Les horaires du GP F1 du Japon

Voici les horaires et le programme du Grand Prix du Japon, dix-huitième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1, qui se déroule du 7 au 9 octobre à Suzuka.

Ce vendredi 7 octobre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix du Japon [EL1 et EL2]. La première séance d’essais libres durera une heure alors que la deuxième séance durera une demi-heure de plus. Les EL3 et les qualifications sont programmés ce samedi 9 octobre à Suzuka. Les EL1 sont programmés à 5h du matin (heure de Paris), alors que les EL2 débuteront à 8h00 et se termineront à 9h30 (heure de Paris).

Le samedi 8 octobre, la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix du Japon est programmée à 5h00 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications débutera à 8h du matin (heure de Paris).

Enfin le dimanche 9 octobre, le départ du Grand Prix du Japon 2022 sera donné à 7h du matin (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 53 tours. Évidemment, toutes les séances de roulage seront à suivre en direct et gratuitement sur notre site tout au long du week-end.

Horaires du GP du Japon 2022 (heure de Paris)

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La FIA reporte la publication des certificats de conformité des équipes

Prévue initialement ce mercredi, la publication des certificats de conformité a finalement été reportée par la FIA.

La FIA a expliqué que ce processus étant « long et complexe », elle ne serait pas en mesure de publier les certificats de conformité des comptes de chaque équipe pour la saison 2021 comme prévu ce mercredi 5 octobre 2022. L’instance dirigeante a donc pris la décision de reporter la publication des comptes au lendemain du Grand Prix du Japon qui se déroule ce week-end à Suzuka.

« La FIA informe que la conclusion de l’analyse des soumissions financières 2021 des équipes de Formule 1 et la publication ultérieure des certificats de conformité au règlement financier n’auront pas lieu le mercredi 5 octobre » peut-on lire dans le communiqué officiel publié par la FIA ce mercredi.

« L’analyse des soumissions financières est un processus long et complexe qui est en cours et qui sera conclu pour permettre la publication des certificats le lundi 10 octobre. Le Règlement Financier a été approuvé à l’unanimité par tous les Concurrents, qui ont travaillé de manière positive et en collaboration avec l’Administration du Plafonnement des Coûts de la FIA tout au long de cette première année sous le Règlement Financier. »

Plus que les certificats de conformité financière, les fans voulaient surtout savoir si, comme le suggérait la rumeur, deux équipes (Red Bull et Aston Martin) avaient véritablement dépassé le plafond budgétaire fixé à 145 millions de dollars l’an dernier.

« Comme indiqué précédemment, il y a eu des spéculations et des conjectures importantes et non fondées à ce sujet, et la FIA réitère que jusqu’à ce qu’elle soit finalisée, aucune autre information ne sera fournie. La FIA réitère également que toute suggestion selon laquelle le personnel de la FIA a divulgué des informations sensibles est également sans fondement. »

Le souhait de Carlos Sainz pour les dernières courses

Le pilote Ferrari Carlos Sainz espère une série de bons résultats pour les dernières courses de la saison afin de terminer 2022 en beauté et de se préparer à un nouveau combat pour le championnat en 2023.

Charles Leclerc et Carlos Sainz ont respectivement terminé le Grand Prix de Singapour sur la deuxième et la troisième marche du podium. Même si ce double podium peut être considéré comme un très bon résultat, cela veut aussi dire que Ferrari n’a pas goûté à la victoire depuis le Grand Prix d’Autriche au mois de juillet. Carlos Sainz considère donc que l’équipe doit se concentrer sur les cinq dernières courses à disputer pour être prêt pour 2023.

« Personnellement, j’aimerais… un peu de réussite et de régularité avant l’année prochaine« , a déclaré Sainz à l’issue de la course à Singapour. « Parce que pour ma part, cette année a été caractérisée par le fait de ne jamais obtenir plus de deux ou trois bonnes courses consécutives, d’avoir toujours un problème de fiabilité, un mauvais arrêt au stand ou un problème de stratégie.« 

« Quand vous êtes sur le point de participer à une bonne série de courses, vous savez, c’est tellement important en Formule 1 d’avoir une bonne dynamique et de renforcer ma propre confiance et celle de l’équipe.« 

Le pilote espagnol a ajouté qu’il aimerait empêcher Red Bull de battre le record de victoires en une saison, sachant que Max Verstappen est à deux victoires du celui établi par Michael Schumacher en 2004 et égalé par Sebastian Vettel en 2013, soit 13 victoires en une saison.

« Donc, ce que j’espère à partir de maintenant,c’est un peu plus de réussite et juste plus de podiums, et, plus important encore, une victoire », a déclaré le pilote Ferrari. « Ce serait, je pense, idéal pour empêcher Red Bull de battre le record de victoires et essayer de continuer à gagner et à conserver ce bon élan jusqu’à l’année prochaine. »

Avant le Grand Prix du Japon, Carlos Sainz, qui a remporté une seule victoire cette saison, occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec un point de retard sur le pilote Mercedes George Russell, alors qu’il reste cinq courses à disputer cette saison.

L’équipe Ferrari arrive donc au Japon avec l’espoir d’empêcher Red Bull de remporter sa septième victoire consécutive, Max Verstappen ayant besoin d’une victoire et du tour le plus rapide pour être sûr de remporter le titre mondial ce dimanche à Suzuka.

Horner comprend que Verstappen ait ‘pété un câble’ après les qualifications de Singapour

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a déclaré que l’explosion de colère de Max Verstappen à la radio à la fin de la séance de qualifications du Grand Prix de Singapour était « tout à fait compréhensible », alors que le pilote néerlandais venait de manquer la pole position.

Max Verstappen a dû interrompre son dernier tour en Q3 samedi dernier – alors qu’une pole position se profilait pour lui – car l’équipe avait sous-alimenté sa RB18 en carburant. Afin de s’assurer d’éviter une éventuelle disqualification pour ne pas avoir fourni l’échantillon de carburant nécessaire à l’issue de la séance, Red Bull a rappelé le pilote néerlandais au stand au lieu de le laisser terminer son tour lancé.

Cette décision a eu pour conséquence de placer le Néerlandais huitième sur la grille de départ à Singapour, qui n’a alors pas caché son mécontentement à la radio. Le leader du championnat a d’ailleurs déclaré après les qualifications que l’erreur de son équipe était « incroyablement frustrante ».

Christian Horner, Team principal de Red Bull a expliqué à Sky Sports F1 : »Il a évidemment péter un câble, mais c’est tout à fait compréhensible et je pense que nous poussions trop pour l’optimum, la piste s’est accélérée, nous avons obtenu un tour supplémentaire donc nous étions parfaitement positionnés… pour être la dernière voiture effectivement à passer la ligne. »

« Mais il restait vraiment trop peu de carburant, et plutôt que de prendre le risque de ne pas pouvoir produire d’échantillon et partir de la voie des stands, nous avons pris la dure décision d’interrompre le tour. [Nous avons réalisé] environ deux virages avant la voie des stands qu’on était vraiment à la limite et nous pouvions tout simplement pas nous permettre de prendre ce risque. »

« Il y aura Austin puis le Mexique, ce sont toutes de grandes courses, mais oui, le Japon est une course importante« , a déclaré Christian Horner. « C’est la première fois là-bas depuis trois ans, il y a un énorme soutien pour l’équipe, et oui, il y aura beaucoup d’excitation. Et c’est un super circuit, un vrai circuit de pilotes, et nous attendons avec impatience le Japon. »

Max Verstappen en est donc à sa deuxième balle de match au Japon puisqu’il peut ici remporter le titre sous certaines conditions. Dés ce week-end à Suzuka, les Red Bull afficheront à nouveau le logo Honda, ancien motoriste de l’équipe, qui apporte toujours son support technique à la nouvelle unité Red Bull Powertrains.

Yuki Tsunoda : « Ce sera très différent de tous les autres week-ends »

Le pilote japonais Yuki Tsunoda effectuera sa première course en F1 à domicile puisque la catégorie reine du sport automobile se déplace au Pays du Soleil Levant ce weekend, pour la première fois depuis 2019.

Après deux ans d’absence à cause de la pandémie de covid, le Grand Prix du Japon aura lieu du 7 au 9 octobre à Suzuka. Yuki Tsunoda, en F1 depuis 2021, aura donc la chance de courir à domicile devant des fans japonais toujours très enthousiastes. Le week-end dernier à Singapour, le pilote nippon n’a pas connu de réussite et a dû abandonner après s’être crashé. « Ma première visite à Singapour ne s’est pas déroulée comme je l’avais espéré. En course, les conditions étaient très difficiles et je pense que nous sommes passés à les pneus slicks un peu trop tôt »

« Mais cela dit, c’était mon erreur ; j’ai mal évalué mon point de freinage et je me suis crashé. Maintenant, je vais mettre ça derrière moi et me concentrer sur ce week-end à venir pour ma toute première course à domicile en Formule 1. »

« D’une certaine manière, le Japon n’est qu’une autre course, mais d’un autre côté, c’est celle que j’attends avec impatience depuis que j’ai commencé en Formule 1 » a déclaré le pilote AlphaTauri.

« J’ai beaucoup piloté à Suzuka en Formule 4, donc j’en ai une certaine expérience, mais quand j’ai récemment piloté sur la piste dans le simulateur, dans une Formule 1, c’est un autre monde. »

« En fait, parce que vous avez tellement plus d’appui, je pense que vous êtes sur la manette des gaz pendant plus de temps dans une F1 qu’en Formule 4. La vue de la piste change complètement et c’est comme une toute nouvelle piste. »

« Mon expérience là-bas sera toujours utile et je me souviens comment conduire Suzuka. J’ai hâte de courir là-bas devant mes fans locaux. Je sais qu’il y aura beaucoup d’intérêt de la part des fans pour cette course. »

« Je ne peux pas imaginer ce que ce sera, donc ce sera très différent de tous les autres week-ends de course, mais j’ai hâte de vivre une nouvelle expérience. Je suis heureux de toute cette attention; Je suis le genre de personne qui ne ressent pas beaucoup de pression de la part des autres de toute façon. »

« Quand je conduis, je ne fais attention qu’à moi et tout ce soutien me donnera de l’énergie supplémentaire à chaque tour de manière positive, et ce sera utile et agréable. »

« Beaucoup de mes amis et de ma famille viendront à Suzuka et je sais que même ceux pour qui je n’ai pas pu obtenir de pass ont acheté des billets. Et un dernier point très important, je peux manger de la nourriture japonaise pendant toute une semaine ! » a conclu Tsunoda.

Le pilote japonais a récemment vu son contrat reconduit par l’équipe AlphaTauri pour une saison supplémentaire en 2023. Il est actuellement 17ème du classement pilotes avec onze points au compteur.

Wolff : « Lewis peut remporter un huitième titre avec nous »

Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes, estime que Lewis Hamilton pourrait rester en Formule 1 pendant encore au moins cinq ans, ce qui permettrait au Britannique de pouvoir se battre pour un potentiel huitième titre mondial.

L’année dernière, le septuple champion du monde a vu le titre lui échappé au profit de Max Verstappen. Cette année, l’équipe Mercedes rencontre des difficultés, ce qui ne permet pas à Lewis Hamilton de se battre pour le titre 2022. Malgré cela, Toto Wolff considère que le pilote de 37 ans peut encore remporter un huitième titre avec Mercedes.

« Je suis absolument certain que Lewis peut remporter le huitième titre mondial avec nous », a déclaré le Team principal de Mercedes à la Press Association. « Il n’ira pas ailleurs, et si nous pouvons lui fournir une voiture compétitive et qu’il peut se battre pour des victoires, il gagnera plus de titres. »

« Pour lui, la retraite, c’est encore loin. Peut-être qu’un jour il se demandera : « Suis-je toujours satisfait de mes performances ? » Et quand il arrivera à la conclusion qu’il ne l’est pas, il sera le premier à l’évoquer. »

Le contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes arrivera à son terme à la fin de la saison 2023. Il en sera alors à sa 17ème saison en F1. Même si la question de l’avenir du pilote après 2023 est posée, le Britannique a, à plusieurs reprises, laissé entendre qu’il souhaitait rester en F1.

« Je n’ai aucun doute que nous prolongerons [au-delà de 2023] », a déclaré Toto Wolff. « La science d’aujourd’hui peut faire en sorte que les sportifs, s’ils sont disciplinés, soient beaucoup plus longtemps performants que par le passé. »

« Regardez Fernando Alonso. Il a 41 ans et il est toujours au top de sa forme, donc il ne fait aucun doute qu’il reste de nombreuses années à Lewis. »

Toto Wolff a révélé que c’est Lewis Hamilton lui-même qui lui avait suggéré qu’il pourrait rester en F1 cinq ans de plus : « L’avantage est que nous parlons beaucoup ensemble. Pas plus tard que la semaine dernière, nous nous sommes assis et il a dit ‘Regarde, j’ai encore cinq ans devant moi, qu’en penses-tu ? »’

« Au fil du temps, nous avons juste grandi ensemble. Nous sommes totalement transparents les uns avec les autres. Lewis sera le premier à dire » je ne peux plus faire ça « – parce que je n’ai plus de sensations ou que j’ai juste perdu du plaisir à le faire et qu’il y a une autre génération qui grandit qui est juste très forte. »

« Je n’ai donc aucun doute sur le fait que, quand nous serons d’accord sur une prolongation de contrat, ce qui va arriver, nous allons toujours discuter tous les deux, très ouvertement, de ce que l’avenir nous réserve » a conclu Toto Wolff.

Palou et O’Ward à nouveau au volant de la McLaren 2021

Le champion 2021 d’IndyCar Alex Palou teste à nouveau la McLaren MCL35M de 2021 en Autriche, accompagné par un autre pilote de la catégorie, Pato O’Ward.

McLaren poursuit son programme “Testing of Previous Cars” (littéralement “Test des voitures précédentes”) cette semaine avec, au volant de la F1 2021, les stars d’IndyCar Alex Palou et Pato O’Ward, cette fois-ci en Autriche.

Le mois dernier, les deux pilotes avaient déjà effectué des tests avec la McLaren sur le circuit de Barcelone-Catalogne en Espagne. Le pilote espagnol Alex Palou avait alors décrit sa première expérience au volant d’une F1 comme « parfaite ».

Palou a décroché son titre en IndyCar lors de sa deuxième saison et cette année, il a terminé cinquième du classement. O’Ward a remporté quatre victoires en carrière dans la catégorie et s’est positionné septième au classement de cette année.

Le logo Honda de retour chez Red Bull et AlphaTauri

Les équipes Red Bull et AlphaTauri viennent de confirmer que le logo Honda serait à nouveau affiché sur leurs monoplaces ce week-end au Japon et qu’il le resterait jusqu’à la fin de la saison 2022.

Jusqu’en 2021, Honda fournissait les groupes motopropulseurs aux équipes Red Bull. Ensuite, à partir de 2022, la Honda Racing Corporation (HRC) a continué de fournir une assistance à la nouvelle unité Red Bull Powertrains et cette relation devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2025.

Les équipes Red Bull et AlphaTauri ont annoncé un renforcement du partenariat notamment au travers du logo qui sera présent sur les monoplaces à partir du Grand Prix du Japon. Dés le mois de novembre, Sergio Perez, vainqueur du Grand Prix de Singapour dimanche dernier, sera quant à lui ambassadeur de l’académie de conduite de la Honda Racing School (HRS).

Helmut Marko, conseiller chez Red Bull a déclaré : « Oracle Red Bull Racing et Honda Racing Corporation ont remporté ensemble de grands succès en Formule 1. Avec ces nouveaux accords, nous sommes fiers de fonctionner de mieux en mieux avec le support technique de HRC jusqu’à l’introduction de la prochaine génération de moteurs en 2026. »

« Nous sommes convaincus que cette relation avec HRC nous préparera à plus de succès à l’avenir et les remercier pour leur soutien continu. »

Christian Horner, parton de l’équipe Red Bull a expliqué : « Honda a investi de manière significative dans la technologie hybride au cours de notre partenariat. Cela a assuré la fourniture d’unités de puissance compétitives aux deux équipes, ce dont nous sommes très reconnaissants. »

« Notre objectif combiné est de continuer à fournir des moteurs dominants et d’obtenir le plus de succès possible au cours des trois prochaines années. Pour marquer cela, nous sommes impatients d’accueillir à nouveau le logo Honda sur la voiture à partir de Suzuka. »

Koji Watanabe, président de Honda Racing Corporation, a ajouté : « Le logo HRC sur le nez et le logo Honda sur le côté des voitures des deux équipes représentent les liens étroits entre Honda et Red Bull Group. »

« Grâce au support technique fourni par HRC, Honda soutiendra pleinement les défis que ces machines relèvent pour devenir les » plus rapides au monde. Nous sommes très heureux que ces machines soient dévoilées au Grand Prix du Japon de F1, où Honda est le sponsor titre. »

Deuxième balle de match pour Verstappen à Suzuka

Au Grand Prix du Japon qui aura lieu ce week-end à Suzuka, Max Verstappen, actuel leader du championnat du monde, pourrait décrocher un deuxième titre mondial.

Alors que le titre s’est joué lors du tout dernier Grand Prix en 2021, il est fort probable que Max Verstappen soit titré avant cette année puisqu’il est largement leader avec une très confortable avance de 104 points sur le pilote Ferrari Charles Leclerc. Il est donc tout à fait possible que le pilote Red Bull décroche son deuxième titre mondial lors du prochain Grand Prix qui aura lieu ce week-end à Suzuka sur les terres de Honda, motoriste de Red Bull.

Même s’il a raté sa première balle de match lors du dernier Grand Prix à Singapour, le Néerlandais pourrait être champion au Japon à certaines conditions. Même s’il gagne la course et qu’il remporte le point du meilleur tour, il faudra qu’il marque 6 points de plus que Charles Leclerc et 8 de plus que Sergio Perez pour être titré.

Si Verstappen gagne sans faire le meilleur tour, Leclerc devra terminer au mieux troisième et Perez au mieux deuxième.

Si le pilote néerlandais termine quatrième ou moins, il ne sera pas sacré lors de ce Grand Prix du Japon et le titre se jouera probablement à Austin au Texas.

Le titre constructeur ne se pas encore attribué au Japon mais avec 137 points d’avance sur Ferrari, l’équipe Red Bull semble en bonne posture pour être sacrée cette saison.

Haas a débuté des discussions avec Mick Schumacher pour 2023

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a confirmé que son équipe a débuté les discussions avec Mick Schumacher concernant un éventuel renouvellement de contrat pour la saison 2023.

Jusqu’à présent, l’équipe Haas n’avait pas encore souhaité débuter des discussions avec son pilote Mick Schumacher, car l’écurie américaine ne voulait se mettre aucune pression pour choisir le futur coéquipier de Kevin Magnussen en 2023. Mais le week-end dernier à Singapour, Steiner a confirmé que les pourparlers ont débuté avec le jeune allemand et que plusieurs autres pilotes étant en possession de la Superlicence – dont Nico Hülkenberg – font également partie des candidats potentiels pour occuper le deuxième baquet disponible chez Haas l’an prochain.

« Mick est toujours sur la liste, car sinon nous aurions déjà pris une décision. Nous devons juste voir quelle est la meilleure décision pour l’équipe à l’avenir. » a déclaré Guenther Steiner en marge du Grand Prix de Singapour à Sky Sports le week-end dernier.

« Notre liste comprend des pilotes qui ont une Superlicence et nous les regardons tous. Nico [Hülkenberg] est l’un d’entre-eux. Je ne sais pas encore quand nous prendrons la décision, nous n’avons aucune date limite, nous prendrons la décision quand nous serons prêt. »

Le marché des transferts est très mouvementé cette année en F1, et alors qu’il ne reste que trois baquets encore disponibles (Alpine, Williams et Haas), les candidats ne manquent pas avec Daniel Ricciardo, Mick Schumacher, Nyck de Vries, Nico Hülkenberg ou encore Nicholas Latifi qui souhaitent tous être sur la grille l’année prochaine.

L’Arabie Saoudite renforcera la sécurité de son Grand Prix de F1 en 2023

Le ministre saoudien des Sports a déclaré qu’il avait rencontré des pilotes et des patrons de la Formule 1 pour répondre aux problèmes de sécurité après que des attaques de missiles ont éclipsé la course de cette année à Djeddah.

Plus tôt cette année en marge du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2022, les rebelles houthis – membres d’une organisation armée, politique et théologique zaïdite, active initialement dans le gouvernorat de Sa’dah et le nord-ouest du Yémen – ont frappé une installation de stockage de pétrole à environ 15 km à l’est de la piste de la corniche de Djeddah en mars, avec de la fumée visible alors que les voitures roulaient sur le circuit durant les essais libres du vendredi.

Cet événement a choqué les pilotes qui ont immédiatement remis en question leur participation pour la suite du week-end à Djeddah durant une réunion à huis clos qui aura duré plus de quatre heures. Les médias ont pu assister à un va-et-vient incessant de la part des chefs d’équipes qui se sont entretenus à plusieurs reprises avec les pilotes, alors que la situation vue de l’extérieur (nous ne pouvions pas entrer en tant que média) était très confuse et laissait penser que plusieurs, voire tous les pilotes, ne souhaitaient pas poursuivre le programme du week-end.

Finalement après plusieurs heures, les pilotes sont sortis par l’arrière de la pièce dans laquelle ils se trouvaient, tandis que le représentant du GPDA, George Russell, s’est rendu à la direction de course accompagné du directeur de l’équipe McLaren pour confirmer au directeur de course que les pilotes allaient tous courir ce week-end-là et la Formule 1 a immédiatement confirmé que la suite du programme serait honoré.

Le week-end dernier au Grand Prix de Singapour, le prince Abdulaziz Bin Turki Al-Faisal était présent dans la Cité-Etat et a confirmé que des mesures de sécurité supplémentaires seront mises en place l’an prochain pour l’édition 2023 du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« J’ai rencontré personnellement tous les chefs d’équipe et j’ai rencontré personnellement tous les pilotes. Nous avons parlé de toutes ces questions et nous avons eu un dialogue ouvert avec eux maintenant. » a déclaré le Prince Abdulaziz Bin Turki Al-Faisal , cité par l’agence Reuters.

« Si vous regardez le monde aujourd’hui, il y a du chaos partout et nous devons lutter contre cela. Il n’y a pas vraiment d’endroit sûr où vous pouvez aller (avec une garantie que rien ne se passe) des fusillades de masse aux guerres et aux autres choses qui se passent. »

« Ce n’était pas la première fois que cela se produisait en Arabie saoudite. C’est arrivé pendant ce week-end [quand la F1 était là], mais cela arrivait presque tous les mois. Nous allons sécuriser les zones les plus importantes qui sont peuplées… donc la ville sera sécurisée, l’emplacement [du circuit] sera sécurisé. »

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite se déroulera du 17 au 19 mars 2023 et sera la deuxième manche du championnat du monde de Formule 1.

Ferrari : « Un résultat de bon augure pour les courses à venir »

Mattia Binotto, s’est dit déçu de ne pas avoir vu son équipe décrocher la victoire à Singapour après la pole position de Charles Leclerc, mais le Suisse se félicite du rythme affiché par Ferrari au terme d’un « bon week-end », ce qui est de bon augure pour la suite de la saison.

Le Monégasque Charles Leclerc a décroché la pole position au Grand Prix de Singapour le week-end dernier, mais le pilote Ferrari a vu le pilote Red Bull Sergio Perez bondir devant lui au départ de la course juste avant le premier virage et le Mexicain n’a jamais lâché la tête de la course malgré la grosse pression exercée par Leclerc.

Après l’arrivée de l’épreuve où ses pilotes ont tout de même terminé sur le podium [Leclerc P2 et Sainz P3], Binotto ne cachait pas déception d’être passé à côté d’une potentielle victoire, mais a tout de même souligné les progrès réalisés par Ferrari depuis le GP des Pays-Bas, ce qui a permis à l’équipe de Maranello de creuser un peu plus l’écart avec Mercedes au championnat du monde des constructeurs.

« Nous sommes déçus du résultat de la course d’aujourd’hui. Cela faisait un moment que nous cherchions à gagner, et aujourd’hui, nous sommes passés tout prêt. » a déclaré Mattia Binotto dimanche soir à Singapour.

« Cependant, terminer deuxième et troisième est toujours un bon résultat, et si on regarde en termes de championnat des constructeurs, ce fut un bon week-end. Je pense que dans l’ensemble la voiture s’est plutôt bien comportée en qualifications, en course, sur le mouillé, sur le sec, et nous pouvons être satisfaits, parce qu’en repensant à Spa et Zandvoort, c’était définitivement plus difficile. »

« Ici à Singapour, Ferrari a montré qu’elle avait surmonté les difficultés de Spa et de Zandvoort, et nous avons pu remettre nos performances sur les rails, ce qui est de bon augure pour les courses à venir. »

Après le Grand Prix de Singapour, Ferrari est toujours deuxième au classement des constructeurs mais a réussi à creuser un peu plus l’écart sur Mercedes, qui est troisième avec 66 points de retard alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer.

Nyck De Vries sur son arrivée en F1 : « Ce n’est pas acquis »

Le Néerlandais Nyck de Vries affirme qu’il n’y a absolument aucune certitude qu’il rejoindra la grille de la Formule 1 l’an prochain, malgré sa remarquable performance au volant de la Williams au Grand Prix d’Italie.

Le champion du monde de Formule E 2021 est largement pressenti comme remplaçant du Français Pierre Gasly chez AlphaTauri l’an prochain, alors que Gasly rejoindrait l’équipe Alpine aux côtés de son compatriote Esteban Ocon. Une annonce officielle annonçant l’arrivée de De Vries chez AlphaTauri pourrait être faite avant le Grand Prix du Japon qui se dispute ce week-end à Suzuka, mais le principal intéressé a insisté sur le fait qu’il y avait encore de nombreuses incertitudes concernant son probable avenir en F1.

« Ce n’est pas acquis. Mon apparition à Monza a aidé à renforcer ma réputation en peu de temps, mais ce n’est pas à moi de décider si je dois être dans une voiture ou non. Pour être en Formule 1, tout doit être parfait, et c’est une question de timing et d’élan. » a déclaré De Vries à Sky Sports.

« Je ne suis pas le premier à avoir dû partir [vers une autre catégorie] et passé du temps sur la touche et revenir pour avoir une autre opportunité. »

Propulsé sur le devant de la scène au Grand Prix d’Italie en seulement quelques heures, la performance du jeune Néerlandais – qui a terminé neuvième au volant de la Williams – a impressionné beaucoup de monde dans le paddock, mais De Vries veut garder les pieds sur terre et estime que son résultat à Monza est devenu possible grâce aux différents faits de course.

« Il y a eu des abandons, il y a eu aussi une voiture de sécurité à la fin alors que nous souffrions de problèmes de freins [la course s’est terminée derrière la voiture de sécurité]. Il semble que toutes les étoiles étaient alignées. J’en suis reconnaissant, je le reconnais, mais bon, nous avons aussi fait du bon travail. »

Alonso estime avoir perdu 60 points sur des problèmes de fiabilité

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, ne cache plus sa frustration face aux problèmes de fiabilité qui ont touché son Alpine cette année, l’Espagnol estimant avoir perdu au minimum 60 points cette saison au championnat.

Depuis le début de la campagne 2022, Fernando Alonso a été victime de quatre abandons en course, trois pour problèmes mécaniques et un en raison de dégâts sur sa monoplace après un contact. Après son abandon à Singapour dimanche dernier, le pilote espagnol a indiqué qu’il lui manque au moins 60 points cette saison en raison des problèmes de fiabilité qui ont touché son Alpine, insistant sur le fait qu’avec ces 60 points supplémentaires ajoutés à son championnat, il serait dans une « autre ligue ».

« Je ne suis pas content à coup-sûr, je suis un peu déçu. » a réagi le pilote Alpine au micro de F1 TV après son abandon au Grand Prix de Singapour.

« Encore une fois, je pense que j’étais déjà à moins 50 points avec les problèmes mécaniques et nous en ajoutons encore dix, donc nous sommes à 60 points. Donc, je pense que si vous ajoutez 60 points à mon classement, je pense que nous sommes dans une autre ligue. »

« Je suis très fier de la performance ce week-end, c’était l’un de mes meilleurs niveaux, mais on ne peut pas finir quand on est dans la zone des points. Donc, à ce stade-là on ne peut rien faire. »

Alonso se battait pour la sixième place juste avant son abandon à Singapour, et lorsqu’on lui a demandé s’il avait eu des signes lui indiquant que sa course pourrait se terminer de façon prématurée, l’Espagnol a répondu : « Aucun avertissement du tout. Il s’est passé quelque chose, le bruit était assez moche, donc je pense que c’est quelque chose sur le moteur. »

Après le Grand Prix de Singapour, Alonso est neuvième du championnat du monde des pilotes avec 59 points inscrits depuis le début de l’année. Si l’on ajoute les 60 points qu’il estime avoir perdu cette année aux 59 déjà marqués, cela placerait le pilote Alpine à la sixième place devant Lando Norris avec 19 points d’avance sur le pilote McLaren et avec tout de même 222 points de retard sur le leader Max Verstappen…

Pour Ferrari, le plafond budgétaire de la F1 passe un test vital

Le directeur sportif de Ferrari, le Français Laurent Mekies, estime que l’enquête en cours de la FIA concernant un éventuel dépassement du plafond budgétaire par une ou plusieurs équipes l’an dernier est un test vital pour la réglementation financière en F1.

L’an dernier, la Formule 1 a introduit un plafond budgétaire que toutes les équipes de la grille se doivent de respecter au cours de la saison. Ce plafond a été fixé à 145 millions de dollars pour sa première année d’introduction [en 2021], mais des rumeurs ont récemment suggéré que deux équipes (Red Bull et Aston Martin) ont dépassé ce plafond au cours du championnat du monde 2021 remporté par le Néerlandais Max Verstappen.

Dans ce contexte – et alors que la FIA doit publier les comptes des équipes cette semaine avant le Grand Prix du Japon – l’instance dirigeante a indiqué le week-end dernier dans un court communiqué qu’elle ne prendrait pas en compte les « spéculations non fondées » et que si violations du règlement financier il devait y avoir, celles-ci seraient traitées conformément à la procédure mise en place.

Interrogé sur le sujet, le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, a pour sa part insisté sur le fait qu’il s’agissait là d’un véritable test pour la réglementation concernant le plafonnement budgétaire mis en place en Formule 1 depuis l’an dernier.

« C’est un test vital pour le plafonnement des coûts, et comme nous l’avons dit, si nous ne réussissons pas ce test, la partie sera très probablement terminée, car les implications sont énormes. » a déclaré le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies, le week-end dernier à Singapour.

« Devrions-nous parler de pénalités maintenant ? Probablement pas. Je sais, c’est probablement ce que les gens dans les tribunes veulent voir et nous respectons cela. Mais en fait, nous sommes encore très tôt dans le processus, et probablement que l’aspect crucial est de savoir s’il y a une brèche. »

« Je pense que ce qui est le plus crucial maintenant, c’est que la FIA applique pleinement les règles telles qu’elles sont écrites maintenant et en ce qui concerne les pénalités, c’est une autre affaire. »

« Mais peut-être qu’il y a aussi une question encore plus importante : quel avantage cela donne pour le championnat suivant ? C’est probablement la première question à laquelle nous devons répondre. Donc, s’il y a eu une brèche en 2021, quel avantage y a t-il eu en 2022 ? Et en 2023 ? Ensuite, nous pourrons discuter des pénalités et comment les rendre significatives. »

L’un des aspects négatifs de ce règlement financier introduit l’an dernier est que les comptes des écuries sont publiés presque un an après la fin du championnat : « Je pense que nous savons que c’est l’un des inconvénients de ces réglementations. » ajoute Mekies.

Ferrari confirme la mise en ligne de documents confidentiels

Le constructeur automobile Ferrari a confirmé ce lundi que plusieurs documents internes ont été mis en ligne mais n’a toutefois constaté aucune preuve d’une violation de ses systèmes ou d’une cyberattaque.

Ces dernières heures, plusieurs sources ont évoqué une cyberattaque visant le constructeur Ferrari en Italie mais, bien que la firme au cheval cabré a confirmé que certains documents internes ont été mis en ligne, Ferrari a ajouté qu’elle n’avait « aucune preuve » d’une éventuelle violation de ses systèmes et qu’il n’y avait eu aucune perturbation de ses activités et de ses opérations.

« Ferrari est conscient que certains médias ont signalé la possible perte d’informations par Ferrari et la présence de certains documents en ligne. » a indiqué le directeur de la communication chez Ferrari au site spécialisé Red Hot Cyber.

« Ferrari n’a aucune preuve d’une violation de ses systèmes ou d’un rançongiciel et informe qu’il n’y a eu aucune perturbation de ses activités et de ses opérations. La Société s’efforce d’identifier la source de l’événement et prendra toutes les mesures nécessaires. »

Au total, un peu plus de 10 000 fichiers concernant des dossiers techniques, des contrats de réservations ou encore des manuels de réparation ont été mis en ligne. On ne sait pas cependant si la gestion sportive de Maranello (l’équipe de Formule 1) a été touchée par cette « attaque ».

Les pneus devront supporter des charges élevées à Suzuka

Ce week-end au Grand Prix du Japon, Pirelli a choisi les pneumatiques les plus durs de sa gamme sur l’un des tracés les plus exigeants du calendrier en termes de charges supportées.

Classé dans le top trois des tracés préférés des pilotes, le circuit de Suzuka a cette particularité d’être le seul du calendrier en forme de 8, ce qui équilibre les charges supportées sur les gommes. Cependant, avec des virages mythiques comme le « 130R » ou encore « Spoon », Suzuka s’avère très difficile pour les pneumatiques et c’est pour cette raison que le manufacturier unique de la Formule 1 a choisi les pneus les plus durs de sa gamme avec les C1, C2 et C3.

« En raison de sa disposition distinctive en forme de 8, le nombre de virages du circuit, à gauche et à droite, est fondamentalement le même. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli à la veille du Grand Prix du Japon.

« Par conséquent, les contraintes sont réparties de manière égale sur l’ensemble de la voiture. Cependant, les charges supportées par les pneus se situent parmi les plus élevées mesurées au cours de l’année. En raison de la forme de la piste et des caractéristiques de l’asphalte, nous apportons les trois composés les plus durs de notre gamme. »

« Le défi est de plus en plus exigeant car les monoplaces de dernières génération sont plus lourdes que les précédentes et les performances sont constamment améliorées. »

Ce week-end à Suzuka, les voitures et les pneus seront soumis aux charges de force G les plus longues et les plus importantes de l’année. La courbe 130R, par exemple, a un long rayon de 130 degrés mais est en fait parcourue à pleine vitesse, presque comme s’il s’agissait d’une ligne droite à plein régime.

Les données Pirelli pour le GP du Japon

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Carlos Sainz en manque de confiance ce dimanche dans les rues de Singapour

Troisième à l’arrivée du Grand Prix de Singapour dimanche dernier, le pilote Ferrari Carlos Sainz n’a jamais réussi à trouver suffisamment de confiance au volant de sa monoplace durant la course pour aller inquiéter les deux premiers.

Alors que les pilotes ont pris le départ du Grand Prix de Singapour sur une piste encore partiellement humide après un violent orage qui a éclaté peu avant le coup d’envoi de l’épreuve, les conditions étaient très délicates dimanche dernier en course. Carlos Sainz – qui a terminé sur la troisième marche du podium – a pour sa part eu le plus grand mal à trouver de la confiance dans ces conditions, alors que la moindre erreur se paie cash sur un tracé urbain comme le rappelle l’Espagnol.

« C’était malheureusement une course en solitaire pour moi, parce que je n’avais tout simplement pas le rythme. Sur les gommes Intermédiaires, j’ai perdu beaucoup de temps derrière Charles et Sergio, je ne pouvais pas les suivre, j’avais beaucoup de mal avec ces pneus. » a expliqué l’Espagnol dimanche soir à Singapour.

« Je n’avais pas de train avant et j’ai eu pas mal de blocages de roues, et à chaque fois, ici cela vous coûte de la confiance et vous coûte la capacité à retrouver le rythme. A un moment donné, j’ai dû me ressaisir et retrouver cette confiance parce que je ne pouvais pas suivre le rythme. »

« Une fois cette confiance retrouvée, vers les 10 ou 15 derniers tours, j’ai réussi à être rapide mais j’étais trop en retard. »

Lorsqu’on lui a demandé si le physique avait été un élément déterminant pour lui durant la course, le pilote Ferrari a répondu : « Je n’ai pas l’impression que la piste soit physique du tout, il fait généralement chaud dans la voiture, mais ce n’est pas un problème. C’était juste une question de rythme et de confiance pure. »

« Je pense qu’ici la confiance est la clé et quand vous avez quelques moments d’égarement, cela fait un effet boule de neige et vous devez ensuite prendre un peu plus de marge et vous commencez à perdre du rythme par rapport aux autres pistes, parce qu’ici vous pouvez rapidement être dans le mur et passer pour un idiot. »

« Donc, c »est une question de confiance sur laquelle je vais travailler. Je vais bien regarder avec mes ingénieurs pour voir ce que j’aurais pu faire de mieux, ce que nous pouvons faire dans ce genre de conditions, parce que les conditions mixtes sont en principe l’un de mes points forts en tant que pilote et je pense que cela n’arrivera qu’une seule fois. »

Avant le Grand Prix du Japon, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec un seul point de retard sur le pilote Mercedes George Russell, alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer cette saison.

Mick Schumacher est « une option » pour Williams, mais Logan Sargeant également

Le PDG de Williams, Jost Capito, a confirmé que l’Allemand Mick Schumacher – qui n’a pas de contrat pour 2023 – fait partie des potentiels candidats pour remplacer Nicholas Latifi l’an prochain à Grove.

Peu avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe Williams a confirmé qu’elle ne continuerait pas l’aventure avec Nicholas Latifi l’an prochain après trois années de collaboration. Il y a donc un baquet disponible au sein de l’équipe en 2023 aux côtés d’Alex Albon, et Jost Capito a confirmé que plusieurs pilotes – dont Mick Schumacher – sont sur la liste des candidats potentiels.

« Mick est une option, il mérite aussi de rester en Formule 1. Nous verrons si cela se produit, mais il est définitivement une option pour nous. » confirme Jost Capito dans un entretien accordé à RTL.de.

Si Schumacher fait partie des candidats potentiels pour occuper le baquet vide aux côtés d’Alex Albon l’an prochain chez Williams, Capito laisse cependant entendre que Williams ne prendra aucune décision avant le Grand Prix d’Abou Dhabi car l’équipe britannique veut voir si le jeune pilote Logan Sargeant – qui est membre de l’Académie Williams – marquera les points nécessaires lors de la dernière manche de la F2 pour obtenir sa Superlicence.

« Il [Sargeant] est sur la liste aussi. Très probablement, cela sera décidé pour nous après la saison. Je pense que ce devrait arriver [la décision] après Abou Dhabi ou une semaine ou deux plus tard. » confirme Capito.

« Tout le marché est en mouvement. Tout change chaque jour. Mais nous ne nous mettons pas la pression, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas prendre de décision avant [Abou Dhabi]. »

Quant à Nyck de Vries – qui a remplacé Alex Albon au Grand Prix d’Italie et qui a très impressionné par ses performances – Capito dit que le Néerlandais fait également partie des candidats mais que ce dernier est en discussion avec d’autres équipes, dont Red Bull qui souhaite le placer chez AlphaTauri. Dans ce contexte, le patron de Williams est prêt à prendre le risque de voir De Vries signer ailleurs car Williams restera campée sur ses positions et attendra la fin de la saison pour prendre une décision.

« Ce n’est pas seulement notre faute. D’autres équipes sont également très intéressées par Nyck de Vries. Il faut voir ce qu’il décide. Nous ne pouvons pas et ne voulons pas encore décider. S’il décide de rejoindre une équipe avant, qu’il en soit ainsi. »

Enfin, Jost Capito a également confirmé que l’équipe Williams n’avait aucun contact avec l’Allemand Nico Hülkenberg : « Pour le moment, nous n’avons aucun contact avec lui. »

Les essais libres de la F1 rallongés à Suzuka et à Austin

La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Japon et du Grand Prix des Etats-Unis sera prolongée de quelques minutes afin de permettre à Pirelli et aux équipes de tester des pneus prototypes pour la saison 2023 de F1.

La deuxième séance d’essais libres au Japon a été prolongée à 90 minutes pour permettre de tester certains prototypes de pneus secs pour 2023, il en sera de même lors du Grand Prix des États-Unis programmé fin octobre à Austin sur le tracé du COTA. Il est bon de noter qu’en cas de conditions météo défavorables durant l’un ou ces deux week-ends, les tests seront reprogrammés au Mexique.

Les essais libres 2 de Suzuka et d’Austin serviront à peaufiner les gommes pour 2023 et le temps de ces sessions sera entièrement dédié à cette activité. Les équipes qui emploient un jeune pilote en EL1 (pour les tests de jeunes pilotes) pourront poursuivre leur programme dans les 30 premières minutes de la deuxième séance, avant de se concentrer sur les tests Pirelli pour le temps restant. Les pneus prototypes sont facilement reconnaissables car ils n’auront pas de bandes colorées sur le flanc.

Le Grand Prix du Japon se dispute sur le tracé de Suzuka du 07 au 09 octobre, tandis que le Grand Prix des Etats-Unis est programmé sur le tracé du COTA à Austin du 21 au 23 octobre 2022.