Le pneu prototype 2021 de Pirelli en test à Bahreïn et Abou Dhabi

Les équipes de Formule 1 auront à nouveau la possibilité de tester les pneus 2021 prototypes de Pirelli sur les circuits de Bahreïn et d’Abou Dhabi avant la fin de la saison.

Le prototype de pneus Pirelli 2021 a déjà été testé à Portimao au Grand Prix du Portugal lors de la seconde séance d’essais libres il y a de cela quelques semaines, mais le manufacturier italien souhaite obtenir davantage de données avant de lancer la production.

« A Portimao, nous avons fourni différents prototypes à différentes équipes. » a expliqué Mario Isola le week-end dernier à Istanbul.

« Mais ce n’était pas les mêmes pour tout le monde, donc, toutes les équipes n’ont pas pu tester ce que nous avons décidé d’homologuer. C’est donc le plan pour les prochains événements. »

« Evidemment, je parle de la première course à Bahreïn, sur un tracé bien connu des équipes et de la course d’Abou Dhabi, là encore sur un tracé bien connu. »

Isola a également expliqué que les pneus 2021 seront d’une construction différente – notamment à l’avant – mais que les composés eux-mêmes resteront les mêmes.

« Nous avons décidé d’homologuer un nouveau pneu à l’avant et une nouvelle construction arrière. Le nouveau pneu avant est celui qui présente la plus grande différence par rapport à cette année, avec un profil différent, une construction différente. »

« Evidemment, il est impossible en un seul test de repenser toute la gamme de composé, mais nous avons cette nouvelle spécification et nous allons la fournir à toutes les équipes à Bahreïn et probablement à Abou Dhabi. »

« Nous en discutons ces jours-ci pour donner à toutes les équipes la possibilité de tester la version finale – la version homologuée – de cette spécification. »

Ces tests sur les prototypes 2021 devraient avoir lieu lors des 30 premières minutes des EL2 à Bahreïn et Abou Dhabi.

Sergio Perez quitterait la F1 avec beaucoup de fierté

Si jamais il venait à quitter la Formule 1 à la fin de cette saison, le Mexicain Sergio Perez partirait la tête haute et avec une grande fierté d’avoir réussi à tenir aussi longtemps en catégorie reine.

Sergio Perez devra quitter à la fin de cette saison l’équipe Racing Point avec laquelle il roule depuis la saison 2014 et, jusqu’à présent, le pilote mexicain n’a signé aucun contrat pour la campagne 2021.

Il semblerait que l’option la plus sérieuse pour lui soit l’équipe Red Bull Racing qui n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, mais l’équipe de Milton Keynes ne semble pas pressée pour prendre sa décision, ce qui laisse Sergio Perez dans l’attente.

Interrogé le week-end dernier à Istanbul sur le sujet, Perez a d’ailleurs évoqué la possibilité de prendre une année sabbatique en 2021 dans l’hypothèse où il n’aurait aucun baquet.

« Il est vraiment tard désormais et il semble que je saurais si je continue ou pas en F1 très tard dans l’année. » expliquait le Mexicain en conférence de presse du Grand Prix de Turquie.

« Donc, un congé sabbatique peut être une option pour moi. Nous verrons bien ce qu’il se passera dans les prochaines semaines. »

Interrogé de nouveau à la fin du week-end à Istanbul et alors qu’il a décroché la deuxième place à l’arrivée de l’épreuve, le discours de Perez n’a pas beaucoup évolué depuis le jeudi, mais le pilote Racing Point a insisté sur le fait que s’il devait quitter le sport, il le ferait avec fierté.

« Je suis satisfait du niveau de cohérence que j’ai pu avoir tout au long de l’année et même au fil des années. » a expliqué Sergio Perez.

« Après, de savoir si c’est une injustice de rater quelque chose [un baquet pour 2021], je pense que cela fait partie de la Formule 1, j’ai toujours su que c’était comme ça. »

« Je pense surtout que je peux me qualifier de privilégié, j’ai eu une belle carrière, 10 années en Formule 1. »

« Si c’est le cas, si je dois quitter le sport, je pense que je peux partir avec fierté, parce que j’ai toujours performé avec le matériel que j’ai eu. »

« Je pense que peu de gens peuvent avoir une telle carrière. Nous verrons donc ce qui se passera, mais je suis en paix avec moi-même. »

Pour rappel, Sergio Perez occupe actuellement la quatrième place au championnat du monde des pilotes 2020.

Rosberg ne sait pas qui est le meilleur parmi Schumacher, Fangio, Senna et Hamilton

Nico Rosberg, l’ancien coéquipier, mais aussi rival de Lewis Hamilton durant quatre saisons chez Mercedes, n’a pas hésité à saluer la performance du Britannique, qui est devenu dimanche dernier septuple champion du monde de F1.

Rosberg, qui a bataillé dur en 2016 contre Lewis Hamilton pour finalement décrocher son seul titre de champion avec cinq points d’écart à Abou Dhabi, admet que les performances de son ancien adversaire sont remarquables, même si l’Allemand insiste sur le fait qu’il a bien du mal à dire qui de Schumacher, Senna, Fangio ou Hamilton est le meilleur.

« Personne n’aurait jamais pensé que les titres de Michael Schumacher seraient égalés ou dépassés, et pourtant maintenant il est là. » explique Rosberg au micro de Sky Sports.

« Je pense que ce n’est pas seulement l’une des meilleures réussites en Formule 1, mais c’est plutôt l’une des plus grandes réalisations de l’histoire du sport dans son ensemble. »

« Je ne vais pas dire ici et maintenant lequel est meilleur que l’autre, je pense qu’ils sont à peu près égaux. »

« On peut mentionner Schumacher, on peut mentionner Senna, on peut mentionner Fangio. Je garderais probablement ces quatre là : Lewis, Senna, Fangio et Schumacher. »

« Qui est le meilleur ? C’est juste impossible à dire, mais je pense qu’ils ont tous été incroyables à leur manière. »

Rappelons que Nico Rosberg a quitté la Formule 1 en 2016 au lendemain de son premier sacre (et probablement le dernier).

Vettel a commencé à douter de ses propres capacités en 2020

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a connu une saison 2020 très compliquée, notamment parce que son équipe Ferrari lui a indiqué avant même le début de la campagne 2020 qu’il devrait quitter l’écurie en fin d’année.

Après cette douche froide, Vettel a dû participer à la saison 2020 au volant d’une monoplace complétement ratée [de l’aveu-même des dirigeants] et aux côtés d’un Charles Leclerc ayant déjà pris le statut de pilote numéro 1 dans l’équipe grâce à ses bonnes performances par rapport à son coéquipier.

L’an prochain, Vettel rejoindra l’équipe Aston Martin et participera donc à sa treizième saison en Formule 1 et le pilote allemand a révélé au passage qu’il avait signé un contrat de trois ans avec l’équipe du constructeur britannique.

« Désormais j’ai 33 ans et je serai en piste encore pendant trois ans, mais je ne souhaite pas continuer dans la compétition quand j’aurai 40 ans. » a expliqué Vettel au journal allemand Die Zeit.

« Donc, si vous faites correctement le calcul, il ne me reste que entre trois et sept ans à passer en Formule 1. »

Concernant ses performance cette année au volant de la Ferrari, le quadruple champion du monde a admis qu’à un moment donné il s’est mis à douter de ses propres capacités en raison du manque de résultat.

« Cette saison a été très difficile pour moi et j’ai aussi douté sur moi-même. Je n’ai pas réussi à atteindre grand chose cette année et la relation avec l’équipe n’est pas si simple non plus. »

« L’aventure est finie, mais je reste toujours motivé. J’attends toujours beaucoup des courses restantes avec impatience, mais je pense aussi que le nouveau projet avec Aston Martin va m’ouvrir beaucoup de possibilités. »

« Nous ne pourrons pas réussir rapidement, mais je suis sûr que je serai dans une humeur très différente et avec un nouvel objectif : celui de faire progresser l’équipe. »

Après la quatorzième manche de la saison disputée à Istanbul et où il a décroché son premier podium de l’année, Sebastian Vettel occupe la treizième position avec seulement 33 points inscrits depuis le début de l’année, contre 97 pour Charles Leclerc.

Le nouveau contrat d’Hamilton ne sera pas signé avant la fin de la saison

Le nouveau contrat de Lewis Hamilton, sept fois champion du monde, avec Mercedes, ne sera probablement pas signé avant la fin de la saison, a déclaré le directeur de l’équipe, Toto Wolff.

Les deux titres pilotes et constructeurs étant désormais acquis pour Mercedes cette saison, Lewis Hamilton et Toto Wolff débuteront des discussions sérieuses avant la fin de l’année.

« Je pense qu’il est plus que probable que nous nous tournions vers la fin de l’année. » a déclaré Toto Wolff à propos de ces discussions.

« Je ne veux surtout pas nous mettre sous pression en disant que ce sera avant Bahreïn ou avant Abou Dhabi, parce qu’il n’y a pas de pression. Ce sera fait quand ce sera fait. »

Jusqu’à présent, Mercedes a toujours été très flexible avec Lewis Hamilton en lui permettant notamment de porter sa voix en dehors de la F1 sur des sujets tels que l’égalité, le racisme ou encore l’environnement – et  Wolff s’attend donc à ce que ces sujets soient au centre des discussions.

« Je reconnais toujours ce qui est important pour lui et j’essaie de comprendre ce qui le place dans une bonne position. » reconnaît Wolff.

« Je soutiens ses divers intérêts comme la mode, par exemple, où nous lui avons permis de parcourir le monde [pour la promouvoir]. »

« Ce n’est pas tant le contrat qui est complexe, mais nous devons trouver un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. C’est très difficile pour nous tous de voyager. »

Hamilton de son côté n’a pas caché qu’il souhaite continuer avec l’équipe Mercedes l’an prochain, mais le septuple champion du monde veut également aider la firme à l’étoile dans d’autres domaine tels que la lutte contre le racisme et l’environnement.

« Je veux continuer avec Mercedes, mais j’aimerais les aider dans cette quête de changement. » a expliqué Hamilton à Istanbul le week-end dernier.

« Ils ont déjà rendu leurs voitures [de route] plus vertes avec une gamme de plus en plus électrifiée. Je voudrais les aider sur cette route. »

« Je voudrais les aider en termes de promotion de la diversité également, parce que au sein de l’organisation – comme dans toutes les organisations – il n’y en a pas assez. »

« Il y a encore beaucoup de choses à discuter, beaucoup de points à parcourir. Mais c’est quelque chose que nous ferons une fois le travail terminé à la fin de l’année. »

Latifi se sent meilleur pilote après avoir roulé sur « la glace » d’Istanbul

Le pilote Williams, Nicholas Latifi, a participé dimanche dernier à Istanbul à l’une des courses les plus difficiles de sa carrière avec une piste extrêmement glissante.

Nicholas Latifi débute sa carrière en Formule 1 cette saison avec l’équipe Williams et, jusqu’à présent, le Canadien n’a roulé qu’une seule fois sur une piste humide [à Budapest].

Mais les conditions de piste rencontrées dimanche dernier à Istanbul était bien pire, puisque le nouvel asphalte du tracé turc fraîchement posé avant que la F1 n’arrive en Turquie était extrêmement glissant déjà le vendredi sur le sec et l’arrivée de la pluie à partir du samedi n’a fait qu’aggraver la situation.

« Le fait est que la pluie a rendu les choses cent fois pires, et j’ai été vraiment surpris. » explique Nicholas Latifi.

« Je m’attendais à ce que la pluie rende l’adhérence relativement meilleure par rapport à la piste sèche [du vendredi]. Mais en fait, c’était tout simplement impossible de piloter. »

« Certaines voitures, certains pilotes ont eu un moment plus facile, tandis que d’autres ont eu des moments plus difficiles. »

« En fait, la position dans laquelle nous nous trouvions dépendait des pneumatiques, il fallait les placer dans la bonne fenêtre et il fallait se battre pour parfois un degré ou un demi-degré de température. »

« Si votre voiture avait un peu plus d’adhérence vous preniez alors un ou deux km/h dans les virages et vous en générez alors encore un peu plus, c’était une spirale. Mais n’étant pas au volant de l’une des monoplaces les plus rapides, ce n’est pas facile. »

« Il s’agissait certainement des conditions les plus difficiles que j’ai eu à rencontrer dans ma carrière, pas seulement en Formule 1. Il s’agissait juste de rester sur la piste. »

« Il y a beaucoup à apprendre de tout cela, et peu importe que les qualifications ont été mauvaises pour moi ou à quel point la course a été mauvaise pour moi, je me sens définitivement un meilleur pilote pour tout cela. »

« Je suis sûr que la plupart des pilotes diront qu’ils sont meilleurs pour pouvoir faire dériver une voiture de Formule 1 à chaque tour et à chaque virage, mais ils sont simplement frustrés par le résultat. »

La Canadien a également expliqué comment la capacité mentale des pilotes a été mise à rude épreuve dans ces conditions, avec l’impossibilité de relâcher la concentration même dans les lignes droites.

« D’un point de vue physique, ce n’est pas comparable par rapport à une piste sèche, mais mentalement, nous travaillons dur parce que nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un moment de relâchement dans la ligne droite. »

« C’est la deuxième fois que je pilote une Formule 1 sous la pluie, mais là, ce n’était même pas de la pluie c’était de la glace. »

« J’ai déjà piloté une voiture de Rallye sur de la glace avec des pneus cloutés et je peux affirmer que j’avais plus d’adhérence que ce week-end sur le mouillé en course. »

« C’était un véritable défi, mais c’est une chose à laquelle nous sommes maintenant un peu mieux préparés pour l’avoir fait. »

Au final, Nicholas Latifi n’a même pas vu la ligne d’arrivée puisque son équipe lui a demandé d’abandonner au Grand Prix de Turquie.

Flavio Briatore a travaillé avec Alonso pour son retour en F1

L’Italien Flavio Briatore a confirmé qu’il a fait partie de l’équipe ayant entamé des discussions avec Renault F1 pour le retour de Fernando Alonso en Formule 1 l’an prochain.

Ancien directeur de l’équipe Renault en F1, Flavio Briatore est devenu au fil des années très proche du double champion du monde Fernando Alonso avec qui il a remporté deux titres mondiaux avec l’écurie du constructeur français en 2005 et 2006.

Reconnu coupable de tricherie lors du Grand Prix de Singapour [crashgate], Briatore a été exclu du monde de la Formule 1 en 2008, mais est toujours resté très proche de Fernando Alonso.

En toute logique donc, l’homme d’affaires italien a participé aux négociations avec Renault pour faciliter le retour de l’Espagnol l’an prochain chez Alpine F1 [futur nom de l’équipe]

« Nous avons travaillé ensemble oui, nous avons travaillé ensemble pour son retour en Formule 1 » a confirmé Briatore sur Antenna 3.

« Fernando est comme ma famille et nous avons déjà réalisé des choses incroyables ensemble. Nous avons de bon souvenirs ensembles. »

« Je suis ravi qu’il soit de retour, parce qu’il est l’un des meilleurs pilotes du monde. Il revient en forme et surtout très motivé. »

Lors de cette émission sur Antenna 3, Briatore est également revenu sur son hospitalisation il y a quelques semaines après avoir été testé positif au Covid-19.

« On en a beaucoup parlé dans la presse, mais je me suis rétabli. Si vous écoutiez la presse, pour eux j’étais déjà mort. »

« Le Covid-19 est terrible, mais pour moi c’était comme une légère pneumonie. J’ai été admis à l’hôpital pendant cinq jours et j’ai dû me mettre en quarantaine pendant trois semaines à la maison pour récupérer. »

Robert Kubica au volant de l’Alfa Romeo en EL1 à Bahreïn

Le pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo Racing, Robert Kubica, aura de nouveau l’opportunité de prendre le volant de la C39 avant la fin de la saison comme il l’a confirmé à nos confrères de TVP Sport.

Le pilote polonais sera au volant de l’Alfa Romeo lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn, ainsi que pour les EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2020.

« Mon rôle sera le même que d’habitude, cependant, beaucoup de temps s’est écoulé depuis que je suis monté dans la voiture la dernière fois, donc, la tâche ne sera pas facile. » a expliqué le Polonais à TVP Sport.

« Je vais devoir rapidement passer à une voiture de Formule 1 après le DTM. Mon objectif sera donc de collecter autant d’informations aussi précieuses que possible pour aider l’équipe à se préparer pour le week-end. »

« Cela devrait aussi m’aider à comprendre dans quelle direction la voiture a évolué et ce qui a changé depuis plusieurs mois. »

On ne sait toujours pas en revanche lequel des deux pilotes titulaires Robert Kubica remplacera pour les essais libres 1 à Bahreïn et Abou Dhabi.

Hamilton revient sur ses discussions avec Ferrari qui n’ont jamais abouti

Lewis Hamilton explique que ses contacts établis avec la Scuderia Ferrari ces dernières années n’ont finalement jamais dépassé le stade de discussions, notamment pour des raisons de timing.

En effet, le pilote Mercedes ne s’est jamais retrouvé disponible sur le marché des pilotes au cours des dernières années lorsqu’un baquet à Maranello se libérait, et bien qu’il ne soit absolument pas certain que le Britannique aurait signé un contrat avec Ferrari, des discussions informelles ont bien eu lieu entre les deux parties.

« Nous n’avons jamais été vraiment proches, nous avons eu des discussions à quelques occasions, mais nous n’avons jamais dépassé le stade d’évoquer les différentes options sur la table. » a expliqué Hamilton dans un entretien accordé à la Gazzetta Dello Sport.

« Nous ne sommes jamais allés au-delà [des discussions]. Nos positions ne se sont jamais alignées, et je pense que le timing compte beaucoup et que les choses n’arrivent jamais par hasard. »

« Ces dernières saisons, mon contrat expirait toujours à un moment différent des autres pilotes. Voilà comment cela s’est passé au final. »

Le septuple champion du monde de F1 devrait en toute logique signer un nouveau contrat avec Mercedes pour au moins deux saisons, tandis qu’il aura la possibilité en 2021 de devenir le pilote le plus titré de l’histoire avec peut-être un huitième titre mondial.

Une erreur de procédure de départ sur les Red Bull à Istanbul ?

Dimanche dernier au Grand Prix de Turquie, les deux pilotes Red Bull, Max Verstappen et Alexander Albon, sont restés littéralement collés sur la grille de départ à l’extinction des feux.

Bien que la piste étaient largement glissante et que les deux pilotes Red Bull se trouvaient du côté sale de la grille, selon l’ancien pilote Renault Jolyon Palmer, ce départ complétement raté pour eux pourrait être dû à une erreur de procédure et non à une erreur de la part des pilotes.

« Le départ a été un désastre relatif pour les deux pilotes Red Bull. » estime Jolyon Palmer dans sa dernière chronique pour le site de la F1.

« En partant deuxième et quatrième, ils étaient tous les deux du côté sale et le plus humide de la grille et cela a certainement eu un effet, avec d’autres pilotes comme Leclerc et Norris qui ont eu également des départ hideux en partant depuis les douzième et quatorzième places. »

« Sans aucun doute, le meilleur côté pour prendre le départ était l’extérieur, qui était plus sec. Nous avons vu dans la dernière partie de la course à quel point il y avait peu d’adhérence en dehors de la ligne de course et à quel point il était facile de tourner depuis la partie la plus humide. »

Le départ raté de Red Bull à Istanbul

« C’est cette différence d’adhérence qui a fait le plus grand mal aux Red Bull, Leclerc et Norris, car ils ont à peine réussi à décoller depuis l’extérieur. »

« Mais il y avait d’autres pilotes qui ont réussi de bons départs malgré le fait qu’ils étaient eux aussi du mauvais côté de la grille. Notamment Lewis Hamilton qui a pris le départ depuis la sixième place et qui a rapidement dépassé les deux Red Bull. »

« Cela indique qu’il ne s’agissait pas seulement d’une mauvaise adhérence et le fait que les deux pilotes aient eu un départ aussi lamentable suggère une erreur de procédure, plutôt qu’une erreur de pilotage spécifique, bien que Verstappen a tiré sur son embrayage une deuxième fois, alors que le régime moteur diminuait, ce qui a rendu son départ pire que celui d’Albon. »

« Les deux pilotes Red Bull ont pris le départ sur la première vitesse, qui est la méthode conventionnelle sur le sec et à peu près la seule fois que la première vitesse est utilisée sur la piste. »

« Mais dans des conditions humides, tous les autres partant depuis le top dix ont utilisé la deuxième vitesse pour démarrer, pour limiter le patinage des roues au démarrage. »

« Cependant, AlphaTauri a également utilisé la première vitesse [autres monoplaces équipées du moteur Honda] et ils ont eu de meilleurs départs, donc, ce n’est peut-être pas la raison déterminante. »

Le départ vu depuis la Ferrari de Vettel 

Ferrari : une décision « importante » de ne pas lancer la course derrière la Safety Car

La Scuderia Ferrari salue la décision de la direction de course de ne pas avoir donné le départ du Grand Prix de Turquie derrière la Safety Car dimanche dernier à Istanbul.

En Turquie, Ferrari a décroché son meilleur résultat de l’année avec une troisième place pour Sebastian Vettel et une quatrième position pour son coéquipier Charles Leclerc à l’arrivée de l’épreuve.

Onzième et douzième sur la grille de départ, les chances de voir l’un des deux pilotes Ferrari sur le podium ce dimanche étaient donc très faibles, mais la décision prise par la direction de course de lancer le Grand Prix sur départ arrêté et non pas derrière la voiture de sécurité a été un élément très important selon Ferrari.

« La pluie qui est tombée avant la course a restreint le choix des pneus avec lesquels commencer à l’alternative entre les pneus pluie et intermédiaires, et nous avons opté pour le premier car il y avait encore beaucoup d’eau stagnante à de nombreux points de la piste. » nous explique Iñaki Rueda, stratège en chef chez Ferrari.

« La décision de la direction de course de ne pas partir derrière la Safety Car était importante car si nous avions fait quelques tours à un rythme réduit, les pneus auraient perdu encore plus de température, rendant la conduite encore plus difficile dans les premiers tours de course. »

« Nos deux pilotes sont partis de la onzième et de la douzième position et à Istanbul la différence entre les côtés propres et sales était très nette, même sur piste humide. »

« Sebastian a profité de cette opportunité de manière magistrale, avec un très bon départ et après avoir évité une partie du chaos qui s’était créé devant lui, il s’est retrouvé quatrième après quelques virages. »

« Au contraire, Charles a eu beaucoup plus de difficultés dans les premiers tours de course et au départ et s’est retrouvé à la quatorzième place à la fin du premier tour. »

A l’arrivée, Sebastian Vettel a franchi la ligne collé à la boîte de vitesses de la Racing Point de Sergio Perez et l’écart entre les deux hommes était de seulement 327 millièmes.

Alfa Romeo soulagée de ne pas perdre de place au championnat après la Turquie

Avec ses deux monoplaces dans le top dix sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie le week-end dernier, l’équipe Alfa Romeo pensait que les conditions de piste difficiles allaient lui offrir des opportunités pour repartir d’Istanbul avec de gros points.

En qualifications le samedi, Kimi Raikkonen a signé le huitième meilleur temps et Antonio Giovinazzi a réussi à placer son Alfa Romeo sur la dixième place de la grille, cependant, l’optimisme affiché avant le début de la course est vite retombé lorsque Giovinazzi a dû abandonner sur problème mécanique et que Kimi Raikkonen a commencé à dégringoler dans le classement.

« Nous n’avons pas été en mesure de capitaliser sur les très bonnes performances que nous avons réalisées en qualifications, alors que nous étions parmi les plus rapides en piste. » a déclaré Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo.

« Notre course a été difficile, parce que les pneumatiques étaient très difficiles à gérer. Nous aurions probablement pu nous débrouiller sur une piste mouillée, mais dans des conditions de séchage progressif, nous avons eu du mal. »

« Au final, nous avons perdu la voiture d’Antonio à cause d’un problème technique en début de course et Kimi [Raikkonen ] a terminé 15e, ce qui n’était pas ce que nous espérions. »

Seul point positif pour Alfa Romeo, l’écurie suisse conserve sa huitième position au classement des constructeurs après le Grand Prix de Turquie.

« De manière positive au moins, nous n’avons pas perdu de position sur nos rivaux au championnat et nous sommes sur le point de confirmer notre huitième place au classement des constructeurs, avec trois courses à disputer. »

Classement F1 2020 constructeurs 

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Nico Hülkenberg reste en contact et patiente pour 2021

L’Allemand Nico Hülkenberg assure qu’il n’a pas d’annonce à faire sur un éventuel contrat avec une équipe de F1 pour la saison prochaine, mais l’ancien pilote Renault confirme qu’il est en contact avec des équipes.

Nico Hülkenberg a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2019 lorsqu’il a quitté l’équipe Renault F1 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon et depuis, le pilote allemand chercher toujours à revenir en catégorie reine.

Cette année, Hülkenberg a fait bonne impression lorsqu’il est venu remplacer à la dernière minute le Mexicain Sergio Perez [positif au Covid] au Grand Prix de Grande-Bretagne au volant d’une Racing Point qu’il a découvert à peine quelques minutes avant la première séance d’essais libres.

Malheureusement, il ne pourra pas prendre le départ de la course le dimanche en raison d’une panne détectée sur sa monoplace quelques minutes avant le départ.

Après ce week-end à Silverstone en tant qu’intérim de luxe, Hülkenberg a été conservé par Racing Point pour le second week-end sur le même tracé dans le cadre du Grand Prix du 70e anniversaire de la F1 toujours pour remplacer Perez forcé de rester à l’isolement et, là encore, Hülkenberg a impressionné par sa vitesse de pointe et sa rapidité d’adaptation dans un environnement nouveau.

Au Grand Prix de l’Eifel, une nouvelle fois l’Allemand a été appelé à la rescousse par Racing Point pour qu’il remplace Lance Stroll, lui aussi testé positif au Covid et, là encore, Hülkenberg a fait le job en terminant la course le dimanche à la huitième place, alors qu’il s’élançait depuis le fond de la grille.

Après ses belles prestations, Nico Hülkenberg est donc évidemment en discussions avec des équipes pour la saison prochaine et l’option la plus sérieuse semble être l’équipe Red Bull Racing, qui n’a toujours pas pris de décision concernant l’avenir de son pilote Alex Albon.

Interrogé sur la chaîne Servus TV [qui appartient à Red Bull], Hülkenberg dit qu’il n’a pour le moment pas grand chose à annoncer.

« Il n’y a rien à signaler, les rumeurs se sont un peu calmées et je pense que cela prendra un peu de temps avant que ce ne soit vraiment clair. » indique Hülkenberg au micro de Servus TV.

« Bien-sûr, je suis en contact avec des gens qui savent ce qui se passe, mais pas tous les jours ou toutes les semaines. »

« J’ai des gens qui m’aident, mais en principe, les premiers contacts, ce genre de choses, je les fais généralement moi-même. »

Le pilote allemand n’a cependant pas exclu la possibilité de revenir avant la fin de l’année pour remplacer un pilote et se tient donc toujours prêt à partir : « On verra si c’est le cas, de toute façon, c’est une situation complétement imprévisible. »

« Bien-sûr, je ne peux rien supposer et je ne m’attends pas à ce que quelque chose se produise tous les week-ends. Mais bien-sûr, cela peut arriver, je dois juste rester en forme et être prêt. »

Pierre Gasly veut comprendre ce qui n’a pas fonctionné à Istanbul

Le Français Pierre Gasly ne cachait pas son mécontentement après un Grand Prix de Turquie compliqué pour lui et son équipe à Istanbul.

Le pilote AlphaTauri savait dès le départ du Grand Prix que la course serait difficile pour lui, puisqu’il a écopé d’une pénalité le reléguant en fond de grille pour un changement de moteur sous parc fermé le samedi soir après les qualifications.

Au final, Gasly a franchi la ligne d’arrivée à la treizième position avec 1 tour de retard sur le top dix et après la course, le Français ne cachait pas sa colère d’avoir dû lutter au volant d’une monoplace en manque de compétitivité sur une piste détrempée.

« Tout le week-end a vraiment été mauvais. Nous avons eu une très mauvaise performance sur le mouillé. » a déclaré Pierre Gasly dimanche soir.

« Honnêtement, c’est même un peu gênant parce que nous étions tellement lents dans les conditions humides avec les Intermédiaires. Nous ne pouvions pas les faire fonctionner. »

« C’était la même chose en qualifications, et en plus nous avons pris une pénalité, donc nous avons eu beaucoup de problèmes. »

« Nous devons faire mieux [lors des prochaines courses], parce que honnêtement, ce fut une mauvaise performance de notre part. »

« Nous devrons faire mieux pour les prochaines courses. Bien-sûr, il s’agissait de conditions tout à fait uniques et je ne pense pas que nous allons de nouveau les affronter. »

« Mais juste pour nous tous, nous devons comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Nous avions déjà des réponses [le samedi après les qualifications] mais nous n’avons pas pu faire de changement [avant la course]. »

« Je pense que nous aurions pu faire un bien meilleur travail, mais maintenant c’est fait et nous devons nous pencher sur les trois prochaines courses. »

Une piste glissante certes, mais un GP de Turquie sensationnel pour Brawn

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, a insisté sur le fait que le manque d’adhérence sur le tracé d’Istanbul le week-end dernier pour le Grand Prix de Turquie a été largement évoqué par les pilotes, mais qu’il ne fallait pas oublier que le circuit d’Istanbul a été ajouté au calendrier à la dernière minute.

Avant que la F1 n’arrive à Istanbul, les organisateurs ont pris la décision de resurfacer tout le circuit, ce qui a eu pour conséquence de rendre la piste quasiment impraticable pour les pilotes tant elle était glissante.

L’arrivée de la pluie sur le tracé dès le samedi n’a certainement pas arrangé les choses, mais Ross Brawn insiste sur le fait que certains pilotes s’en sont mieux sortis que d’autres.

« Le promoteur et le pays ont fait un travail fantastique pour mettre le circuit en position d’accueillir un Grand Prix sensationnel. » estime le manager sportif de la Formule 1 dans sa dernière chronique pour le site du championnat du monde.

« Je suis conscient que les pilotes n’étaient pas satisfaits des niveaux d’adhérence globaux, mais c’était une conséquence de la décision tardive de courir là-bas car le calendrier a été révisé pour répondre au Covid-19. »

« Je pense que les pilotes doivent parfois se souvenir qu’il s’agit d’une course et de savoir qui franchit la ligne en premier, alors même si les niveaux d’adhérence n’étaient pas élevés, c’était la même chose pour tout le monde. »

« Certains pilotes ont baissé la tête et l’ont accepté, d’autres ont trouvé que c’était une distraction. »

« Avoir une surface difficile comme nous l’avons eu ce week-end n’était pas une mauvaise chose. Cela montrait au maximum le talent d’un pilote. Je ne pense pas que les niveaux d’adhérence soient une mesure du niveau de compétitivité que vous aurez. »

« La concurrence doit être juste et équitable. C’est un sport, nous devons donc donner à chacun la même chance. C’est un défi, mais cela devrait être considéré comme une bonne chose. »

« À titre d’exemple, Monaco a toujours été considérée comme une épreuve et une course très difficile, mais si vous l’acceptez et que vous la considérez positivement comme un grand défi, vous réussirez et gagnerez des courses là-bas. Si vous y allez dans un état d’esprit négatif, vous ne réussirez pas. »

« La Turquie n’avait pas la surface la plus adhérente, mais ceux qui ont baissé la tête et pensaient que c’était une opportunité ont eu du succès. »

Max Verstappen au volant d’une Red Bull mal réglée à Istanbul

Sixième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie dimanche dernier, Max Verstappen a dû composer au volant d’une monoplace déséquilibrée à la suite d’une erreur de réglage de l’aileron avant de la RB16 commise par son équipe.

Après un départ complétement raté depuis la deuxième place sur la grille, en raison notamment d’un manque de grip sur une piste détrempée, le pilote Red Bull s’est ensuite débattu durant toute la course au volant d’une monoplace totalement déséquilibrée après que son équipe ait modifié le set-up de son aileron avant.

« En gros, tout est allé de travers. Il s’avère que le réglage de mon aileron avant était erroné. » a expliqué le pilote Red Bull à De Telegraaf après la course.

« Nous avions d’un côté sept degrés de moins que ce que nous aurions dû avoir sur le réglage de l’aileron, ce qui est beaucoup. »

« Normalement, on ajuste d’un degré ici et là, ou quelque chose comme ça, mais là, sept degrés c’est beaucoup. Il n’y a donc rien à faire en tant que pilote, car rien ne fonctionne dans ce cas. »

Max Verstappen occupe la troisième place au championnat des pilotes avec 27 points de retard sur Valtteri Bottas et 30 points d’avance sur Sergio Perez, quatrième.

« Des riches plus riches et des pauvres plus pauvres » en Turquie selon Russell

Le pilote Williams George Russell regrette que son week-end à Istanbul ait été perturbé par le manque d’adhérence sur une piste resurfaçée avant que la F1 n’arrive en Turquie et qui a rendu la vie difficile à toutes les équipes.

Comme l’admet George Russell, le plaisir était plutôt limité sur la piste d’Istanbul avec des conditions incroyablement glissantes tout au long du week-end et une impression de rouler avec une Formule 1 sur une véritable patinoire de l’aveu même de certains pilotes.

Après avoir terminé le Grand Prix de Turquie à un tour du vainqueur Lewis Hamilton, et après avoir tapé le mur à l’entrée de la voie des stands lors de son tour de reconnaissance avant le départ de la course, George Russell explique pourquoi la vie des pilotes au plus bas de la grille est tellement plus difficile que pour les pilotes Mercedes ou Red Bull.

« Je pense que c’est le plus dur à comprendre pour ceux qui ne pilotent pas une F1. Quand on va plus lentement, il y a moins d’adhérence. » explique George Russell dans le podcast F1 Nation.

« C’était le cas ce week-end et c’est pourquoi les riches sont devenus plus riches et les pauvres plus pauvres. Les voitures rapides avec le plus d’appuis et la plus grande adhérence mécanique pouvaient aller plus vite dans les virages au départ, ce qui leur a donné ensuite plus de température dans les pneus, et donc encore plus d’adhérence. »

« Ensuite, il y a aussi le fait que les voitures plus lentes sortent des stands un peu plus lentement aussi. Vous perdez alors de l’adhérence et vous vous retrouvez dans une spirale descendante, tandis que les autres sont dans une spirale ascendante. C’est pour cela que vous avez vu tant de différence dans les temps au tour entre nous. »

« Cela ne veut pas dire qu’aucun d’entre n’était à la limite, parce que nous étions tous à la limite, mais à notre propre limite, et malheureusement, c’était très différent d’un pilote à l’autre. »

Russell admet que le manque d’adhérence lui a laissé un sentiment doux-amer à la fin du week-end, lui qui souhaitait performer pour sa toute première visite sur le tracé d’Istanbul.

« C’était les pires conditions dans lesquelles je n’ai jamais piloté. Ce n’était pas tellement à cause de l’humidité, mais bien à cause du manque d’adhérence. »

« Nous voulons toujours pousser ces voitures à la limite, et ce week-end, nous n’avons tout simplement pas pu le faire. »

« Nous travaillons normalement en dixièmes de secondes, pas en secondes. Vous n’avez qu’à regarder les écarts entre les voitures, les différences se sont faites avec les pneus et je n’ai jamais vécu un week-end de course où c’était aussi sensible avec les pneus. »

« C’est vraiment dommage, parce que c’était une très bonne piste que nous n’avons pas pu apprécier. »

Roy Nissany confirmé au volant de la Williams pour les EL1 à Bahreïn

Le pilote de réserve de l’équipe Williams Racing, Roy Nissany, participera à sa troisième et dernière séance d’essais libres de l’année le vendredi 27 novembre à Bahreïn.

Après avoir déjà pris le volant de la Williams FW43 à deux reprises cette année lors d’essais libres du vendredi [Barcelone et Italie], Nissany participera à sa dernière séance d’essais libres au Grand Prix de Bahreïn sur le tracé de Sakhir.

Après ce roulage, le pilote israélien aura de nouveau la possibilité de prendre les commandes de la FW43 lors de la seule journée de tests d’après saison qui est organisée à Abou Dhabi le mardi 15 décembre.

Lors de ce test des jeunes pilotes, Roy Nissany roulera toute la journée sur la piste de Yas Marina, alors que Jack Aitken sera lui aussi en piste au même moment dans la seconde Williams FW43.

« Le test d’Abou Dhabi est une autre excellente occasion pour moi de développer ma connexion avec la voiture. » a déclaré Nissany.

« Contrairement à des EL1, le test nous donne beaucoup plus de temps et de kilomètres pour affiner et mettre en synergie la voiture et ma conduite. »

Williams confirme ses pilotes pour les tests d’Abou Dhabi

L’équipe Williams a confirmé ses pilotes pour les tests qui auront à Abou Dhabi après la dernière course de la saison 2020.

L’écurie britannique alignera Roy Nissany et Jack Aitken au volant de la FW43 le mardi 15 décembre à Abou Dhabi.

Jack AItken et Roy Nissany s’appuieront tous les deux sur leur expérience antérieure de la FW43, Aitken ayant participé aux EL1 au Grand Prix de Styrie. Nissany quant à lui a conduit la voiture à deux reprises jusqu’à présent cette année, en EL1 aux Grands Prix d’Espagne et d’Italie.

Le test des jeunes pilotes qui remplace le traditionnel Tire Test de fin de saison, ne durera qu’une journée et s’adressera uniquement aux pilotes n’ayant pas pris le départ de plus de deux Grands Prix. Jack Aitken et Roy Nissany, qui ont tous deux concouru en Formule 2 cette année, passeront chacun une journée au volant avec l’équipe grâce à l’utilisation de deux monoplaces pour cette journée de tests.

« Williams est ravie de pouvoir offrir ce temps de piste supplémentaire aux pilotes de l’académie de l’équipe pour les aider dans leur développement et dans le travail de corrélation en cours dans les coulisses de Grove. » indique l’équipe.

« Bien sûr, je suis ravi de pouvoir revenir dans la FW43 à Abou Dhabi. Après ma sortie en EL1 avec l’équipe plus tôt dans l’année, je chercherai à tirer parti de mon expérience avec l’équipe et à obtenir des tours toujours bienvenus à mon actif. » a déclaré Jack Aitken.

« Même si nous ne pourrons pas trop tester avec la façon dont le programme est défini, il y a toujours des choses à apprendre, et ce sera une excellente façon de terminer la saison. »

Roy Nissany a ajouté: « Le test d’Abu Dhabi est une autre excellente occasion pour moi de développer ma connexion avec la voiture. »

« Contrairement à des EL1, le test nous donne beaucoup plus de temps et de kilomètres pour affiner et mettre en synergie la voiture et ma conduite. »

Pilotes présents en piste le mardi 15 décembre à Abou Dhabi 

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Abiteboul sur Alonso : le vieux n’a rien perdu de sa ferveur !

Le patron de l’équipe Renault F1, Cyril Abiteboul, a admis qu’il n’était pas encore certain que Fernando Alonso puisse participer aux tests des jeunes pilotes sur la piste d’Abou Dhabi après la dernière course de la saison 2020.

Le double champion du monde de F1 – qui fera son grand retour en 2021 avec l’équipe Alpine F1 [nouvelle identité de l’équipe Renault] – a déjà pu boucler 100 kilomètres au volant de la RS20 de la saison actuelle à Barcelone lors d’une journée de tournage.

Mais ce roulage au volant de la monoplace de la saison en cours est extrêmement encadré par la FIA et l’équipe ne peut utiliser que des gommes spéciales de démonstration lors de cet essai et n’a pas le droit de développer la monoplace.

Dans ce contexte, Renault a donc décidé de permettre à Alonso de rouler au volant d’une monoplace de la saison 2018 lors de deux journées de tests organisées à Bahreïn au début du mois d’octobre, ainsi que deux autres journées organisées ce début de semaine à Abou Dhabi.

Interrogé sur la possibilité de voir une nouvelle fois le pilote espagnol prendre le volant cette fois-ci de la RS20 après la dernière course de la saison à Yas Marina, Cyril Abiteboul a confirmé que l’équipe attendait toujours une réponse de la FIA.

« On attend encore une réponse de la FIA pour être tout à fait honnête sur la possibilité de rouler en « post-season » le mardi après le Grand Prix d’Abou Dhabi avec la voiture de 2020. » a déclaré Cyril Abiteboul au micro de Canal+ samedi dernier.

« Si ça ne se fait pas, ça sera dommage, on acceptera, mais il y a de toute façon ces quatre journées de roulage [Bahreïn et Abou Dhabi] qui auront été faites. »

Concernant les performances du pilote espagnol au volant de la Renault RS18 lors de son premier test de deux jours à Bahreïn, Abiteboul assure que le double champion du monde n’a rien perdu de sa vitesse et a été très rapide face aux petits jeunes de l’Académie.

« Il est ultra motivé. Il a fait deux belles journées [à Bahreïn], deux fois 500 kilomètres. Il a été impressionnant de régularité, il a été impressionnant de feedbacks, il a été rapide aussi, très rapide, même par rapport aux petits jeunes, parce que c’était une séance organisée avec également nos jeunes pilotes de l’Académie, et je peux vous dire que le vieux il n’a rien perdu de sa ferveur. »