GP F1 des États-Unis : À quelles heures sont programmées la course Sprint et les Qualifications ce samedi ?

Ce samedi, les pilotes de F1 seront en piste à Austin pour disputer la course Sprint du Grand Prix des États-Unis, avant de participer ensuite à la séance de Qualifications qui déterminent la grille de départ du Grand Prix de ce dimanche.

Ce vendredi, Max Verstappen a signé la pole position pour la course sprint. Il s’élancera en première ligne devant George Russell. La grille de départ complète est à découvrir ici.

Ce samedi 19 octobre, la course Sprint est donc programmée à 20h00 (heure française), tandis que la séance de Qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du samedi au dimanche.

Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2024 sera donné le dimanche 20 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 56 tours de course pour ce 19e rendez-vous de la saison. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Rendez-vous donc ce samedi 19 octobre pour suivre en direct la course Sprint puis les Qualifications du Grand Prix des États-Unis sur notre Live Center accessible ici.

Le départ « caché » de Ricciardo était “son choix” – Racing Bull

Daniel Ricciardo a fait ses adieux à la F1 à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. Si sa carrière en F1 a été marquée par son pilotage bien évidemment, elle a également été marquée par sa bonne humeur et son sourire… alors, pourquoi avoir raccroché les gants de cette façon ?

Selon Peter Bayer, le PDG de l’écurie Visa Cash App Racing Bull (VCARB) en F1 a déclaré au micro de Sky Germany que Daniel Ricciardo n’a pas voulu faire de “joyeux” adieux à Singapour. Peter Bayer affirme que l’écurie lui a pourtant demandé à plusieurs reprises s’il voulait faire quelque chose en particulier.

Du point de vue de la communication commerciale, cela aurait pu être organisé différemment. Je pense aussi que les adieux auraient été différents s’il avait couru jusqu’à la fin de la saison, par exemple. Ce qui est important pour nous, en tant qu’équipe, c’est que nous avons communiqué de manière très transparente et très, très ouverte et honnête avec Daniel et que Daniel n’a pas voulu cela non plus. Nous lui avons reparlé le mercredi avant la course et il nous a dit : ‘Non, restons discrets’. Nous lui avons ensuite parlé à nouveau le samedi soir, à 2 heures du matin à Singapour, et il a dit : ‘Non, je veux juste faire la course, et ceux qui sont importants pour moi le savent, et pour les autres…’ Comme je l’ai dit, nous aurions pu faire un grand feu d’artifice, mais ce n’était pas ce que nous voulions”.

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Malgré cette éviction en cours de saison, Peter Bayern entretient toujours des rapports cordiaux avec l’ancien pilote de F1.

Nous l’avons eu au téléphone avant-hier. Il est heureux, il va bien, il est en paix. Il est content de la façon dont ça s’est passé.”

Le PDG de l’écurie n’exclut cependant pas de revoir Daniel Ricciardo à l’issue de la saison. Pour le moment, il préfère laisser le pilote australien profiter de sa famille et de ses amis.

On verra bien. Soyons surpris. Pour l’instant, il se concentre sur lui-même, ses amis, sa famille, et il est heureux et satisfait. Je trouve aussi que c’est très bien que les pilotes réagissent comme ça. Daniel a beaucoup contribué à faire de ce sport ce qu’il est aujourd’hui. Et nous l’avons célébré en conséquence. Mais comme je l’ai dit, l’histoire de Singapour est ce qu’elle est”, a conclu Peter Bayer.

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“Bibgate” – Frédéric Vasseur assure “faire confiance” à la FIA

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari déclare “faire confiance” à la FIA, après que cette dernière a mis en lumière une potentielle entorse au règlement de la part de Red Bull.

En amont du Grand Prix des États-Unis et après une inspection faite par la FIA, Red Bull a reconnu que la RB20 était équipée d’un dispositif permettant d’ajuster la hauteur de la suspension même dans le parc fermé, entre les qualifications et la course. Cela constituerait une grave infraction au règlement technique.

Le Français à la tête de Ferrari affirme faire pleinement confiance à la FIA qui a effectué des contrôles sur la pièce litigieuse présente sur la RB20. Selon Red Bull, le dispositif n’a pas été utilisé et n’est pas accessible lorsque la voiture est entièrement assemblée. Sur ce point, Frédéric vasseur rappelle tout de même qu’il s’agirait “clairement d’une tricherie” si Red Bull avait actionné ce dispositif sous parc fermé.

Nous devons faire confiance à la FIA sur ce point”, a déclaré Vasseur à Sky Sports F1. « Je ne veux pas faire de commentaires sur des rumeurs, et je ne sais pas ce qui s’est passé parce que je ne suis pas dans l’équipe, donc je ne sais pas s’ils l’ont utilisé ou non. Mais s’ils l’utilisent, c’est clairement de la triche, ce n’est pas une zone grise.

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C’est le jeu en F1, jouer avec la limite du règlement, se placer dans cette fameuse “zone grise” ou, “si rien ne l’interdit alors on peut le faire.

Nous avons eu des tonnes de zones d’ombre depuis le début de la saison, mais si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone d’ombre… nous devons faire confiance à la FIA”, a conclu Frédéric Vasseur.

Les Ferrari de Frédéric Vasseur, pilotées par Charles Leclerc et Carlos Sainz s’élanceront ce soir depuis la troisième et la cinquième place sur la grille de départ de la course sprint. Une belle opération pour la firme italienne, seule écurie du top 4 à avoir réussi à placer ses deux monoplaces dans le top 5. Si le titre pilote semble inaccessible pour Charles Leclerc et Carlos Sainz, Ferrari peut encore rêver de la seconde place au classement des constructeurs et pourquoi pas de la couronne mondiale.

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Piastri pense que les autres écuries “sont un peu plus fortes“ à Austin

La qualif sprint d’Oscar Piastri ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Alors qu’il vise encore des victoires en cette fin de saison, le pilote australien devra s’élancer depuis le fond de la grille de départ de la course sprint, en 16e position.

Oscar Piastri a pensé un temps réussir à s’extraire de la SQ1, cependant, en dépassant les limites de piste, il a vu son ultime temps être annulé. Dans le virage 19, le pilote de la McLaren n’est pas parvenu à garder au moins une roue du bon côté de la ligne, annihilant ses chances de passer en SQ2. Heureusement pour lui, il pourra se rattraper lors de la séance qualificative du Grand Prix.

Nous avons fait quelques erreurs dans le dernier secteur, mais dans l’avant-dernier virage, j’ai essayé d’aller un peu trop vite”, a déclaré Piastri. “C’est dommage, mais ce qui est bien avec les week-ends de sprint, c’est que nous avons une autre chance [samedi].”

Son voisin de garage, Lando Norris, est quant à lui parvenu à signer le quatrième temps de la séance à 0,250s de son rival pour le titre, Max Verstappen.

Revenant sur sa contreperformance à l’issue de la qualif sprint, Oscar Piastri a prévenu son écurie que les autres équipes semblaient plus performantes ce week-end.

La voiture va bien, mais elle n’est peut-être pas aussi forte que lors des dernières courses, mais je ne pense pas que ce soit parce que nous sommes plus faibles. Je pense que les autres écuries sont peut-être un peu plus fortes, alors on verra bien.”

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McLaren vise toujours le titre constructeur

McLaren est toujours en tête du classement des constructeurs avec une avance de 41 points sur Red Bull.

Nous sommes toujours bien dans la lutte, nous ne sommes donc pas à des kilomètres derrière, mais c’est peut-être un peu plus difficile pour nous que lors des autres week-ends.”

Lucide, oscar Piastri sait que ce sera compliqué pour lui de remonter dans le top 8 lors de la course sprint.

Ce sera difficile [de marquer des points] de là où nous sommes, mais nous essaierons et nous verrons ce que nous pouvons faire”, a conclu le pilote McLaren.

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Hamilton pensait jouer la pole à Austin, “j’avais quatre dixièmes d’avance”

Le  pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin

Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.

Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.

Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.

« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).

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Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.

Mercedes sur la bonne voie ? 

Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.

La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.

Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.

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McLaren : “Helmut Marko ramène la F1 10 à 20 ans en arrière”

Zak Brown a critiqué Helmut Marko après que ce dernier ait fait des commentaires sur la santé mentale de Lando Norris.

Le directeur général de McLaren F1, Zak Brown, a déclaré que les commentaires d’Helmut Marko à propos de son pilote Lando Norris avaient fait reculer la F1 de 10 à 20 ans. Les faits remontent à il y a quelques jours, s’adressant à Motorsport Magazin, le conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull a déclaré que Lando Norris souffrait d’une “certaine faiblesse mentale”. Pour rappel, le jeune pilote britannique est le premier rival de Max Verstappen dans la course au titre mondial.

Helmut Marko en a profité pour rappeler à tous que son pilote était celui le plus armé pour remporter cette bataille. “[Max] est le meilleur, il est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour théoriquement se battre pour le Championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris.

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Si l’Autrichien ne remet pas en cause les qualités de pilotage de Lando Norris, il pointe du doigt ce qui, selon lui, pourrait le faire échouer dans sa quête de titre.

Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales. J’ai découvert certains des exercices rituels qu’il doit faire pour être performant le jour de la course”, a déclaré Helmut Marko.

Norris, n’a jamais pas caché qu’il était anxieux avant chaque course, ne réussissant que rarement à boire ou à manger quelque chose.

Après avoir lu les propos d’Helmut Marko, Zak Brown s’est dit “déçu, mais pas surpris” et a ajouté que son pilote avait beaucoup œuvré pour qu’on parle aujourd’hui de la santé mentale des pilotes.

C’est un problème sérieux dont nous avons essayé de parler et que nous avons mis en avant”, a déclaré Brown vendredi lors du Grand Prix des États-Unis. “Je pense qu’il est tout à fait inapproprié d’évoquer cette situation et cela ramène la F1 10 à 20 ans en arrière.

Selon le directeur d’écurie, ces déclarations d’Helmut Marko ont peut-être été faites dans le but de déstabiliser Lando Norris, mais rappellent que cette méthode d’intimidation était “de très mauvais goût.”

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FIA : La polémique sur le dispositif Red Bull est une « non-histoire »

Le responsable des monoplaces de la FIA, Nikolas Tombazis, a déclaré que la controverse autour de la voiture de Red Bull lors du Grand Prix des États-Unis de ce week-end ne sera plus d’actualité maintenant que l’instance dirigeante est intervenue.

Lors de la préparation de la course de ce week-end sur le circuit des Amériques, Red Bull a confirmé l’existence d’un dispositif sous les pédales de sa voiture qui permet de modifier la hauteur de caisse à l’avant.

Aucune des neuf autres équipes ne dispose vraisemblablement d’un tel dispositif, ce qui ne rend pas celui-ci illégal en soi. La découverte a cependant donné lieu à des spéculations selon lesquelles il pourrait être utilisé pour modifier secrètement la hauteur de caisse entre les qualifications et la course lorsque la voiture se trouve dans des conditions de Parc Fermé.

Les changements de réglages en Parc Fermé sont strictement limités à l’angle de l’aileron avant et à la pression des pneus. Des inspecteurs techniques de la FIA et des caméras de surveillance sont en place pour s’assurer que les équipes ne tentent pas de modifier quoi que ce soit.

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Aucune preuve contre Red Bull

Nikolas Tombazis a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que Red Bull avait fait quelque chose d’illégal et pense que l’introduction d’un scellé couvrant le dispositif signifie que toute tentative de le faire à l’avenir sera facilement détectée.

« Lors de la course précédente, on nous a fait remarquer que certaines conceptions pouvaient permettre de modifier la hauteur de l’avant de la voiture, ce que certains appellent un dossard, en Parc Fermé », a déclaré Tombazis à Sky Sports F1, relayé par ESPN. « Nous n’avions aucune indication ou preuve que quelqu’un faisait quelque chose de ce genre, ce qui serait clairement illégal en vertu des règlements du Parc Fermé. »

« Mais comme je l’ai dit, nous n’avions aucune indication claire que quelqu’un faisait une telle chose, alors nous avons dit qu’à partir de cette course, il ne devait plus y avoir de possibilité de le faire. Donc, si une équipe a une conception qui permettrait un changement rapide de cette hauteur, elle doit être scellée afin qu’elle ne puisse pas y avoir accès dans le Parc Fermé. Je pense que toutes les équipes ont respecté cette règle et, en ce qui nous concerne, la situation est raisonnablement sous contrôle. »

Interrogé sur le fait que la controverse inquiète McLaren, en particulier, concernant l’usage que Red Bull aurait pu faire de ce dispositif avant que la FIA n’impose la pose de scellés, Tombazis répond : « Je pense que ce n’est certainement plus une histoire à partir de maintenant. Je pense que nous avons fait tout ce qu’il fallait pour qu’il n’y ait pas d’accusations, et puis bien sûr, c’est un championnat serré, et les gens sont plutôt excités par les voitures des autres. Nous ne pouvons donc pas clore définitivement les courses précédentes ou les insinuations entre les équipes dans un environnement très compétitif, mais dans la situation actuelle, nous pensons que c’est une non-histoire, oui. »

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Norris décevant quatrième : “Nous sommes là où nous méritons d’être”

Lando Norris n’a pas vécu un bon vendredi à Austin où il n’a jamais semblé particulièrement à l’aise au volant de sa McLaren.

Alors que l’écurie britannique et Norris étaient attendus très performants sur le COTA après la démonstration de Singapour, les Qualifications Sprint ont livré un verdict différent.

La session avait très mal commencé pour McLaren puisqu’Oscar Piastri s’est fait piéger dès la SQ1, après un tour annulé pour avoir dépassé les limites de piste.

Tous les espoirs de pole position pour la course Sprint reposaient donc sur Norris chez McLaren. Le vainqueur du Grand Prix de Singapour a toutefois échoué en quatrième position, à deux dixièmes et demi de la pole de son rival pour le titre Max Verstappen.

Lando Norris a reconnu après les Qualifications Sprint ne pas avoir été à l’aise lors des deux séances du vendredi.

“Ce n’est pas un grand jour, j’ai eu du mal toute la journée honnêtement avec l’équilibre et les réglages”, a-t-il indiqué au micro de la F1.

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Norris : “Mon tour était épouvantable”

“D’une certaine manière, je suis content de cette quatrième place parce que j’ai l’impression que ça aurait pu être bien pire, mais mon tour était épouvantable”, ajoute Norris. “Donc oui, ce n’est pas une journée terrible, ça aurait pu être pire, ça aurait pu être mieux, mais je le prends.

Interrogé pour savoir si cette performance pouvait être due à la non-optimisation des nouveautés présentes sur la McLaren ce week-end, Norris a tenu à préciser que “ce n’est pas un nouveau package, c’est à peu près la même [voiture].”

L’actuel deuxième du championnat à 52 points de Verstappen espère bien sûr remonter ce samedi en course sprint mais estime également avoir été à sa place ce vendredi.

“J’espère gagner des positions, c’est mon plan, mais sur le rythme, je pense que nous sommes là où nous méritons d’être aujourd’hui”, assure Norris. “Mon plan est donc de gagner des positions, mais je n’ai aucune idée à quel point nous pourrons le faire.”

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Horner contre-attaque et accuse la concurrence de vouloir “détourner l’attention”

Christian Horner s’est expliqué sur la fameuse polémique liée à un dispositif présent près du cockpit de la Red Bull permettant de régler sa hauteur de caisse.

Red Bull a abordé le week-end à Austin au cœur de la tourmente autour de cette affaire de réglage de hauteur de caisse. Oui, l’écurie a bien un dispositif permettant de régler la hauteur de la partie la plus avancée du plancher (‘T-tray’), mais elle se défend de l’avoir utilisé pour tricher.

En effet, la véritable question est la suivante : Est-ce que Red Bull a utilisé ce dispositif pour modifier sa hauteur de caisse sous parc fermé, ce qui est totalement interdit ? L’écurie championne du monde clame, elle, son innocence. 

Un porte-parole a ainsi indiqué que ce dispositif “est inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”, avant de confirmer avoir “convenu d’un plan d’action” avec la FIA.

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Horner : Ce dispositif est présent “depuis plus de trois ans”

Christian Horner, le boss de Red Bull Racing, s’est ainsi exprimé sur cette affaire. Le Britannique a tout d’abord donné plus de détails sur le fameux “outil” présent sur la Red Bull.

“Chaque voiture est équipée d’un outil permettant d’ajuster le T-tray, ce que nous appelons l’avant du plancher, c’est-à-dire le T-tray, et le nôtre est situé à l’avant, devant le compartiment des pieds, depuis plus de trois ans, je crois”, a expliqué Horner à Sky Sports F1.

« Il faut enlever les pédales, les autres éléments et la tuyauterie pour pouvoir l’atteindre. C’est donc comme n’importe quel autre réglage sur la voiture. Il serait plus facile de régler l’arceau de sécurité arrière que d’accéder à ce composant.” 

Interrogé pour savoir pourquoi la FIA s’est penchée précisément sur le cas de la Red Bull, Horner accuse, sans la nommer, une écurie rivale.

“Je pense que l’un de nos rivaux s’est plaint, et c’est le travail de la FIA d’examiner ce genre de choses”, indique Horner. “Il figure sur la liste des composants open source. Il est donc accessible publiquement depuis, comme je l’ai dit, les trois dernières années. La FIA en est satisfaite. Je pense que c’est juste pour satisfaire une certaine paranoïa dans le paddock.”

“J’ai l’impression que c’est parfois pour détourner l’attention de ce qui se passe peut-être dans votre propre maison, puis parfois, vous essayez d’allumer un feu ailleurs.”

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Horner : “Je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi”

Amené à développer son propos, et plus particulièrement sur McLaren, Horner met en avant l’affaire de l’aileron arrière de l’écurie britannique.

“Il y a eu beaucoup de bruit à propos des ailerons arrière, et McLaren a dû changer son aileron arrière [jeudi].”

Ce à quoi Horner s’est vu répondre que McLaren avait indiqué que ce n’était pas le cas : “Oh vraiment, d’accord”, a rétorqué le directeur de l’écurie Red Bull. “Cela fait partie de la F1. Et je suis sûr qu’il y aura d’autres choses qui se produiront d’ici Abu Dhabi.”

Enfin, Horner a affirmé être “tout à fait à l’aise” concernant l’affaire du ‘T-tray’, mettant en avant les procédures de surveillance.

“Nous avons des caméras qui surveillent les voitures”, poursuit-il. “Nous avons des examinateurs et des témoins qui surveillent les voitures. Au cours des trois dernières années, notre voiture a fait l’objet de plus d’examens que n’importe quelle autre voiture dans la voie des stands. Nous sommes donc tout à fait à l’aise.”

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Marko valide le retour de Lawson : “Sa performance a été impeccable”

Après plus d’un an sans piloter en Grand Prix, Liam Lawson a réalisé une bonne première journée à Austin.

Remplaçant de Daniel Ricciardo pour les six derniers Grands Prix, Lawson joue gros. Ses performances seront particulièrement scrutées chez VCARB aux côtés de Yuki Tsunoda, mais également face à Sergio Pérez.

Il est clair chez Red Bull que le second baquet aux côtés de Max Verstappen est une place à prendre. Sergio Pérez, certes sous contrat, ne semble être que l’ombre de lui-même au volant de sa monoplace.

Liam Lawson apparaît comme un réel candidat pour remplacer Pérez. Mais pour cela, il va devoir performer et vite. Pour son retour ce vendredi au COTA, Lawson a conclu les EL1 en 13e place proche (+0.130s) de Yuki Tsunoda, 10e. Il avait même battu la Red Bull de Pérez, décevant 16e.

La séance de Qualifications Sprint s’est en revanche révélée frustrante pour le jeune néo-zélandais même si la performance était là. 12e temps à 40 millièmes de Pérez et à un peu plus de deux dixièmes de Tsunoda, Lawson a finalement vu son temps annulé pour un dépassement des limites de piste.

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Le retour de Lawson, “un succès” selon Marko

Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui verrait bien un jeune pilote aux côtés de Max Verstappen en 2025, s’est montré satisfait du retour de Lawson ce vendredi.

“Très bon lors des premiers essais, il était à égalité ou plus rapide que Yuki”, a indiqué Marko à ServusTV. “Ensuite, les limites de la piste lors des qualifications l’ont fait passer de la 12ème à la 15ème place.”

“Mais sa performance a été impeccable, compte tenu du fait que c’était la première fois qu’il roulait sur ce circuit et la première fois qu’il remontait dans la voiture depuis longtemps. On peut donc dire que c’est un succès.”

Liam Lawson 15e sur la grille ce samedi de la course Sprint devra en revanche partir depuis le fond de la grille ce dimanche pour le Grand Prix. Il a, en effet, écopé de nombreuses pénalités moteur après l’installation d’une nouvelle unité de puissance.

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McLaren souhaite encore des clarifications sur le “bib” Red Bull

Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a fait savoir devant les micros dans le paddock du Grand Prix des États-Unis qu’il garde “encore des questions à poser pour mieux comprendre” le dispositif controversé de Red Bull concernant la hauteur de caisse.

Red Bull a admis jeudi, qu’elle était l’équipe au centre d’une enquête de la FIA sur un dispositif dit “bib” que ses rivaux soupçonnent d’être utilisé pour ajuster la hauteur du plancher de l’avant de la voiture à l’arrêt, et notamment dans le Parc Fermé.

Les champions du monde en titre ont accepté d’apporter des modifications à leur voiture à la suite de discussions avec la FIA, mais leurs rivaux McLaren ne croient pas à la défense employée par Red Bull selon laquelle le dispositif est “inaccessible une fois que la voiture est entièrement assemblée et prête à rouler”.

“C’est la seule équipe qui a la possibilité de régler la hauteur de caisse depuis l’intérieur du cockpit ; qu’elle l’ait fait ou non, je n’en ai aucune idée, mais le fait d’avoir la possibilité de le faire soulève des questions”, a déclaré Brown vendredi à Austin.

“C’est très clair dans le règlement et c’est une violation matérielle si vous modifiez votre voiture de course. C’est contraire au règlement. Ils [la FIA] ont donc décidé d’y apposer un sceau et, en même temps, ils ont entendu l’équipe dire qu’on ne peut pas l’ajuster lorsque la voiture est entièrement préparée pour la course. La voiture n’est pas toujours complètement préparée pour la course dans le Parc Fermé et le dimanche matin, donc je pense que cela doit être démêlé.”

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Brown : “S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”

“Pourquoi faut-il mettre un joint sur quelque chose qu’on ne peut pas atteindre dans des conditions de Parc Fermé ou d’après-Parc Fermé ? Je me pose donc encore des questions que je dois mieux comprendre”.

Brown est convaincu qu’un avantage compétitif peut être obtenu si un tel dispositif est “utilisé de manière inappropriée”, bien qu’il admette ne pas savoir si Red Bull a fait quelque chose de répréhensible.

“S’il est utilisé de manière inappropriée, il s’agit sans aucun doute d’un avantage en termes de performance”, a-t-il déclaré. “Si ce n’est pas le cas, il n’y a aucun avantage en termes de performance. C’est ce que nous voulons mieux comprendre.”

Brown a souligné qu’il avait pleinement confiance en l’organe directeur de la F1 pour résoudre cette saga et parvenir à une “solution transparente et satisfaisante pour toutes les équipes.”

“Nos questions portent davantage sur ce qui s’est peut-être passé historiquement et sur le fait de comprendre si cela a été utilisé de manière inappropriée”, a ajouté Brown.

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La grille de départ de la course sprint du Grand Prix des États-Unis

Max Verstappen va retrouver la pole position ce samedi au départ de la course sprint, et sera accompagné par George Russell en première ligne.

Le Néerlandais n’avait plus signé de pole depuis le Grand Prix d’Autriche où il était parti en tête de la course Sprint et du Grand Prix. Lando Norris, encore en lice pour le titre pilotes, n’a pu faire mieux que quatrième.

Dans l’optique de la lutte pour le titre constructeurs, il est important de noter qu’Oscar Piastri ne s’élancera que 16e après avoir vu son temps annulé en SQ1. Sergio Pérez partira lui 11e, éliminé dès la SQ2.

Mise à jour : Alex Albon partira finalement depuis la voie des stands en raison de la modification de sa monoplace sous parc fermé. 

La grille de départ de la course sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe
1Max VerstappenRed Bull
2George RussellMercedes
3Charles LeclercFerrari
4Lando NorrisMcLaren
5Carlos SainzFerrari
6Nico HülkenbergHaas
7Lewis Hamilton Mercedes
8Kevin MagnussenHaas
9Yuki TsunodaVCARB
10Franco ColapintoWilliams
11Sergio PerezRed Bull
12Pierre GaslyAlpine
13Lance StrollAston Martin
14Fernando Alonso Aston Martin
15Liam LawsonVCARB
16Oscar Piastri McLaren
17Esteban OconAlpine
18Valtteri BottasSauber
19Guanyu ZhouSauber
StandsAlex AlbonWilliams

Verstappen : “Très heureux d’être premier, ça faisait longtemps”

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Le leader du Championnat du monde des pilotes a devancé d’un cheveu la Mercedes de George Russell. Son principal rival au classement des pilotes, Lando Norris a échoué à la quatrième place de la séance.

Au volant d’une Red Bull ayant reçue de nouvelles pièces, Max Verstappen a eu fort à faire lors des Essais Libres 1 pour trouver ses marques dans sa monoplace. Le triple Champion du monde en titre a avoué que les week-ends sprint ne sont jamais faciles à appréhender.

On a vécu une belle journée jusqu’ici”, a déclaré Max Verstappen au micro de la F1. “Bien sûr ce type de session est toujours difficile en ayant les médiums en SQ1 et SQ2 puis les tendres en SQ3. Je suis heureux, la voiture a parfaitement fonctionné, je suis très heureux d’être premier, ça faisait longtemps.

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S’il reconnait que c’est difficile de prendre ses marques, surtout après trois semaines de pause, Max Verstappen avoue avoir pris du plaisir au volant de sa Red Bull sur la piste d’Austin.

C’est toujours compliqué de trouver le bon équilibre avec seulement une heure d’essais. Mais cette piste est vraiment géniale, avec les parties nouvellement resurfacées, mais également avec les anciennes parties avec les bosses, ce n’est pas simple, mais c’est la même chose pour tout le monde. Il faut gérer tout ça, ce n’est pas simple, mais ça a le mérite d’être fun.”

Première étape de franchie pour Max Verstappen qui se tourne déjà vers la course sprint de demain, mais aussi et surtout sur le Grand Prix de dimanche.

On doit faire notre maximum demain pour la sprint, mais surtout faire encore mieux le dimanche, car c’est là qu’on marque le plus de points”, a conclu Max Verstappen.

Qualifs Sprint – Verstappen de retour aux affaires, Pérez et Piastri déçoivent

Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2. 

Oscar Piastri piégé par les limites de pistes

Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.

À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.

Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.

Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.

Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.

Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.

Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2

Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.

En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.

À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.

Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.

Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint

C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.

Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.

Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.

Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:32.833S
2George RussellMercedes+0.012S
3Charles LeclercFerrari+0.226S
4Lando NorrisMcLaren+0.250S
5Carlos SainzFerrari+0.256S
6Nico HülkenbergHaas+0.350S
7Lewis Hamilton Mercedes+0.545S
8Kevin MagnussenHaas+0.565S
9Yuki TsunodaVCARB+0.969S
10Franco ColapintoWilliams+1.573S
11Sergio PerezRed Bull1:34.244M
12Pierre GaslyAlpine1:34.363M
13Lance StrollAston Martin-M
14Fernando Alonso Aston Martin -M
15Liam LawsonVCARB-M
16Oscar Piastri McLaren 1:34.881M
17Esteban OconAlpine1:34.917M
18Alex AlbonWilliams1:35.054M
19Valtteri BottasSauber1:35.148M
20Guanyu ZhouSauber1:36.472M

LIVE F1 : suivez les Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis (live terminé)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct les Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis, 19e manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

Ce vendredi, les pilotes de F1 seront en piste à Austin pour disputer la seule séance d’Essais Libres du Grand Prix des États-Unis, avant de participer ensuite aux Qualifications Sprint qui déterminent la grille de départ de la course Sprint de samedi.

Ce vendredi 18 octobre, la seule séance d’Essais Libres du week-end aux États-Unis (EL1) est programmée à 19h30 (heure française). La séance de Qualifications Sprint est quant à elle programmée à 23h30 (heure française). 

Ce samedi 19 octobre, la course Sprint est programmée à 20h00 (heure française), tandis que la séance de Qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du samedi au dimanche.

Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2024 sera donné le dimanche 20 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 56 tours de course pour ce 19e rendez-vous de la saison. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Pour suivre les Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis en direct, rendez-vous sur notre Live Center ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

 

Officiel : Liam Lawson écope de 60 places de pénalité pour son retour en F1

Liam Lawson partira du fond de la grille ce dimanche à Austin pour son retour en F1 après l’utilisation d’une toute nouvelle unité de puissance.

Le Néo-Zélandais, de retour en F1 en remplacement de Daniel Ricciardo, ne partira pas de la meilleure position possible ce dimanche, bien loin de là. 

Récupérant les composants moteur de Daniel Ricciardo, Liam Lawson est donc contraint de subir une pénalité dès ce week-end. L’unité de puissance complète a été changée, ce qui donne un nombre fou de 60 places de pénalité sur la grille.

Rassurez-vous, Lawson ne partira pas depuis le dernier virage du circuit. Dans ce cas, la règle stipule “qu’un pilote qui a reçu plus de 15 places de pénalité cumulées sur la grille doit prendre le départ derrière tout autre pilote classé”.

Liam Lawson devrait donc partir dernier sur la grille de départ ce dimanche, et devra donc effectuer une grande remontée s’il veut entrer dans la zone des points.

Il aura toutefois la possibilité de briller en course Sprint ce samedi, et même dès ce vendredi en Qualifications Sprint. Lawson a par ailleurs effectué une bonne rentrée avec une solide 13e place en EL1, terminant à seulement 130 millièmes de son coéquipier Tsunoda, 10e. À noter également qu’il a terminé devant un certain Sergio Pérez, seulement 16e au volant de sa Red Bull.

Lire aussi : Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

LIVE F1 : suivez les EL1 du Grand Prix des États-Unis (live terminé)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la seule et unique séance d’Essais Libres du Grand Prix des États-Unis, 19e manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

Ce vendredi, les pilotes de F1 seront en piste à Austin pour disputer la seule séance d’Essais Libres du Grand Prix des États-Unis, avant de participer ensuite aux Qualifications Sprint qui déterminent la grille de départ de la course Sprint de samedi.

Ce vendredi 18 octobre, la seule séance d’Essais Libres du week-end aux États-Unis (EL1) est programmée à 19h30 (heure française). La séance de Qualifications Sprint est quant à elle programmée à 23h30 (heure française). 

Ce samedi 19 octobre, la course Sprint est programmée à 20h00 (heure française), tandis que la séance de Qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée à 00h00 (heure française), juste après le passage de la journée du samedi au dimanche.

Enfin, le départ du Grand Prix des États-Unis 2024 sera donné le dimanche 20 octobre à 21h00 (heure française) où les pilotes s’élanceront pour 56 tours de course pour ce 19e rendez-vous de la saison. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Pour suivre les EL1 du Grand Prix des États-Unis en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.

 

Quelles sont les évolutions apportées par les écuries à Austin ?

Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.

Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.

Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.

Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :

McLaren : 7 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Modification des écopes de frein avant
  • Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
  • Carénage de suspension arrière modifié
  • Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
  • ‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)

Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…

Red Bull : 2 éléments

  • Bord du plancher
  • Capot moteur (spécifique au circuit)

L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.

Ferrari : aucune évolution

La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.

Mercedes : 6 éléments

  • Aileron avant 
  • Suspension avant
  • Bord du plancher 
  • Entrée du ponton (spécifique au circuit)
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles du plancher 

Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.

Aston Martin : 6 éléments

  • Aileron avant
  • Dérive latérale de l’aileron avant
  • Capot moteur
  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Diffuseur

Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.

VCARB : 1 élément

  • Structure du plancher

L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.

Haas : 7 éléments 

  • Entrée du ponton 
  • Structure du plancher
  • Grilles du plancher
  • Bord du plancher
  • Ajout d’un élément dans les coins arrière
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)

À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.

Williams : aucune évolution

Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.

Alpine : 4 éléments

  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Capot moteur
  • Aileron arrière

En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.

Sauber : 4 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Suspension arrière 
  • Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière

Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.

Lire aussi : 

Disparition du point du meilleur tour, qu’en disent les pilotes ?

La FIA a annoncé en amont du Grand Prix des États-Unis que le point du meilleur tour va disparaitre la saison prochaine.

Ce n’est pas moins de 24 points qui vont se volatiliser la saison prochaine et cette décision fait débat au sein du paddock. En effet, pour certains pilotes, ce point avait une utilité alors que pour d’autres, il résultait plus d’un facteur chance.

Pour Sergio Pérez, ce point du meilleur tour pouvait compter lors d’une saison où chaque point pouvait compter et faire la différence.

Il (le point du meilleur tour) a donné beaucoup, il y a eu des courses, surtout quand le championnat est assez serré entre les équipes et les pilotes, où cela pouvait vraiment faire la différence.

Pour Lando Norris, ce point pouvait même offrir « des opportunités” et forçait les écuries et les pilotes à prendre des risques, “si l’arrêt aux stands ne se passe pas bien par exemple.” Toutefois, l’attribution du point du meilleur tour a fait débat à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. En effet, pour sa dernière course en F1, Daniel Ricciardo est allé signer le meilleur alors qu’il n’était pas dans le top 10. Mais pour la petite anecdote, il a de fait enlevé ce point à Lando Norris, rival de Max Verstappen, pilote du giron Red Bull … tout comme l’était Daniel Ricciardo.

Après, s’il se passe ce qu’il s’est passé à Singapour, cela peut être une bonne chose à faire de l’enlever, mais je ne pense pas que cela ait été changé en réaction à Singapour.

Lire aussi : Officiel : le point du meilleur tour en course supprimé en 2025

Une autre partie de la grille n’a jamais vu l’utilité de l’attribution de ce point et n’a pas manqué de le faire savoir.

Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Honnêtement, j’ai toujours eu l’impression que ce point était très superficiel, parce qu’il dépendait toujours de la situation de la course et qu’il ne récompensait pas vraiment une compétence particulière, parce qu’il s’agissait plutôt de se trouver dans une position chanceuse”, a déclaré Charles Leclerc.

Il en va de même pour Carlos Sainz, son voisin de garage. “J’ai toujours pensé que ce n’était pas un point nécessaire dans le système actuel de la F1, principalement pour la façon dont il est obtenu. Aujourd’hui, ce point va à celui qui arrive à se procurer un arrêt gratuit, et non pas à celui qui a été le plus rapide durant la course.”

De son côté, George Russell se dit même “heureux de voir que cela a disparu.”

Et si on donnait un point au pilote qui réalise la pole position ?

Carlos Sainz a déclaré en conférence de presse qu’il serait “d’accord qu’un point soit distribué à celui qui réalise la pole position. La qualification revêt une grande importance pour les gens, les médias et nous pilotes. On veut tous être le plus rapide, réussir le tour parfait, prendre des risques pour aller chercher cette pole. Un point pour cela, dans un peloton groupé, ça ferait sens.

Pour rappel, ce système est aujourd’hui appliqué en F2 et pourrait peut-être, être appliqué en F1.

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