Vidéo : l’Alpine A521 en piste avec Esteban Ocon

Cette semaine, l’équipe Alpine a présenté sa monoplace pour la saison 2021 de Formule 1: la A521.

Dans la foulée de cette présentation, l’écurie du constructeur français s’est rendue sur le tracé de Silverstone pour participer à une journée de tournage dont le kilométrage est limité à 100 km.

C’est le Français Esteban Ocon qui a pu prendre le volant de l’Alpine A521 pour la première fois cette saison, tandis que son coéquipier Fernando Alonso devra patienter jusqu’au 12 mars (premier jour des essais hivernaux) pour pouvoir lui aussi prendre le volant de sa monoplace 2021 pour la première fois.

Après sa journée de roulage, Esteban Ocon avait le sourire aux lèvres : « J’aurais aimé pouvoir faire plus de cent kilomètres, mais c’est la limite et je repars avec le sourire aux lèvres. » a expliqué le Français.

«  Nous voulons reproduire cela la semaine prochaine à Bahreïn dans des conditions plus représentatives avec les pneus de course et un peu plus de chaleur. »

« Dans l’ensemble, c’était une journée très intéressante et j’ai hâte d’en découvrir plus sur la monoplace. Je dois dire que j’adore les nouvelles couleurs. C’est la plus belle voiture de la grille ! »

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Szafnauer : Vettel et Aston Martin ont la même philosophie de course

Otmar Szafnauer, directeur de l’équipe Aston Martin, a souligné à quel point Sebastian Vettel avait déjà beaucoup aidé sa nouvelle équipe en fournissant une multitude de petits détails et de retours techniques afin d’aider à développer la monoplace de la saison 2021.

Fraichement débarqué chez Aston Martin, Sebastian Vettel a commencé à travailler avec sa nouvelle équipe en début d’année, et bien que l’Allemand devra attendre les essais hivernaux de Bahreïn (du 12 au 14 mars) pour rouler pour la première fois avec sa nouvelle F1, il a déjà pu faire profiter son équipe de son expérience de quadruple champion du monde.

« D’abord et avant tout, il peut apporter l’expérience et les méthodes de travail d’un champion du monde. Il a déjà indiqué à nos ingénieurs de course les données dont il a besoin pour nous aider à configurer la voiture. » explique Otmar Szafnauer à nos confrères d’AMUS.

« Il nous a déjà aidés à améliorer l’ergonomie du cockpit. Par exemple, où placer les boutons et comment les utiliser pou rendre la monoplace plus simple d’utilisation. Il a également déjà piloté dans le simulateur et l’a comparé à d’autres qu’il connaît. Il sait donc ce qui est bon dans le nôtre et où nous devons nous améliorer. »

« Mais il y aura beaucoup plus à venir de la part de Sebastian. » poursuit l’Américain.

« Sebastian n’est avec nous que depuis quelques jours, et déjà dans ce court laps de temps, il nous donné un retour utile, alors qu’il n’a même pas encore piloté la voiture. »

« Nous pouvons encore beaucoup apprendre de lui et ainsi nous améliorer. Lance [Stroll], qui a beaucoup moins d’expérience que Sebastian en Formule 1, pourra également en profiter. Lance est un pilote de course très talentueux et rapide. Ensemble, ils peuvent amener notre équipe à un niveau supérieur.« 

Lorsqu’on lui demande combien de temps durera l’adaptation de Sebastian Vettel à sa nouvelle équipe, Szafnauer répond : « Pas longtemps du tout. »

« Il ne faut pas oublier que Sebastian était avec Toro Rosso il y a quelques années. C’est à peu près la même taille d’équipe que nous, et Sebastian a une excellente mémoire. »

« Nous avons la même philosophie de la façon dont nous voulons courir. Pour nous, la performance est notre priorité absolue. Nous nous efforçons d’avoir la voiture la plus rapide possible.« 

« Cela s’applique également à d’autres domaines, tels que l’équipage des stands avec les changements de pneus. Nous voulons tirer le meilleur parti des courses – y compris des victoires. Voilà toute l’histoire.« 

« Et c’est exactement ce que fait Sebastian. Nos philosophies de course sont à 100% les mêmes. Nous travaillerons donc très bien ensemble pour optimiser nos performances.« 

« Nous pouvons lui offrir un environnement dans lequel la course est à nouveau amusante. Dans lequel c’est un plaisir d’être en Formule 1. C’est exactement pourquoi la plupart d’entre nous faisons ce travail. Que signifie s’amuser? Vous pouvez demander à Seb vous-même. Je pense que cela signifie pour lui que vous tirez le meilleur parti de chaque domaine de l’équipe et de la voiture. »

« C’est ce que représente cette équipe. Nous l’avons montré dans le passé. Nous avons cultivé cet environnement – et il recherchait cet environnement. Il tirera le meilleur parti de nous. Et nous obtiendrons le meilleur de lui.« 

Après six années passées chez Ferrari, le quadruple champion du monde a connu des situations très compliquées à Maranello avec des jeux politiques en interne et une bagarre contre son coéquipier ces deux dernières années qui ont pu l’atteindre psychologiquement.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Vettel a un manque de confiance en lui en ce début de relation, Szafnauer répond : « Non, pas du tout. »

« Il nous guide déjà. Il est très curieux. Il ne cesse de nous demander « pourquoi le faites-vous de cette façon et pourquoi pas différemment ? ». En seulement deux jours, il a eu tellement de questions. Il nous pose non seulement des questions, mais nous transmet également ses expériences. C’est exactement ce dont nous avons besoin. »

« Nous voulons retourner chaque pierre pour améliorer les performances afin qu’en mars nous puissions dire que nous avons profité de nos opportunités pendant l’hiver. Seb et nous en tant qu’équipe. Je ne vois pas de manque de motivation, de manque de confiance en soi. »

Enfin, Szafnauer confirme une nouvelle fois que Sebastian Vettel ne pourra pas rouler avant les essais hivernaux, notamment parce que l’équipe Aston Martin ne possède aucune monoplace vieille de deux ans ou plus équipée d’un moteur.

« Le plan est qu’il revienne [à l’usine] avant les tests [hivernaux]. Nous devons encore mettre à jour le simulateur afin qu’il puisse tester la dernière spécification du développement. »

« Nous ne sommes pas une grande équipe. Par exemple, nous louons nos moteurs et nos transmissions [à Mercedes]. Ils ne nous appartiennent pas. Nous devons les rendre après la saison. Nous n’avons donc pas de vieille monoplace à lui fournir. »

Norris : « il n’y a pas deux saisons identiques en F1 »

Le pilote McLaren, Lando Norris, est très excité à l’idée de prendre part à une nouvelle saison de Formule 1 et de partager de nouvelles expériences avec son nouveau coéquipier Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’équipe cette année.

Après une saison 2020 mouvementée qui a connu de grands chamboulements dans le calendrier, Norris espère pouvoir retourner dans des pays et sur des pistes qu’il apprécie particulièrement.

« Il y a quelques nouveaux ajouts au calendrier de la F1 cette saison, mais j’ai aussi hâte de retourner dans certains des pays où nous n’avons pas pu courir l’année dernière. » a précisé le Britannique.

« Des destinations comme les États-Unis, le Japon et Singapour par exemple. Ce sont parmi mes endroits préférés, non seulement à cause des circuits sur lesquels nous courons dans ces pays, mais aussi à cause des grandes cultures que nous côtoyons. »

Le jeune pilote McLaren apprécie également la nouveauté que peut lui offrir la Formule 1 : « En général, je suis enthousiasmé par les nouveaux défis qui accompagnent chaque saison. »

« Il n’y a pas deux saisons identiques en F1. J’aime la sensation d’entrer dans l’inconnu. Cela fait partie de ce qui rend la F1 si spéciale. »

La présence des fans en tribune lors des Grands Prix a également manqué à Norris : « J’espère vraiment que nous verrons plus de fans sur la piste cette saison, cela m’a vraiment manqué. » conclut le pilote McLaren.

En 2021, Norris fera équipe avec Daniel Ricciardo et les deux pilotes essaieront de confirmer la progression de McLaren ses dernières saisons qui a accroché la troisième place au championnat des constructeurs l’année dernière.

L’ACM confirme la tenue du Grand Prix de Monaco 2021

L’Automobile Club de Monaco a tenu à démentir à son tour les rumeurs selon lesquelles la course de Formule 1 prévue dans les rues de la principauté au mois de mai prochain allait être reportée, voire annulée.

Comme nous vous le rapportions ce lundi matin, la Formule 1 a démenti les rumeurs relayées par certains médias au cours des dernières semaines et qui affirmaient que les Grands Prix de Monaco, d’Azerbaïdjan ou encore du Canada étaient menacés en raison de la crise sanitaire et du fait qu’il s’agit de circuits urbains.

L’Automobile Club de Monaco a donc à son tour tenu à démentir ces fausses informations en publiant un court communiqué ce lundi après-midi sur ses réseaux sociaux.

« Contrairement aux rumeurs diffusées sur certains sites internet et relayées par les réseaux sociaux, l’Automobile Club de Monaco confirme que le Grand Prix de Monaco de F1 se déroulera du 20 au 23 mai 2021. » 

« Il en est de même pour le Grand Prix de Monaco historique (23-25 avril 2021) et le Monaco Eprix (8 mai 2021). »

Lors de la présentation du calendrier 2021 révisé, la Formule 1 a bien confirmé la présence de Monaco, Bakou et Montréal cette saison.

McLaren signe une option pour faire son entrée en Formule E

McLaren Racing (dont fait partie l’équipe de F1) a annoncé aujourd’hui avoir signé une option pour participer au Championnat du monde de Formule E lors de la saison neuf (2022/23), dans le cadre de son évaluation continue de nouvelles plateformes potentielles de sport automobile.

L’option offre à McLaren le choix de participer au championnat comme l’une des 12 équipes autorisées pour la saison 2022/23.

McLaren Racing n’a pas le droit de concourir en tant qu’équipe en Formule E tandis que McLaren Applied est le fournisseur exclusif de batteries de la série. Cependant, ce contrat expirant à la fin de la saison 2021/22, l’équipe peut désormais envisager sa participation.

McLaren Racing passera 2021 à continuer d’évaluer la faisabilité d’entrer dans la série par rapport à une série de critères établis avant de décider de continuer.

« Nous observons de près la Formule E depuis un certain temps et surveillons les progrès et l’orientation future de la série. » a déclaré le PDG de McLaren, l’Américain Zak Brown.

« L’opportunité de prendre une option sur une entrée, ainsi que l’achèvement du contrat de fournisseur McLaren Applied avec la FIA à la fin de la Gen 2, nous donne le temps nécessaire pour décider si la Formule E convient à McLaren en tant que future plate-forme de compétition. »

Rappelons que dernièrement, des constructeurs tels que BMW ou Audi ont annoncé qu’ils quitteraient la Formule E.

Comme l’Australie, le GP de Chine pourrait être reporté en 2021

Le Grand Prix de Chine 2021 est en passe de devenir la seconde course (après le GP d’Australie) à être reportée en raison de la pandémie de coronavirus.

Le promoteur de l’événement a confirmé ce samedi à la presse qu’une demande officielle a été faite auprès de la Formule 1 pour reporter le Grand Prix de Chine plus tard dans l’année.

« Nous avons été en contact [avec la F1] par conférence téléphonique presque chaque semaine. » a expliqué aujourd’hui aux médias locaux Yibin Yang, directeur général de Juss Event, le promoteur de la course à Shanghai et rapporté par le magazine britannique Autosport.

« Bien que le calendrier soit en place comme d’habitude, je pense qu’il est extrêmement incertain que la course de F1 puisse avoir lieu au premier semestre en avril. »

« Nous visons à échanger [la date] au second semestre de l’année, et nous avons formellement soumis la demande de la déplacer au second semestre. »

Déplacer le Grand Prix de Chine au second semestre de l’année signifie que la course devrait être recasée au calendrier de la F1 après l’été, tout comme le Grand Prix d’Australie.

Le plus gros problème est que la Chine n’a pas pu accueillir d’événement majeur depuis le début de l’année 2020 et l’arrivée de la pandémie de Covid-19, ce qui voudrait dire que les autorités devraient arriver à « caser » plusieurs événements quasiment au même moment, ce qui pourrait poser des problèmes.

« Pour que nous puissions le déplacer au second semestre de l’année, cela dépendra du plan du gouvernement de la ville, parce que si nous reportons tous les événements de la ville au second semestre, ce pourrait être au dessus de la capacité de la ville. »

« Accueillir successivement tous les événement de la ville nécessiterait des recours public de masse, tels que la police ou encore les services de santé. »

« Si nous devons accueillir tous les événements majeurs au second semestre, il faudra faire face à un manque de recours publics, ainsi qu’à des conflits en termes de marketing [entre chaque événement]. »

Officiellement, le Grand Prix de Chine 2021 est programmé le 11 avril, mais aucune course n’a encore été confirmée pour la date suivante normalement occupée par le Vietnam (25 avril).

Dans le cas d’un report du Grand Prix d’Australie, du Grand Prix de Chine et la non confirmation du Vietnam, la F1 pourrait bien  débuter sa saison 2021 le 28 mars à Bahreïn puis se rendre directement sur le tracé de Portimao ou Imola (ou bien les deux) avant de se rendre à Barcelone pour le Grand Prix d’Espagne.

La situation étant celle qu’elle est au jour d’aujourd’hui, il est dans l’immédiat impossible de savoir où et quand la saison 2021 débutera et ces informations sont donc à prendre avec les précautions qui s’imposent, puisqu’elles ne sont pour le moment pas encore officielles.

Stroll s’attend à une livrée verte sur son Aston Martin en 2021

Lance Stroll a confirmé que la couleur de la Racing Point – qui deviendra Aston Martin en 2021 – sera modifiée l’an prochain et ne devrait plus être rose, mais plutôt vert bouteille.

Depuis la saison 2017, la Racing Point est aux couleurs du sponsor principal de l’équipe, la société BWT.

Mais dans le cadre d’une re-nomination de l’écurie qui deviendra une équipe d’usine Aston Martin en 2021, la livrée de la monoplace sera très certainement verte, alors qu’on ne sait pas encore si le logo de BWT figurera encore sur la carrosserie.

« Je pense que ce sera plutôt le vert de course britannique, donc, ce sera plutôt cool. » a déclaré Lance Stroll ce jeudi à Sotchi en conférence de presse du Grand Prix de Russie.

Le Canadien est ensuite revenu sur son crash subi lors de la dernière course au Mugello et au cours duquel il s’est légèrement blessé au mollet.

« Mon mollet était un peu douloureux le lendemain parce que j’ai mis tellement de pression sur la pédale de frein. »

« Mais grâce à la FIA et la F1 qui ont mis en œuvre au cours des dernières années des règles de sécurité fortes, j’ai réussi à sortir de ce crash presque sans aucune blessure. »

« C’est juste formidable de voir à quel point les voitures sont devenues plus sûres au fil des ans. Au final, c’est juste dommage d’avoir perdu autant de points. »

Notez d’ailleurs que en raison de ce crash, l’équipe Racing Point n’a pas pu fabriquer à temps les pièces issues du package de nouveautés qui étaient montées sur la voiture de Stroll au Mugello.

Par conséquent, Sergio Perez sera privé de mise à jour sur sa monoplace ce week-end à Sotchi, la priorité revenant à Stroll qui est devant son coéquipier au championnat du monde.

En parallèle, Lance Stroll a également reçu un nouveau châssis avant le Grand Prix de Russie en raison des dégâts importants sur celui qu’il utilisait au moment du crash.

McLaren a perdu des « pièces importantes » lors du crash de Sainz au Mugello

Le directeur de production de l’équipe McLaren nous révèle que l’équipe a perdu de nombreuses pièces importantes lors du crash subi par Carlos Sainz au Grand Prix de Toscane.

Le pilote espagnol bénéficiait de certaines nouveautés sur sa monoplace au Grand Prix de Toscane mais a été victime d’un crash lors du carambolage après le restart dans la ligne droite de départ/arrivée.

L’équipe McLaren s’est donc lancée dans une course contre la montre pour faire en sorte de fabriquer toutes les pièces perdues lors de cet accident avant la prochaine manche de la saison qui se dispute ce week-end à Sotchi en Russie.

« Se rendre en Russie pour le premier Grand Prix lointain apporte son propre ensemble de défis différents par rapport aux précédents en raison du fret et des délais logistiques. » nous explique Piers Thynne, directeur de production chez McLaren.

« Au cours des trois premières triplettes, l’équipe de production du MTC a fait un travail formidable pour s’assurer que nous disposions de toutes les pièces nécessaires dont nous avions besoin dans un laps de temps aussi court. »

« C’est dommage que Carlos ait été impliqué dans un accident au Grand Prix de Toscane, mais je suis heureux que personne n’ait été blessé. »

« Du point de vue de la production, nous avons perdu des pièces importantes au cours du week-end au Mugello qui doivent être reconstruites et préparées avant le vol vers Sotchi. »

« L’usine entière dans tous les domaines et sur tous les quarts de travail continue de relever le défi de travailler en tant qu’équipe unifiée pour transmettre les pièces et les développements à l’équipe sur piste, afin de nous assurer que nous avons toutes les opportunités de nous consolider et de nous améliorer. »

Bien que nous ayons dépassé le cap de la mi-saison, l’équipe McLaren continuera de faire évoluer la MCL35 d’ici la fin de l’année avec l’introduction de plusieurs mises à jour.

« Même si nous avons dépassé la moitié de la saison, nous devons encore nous concentrer sur la tâche à accomplir et continuer à travailler dur. »

« L’équilibre des ressources entre les mises à niveau des voitures, les pièces de rechange et la voiture de l’année prochaine reste un défi passionnant en cette saison compacte. »

« Nous déploierons de nouvelles mises à jour dans les prochaines courses dans le but d’améliorer la voiture. »

Jean Todt souhaiterait la bienvenue à Volkswagen en F1

Le président de la FIA, Jean Todt, serait très heureux de pouvoir accueillir en F1 le groupe Volkswagen dont le président du conseil d’administration, Herbert Diess, a récemment déclaré que la catégorie reine du sport automobile pourrait devenir « intéressante » dans le cas d’une utilisation des carburants synthétiques.

Le Groupe Volkswagen est actuellement présent en Formule E avec deux de ses marques comme Audi et Porsche, mais n’a jusqu’à présent jamais envisagé de s’engager en Formule 1.

Après le scandale du dieselgate – un scandale industriel et sanitaire lié à l’utilisation par le groupe Volkswagen, de 2009 à 2015, de différentes techniques visant à réduire frauduleusement les émissions polluantes de certains de ses moteurs diesel et essence lors des tests d’homologation – la marque allemande a dû se refaire une image « plus propre » en engageant Audi et Porsche dans le championnat tout électrique de la FIA.

Mais récemment, Herbert Diess, président du conseil d’administration de Volkswagen, a fait une déclaration fracassante en affirmant que: « La Formule 1 va devenir neutre en CO2 en utilisant des carburants synthétiques. »

« C’est beaucoup plus excitant et amusant avec plus de compétitions et de meilleures technologies que la Formule E, qui ne fait que quelques tours en centre-ville comme si c’était un jeu. »

Jean Todt, président de la FIA, a réagi aux récents propos de Diess et le Français assure qu’il serait très heureux d’accueillir le groupe Volkswagen en F1.

« J’ai entendu parler de ces déclarations, mais je ne les ais pas entendues de la part de Mr Diess. » explique Todt à nos confrères de AMUS.

« Par conséquent, je veux faire attention à mes commentaires, parce que je ne sais pas si il l’a vraiment dit avec l’intention d’entrer en Formule 1. »

« S’il l’a fait, je peux juste vous dire que je lui souhaite la bienvenue en Formule 1. »

Actuellement, la grille en F1 est composée de dix équipes, mais le président de la FIA n’a jamais caché qu’il souhaitait voir arriver au moins deux autres écuries en catégorie reine.

Binotto veut utiliser les leçons de l’ère Schumacher pour reconstruire Ferrari

Ayant débuté sa carrière chez Ferrari en 1995, l’actuel directeur de l’équipe italienne, Mattia Binotto, a été témoin de nombreux hauts et bas à la Scuderia au cours des 25 dernières années.

Mais face aux difficultés que rencontre Ferrari en 2020, Binotto dit qu’il prévoit d’utiliser les leçons tirées des années glorieuses de l’ère Schumacher pour ramener l’équipe au premier plan.

« J’ai été un homme privilégié. J’ai eu le privilège de voir le début des années 2000 avec Jean Todt, Ross [Brawn], Michael Schumacher et tous ces pilotes, et les victoires que nous avons remportées. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site de la F1.

« Je pense que c’était important pour moi dans ma carrière, car j’ai beaucoup appris à l’époque. »

« J’ai appris la mentalité, quel est le type de mentalité dont vous avez besoin pour gagner. Je pense avoir appris comment vous devez essayer de créer une équipe, et maintenant je dois essayer de la dupliquer. »

« Mais je pense qu’ayant vu cela, cela a été un privilège d’un côté, et de l’autre cela a été très important dans ma carrière professionnelle. »

L’équipe Ferrari n’a marqué que 66 points jusqu’à présent cette saison et occupe actuellement la sixième place au championnat constructeurs.

Mais Binotto a déclaré que l’histoire de Ferrari – qui a à plusieurs reprises dû se battre pendant des périodes creuses pour redevenir vainqueur – lui a donné l’espoir que l’équipe pourrait ressusciter.

« Ce que j’ai vu au cours de ces 25 années, c’est qu’il y a toujours des moments qui peuvent être très difficiles. »

« Et je pense que lorsque vous avez ces moments, il est important de rester patient, mais toujours déterminé, d’essayer de bien faire et de s’améliorer. »

« En Formule 1, on ne peut jamais être satisfait de soi, donc c’est toujours une amélioration continue et je pense qu’il n’y a pas une seule solution. L’important ici est donc d’essayer réellement de construire étape par étape, et je pense que les objectifs devraient être très ambitieux. »

« Je pense que ce que nous recherchons n’est pas une seule victoire, mais bien d’essayer de créer des bases solides pour éventuellement un nouveau cycle. »

« Nous savons que cela prendra du temps… C’est un long voyage et je pense encore une fois que nous sommes dans une difficulté claire pour le moment. »

« Mais je pense que si vous regardez l’histoire de Ferrari, il y a toujours eu des moments de difficulté et nous en sommes toujours revenus, et je pense que c’est vraiment ce que nous recherchons. »

Le soutien des dirigeants

Mattia Binotto a une nouvelle fois indiqué qu’il avait le plein soutien de ses dirigeants dans cette période très difficile pour la Scuderia Ferrari.

« J’ai l’engagement, la confiance et le soutien de ma direction, ce qui est formidable. Plus encore, je pense que nous avons le soutien de toute l’équipe, et je pense que c’est aussi important, et avoir une équipe entière qui soutient les valeurs, la vision et les objectifs est la clé. »

« Combien de temps nous faudra-t-il pour revenir? De toute évidence, nous sommes actuellement dans une situation difficile à cause de la réglementation. »

« Beaucoup de composants sont gelés, [nous sommes] limités dans les activités que nous pouvons faire dans la soufflerie ou les simulations. »

« Je pense donc que 2020 est certainement très difficile, 2021 j’espère que nous pourrons faire mieux que ce que nous faisons aujourd’hui. Mais je pense que 2022 sera notre opportunité la plus importante. »

Il reste huit courses à Daniel Ricciardo pour gagner son pari

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix de Toscane, l’Australien Daniel Ricciardo devra attendre encore un peu avant de voir son patron Cyril Abiteboul avec un tatouage.

Daniel Ricciardo et Cyril Abiteboul ont fait un pari en début d’année et le patron de l’équipe Renault a accepté de se faire un tatouage si son pilote montait sur le podium avant la fin de cette saison 2020.

Dimanche dernier au Grand Prix de Toscane, Cyril Abiteboul a dû une nouvelle trembler en voyant la monoplace de Daniel Ricciardo évoluer parmi les leaders de la course, alors que l’Australien occupait à un moment donné la seconde place du Grand Prix.

Malheureusement, le Thaïlandais Alxander Albon a privé Daniel Ricciardo de son premier podium avec Renault pour décrocher lui-même son premier podium en F1 avec Red Bull.

Lorsqu’on demande à Ricciardo s’il était déçu de terminer au pied du podium dimanche dernier et donc d’avoir une nouvelle fois échoué à faire tatouer son patron, l’Australien a répondu: « Pour être honnête, je ne pensais pas au tatouage mais je pensais à un trophée et du champagne. » a expliqué Daniel Ricciardo à Sky Sports.

« Il faisait vraiment chaud en piste et j’avais vraiment soif de ça. J’aurais adoré être la haut, donc, ça fait un peu mal. »

« Je souris à l’extérieur mais il y a évidemment un peu de douleur à l’intérieur. C’est un peu douloureux, parce que nous savons que nous avons fait une belle course. »

« Notre stratégie était géniale, nous avons réduit l’écart avec Lance [stroll], nos départs étaient superbes et nous avons tout donné. »

« Je pense que si Albon me dépassait au départ, nous aurions pu dire que nous avions perdu, mais il avait juste plus de rythme que nous. Je n’avais pas vraiment de réponse à ça. »

Il reste encore huit courses à disputer cette saison, ce qui laisse encore huit possibilités pour Daniel Ricciardo de laisser une trace indélébile de son passage chez Renault (ou plutôt sur son patron).

Les horaires des huit derniers Grands Prix de la saison 2020

Après le Grand Prix de Toscane disputé le week-end dernier sur le circuit du Mugello en Italie, la saison 2020 de F1 a basculé sur sa seconde partie de l’année avec désormais huit Grands Prix à disputer avant la fin de la campagne 2020.

Après les neuf premières courses de la saison disputées en Autriche, Hongrie, Royaume-Uni, Espagne, Belgique et Italie, la F1 continue sa route pour se diriger vers la Russie pour sa dixième manche de l’année.

Après la Russie, direction l’Allemagne, le Portugal, puis de nouveau l’Italie et enfin la Turquie, Bahreïn et Abou Dhabi pour une finale dans les pays du Golfe.

Si jusqu’à présent les Grands Prix étaient tous programmés quasiment à la même heure, il vous faudra être vigilant pour le reste du calendrier car certaines courses sont programmées à des heures « inhabituelles ».

Ce sera notamment le cas pour le Grand Prix de Turquie 2020 dont le départ sera donné le dimanche 15 novembre à 11h10 (heure de Paris) ou encore la seconde course à Bahreïn [Grand Prix de Sakhir] qui est programmée à 18h10 (heure de Paris).

Autre point important, le week-end du Grand Prix d’Emilie Romagne qui se disputera sur le tracé d’Imola le 1er novembre sera composé de seulement deux journées et donc d’une seule séance d’essais libres [le samedi avant les qualifications].

Evidemment, nous détaillerons avant chaque Grand Prix les horaires de toutes les séances du week-end sur F1only.fr comme c’est déjà le cas depuis le début de la saison 2020.

Horaires huit derniers GP de F1 en 2020

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Hamilton annonce qu’il poursuivra son combat contre les injustices

Après avoir porté un T-shirt polémique sur le podium du Grand Prix de Toscane le week-end dernier, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a insisté sur le fait qu’il ne compte pas stopper son combat, malgré les nombreuses critiques.

Lewis Hamilton, qui a remporté la pole position et la victoire au Mugello le week-end dernier dans le cadre du Grand Prix de Toscane, portait un T-shirt avant et après la course, sur lequel on pouvait lire à l’avant: « Arrêtez les flics qui ont tué Breonna Taylor. »

Sur l’arrière du T-shirt, il y avait une photo de son visage et l’inscription: « Dites son nom. »

Breonna Taylor était une femme noire américaine, qui plus tôt cette année a été abattue à son domicile par la police, qui venait effectuer une perquisition dans le cadre d’un enquête de stupéfiant, mais dans laquelle elle n’était pas mêlée.

Son petit ami, Kenneth Walker, a tiré sur la police, pensant à une intrusion et les policiers ont riposté. Breonna Taylor a alors été touchée par huit balles et est décédée des suites de ses blessures.

Les agents, munis d’un mandat de perquisition, agissaient dans le cadre d’un avis de recherche erroné concernant un suspect recherché qui n’habitait finalement plus dans l’immeuble et qui était déjà détenu.

Bien que la FIA et la F1 soutiennent la lutte contre le racisme et les discriminations depuis le début de cette saison 2020, notamment en permettant aux pilotes et membres d’équipe de porter un T-shirt  « End Racism » avant chaque hymne national lors des week-ends de course, le fait que Lewis Hamilton ait décider d’apposer un message qui peut être considéré comme politique sur son T-shirt  a semé le trouble.

L’équipe Mercedes de son côté a indiqué sur ses réseaux sociaux que le message affiché le week-end dernier par Lewis Hamilton en Toscane n’avait rien de politique, mais relevait plutôt de la question des droits de l’homme.

« Nous n’introduisons pas la politique en F1, ce sont des questions de droits de l’homme que nous essayons de mettre en évidence et de sensibiliser. Il y a une grande différence. »

Hamilton répond

Cette semaine, Lewis Hamilton a insisté et a indiqué dans un message publié sur Instagram qu’il continuerait d’utiliser ses plate-formes de réseaux sociaux pour faire passer ses messages et faire entendre sa voix contre les injustices.

« Bonjour tout le monde, j’espère que où que vous soyez, vous pouvez être positif de corps et d’esprit. » a écrit le sextuple champion du monde.

« Je veux que vous sachiez que ne je n’arrêterai pas, ne me reposerai pas ou n’abandonnerai pas l’utilisation de ces plate-formes pour faire la lumière sur ce que je crois être juste. »

« Je suis très reconnaissant envers les personnes qui me soutiennent et qui me montrent leur amour. Mais c’est un voyage pour nous tous pour nous unir et défier le monde à tous les niveaux d’injustice, pas seulement racial. »

« Nous pouvons aider à faire de ce monde un endroit meilleur pour les enfants et les générations futures. »

Toto Wolff pourrait repenser son rôle au sein de l’équipe Mercedes

À la tête de l’équipe Mercedes en F1 depuis huit saisons, Toto Wolff arrive à un moment charnière de sa carrière.

L’Autrichien est en pleine réflexion concernant son avenir et son rôle au sein de l’écurie allemande. Ayant connu tous les succès possibles avec cette dernière depuis l’introduction des unités de puissance hybrides dans la discipline, la fatigue et la lassitude commenceraient-elles à se faire ressentir ?

« Je crois que nous avons tous une durée de vie dans certains rôles. Je ne veux pas passer de génial à juste bon parce que dans ce cas là, quelqu’un d’autre devrait alors prendre le relais. » précise Wolff à nos confrères britanniques de Channel 4

« Ce que je fais et ce que nous faisons tous dans l’équipe, c’est la recherche de la perfection. C’est un niveau d’intensité élevé. »

« La question est de savoir si cela est durable. Votre vie de famille en souffre-t-elle ? Votre propre santé en souffre-t-elle ? »

« J’ai eu des migraines ces derniers temps, ce qui est quelque chose de complètement nouveau. Notre esprit ne supporte plus les temps morts » poursuit-il.

Même s’il a récemment déclaré qu’il ne souhaitait pas quitter Mercedes, son rôle au sein de l’équipe pourrait évoluer : « Je ne suis pas sûr que le concept de Team Principal fonctionne encore en Formule 1. »

« Je suis responsable de 2 000 personnes. 1 000 dans le département moteur et 1 000 autres à l’usine. »

« Une seule personne devrait-elle vraiment assumer l’entière responsabilité de tout cela ? J’ai adoré faire ça, mais peut-être qu’en regardant un peu plus loin dans le temps nous pourrions diviser les rôles. »

« [Mercedes] serait probablement la bonne structure pour n’importe quelle organisation, mais je n’ai pas encore proprement défini tout ça. » conclut Toto Wolff.

Leclerc était « intimidé » à l’idée de travailler avec Vettel chez Ferrari

Charles Leclerc admet qu’il était « intimidé » à l’idée de travailler aux côtés du quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel lorsqu’il est arrivé chez Ferrari en 2019.

Après avoir débuté sa carrière en F1 au sein de l’écurie Sauber Alfa Romeo en 2018, le jeune monégasque est catapulté chez Ferrari au bout d’une saison où il remplacera le Finlandais Kimi Raikkonen.

Encore tout jeune et avec une expérience relativement limitée dans le monde de la F1, Leclerc s’est retrouvé du jour au lendemain sous les feux des projecteurs et a dû apprendre à travailler au sein d’une énorme organisation comme Ferrari et aux côtés d’un quadruple champion du monde, ce qui a clairement intimidé le jeune monégasque.

« Au début de mon séjour chez Ferrari, c’était différent de ce que j’avais vécu avec mes autres coéquipiers parce que Seb était un tel champion. » explique Charles Leclerc dans un entretien accordé à la F1.

« Tout comme avec Ferrari, j’étais très intimidé par Seb au début, ce qui est normal, mais en fait, c’est un gars très normal et un gars très gentil. »

Après une brève période d’adaptation, Leclerc a rapidement pris le dessus sur son coéquipier et s’est offert sa première victoire en F1 dès sa première saison avec l’écurie italienne [au GP de Belgique].

Au fil des semaines, la relation entre les deux hommes est alors devenue un peu plus tendue et a atteint son apogée au Grand Prix du Brésil 2019 lorsque les deux pilotes se sont percutés en course et ont dû tous les deux abandonner.

« Il y a eu des moments un peu plus difficiles, comme le Brésil [en 2019], ce qui arrive toujours, mais je pense que nous avons assez bien géré la situation et nous avons réussi à tourner la page assez rapidement par la suite. »

Depuis, la relation entre Vettel et Leclerc semble s’être assagie, même s’ils se sont de nouveau percutés au Grand Prix d’Autriche en début de saison.

« Nous nous entendons très bien depuis le début. Il y a une compétitivité qui joue un rôle dans la relation mais qui ne change jamais la façon dont nous nous parlons. C’est une bonne chose. »

L’an prochain, Charles Leclerc fera équipe avec l’Espagnol Carlos Sainz chez Ferrari, tandis que Sebastian Vettel rejoindra le Canadien Lance Stroll chez Aston Martin.

Russell veut que la FIA revoie la règle après un drapeau rouge en F1

Le Britannique George Russell estime que la FIA devrait repenser les règles autour des relances de course en F1, ainsi que ce qui est permis de faire sur les monoplaces durant une période de drapeau rouge.

Au cours des deux derniers Grands Prix, la FIA a dû déployer le drapeau rouge en course à plusieurs reprises, ce qui est assez rare.

Le problème dont parle George Russell est que la FIA autorise les pilotes à rentrer aux stands pendant un drapeau rouge et leur permet de changer de pneumatiques et de monter des pièces neuves sur les monoplaces.

Si certains pilotes sont ravis de se retrouver tout à coup avec des gommes neuves « gratuitement », d’autres comme Russell peuvent se sentir flouer après avoir bataillé en piste pour conserver leur position face à des pilotes en difficulté avec leurs pneumatiques et qui retrouvent tout à coup des pneus frais.

« Le plus gros [problème] est le changement de pneus. » a déclaré George Russell qui a terminé à la onzième place à l’arrivée du Grand Prix de Toscane dimanche dernier, cité par MotorsportWeek.

« Ces gars-là obtiennent des changements de pneus gratuits [pendant les périodes de drapeau rouge], nous étions sur une bonne stratégie de pneus, les pneus étaient super pour nous, tout à coup les gens peuvent rentrer aux stands et mettre les pneus qu’ils veulent et obtenir un arrêt gratuit. »

« J’étais devant Charles [Leclerc], il n’avait pas boxé, mais il a eu de la chance avec le drapeau rouge, puis il était devant moi, et il pouvait simplement mettre un nouveau train de pneus. Je perds une position contre lui sous le drapeau rouge. »

« S’ils veulent faire ça plus souvent, ils doivent travailler sur quelques règles, vous ne devriez pas être autorisé à changer de pneu gratuitement, cela fait partie de la course, vous êtes dans la course, vous devez restez sur les pneus sur lesquels vous étiez [avant le drapeau rouge]. »

« Les gens ont planifié leur stratégie autour d’une course normale et non autour d’une course avec un drapeau rouge. »

Le pilote Williams aimerait également que la FIA revoit sa position sur les relances de course avec un départ arrêté après un drapeau rouge.

« Je ne suis pas très sûr sur ce sujet [départ arrêté], parce que vous êtes en plein milieu d’une course avec différentes charges de carburant. »

« Nous prenons tous le départ de la course avec 100 kg de carburant, et tout à coup, nous devons faire un autre départ avec 40 kg ou quelque chose comme ça, et cela a un effet énorme sur le départ. »

« C’est juste une inconnue pour tout le monde. C’est une loterie, nous ne sommes pas ici pour jouer, nous sommes ici pour voir qui est le plus rapide et pour obtenir un gagnant au mérite. »

« En toute honnêteté, ces dernières semaines ça a été un bouleversement, un peu moins cette semaine [au Mugello], mais la semaine dernière [à Monza] c’était un bouleversement énorme. »

Pas de changement en 2020

Après le Grand Prix d’Italie disputé à Monza, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré que la réglementation autour du drapeau rouge ne serait pas revue cette saison, mais que des discussions avec les chefs d’équipes auront lieu avant la saison 2021 pour voir s’il faut apporter des changements à cette régle.

Jean Todt estime que la F1 n’aurait pas survécu sans l’hybridation

Le président de la FIA, Jean Todt, estime que sans l’introduction des moteurs hybrides en 2014, la F1 n’aurait probablement pas survécu.

Les moteurs hybrides n’ont pas reçu le meilleur des accueils par les fans de F1 dès leur introduction en 2014, notamment parce que les unités de puissance étaient devenues très complexes et surtout ne faisaient plus aucun bruit comparé aux moteurs V8, V10 ou encore V12.

Jean Todt a défendu l’utilisation de ces moteurs hybrides en compétition et le Français reste convaincu que c’était la voie à suivre pour la Formule 1, estimant que le sport se doit de s’adapter à son époque.

« Notre sport est unique, c’est une lutte machine contre machine, homme contre homme. Mais la machine a complétement changé au fil des ans et le monde qui l’entoure a également changé. » explique Jean Todt à nos confrères d’AMUS.

« Le changement climatique est au sommet de l’agenda de tous les gouvernements et vous pouvez aimer les moteurs de Formule 1 actuels ou non, mais sans l’hybridation, nous n’aurions pas survécu. »

« Si nous réussissons à utiliser des e-carburants à partir de 2023, alors nous serons également flexibles dans le choix de l’architecture du moteur. »

« Ensuite, vous pouvez aussi commencer à penser à une unité de puissance moins complexe, tant qu’elle reste efficace. »

Hamilton « à la limite » avec les températures de ses freins dimanche

Bien qu’il ait remporté le Grand Prix de Toscane dimanche dernier sur le tracé du Mugello, Lewis Hamilton s’est fait une grosse frayeur lorsqu’il a vu les températures de ses freins sur son écran encastré dans son volant.

Le Britannique a expliqué qu’en rejoignant la grille de départ après le premier drapeau rouge,  les températures de ses freins étaient montées à près de 200 degrés d’un côté de sa monoplace, ce qui l’a obligé à réaliser un tour de formation assez agressif avec ses freins pour équilibrer les températures.

Lorsque Lewis Hamilton est arrivé sur son emplacement sur la grille de départ, vous avez certainement remarqué la fumée qui s’échappait des écopes de frein de sa monoplace.

« Lors du tour de formation, j’ai eu un écart de température de mes freins avant d’environ 200 degrés. » a expliqué Hamilton.

« Donc, j’ai dû pousser très fort pour ramener l’autre à égalité. Je les ai montés à mille degrés et j’ai essayé de les refroidir entre le dernier virage et jusqu’au départ. »

« Je suis arrivé sur la grille et il y avait beaucoup de fumée et j’étais vraiment inquiet…Je pense avoir vu une flamme à un moment donné, ce qui n’est pas bon, car cela brûle tout ce qu’il y a à l’intérieur. »

« Heureusement, on a démarré assez rapidement et je n’ai plus eu de problème à partir de là. Mais c’était définitivement à la limite. »

Finalement au redémarrage de la course, le sextuple champion du monde a réussi à prendre le dessus sur son coéquipier avant le premier virage et n’a plus jamais été inquiété par la suite jusqu’à l’arrivée.

Guéri, Flavio Briatore partage son expérience du Covid

Flavio Briatore a vaincu le Covid-19 et a pu retourner chez lui à Monaco, trois semaines après son hospitalisation en Italie.

L’ancien directeur de Benetton et Renault F1 a été admis fin août à l’hôpital San Rafaele de Milan pour une prostatite aiguë, mais après avoir réalisé un test Covid qui s’est révélé être positif, l’Italien a été placé à l’isolement.

De retour désormais chez lui à Monaco après avoir réalisé un autre test qui s’est révélé être négatif, Flavio Briatore a voulu partager son expérience de la maladie pour montrer que l’on peut s’en sortir.

« Je ne veux pas minimiser la maladie, mais je veux juste vous raconter ce qui m’est arrivé. » a expliqué Briatore dans une vidéo postée sur Instagram.

« […]L’année dernière, j’ai eu une pneumonie et j’étais terriblement malade, je suis resté plus d’une semaine à l’hôpital. Ce que j’ai vécu ces derniers jours n’a rien de comparable […] »

« […]Je ne veux surtout pas banaliser, mais cela a été ma propre expérience […] J’ai compris que le Covid peut être vaincu et que nous ne devons surtout pas nourrir nos phobies et l’hystérie de masse qui peuvent conduire à la destruction totale […]  J’ai été malade durant deux journées, le reste était bien moins important qu’une pneumonie. »

« La maladie du Covid vous rend vulnérable, c’est certain. Mais je peux vous dire que l’on peut en guérir. »

Enfin, Briatore a eu également quelques mots pour certains médias italiens qui n’ont pas hésité à dire que l’homme d’affaires était dans un état jugé « sérieux ».

Pierre Gasly devient membre d’honneur de l’Automobile Club d’Italia

Après sa première victoire en F1 au Grand Prix d’Italie disputé il y a quelques jours de cela sur le tracé de Monza, le Français Pierre Gasly a reçu la carte d’or en tant que membre d’honneur de l’Automobile Club d’Italia.

Pierre Gasly – qui vit en Italie dans la région de Milan depuis son retour chez Toro Rosso l’an dernier – a été honoré pour avoir remporté la course avec la monoplace d’une équipe italienne.

« C’est une façon de le remercier pour la joie que lui, Milanais d’adoption et à bord d’une monoplace italienne, a offert à nous tous fans de sport automobile sur un circuit historique comme celui de l’Autodromo Nazionale de Monza. » a déclaré le président de l’Automobile Club de Milan, Geronimo La Russa.

« C’est un geste pour l’accueillir dans notre ville et pour renforcer encore son identité milanaise, son lien avec la métropole où il vit, avec la Lombardie et avec l’Italie. »

« Pour moi, Monza était quelque chose d’incroyable, gagner un GP de Formule 1 était mon rêve depuis que j’avais 5 ou 6 ans en regardant Schumacher. » a ajouté Pierre Gasly lors de la cérémonie.

« Le faire avec l’Alpha Tauri à 20 kilomètres d’où je vis est quelque chose d’incroyable, cette victoire restera dans mon cœur jusqu’à la fin de ma carrière. »

« Je veux gagner à nouveau, je veux être encore plus compétitif et cette saison je veux collecter le plus de points possible. »

« Je voudrais être compétitif un jour et me battre pour la victoire du Championnat du Monde. »