précis au sein de l’équipe, le pilote polonais explique qu’il concentrera son travail dans le simulateur, mais n’exclut pas un roulage en piste dans le courant de l’année.
« Mon rôle au sein de l’équipe est assez clair et reflète ce que j’ai fait l’année dernière, lorsque vous avez pu me voir piloter lors de certaines sessions de EL1 l’année dernière et aussi lors des tests de pré-saison à Barcelone. »
« Bien sûr, en tant qu’équipe, nous avons commencé à travailler sur notre simulateur, une technologie qui devient de plus en plus pertinente dans notre sport: c’est encore un outil relativement nouveau pour l’équipe, donc en ce moment nous l’améliorons dans le but de le tourner en un outil technique de développement très puissant. »
« Ce qui se passe au bord de la piste est également très important pour moi, et j’espère que vous pouvez vous attendre à me revoir bientôt dans la voiture, même si les réductions des essais hivernaux de cette année ont limité le nombre de jours disponibles pour l’équipe. »
« Personnellement, être dans la nouvelle voiture est très important pour essayer la sensation de la nouvelle voiture, afin d’aider au travail de corrélation pour le simulateur. »
L’Italien Antonio Giovinazzi entamera cette année sa troisième saison consécutive avec l’équipe Alfa Romeo aux côtés de l’expérimenté Kimi Raikkonen.
S’exprimant ce lundi lors de la présentation de la nouvelle monoplace de l’équipe pour la saison 2021, Giovinazzi s’est dit impatient de débuter un nouveau chapitre.
« L’hiver est passé vite et j’attends vraiment avec impatience la nouvelle saison. Ce sera ma troisième saison avec l’équipe, je suis très heureux de continuer notre histoire ensemble. » a déclaré Giovinazzi ce lundi en marge de la présentation de l’Alfa Romeo C41.
« Bien sûr, nous savons que ce sera encore une fois une question délicate, mais je suis convaincu que le travail acharné que nous avons tous fait pendant l’hiver à l’usine sera payant. »
« De mon côté, je me suis entraîné très dur et j’ai juste hâte d’être dans la voiture pour le premier essai et enfin pour la première course. »
« La saison dernière s’est terminée à la mi-décembre, donc la pause hivernale était vraiment courte. Cela signifie que nous avons eu moins de temps pour nous préparer, à la fois la voiture et moi-même, mais au final c’était la même chose pour tout le monde. Nous devons juste être aussi préparés que possible lors de la première course.«
Lorqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour la nouvelle saison, l’Italien admet qu’il aimerait plus que tout pourvoir décrocher son premier podium avec Alfa Romeo : « Comme chaque année, l’objectif de cette saison est de faire le mieux possible et de marquer le maximum de points; en tant que pilote, je veux continuer à m’améliorer, comme je l’ai fait l’an dernier par rapport à la première saison, et faire un autre pas en avant. »
« Comme je l’ai déjà dit, décrocher un podium serait le rêve ultime: c’est ce que mérite cette équipe. »
Kimi Raikkonen – qui s’apprête à débuter sa dix-neuvième saison en F1 – estime que son équipe ne pourra pas se permettre de perdre du temps de piste avec des problèmes de fiabilité lors des essais hivernaux programmés au mois de mars à Bahreïn.
Cette année, en raison de la pandémie, les essais hivernaux ont été délocalisés à Bahreïn et leur durée a été considérablement réduite puisqu’il n’y aura plus que trois journées de test pour toutes les équipes.
Dans ce contexte, et alors que chaque pilote n’aura le droit qu’à une journée et demie de roulage, Kimi Raikkonen estime qu’avoir une excellente fiabilité dès les essais hivernaux sera déterminant pour lancer la saison de l’équipe dans de bonnes conditions.
« Nous découvrirons assez tôt quelles sont les principales priorités: bien sûr, l’équipe a toujours beaucoup de choses à essayer.« nous explique Raikkonen ce lundi en marge de la présentation de l’Alfa Romeo C41.
« Les pilotes peuvent préférer faire une chose, comme essayer différentes configurations, vous devez donc trouver un compromis afin de tirer le meilleur parti de ces jours. »
« Cette année, avec seulement un jour et demi par pilote, il ne peut pas y avoir de problème de fiabilité – vous ne pouvez pas vous permettre de perdre une demi-journée ou une journée complète car il ne vous restera pas grand chose pour travailler. »
« Il sera aussi important de choisir les bons éléments à tester, en essayant de les répartir sur les trois jours: j’espère un bon kilométrage et terminer la semaine en me sentant positif. »
Sur un plan plus personnel, le pilote finlandais s’estime prêt à attaquer la saison, même s’il admet volontiers que sa préparation physique au cours de l’hiver n’a peut-être pas été la plus rigoureuse.
« Évidemment, chaque année, la préparation varie un peu en fonction des conditions météorologiques, tout travail d’équipe que nous pourrions avoir à faire pourrait nécessiter plus de déplacements – mon plan dépend vraiment de ces différents facteurs. »
« Je fais surtout des choses qui me font du bien et qui se ressemblent chaque année. Je n’ai pas de programme fixe, il n’y a pas de grands projets faits à l’avance. »
« J’aime m’entraîner, mais si un jour je sens que je ne veux pas m’entraîner, je m’entraînerai le lendemain. Ce n’est pas la fin du monde! »
L’équipe Alfa Romeo a présenté ce lundi sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1 en direct de Varsovie en Pologne en présence des trois pilotes (Raikkonen, Giovinazzi et Kubica), ainsi que du management avec Jan Monchaux (directeur technique) et Fred Vasseur (team principal).
S’exprimant lors de cette présentation de la C41, le Français Fred Vasseur a rappelé combien cette période de l’année était très importante pour toute son équipe, tandis qu’il a voulu insister sur le fait que les ressources seront très rapidement tournées vers 2022.
« Cette période de la saison est toujours très excitante, c’est sûrement une période riche en émotions car nous préparons la voiture depuis un mois maintenant et nous sommes sur le point de la voir enfin en piste. » nous explique Fred Vasseur ce lundi lors de la présentation de l’Alfa Romeo C41.
« Nous avons eu un démarrage [du moteur] réussi la semaine dernière, donc maintenant nous sommes prêts. »
« Chaque équipe sur la grille a des attentes très élevées en ce moment: toutes les équipes s’attendent à faire du bon travail en hiver et à être en bonne position pour la première course.C’est comme le premier jour de retour à l’école. «
« L’année 2020 a été une saison très étrange, la pandémie entraînant évidemment beaucoup de perturbations.Il a fallu un énorme effort de la part de tout le monde pour pouvoir faire 17 courses: un excellent travail de la Formule 1, de la FIA et de l’équipe pour réussir. »
« De l’autre côté, 17 courses en cinq mois nous ont permis de terminer la saison très tard – à la mi-décembre à Abu Dhabi.Cela fait à peine deux mois et nous sommes prêts à repartir sur la piste: cela signifie que la trêve hivernale a été très courte et forcément très chargée. »
« Même si, au final, nous avons repris une grande partie de la voiture [de 2020], nous avions encore un plan ambitieux de développement et d’essais en soufflerie. »
« En 2021, nous conserverons une voiture qui partage la même philosophie que son prédécesseur, mais de nouvelles réglementations ont été introduites pour le package aérodynamique. »
« Cela signifie que nous avons dû retourner en soufflerie pour développer notre voiture selon ces nouvelles règles.Cependant, les changements que nous avons dû faire pâlissent par rapport à ceux prévus pour 2022. »
« Ce sera un grand changement en termes de philosophie, et cela signifie que l’équipe devra se concentrer sur le projet 2022 assez tôt dans la saison. »
Bien que les nouvelles réglementations n’arriveront qu’en 2022, un plafond des coûts a déjà été introduit en Formule 1 dès cette année, mais selon Fred Vasseur, cette limite budgétaire n’aura que très peu d’impact sur son équipe en 2021.
« Notre équipe ne sera pas affectée de manière drastique par le plafond de coûts introduit cette saison – je m’attends à ce que la situation soit beaucoup plus difficile pour les plus grandes équipes. »
« Nous pouvons dire que nous sommes dans une zone de confort en ce qui concerne notre budget, mais nous devrons quand même être très efficaces dans nos dépenses: l’efficacité sera désormais le maître mot de notre sport. »
Enfin, lorsqu’on lui demande quels seront les objectifs de l’équipe cette saison, Vasseur répond : « Je pense que la philosophie sur laquelle est basée l’équipe reste la même – nous devons faire un meilleur travail demain que ce que nous faisons aujourd’hui. »
« Nous avons terminé la saison dernière en P8, nous devons donc viser un meilleur résultat en 2021. Pour ce faire, nous devons continuer à nous améliorer dans chaque département, côté piste et à l’usine. »