Des modifications sur le tracé de Djeddah en Arabie Saoudite

La Formule 1 débarque ce week-end en Arabie Saoudite sur le tracé urbain ultra rapide de Djeddah, deuxième circuit le plus long du calendrier après Spa et deuxième plus rapide après Monza.

Contrairement aux autres tracés urbains du calendrier, le circuit de Djeddah est rapide et fluide sans virages à angles droits et comporte de nombreuses sections à grande vitesse où les monoplaces peuvent atteindre les 330 km/h pendant les qualifications avec une vitesse moyenne au tour de plus de 250 km/h. Il y a trois zones DRS et plusieurs possibilités de dépassement, tandis que la course se déroule sur 50 tours.

Par rapport à la précédente édition du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui a eu lieu en décembre 2021, la piste a été modifiée avec des barrières reculées aux virages 2, 3, 14 et 21 pour améliorer la visibilité des pilotes, tandis qu’aux virages 4, 16, 22 et 24 les barrières en béton ont été remplacées par des rails métalliques comme ceux utilisés à Monaco, principalement pour réduire la force d’impact et permettre une plus grande indulgence si les pilotes les frôlent.

Enfin, la largeur de la piste a été augmentée de 1,5 mètre sur le côté droit après le dernier virage, le virage 27, où quelques voitures s’étaient retrouvées dans les barrières l’an dernier, notamment le champion du monde en titre Max Verstappen lors de son tour rapide en qualifications le samedi.

Alpine place deux femmes au volant d’une F1 en Arabie Saoudite

Alpine a brisé les lignes avec une démonstration inédite à Riyad en permettant à deux femmes de prendre pour la première fois le volant d’une Formule 1 en Arabie Saoudite.

La capitale saoudienne a rugi au son du moteur V8 d’une ancienne monoplace de l’équipe, l’E20 , menée par la Saoudienne Aseel Al Hamad et la Britannique Abbi Pulling. Toutes deux sont ainsi entrées dans l’histoire en devenant les premières femmes à piloter une Formule 1 en Arabie saoudite. Membre du conseil d’administration de la fédération saoudienne d’automobile et de motocyclisme, Aseel Al Hamad représente l’Arabie saoudite au sein de la commission Women In Motorsport de la FIA. À ce titre, elle supervise l’élaboration de stratégies et de politiques visant à promouvoir l’éducation et la formation des femmes en sport automobile en Arabie saoudite. Elle fait également partie de la famille Alpine après avoir pris le volant de l’E20 de l’équipe au Circuit Paul Ricard dans le cadre du Grand Prix de France 2018.

Membre du programme Alpine Affiliate destiné à être le vivier de l’Alpine Academy, Abbi Pulling disputera les W Series cette année. Elle bénéficie des ressources du programme affilé permettant de développer les espoirs les plus prometteurs jusqu’à la F1, en recevant notamment des conseils pour sa carrière, sa nutrition, son mental ou encore des formations médias. Âgée de dix-neuf ans, Abbi Pulling a ainsi pu goûter pour la première fois au pilotage d’une F1 lors de cette démonstration organisée la veille de son anniversaire.

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Rendue possible par l’autorité saoudienne du tourisme, cette opération a vu les deux femmes mener l’E20 vers certaines des destinations les plus importantes du Royaume. Les deux pilotes ont roulé à Wadi Hanifah, un site surplombé par le site d’At-Turaif, figurant au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO en étant le siège ancestral de la famille royale Al Saud, le foyer du Royaume et le berceau du premier état saudi, avant de se diriger vers les lumières du King Abdullah Financial District (KAFD).

« C’était magnifique de piloter à nouveau avec Alpine, qui plus est dans mon pays, l’Arabie saoudite, et dans ma ville natale, Riyad. J’espère que cela inspirera de nouvelles générations à aimer la Formule 1 et que davantage de femmes envisageront une carrière en sport automobile. » a déclaré Al Hamad.

« J’étais ravie de rencontrer Abbi, une personne adorable débordant d’ambitions et de passion pour la course. Elle montre que les femmes peuvent devenir des pilotes professionnelles avec suffisamment de motivation. Il est important d’offrir des exemples aux plus jeunes générations pour que cela puisse aussi être leur cas dans le futur : peu importe votre genre, vous devez faire vos preuves. Je vais les encourager et tenter d’ouvrir des portes dans l’espoir de les voir sur les podiums dans un proche avenir. »

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« J’ai pris le volant d’une F1 pour la première fois de ma vie le week-end dernier et cela correspondait à tout ce dont je m’attendais, et bien plus encore. » a ajouté Abbi Pulling.

« J’ai commencé ma carrière quand j’avais à peine huit ans, toujours dans le but d’atteindre la Formule 1. Je suis tellement contente de m’en être un peu plus rapprochée. Il est essentiel que notre industrie encourage les jeunes talents féminins pour les aider à assouvir leurs ambitions. Des programmes comme l’Alpine Academy couplés à des démonstrations avec des femmes soulignent les opportunités et les structures pour y parvenir. C’était un plaisir de rencontrer Aseel et d’entendre toutes ses initiatives pour soutenir les jeunes. C’est extrêmement encourageant, tant pour moi que pour la prochaine génération. »

Pour renforcer ce partenariat avec l’autorité saoudienne du tourisme, les logos Visit Saudi seront présents sur les Alpine A522 ce week-end au Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

La F1 préfère une grille compétitive à de nouvelles équipes

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, assure que plusieurs équipes se sont déjà portées candidates pour faire partie de la grille en F1, mais l’Italien insiste sur le fait qu’il n’est pas convaincu que le sport en ait réellement besoin.

On sait désormais depuis quelques semaines que l’Américain Michael Andretti a soumis une candidature officielle à la FIA pour former une onzième équipe sur la grille en Formule 1 à partir de la saison 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Interrogé sur la possibilité de voir arriver en catégorie reine de nouvelles équipes, le PDG de la F1 a insisté sur le fait que la candidature d’Andretti n’est pas la seule : « Il n’y a pas que Michael Andretti. Il est peut-être celui qui se fait le plus entendre, mais nous avons plus de quatre ou cinq demandes pour envisager qu’une équipe supplémentaire fasse partie de la Formule 1. » a déclaré Domenicali à Sky Sports.

Cependant, Domenicali a laissé entendre que même si la F1 discutera avec l’instance dirigeante, la FIA, de la possibilité d’avoir plus de dix équipes sur la grille, l’Italien dit qu’il n’est pas convaincu que le sport en ait réellement besoin.

« Je dois être honnête, aujourd’hui la Formule 1 avec dix équipes, avec la concurrence en piste, c’est très, très solide. Il y a des complexités qui doivent être prises en compte si d’autres équipes peuvent être ajoutées. Par conséquent, je ne pense pas que ce soit l’élément le plus important [le fait d’ajouter une ou plusieurs équipes] pour développer la F1, pour être honnête. »

« En fin de compte, avec deux pilotes et deux équipes qui se battent, l’intérêt pour la F1 était au plus haut [l’an dernier]. Si nous avons cette année, comme nous l’espérons, plus d’équipes et plus de pilotes capables de se battre, c’est plus que suffisant. » conclut Domenicali.

GP d’Arabie Saoudite 2022 : le bulletin météo

C’est la deuxième fois en un peu moins de 4 mois que la F1 se déplace à Djeddah à l’occasion du GP d’Arabie Saoudite. Pour cette deuxième édition, des conditions bien plus chaudes attendent les pilotes par rapport à la course inaugurale de la saison qui s’est disputée la semaine dernière à Bahreïn. Voici le bulletin météo pour ce week-end.

Sortie de terre l’année dernière, la première course sur le circuit de la corniche de Djeddah a été ponctuée de plusieurs incidents et avait vu la victoire autoritaire de Lewis Hamilton. Grâce à sa performance, il avait d’ailleurs rattrapé Max Verstappen au nombre de points avant l’ultime épreuve de la saison 2021.

Le circuit qui se déploie sur une longueur de 6.174 km s’est révélé comme l’un des plus rapides du monde (253 km/h de moyenne lors des qualifications). Pour l’édition 2022 (toujours disputée en nocturne), le tracé étroit a subi de petits ajustements au niveau des blocs de béton et des TechPro et ce, afin d’augmenter la visibilité de certains virages jugés trop dangereux.

Météo du week-end

Située sur la rive Est de la Mer Rouge, la ville de Djeddah bénéficie d’un climat de type désertique (très chaud et avec très peu de précipitation). En cette période de l’année, les températures dépassent normalement les 35°C en après-midi mais, en raison d’un vent soutenu de secteur Nord-Ouest, le mercure restera bien inférieur aux normales saisonnières, du moins pour les journées de vendredi et de samedi.

Ce sont donc des conditions agréables et très supportables qui sont attendues pour ce week-end d’autant que la qualification et la course seront disputées en début de soirée (à 20h heure locale). Le vent assez fort pour vendredi et samedi (jusqu’à 45 km/h en pointe) et orienté du Nord-Ouest perdra en intensité au courant du week-end et durant la journée de dimanche. De par la configuration géographique du circuit (axes Nord/Sud), les monoplaces auront majoritairement le vent soit de dos ou de face, ce qui ne devrait pas gêner le passage des deux épingles situées aux deux extrémités du circuit (virages #13 et #27).

Pour dimanche justement et avec l’affaiblissement du vent, le mercure dépassera la barre des 30°C au plus chaud de l’après-midi et un confortable 26°C est attendu au moment du coup d’envoi de la course. Comme à Bahreïn la semaine dernière, la température de la piste évoluera à la baisse lors des 50 tours que comporte l’épreuve nocturne. Bien entendu aucun risque de pluie pour ces trois jours.

Vettel toujours incertain, Hülkenberg présent en Arabie Saoudite

L’équipe Aston Martin a confirmé ce jeudi que son pilote Sebastian Vettel n’a toujours pas retourné de test négatif au Covid-19 et ne peut donc pas se rendre en Arabie Saoudite pour le moment.

Pour rappel, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a été testé positif au Covid-19 à la veille de la première manche de la saison qui s’est déroulée à Bahreïn le week-end dernier. L’Allemand a donc été placé à l’isolement et n’a pas participé au Grand Prix de Bahreïn. Il a été remplacé par le pilote de réserve de l’équipe, Nico Hülkenberg.

A la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite qui se dispute ce week-end (du 25 au 27 mars), l’équipe Aston Martin a confirmé que Sebastian Vettel n’est toujours pas en mesure de fournir un test négatif pour pouvoir se rendre à Djeddah. Dans ce contexte donc, Hülkenberg fait le déplacement jusqu’en Arabie Saoudite et se tiendra prêt à remplacer une fois de plus Vettel si besoin.

« Sebastian Vettel n’a pas encore renvoyé le test Covid négatif requis pour se rendre au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Nico Hülkenberg sera à Djeddah pour remplacer Sebastian si nécessaire. Nous reporterons notre décision finale à vendredi pour donner à Sebastian toutes les chances de courir. » peut-on lire dans un court communiqué publié par l’écurie Aston Martin ce jeudi.

Nous saurons donc ce vendredi si Sebastian Vettel peut disputer le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2022.

Les horaires du GP F1 d’Arabie Saoudite 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix F1 d’Arabie Saoudite 2022, deuxième manche du championnat du monde, qui se déroule ce week-end sur le tracé urbain de Djeddah (du 25 au 27 mars).

Ce vendredi 25 mars, les pilotes de F1 participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite d’une durée d’une heure chacune. La première séance d’essais libres [EL1] est programmée à 15h00 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée à 18h00 (heure de Paris).

Le samedi 26 mars, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 15h00 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite est programmée à 18h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du GP d’Arabie Saoudite sera donné le dimanche 27 mars à 19h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 50 tours. Évidemment, toutes les séances du week-end (essais libres, qualifications et la course) sont à suivre en direct et gratuitement sur notre site.

Horaires GP d’Arabie Saoudite (heure de Paris)

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Brawn : « Un bon début » pour les F1 version 2022

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, a déclaré que le Grand Prix de Bahreïn 2022 représentait un début idéal pour la nouvelle ère des monoplaces de Formule 1, le Britannique estimant que le spectacle offert à Sakhir était encourageant.

Cette année, la Formule 1 a introduit de nouvelles règles techniques visant à rendre les courses plus passionnantes en aidant les pilotes à se suivre de plus près pour qu’ils puissent se dépasser plus facilement. Après la première manche de l’année remportée par le Monégasque Charles Leclerc au volant de sa Ferrari, Ross Brawn considère que les nouvelles règles ont en grande partie atteint leur objectif.

« Et bien, ça a été un bon début, mais ce n’est qu’un échantillon. Nous devons encore voir comment cela fonctionne une fois que les équipes vont commencer à développer les monoplaces, dans quelle direction elles vont aller. » a déclaré Brawn, cité par le site du championnat.

« Mais j’espère que nous avons pu montrer la philosophie, j’espère que nous avons pu montrer qu’il y a une opportunité de faire de bien meilleures voitures de course, et je pense que ce n’est que le début. Lorsque nous commencerons à examiner un peu plus en détail les données de ces voitures, leur comportement, nous pourrons commencer à planifier les prochaines phases d’amélioration de la capacité de course de ces monoplaces. »

« Et ce qui m’a plu – mais c’est anecdotique à cet instant précis – c’est que nous avons eu beaucoup de preuves qu’ils [les pilotes] pouvaient courir côte à côte, ce qui a toujours été une faiblesse avec les anciennes voitures et c’est ce qui n’était pas apprécié. »

Brawn a ajouté que l’introduction des roues 18 pouces cette année en Formule 1 a également joué un rôle important dans l’amélioration du spectacle : « Le mérite revient également à Pirelli, ils ont fait un excellent travail avec les pneus. » insiste le Britannique.

« Et ce que nous n’avons pas vu à mon avis, c’est la nécessité pour les pilotes de lever le pied. l’année dernière, vous pouviez attaquer, mais après un tour ou deux, vous deviez lever le pied, laisser les pneus récupérer, puis attaquer de nouveau. Je ne pense pas que tout était dû aux pneus, je pense que c’était dû aux caractéristiques de la voiture. Donc, c’est un pas en avant avec les pneus, un pas en avant avec la voiture. »

« Vous pouviez soutenir une attaque, vous pouviez soutenir une bataille, ce qui est vraiment encourageant. Il y a encore un peu de dispersion dans le peloton, mais lorsque vous introduisez de nouvelles règlementations, certaines équipes réussissent, d’autres se trompent. Donc, quelques équipes doivent encore déterminer ce qu’elles doivent faire ou ce qu’elles doivent régler, mais dans l’ensemble elles sont satisfaites. »

Ocon avec les pontons évolués sur l’Alpine à Djeddah

Le Français Esteban Ocon va rouler ce week-end au Grand Prix d’Arabie Saoudite avec la dernière évolution des pontons de l’Alpine A522.

Le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn, Esteban Ocon et son coéquipier Fernando Alonso ont pu rouler pour la première fois avec une Alpine A522 équipée de la dernière version des pontons, mais lors de la séance d’essais libres du vendredi, la carrosserie de la monoplace pilotée par Ocon s’est littéralement désintégrée en piste dans la ligne droite principale, ce qui a forcé l’équipe à remonter la version non évoluée des pontons sur la voiture du Français pour la suite du week-end.

Mais à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite – deuxième manche de l’année – le directeur technique d’Alpine, Pat Fry, nous confirme qu’Esteban Ocon disposera ce week-end de l’ultime version des pontons sur sa monoplace dans les rues de Djeddah, alors que l’A522 aura aussi le droit à un aileron arrière différent par rapport à Bahreïn, notamment parce que le tracé de Djeddah est le deuxième circuit le plus rapide du calendrier après Monza.

« Comme il s’agit d’un circuit à faible appui, l’aileron arrière sera différent. Esteban bénéficiera lui de la dernière version de nos pontons, dont il a été privé le week-end passé en raison du souci que nous avons rencontré. » nous confirme Fry.

« Il s’agit d’un tracé très différent de celui de Bahreïn. Il nécessite moins d’appui, et les vitesses moyennes sont bien plus élevées en dépit de la menace que représentent les murs.  Les pilotes l’apprécient car il est rapide et procure des sensations. »

Concernant les futures évolutions de l’Alpine pour les courses à venir, Fry espère que les premières évolutions notables seront introduites au Grand Prix d’Australie : « Nous avons mis en place un plan de développement et travaillons aussi dur que possible pour la course de Melbourne et les suivantes.« 

Carlos Sainz voit une bataille à trois en F1 en 2022

Le pilote Ferrari Carlos Sainz insiste sur le fait qu’il ne faut surtout pas enterrer Red Bull et Mercedes cette saison malgré le doublé historique décroché par l’équipe italienne dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

En 2022, la Scuderia Ferrari a pris le meilleur départ possible le week-end dernier avec un 85e doublé en Formule 1. Il s’agissait de la 239e victoire de l’équipe de Maranello et de la troisième de Charles Leclerc après celles de Belgique et d’Italie en 2019. Leclerc a d’ailleurs connu un week-end parfait en réalisant la pole position, le meilleur tour en course et la victoire. Carlos Sainz de son côté a franchi le drapeau à damier à la deuxième place pour enregistrer son cinquième podium avec la Scuderia, son septième au total en Formule 1.

Après cette première manche de la saison largement dominée par Ferrari, Carlos Sainz se veut tout de même prudent et estime que cet excellent résultat ne doit pas faire oublier le fait que les équipes Red Bull et Mercedes vont très certainement réagir rapidement et seront probablement en lice pour se battre pour le championnat du monde une fois de plus cette année.

« La voiture était sur le podium ce week-end, mais nous ne pouvons exclure personne. Mercedes va revenir et Verstappen aurait pu gagner [à Bahreïn]. Je pense que ce sera un championnat du monde à trois et Ferrari doit se concentrer sur l’amélioration de la voiture parce que Red Bull et Mercedes vont les améliorer rapidement. » a déclaré le pilote espagnol en entretien avec COPE en Espagne.

Concernant sa bataille interne avec son coéquipier Charles Leclerc dans l’hypothèse où ils pourront se battre pour le championnat du monde tout au long de la saison, Sainz admet qu’à un moment donné il faudra que l’un des deux pilotes ait la priorité dans l’équipe : « Il faudra afficher les préférences avec le pilote qui dispute le championnat du monde. Cela se produit dans toutes les équipes. » ajoute l’Espagnol.

En ce sens, Carlos Sainz admet que Charles Leclerc a mieux débuté l’année au volant d’une monoplace que le Monégasque comprend mieux : « Il me manque une combinaison de deux choses; mettre la voiture à mon goût et m’adapter en tant que pilote à l’évolution de la règlementation. Je dois trouver mes réglages qui me donnent confiance. » admet-il.

Après la première manche de la saison 2022, Carlos Sainz occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec huit points de retard sur son coéquipier Charles Leclerc.

Pour Alonso, la dégradation des pneus est un élément clé en 2022

Pour Fernando Alonso, la gestion de la dégradation des pneumatiques a été un véritable problème pour lui lors de la première course de la saison à Bahreïn et l’Espagnol s’attend à ce que ce souci perdure tout au long de la saison.

Après une première expérience des gommes 18 pouces lors de la première course de l’année le week-end dernier à Bahreïn,  Alonso pense que la gestion de la dégradation des pneumatiques cette année en Formule 1 sera un élément encore plus important que l’an dernier , notamment parce que les différentes monoplaces de la grille ne présentent pas le même niveau d’usure contrairement aux années précédentes avec les gommes 13 pouces.

L’Espagnol en a fait les frais le week-end dernier sur le tracé de Sakhir où il a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place en partant depuis la huitième position sur la grille de départ : « Ce n’était pas facile en raison d’une dégradation importante des pneus, à laquelle nous nous attendions tous. Nous avons dû beaucoup défendre pendant le premier relais et donc beaucoup demandé aux pneumatiques. » nous expliquait Alonso dimanche soir après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous devons continuer à mieux comprendre ces nouveaux pneus, qui seront probablement l’un des principaux sujets de discussion tout au long de la saison. Bahreïn a toujours été contraignant pour les pneus. Mais c’était encore davantage le cas cette année. Leur importante dégradation a rendu la course plus haletante pour les fans. Chaque voiture n’ayant pas le même niveau d’usure, les différences de performance sur la piste peuvent être de taille. »

Concernant la course de ce week-end sur le tracé ultra rapide de Djeddah en Arabie Saoudite sur une piste moins agressive avec les gommes, le pilote Alpine ne sait pas encore si les pilotes rencontreront les mêmes problèmes qu’à Bahreïn : « Nous nous attendons à ce que l’usure des pneus soit problématique tout au long de la saison, mais il est trop tôt pour dire si nous allons rencontrer ces soucis à Djeddah. » a ajouté Alonso tout en insistant sur le fait que l’équipe qui parviendra le plus rapidement à gérer cette dégradation excessive disposera d’un net avantage sur le reste de la grille : « Celui qui parviendra à maîtriser ce problème plus rapidement que les autres sera bien placé. »

Le pilote Alpine a également confirmé que l’équipe du constructeur français travaille d’arrache-pied à Enstone et à Viry pour apporter plusieurs mises à jour sur l’A522 au cours de la saison : « En Formule 1, la compétition n’est pas uniquement sur la piste. À Enstone et à Viry, nous devons nous pencher sur ce qui nous attend et continuer à apporter des évolutions à la voiture, afin de pouvoir nous maintenir où nous sommes, mais aussi nous rapprocher des avant-postes. » insiste-t-il.

« L’équipe travaille très dur au sein des deux usines ainsi que sur la piste. C’est un plaisir de voir tout cela se mettre en place et je suis vraiment satisfait de ce que nous avons accompli jusqu’à présent. Les journées ont été longues pour toute l’équipe ces dernières semaines et ils méritent d’être félicités pour cela. Mais ce n’est que le début. »

« Les deux voitures ont terminé dans les points [à Bahreïn], et c’était pour nous le plus important. L’an passé, nous n’en avions pas marqués à Bahreïn, il s’agit donc là d’une amélioration. Nous avons roulé sur un bon rythme pendant la majeure partie du week-end, mais nous avons rencontré des difficultés avec la dégradation des pneus le dimanche, ce qui a beaucoup affecté notre course. Néanmoins, nous devons analyser toutes ces données et essayer de nous améliorer sur ce secteur à l’avenir, car il ne fait aucun doute que ce sera un défi sur bien d’autres courses cette année. »

Magnussen va découvrir le tracé urbain de Djeddah ce week-end

Le Danois Kevin Magnussen va découvrir pour la première fois de sa carrière le circuit urbain de Djeddah ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Arabie Saoudite, deuxième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Le pilote Haas – qui a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Bahreïn à la cinquième place dimanche dernier – fait partie des deux pilotes de la grille 2022 [avec Alex Albon] à ne jamais avoir roulé sur le tracé de Djeddah en Arabie Saoudite [le Chinois Zhou a déjà roulé à Djeddah en F2 l’an dernier]. Ce week-end donc, Magnussen aura un peu plus de travail qu’à Bahreïn la semaine dernière avec l’apprentissage d’une toute nouvelle piste pour lui, alors que le Danois apprécie fortement les tracés urbains.

« D’après ce que j’ai pu voir à la télévision l’année dernière, il s’agit d’une piste urbaine assez spectaculaire étant donné qu’elle est à très grande vitesse. J’ai vraiment hâte d’y être parce que j’adore les circuits urbains et ça a l’air d’être un grand défi. » nous explique Magnussen à la veille du GP d’Arabie Saoudite.

« Évidemment, je ne le connais pas, donc il me faudra quelques tours pour le maitriser pleinement. Il s’agira aussi d’examiner les différentes vidéos embarquées et les données pour comprendre pleinement le style de pilotage requis pour les différents virages de la piste. Il faudra également prendre en compte l’évolution de la piste. »

« Il sera également important de comprendre le tarmac, quels vibreurs sont utilisables. Ensuite, il s’agira de faire une marche sur la piste [le jeudi] pour la voir de près et ensuite se familiariser avec elle lors des essais libres. »

Avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Kevin Magnussen occupe la cinquième place au classement des pilotes avec dix points marqués.

La Ferrari de Sainz inspectée par la FIA après le GP de Bahreïn

Les délégués techniques du Grand Prix de Bahreïn disputé le dimanche 20 mars sur la piste de Sakhir ont choisi la Ferrari de l’Espagnol Carlos Sainz à la fin de l’épreuve pour le traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis le début de la saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1. Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité. Après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn donc, c’est la Ferrari de Carlos Sainz – deuxième à l’arrivée de l’épreuve – qui été inspectée en profondeur par la FIA.

« Après la course du GP de Bahreïn, la voiture numéro 55 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour des inspections physiques plus poussées. » peut-on lire dans le rapport publié par la FIA à la veille du Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« L’objet de ces inspections physiques était la carrosserie des roues avant et arrière, les enjoliveurs des roues avant et arrière, les jantes de roue avant et arrière et les fixations de roue avant et arrière. Tous les composants inspectés se sont avérés conformes au règlement technique du championnat 2022 de Formule 1. »

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA dans le cadre de ce contrôle technique d’après course (le cas de la disqualification de Vettel en Hongrie en 2021 n’entre pas dans ce contexte de contrôle technique).

Vidéo : le doublé de Ferrari à Bahreïn vu de l’intérieur

Découvrez en « inside » l’ambiance et la joie du clan Ferrari le week-end dernier au GP de Bahreïn où l’équipe de Maranello a décroché un doublé.

Vous avez certainement vu ou suivi sur notre site en live le Grand Prix de Bahreïn dimanche dernier et donc assisté au doublé de l’équipe Ferrari avec une victoire pour Charles Leclerc et une deuxième place pour son coéquipier Carlos Sainz. Grâce à ce résultat, l’écurie italienne occupe après la première manche de l’année la première place au championnat du monde des constructeurs 2022, tandis que Charles Leclerc est le leader du classement pilotes.

Nous vous proposons aujourd’hui de revivre ce week-end de Grand Prix de l’intérieur grâce aux images tournées par l’équipe Ferrari à Bahreïn. De la pole position de Leclerc le samedi à la victoire du Monégasque le dimanche, revivez de l’intérieur ce premier Grand Prix de la saison.

Bradley Scanes ne connaissait rien à la F1 avant de travailler avec Verstappen

Il est l’un des hommes de l’ombre qui travaille toute l’année aux côtés de Max Verstappen; Bradley Scanes est l’entraineur performance du pilote Red Bull et s’assure que le Néerlandais est en pleine forme lorsqu’il monte dans sa voiture chaque week-end.

Lorsque Max Verstappen est dans le paddock, Bradley Scanes n’est généralement pas très loin, le Britannique étant l’entraineur personnel du champion du monde en titre et il organise au quotidien le programme d’entraînement, surveille la nutrition de Verstappen et s’assure que le pilote Red Bull fait les bons échauffements pendant un week-end de Grand Prix.

Aux côtés de Verstappen depuis 2020, Bradley Scanes ne connaissait absolument rien du monde de la Formule 1 et du sport automobile en général avant de commencer à travailler avec le Néerlandais et lorsqu’on lui demande à quel moment il a rencontré Max Verstappen pour la première fois, il a répondu : « Décembre 2019 à Barcelone. Il était à une journée piste avec sa famille. Nous avons tous déjeuné ensemble et avons passé une bonne journée. Nous avons parlé de ce que nous aimerions réaliser ensemble. » explique Bradley Scanes lors d’un entretien accordé au site du champion du monde en titre.

« Nous avons immédiatement parlé de ce qu’il faudrait pour gagner un championnat du monde. J’ai eu la chance de remporter un championnat du monde avec un vrai gymnaste. Je suppose que j’étais dans une position unique. Cependant, je n’ai jamais suivi la Formule 1 ou le sport automobile en général, donc quelques jours avant de rencontrer Max, j’ai passé du temps sur Google à essayer de comprendre qui lui et son père étaient. Je devais me mettre au courant du clan Verstappen. »

Lorsqu’on lui demande à quel moment la décision de travailler avec Max Verstappen s’est concrétisée, Scanes a répondu : « La décision lui appartenait. L’essentiel pour moi était de s’entendre et d’avoir le même état d’esprit et les mêmes objectifs. »

« Cependant, quand on m’a proposé pour la première fois de travailler avec Max, j’ai regardé mon emploi du temps et j’ai réalisé que je n’avais pas le temps. J’ai d’abord dit non, mais par chance, je suis toujours là ! »

En 2021, Bradley Scanes a pu voir son pilote décrocher son tout premier titre mondial en Formule 1 à l’âge de 24 ans, un moment inoubliable pour lui : « C’est fantastique. Pas seulement pour Max, mais pour l’équipe et moi-même. C’est un objectif qu’il s’est fixé depuis qu’il est tout petit, avec sa famille. C’était une journée spéciale. » conclut Scanes qui poursuit sa collaboration avec Verstappen en 2022.

Suffisamment d’intérêt pour organiser 30 courses en F1

Le patron de la Formule 1, Stefano Domenicali, a confirmé que Las Vegas et l’Afrique pourraient organiser des courses à l’avenir, et a déclaré que 30 Grands Prix par saison seraient possibles en raison du niveau d’intérêt pour le sport.

Alors que la F1 a programmé un calendrier record de 23 courses cette année, il y a depuis quelques mois d’intenses rumeurs selon lesquelles Las Vegas, qui a accueilli un Grand Prix de F1 pour la dernière fois en 1984, pourrait faire partie du calendrier la saison prochaine en tant que troisième course aux États-Unis. L’Afrique du Sud avec le circuit de Kyalami est également cité comme potentielle future destination de la catégorie reine.

Stefano Domenicali a confirmé que ces deux destinations étaient actuellement à l’étude pour une intégration au calendrier dans les années à venir et l’Italien a aussi insisté sur le fait que l’intérêt de la Formule 1 n’a cessé de croitre au cours des dernières années, à tel point que le calendrier pourrait très bien être composé de 30 courses par saison.

« Nous avons besoin de trouver l’équilibre, nous devons voir quelles sont les autres opportunités, et très bientôt, nous allons dévoiler à tout le monde quelle est notre stratégie pour développer ce marché. » a déclaré le PDG de la Formule 1 à Sky Sports.

« En plus de l’Amérique, en plus de la Chine, je pense qu’il y a aussi le potentiel pour être bientôt en Afrique. Il y a beaucoup d’intérêt là-bas, et c’est certainement une autre destination qui manque jusqu’à présent dans la géographie de notre calendrier. »

« Je pense qu’il y a un potentiel pour aller jusqu’à 24 courses, et je dirais même qu’il y a le potentiel pour aller jusqu’à 30 au vu de l’intérêt que nous voyons partout dans le monde. C’est à nous d’essayer de trouver le bon équilibre en considérant quels sont les sites qui aimeraient être en F1, quelles sont les valeurs historiques que nous voudrions voir au calendrier. »

Pour Schumacher, Haas peut viser des podiums en cas de course folle

L’Allemand Mick Schumacher pense que Haas a le potentiel d’être un candidat au podium en cas de course de Formule 1 un peu « folle » cette saison.

L’équipe Haas n’a jamais décroché de podium en Formule 1 depuis ses débuts en 2016, sa meilleure position à l’arrivée d’une épreuve étant une quatrième place au Grand Prix d’Autriche 2018. Dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn, le Danois Kevin Magnussen a réussi à se qualifier en septième position sur la grille de départ et a terminé la course à la cinquième place, alors que son coéquipier Schumacher s’est qualifié en douzième position et a réussi à entrer dans le top dix dès le départ avant d’être percuté par l’Alpine du Français Esteban Ocon. Il terminera finalement le GP de Bahreïn à la onzième place.

Après le GP de Bahreîn, Schumacher a souligné le fait que malgré son tête-à-queue en début de course il a tout de même pu remonter dans le peloton pour terminer à la porte des points au volant d’une monoplace qui affichait un excellent rythme de course, alors que son coéquipier a pu profiter du double abandon de Red Bull pour gagner deux positions à l’arrivée.

Dans ce contexte, l’Allemand estime que Haas pourrait tirer son épingle du jeu en cas de course un peu folle cette année et pourquoi pas viser des podiums : « Avec toutes les circonstances que nous avons eues – avec le tête-à-queue au virage 6 après le contact – et je ne sais pas ce qu’il y avait comme dégâts sur la voiture, mais ce n’était pas impossible de piloter après cela. » a déclaré Schumacher.

« Je pense que cela s’est vu dans le rythme que nous avions, et voir Kevin terminer P5 signifie que nous avons la voiture pour le faire et que je peux moi aussi le faire. Cela signifie que nous sommes proches d’un podium s’il y a un week-end fou, ce qui est généralement le cas en Formule 1. Donc, je pense que nous devrions pouvoir le faire. »

Avant la deuxième manche de l’année qui se déroule ce week-end en Arabie Saoudite, l’équipe Haas occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs 2022.

Wolff l’admet, Mercedes est dans un no man’s land

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet qu’avec le niveau de performance actuel de Mercedes il est assez difficile d’envisager de se battre pour les championnats du monde pilotes et constructeurs.

Pour la première course de la saison 2022, l’équipe Mercedes a réussi à décrocher de façon inespérée un podium avec la troisième place de Lewis Hamilton à l’arrivée de l’épreuve, notamment parce que les deux pilotes Red Bull ont abandonné en fin de course, ce qui a permis au septuple champion du monde de gagner deux positions dans la hiérarchie, tandis que son coéquipier George Russell a terminé P4.

Mais après cette première manche de l’année – où la W13 de l’équipe championne du monde en titre a clairement montré son infériorité par rapport aux Ferrari ou Red Bull – le directeur de l’écurie du constructeur allemand admet qu’il est un peu tôt pour commencer à penser à se battre pour les championnats.

« Si nous regardons l’ordre hiérarchique [après le GP de Bahreïn], il semble un peu tôt de penser même à être en lice pour l’un des championnats. Mais sur ce week-end de course, nous avons probablement marqué le maximum de points que nous pouvions avoir et nous devons partir de là. » a déclaré Wolff après la première manche de la saison.

« Chaque week-end compte et pour le moment, et pour le moment ce sont des événement singuliers, parce que de façon réaliste, lorsque vous êtes troisième [la place d’Hamilton à Bahreïn] vous ne pouvez pas penser à gagner. »

L’Autrichien a insisté sur le fait que Mercedes se trouve dans une position dans laquelle elle peut se permettre de tester plusieurs idées : « D’une certaine manière, c’est une nouvelle situation pour nous tous car nous sommes quelque part dans un no man’s land entre P3, P4 et P6. »

« Par conséquent, vous pouvez expérimenter davantage, et l’expérience avec les pneus durs [ceux montés sur la monoplace d’Hamilton au GP de Bahreïn lors de son premier arrêt] en valait la peine, bien que très différente de la stratégie des leaders et qu’elle n’a évidemment pas fonctionné du tout. Mais au final, c’est plus de kilométrage, plus de tours et plus d’apprentissage. »

Malgré ses difficultés, Mercedes occupe tout de même la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avant la deuxième manche de la saison qui se dispute dès ce week-end (27 mars) en Arabie Saoudite.

Chez Ferrari, Binotto place toujours Red Bull en favori

Malgré un doublé pour Ferrari dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn pour la première manche de la saison 2022, le directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, estime que Red Bull reste le favori en ce début de saison.

Dimanche dernier à Bahreïn, la Scuderia Ferrari a frappé fort dès le début de saison en décrochant un doublé avec la victoire de Charles Leclerc et la deuxième place de son coéquipier Carlos Sainz. Durant la course, Leclerc a été attaqué à plusieurs reprises par le pilote Red Bull Max Verstappen, mais ce dernier a finalement dû abandonner sur problème mécanique à seulement quelques tours de la fin tout comme son coéquipier Sergio Perez.

Bien que Ferrari soit clairement revenue dans la bataille à l’avant du peloton cette année grâce à une monoplace bien née, le directeur de la Scuderia se veut toutefois très pondéré et estime pour sa part que Red Bull fait toujours office de favori en ce début d’année et qu’il faudra au moins quatre ou cinq courses avant de connaître la véritable hiérarchie.

« Je pense que les autres sont très, très forts. Il se sont montrés très forts en qualifications et c’est vraiment une question de détails. » a déclaré Mattia Binotto.

« Je pense que dimanche [au GP de Bahreïn] ils auraient pu être tout aussi bons, mais ils avaient des problèmes de fiabilité ou quelque chose qui n’est pas parfait sur leur voiture d’après ce que nous avons pu comprendre dans les communications radio. Sinon, ils auraient été très rapides. »

« Si je regarde le premier relais de Max [Verstappen] en pneus usés, il tenait le rythme de Charles [Leclerc]. Donc, je pense qu’il ne faut pas oublier qu’il est le champion en titre [Verstappen] et ils sont donc toujours les favoris. Ce que nous pouvons essayer de faire, c’est de faire de notre mieux. Djeddah pourrait nous offrir une image complétement différente et je pense que nous devons attendre au moins quatre ou cinq courses pour évaluer où nous en sommes. »

Binotto a tenu à rappeler également que le développement continu tout au long de la saison de ces nouvelles monoplaces 2022 sera la clé pour rester dans le combat aux avant-postes : « Il y a encore certainement du potentiel dans la voiture. » a insisté le patron de Ferrari.

« Lorsque vous avez une bonne base de référence et que vous vous développez, vous devez vous assurer que tout ce que vous mettez sur la voiture est un pas en avant. C’est encore plus important maintenant que nous avons ce plafond budgétaire en place. Nous ne pouvons pas nous tromper. Nous n’aurons que quelques opportunités de développement et, quoi que nous fassions, nous devrons nous assure de faire les bons choix. »

Le Chinois Zhou a prouvé qu’il mérite sa place en F1

Le Chinois Guanyu Zhou a marqué son premier point en Formule 1 lors de sa toute première course en catégorie reine dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

Premier pilote chinois en Formule 1 dans l’histoire de la discipline, Guanyu Zhou est considéré par beaucoup comme un pilote payant, et le fait de terminer sa première course en catégorie reine dans les points l’a en quelque sorte soulagé puisque cela lui a permis de prouver au monde entier qu’il mérite sa place : « C’était juste incroyable, j’étais sans voix. C’était tellement émouvant, tellement intense – pas physiquement, mais mentalement – et marquer mon premier point en Formule 1 à mes débuts est une chose je n’aurais pas rêvé il y a un an ou encore deux semaines. » a déclaré Zhou après le GP de Bahreïn.

« Tout est arrivé si vite, je suis tellement heureux et fier de l’équipe. Je suis fier de mon coéquipier, parce que nous avons travaillé si dur ensemble pour maximiser la voiture. C’est une énorme récompense pour nous, c’est un jour que je n’oublierai jamais de toute ma vie. »

Le pilote Alfa Romeo a expliqué comment un problème technique au premier virage a bien failli lui faire terminer le Grand Prix de Bahreïn dans les profondeurs du classement : « J’ai eu un problème dans le virage 1 – je suis passé sur l’anti-calage, j’ai dû passer au neutre et tout redémarrer. C’était un peu étrange, et puis j’ai su que mes chances d’entrer dans les points étaient très faibles, alors j’ai attaqué à fond et j’ai essayé de ne regarder que devant. »

Dans sa remontée, le Chinois s’est même payé le luxe de dépasser en piste le septuple champion du monde Lewis Hamilton – qui venait de sortir des stands avec des pneus Durs froids : « A un moment, lorsque Lewis est sorti je l’ai dépassé. Même si je savais qu’il serait beaucoup plus rapide [une fois ses pneus chauds], je ne voulais manquer aucune opportunité et je voulais vraiment rattraper le temps que j’avais perdu. »

« Je ne sais pas trop d’où est venue cette confiance, mais je pense que je voulais vraiment terminer dans les points. Tout cela signifie beaucoup, j’ai toujours dit que je méritais d’être ici, et je l’ai prouvé, c’est un grand soulagement. »

Grâce à son point et aux huit points marqués par son coéquipier Valtteri Bottas à Bahreïn, l’équipe Alfa Romeo occupe avant la deuxième manche de l’année la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2022.

Équipe Moteur Points
Red Bull HRC 619
Ferrari Ferrari 454
MercedesMercedes387
AlpineRenault 143
McLaren Mercedes130
Alfa Romeo Ferrari 52
Aston Martin Mercedes45
Haas Ferrari 34
AlphaTauri HRC34
Williams Mercedes8

L’image que vous n’avez peut-être pas vue au GP de Bahreïn

Le Français Esteban Ocon est allé immédiatement présenter ses excuses au pilote Haas Mick Schumacher dimanche dernier après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn, première manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

En début de course à Bahreïn, le pilote Alpine a percuté involontairement la Haas de Mick Schumacher ce qui a eu pour conséquence de faire partir le pilote allemand en tête à queue. Fort heureusement, Schumacher a pu reprendre sa course et franchira la ligne d’arrivée à la onzième place à la porte des points. Pour cet incident, Esteban Ocon a reçu de la part des commissaires sportifs une pénalité de cinq secondes qu’il a pu purger en course lors de son premier arrêt au stand, alors que le Français a également reçu deux points de pénalité sur sa superlicence.

Après l’arrivée du Grand Prix de Bahreïn, Esteban Ocon s’est empressé d’aller présenter ses excuses à Mick Schumacher qui a visiblement apprécié le geste du pilote Alpine. Vous pouvez voir la vidéo ci-dessous, mais pour des questions de droits il se peut que vous soyez redirigé vers le compte Twitter de la Formule 1.