Esteban Ocon a terminé sa journée de travail avec Pirelli sur le circuit de Sakhir dans le cadre des essais privés organisés par le manufacturier unique de la F1 pour le développement de ses gommes 18 pouces.
Ce mercredi, le Français Esteban Ocon était en piste au volant d’une monoplace Alpine modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces de Pirelli qui deviendront la norme en Formule 1 à partir de 2022.
Au terme de cette journée d’essais, Esteban Ocon a pu se rendre compte de la différence entre les roues 13 pouces utilisées actuellement en Formule 1 et les 18 pouces de l’an prochain.
« C’était une journée très interessante et c’était la première fois que je testais les pneus 18 pouces. » a déclaré le pilote Alpine.
« Le circuit de Bahreïn est l’un des meilleurs circuits pour tester car il est très difficile pour les pneus. C’était agréable d’apprendre les différences entre les pneus 13 pouces et les pneus 18 pouces. »
« Certaines choses étaient positives, et il y a encore des choses sur lesquelles travailler, mais dans l’ensemble, c’était plutôt bon. »
Pour rappel, ce mardi c’est l’équipe Ferrari qui a mis à disposition de Pirelli ses deux pilotes ainsi qu’une monoplace pour ces tests privés, tandis que le double champion du monde Fernando Alonso sera à son tour en piste ce jeudi au volant de l’Alpine.
Le Français Esteban Ocon n’a marqué aucun point pour sa première course de la saison avec l’équipe Alpine, le Français ayant terminé le Grand Prix de Bahreïn à la treizième place.
Gêné en qualifications par un drapeau jaune, Esteban Ocon n’a pas réussi à passer le cap de la Q1 samedi dernier à Bahreïn et a dû se contenter d’une lointaine seizième position sur la grille de départ le dimanche.
Dans ces conditions, difficile pour le pilote Alpine de terminer dans le top dix, d’autant que le Normand a également été percuté par l’Aston Martin pilotée par Sebastian Vettel au 45e tour de course, ce qui a définitivement ruiné toutes ses chances de terminer le Grand Prix dans les points.
« Évidemment, avec Seb [le contact au virage 1] ça ne s’est pas bien passé. Nous n’avons pas marqué de points. Mais ensuite Seb est venu me voir et s’est excusé, cela peut arriver. Il s’est excusé, nous faisons tous des erreurs, cela arrive parfois. » a déclaré Ocon, qui est encore en piste ce mercredi 31 mars à Bahreïn dans le cadre des tests Pirelli.
« Nous avons montré un bon esprit combatif durant la course et la plupart du temps nous combattions. Il y a eu pas mal de combats roue à roue avec Yuki [Tsunoda], Antonio [Giovinazzi] et Seb… »
Pour Esteban Ocon, il faudra impérativement veiller à mieux se qualifier le samedi pour être en mesure le dimanche d’aller chercher les points dans le top dix, alors que le peloton cette saison s’est incroyablement resserré.
« C’est dommage que nous n’ayons pas réussi à obtenir le résultat que nous voulions pour cette course, mais les qualifications nous ont vraiment pénalisés, sinon je pense que nous aurions été dans les points pour cette course. »
« Je pense que si nous faisons tout bien, nous devrions entrer dans les points [régulièrement]. [à Bahreïn] nous nous sommes battus dur, mais ce n’était pas suffisant par rapport à la place de départ, et sans l’incident, nous serions arrivés à seulement une ou deux positions des points. »
Après cette première manche de la saison 2021, l’équipe Alpine repart de Bahreïn bredouille, puisque le coéquipier d’Esteban Ocon, l’Espagnol Fernando Alonso, a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur sa monoplace [débris à l’intérieur de l’écope de freins].
La Ferrari SF21 a bouclé son premier Grand Prix de la saison 2021, se révélant être la quatrième force du plateau derrière la McLaren-Mercedes.
Après cette première manche de la saison 2021, il est désormais possible de faire une comparaison technique plus directe entre le projet SF21 et la voiture de l’année dernière.
Tout d’abord, il est clair que ce que nous avons vu lors des tests hivernaux s’est confirmé ce week-end à Sakhir, avec une Ferrari SF21 qui s’est améliorée par rapport à la désastreuse SF1000 de 2020 en termes de puissance et d’efficacité aérodynamique.
Ceci est confirmé par les données de vitesse de pointe enregistrées pendant le week-end du Grand Prix de Bahreïn, avec le moteur Ferrari en ligne avec les meilleures performances maximales enregistrées. Avec une vitesse maximale enregistrée en qualifications de 314 km / h, la SF21 était en moyenne 7-8 km / h plus rapide.
Il est vrai que pendant le week-end, le vent était en faveur des pilotes dans la ligne droite principale, et par rapport à l’année dernière, Ferrari est pratiquement à égalité dans les lignes droites les plus rapides, mais la courbe d’accélération ne redescend pas soudainement comme cela s’est produit surtout au début de la dernière saison.
La puissance supplémentaire du moteur 065/6, estimée à environ 30 CV, permet également aux pilotes et ingénieurs d’amener une voiture plus chargée sur la piste en termes d’appui, comme cela s’est produit à Bahreïn.
On a pu voir l’année dernière que les travaux d’équilibrage, lors des différents GP, visaient presque toujours l’introduction d’une aérodynamique plus légère que la concurrence en raison de la faible puissance et de la traînée élevée de la SF1000.
En 2020, les vitesses de pointe de la SF1000 restaient toujours parmi les plus basses. Et même avec peu d’appui sur les ailerons, la voiture de la Scuderia n’était pas très efficace même dans les virages à vitesse moyenne.
Sur la SF21 de cette saison, les aérodynamiciens ont cherché à récupérer l’efficacité aérodynamique, c’est-à-dire avoir une faible traînée sans perdre d’appui. Sur la voiture de Carlos Sainz et Charles Leclerc, les hommes d’Enrico Cardile (chef du département châssis Ferrari) se sont concentrés sur la minimisation de la perte d’appui imposée par les nouvelles réglementations sur le fond plat et le diffuseur, ainsi que sur la réduction significative de la traînée par rapport à la voiture 2020.
En ces termes, Ferrari à Bahreïn a été l’équipe qui a le moins perdu en termes de performances par rapport à l’année dernière, comme le montre la comparaison publiée par la F1 elle-même, entre le moment des qualifications à Bahreïn en 2020 et celles disputées en 2021.
Évidemment, tout n’a pas été facile du tout pour Ferrari au cours de l’hiver, en raison du gel des différents composants, ce qui n’a pas permis un grand bouleversement général des voitures entre 2020 et 2021.
Dépensant les deux jetons pour la modification de la boîte de vitesses, Ferrari est intervenu de son propre chef pour revoir l’arrière de sa monoplace de façon générale, notamment au niveau aérodynamique: la perte d’appui à l’arrière, due à la nouvelle réglementation, s’est traduite par une intervention visant à tenter de resserrer la partie inférieure de la voiture autour de la boîte de vitesses pour une meilleure pénétration aérodynamique.
Le fond plat coupé est assez simple dans la conception aérodynamique, surtout par rapport aux solutions plus extrêmes de Mercedes et Aston Martin. Cependant, Ferrari a considérablement amélioré l’instabilité à l’arrière de l’ancienne SF1000, et il semble que les nouvelles réglementations n’aient pas autant affecté l’équilibre que sur les autres monoplaces (voir par exemple les problèmes de Mercedes).
Le nouveau fond plat présente quelques interventions intéressantes (déjà vues dans les tests) notamment des bandes verticales entre la paroi latérale du diffuseur et l’intérieur de la roue arrière. Le but est d’aider l’air à ne pas générer de turbulences à l’arrière.
La Ferrari SF21, tout en ayant livré des performances suffisantes à Bahreïn, doit cependant encore être améliorée pour récupérer complètement la charge verticale perdue sous la nouvelle réglementation.
Le diffuseur, par exemple, est assez simple, et n’adopte pas de solutions agressives comme Mclaren: Sur la MCL35-M, en effet, le nouveau speaker (absolument légal) est devenu quasiment un « cas médiatique », qui présente des dérives internes dépassant les limites maximales autorisées par la réglementation (à partir de 2021 à plus de 50 mm du plan de référence ).
Cependant, astucieusement, Mclaren a positionné les ailettes internes dans la plage des 500 mm centraux, à l’intérieur de laquelle il est possible d’aller au-delà des dimensions minimales des dérives imposées par la réglementation. Tout cela est valable, tant que les éléments ne font qu’un avec la paroi interne du diffuseur.
Ci-dessous, vous pourrez constater les différences entre la solution Mercedes et celle de Mclaren.
Au-delà de la nouvelle réglementation aérodynamique, Ferrari a affiné une grande partie de son aérodynamique afin de récupérer quelques km / h, même avec des interventions micro-aérodynamiques.
Ceci est particulièrement visible à partir des déviateurs de débit de flux dans la zone des évents de refroidissement, où depuis la présentation, nous avons remarqué un soufflage à l’intérieur de l’élément en carbone. Tout cela réduit l’effet de délavage de l’inverseur de débit, mais permet une réduction de la résistance à l’avancement.
Ferrari a fait ce qui était possible de faire en termes d’aérodynamisme. Dans la zone avant, par exemple, il n’a pas été possible d’adopter le nez étroit de style Mercedes, très en vogue en F1, et qui permet moins d’impact avec l’air.
Les aérodynamiciens de Maranello, tout en conservant la structure de collision avant approuvée l’année dernière, ont beaucoup travaillé à l’avant de la SF21, où l’aérodynamique autour du cône de nez a été radicalement modifiée. En effet, les piliers sont plus étroits, pour accélérer le flux d’air sous le corps, à l’aide d’une large cape sous le nez. Dans le même temps, la section entre le mât et le becquet d’aileron a augmenté, de manière à augmenter le passage de l’air dans un centre nerveux de la voiture.
Pour Imola [prochaine manche de la saison 2021], la perspective de recevoir des mises à jour aérodynamiques sur la SF21 est tout à fait certaine, compte tenu également de la longue pause précédant le Grand Prix d’Émilie-Romagne. Une fois l’efficacité trouvée et la corrélation entre les données du tunnel et la piste, Ferrari peut continuer en toute sécurité le développement de sa voiture, probablement d’ici juin. Après cela, l’accent pourrait être davantage mis sur la voiture 2022, où tout le monde partira d’une page blanche.
Bon dernier au Grand Prix de Bahreïn pour sa toute première course en Formule 1, Mick Schumacher se dit tout de même satisfait à 90%, notamment parce que le jeune allemand a pu acquérir de l’expérience.
Mick Schumacher a commis une petite erreur lors du restart de la course après l’accident de son coéquipier Nikita Mazepin en effectuant un tête-à-queue ce qui l’a placé bon dernier et l’a obligé à cravacher au volant de sa Haas pour rattraper le peloton.
Au final, Schumacher a réussi à terminer sa première course en Formule 1, et même s’il a terminé bon dernier avec un tour de retard sur les leaders, l’Allemand tire du positif.
« Je pense que de façon générale je suis satisfait à 90%, les 10% pour lesquels je ne suis pas satisfait, c’est à cause de mon erreur commise lors du redémarrage de la voiture de sécurité avec un tête-à-queue. » explique le pilote allemand.
« Heureusement, la voiture était encore en état de rouler et tout allait bien, donc j’ai pu continuer et vivre mon expérience jusqu’au bout du week-end. »
« Heureusement, j’ai réussi – malgré tous les drapeaux bleus – à rattraper Nicholas [Latifi] et j’ai pu ressentir ce que c’est de suivre une voiture de près avec le DRS et tout. »
« Donc dans l’ensemble, j’ai l’impression d’avoir beaucoup appris et je suis en mesure de convertir cela en quelque chose de positif pour la prochaine course dans quelques semaines. »
Kimi Raikkonen regrette le fait d’avoir perdu de la performance en course au Grand Prix de Bahreïn en raison de la gestion des pneumatiques sur son Alfa Romeo.
A Bahreïn, le pilote finlandais a terminé à la porte des points (onzième) après une course solide de sa part au volant d’une monoplace au comportement sain, selon ses propres mots.
Malheureusement, Kimi Raikkonen a dû rapidement diminuer son rythme par rapport à ses concurrents directs pour faire en sorte de sauvegarder ses pneumatiques, ce qui l’a empêché d’aller se battre pour rentrer dans le top dix.
« De toute évidence j’espérais plus. C’était serré, mais par rapport à l’année dernière où nous étions plus lents, ce n’était pas trop mal. » a expliqué Raikkonen après sa course.
« Les pneumatiques perdaient en performance, donc au final ce n’est pas si mal, même si nous aurions voulu marquer des points. La voiture ressemblait beaucoup à celle que nous avions pour les essais [hivernaux], mais évidemment j’espérais un peu plus. »
« Mais à partir du moment où vous commencez à prendre soin des pneus pour les faire durer, vous n’êtes plus assez rapides, mais c’est comme ça. »
« Contre certains gars, je ne pouvais rien faire. La voiture était trop lente. La monoplace s’est bien comportée, mais pour que les pneus durent suffisamment longtemps, nous devons ralentir par rapport aux autres. Au final, nous n’étions pas loin des points, mais c’est encore trop loin. »
Après la première manche de l’année donc, l’équipe Alfa Romeo n’a pas marqué le moindre point puisque le coéquipier de Kimi Raikkonen, Antonio Giovinazzi, a terminé la course à la douzième position.
La F1 a confirmé avoir réalisé plus de 8000 tests Covid-19 entre le lundi 22 mars et le dimanche 28 mars dans le cadre du Grand Prix de Bahreïn, première manche de la saison 2021.
Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock de Bahreïn (sous traitants, journalistes…).
Parmi toutes ces personnes testées, 12 cas sont retournés positifs et les personnes concernées ont immédiatement été placées en quarantaine.
« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer que lors du Grand Prix de Formule 1 de Bahreïn 2021, entre le lundi 22 mars et le dimanche 28 mars, 8150 tests pour COVID-19 ont été effectués sur des pilotes, des membres d’équipes et du personnel. » nous indique la Formule 1 ce mardi soir.
« Parmi ceux-ci, 12 personnes ont été testées positives.La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »
La prochaine manche de la saison 2021 se déroulera du 16 au 18 avril sur le tracé d’Imola en Italie.
Ce mardi, les deux pilotes Ferrari ont pris la piste sur le tracé de Sakhir avec une monoplace équipée de pneus 18 pouces qui seront introduits en F1 en 2022.
Carlos Sainz a d’abord débuté la journée et a bouclé 54 tours de piste, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a pris le relais de l’Espagnol dans l’après-midi et a bouclé 87 tours.
Au total donc, Ferrari a bouclé 141 tours de piste ce mardi pour le compte de Pirelli afin d’aider le manufacturier unique de la Formule 1 dans le développement de ses pneumatiques 2022 de 18 pouces.
Ce mercredi, ce sera au tour de l’équipe Alpine de mettre en piste l’une de ses monoplaces avec le Français Esteban Ocon toute la journée, tandis que son coéquipier Fernando Alonso prendra le relais jeudi pour un roulage programmé toute la journée également.
Pour rappel, afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli devra faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19, la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30.
Cette proposition a été acceptée à l’unanimité lors de la dernière réunion de la commission F1, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise aura à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus 18 pouces avec l’aide des équipes.
L’arrivée de ces roues 18 pouces s’accompagnera de nouvelles règles (comme par exemple le gel du développement des moteurs qui a été voté récemment), ce qui devrait permettre d’améliorer le spectacle en course.
Daniel Ricciardo semblait perplexe quant aux raisons pour lesquelles il avait eu du mal à trouver du rythme en course dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn, le nouveau pilote McLaren ayant terminé à la septième place.
Après un examen approfondi de sa monoplace, l’équipe McLaren a révélé que des dommages assez importants du fait d’un contact avec l’AlphaTauri du Français Pierre Gasly dans les premiers tours de course était probablement l’une des raisons pour lesquelles l’Australien a eu le plus grand mal à suivre le rythme de son coéquipier Lando Norris (qui a terminé quatrième).
« Après la course, nous avons constaté des dommages sur le fond plat de Daniel suite à l’impact de Pierre [Gasly] qui a heurté l’arrière de sa monoplace au début de course. » a déclaré Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren lors d’un point presse.
« Le niveau des dégâts a couté une force d’appui considérable. Malgré la perte de performances, Daniel a utilisé son expérience pour faire face aux problèmes et marquer des points importants pour l’équipe. Nous attendons maintenant avec impatience la prochaine course. »
Malgré la deception de voir son pilote terminer seulement septième avec une monoplace qui semblait clairement compétitive ce week-end, l’Allemand a ajouté qu’il était vraiment satisfait de la performance globale de son équipe au cours de ce premier week-end de Grand Prix de l’année.
« Je suis très content de la façon dont tout le week-end s’est déroulé avec Daniel, je suis très heureux que nous ayons marqué de bons points. C’est un bon début. »
« Terminer la première course en P4 et P7 est exactement ce que nous recherchions et ce que nous voulions pour la première course: avoir nos deux voitures dans les points pour le championnat constructeurs. C’est encourageant. »
Les 18 points marqués par l’équipe ce week-end à Bahreïn permettent à McLaren d’occuper la troisième place au championnat constructeurs après la première manche de la saison 2021.
Avec un seul point marqué grâce à la dixième place de Lance Stroll ce dimanche au Grand Prix de Bahreïn pour sa première course sous le nom d’Aston Martin, l’équipe du constructeur britannique accuse le coup après avoir constaté son retard par rapport à ses concurrents directs, notamment lors des qualifications disputée le samedi (Stroll dixième et Vettel dix-huitième, gêné par des drapeaux jaunes).
L’an dernier, l’équipe Racing Point (ancien nom de l’équipe) se battait en fin de saison pour la troisième place au championnat constructeurs, mais après la première manche de la saison 2021, l’équipe Aston Martin occupe actuellement la sixième position derrière l’écurie AlphaTauri.
Pour le directeur d’exploitation d’Aston Martin, il ne fait aucun doute que le changement de règlementation par rapport à la saison dernière – bien que mineur – ait joué un rôle important dans la perte de performances de son équipe.
« Je pense que le réveil brutal s’est produit lors des qualifications lorsque nous avons réalisé, après avoir analysé les données, que les voitures à faible Rake [la hauteur de la F1 à l’arrière] étaient beaucoup plus gênées par le changement de réglementation. » a expliqué Otmar Szafnauer.
« Nous nous attendions donc à une course difficile, mais il y a des points positifs à en retirer. Sur les pneus Tendres et Mediums, nous avions l’air assez compétitifs au milieu de peloton, rattrapant certains de nos concurrents. Nous avons eu un peu de mal sur le pneu Dur à la fin. »
« Nous devons comprendre cela, mais en conditions de course, nous avons été un peu plus compétitifs que sur un tour. »
« Mais par rapport à là où nous étions il y a à peine quelques mois avant le changement de règlement, nous avons beaucoup de travail à faire.«
« Je ne suis pas un théoricien du complot, mais les concurrents avec un Rake bas ont souligné l’année dernière que cela aurait un effet plus important que les concurrents à Rake élevé et nous avions raison. »
« Mais il y a plus à venir, nous n’avons pas abandonné cette année et nous avons des choses dans les tuyaux et dans la R&D [Recherche et Développement] et nous commencerons à les mettre sur la piste assez bientôt. »
« Il s’agit simplement de récupérer le déficit qui nous a été imposé par la FIA par le biais de son changement de règlement basé sur la sécurité. »
« En discutant avec d’autres équipes, elles ont comblé tout le déficit, ce n’est pas notre cas, et c’est simplement à cause de la philosophie aérodynamique différente que nous utilisons.Nous allons donc travailler dur pour y parvenir lors des prochaines courses. »
Ce mardi, les deux pilotes Ferrari, Carlos Sainz et Charles Leclerc sont en piste à Bahreïn dans le cadre d’une journée d’essais avec le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli.
Au cours de cette journée, les deux pilotes de la Scuderia Ferrari vont aider Pirelli dans le développement des gommes 18 pouces qui seront introduites en F1 à partir de la saison 2022. Rappelons que Pirelli a obtenu cinq journées de test supplémentaires en 2021 pour développer ses gommes 18 pouces.
Afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli devra faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19, la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30.
Cette proposition a été acceptée à l’unanimité lors de la dernière réunion de la commission F1, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise aura à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus 18 pouces avec l’aide des équipes.
L’arrivée de ces roues 18 pouces s’accompagnera de nouvelles règles (comme par exemple le gel du développement des moteurs qui a été voté récemment), ce qui devrait permettre d’améliorer le spectacle en course.
Ce mardi donc, Carlos Sainz et Charles Leclerc participent à cette journée de tests avec le pilote espagnol qui a pris la piste ce matin, tandis que le Monégasque prendra le relais dans l’après-midi. Rappelons que la monoplace utilisée n’est pas la F1 de la saison 2021.
Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel est allé immédiatement présenter ses excuses au Français Esteban Ocon à l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn dimanche dernier.
En course dimanche, le pilote Aston Martin a percuté involontairement l’Alpine d’Esteban Ocon au freinage du premier virage, envoyant le pilote français immédiatement en tête-à-queue et ruinant définitivement ses chances de terminer dans les points.
Après une première réaction à chaud de la part de Sebastian Vettel qui a ouvert sa radio pour se plaindre du changement de ligne effectué par le pilote Alpine lors de cette manœuvre, l’Allemand a très rapidement compris qu’il était le seul fautif et a jugé bon d’aller s’excuser auprès d’Esteban Ocon à la fin de la course (voir vidéo au bas de cet article).
D’un point de vue sportif, le Grand Prix de Bahreïn est à oublier pour Sebastian Vettel qui a reçu une première pénalité de cinq positions sur la grille de départ à l’issue des qualifications pour ne pas avoir respecté un double drapeau jaune, tandis que pour son accrochage avec l’Alpine d’Esteban Ocon en course le pilote Aston Martin a reçu une pénalité de dix secondes.
En plus de ces deux pénalités, Sebastian Vettel a également reçu cinq points de pénalité (sur un total de 12) sur sa super licence lors de cette première épreuve de la saison.
Au terme de ce premier week-end compliqué pour l’Allemand, Sebastian Vettel a terminé le Grand Prix de Bahreïn à une lointaine quinzième position.
Les excuses de Vettel après le GP de Bahreïn
Tempers flared on the airwaves after their collision on Lap 44
Bien que ce soit le Mexicain Sergio Perez qui a été élu « pilote du jour » au Grand Prix de Bahreïn dimanche dernier, le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que cette récompense revient au septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a remporté l’épreuve.
Pour Brawn, Lewis Hamilton a démontré tout son talent dimanche en course lorsque le Britannique a défendu sa position en piste contre un Max Verstappen bien plus rapide avec une Red Bull équipée de pneus plus frais.
« Ce fut une course durant laquelle nous avons pu voir une foule de pilotes sensationnels, mais Hamilton mérite le plus cette distinction après un pilotage brillant et qui a été parmi les meilleurs de sa carrière. » estime Ross Brawn.
« Il a tout simplement piloté avec brio, gérant très bien ses pneus et devenant une menace silencieuse tout au long de la course, bien qu’il n’ait pas la voiture la plus rapide du peloton. »
« Il y a eu un ou deux moments où il a hésité sous la pression de Verstappen, mais à chaque fois, il a tenu remarquablement et s’est défendu d’une manière impressionnante. »
Concernant le fait que Max Verstappen a rendu sa position à Lewis Hamilton après l’avoir doublé en dehors des limites de la piste, Ross Brawn estime que l’équipe Red Bull a fait le bon choix en demandant à son pilote de rendre sa position.
« Je pense que Red Bull a fait le bon choix de dire à Verstappen de redonner la place à Hamilton, après avoir dépassé le champion en titre au large. »
« Si Verstappen avait dégagé un écart suffisant après une infraction et remporté la course, cela aurait laissé un mauvais goût. Nous ne voulons pas voir des courses remportées de cette manière. »
Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes en F1, insiste sur le fait que la victoire de Lewis Hamilton dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn ne doit pas masquer le fait que Red Bull possède la meilleure monoplace de la grille en ce début d’année.
Lors de la première course de la saison 2021, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a défendu sa position jusqu’au dernier tour au Grand Prix de Bahreïn, malgré les attaques du pilote Red Bull Max Verstappen, qui a dû rendre sa position à Hamilton après l’avoir doublé à trois tours de la fin en dépassant les limites de la piste au virage 4.
Au final, Max Verstappen devra se contenter de la seconde position à l’arrivée de l’épreuve avec seulement sept dixièmes d’écart avec la Mercedes du vainqueur sur la ligne d’arrivée.
Toto Wolff insiste donc sur le fait que le résultat de dimanche à Bahreïn ne doit pas nous faire oublier que Red Bull a la voiture la plus rapide de la grille, d’autant que Max Verstappen a décroché la pole position samedi sur le tracé de Sakhir en collant quatre dixièmes à Lewis Hamilton sur l’exercice du tour rapide.
« Nous nous sommes bien remis des tests de pré-saison, mais si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous manquons de rythme en qualifications. » a souligné Wolff.
« Dans le passé, Bahreïn n’a jamais été une course solide pour Red Bull, mais ce week-end montre qu’en 2021 ce n’est plus le cas. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils seront extrêmement difficiles à battre et qu’ils sont en tête du peloton. »
« Nous n’avons pas soudainement trouvé des performances impressionnantes, mais notre victoire était la combinaison d’une bonne stratégie de course, d’une voiture solide et de la chance à la fin. »
Lorsqu’on lui demande s’il s’attend à ce que la saison 2021 offre aux fans de belles batailles en course comme celle que nous avons pu voir dimanche dernier à Bahreïn, Wolff a répondu : « J’espère que oui, pour les fans et pour nous tous. »
« Dimanche, nous avons assisté à une formidable bataille entre deux très bonnes équipes et deux très bons pilotes. »
La première course de l’Alpine A521 à Bahreïn n’a pas rapporté de points à l’équipe du constructeur français avec l’abandon de Fernando Alonso en raison de problèmes techniques (surchauffe des freins arrière), et une course loin du top dix pour Esteban Ocon.
Par rapport à l’ancienne Renault RS20 de l’année dernière, un certain écart de performances semble s’être formé également entre Mclaren, Aston Martin (anciennement Racing Point) et Ferrari, avec Alpine légèrement plus détachée.
Depuis sa présentation, l’A521 a laissé entrevoir de nombreux doutes sur l’efficacité technique de la monoplace, et il semble presque que les travaux principaux à Enstone se soient concentrés sur 2022. L’aérodynamique ne présentait pas de solutions extrêmes, et en effet elle semble même s’être dégradée par rapport à 2020.
Le gros « bulbe » derrière la prise d’air centrale n’a pas disparu après la présentation de la monoplace, et est même resté en place à la fois lors des essais hivernaux et pendant le week-end de course à Bahreïn.
D’après ce que nous avons pu voir dans la voie des stands à Bahreïn lors du montage de l’A521, c’est que le bulbe situé derrière la prise d’air centrale est due à un changement dans la gestion du refroidissement du moteur Renault monté à l’arrière de l’Alpine cette saison avec une disposition différente du radiateur d’huile et du refroidisseur intermédiaire.
Selon Budkowski [directeur exécutif d’Alpine], il y aurait plus d’avantages que d’inconvénients en termes d’aérodynamique car les dimensions accrues dans la zone supérieure du capot moteur permettaient aux aérodynamiciens d’Enstone de réduire les dimensions de la carrosserie dans sa zone inférieure.
Sacrifier le passage de l’air dans la zone supérieure était donc totalement délibéré, dans un travail de synergie entre le département moteur à l’usine de Viry-Châtillon en France, et le département aérodynamique basé en Angleterre à Enstone.
Cependant, les flancs de l’Alpine ne montrent aucun détail extrême, et restent assez hauts sans rechercher l’effet coanda. Les évents du capot moteur à l’arrière sont également très hauts et larges, signe clair que quelque chose sur l’Alpine ne permet pas aux aérodynamiciens d’adopter des solutions plus agressives.
Lors des essais hivernaux à Bahreïn et en course ce dimanche, un capot moteur légèrement plus étroit et surtout plus bas a été adopté par l’équipe du constructeur français avec des bouches d’aération qui ne vont pas plus haut que les bras supérieurs de la suspension arrière (image dans le cercle).
Cependant, l’abandon de Fernando Alonso (malgré des difficultés sur le rythme de course par rapport à la Ferrari de Sainz et à l’Aston Martin de Stroll) n’est pas lié à des problèmes avec le moteur Renault, qui semblait assez fiable dans l’ensemble.
Le pilote espagnol a en fait abandonné parce qu’un corps externe est venu boucher l’une des écopes de frein à l’arrière de sa monoplace, ce qui a provoqué une surchauffe du système de freinage de l’A521 en course.
L’équipe Alpine a d’ailleurs opté pour de très petits conduits de frein arrière par rapport à la concurrence, ce qui a favorisé l’obstruction du passage de l’air pour le refroidissement des freins, qui sont très sollicités sur la piste de Sakhir.
Trois specs de fond plat testées
Alpine a cependant fait beaucoup de travail à Bahreïn lors des essais libres du vendredi, réalisant plusieurs tests aérodynamiques sur le fond plat. Dans ce domaine toutes les équipes tentent de trouver la solution pour récupérer au plus vite les appuis perdus du fait du rétrécissement de 10 cm du fond plat [nouvelle règlementation], et l’équipe de Davide Brivio fait partie de celles qui ont testé le plus grand nombre de spécifications sur leur voiture.
Deux nouvelles versions de fond plat ont été vues à Bahreïn, utilisées par les deux pilotes vendredi à Sakhir lors des essais libres: le centre nerveux des changements concernait la partie centrale (où la coupe diagonale commence à 1800 mm de l’axe de la roue avant) et la zone en avant des roues arrière.
Après avoir utilisé la première nouvelle spécification lors des tests hivernaux, les versions 2 et 3 comportent plus de générateurs de vortex que la version de pré-saison, la spécification 3 commençant déjà à être de forme très complexe.
Dans la version 3 les générateurs de vortex se séparent, et dans la zone juste derrière, deux ailettes ont été ajoutées pour diriger le flux plus vers l’extérieur. Comme vous pouvez le voir, Alpine sur l’A521 n’a pas adopté une coupe en diagonale, mais l’équipe a préféré, comme d’autres équipes, opter pour une réduction de l’angle du fond plat.
Ce choix aérodynamique, également adopté par des équipes comme Aston Martin, Red Bull et Mercedes, permet un bord de fond plat plus droit, et de conception plus similaire à l’année dernière.
Dans la zone située devant les roues arrière, les générateurs de vortex changent entre les versions 2 et 3, qui dans la spécification 3 semblent réunies dans la zone inférieure.
La récupération de l’appui est également recherchée dans la réduction de la traînée due aux dimensions de la roue arrière, qui agit comme un véritable obstacle à l’air, créant des turbulences néfastes. C’est pourquoi la présence de tous ces petits générateurs de vortex, qui tentent d’accentuer l’effet de délavage, « protègent » la bande de roulement de la roue arrière du flux d’air.
Cependant, Alpine semble avoir essayé ces solutions en vue d’Imola [la prochaine course], car avec la règle du parc fermé, le choix s’est porté sur l’ancienne spécification utilisée lors des tests de pré-saison.
Les données collectées lors des tests hivernaux pour le moment ont donné plus de confiance aux ingénieurs de l’équipe du constructeur français, qui ont décidé d’adopter une solution plus conservatrice.
Le fond plat plus ancien, que nous voyons sur le dessin ci-dessous, a une forme légèrement moins agressive avec seulement trois déviateurs de débit devant la roue arrière.
Bien que l’article soit axé sur les performances techniques de l’Alpine A521, il est intéressant de noter que l’aérodynamique joue un rôle crucial dans de nombreux aspects, tout comme la stratégie dans un casino en ligne france légal. Dans les deux cas, il s’agit d’optimiser les ressources pour maximiser les performances, que ce soit sur la piste de course ou sur une plateforme de jeux en ligne. L’Alpine, comme un joueur avisé, doit constamment ajuster ses stratégies pour rester compétitive face à la concurrence.
Bien qu’il ait marqué des points lors de ses débuts avec sa nouvelle équipe McLaren, Daniel Ricciardo a révélé qu’il avait eu du mal à maximiser les performances de sa MCL35M pendant le Grand Prix de Bahreïn ce dimanche.
Sixième sur la grille de départ du Grand Prix de Bahreïn, juste devant son coéquipier Lando Norris, l’Australien Daniel Ricciardo a finalement terminé la course à la septième position ce dimanche à l’arrivée de l’épreuve, trois places derrière le Britannique Norris.
Bien qu’il soit plutôt satisfait de son premier week-end avec sa nouvelle équipe, Ricciardo admet qu’il a eu le plus grand mal à extraire toute la performance de sa monoplace en course ce dimanche.
« Je dirais que si je prends le week-end dans son ensemble, je suis plutôt content. » a expliqué Daniel Ricciardo.
« Mais si je me concentre uniquement sur la course elle-même, j’ai eu beaucoup de mal en course en fait. Je ne pouvais pas vraiment extraire le rythme de la voiture et quand je le faisais, je pouvais le faire pendant un ou deux tours, puis ça redescendait rapidement avec les pneus et l’équilibre, donc je n’avais tout simplement pas l’impression d’y arriver. »
« De toute évidence, c’est encore nouveau pour moi, donc je suis sûr que je vais devoir faire beaucoup de devoirs personnellement pour continuer à m’améliorer. »
« J’ai pris beaucoup de notes tout au long de la course sur ce que je ressentais dans la voiture et où cela n’allait pas, alors je vais donner tous ces commentaires, et je suis sûr qu’ils me donneront des retours et nous arriveronsà Imola [la prochaine course] en meilleure forme. »
L’Australien ayant changé d’écurie à deux reprises en trois ans [Renault et McLaren], il peut désormais comparer ses débuts chez McLaren avec ceux chez Renault en 2019.
« Cela ressemble beaucoup à ma situation d’il y a deux ans [lorsqu’il arrivait chez Renault]. Mais à cette époque [2019], Bahreïn était la seconde course et je me souviens que je me sentais assez « dégonflé », j’avais l’impression d’avoir encore beaucoup à apprendre avec la nouvelle voiture de Renault. »
« Ici [chez McLaren], je ne me sens pas aussi hors de propos et j’ai le sentiment que les progrès et les processus seront désormais plus rapides. Je vais donc faire le travail et je suis certain qu’à Imola je serai plus fort. »
Les 18 points combinés de Lando Norris et Daniel Ricciardo marqué à Bahreïn placent l’équipe McLaren au troisième rang du championnat des constructeurs après la première course, ce qui correspond à leur position finale de l’année dernière.
Après la première course de la saison 2021 disputée ce dimanche à Bahreïn, le manager sportif de la F1, Ross Brawn, se dit particulièrement optimiste pour la campagne 2021 qui est à suivre.
Selon Ross Brawn, le spectacle offert ce dimanche par Max Verstappen et Lewis Hamilton en fin de course annonce une saison 2021 « épique » avec des écarts extrêmement réduits entre les meilleures équipes à l’avant du peloton.
« Ce qui est vraiment encourageant pour la saison à venir, c’est qu’en première mesure, il n’y a rien entre Mercedes et Red Bull, et Hamilton et Verstappen.« souligne Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site de la F1.
« Le Grand Prix de Bahreïn était axé sur la stratégie et l’avantage de la position sur la piste – et Mercedes s’est imposée cette fois-ci avec son approche plus agressive.«
« Verstappen et Hamilton ont tous deux été de dignes gagnants, mais finalement, c’est Hamilton qui a conduit la meilleure course. Verstappen s’est un peu effondré à la fin. »
« Mais ne vous y trompez pas, c’était une course fantastique, le genre de victoire qui a été décidée sur la plus fine des marges. »
« Les changements de règles au cours de l’hiver semblent avoir réduit l’écart. Alors que les équipes devraient se concentrer assez prochainement sur la voiture de l’année prochaine, il se peut que personne ne s’éloigne du tout et que nous ayons une saison épique devant nous. »
« Lorsque Verstappen a rattrapé Hamilton [en fin de course], il ne pouvait pas rester derrière et devait rester assez longtemps dans l’air propre pour pouvoir lancer attaque après attaque parce que les pneus surchauffaient. C’est ce que nous essayons de guérir avec les règlements de 2022, donc l’avenir est radieux. »
« Mais il ne s’agit pas seulement de Verstappen et Hamilton, j’ai quitté Bahreïn très optimiste. Il était malheureux que la voiture de Sergio Perez se soit arrêtée dans le tour de formation, mais une fois de plus, il a montré sa capacité suprême à remonter le peloton en sauvant une cinquième place. »
« Il n’est pas encore à la hauteur chez Red Bull, mais il apprend vite – et nous savons à quel point il est un bon pilote. Une fois installé, le Mexicain a le potentiel de faire partie de l’action au front.«
« On peut dire la même chose de son homologue chez Mercedes, Valtteri Bottas, qui a montré un rythme impressionnant tout au long de la course mais a été défait avec un mauvais arrêt au stand. »
« C’est relativement proche. Par rapport à ce que nous avons eu les années précédentes, et sur la base de cette course, on n’a certainement pas l’impression que ce sera une autre année où Mercedes s’éloignera à l’avant. »
Le contrôle des limites de la piste au virage 4 a été un sujet brûlant tout au long du week-end de course au Grand Prix de Bahreïn. Mais malgré quelques points d’interrogation sur la manière dont certains pilotes ont interprété les règles, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a insisté sur le fait que ses conseils aux équipes tout au long du week-end avaient été clairs.
En course ce dimanche, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a passé les quatre roues de sa monoplace en dehors des limites de la piste à plusieurs reprises au virage 4 et a reçu l’ordre de la part de la direction de course d’arrêter d’emprunter cette trajectoire sous peine de se voir présenter un drapeau noir et blanc.
Plus tard en fin de Grand Prix, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a été pris en flagrant délit alors qu’il était en train de doubler la Mercedes de Lewis Hamilton, ce qui a obligé la direction de course à ordonné à son équipe de lui demander de rendre sa position.
Le pilote néerlandais s’est exécuté immédiatement et terminera finalement second du Grand Prix de Bahreïn.
A la suite du Grand Prix, la polémique a commencé à éclater sur les réseaux sociaux lorsque certains fans ont publié les images d’un Lewis Hamilton dépassant les limites de la piste au virage 4 à plusieurs reprises sans jamais être sanctionné par la FIA, alors que Max Verstappen n’est allé au large qu’une seule fois et a été immédiatement réprimandé.
S’exprimant après la course, Michael Masi a expliqué pourquoi les commissaires sportifs ont fini par menacer Max Verstappen lorsqu’il a placé ses roues en dehors des limites de la piste ce dimanche.
« Cela a été mentionné clairement lors de la réunion avec les pilotes, ainsi que dans les notes comme quoi il [le virage 4] ne serait pas surveillé en ce qui concerne les temps au tour [pendant la course], mais qu’il serait surveillé conformément au règlement sportif en veillant à ce qu’aucun avantage ne soit obtenu. » a expliqué Masi.
« Si un dépassement a lieu avec une voiture hors piste et que le pilote obtient un avantage, un avantage durable, je prendrai toujours la radio pour suggérer à l’équipe de renoncer immédiatement à cette position et cela a été très clair. »
« Red Bull a reçu cette instruction immédiatement de ma part tel qu’énoncé dans le règlement sportif et c’est ce qu’ils ont fait. »
« Dans ce cas précis, il ne s’agissait pas seulement de dépasser les limites de la piste, mais c’était pour gagner un avantage durable en dépassant une autre voiture hors piste. »
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que son écurie a pris la bonne décision ce dimanche à Bahreïn en demandant à Max Verstappen de rendre sa position à Lewis Hamilton a près l’avoir doublé en dehors des limites de la piste au virage 4.
Au Grand Prix de Bahreïn, Max Verstappen a mis les roues de sa Red Bull au delà des limites de la piste au moment où il était en train de doubler la Mercedes de Lewis Hamilton, ce qui est interdit par la réglementation.
Dans la foulée de son dépassement, Verstappen a reçu l’ordre de laisser passer Hamilton pour lui rendre sa position, ce qu’a fait le pilote néerlandais immédiatement.
Interrogé sur le sujet, Christian Horner accepte le fait que son pilote devait respecter la règle, mais insiste sur le fait qu’il faudra avoir une plus grande cohérence lors de la prochaine épreuve, notamment parce que plusieurs pilotes ont franchi les limites à cet endroit sans jamais être inquiétés.
« C’était frustrant, parce qu’on a pu voir que dès que Mercedes a commencé à pousser ils ont utilisé cette partie de la piste. » explique Horner.
« Nous avons donc demandé à la direction de course si nous étions autorisés à le faire, parce qu’il y a un avantage d’environ deux dixièmes en utilisant cette partie du circuit. Mercedes l’a fait tour après tour et le directeur de course leur a alors demandé de respecter les limites de la piste sous peine d’agiter un drapeau noir et blanc. »
« De toute évidence, Max a pris large là-bas, et ce qui avait été indiqué avant la course, c’est que si quelqu’un prenait un avantage en passant large là-bas, il devrait rendre sa position. »
« Il l’a fait immédiatement, l’équipe lui a demandé de le faire suite aux instructions de la direction de course. Je pense qu’il y aura toujours des controverses avec ces limites de la piste. »
« Nous devons simplement avoir une situation cohérente. Vous ne pouvez pas dire que vous pouvez l’utiliser en course, mais que vous ne pouvez pas dépasser. C’est noir ou c’est blanc, il ne devrait pas y avoir de zone grise. »
Malgré la polémique et le fait que Max Verstappen a perdu sa première position, Christian Horner estime que son équipe a fait le bon choix.
« Je pense que c’est très difficile, mais nous avons reçu un ordre de la direction de course de rendre la place immédiatement. »
« Max a été très sportif et l’a fait. C’était évidemment frustrant, alors que Lewis avait juste assez de marge pour conserver sa position jusqu’à la fin de la course. Après, rien ne peut garantir que nous aurions pu obtenir les cinq secondes [tarif de la probable pénalité] si nous avions pris une pénalité. »
« Il a fait ce qu’il fallait faire. C’est évidemment difficile de perdre une course serrée comme celle-là, mais nous devons retirer beaucoup de points positifs du week-end. »
Le Mexicain Sergio Perez – qui a été élu pilote du jour à Bahreïn ce dimanche – pensait vraiment que son premier Grand Prix avec Red Bull allait s’arrêter sur le tour de formation lorsque sa monoplace a subi une coupure de courant avant le départ.
Mais le pilote Red Bull a finalement réussi à redémarrer son moteur et à rejoindre la voie des stands pour prendre le départ de la course depuis cet endroit.
Bon dernier donc, Perez a réussi à remonter tout le peloton en course pour terminer finalement à la cinquième place au Grand Prix de Bahreïn, marquant ainsi ses premiers points de l’année avec sa nouvelle écurie.
« Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé, j’ai perdu le moteur, l’allumage, j’ai pensé que c’était fini et puis tout à coup j’ai commencé à entendre Jonathan [Wheatley, directeur sportif] à la radio et je me suis dit « whao ». » a expliqué Perez ce dimanche soir à Bahreïn.
« Tout s’est rallumé et j’ai pu mettre le moteur en marche et prendre le départ depuis la voie des stands. Je pense qu’il nous reste encore beaucoup de travail avant d’être vraiment en lice à la place que nous voulons être, mais le point positif est que le rythme était bon. »
Du côté de chez Honda, le directeur technique de la firme japonaise nous explique que le moteur et le châssis de la RB16B de Sergio Perez vont être analysés en détail avant la prochaine course qui se déroulera à Imola.
« Malheureusement, Sergio a subi une coupure électrique lors du tour de formation et nous allons maintenant examiner le châssis et du côté du PU pour savoir exactement ce qui s’est passé. » nous explique Toyoharu Tanabe.
Pour rappel, juste avant le départ de la course ce dimanche, les ingénieurs de Honda ont procédé au remplacement du pack batterie et du boitier de contrôle électronique sur la monoplace de Sergio Perez.
Valtteri Bottas n’était pas très satisfait de sa troisième place au Grand Prix de Bahreïn, après un arrêt au stand lent (plus de dix secondes) et ce qu’il a appelé une stratégie « passive » de la part de l’équipe Mercedes.
Alors qu’à l’avant de la course Max Verstappen et Lewis Hamilton se livraient une bataille intense dans les derniers tours de course, Valtteri Bottas pour sa part a vécu une course solitaire, notamment en raison d’un arrêt au stand complétement raté de la part de Mercedes et d’une stratégie que le Finlandais n’a pas hésité à qualifier de passive.
« En fait je voulais aller plus loin lors de mon second relais et avoir des pneus neufs pour mon dernier relais. » expliquait Bottas ce dimanche soir après la course.
« Nous allons devoir revoir cela, parce que mon sentiment est que nous étions plus passifs qu’agressifs, ce qui est le contraire de ce que nous aurions dû faire. »
« Nous avions nos deux voitures à l’avant et de cette façon nous pouvions vraiment jouer avec la stratégie, notamment parce que nous avions un choix de pneus différent aussi. »
« J’ai aussi perdu beaucoup de temps avec cet arrêt très lent, et en course, si vous perdez dix secondes sur Max et Lewis, vous ne pouvez pas les récupérer. C’est malheureux, mais bon, au moins j’ai pu obtenir le point du meilleur tour à la fin et nous repartons avec plus de points que Red Bull. »