Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a confirmé l’organisation d’une course sprint à Silverstone cette année à titre d’expérimentation pour tester ce nouveau format de week-end pour l’avenir.
On savait déjà que lors de trois week-ends de Grands Prix (Canada, Brésil et Italie) cette année la Formule 1 allait tester les courses sprint, mais à la surprise générale, le PDG de la catégorie reine du sport automobile a annoncé que le tracé de Silverstone ferait lui aussi partie des circuits concernés.
Les détails exacts seront discutés ce jeudi lors d’une réunion organisée à Bahreïn, où des tests de pré-saison auront lieu à partir de ce vendredi 12 mars pour trois jours.
« Nous sommes en train de finaliser les subtilités de tout ça. Bien sûr, nous ne voulons pas enlever le prestige du Grand Prix lui-même. Cela restera le point culminant du week-end. Nous aurons des qualifications vendredi, puis des «qualifications sprint» samedi. » a confirmé Domenicali au Daily Mail.
« Cela fournira une action significative la veille de la course. Cela donnera aux fans, aux médias et aux diffuseurs plus de contenu. Cela durera environ une demi-heure. Il n’y aura pas de célébration sur le podium. Cela attendra dimanche.«
« Des points seront attribués pour le championnat du monde, mais nous devons encore décider combien. Ce que je peux vous dire c’est que Silverstone organisera une course sprint. »
Cette course sprint serait programmée le samedi après-midi. Le programme du week-end comporterait alors une seule séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi matin, suivie, quelques heures plus tard, d’une séance de qualifications qui déterminerait alors la grille de départ de la course sprint du samedi après-midi.
Ainsi, le résultat final de la course sprint du samedi (environ 30 minutes) déterminerait la grille de départ de la course principale du dimanche après-midi (un Grand Prix complet).
L’équipe Alpine a annoncé son programme pour les essais hivernaux 2021 qui se dérouleront durant trois jours du vendredi 12 mars au dimanche 14 mars à Bahreïn.
C’est le Français Esteban Ocon qui aura l’honneur de prendre la piste en premier lors de ces tests avec une journée complète de roulage au volant de l’Alpine A521 programmée ce vendredi 12 mars.
Le samedi 13 mars, ce sera au tour du double champion du monde de F1, Fernando Alonso, de prendre le volant de la A521 pour la toute première fois de l’année. Là encore, l’Espagnol profitera d’une journée complète au volant de sa monoplace 2021.
Dimanche 14 mars pour la dernière journée des essais hivernaux, les deux pilotes seront en piste avec Esteban Ocon en matinée, tandis que Fernando Alonso prendra le relais du Normand après la pause déjeuner pour clôturer les essais pour l’équipe Alpine.
Rappelons que Fernando Alonso n’a toujours pas pu tester la A521 depuis la présentation de la monoplace, notamment parce que le pilote espagnol ne pouvait pas se déplacer jusqu’au Royaume-Uni en raison des différentes restrictions de voyage dues à la crise sanitaire.
C’est donc son coéquipier Esteban Ocon qui a participé à la journée de tournage organisée par l’équipe Alpine sur le circuit de Silverstone dont le kilométrage était limité à 100 km.
Désormais PDG de la Formule 1 depuis le début de cette année, Stefano Domenicali va peu à peu dévoiler ses objectifs pour rendre la catégorie reine du sport automobile toujours plus attirante pour les fans.
Cette saison, la F1 prévoit de disputer 23 Grands Prix pour ce qui serait alors la saison la plus longue de l’histoire depuis la création du championnat du monde en 1950.
Parmi les 23 destinations figure l’Arabie Saoudite, qui fait son entrée au calendrier de la Formule 1 cette année avec une course programmée sur le tracé urbain de Jeddah du 3 au 5 décembre 2021.
Plusieurs voix se sont déjà faites entendre pour demander un boycott du Grand Prix d’Arabie Saoudite en raison du bilan catastrophique du pays en matière des droits de l’homme, mais jusqu’à présent, aucune annulation n’est prévue de la part de la Formule 1.
Interrogé justement sur ce point, Stefano Domenicali assure qu’il n’y a aucun embarras de la part de la F1 de se rendre en Arabie Saoudite cette année, l’Italien insistant sur le fait que l’arrivée du sport dans ce pays peut aider à améliorer certaines choses.
« Il n’y a aucun embarras, la Formule 1 doit jouer un rôle dans la promotion de nos valeurs dans les différentes parties du monde. » explique le PDG de la Formule 1 dans un entretien accordé au Daily Mail.
« Le sport peut aider à progresser dans cette direction en mettant l’accent dessus. Nous pouvons être un catalyseur et discutons de ce genre de choses avec les Saoudiens. »
Récemment, l’association Code Pink – ainsi que 44 autres association de défense des droits de l’homme – a décidé de faire appel à l’un des acteurs les plus engagés de la Formule 1, le pilote Mercedes Lewis Hamilton, qui défend depuis quelques temps maintenant le mouvement Black Lives Matter ou encore les problèmes liés à l’écologie.
L’association a publié une lettre ouverte à l’attention du septuple champion du monde Lewis Hamilton pour lui demander de boycotter ou bien de faire une déclaration lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui se tiendra au mois de décembre prochain, mais le pilote Mercedes n’a pas répondu publiquement à cette demande.
Domenicali a ensuite expliqué que la stratégie de la Formule 1 est de s’étendre au niveau mondial en ajoutant des courses inédites au calendrier telles que l’Afrique du Sud, l’Afrique du Nord ou encore un retour en Corée.
« Je veux environ un tiers des courses en Europe et ensuite m’étendre au niveau mondial avec deux courses en Amérique. » confie l’Italien.
« Nous sommes en pourparlers avec les pays africains, l’Afrique du Sud et l’Afrique du Nord et une ou deux courses supplémentaires en Extrême-Orient, peut-être même la Corée. »
Enfin, concernant les questions liées au racisme et à l’intégration, Stefano Domenicali assure que la F1 continuera de soutenir les pilotes qui souhaitent afficher leurs revendications avant chaque course, mais dans un cadre bien précis.
« Mettre un genou à terre peut avoir une signification différente selon l’endroit où vous vous trouvez dans le monde. Il est important que ces gestes, qui doivent être respectueux de la sensibilité de chacun, soient appuyés par des actions, dans un contexte crédible. »
« Je veux discuter du genou à terre avec les pilotes. Nous ne voulons pas nous concentrer sur un seul geste. Il y a une grande plate-forme avant les courses mais nous ne voulons pas la maximiser de manière politique. Nous voulons mettre en évidence des valeurs importantes pour le monde et pour la Formule 1. »
« Nous voulons avoir une bourse pour aider les personnes qui ne peuvent pas se permettre un certain degré d’études à entrer dans la Formule 1 et accorder l’accessibilité à tout le monde, pour amener plus de femmes à des postes de responsabilité. »
La SF21 a enfin été dévoilée, la voiture avec laquelle Ferrari participera au championnat du monde de F1 pour la saison 2021 après la désastreuse année 2020 connue par l’équipe de Maranello.
Les techniciens dirigés par Mattia Binotto ont réalisé, vers le mois de juin de l’année dernière, que même la saison 2021 ne pourrait garantir à l’équipe de se battre pour le titre mondial.
En effet, le gel de certains composants de la monoplace et l’impossibilité de révolutionner un projet qui s’est avéré être erroné comme ce fut le cas avec la SF1000 l’an dernier, n’ont pas permis à Ferrari de débuter la saison 2021 avec une monoplace totalement nouvelle.
En fait, même sur le plan visuel, la SF21 ne diffère pas beaucoup de l’ancienne SF1000.
Analyse de la zone avant
La SF21 hérite directement des composants de la SF1000 tels que le châssis et la suspension avant, qui restent pratiquement inchangés. D’autres composants homologués en 2020 sont également présents sur la monoplace comme la structure de choc avant qui en fait n’a pas permis à Ferrari d’adopter un nez étroit de style Mercedes.
Cependant, tout en conservant le large cône de nez de la SF1000, la partie dédiée à la gestion de l’écoulement aérodynamique a été largement revue, avec l’adoption sur la SF21 d’une grande cape qui rejoint les aubes placées sous le corps de la cape.
L’aileron avant, en revanche assez différent de la spécification de l’année dernière, a des caractéristiques particulières et des différences dans les cinq éléments, tout en restant globalement fidèle au concept de l’ancienne monoplace. Ferrari a clairement cherché à travailler l’effet « outwash » (l’air envoyé vers l’extérieur) tout comme sur la SF90 d’il y a deux saisons.
Pour accentuer cet effet, on peut constater l’apparition de dérives latérales inclinées vers l’extérieur dans leur partie supérieure. Une solution qui a déjà été vue sur la Mercedes W12 lors de la présentation de celle-ci et également reportée sur la SF21.
La plaque d’extrémité de l’aileron avant a également été revue sur le bord latéral, et ici aussi, cela rappelle les lignes aérodynamiques de la Mercedes.
En restant sur l’essieu avant, nous pouvons apercevoir de nouveaux conduits de frein très différents de ceux montés l’an dernier sur la SF1000. Les prises d’air ont un gonflement dans la zone inférieure, montrant notamment les innombrables franges, qui séparent le flux d’air transporté vers les disques et les étriers.
Comme mentionné précédemment, la suspension avant reste fidèle à celle de l’année dernière, avec des éléments qui ne peuvent pas être modifiés en raison de l’homologation. Même les triangles n’ont subi aucun changement particulier, et la Scuderia Ferrari reste la seule équipe de la grille (avec Haas) à adopter un seul support.
En effet, toutes les autres équipes ont adopté la solution double support, avec le pivot agissant comme une levier entre le porte-moyeu et le triangle supérieur.
Bargeboards et châssis
Dans la zone juste derrière les roues avant, vous pouvez voir les premières innovations intéressantes concernant les bargeboards, qui semblent être une évolution directe de ceux adoptés lors du GP de l’Eiffel de l’année dernière.
Des déviateurs de flux d’air apparaissent pour la première fois sur la Ferrari, tandis que les déviateurs situés derrière les roues avant ont été légèrement redessinés, tout comme le double boomerang dans la partie supérieure.
Su l’image ci-dessous, la zone de soufflage est surlignée en jaune, tandis que dans la partie inférieure du séparateur inférieur, nous pouvons voir de nombreux générateurs de vortex qui, par rapport à 2020, sont en plus grand nombre et de forme torsadée.
Dans tous les cas, les techniciens de Maranello ont travaillé sans essayer d’appliquer des solutions extravagantes, et la plupart des innovations vues sur la SF21 sont déjà présentes en F1 sur d’autres monoplaces, même si elles sont parfois révisées ou réinterprétées.
C’est le cas notamment des éléments aérodynamiques au-dessus de la partie avant du châssis, qui sont un mélange entre la solution Mercedes (pour la forme) et la solution Alfa Romeo (pour le nombre d’éléments).
Entrées d’air des radiateurs style Red Bull
La zone la plus revisitée (aérodynamiquement), par rapport à l’ancienne voiture, est certainement la zone centrale qui comprend la partie arrière du châssis et de la carrosserie.
Les prises d’air pour le refroidissement des radiateurs ne sont pas si différentes du concept utilisé la saison dernière, ce qui est également dû à l’homologation du châssis et du système de refroidissement. Cependant, Ferrari semble s’être inspirée d’Adrian Newey (directeur technique de Red Bull) pour ce domaine de la voiture, avec les conduits de radiateurs ayant un certain air de famille avec les formes et les silhouettes trouvées sur la Red Bull.
Toujours au sujet du refroidissement, il est possible d’observer la nouvelle entrée d’air principale (au dessus de la tête du pilote), sur laquelle ont été ajoutées des « oreilles » qui apportent de l’air au refroidisseur intermédiaire d’huile, rendant l’admission d’air de forme plus arrondie et moins triangulaire comme sur la SF1000.
L’admission centrale, quant à elle, est celle qui apporte de l’air aux cylindres et au compresseur, et qui a également une entrée dans la partie inférieure de l’arceau de sécurité, juste au-dessus de l’appui-tête.
En regardant les nouveaux flancs de cette Ferrari SF21, on peut constater l’effet downwash (écoulement de l’air vers le bas). Cette solution, aussi appelée effet coanda, force l’air à descendre vers le fond plat, et s’est répandue parmi les différentes équipes de F1 cette année, Ferrari s’adaptant à ce qui est désormais la nouvelle philosophie technique.
Cette solution permet d’augmenter le flux d’air vers le bas, lui permettant de générer plus d’appui. L’adoption d’une telle carrosserie en pente a peut-être contraint les techniciens à repositionner les masses radiantes, libres de toute contrainte d’homologation, même si le refroidissement du système est sujet au gel (y compris les conduits hydrauliques).
La zone arrière
Les vrais secrets de cette SF21 sont certainement cachés à l’arrière, car c’est dans ce domaine que les techniciens ont décidé de travailler pour améliorer les points faibles de la précédente SF1000.
Les deux jetons de développement ont permis de modifier la boîte de vitesses, notamment en redessinant la structure en carbone pour la rendre plus étroite en bas. Cela a évidemment pour objectif un gain aérodynamique en obtenant une plus grande distance entre la carrosserie et le bord extérieur du fond plat pour avoir une plus grande efficacité dans la zone « Coca-Cola ».
En changeant la boîte de vitesses, les attaches de la suspension arrière ont également changé et ont été adaptées à la nouvelle structure externe qui enveloppe la boîte de vitesses 8 rapports + une marche arrière. Il semble que le différentiel a été légèrement surélevée, même si pour mieux observer cette zone de la voiture il faudra attendre que la SF21 soit en piste.
Les interventions pour effiler l’essieu arrière sont également passées par le nouveau moteur Ferrari 065/6, géré sous la direction technique d’Enrico Gualtieri, qui croyait fermement à la refonte d’un nouveau moteur pour revenir aux performances et aux niveaux d’efficacité mécanique de 2019.
En fait, la nouvelle unité de puissance Ferrari est plus compacte sur la partie arrière et dans la disposition des échappements, juste pour être « enveloppé » par le capot moteur. La fiabilité (ainsi que la puissance) seront les véritables aspects à surveiller lors des tests à Bahreïn.
Ce mercredi lors de la présentation de la SF21, Ferrari a annoncé un gain d’un peu plus d’un dixième au tour uniquement grâce à son nouveau moteur et l’utilisation d’un nouveau carburant développé par son fournisseur Shell.
À l’arrière de la voiture, en dehors des ailettes des écopes de frein inférieures à 40 mm comme le stipule le règlement, il n’y a pas de différences particulières: l’aileron arrière a un plan principal « cuillère », soutenu par le double pylône classique.
La disposition des échappements de la machine 2020 est maintenue dans la zone centrale, avec un seul extracteur de soupape de décharge, placé au-dessus de celui du moteur thermique.
Les flasques d’aileron arrière restent identiques à celles introduites à Sotchi l’année dernière, et qui rappellent beaucoup celles de la Mercedes. Le T-wing biplan reste pratiquement inchangé
Surligné en jaune dans l’image ci-dessus, nous avons les éléments qui composent le nouveau fond plat raccourci en diagonale de 10 cm par règlement. Le nouveau fond plat est sensiblement dans la même configuration que celui testé à Yas Marina lors des essais libres du GP d’Abou Dhabi 2020, lorsque Ferrari a réalisé des tests aérodynamiques en vue de 2021.
Vous pouvez d’ailleurs voir les trois dérives dans la zone centrale, ainsi que d’autres générateurs de vortex dans la zone avant la roue arrière afin de réduire l’effet de jet créé par la roue.
Ce domaine sera certainement le plus révisé en termes d’aérodynamique au cours de la saison 2021, avec Ferrari qui la saison dernière a testé deux pré-configurations en vue de 2021, précisément pour tenter de récupérer l’appui qui aurait été perdu en collectant un grand nombre de données sur la piste.
Dans le dessin ci-dessous, la pré-configuration du dernier fond plat testé à Abou Dhabi, pratiquement identique à celui monté sur la SF21.
L’équipe Haas a enfin pu démarrer le moteur Ferrari qui propulsera cette saison sa VF-21 pilotée par l’Allemand Mick Schumacher et le Russe Nikita Mazepin.
En raison des différentes restrictions de voyage en place dans différents pays, l’équipe Haas – qui a construit sa monoplace dans son usine de Banbury au Royaume-Uni – n’a pas pu démarrer le moteur Ferrari cet hiver, notamment parce que les ingénieurs de Maranello ne pouvaient pas se déplacer jusqu’au Royaume-Uni.
En effet, si les ingénieurs de Ferrari faisaient le voyage jusqu’au Royaume-Uni, ils auraient dû observer une quarantaine obligatoire à l’aller tout comme au retour vers l’Italie, ce qui n’était pas possible en raison du timing bien trop court avant le départ des équipes vers Bahreïn pour les essais hivernaux.
Par conséquent, l’équipe Haas n’a pas eu d’autre choix que de patienter jusqu’à ce mercredi pour pouvoir enfin démarrer son moteur pour la toute première fois de l’année avec l’aide des ingénieurs de Ferrari.
La mise à feu du moteur Ferrari a eu lieu ce mercredi dans le garage de l’équipe sur le circuit de Bahreïn en présence des pilotes et de tout le staff technique de l’écurie.
Ce vendredi 12 mars à 06h30 du matin (heure de Paris), l’équipe présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2021 sur la voie des stands du tracé de Sakhir, soit quelques heures à peine avant le début officiel des essais hivernaux 2021.
Alors que la SF21, la nouvelle monoplace de l’équipe Ferrari pour la saison 2021, a été dévoilée ce mercredi lors d’un événement en ligne, cette dernière sera déjà en piste dès ce jeudi sur le tracé de Bahreïn.
La SF21 fera ses débuts en piste ce jeudi à Bahreïn dans le cadre d’une journée de tournage organisée par l’équipe de Maranello au cours de laquelle elle pourra parcourir seulement 100 kilomètres comme le stipule la réglementation.
Les deux pilotes titulaires, Charles Leclerc et Carlos Sainz, piloteront tous les deux lors de cette journée de roulage, ce qui leur permettra de découvrir pour la toute première fois le comportement de la monoplace avec laquelle ils défendront les couleurs de Ferrari tout au long de la saison 2021.
Cette monoplace est la 67e à être construite à Maranello pour participer au championnat du monde de Formule 1 et est une évolution de la SF1000 de l’année dernière, comme le dictait la réglementation, qui nécessite l’utilisation du même châssis qu’en 2020, limitant ainsi les opportunités de changement dans de nombreux domaines.
Par conséquent, la SF21 a été développée dans toutes les zones autorisées, du moteur, qui est complètement nouveau, à l’aérodynamique et, à l’arrière, où les deux jetons de développement autorisés dans la réglementation ont été utilisés.
Dès ce vendredi 12 mars, la Ferrari SF21 sera de nouveau en piste pour la première journée des essais hivernaux 2021 qui dureront cette année seulement trois jours (du 12 au 14 mars) et qui seront à suivre en direct et en intégralité sur F1only.fr
Alors que Ferrari a présenté ce mercredi sa monoplace pour la saison 2021, le directeur de l’équipe, Mattia Binotto, a déclaré que presque tout sur la voiture avait été repensé pour tenter de remettre la Scuderia Ferrari en position de gagner de nouveau.
Bien que la réglementation est restée stable en grande partie cette année, Ferrari avait du pain sur la planche tout au long de l’hiver pour faire en sorte de gommer les défauts de la SF1000 de l’an passé après une saison décevante (sixième au championnat) et sans la moindre victoire.
Lors du lancement de la SF21 ce mercredi, Binotto a expliqué tous les efforts consentis par la Scuderia cet hiver pour rendre cette monoplace compétitive.
« Cette voiture est née de la voiture de l’année dernière en raison de la nouvelle réglementation. Donc, elle a été partiellement gelée, mais nous avons essayé de l’améliorer dans tous les domaines dans la mesure du possible. » a expliqué Binotto.
« L’aérodynamique a été revue et sa livrée a également changé. Comme vous pouvez le voir, la partie postérieure est de couleur bordeaux (Amarante) semblable à la toute première voiture de course Ferrari, la 125S. »
« C’est la même couleur que nous avons utilisé l’an dernier au Mugello pour célébrer notre 1000e Grand Prix. Visuellement, nous nous sommes inspirés de notre passé, mais nous attendons aussi avec impatience l’avenir, qui sera toujours défini par notre rouge Ferrari. »
Le responsable du châssis chez Ferrari, Enrico Cardile, a ajouté que l’aérodynamique de la SF21 avait subi une révision radicale avec deux objectifs en tête compte tenu des nouvelles règles 2021 qui réduisent l’appui autour du fond plat.
« L’aérodynamique a été l’un des domaines touchés par les modifications réglementaires visant à réduire la capacité à générer une charge verticale, afin de ne pas trop solliciter les pneus. » a expliqué Cardile lors de la présentation de la SF21, confirmant au passage que Ferrari avait dépensé ses jetons de développement sur l’arrière de la monoplace.
« C’est pourquoi, alors que nous avons commencé à développer l’aérodynamique de la voiture, nous nous sommes fixé deux objectifs: récupérer plus d’appui aérodynamique que ce qui n’a été perdu par la réglementation et réduire la traînée. »
« Nous avons opté pour l’arrière, en concevant une nouvelle boîte de vitesses et un nouveau système de suspension.Ceci, en plus des efforts de nos collègues du groupe motopropulseur, a conduit à un arrière beaucoup plus serré. »
« En raison de la réglementation, des changements moins drastiques étaient possibles à l’avant de la voiture. Nous avons donc développé un nouvel aileron avant qui fonctionne en conjonction avec un nouveau concept de nez, mais le châssis lui-même et la suspension sont empruntés à la SF1000 de l’année dernière. »
Le responsable des unités de puissance chez Ferrari, Enrico Gualteri, explique pour sa part que le moteur a également été l’un des plus gros chantier pour les ingénieurs de Maranello au cours de l’hiver.
« Avec nos collègues du côté châssis, nous avons beaucoup travaillé sur la configuration du groupe motopropulseur, pour rendre la conception globale de la voiture aussi efficace que possible. » explique t-il.
« Avec le moteur à combustion interne, nous nous sommes concentrés sur l’augmentation de son niveau d’efficacité thermique, en collaboration avec notre partenaire Shell, et cela a produit une amélioration du temps au tour que nous estimons à plus d’un dixième de seconde. »
La SF21 fera ses grands débuts en piste ce jeudi dans le cadre d’une journée de tournage, un jour avant le début des essais hivernaux 2021 qui se tiendront à Bahreïn.
Cette semaine, la Formule 1 est de retour sur le tracé de Bahreïn pour trois journées d’essais hivernaux (du 12 au 14 mars) après une courte pause hivernale et avant ce qui devrait être la plus longue saison de Formule 1 de l’histoire avec pas moins de 23 Grands Prix programmés cette année au calendrier.
Pour la première fois depuis sept ans, les essais hivernaux se dérouleront à Bahreïn en plein cœur du désert pour des raisons de coût à la suite du report de la première manche de la saison initialement programmée au mois de mars avec le Grand Prix d’Australie (désormais reporté au mois de novembre).
A la suite du report du Grand Prix d’Australie, la F1 a décidé de délocaliser les essais hivernaux à Bahreïn (qui devaient normalement se dérouler à Barcelone) dans le but de faire des économies en termes de logistique puisque les équipes restent à Bahreïn après les trois jours d’essais pour disputer la première course de l’année (du 26 au 28 mars).
Durée des essais hivernaux
Comme précisé ci-dessus, les essais hivernaux de la F1 ne dureront que trois jours en 2021 (du 12 au 14 mars), alors que les équipes bénéficiaient de six jours en 2020 et huit jours à la veille de la saison 2019.
Cette réduction des essais est un défi de taille pour les équipes, puisque les pilotes vont devoir se partager le temps de roulage à deux (voire trois pour Williams), ce qui signifie qu’un pilote ne pourra rouler qu’au maximum une journée et demie. Ainsi, les pilotes ayant changé d’écurie au cours de l’hiver (Carlos Sainz, Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo ou encore Sergio Perez) n’auront que très peu de temps pour s’adapter à leur nouvelle équipe.
Des monoplaces presque identiques à celles de 2020
Cette saison, en raison de l’impact de la crise du coronavirus, les équipes utilisent le même châssis que celui utilisé lors de la dernière saison, hormis l’équipe McLaren qui a dû homologuer un nouveau châssis en raison du passage du moteur Renault à celui de Mercedes au cours de l’hiver.
En termes de réglementation technique, la FIA s’est contentée de modifier certains points pour réduire l’appui aérodynamique des monoplaces cette année, notamment en introduisant une découpe à l’arrière du fond plat des F1. Pour simplifier, les Formule 1 de la saison 2021 ne sont au final que de simples évolutions par rapport à celles de l’an dernier.
Qui seront les pilotes en piste ?
Tous les pilotes titulaires de la saison 2021 seront évidemment présents pour ces essais hivernaux, tandis que certaines équipes comme Williams ont décidé de faire participer leur pilote d’essai à ces tests. Par conséquent, l’Israélien Roy Nissany sera en piste durant toute la journée de vendredi au volant de la Williams FW43B, tandis que les deux titulaires, Nicholas Latifi et George Russell devront patienter respectivement jusqu’à samedi et dimanche.
Ci-dessous, vous pouvez retrouver la liste des pilotes qui seront en piste durant ces trois journées d’essais hivernaux (cette liste sera mise à jour automatiquement en temps réel dès qu’une écurie nous indiquera son line-up).
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Quel est l’avantage de rouler à Bahreïn ?
Pour les équipes, les avantages sont multiples. Dans un premier temps, le climat de Bahreïn est très favorable par rapport à celui de Barcelone à cette période de l’année.
En effet, la température moyenne à Bahreïn est de 22 degrés lorsque le thermomètre frôle les 2 degrés en matinée à Barcelone au mois de mars. Dans ce contexte, les équipes vont bénéficier de conditions de roulage idéales à Bahreïn et ne craindront pas de voir leur programme perturbé par la pluie ou bien encore la neige comme ce fut le cas il y a quelques années à Barcelone.
D’autre part, l’asphalte du circuit de Bahreïn est réputé pour son abrasivité ce qui sera un gros plus pour les équipes qui devront tester cette année – notamment sur les longs relais – les nouveaux pneus Pirelli à l’épaulement plus robuste.
Le seul point négatif que l’on pourrait souligner sur le fait de disputer les essais hivernaux à Bahreïn est que les équipes n’auront plus la possibilité de faire venir des nouvelles pièces sur le circuit en un temps record comme ce fut le cas sur le tracé de Barcelone en Espagne.
En effet, les bases de huit des dix équipes de la grille se trouvent au Royaume-Uni, soit à une heure et demie de vol de Barcelone, ce qui permettait de faire acheminer du matériel et des nouvelles pièces sur le circuit quasiment quotidiennement.
En plus de l’avion (qui reste un moyen de transport onéreux), les équipes avaient pris pour habitude d’envoyer sur les routes une armada de petites camionnettes qui faisaient l’aller-retour entre l’usine et le tracé espagnol (lorsque l’une montait, une autre était déjà en train de descendre).
Cela permettait aux équipes d’avoir un maximum de pièces disponibles sur place, bien pratique lorsqu’un pilote se crashe en piste avec des composants fabriqués uniquement pour les essais hivernaux et donc en nombre très limité.
A Bahreïn, impossible pour les équipes d’utiliser ce mode de transport par route et le vol entre l’Europe et le circuit coutera au moins sept heures, ce qui pourrait devenir un vrai problème pour l’approvisionnement des pièces en cas de crash de l’un des pilotes. Pour cette raison, les équipes ont ramené à Bahreïn beaucoup plus de matériel que d’habitude.
Quelles sont les règles pendant les essais hivernaux ?
Il n’y a pas vraiment de règles précises pour les essais hivernaux de la F1 si ce n’est le fait que chaque pilote doit respecter les drapeaux et consignes données par les commissaires de piste lors de chaque session.
Les équipes sont autorisées à utiliser toutes les pièces qu’elles désirent monter sur les monoplaces puisque les essais hivernaux ne font pas partie du championnat du monde de Formule 1.
Cependant, des délégués techniques de la FIA « rodent » sur la voie des stands et dans les garages pour noter des éléments qui pourraient être revus plus tard dans la saison et qui pourraient être considérés comme illégaux d’après la réglementation.
A ce titre, il n’est pas rare de voir certaines pièces innovantes montées sur les voitures aux essais hivernaux et ne jamais être utilisées par la suite au cours de la saison, justement parce que les délégués techniques de la FIA ont notifié à l’équipe en question que ladite pièce ne respectait pas la réglementation.
Le programme des essais hivernaux
La piste sera déclarée verte à 10h00 heure locale chaque jour du vendredi au dimanche (08h00 heure de Paris) et les pilotes pourront s’élancer pour une session matinale de quatre heures jusqu’à 14h00 (12h00 heure de Paris).
Après une pause déjeuner obligatoire d’une heure, l’action reprendra à 15h00 (13h00 heure de Paris) jusqu’à 19h00 (17h00 heure de Paris).
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Comment suivre les essais hivernaux en direct ?
Les essais hivernaux de la F1 seront diffusés en France en intégralité (les trois journées) sur la plateforme numérique de la Formule 1, F1 TV Pro, mais il vous faudra vous abonner au service pour pouvoir regarder les essais hivernaux.
Autre possibilité, comme chaque année, vous pourrez suivre l’intégralité des essais hivernaux de la F1 sur F1only.fr gratuitement via notre live texte agrémenté d’images et de vidéos tout au long de la journée.
Le programme sur F1only.fr
Pour ces essais hivernaux 2021, nous débuterons le live chaque jour (Vendredi, samedi et dimanche) à 07h50 (heure de Paris) jusqu’à 12h00. Le live reprendra ensuite à 13h00 pour se terminer à 17h00.
A la pause déjeuner, nous vous proposerons un résumé de la matinée, tandis qu’un résumé de la journée sera publié tous les soirs aux alentours des 17h30.
C’est moi-même (Cesare) qui vous fera vivre en direct les essais hivernaux 2021 de la Formule 1, alors n’hésitez pas à venir nombreux pour me donner de la force (et oui trois jours de Live c’est usant) et pour que nous puissions échanger tout au long de ces trois journées comme ce fut le cas l’an dernier pour les tests 2020.
La Scuderia Ferrari a présenté ce mercredi sa monoplace pour la saison 2021, la SF21, qui sera pilotée cette année par l’Espagnol Carlos Sainz et le Monégasque Charles Leclerc.
La présentation de cette SF21 était prévue à 14h00 pétante ce mercredi lors d’un événement uniquement diffusé en ligne, crise sanitaire oblige, mais bien avant l’heure officielle, les première images « volées » de la SF21 ont malheureusement été publiées sur les réseaux sociaux, faisant passer les traditionnelles présentations de F1 – moment toujours très attendu par les fans – complétement obsolètes désormais.
Sur ces clichés pris en studio, visuellement, le détail le plus frappant vient du capot moteur qui arbore cette année un logo de Mission Winnow, sponsor titre de la Scuderia Ferrari, de couleur verte, tandis qu’il faudra un œil averti pour remarquer la différence de nuance dans la couleur rouge de la carrosserie qui vire sur l’Amarante sur l’arrière de la monoplace (comme la couleur utilisée l’an dernier au Grand Prix de Toscane).
Sur le plan technique, Ferrari a travaillé essentiellement sur le développement de la partie arrière de sa monoplace au cours de l’hiver et les ingénieurs de Maranello ont placé une très grande partie de leurs ressources sur le développement d’une nouvelle unité de puissance, dont les premières données récoltées sur le banc d’essai sont « prometteuses » selon Mattia Binotto.
Cette SF21 aura donc la lourde tâche cette année de faire revenir Ferrari à l’avant de la grille après une saison 2020 catastrophique pour l’équipe italienne, qui a terminé seulement à la sixième place du championnat du monde des constructeurs, soit son pire résultat depuis 1980.
D’ici quelques heures, nous publierons sur F1only.fr un article technique détaillant les principales nouveautés aperçues sur cette SF21.
Désormais, il ne manque plus que la présentation de la Haas VF-21 [prévue ce vendredi 12 mars à 06h30] et toutes les écuries de la grille auront dévoilé leur monoplace pour cette nouvelle saison de Formule 1.
Sebastian Vettel a rejeté la suggestion que l’équipe Aston Martin ne sera pas en mesure de se battre pour des victoires cette année, notamment parce qu’elle est une écurie cliente de Mercedes à qui elle emprunte le moteur.
L’équipe Aston Martin utilise le moteur Mercedes en tant qu’écurie cliente du constructeur allemand et utilise également d’autres composants issus de la banque d’organes de la firme à l’étoile.
Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il pourra se battre pour le championnat dans l’hypothèse que sa monoplace soit aussi rapide que les flèches d’argent, Sebastian Vettel n’a aucun doute quant au fait qu’Aston Martin bénéficiera d’un traitement équitable de la part de Mercedes.
« Je ne suis pas inquiet pour ça, et je pense que vos craintes sont un peu « old school ». Le monde a évolué, et je pense que vous aviez probablement raison dans le passé. » a déclaré Vettel, cité par le magazine britannique Autosport.
« Avec Mercedes, je pense que nous pouvons être certains de bénéficier d’un traitement équitable. Et si nous sommes plus rapides, nous sommes autorisés à les battre. »
« Comme je l’ai déjà dit, ce genre d’état d’esprit est dépassé. Je vois où vous voulez en venir, mais je ne suis pas inquiet. Si nous sommes très proches de Mercedes, ce sera une bonne réussite, et ce sera donc la dernière chose à laquelle je penserai. »
Le quadruple champion du monde a juste hâte désormais de commencer à travailler avec un moteur Mercedes monté à l’arrière de sa monoplace et qui est largement considéré comme étant le meilleure moteur de la grille en F1.
« Le groupe propulseur Mercedes est censé être le plus puissant de la grille, et ce sera ma première fois en Formule 1 avec Mercedes. »
« J’ai vraiment hâte de voir comment ils fonctionnent. J’ai déjà été briefé au sujet du bloc moteur et sur comment il est censé fonctionner et être utilisé. »
« Le fait que nous ne soyons pas en charge du développement du moteur et ainsi de suite, et que nous pouvons bénéficier d’un partenariat aussi fort ne peut que nous aider. Nous pouvons nous concentrer sur la voiture sans nous inquiéter. »
Jost Capito, le nouveau patron de l’équipe Williams, a révélé qu’il avait envisagé de prendre sa retraite après une longue carrière en sport automobile, avant que « l’énorme opportunité » de prendre en charge l’une des plus emblématiques écurie de la F1 ne le persuade de retarder ses plans.
Ancien directeur de Volkswagen Motorsport en Rallye, Capito a également effectué un court passage chez McLaren en 2016 lorsque l’écurie britannique était en difficulté à la suite de son partenariat avec le motoriste japonais Honda. L’Allemand quittera finalement le navire McLaren quelques mois plus tard.
En décembre 2020, Jost Capito est annoncé comme nouveau PDG de l’équipe Williams, alors que les nouveaux propriétaires, Dorilton Capital, procédaient à une restructuration de la direction de l’équipe, à la suite du départ du fondateur Sir Frank Williams et Claire Williams, directrice adjointe de l’équipe.
Lors du lancement de la livrée de la Williams FW43B vendredi dernier, Jost Capito a parlé de ses aspirations à ramener l’équipe en tête de la grille, mais a également révélé qu’il était sur le point de prendre sa retraite avant que Dorilton ne l’appelle.
« Nous avons eu une discussion avant que tout cela ne soit annoncé et j’avais une grande confiance. C’était une opportunité et je me suis demandé « est-ce que je prends ma retraite? Que fais-je? » ». a expliqué Capito.
« Lorsque ce rôle m’a été proposé, je me suis dit que c’était plus qu’un rêve de gosse de diriger une équipe comme Williams. Je suis un compétiteur, partout où je suis allé j’ai voulu gagner, mais je sais qu’en arrivant chez Williams, ils ne sont pas en mesure de gagner pour le moment. »
« Nous connaissons les résultats des dernières années et nous savons pourquoi cela s’est produit. Maintenant, avec les nouveaux propriétaires, il y a un grand soutien. C’est pourquoi j’ai décidé de rejoindre l’équipe. »
« C’est une énorme opportunité de travailler avec de nouveaux propriétaires pour ramener l’équipe là où elle était dans le passé et où je crois que Williams doit être, et cela me tient à cœur. »
Seule équipe de la grille à avoir changé de motoriste au cours de l’hiver (passage du moteur Renault au Mercedes), McLaren va essayer d’optimiser au maximum ses trois journées d’essais hivernaux (du 12 au 14 mars) pour vérifier que tout est en ordre sur la MCL35M.
En raison du changement de motoriste, l’équipe McLaren a dû homologuer un tout nouveau châssis cet hiver et débute donc l’année 2021 en repartant d’une page presque totalement blanche.
Bien que déjà très importants pour toutes les équipes, les essais hivernaux 2021 le seront davantage pour McLaren donc, qui cherchera durant ces trois jours à vérifier la fiabilité de chaque élément et de confirmer que les principaux systèmes fonctionnent comme prévu après l’intégration de l’unité de puissance Mercedes cet hiver.
« Ce test est important car il nous donne l’occasion de familiariser Lando [Norris] et Daniel [Ricciardo] avec la nouvelle voiture, d’intégrer davantage Daniel dans l’équipe et de poursuivre l’excellente collaboration avec nos collègues de Mercedes AMG HPP. » nous explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.
« Cela nous permet également de vérifier la fiabilité et les performances de la MCL35M. S’il sera intéressant de voir les performances de toutes les équipes, il faudra toujours attendre la première course pour avoir une image claire de l’ordre hiérarchique. »
« Il y a seulement trois jours de tests de pré-saison cette année, contre six en 2020 et huit en 2019, cela signifie qu’il sera essentiel de maximiser l’efficacité et la qualité de l’apprentissage tout au long du test. »
« Et, avec la première course de la saison qui se déroule également sur le circuit international de Bahreïn, ce qui est appris lors de ce test est directement pertinent pour l’ouverture de la saison. »
« L’objectif du premier jour est de confirmer que tous les principaux systèmes de la voiture fonctionnent comme prévu et d’établir une bonne base de référence. »
« Cela comprendra des vérifications des systèmes de la voiture, la validation des performances aérodynamiques et la familiarisation des pilotes avec les opérations. Toutes les vérifications des systèmes devraient être terminées le deuxième jour. »
« Nous nous concentrerons ensuite un peu plus sur les performances pour le reste du test. Cela impliquera une combinaison de relais courts et longs avec une variété de composés de pneus. »
Mise à jour de cet article à 14h10 : la Ferrari SF21 a été dévoilée, pouvoir les premières images il vous suffit de cliquer ici.
La Scuderia Ferrari présente sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1 ce mercredi lors d’un événement en ligne, crise sanitaire oblige.
L’écurie basée à Maranello lèvera le voile de façon officielle sur la SF21 (c’est le nom de sa nouvelle monoplace) à 14h00 (heure de Paris), même si des photos « volées » ont déjà été publiées sur les réseaux sociaux ces dernières heures.
Cette SF21 – qui sera pilotée cette saison par Carlos Sainz et Charles Leclerc – aura la lourde tâche de faire oublier la saison 2020 catastrophique qu’a pu connaître Ferrari en terminant à une lointaine sixième position au classement des constructeurs, son pire résultat depuis 1980.
Au cours de l’hiver, la Scuderia Ferrari a concentré ses ressources sur le développement d’un tout nouveau moteur et le directeur de l’écurie italienne, Mattia Binotto, a déjà laissé entendre que les données récoltées au banc d’essai étaient « très prometteuses ».
Avant le début des essais hivernaux (du 12 au 14 mars), nous publierons un article technique détaillant les principales nouveautés aperçues sur cette Ferrari 2021.
Alors que les essais hivernaux débutent ce vendredi 12 mars à Bahreïn, peu d’équipe ont déjà dévoilé leur line-up pour ces tests privés.
A l’heure d’écrire ces quelques lignes, cinq équipes de la grille ont dévoilé leur programme pour les essais hivernaux 2021 : Alfa Romeo, Red Bull, Williams, McLaren et Haas.
Dans le cas de l’équipe Williams, c’est l’Israélien Roy Nissany qui ouvrira les essais hivernaux pour l’écurie de Grove ce vendredi avec une journée complète au volant de la FW43B.
Le samedi 13 mars, ce sera au tour du Canadien Nicholas Latifi d’être en piste avec la FW43B pour toute la journée également, tandis que George Russell se verra confier la Williams pour la dernière journée des tests dimanche 14 mars.
Chez Haas, l’équipe américaine jouera l’alternance avec ses pilotes avec Mick Schumacher en piste dès vendredi matin, avant d’être remplacé dans l’après midi par son coéquipier Nikita Mazepin.
Le samedi, Mazepin prendra la piste en premier en matinée, tandis que Schumacher sera au volant de la VF-21 dans l’après-midi, avant d’inverser une nouvelle fois les rôles le dimanche pour la dernière journée.
Du côté de chez Red Bull, Max Verstappen aura l’opportunité de tester la RB16B le premier durant toute une journée le vendredi, tandis que Sergio Perez roulera toute la journée de samedi.
Pour la dernière journée de dimanche, Verstappen et Perez joueront eux aussi l’alternance avec Perez en matinée et Verstappen dans l’après-midi pour clôturer ces essais hivernaux.
Chez McLaren, le nouveau pilote Daniel Ricciardo prendra la piste en premier le vendredi matin avant de laisser sa place à son coéquipier Lando Norris.
Pour les deux journées suivantes, les deux hommes alterneront de nouveau au volant de la MCL35M.
Chez Alfa Romeo, les deux pilotes Kimi Raikkonen et Antonio Giovinazzi seront en piste le vendredi, tandis que Giovinazzi roulera toute la journée de samedi et Raikkonen clôturera les essais pour Alfa Romeo dimanche.
Notez que le tableau ci-dessous sera mis à jour en temps réel dès qu’une équipe nous confirmera son line-up pour ces essais hivernaux 2021.
La Formule 1 s’est engagée en 2021 à éliminer les bouteilles en plastique à usage unique parmi son personnel sur les différents circuits, dans le cadre d’une vaste campagne visant à rendre le sport plus durable.
A partir de cette saison, le personnel de l’organisation de la Formule 1 boira de l’eau à partir de bouteilles rechargeables, plutôt que de consommer de l’eau minérale à partir de bouteilles en plastique, lors des Grands Prix – les essais de pré-saison à Bahreïn organisés du 12 au 14 mars devraient être un test grandeur nature avec un nombre conséquent de point de remplissage disposés tout autour du circuit.
Les membres des médias et autres personnels sous traitants qui doivent travailler dans le paddock, recevront quant à eux des gourdes contenant suffisamment d’eau pour la journée.
Dans un autre ordre d’idées, le traditionnel pass du paddock délivré aux médias, fans, VIP ou autres invités, sera désormais fabriqué à partir de plastique recyclé, avec environ 143275 bouteilles en plastique utilisées pour fabriquer les laissez-passer 2021.
Cette décision fait partie de la volonté de la Formule 1 d’éradiquer la présence de plastiques à usage unique pendant les Grands Prix d’ici 2025, tout en garantissant que 100% des déchets soient réutilisés, recyclés ou compostés – le sport visant également à être totalement neutre en carbone d’ici 2030.
Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, est convaincu que la nouvelle unité de puissance Ferrari offrira à son équipe une opportunité supplémentaire cette saison pour aller chercher des points précieux au championnat.
Il y a quelques jours, le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué que les dernières données récoltées sur le banc d’essai par la Scuderia suggèrent qu’ils « ont récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites ».
Tout au long de la saison 2020, les pilotes Ferrari [ainsi que les équipes propulsées par le moteur de Maranello, dont Haas] ont été contraints de lutter avec un moteur sensiblement moins puissant que les autres unités motrices de la grille.
Soucieux d’éviter la répétition d’une telle situation en 2021, Ferrari a donc investi dans un tout nouveau moteur cette année, et si les résultats des bancs d’essais se traduisent sur la piste, l’équipe basée à Maranello pourrait de nouveau être un sérieux adversaire à l’avant de la grille, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Mattia Binotto lors de la présentation de l’équipe la semaine dernière.
« Nous avons beaucoup travaillé des deux côtés, le bloc moteur et l’aérodynamique de la voiture, pour réduire la trainée de la voiture. » a déclaré Binotto.
« D’après nos simulations, et sur la base de ce que nous voyons en terme de puissance en sortie du banc, mais également des données de la soufflerie, je pense que nous avons récupéré beaucoup de vitesse dans les lignes droites. »
« Je m’attends donc à ce que la vitesse ne soit pas un problème. Nous espérons être compétitifs, mais nous ne le saurons que lorsque nous serons à Bahreïn, parce que je pense que c’est toujours relatif à ce que font les autres. »
« Mais nous pensons que notre voiture est certainement plus efficace que celle que nous avions l’an dernier et quand je dis efficace, encore une fois, c’est à la fois du point de vue aérodynamique et du point de vue du groupe motopropulseur. »
Un vent d’optimisme souffle donc en provenance de Maranello à la veille de la nouvelle saison, et le directeur de l’équipe Haas est persuadé que Ferrari a fait de réels progrès sur son unité de puissance cet hiver, même s’il n’a pas encore pu le vérifier puisque l’équipe américaine n’a pas encore pu démarrer son moteur en raison des différentes restrictions de voyage dues à la crise sanitaire.
« Ferrari a fait un bon pas en avant, je n’ai pas encore vu les données, nous verrons tout cela à Bahreïn, mais il y a supposément un bon pas en avant cette année et j’espère que nous pourrons en tirer parti pour obtenir de bons résultats. » a déclaré Steiner.
L’unité de puissance n’est cependant pas la seule nouveauté chez Haas cette saison puisque l’écurie américaine s’apprête à débuter sa sixième saison en F1 avec un duo de pilotes totalement novices avec Mick Schumacher et Nikita Mazepin.
Haas présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2021 ce vendredi 12 mars sur la voie des stands du circuit de Bahreïn, soit quelques minutes avant le début des essais hivernaux 2021.
L’équipe AlphaTauri a publié une vidéo dans laquelle on peut visualiser quelques tours du circuit d’Imola avec le jeune japonais Yuki Tsunoda équipé d’une caméra placée dans son casque.
Déjà utilisée il y a quelques années sur le casque de Pierre Gasly au Grand Prix de Monaco, cette caméra placée à hauteur des yeux du pilote sur une paire de lunettes spéciale nous place littéralement à la position du pilote dans le baquet.
Cette vidéo a été tournée le mois dernier sur le tracé d’Imola où l’équipe AlphaTauri a organisé une journée de tournage avec sa nouvelle monoplace, la AT02.
Bien que Yuki Tsunoda ne soit pas « à fond » et que diverses informations ont été soigneusement camouflées sur le tableau de bord de sa monoplace, l’effet de vitesse est saisissant et on ne cache pas notre impatience de pouvoir retrouver un jour ce type de caméra lors des week-ends de Grands Prix en F1.
A la veille de sa seconde saison en Formule 1, le Canadien Nicholas Latifi sait déjà dans quels domaines il devra s’améliorer cette année.
Etan donné que son coéquipier George Russell l’a battu lors de chaque séance de qualifications l’an dernier, Nicholas Latifi aimerait pouvoir faire de grands progrès cette saison lors de la séance qualificative du samedi et espère pouvoir compter sur l’aide précieuse de Russell, qui est surnommé en interne « Mr saturday ».
« De toute évidence, la performance du samedi est celle que j’ai toujours soulignée. Je pense que j’étais dans une position privilégiée d’avoir un coéquipier qui est maintenant surnommé « Mr samedi », parce que nous savons qu’il tire le maximum de la voiture le samedi. » explique Latifi dans un entretien accordé au site de la F1.
« Cela me donne une belle référence sur laquelle me concentrer. En fin de compte…l’objectif est de battre votre coéquipier, ou tout du moins d’atteindre son niveau le samedi et de tirer le meilleur parti de la voiture, c’est une grande priorité pour moi. »
« Je pense que les qualifications doivent être le premier objectif avant tout. Les dimanches semblaient – bien qu’il y ait des tonnes de progrès à faire dans tous les domaines – être le domaine qui m’était un peu plus naturel. C’était un peu ma force en F2, la gestion de la course, le côté stratégie des choses. »
« Mais vraiment, je veux tout mettre ensemble et plus encore en battant mon coéquipier. Je veux terminer un tour dont je me sens satisfait, parce que quand j’ai pu le faire, que ce soit lors des essais ou en qualifications, les temps étaient là ou à peu près là où ils devraient être. Je dois juste m’assurer de faire ce qu’il faut pendant les qualifications le samedi. »
Nicholas Latifi pourra déjà prendre une petite avance sur son coéquipier dès les essais hivernaux, puisque le Canadien sera au volant de la FW43B durant toute la journée de samedi, tandis que Russell devra patienter jusqu’à dimanche (le vendredi, c’est Roy Nissany qui sera en piste pour Williams).
Avec un calendrier record de 23 courses programmées pour cette campagne 2021, le Français Esteban Ocon s’attend à vivre une fin de saison difficile.
Pour le pilote Alpine, le plus important cette année sera d’économiser son énergie dans la seconde partie de la saison avant d’attaquer les cinq dernières courses d’un calendrier 2021 exigeant aussi bien pour les pilotes que pour tout le personnel des équipes.
« Je pense qu’il sera important pour toute l’équipe, pas seulement pour les pilotes, d’économiser de l’énergie quand cela sera nécessaire. » explique Esteban Ocon.
« Il y a aura 23 week-ends sur l’année et nous aurons besoin de prendre soin de nous et de conserver de l’énergie. »
« Je pense que les cinq dernières courses vont être difficiles, et c’est à ce moment-là que nous aurons moins d’énergie. Nous allons pousser fort, nous en aurons besoin, mais il sera également important de s’occuper de chaque personne dans l’équipe. »
Lorsqu’on lui demande quels sont ses objectifs pour la saison 2021, le Normand répond : « Je veux mieux commencer la saison. »
« J’ai terminé la dernière en étant bien plus fort qu’au début. Je veux être immédiatement à ce niveau et trouver d’autres axes d’améliorations tout au long de l’année. »
« Je ne me suis pas fixé d’objectif spécifique sur l’année, mais le premier à titre personnel est de mieux commencer l’année. »
Cette année, la saison 2021 de Formule 1 débute le 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn et se terminera à Abou Dhabi le 12 décembre.
L’équipe williams Racing a dévoilé son programme pour les essais hivernaux 2021 qui se dérouleront cette année du 12 au 14 mars sur le tracé de Bahreïn.
Pour la première fois, les tests de pré-saison ne dureront que trois journées cette année, ce qui signifie que chaque pilote aura le droit à seulement une journée et demie de roulage dans chaque équipe.
Du côté de chez Williams, l’écurie de Grove a pris la décision de faire rouler non pas deux mais trois pilotes pour ces essais hivernaux. Les deux pilotes titulaires, Nicholas Latifi et George Russell, ainsi que le pilote d’essai, l’Israélien Roy Nissany, mèneront donc les tests pour Williams à Bahreïn.
Roy Nissany sera le premier des trois pilotes à prendre la piste ce vendredi 12 mars durant toute la journée avec la FW43B, tandis que le Canadien Nicholas Latifi sera derrière le volant de la Williams toute la journée de samedi.
Enfin, le Britannique George Russell sera au volant de la monoplace 2021 le dimanche 14 mars durant la dernière journée des essais hivernaux.