L’alpine A521 déjà en piste ce mercredi à Silverstone

L’équipe Alpine a programmé une journée de tournage sur la piste de Silverstone ce mercredi avec le Français Esteban Ocon derrière le volant de la A521.

L’équipe du constructeur français va procéder au déverminage de sa nouvelle monoplace sur le tracé britannique de Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage autorisée par la réglementation mais limitée à seulement 100km.

Seul le Français Esteban Ocon pourra prendre le volant de la monoplace 2021 de l’équipe Alpine, puisque son coéquipier Fernando Alonso ne peut pas se rendre au Royaume-Uni en raison des restrictions de voyages mises en place en pleine crise sanitaire.

L’Espagnol devra donc attendre sagement le premier jour des essais hivernaux à Bahreïn le 12 mars pour enfin prendre le volant de la A521, tandis que les essais hivernaux ne dureront que trois journées cette année (une journée et demie par pilote).

Pour rappel, l’équipe Alpine a présenté sa monoplace 2021 ce mardi lors d’un événement en ligne et vous pouvez voir toutes les images disponibles ci-dessous.

Photos de l’Alpine A521

Fernando Alonso « extrêmement heureux » de revenir en F1 avec Alpine

Double champion du monde de Formule 1, Fernando Alonso fait son retour en Formule 1 avec Alpine F1 Team en 2021, vingt ans après ses débuts dans la discipline. L’Espagnol est l’un des pilotes les plus expérimentés et titrés du sport avec 311 départs et 32 ​​victoires à son actif.

Sa carrière est étroitement liée à celle de l’équipe. Au cours de ses deux collaborations précédentes avec Renault F1 Team de 2002 à 2006 et de 2008 à 2009, il a remporté 17 Grands Prix, 41 podiums et deux titres mondiaux pour constituer le palmarès le plus fructueux de l’écurie. En outre, Fernando Alonso a également manqué la consécration suprême de justesse en 2007, 2010, 2012 et 2013.

Au-delà de la F1, Fernando Alonso s’est donné le but de décrocher la « Triple Couronne ». Après deux succès au Grand Prix de Monaco, l’Espagnol s’est imposé à deux reprises aux 24 Heures du Mans et a tenté d’en faire de même aux 500 Miles d’Indianapolis, la dernière marche le séparant de son objectif. Totalement polyvalent, Fernando Alonso a aussi participé au formidable exercice d’endurance qu’est le Dakar.

Cette année, Fernando Alonso revient en Formule 1 plus affamé que jamais pour hisser Alpine F1 Team au sommet.

« Je suis extrêmement heureux de revenir après deux ans d’absence en Formule 1. Je suis très motivé à l’idée d’ouvrir un nouveau chapitre avec Alpine et c’est vraiment fort de retrouver une équipe avec qui j’ai tant accompli. La motivation règne à Enstone et à Viry-Châtillon et nous avons tous hâte d’affronter ce qui nous attend. » nous explique Alonso.

« Nous voulons évidemment connaître une bonne saison en nous appuyant sur ce que l’écurie a fait l’an dernier. »

« Il y avait beaucoup de points positifs à retenir de 2020 et l’équipe était très proche de la troisième place dans un championnat extrêmement compétitif. Les trois podiums étaient bien sûr un grand pas en avant par rapport aux années précédentes, mais nous devons poursuivre sur cette lancée et faire encore mieux cette année. Il sera important de réussir cette année malgré les prochains changements de règlementation sur lesquels toutes les équipes sont déjà tournées ! »

Lorsqu’on lui demande s’il a déjà pu voir l’Alpine A521 cet hiver, le pilotes espagnol nous explique : « Je l’ai vue et j’ai constamment échangé avec Enstone et Viry. »

« Les deux sites sont en pleine effervescence et nous sommes impatients de la voir en piste. Nous ne saurons pas vraiment où notre voiture se situe par rapport aux autres avant les qualifications à Bahreïn, mais nous sommes convaincus que nous pouvons réaliser une bonne saison et capitaliser sur nos performances de l’année dernière. »

Esteban Ocon : « je crois qu’une belle saison nous attend »

Esteban Ocon entame sa deuxième campagne au sein de l’équipe Alpine [anciennement Renault] à l’occasion de la saison 2021 du championnat du monde ​​de Formule 1.

Après une pause d’un an, le Français a effectué un retour prometteur auréolé d’un premier podium au Grand Prix de Sakhir et disputera sa quatrième année dans l’élite en 2021.

Esteban Ocon connaît bien Enstone et Viry pour avoir été le pilote de réserve de l’écurie en 2016. Avant cela, il avait été membre du Lotus Junior Team, basé à Enstone, avec lequel il a été sacré Champion d’Europe FIA de Formule 3 en 2014 avant d’être titré en GP3 Series l’année suivante.

Âgé de vingt-quatre ans, le Normand compte déjà 67 départs et 198 points à son actif depuis ses débuts au Grand Prix de Belgique en 2016. Sa meilleure qualification est une troisième place acquise en Belgique en 2018 tandis que son meilleur résultat en carrière est une deuxième position obtenue à Sakhir en décembre dernier.

Après plusieurs mois de préparation, le pilote français a désormais hâte de prendre le volant de sa nouvelle monoplace pour en découdre sur la piste.

« Je suis impatient. C’est formidable de voir tous les changements au sein de l’écurie et c’est toujours enthousiasmant de porter de nouvelles couleurs. » nous explique Ocon.

« J’ai déjà fait ma première apparition en tant que pilote Alpine au Rallye Monte-Carlo et c’était une excellente façon de commencer l’année. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs et je suis fier d’avoir le drapeau français sur ma voiture. C’est génial et excitant. Je crois qu’une belle saison nous attend. »

« Je me sens beaucoup mieux préparé. Cette deuxième année avec l’équipe signifie que nous pouvons construisons sur les bases de notre bonne relation de travail et c’est une excellente chose. »

« Ce sera une voiture différente, mais la majeure partie de ses éléments vient de l’an passé et nous avons déjà travaillé sur ces aspects et nous les comprenons. J’ai une vision d’ensemble beaucoup plus claire qu’avant ma première campagne. Mon but est d’être immédiatement plus à l’aise. »

Après avoir décroché son premier podium avec l’équipe la saison passée à Sakhir, Ocon se dit plus en confiance désormais : « Ce podium m’a fait beaucoup de bien. C’était bien sûr l’un de mes objectifs et de mes rêves. »

« Je voulais vraiment monter dessus, donc c’était fantastique d’y parvenir dès l’an dernier. Maintenant que nous avons coché cette case, il est évident que nous en souhaitons encore plus. Nous savons que ce sera une saison très serrée comme nos concurrents travaillent dur. Cela s’annonce intense, mais nous visons davantage de bons résultats cette année. »

Esteban Ocon débutera cette année sa collaboration avec le double champion du monde de F1 Fernando Alonso : « Je suis impatient de travailler avec Fernando. »

« C’est formidable de voir un double Champion du Monde de Formule 1 à l’œuvre et c’est un privilège d’être associé à lui. J’ai vraiment hâte comme je suis convaincu que nous aurons une excellente collaboration. Nous avons déjà commencé à travailler ensemble vers la fin de l’année et cela reprendra dans les jours et les semaines à venir. Tout est positif et il me tarde d’entendre ce qu’il pense de la voiture. »

Lorsqu’on lui demande s’il s’attend à prendre les commandes d’une monoplace complétement nouvelle lors des essais hivernaux, Ocon nous explique : « J’en sais déjà beaucoup puisque la plupart des éléments clés de la monoplace sont les mêmes que l’an dernier. »

« Elle est dans la continuité de l’année passée avec un châssis identique comme l’exige le règlement. Extérieurement, il y a des changements aérodynamiques et nos équipes ont travaillé dur dessus tout au long de l’hiver. »

« Nous allons prendre le volant de cette nouvelle version à Bahreïn avant de poursuivre son développement. Nous abordons l’année en connaissant mieux que jamais la voiture en raison de la règlementation et de la physionomie de la saison. »

« Nous avons essayé certains éléments pour 2021 en 2020, donc je crois que nous disposons d’une base solide. Cela m’aidera aussi à avoir de bonnes sensations d’entrée. »

Enfin, lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour la saison 2021, le Normand répond : « Je veux mieux commencer la saison. J’ai terminé la dernière en étant bien plus fort qu’au début. Je veux être immédiatement à ce niveau et trouver d’autres axes d’améliorations tout au long de l’année. Je ne me suis pas fixé d’objectif spécifique sur l’année, mais le premier à titre personnel est de mieux commencer l’année. »

Interview Remi Taffin, directeur technique moteur chez Alpine

Rémi Taffin participe à l’engagement de Renault en Formule 1 depuis 1999. Il est actuellement responsable des groupes propulseurs développés sur le site de Viry-Châtillon en veillant à ce que ses équipes d’ingénieurs produisent un ensemble optimisé fonctionnant en parfaite harmonie avec le châssis.

Après des études d’ingénieur en mécanique à l’ESTACA, une école parisienne spécialisée, Rémi Taffin effectue sa première expérience en sport automobile en devenant ingénieur de course chez Signature en F3 lors de la saison 1998. L’année suivante, il rejoint Renault pour collaborer auprès des clients de Renault, en étant notamment l’ingénieur de course de Ricardo Zonta chez British American Racing, de Jos Verstappen chez Arrows, ou encore avec Benetton et Renault F1 Team.

Il travaille en relation étroite avec deux Champions du Monde, Jenson Button et Fernando Alonso, pilote Alpine F1 Team en 2021. Il accompagne d’ailleurs l’Espagnol dans ses deux sacres. Rémi poursuit ensuite au poste d’ingénieur de course avec Heikki Kovalainen en 2007 avant de retrouver Fernando Alonso en 2008.

Taffin prend ensuite la direction des activités piste de Renault en 2009, puis assume la responsabilité de la performance moteur en piste auprès des écuries partenaires lors de la création de Renault Sport F1 en 2011. Présent sur toutes les courses et les séances d’essais, Rémi chapeaute le soutien apporté aux équipes propulsées par Renault, jouant ainsi un rôle clé dans les quatre titres mondiaux décrochés par Red Bull Racing durant l’ère du moteur V8.

En 2014, il est nommé directeur des opérations et encadre les équipes d’ingénieurs et de techniciens aux bancs d’essais et au département d’assemblage de Viry. Assurant la transition en piste, il supervise également les ingénieurs détachés chez les partenaires de Renault. Depuis 2016, Rémi gère le développement du groupe propulseur de Renault, y compris le Renault E-Tech 20B utilisé cette saison, dans son nouveau rôle de directeur technique moteur.

Quels sont les changements apportés au groupe propulseur 2021 ?

« Pour 2021, les changements sont minimes par rapport aux spécifications des groupes propulseurs de l’an dernier comme nous nous sommes concentrés sur 2022 après avoir dû reporter d’un an notre programme initial pour 2021. »

« Le poids minimum requis pour l’ensemble du groupe propulseur a augmenté de cinq kilogrammes dans le cadre de la réduction des coûts liés aux restrictions matérielles. Comme toujours avant une nouvelle campagne, l’objectif est de garantir notre fiabilité tout en maintenant un haut niveau de performance moteur sur chaque course. Notre but est de continuer d’intégrer le mieux possible le moteur et le châssis afin de tirer le maximum de notre ensemble. »

Qu’a prévu l’équipe avec une seule évolution autorisée d’ici la fin de l’année ?

« Il existe une limite au nombre d’évolutions des groupes propulseurs entre fin 2020 et fin 2021. Cela met l’accent sur l’extraction maximale et régulière des performances dès le première Grand Prix. Nous avons prévu d’introduire notre évolution R.E.20B sur la première manche du calendrier à Bahreïn. Celle-ci devrait nous permettre d’offrir des performances constantes chaque week-end. »

Avec vingt-trois courses, quel défi le calendrier le plus long de l’histoire de la F1 représente-t-il tant pour l’équipe que pour le groupe propulseur ?

« Nous nous sommes préparés ces derniers mois, voire ces dernières années, à prolonger la fiabilité et les performances avec davantage de courses au calendrier. L’an passé, le plan était d’avoir vingt-deux courses et nous étions prêts pour ce scénario. Cette année ne sera pas différente. »

« Il y a vingt-trois manches au programme, nous avons bien anticipé ce défi et nous savons que notre package est déjà capable d’atteindre ce chiffre. J’ai hâte de retrouver la piste pour cette saison où la clé du résultat sportif sera, plus que jamais, de voir l’arrivée. Désormais, chaque minute de roulage compte pour que nos pilotes apprennent la voiture et en tirent le maximum dès le premier Grand Prix. »

 

Interview Pat Fry, directeur technique d’Alpine F1

Pat Fry a rejoint Alpine F1 Team au rôle de directeur technique châssis en février 2020. À l’aube de sa deuxième année à Enstone, Fry poursuivra le développement de l’A521 tout en se concentrant sur la future monoplace de 2022 répondant au bouleversement règlementaire à venir en Formule 1.

Pat Fry possède une riche expérience en Formule 1 en ayant travaillé pour McLaren, Ferrari, Manor et Benetton depuis ses premiers pas dans le sport en 1987.

Il commence au département de recherche et développement de Benetton à Witney, où il œuvre sur des systèmes de suspensions actives. Après un court passage au sein de l’équipe d’essais, il obtient son premier poste en piste en devenant l’ingénieur de course de Martin Brundle en 1992.

En 1993, il intègre McLaren où il restera pendant dix-sept ans, contribuant à soixante-six victoires, un titre constructeurs et trois couronnes chez les pilotes. Pat occupe plusieurs postes à Woking, d’abord dans l’équipe d’essais avant d’être l’ingénieur de course de Mika Häkkinen et de David Coulthard. Il supervise ensuite les deux monoplaces de l’écurie, puis il est promu ingénieur en chef du développement. À ce titre, il joue un rôle déterminant dans le succès de McLaren.

Après dix-sept années chez McLaren, il est recruté par Ferrari en juillet 2010. Directeur technique adjoint puis responsable de l’ingénierie de piste, Pat se voit confier des postes de direction à Maranello, notamment ceux de directeur châssis et directeur de l’ingénierie.

Il quitte Ferrari en décembre 2014, mais il retrouve la F1 comme ingénieur consultant pour Manor Racing dès 2016. Pat réintègre McLaren en 2018 comme directeur technique temporaire, aidant ainsi l’équipe à obtenir la quatrième place, son meilleur résultat final depuis 2012. En novembre 2019, Pat signe avec Enstone qu’il rejoint en février 2020.

Comment se déroule votre expérience jusqu’ici au sein de l’équipe ?

« À vrai dire, c’était une année plutôt inhabituelle ! J’ai pris mes fonctions en début d’année et nous sommes entrés en confinement après sept semaines à découvrir l’entreprise et tous ses départements. »

« Il y a ensuite eu le report du règlement 2021 d’un an et la décision de prolonger la durée de vie de plusieurs éléments des voitures 2020. Je pense que l’écurie a bien su s’adapter, mais il y a eu énormément de travail pour continuer de mener simultanément trois projets différents. »

À quel point avez-vous dû ajuster le programme 2021 avec les changements règlementaires désormais prévus pour 2022 ?

« En 2021, la monoplace doit obligatoirement reprendre de nombreux éléments de 2020. Nous avons essayé de faire tout ce que les règles nous permettent en termes de reconception et d’amélioration. »

« Entre ceci et les changements tardifs du règlement aérodynamique, un gros programme de développement a été mené et nous le poursuivrons aux tests de Bahreïn et aux premiers Grands Prix. »

« Toutes les équipes ont dû suspendre leur développement aérodynamique pour 2022 entre mars 2020 et janvier 2021 avec le report du nouveau règlement et l’interdiction imposée par la FIA de soumettre ce projet en CFD et en soufflerie. »

« Nous avons pu le reprendre dès le 1er janvier comme les autres écuries. Cela ne nous laisse pas beaucoup de temps pour s’adapter à une règlementation inédite, mais nous travaillons sans relâche sur cette nouvelle ère ainsi que sur les développements pour cette saison. »

Pouvons-nous nous attendre à quelque chose de différent ou d’inhabituel sur la voiture ?

« La monoplace de cette année représente une évolution logique de celle de 2020. Nous cherchons à améliorer les performances aérodynamiques tout en travaillant autour des structures qui ont pu être ré-homologuées entre cette année et l’an dernier. Certaines semblent un peu différentes, mais il s’agit davantage d’une évolution que d’une révolution. »

Quelle est l’ambiance actuellement à Enstone ?

« Je pense que l’atmosphère est un peu étrange n’importe où dans le pays en ce moment. De nombreux collègues travaillent à domicile si cela est possible et nous assemblons en même temps la voiture 2021 pour la première fois. »

« C’est déjà une période complexe quand tout se passe bien et nous ne connaissons pas vraiment un hiver traditionnel. Nous avons bien progressé sur les évolutions, mais le temps nous dira où nous nous situons exactement par rapport à la concurrence. »

Comment l’équipe se prépare-t-elle au changement de règlementation en 2022 ?

« Il y a énormément de travail à faire. Notre programme de développement aérodynamique est désormais de nouveau opérationnel après la pause forcée et il y a toujours eu une présence constante du bureau d’études sur ce projet. »

« Il y a des défis sur tous les fronts, à la fois sur le plan des performances et sur celui du plafonnement des budgets, dont l’effet s’accentuera en 2022, puis encore en 2023. Toute l’entreprise travaille pour faire entrer l’écurie dans la F1 de demain. »

Interview Davide Brivio, le directeur de l’équipe Alpine

L’Italien Davide Brivio a rejoint l’équipe Alpine en janvier 2021 au rôle de directeur de la compétition et est rattaché à Laurent Rossi, directeur général d’Alpine.

Brivio a précédemment occupé des postes de direction en MotoGP, menant plus récemment Suzuki au doublé en championnat du monde avec le titre de Joan Mir et le sacre constructeurs de la marque.

L’Italien grandit près de Monza et assouvit d’abord sa passion pour les sports mécaniques en motocross. En 1990, Davide Brivio lance sa carrière professionnelle comme attaché de presse des World Superbikes.

Deux ans plus tard, il devient directeur du Belgarda Yamaha Racing Division engagé dans la discipline avant d’être recruté par l’équipe d’usine Yamaha en 1993. Il y est nommé directeur en 1995.

En 2002, Davide Brivio intègre la structure Yamaha en MotoGP. Cette décision marque le début d’une période dorée pour l’équipe avec quatre titres pilotes et quatre constructeurs entre 2004 et 2010. Dans le même temps, il joue un rôle crucial dans le recrutement de la légende du MotoGP Valentino Rossi. Ce dernier remporte quatre couronnes avec l’équipe et collabore avec Brivio en tant que consultant jusqu’en 2013.

Avant le retour de Suzuki en MotoGP en 2015, l’Italien est promu directeur de l’équipe et se voit confier la mission d’accompagner de jeunes espoirs tout en faisant monter en puissance la structure. En 2020, Suzuki décroche le titre avec deux victoires et onze podiums alors que Joan Mir est sacré pour la première fois chez les pilotes.

Avez-vous pris vos marques au sein d’Alpine F1 Team ?

« C’est un nouveau rôle extrêmement intéressant. J’ai rencontré virtuellement de nouvelles personnes et j’ai essayé de comprendre autant que possible comment l’équipe fonctionne dans l’environnement de la Formule 1. »

« Certains aspects sont communs à mes précédentes expériences en sports mécaniques, d’autres sont totalement inédits. L’écurie évolue à très haut niveau et je suis heureux de voir comment tout est organisé. J’entre dans ce nouvel univers en voulant apporter ma contribution. »

Quelles sont vos principales responsabilités ?

« En tant que directeur de la compétition, je suis responsable de l’ensemble des opérations piste. Je m’occuperai de tout ce qui concerne l’équipe de piste et je travaillerai avec nos pilotes. »

« Notre objectif est d’exploiter tout le potentiel de la voiture développée et préparée à Enstone et Viry. Sur les circuits, nous devrons extraire le maximum du matériel à notre disposition. Mon rôle est d’en assumer la responsabilité et la coordination. L’écurie a fait un excellent travail ces dernières années. »

« Nous désirons poursuivre sur cette lancée en étant plus compétitifs et en optimisant nos opérations. Nous pouvons améliorer certains domaines pour maximiser les performances de la monoplace. C’est une grande responsabilité d’avoir plus de mille personnes à l’usine sur le développement de ces F1 et soixante sous pression en piste pour concrétiser tout ce travail, mais c’est aussi très excitant. »

Appréhendez-vous le défi de passer de deux à quatre roues ?

« C’est un défi intéressant qu’il me tarde de relever. De ce que j’ai vu, la grande différence concerne la conception et le développement de la voiture, bien plus complexe en F1 qu’en MotoGP. »

« Pour faire simple, il y a beaucoup plus de pièces ! J’ai également remarqué une approche davantage axée sur la victoire. C’est évidemment la même chose en MotoGP, mais tout le monde est plus pressé de gagner « le plus vite et le mieux possible » en F1. À titre de comparaison, c’est un peu plus lent en MotoGP, où vous essayez de progresser pour améliorer vos performances dans un certain laps de temps. »

« En F1, il faut raccourcir les délais pour que tout soit toujours plus rapide. C’est un processus fascinant de découvrir comment tout est développé et géré dans ce milieu. »

« Je suis la Formule 1 depuis longtemps. Je regardais les courses à la télévision lorsque j’en avais le temps et je rendais visite au paddock une ou deux fois par an. J’avais l’habitude de suivre la F1 pour m’inspirer d’idées que je croyais bonnes pour le MotoGP, donc j’ai toujours été habitué à l’observer sous cet angle. »

« En y étant désormais impliqué, je vais en apprendre davantage tout en analysant comment tout fonctionne. Il y a beaucoup de croisements. La Formule 1 et le MotoGP sont deux sports d’équipe avec une dynamique de groupe similaire dans l’interaction et la création d’un environnement commun de travail. Les pilotes et les motards connaissent également des problèmes semblables et les mêmes moyens pour les résoudre, le tout en gardant le collectif à l’esprit. »

Que pensez-vous des pilotes Alpine F1 Team en 2021 ?

« Il s’agit d’un excellent duo. Fernando est un Champion du Monde et l’un des plus grands talents de la Formule 1. Il apportera son expérience et son expertise à l’équipe. Il est parti vivre d’autres expériences durant deux ans, mais il veut maintenant revenir en F1. »

« Cela souligne son irrépressible envie de réussir et de signer de bons résultats. Il aurait pu avoir une carrière en or dans d’autres disciplines, mais il a souhaité retrouver l’environnement le plus compétitif pour affronter les espoirs de demain. Esteban est également un pilote intéressant et il fait partie de la nouvelle génération. L’an dernier, il a beaucoup progressé en fin de saison. »

« Il a atteint un bon niveau et il peut aborder cette année de manière positive en continuant avec la même équipe et une voiture similaire. J’ai hâte de les voir se pousser mutuellement. La meilleure combinaison s’obtient lorsque vos deux pilotes se tirent vers le haut, donc j’espère que nous pourrons connaître cela tant sur le plan sportif que sur celui des performances. »

Alpine veut poursuivre la dynamique implémentée par Renault en 2020

Pour la saison 2021, l’équipe Alpine espère pouvoir poursuivre la dynamique implémentée par l’équipe Renault à la fin de la saison dernière, qui a décroché trois podiums dans la seconde partie de l’année 2020.

Pour ce qui sera sa toute première saison sous le nom d’Alpine, l’équipe du constructeur français ne s’attend pas à un grand chamboulement de la hiérarchie en raison de la stabilité des réglementations et l’objectif sera donc de rester sur la même tendance que 2020.

« La pandémie de Covid a provoqué le report de la nouvelle règlementation à 2022 et de nombreux éléments des voitures ont été gelés pour 2021. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Cette saison s’inscrit donc comme une prolongation de 2020. Cependant, la FIA a imposé certains changements aérodynamiques pour réduire les appuis et protéger les pneumatiques. Nous avons ainsi été contraints de redévelopper l’arrière de la monoplace et nous avons travaillé pour améliorer chaque aspect qui n’était pas déjà homologué. »

« En raison de cette stabilité relative du règlement, nous n’attendons pas trop de bouleversements dans la hiérarchie, mais les écarts sont tellement infimes en milieu de tableau que nous prévoyons des batailles extrêmement serrées sur chaque circuit. »

« Nous savons que de petites différences de performances peuvent faire une grande différence dans la position finale au championnat. Nous espérons repartir sur la lancée de la dernière saison, notamment la seconde moitié où nous avons signé trois podiums, et poursuivre sur cette dynamique cette année. »

« L’année qui s’est écoulée a naturellement été difficile pour tout le monde. » poursuit Budkowski.

« Du point de vue de la Formule 1, nous avons dû composer avec les restrictions imposées par la pandémie, mais les organisations de F1 sont agiles et douées pour répondre à ce type de défi. »

« Dès que nous avons pu rouvrir l’usine, nous avons dû nous adapter aux règles de distanciation sociale avec une grande partie du personnel travaillant à domicile. »

« Cela a eu un impact sur le travail collaboratif puisque nous n’étions plus côte à côte pour échanger des idées et travailler de façon créative, mais nous avons pu adopter des approches innovantes. »

« Nous avons aussi dû ajuster notre manière d’opérer pour maintenir notre capacité de production tout en préservant la santé des membres de notre équipe. »

« En plus du report de la nouvelle réglementation, il a également été décidé début 2020 d’imposer une interdiction temporaire du développement aérodynamique pour 2022, à la fois en soufflerie et en CFD jusqu’au 1er janvier dernier. »

« Cela amène des défis intéressants, dans la mesure où nous devons être prudents entre la tentation de développer l’A521 le plus longtemps possible et la montée en puissance du projet 2022. »

« C’est un numéro d’équilibriste auquel toutes les écuries sont confrontées, mais ces changements sont d’une ampleur inédite en F1, ce qui renforce l’importance de commencer tôt sur le concept initial. Toutes les équipes font face à ces décisions et il sera fascinant de voir à quel moment les autres basculeront leur attention sur 2022 et l’impact que cela aura sur la saison actuelle. »

Enfin, lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du duo de pilotes composé de Fernando Alonso et Esteban Ocon cette année, le directeur exécutif d’Alpine ne cache pas son enthousiasme.

« C’est un superbe duo. La motivation de Fernando est incroyable et c’était véritablement impressionnant de l’observer à l’œuvre au volant et avec ses ingénieurs aux essais d’Abou Dhabi l’an passé. »

« Il a le professionnalisme d’un pilote expérimenté combiné à la faim d’un jeune loup. Esteban est monté en régime tout au long de l’année dernière et a été récompensé par une deuxième place bien méritée au Grand Prix de Sakhir. »

« Esteban travaille très dur et je m’attends à un nouveau pas en avant puisqu’il pourra capitaliser sur son expérience lors de sa deuxième campagne parmi nous. »

« Il est important qu’ils travaillent bien ensemble et avec l’équipe comme nous voulons qu’ils jouent un rôle crucial dans le développement de la voiture cette année tout en nous fournissant des retours essentiels au simulateur sur les directions à prendre pour 2022. »

Daniil Kvyat pilote de réserve de l’équipe Alpine F1

Le Russe Daniil Kvyat, qui a quitté l’équipe AlphaTauri à la fin de la saison 2020 pour être remplacé par le Japonais Yuki Tsunoda, a réussi à rebondir et fait désormais partie de l’équipe Alpine.

L’ancien pilote AlphaTauri occupera le rôle de pilote de réserve de l’équipe du constructeur français en 2021 aux côtés du Chinois Guanyu Zhou.

« Je suis vraiment excité de rejoindre la famille Alpine. L’équipe a eu de bons résultats dans le passé et est très en avance technologiquement. » a déclaré Kvyat.

« Le développement a été renforcé, et je projette de contribuer à cette tendance positive. Je vais essayer d’emmener mon expérience sur et en dehors de la piste pour aider à développer la A521 et les voitures à venir. »

« En tant que pilote de réserve, vous devez rester affuté et j’ai vraiment hâte d’intégrer l’équipe dans les différents domaines. »

Luca De Meo : « une joie de voir le nom Alpine sur une Formule 1 »

Alpine F1 Team a officiellement ouvert une nouvelle ère aujourd’hui en lançant virtuellement la première saison de son histoire en championnat du monde de Formule 1 avec la présentation de sa monoplace pour la saison 2021: la A521.

Baptisée A521, la monoplace de cette année se pare d’une superbe livrée mêlant le bleu, le blanc et le rouge synonyme de l’héritage d’Alpine en compétition. La voiture sera motorisée par le groupe propulseur Renault E-Tech 20B, un V6 1,6 l conçu et développé à Viry-Châtillon, où le constructeur automobile français compte désormais quarante-cinq ans d’activité ininterrompue en F1.

L’A521 est une évolution de la R.S.20 ayant disputé la saison 2020. Conformément aux changements de réglementation convenus l’an passé durant la pandémie, les principaux éléments structurels de l’A521 sont repris de l’an dernier. Cependant, chaque pièce n’entrant pas dans ce champ a été développée et améliorée, notamment à l’arrière où de nouvelles restrictions aérodynamiques ont été imposées par la FIA.

« C’est une véritable joie de voir le nom puissant et vibrant d’Alpine sur une Formule 1. » a déclaré Luca De Meo, directeur général du groupe Renault.

« De nouvelles couleurs, un nouvel encadrement, des projets ambitieux : il s’agit d’un nouveau départ, basé sur quarante ans d’histoire. »

« Nous allierons les valeurs d’authenticité, d’élégance et d’audace d’Alpine à notre expertise en matière d’ingénierie et de châssis. »

« C’est toute la beauté d’être constructeur en Formule 1. Nous affronterons les plus grands noms pour des courses spectaculaires faites et suivies par des passionnés enthousiastes. J’ai hâte que la saison commence. »

La première monoplace d’Alpine F1 Team sera confiée à Esteban Ocon et Fernando Alonso. Après une pause de deux ans, Fernando Alonso fait son retour en Formule 1 au sein de l’écurie avec laquelle il a remporté ses deux titres de champion du monde de F1 en 2005 et 2006.

Alpine présente sa F1 pour la saison 2021

L’équipe Alpine est devenue ce mardi la sixième écurie de la grille à présenter sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la A521.

Digne héritière de la Renault RS20 de la saison passée, l’Alpine A521 a été développée tout au long de l’hiver à partir du châssis de la RS20 en raison du gel d’une grande partie de la réglementation en 2021.

Cette A521, qui sera pilotée cette année par le Français Esteban Ocon et l’Espagnol Fernando Alonso, aura la lourde tâche de faire aussi bien, sinon mieux, que sa prédécesseur qui avait permis à l’équipe Renault l’an dernier de décrocher trois podiums.

D’un point de vue uniquement esthétique, la A521 est l’une des monoplaces ayant subi la plus grande transformation cette année, puisque la dominante de jaune présente l’an dernier sur la Renault RS20 a laissé place à un joli bleu de France.

D’un point de vue technique, la A521 sera propulsée par un moteur Renault E Tech cette saison, le seul moteur Renault présent sous le capot d’une Formule 1 cette année après que McLaren soit passée au moteur Mercedes au cours de l’hiver.

Restez connectés à F1only.fr, puisque d’ici quelques heures vous pourrez retrouver un article technique détaillant toutes les subtilités aperçues sur sa cette Alpine A521, tandis que vous pourrez retrouver d’ici quelques minutes les réactions des principaux protagonistes de l’équipe.

Suivez en direct les présentations de l’Alpine et de la Mercedes

Mise à jour de cet article : l’équipe Mercedes a dévoilé la W12 E Performance (cliquez ici pour voir les photos).

Mise à jour de cet article : l’équipe Alpine a présenté sa monoplace pour la saison 2021 (pour voir les photos, cliquez ici).

Ce mardi, le bal des présentations reprend en F1 et c’est au tour d’Alpine et Mercedes de présenter leur monoplace pour la saison 2021.

C’est l’équipe championne du monde en titre qui dévoilera en premier sa nouvelle arme ce mardi avec des premières images officielles de la W12 attendues dans le courant de la matinée aux alentours des 11h30 (heure française), tandis qu’une présentation vidéo sera diffusée à partir de 12h00.

Pour suivre la présentation de la Mercedes W12 en direct, vous êtes au bon endroit puisque nous vous mettons le lien YouTube à votre disposition ci-dessous.

Concernant l’équipe Alpine, la présentation de la A521 aura lieu aux alentours des 16h00 (heure de Paris) et comme pour la Mercedes, vous pourrez regarder cette présentation en direct via le canal YouTube de l’écurie du constructeur français (ci-dessous).

Évidemment, vous retrouverez toutes les images des deux monoplaces présentées aujourd’hui sur F1only.fr, ainsi que les réactions des pilotes et différents protagonistes tout au long de la journée.

Un peu plus tard, nous vous proposerons également des articles techniques détaillés concernant la Mercedes W12 et l’Alpine A521.

Alpine F1 renouvelle sa confiance à Mecachrome pour l’usinage de ses moteurs

Le groupe français Mecachrome, spécialisé dans la mécanique de précision et Alpine Racing ont signé un contrat structurant pour la fabrication de pièces majeures et le montage des moteurs V6 qui équiperont les F1 d’Alpine en piste.

Ce contrat de 4 ans va permettre à Mecachrome de maintenir un bon niveau d’activité en sport Automobile et à Alpine Racing de continuer de s’appuyer sur un partenaire de longue date.

Le contrat consiste en un ensemble de prestations avec la mise à disposition par Mecachrome d’un ilot dédié pour le développement et l’usinage de culasses, des carters cylindres, des carters de distributions et des carters culasses ainsi que la réalisation de prestations d’assemblage des moteurs de course du championnat du monde de Formule 1.

« Travailler avec un partenaire historique comme Mecachrome est un atout dans notre projet de revenir au plus haut niveau de la F1. » a déclaré Laurent Rossi, CEO d’Alpine.

« La continuité est une force dans cette discipline ultra-compétitive et sans cesse en mouvement. Nous avons beaucoup de réussites à venir ensemble. »

Le Groupe Mecachrome, est un leader mondial dans la Mécanique de Haute Précision. Depuis 80 ans, Mecachrome est un acteur incontournable dans la conception, l’ingénierie, l’usinage et l’assemblage de pièces et d’ensembles de haute précision, destinés aux domaines de l’aéronautique, de l’automobile, du sport automobile, de la défense et de l’énergie.

Après son test au Paul Ricard, Ocon se sent prêt pour débuter la saison

Le Français Esteban Ocon a bouclé 92 tours de circuit ce lundi sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France au volant d’une RS18 vieille de trois saisons.

Le pilote Alpine prenait le volant d’une Formule 1 pour la première fois de l’année et a pu se réhabituer aux sensations que procure un tel bolide au cours d’une journée de préparation pour la saison 2021 de F1.

Ce lundi, le pilote Alpine a pu également porter pour la première fois les nouvelles couleurs de l’écurie du constructeur français, tandis que la RS18 qu’il pilotait arborait une livrée hivernale noire qui sera remplacée par une teinte bleu de France pour la première course de la saison.

« Nous venons de terminer notre première journée de roulage avec mes nouvelles couleurs et le « A » [de Alpine] sur la casquette, et le plus important, le « A » sur la voiture. » a déclaré Ocon dans une courte vidéo publiée par l’équipe Alpine à la fin de sa journée.

« Courir avec les nouvelles couleurs de Alpine, ça fait plaisir. C’était une bonne journée, la meilleure façon de revenir dans le rythme. »

« On se sent bien préparés, vraiment prêts pour Bahreïn et on est aussi content d’être de retour sur le circuit Paul Ricard et j’ai hâte de courir de nouveau le Grand Prix de France. A bientôt, à Bahreïn. »

La prochaine fois qu’Esteban Ocon reprendra le volant d’une Formule 1, ce sera celui de l’Alpine A521 de la saison 2021 lors des essais hivernaux qui débuteront le 12 mars à Bahreïn et durant lesquels le Français devra partager son temps de roulage avec son coéquipier Fernando Alonso (une journée et demie chacun).

Esteban Ocon en test avec Alpine F1 au Paul Ricard

Le Français Esteban Ocon est présent sur le circuit Paul Ricard ce lundi pour un test privé au volant d’une RS18 vieille de trois saisons.

Le Normand a pris le relais du Danois Christian Lundgaard, qui était au volant de la RS18 ce dimanche sur le Paul Ricard et qui a pu boucler 590 km, soit environ 100 tours de circuit.

Lundgaard a réalisé ce test privé pour se préparer au mieux avant le début de la saison de Formule 2 qui démarrera fin mars sur le circuit de Bahreïn en marge du Grand Prix de Formule 1.

Esteban Ocon pour sa part participe à ce test pour lui aussi se préparer à la saison 2021 de Formule 1 qui débutera le 28 mars à Bahreïn, tandis que le Français pourra prendre le volant de l’Alpine A521 pour la toute première fois lors des essais hivernaux programmés du 12 au 14 mars, toujours à Bahreïn.

Pour rappel, l’équipe Alpine présentera sa monoplace pour la saison 2021 le 2 mars prochain, soit le même jour que la présentation de la Mercedes W12 de l’équipe championne du monde en titre.

Quelques jours après son accident de vélo, Alonso poursuit son entrainement

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a repris l’entrainement en vue de sa préparation pour la nouvelle saison de Formule 1 quelques jours après l’accident de vélo dont il a été victime en Suisse.

L’Espagnol – qui effectue cette année son grand retour en Formule 1 avec l’équipe Alpine – a été victime d’un accident de la route lors d’une sortie à vélo le jeudi 11 février et souffrait d’une fracture de la mâchoire.

Au lendemain de son accident, l’équipe Alpine avait rapidement donné des nouvelles rassurantes d’Alonso – opéré de la mâchoire le vendredi – et placé sous observation durant 48 heures.

Deux jours plus tard donc, le pilote Alpine a pu quitter l’hôpital dans lequel il avait été admis et a pu rentrer chez lui pour poursuivre sa convalescence.

Ce week-end, l’Espagnol a publié sur ses réseaux sociaux quelques clichés de lui en train de s’entrainer, histoire de faire taire une bonne fois pour toute les rumeurs qui suggèrent depuis son accident que le double champion du monde ne pourra pas participer aux essais hivernaux avec Alpine.

Pour rappel, les essais hivernaux 2021 débutent le 12 mars sur le tracé de Bahreïn et dureront seulement trois jours cette année.

Alpine en test privé sur le Paul Ricard avec la livrée hivernale de sa F1

L’équipe Alpine F1 est présente ce dimanche sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France pour un test privé avec une monoplace de la saison 2018.

C’est le jeune pilote et membre de l’Académie Alpine, Christian Lundgaard, qui a le privilège de réaliser ce test au volant d’une RS18 à la livrée hivernale, et donc provisoire, présentée déjà il y a quelques semaines par l’équipe du constructeur français.

Ce test privé fait partie de la phase de développement du jeune pilote danois qui s’apprête à participer à la saison 2021 de Formule 2 avec l’équipe Art Grand Prix et qui débutera fin mars à Bahreïn en support du Grand Prix de Formule 1.

Pensionnaire de l’Académie depuis cinq ans maintenant, Christian Lundgaard débutera sa seconde campagne en F2 cette année, après avoir impressionné avec deux victoires et quatre autres podiums dès sa première saison.

En ce qui concerne Alpine, l’équipe du constructeur français présentera sa monoplace pour la saison 2021 le 2 mars prochain dans sa livrée définitive qui sera bleu de France.

Cette saison, Fernando Alonso et Esteban Ocon défendront les couleurs d’Alpine dans le cadre du championnat du monde 2021 de Formule 1.

L’expérience d’Alonso sera « inestimable » chez Alpine F1

Le nouveau directeur général d’Alpine F1, Laurent Rossi, espère que Fernando Alonso pourra partager ses connaissances de double champion du monde et son expérience avec les jeunes pilotes de l’équipe.

L’Espagnol revient en Formule 1 cette saison dans le cadre d’un contrat de plusieurs années avec l’ancienne écurie Renault après deux ans loin de la F1 en ayant effectué des piges en WEC ou encore au Dakar.

Cette année, Alonso sera le coéquipier du Français Esteban Ocon chez Alpine F1, tandis que les pilotes de l’Académie Alpine Guanyu Zhou, Christian Lundgaard et le champion en titre de Formule 3 Oscar Piastri attendent tous leur chance de se lancer.

« Fernando a près de 20 ans d’expérience en Formule 1. Son expérience est inestimable pour les jeunes pilotes. » a déclaré Laurent Rossi, cité par Motorsport-Total.com.

« Je suis sûr qu’il sera une source d’inspiration pour l’équipe. Il a pris le temps de connaître les pilotes actuels de l’Académie. »

Fernando Alonso est sorti de l’hôpital mardi après avoir subi une intervention chirurgicale à la mâchoire à la suite d’un accident de vélo alors qu’il s’entraînait en Suisse.

L’équipe Alpine a indiqué que son pilote espagnol allait maintenant prendre du repos chez lui durant quelques semaines avant de pouvoir revenir en pleine forme pour les essais hivernaux qui se dérouleront à Bahreïn du 12 au 14 mars.

L’équipe Alpine F1 présentera sa monoplace pour la saison 2021 le 2 mars prochain, soit le même jour que la présentation de la Mercedes W12 E Performance de l’équipe championne du monde en titre.

Un duo 100% français pour Alpine F1 au dernier GP virtuel

Alpine F1 Team alignera un duo intégralement français pour la finale des Virtual Grand Prix Series en faisant confiance à Nico Prost et Arnaud Tsamere ce week-end à Interlagos.

Nico Prost connaît bien l’univers des courses virtuelles après avoir représenté l’écurie lors du Grand Prix Virtuel de Monaco l’an passé. Transfuge du Championnat du Monde d’Endurance et en Formule E, le Français est un pilote extrêmement polyvalent comme il l’a démontré en remportant également le Trophée Andros Électrique en 2010 et 2011.

Arnaud Tsamere le rejoindra tout en effectuant sa première apparition en Virtual Grand Prix Series. Le célèbre humoriste et animateur français complètera ainsi un équipage formant un mélange d’expérience et de divertissement pour l’ultime Grand Prix Virtuel au programme.

Les deux hommes reprendront le flambeau des YouTubeurs Squeezie et TheAmusante, qui ont fait leurs débuts en F1 Esports le week-end dernier à l’occasion du Grand Prix Virtuel de Silverstone.

Avant cette troisième et dernière étape du calendrier, Alpine F1 Team pointe au sixième rang du Championnat Constructeurs. La cagnotte destinée aux œuvres caritatives sera répartie en fonction du classement général final après l’arrivée dimanche.

« Nous sommes ravis de notre duo pour le troisième et dernier Grand Prix Virtuel de l’année. Cette série a une fois de plus été passionnante et nous avons vu tout un éventail de concurrents se relayer virtuellement au fil des épreuves. » déclare Guillaume Vergnas, responsable développement partenariats et Esports chez Alpine.

« Nous avons commencé avec les jeunes espoirs de l’équipe avant de faire participer des YouTubeurs bien connus et désormais des personnalités du sport et de la télévision française. »

« Cela a également été bénéfique pour nos pilotes engagés en F1 Pro Series puisque Nicolas Longuet et Fabrizio Donoso ont disputé les courses sprint établissant les grilles de départ. »

« Il nous reste un ultime effort à accomplir dimanche et nous espérons inscrire un maximum de points pour notre partenaire caritatif, The Talent Tap. »

Alpine démarre le moteur de l’A521 pour la première fois

L’équipe Alpine (anciennement Renault F1) a démarré le moteur Renault de sa monoplace 2021 pour la toute première fois cette semaine.

La A521 (c’est son nom) sera pilotée cette saison par le Français Esteban Ocon et l’Espagnol Fernando Alonso, qui fera son grand retour en Formule 1 après deux années d’absence.

L’équipe du constructeur français n’a pas encore dévoilé la date de présentation de sa monoplace 2021, mais a déjà dévoilé plus tôt cette année une livrée provisoire noire de l’A521 qui laissera place à une livrée Bleu de France sur la monoplace qui prendra la piste pour la première course de la saison.

Le démarrage du moteur Renault de l’Alpine A521

 

Guanyu Zhou vise un baquet en Formule 1 en 2022

Le coureur chinois et membre de l’Académie Alpine, Guanyu Zhou, entamera sa troisième saison de Formule 2 en 2021 et espère bien qu’il s’agira de la dernière avant de pouvoir enfin rejoindre la F1.

Zhou a enduré une deuxième saison difficile en Formule 2 l’année dernière, remportant sa première victoire dans la série, mais sans être une véritable menace pour le titre, alors qu’il terminait sixième du classement à la fin de l’année.

Mais lors de la présentation de la promotion 2021 de l’Alpine Academie ce mercredi, Zhou s’est dit confiant qu’une bonne saison en Formule 2 cette année lui ouvrirait certainement les portes de la Formule 1 en 2022.

« Si je peux remporter le titre, c’est définitivement un signe que je peux être pilote de F1, que je suis prêt à conduire une voiture de F1. » a déclaré Zhou.

« C’est exactement l’objectif pour cette année, essayer de remporter le titre ou du moins être un prétendant au titre. »

« Nous avons déjà vu dans le passé que les pilotes terminant parmi les trois premiers en Formule 2 sont passés en Formule 1 l’année suivante. »

« C’est un championnat de haut niveau dans lequel vous devez montrer votre potentiel, pour pouvoir lutter pour le titre, et si je suis capable de le faire, alors je pense que j’aurai la chance de monter [en F1]. »

En 2021, Zhou aura besoin d’une place parmi les cinq premiers au classement F2 s’il veut obtenir suffisamment de points pour sa Super Licence, sésame obligatoire pour lui permettre de progresser en Formule 1.

« Les points de Super Licence sont définitivement l’objectif cette année, ainsi que d’essayer de remporter le titre. » ajoute le Chinois.

« Terminer parmi les trois premiers suffira pour mes points de Super Licence. Une fois que j’aurai cela, nous verrons quelle porte est ouverte et je suis assez confiant que si je peux faire une excellente saison, ou montrer tout mon potentiel, je pense que j’aurai de bonnes chances passer en F1. »

Le problème est que Alpine – qui n’a aucune écurie cliente en Formule 1 – va devoir trouver un accord avec une équipe concurrente pour permettre justement à ses jeunes pilotes d’avoir l’opportunité de piloter une monoplace de Formule 1 lors de quelques séances d’essais libres dans un premier temps, puis peut-être en tant que titulaire dans un second temps.

« Evidemment, nous n’avons pas beaucoup de baquets de rechange par an, il faut donc vraiment voir quelle porte est ouverte. »

« Mais pour le moment, je suis vraiment concentré sur moi-même. J’essaie de montrer à tout le monde que je suis disponible, que je suis assez bon pour monter. »

Zhou a également révélé qu’il conserverait un rôle actif au sein de l’Alpine F1 Team en 2021, après avoir été promu au poste de pilote d’essai de Renault l’année dernière – et avec plus de sorties en F1 pour le pilote chinois à l’horizon.

« Pour être honnête, je ne peux pas vous dire exactement quel est le rôle. Mais je peux dire que je continuerai mon rôle dans l’équipe de F1 avec Alpine F1 Team, et vous en saurez définitivement plus lors du lancement de la Formule 1. »

« Mais ce que je peux dire, c’est qu’il y aura certainement des programmes de F1 pour que je teste la voiture d’il y a deux ans, pour continuer à apprendre avec l’équipe de F1. »