Andy Cowell mobilise Aston Martin autour d’un projet commun pour l’avenir

À la tête d’Aston Martin depuis le début de l’année, Andy Cowell a réaffirmé son engagement à fédérer l’ensemble de l’écurie autour d’un objectif clair : redevenir un acteur majeur du championnat du monde de Formule 1.

Installée à Silverstone, l’équipe britannique traverse une saison 2025 compliquée, marquée par des performances en retrait. Elle pointe actuellement à la huitième place du classement des constructeurs.

Pour redresser la barre, Aston Martin a recruté Adrian Newey, figure emblématique de la conception en F1. Le Britannique a été chargé de piloter le département technique de l’écurie. Toutefois, son travail se concentre exclusivement sur la monoplace de 2026, développée selon un nouveau règlement technique qui entrera en vigueur cette année-là.

En attendant, Cowell met l’accent sur la cohésion interne. « Mon objectif est de rassembler l’équipe et les partenaires autour d’une vision commune », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’un engagement collectif pour bâtir un avenir compétitif.

« Il s’agit de rassembler tout le monde », a déclaré Cowell à Sky F1. « Il s’agit de comprendre les systèmes qui composent une voiture de course et de s’assurer que chacun connaît sa place dans le puzzle. Tout le monde se fixe des objectifs ambitieux et exigeants, et nous nous efforçons de les atteindre. »

Le Britannique souhaite mettre à profit son expérience acquise chez les Flèches d’argent et transposer cette culture chez Aston Martin.

« C’est ce que nous avons fait lorsque Mercedes est arrivée en tant qu’équipe d’usine, en collaboration avec Brackley et Brixworth », a-t-il déclaré. « Nous avons connu un grand succès à partir de 2014. Nico a remporté plusieurs courses et un championnat ! Nous essayons simplement de faire la même chose ici. Nous essayons de rassembler tout le monde à Silverstone, chez Aramco, Valvoline et Honda pour jouer un rôle très important dans cette aventure. »

Fernando Alonso salue la performance de Robert Kubica après sa victoire au Mans : « Une légende du sport automobile »

Fernando Alonso n’a pas hésité à saluer la performance de Robert Kubica après la victoire du pilote polonais aux 24 Heures du Mans, qualifiant son ancien rival de « légende du sport automobile ».

Kubica s’est imposé au volant de la Ferrari 499P n°83 sur le circuit de la Sarthe, signant ainsi un succès historique. Il devient le deuxième pilote de Formule 1 à avoir remporté à la fois un Grand Prix et les 24 Heures du Mans au XXIe siècle, suivant ainsi les traces d’Alonso lui-même.

Ce triomphe couronne un parcours hors du commun. Gravement blessé lors d’un accident de rallye en 2011, Kubica avait vu sa carrière brutalement interrompue. Malgré les séquelles, il avait effectué un retour en Formule 1 en 2019 avec Williams, bien loin toutefois du niveau qui l’avait vu triompher au Grand Prix du Canada en 2008.

En 2010, il avait réalisé une saison solide et était pressenti pour rejoindre Ferrari aux côtés d’Alonso en 2012. Ce projet avait été abandonné après son accident. À l’annonce de la victoire mancelle du Polonais, Alonso s’est montré particulièrement élogieux, saluant la ténacité et le talent d’un pilote qu’il considère comme l’un des grands noms du sport automobile.

« Je suis très heureux pour lui, nous avons discuté à plusieurs reprises de la particularité de cette course et il le mérite », a déclaré Alonso aux médias. « C’est une légende de notre sport, et il l’est encore plus maintenant après avoir remporté Le Mans et après la douleur qu’il a endurée lors de son accident. Je pense que c’est un jour très heureux pour le sport automobile. Il aurait probablement dû gagner il y a quelques années, lorsqu’il a connu une défaillance en LMP2, donc je suis heureux pour lui. Je vais l’appeler, je ne voulais pas le déranger aujourd’hui, je vais faire la fête, je suis extrêmement heureux et fier de lui. »

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Une rumeur envoie (une nouvelle fois) Fernando Alonso chez Alpine

Fernando Alonso pourrait-il effectuer un retour inattendu chez Alpine ? C’est la rumeur relayée ce week-end par David Croft, commentateur de Sky Sports F1, depuis le paddock du Grand Prix du Canada.

Actuellement sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026, Alonso a quitté Alpine fin 2022. Pourtant, selon Croft, le pilote espagnol de 43 ans a été vu à plusieurs reprises dans les installations de son ancienne équipe à Montréal, notamment « à quatre reprises » dans le motorhome de l’écurie française.

Ces visites n’ont pas manqué d’alimenter les spéculations sur un éventuel rapprochement, même si aucune confirmation officielle n’a été apportée par l’une ou l’autre des parties.

« Quand il y a une rumeur concernant un changement de pilote chez Alpine, il y a aussi une rumeur concernant Fernando Alonso », a déclaré Croft lors de la couverture de la dernière séance d’essais par Sky Sports F1. « Ces rumeurs ont refait surface ce matin dans le paddock. Fernando Alonso s’est rendu quatre fois dans le motorhome Alpine au cours de ce week-end. Ce n’est pas seulement pour voir son vieil ami Flav [Briatore], même si sa mère et son père sont en ville et que je suis sûr qu’ils ont pris le temps de discuter. Y a-t-il quelque chose qui pourrait ramener Fernando Alonso à Enstone pour la quatrième fois ? Restez à l’écoute, ce n’est qu’une rumeur dans le paddock. »

Andy Cowell, PDG et directeur de l’écurie Aston Martin, a minimisé les visites d’Alonso chez Alpine.

« Je suis heureux que Fernando puisse entrer dans n’importe quel garage, il connaît beaucoup de monde dans les stands », a déclaré Cowell à Sky Sports F1. « Je suis également heureux qu’il ait signé un contrat avec nous pour l’année prochaine et j’espère qu’il restera longtemps avec nous en tant qu’ambassadeur. »

Fernando Alonso confirme qu’Aston Martin mise désormais sur 2026

Fernando Alonso a indiqué qu’Aston Martin orientait déjà ses efforts vers la saison prochaine, mettant en retrait ses ambitions pour le championnat actuel. L’Espagnol a souligné que l’équipe se projette résolument vers 2026, en prévision du bouleversement réglementaire majeur.

Ce virage stratégique intervient alors qu’Aston Martin s’apprête à entamer une nouvelle ère avec Honda en tant que motoriste officiel. La saison prochaine marquera également la première véritable influence d’Adrian Newey sur le développement de la monoplace, depuis son arrivée en provenance de Red Bull.

Après un début de campagne difficile, Alonso a inscrit ses premiers points de la saison lors du Grand Prix d’Espagne, mettant fin à une série de huit courses sans marquer. Malgré cela, Aston Martin poursuit l’introduction de nouveautés sur son AMR25. Selon Alonso, ces évolutions s’inscrivent dans un processus destiné à renforcer la dynamique technique de l’équipe en vue de concevoir une monoplace compétitive sous la future réglementation.

Aston Martin entend capitaliser sur cette période de transition pour justifier ses investissements et les choix stratégiques majeurs effectués en coulisses.

« Je pense que l’accent est mis sur 2026 », a déclaré Alonso aux médias avant le Grand Prix d’Espagne. « Mais pour être confiants et forts en 2026, il faut également créer une dynamique en 2025 et livrer sur la piste des pièces qui rendent la voiture plus rapide en 2025. Et cela donnera, je pense, un peu plus de confiance à l’équipe, de retour à Silverstone, ainsi qu’à nos outils, pour nous assurer que tout ce que nous développons pour 2026 a du sens, car nous allons sur la piste et cela répond aux attentes. Donc, oui, je pense qu’il y a encore un peu de travail à faire pour 2025, mais l’objectif principal et nos espoirs sont pour 2026. Nous comprenons la situation.
Nous savons où nous en sommes en 2025, et tout ce que nous apporterons sur la piste ne sera qu’un changement minime en termes de positions et d’ordre d’arrivée. Je pense que le plus grand pas en avant à cet égard ne pourra se faire qu’en 2026, où tous nos espoirs sont placés. »

Sondage – Quel pilote remportera le Grand Prix du Canada 2025 ?

Ce week-end, la F1 défait ses valises sur le circuit Gilles Villeneuve, à proximité de Montréal, pour y disputer la dixième manche du championnat. Le circuit canadien est connu pour être un circuit à l’ancienne où l’on flirte régulièrement avec les murs et les rails. Les erreurs de pilotage sont souvent couteuses et nécessitent souvent l’intervention en piste de la voiture de sécurité.

L’année passée, Max Verstappen s’y était imposé avec trois secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris. George Russell (Mercedes) avait complété le podium. Lando Norris avait été élu « pilote du jour » et avait également signé le meilleur tour en course. La course avait été marquée par le double abandon des Ferrari (Leclerc et Sainz).

 

Flavio Briatore dément toute implication dans le « Crashgate » de 2008

Flavio Briatore a réaffirmé son innocence dans l’affaire dite du « Crashgate », scandale qui avait secoué la Formule 1 en 2009 et concernait le Grand Prix de Singapour 2008. Dans un entretien accordé au Corriere della Sera, l’ancien directeur de l’écurie Renault a nié avoir donné pour instruction à Nelson Piquet Jr. de provoquer un accident volontaire afin de favoriser la victoire de l’équipe.

L’affaire avait éclaté un an après les faits, à la suite du renvoi de Piquet par Renault en cours de saison 2009. Le pilote brésilien avait alors accusé Briatore, alors à la tête de l’écurie, de lui avoir suggéré de se crasher intentionnellement lors de la course de Singapour.

Au 15e tour, Piquet était sorti de piste, entraînant l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Cette neutralisation avait permis à Fernando Alonso, parti 15e, de tirer profit de la stratégie et de remporter la course – une première victoire pour Renault cette saison-là.

À l’issue d’une enquête de la FIA, Briatore et le directeur technique Pat Symonds avaient été sanctionnés : une interdiction à vie pour le premier, finalement annulée par la justice, et une suspension de cinq ans pour le second, qui a ensuite retrouvé un poste en F1 chez Williams.

Dans ses récentes déclarations, Briatore a été catégorique : il assure ne jamais avoir discuté avec Piquet à ce sujet lorsqu’il dirigeait l’équipe.

« Non, cela ne m’intéresse pas. Je ne lui parlais même pas beaucoup lorsqu’il courait pour moi », a-t-il déclaré. « Lui et moi ne nous sommes jamais parlé, et en fait, le tribunal français a annulé la suspension imposée par la FIA et m’a accordé une indemnisation symbolique. Curieusement, le président qui m’a suspendu, Mosley, est le même qui a disqualifié Schumacher. Quand je suis parti, j’étais fatigué : j’avais tout gagné, j’avais lancé de nouveaux pilotes. Ce n’était plus une activité qui me passionnait, c’était devenu un simple travail, et c’est là que j’ai cessé d’être efficace. De plus, mon fils Falco était sur le point de naître, et je voulais être près de ma femme. »

Briatore a récemment fait son retour en F1 en tant que directeur exécutif d’Alpine. À 75 ans, il joue un rôle clé dans toutes les décisions importantes prises par Alpine. Qu’il s’agisse des pilotes, comme la signature de Franco Colapinto, ou du fait de devenir une écurie cliente pour 2026. Le « Crashgate » continue d’avoir un impact durable, compte tenu de ses répercussions sur la course au titre de champion du monde de F1 2008 de Felipe Massa. La sortie imprévue de la voiture de sécurité suite à l’accident de Piquet avait sans doute coûté la victoire au Brésilien… et peut-être le titre mondial. 

Lance Stroll espéré au départ du Grand Prix du Canada malgré une opération au poignet

Lance Stroll devrait être en mesure de prendre le départ du Grand Prix du Canada, malgré une récente intervention chirurgicale au poignet. Le pilote Aston Martin s’était retiré du Grand Prix d’Espagne pour raisons médicales, après avoir ressenti une douleur accrue au poignet droit à l’issue des qualifications, où il avait été éliminé en Q2.

De retour aux stands à Barcelone, le Canadien a immédiatement demandé des soins, manquant au passage la procédure de pesée réglementaire. La FIA, qui a ouvert une enquête, lui a finalement adressé un simple avertissement, jugeant la situation justifiée par l’urgence médicale.

Selon Aston Martin, Stroll souffrait depuis plusieurs semaines de douleurs persistantes, liées à un ancien traumatisme consécutif à une chute à vélo en 2023, laquelle l’avait déjà contraint à manquer les essais hivernaux cette année-là. Il avait néanmoins pris le départ de la saison à Bahreïn, terminant à une encourageante sixième place, tout en reconnaissant après la course que ses poignets étaient « en feu ».

L’intervention récente, dont les détails n’ont pas été communiqués, aurait été pratiquée par le Dr Xavier Mir, spécialiste reconnu des blessures au niveau des mains et des poignets dans le sport automobile, notamment en MotoGP.

Si Stroll est jugé apte à courir à Montréal, son remplaçant potentiel Felipe Drugovich ne sera pas sollicité et pourra se concentrer sur les 24 Heures du Mans, prévues le même week-end. Stoffel Vandoorne, également engagé dans la classique mancelle, était une autre option pour Aston Martin.

En cas de forfait de dernière minute, l’écurie pourrait envisager de faire appel à Valtteri Bottas, pilote de réserve pour Mercedes. Le Finlandais reste néanmoins sous le coup d’une pénalité de cinq places sur la grille en raison d’un incident survenu lors de la dernière course de la saison 2024.

Hamilton sur la retraite : « Je resterai jusqu’à mes 50 ans »

Lewis Hamilton est une légende de la Formule 1, et ceux qui le suivent depuis ses débuts chez McLaren en 2007 seront ravis d’apprendre que le septuple champion du monde n’a pas l’intention de prendre sa retraite pour l’instant.

Lorsque Hamilton a annoncé son départ de Mercedes en 2024, de nombreux fans ont spéculé qu’il s’agissait de la dernière étape de sa carrière avant sa retraite. Alors que la plupart des supporters de Hamilton et de Ferrari espèrent qu’il remportera un huitième titre mondial avec l’écurie italienne, Hamilton a indiqué que la retraite n’était pas à l’ordre du jour, même s’il décrochait ce titre record. S’il y parvient, il sera le premier pilote de l’histoire de la F1 à remporter huit championnats.

Hamilton est actuellement âgé de 40 ans et, bien qu’il ne soit pas le pilote le plus âgé du plateau, des questions se posent quant à la durée de sa carrière dans ce sport dominé par des pilotes d’une vingtaine d’années. Fernando Alonso, double champion du monde qui ne pilote plus pour Aston Martin, est âgé de 43 ans. Alonso avait tenté de prendre sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2018, mais il est revenu en 2021 et a réussi à monter plusieurs fois sur le podium depuis.

Il semble qu’Alonso et Hamilton n’aient pas l’intention de quitter le paddock et l’un comme l’autre rêve de remporter un autre titre mondial au cours des deux prochaines années, avec notamment 2026 comme grande source d’espoir pour l’ensemble du plateau en raison du bouleversement de la réglementation technique, qui rebat totalement les cartes pour tous.

Hamilton a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre sa retraite, surtout si Ferrari lui donne les moyens de remporter ce huitième titre tant convoité. Il a déclaré à RacingNews364 en début d’année : « Si j’ai la chance de remporter un autre titre, ce qui est évidemment notre objectif, je ne me vois pas m’arrêter. »

Cependant, le Britannique ne semble pas du tout préoccupé par ce qu’on attend de lui, y compris après une entame de saison 2025 pour le moins difficile, aussi bien pour Ferrari que pour lui-même. L’étincelle de confiance qui semblait avoir progressivement disparu au cours de ses dernières années chez Mercedes semble être revenue.

S’adressant au magazine Time, Hamilton a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c’est que la retraite n’est pas du tout dans mes projets. Je pourrais rester ici jusqu’à 50 ans, qui sait ? » Il y aura des défis à relever, le plus grand étant probablement le passage à une nouvelle équipe après 12 saisons chez Mercedes. Mais Hamilton reste imperturbable : « Je sais où je dois aller. Je sais comment y arriver. C’est loin, et ça va être difficile d’y arriver. Mais je sais que j’ai tous les ingrédients, toutes les personnes et une équipe incroyable autour de moi. »

Alonso et Hamilton ont tous deux des contrats qui courent jusqu’à la fin de 2026, avec une clause dans le contrat de ce dernier lui permettant de rester plus longtemps, en fonction de ses performances. Il demeure difficile d’imaginer qu’après le summum que représente Ferrari dans une carrière, Hamilton puisse être tenté d’aller voir ailleurs en F1. Tout comme il est difficile d’imaginer que l’équipe italienne puisse envisager rester uni au Britannique pendant encore une décennie ! 

La chance des fans d’avoir un duel inter-équipiers et équipes pour le titre

Les fans de Formule 1 sont gâtés en 2025, même si nombre d’entre eux, supporters en premier lieu des Ferrari et de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, peinent sans doute à trouver dans cette saison tous les éléments pouvant les réjouir. Reste que la dynamique observée dans ce championnat, qui permet d’assister à une lutte entre équipiers chez McLaren avec Oscar Piastri et Lando Norris – ainsi que celle entre équipes rivales, avec le champion du monde en titre Max Verstappen venant challenger le duo, offre de quoi se régaler.

La plupart du temps, on assiste à une lutte entre les rivaux pour le titre, comme en 2021 où Lewis Hamilton, dans sa Mercedes, a livré une bataille acharnée à Verstappen, ou à une lutte au sein d’une même équipe, comme entre 2014 et 2016, où le Britannique s’est affronté à son coéquipier Nico Rosberg.

Mais cette saison, nous avons la chance d’avoir les deux. Tous les ingrédients sont réunis pour une lutte titanesque. Les campagnes les plus mémorables sont celles qui offrent quelque chose d’un peu différent, et c’est le cas cette année.

En 2003, Michael Schumacher a défendu avec succès son titre avec Ferrari, mais les défis lancés par Juan Pablo Montoya dans sa Williams et Kimi Raikkonen dans sa McLaren ont rendu la course très serrée jusqu’à la fin.

Puis il y a eu la saison 2010, unique en son genre, qui a vu Fernando Alonso, chez Ferrari, se battre toute l’année contre deux duos de coéquipiers : Sebastian Vettel et Mark Webber chez Red Bull, et Lewis Hamilton et Jenson Button chez McLaren.

Cependant, la situation actuelle peut être comparée avec le plus de précision à celle de 2007, lorsque Alonso et Hamilton, chez McLaren, ont affronté la Ferrari de Raikkonen.

Piastri a récemment fait allusion à cette campagne légendaire, déclarant que Norris et lui « essayaient de répéter 2007 ». Il n’aura pas manqué de remarquer que les luttes intestines à Woking cette année-là avaient permis au pilote finlandais de s’emparer de son seul et unique titre…!

Fernando Alonso défend son niveau de performance après un nouveau revers à Monaco

Fernando Alonso a vigoureusement défendu son niveau de performance après un nouveau zéro pointé en Grand Prix en 2025, cette fois-ci à Monaco.

Le pilote Aston Martin a vu ses espoirs s’envoler peu après la mi-course, contraint de retirer sa monoplace sur problème de groupe motopropulseur. Ce nouvel incident prolonge une série difficile pour l’Espagnol, qui reste l’un des quatre pilotes encore à zéro point au championnat avant la manche suivante, disputée à domicile le week-end prochain à Barcelone.

« Je suis à un très haut niveau », a insisté Alonso après le Grand Prix de Monaco. « Évidemment, on ne doute jamais de soi quand on est pilote de Formule 1. Mais il est vrai que de temps en temps, un bon résultat est toujours le bienvenu.Cela vous donne le sourire. Vous allez à la salle de sport le lendemain et vous êtes un peu plus motivé, vous avez de bonnes nouvelles. Dans mon cas, il n’y a pas de bonnes nouvelles. Je dois donc continuer à aller à la salle de sport demain matin. Je dois continuer à bien performer et c’est ce que je fais. Monaco est un endroit très spécial, très particulier. Les tours de qualification sont incroyables. Les tours en course sont bons, même sans le système DRS. Si je n’avais pas marqué de points à cause d’un rythme lent, de contacts avec d’autres voitures, d’un accrochage avec le mur ou de mes propres erreurs, je serais très frustré. Mais je ressens le contraire ; j’ai l’impression d’être à un très haut niveau. Je suis donc détendu et j’attends une opportunité. »

On a demandé à Alonso s’il était impatient de voir les choses changer rapidement chez Aston Martin, notamment avec la nouvelle réglementation et l’arrivée d’Adrian Newey dans l’écurie. 

« Eh bien, pour être honnête, je serai heureux si tout se passe comme ça toute la saison et que je gagne en Australie l’année prochaine », a-t-il répondu. « Pour moi, cela ne change pas grand-chose de terminer 8e à Barcelone ou au Canada et de marquer 8 points cette année ou 22. L’année prochaine, avec le changement de réglementation, nous espérons vraiment être en mesure de nous battre pour le championnat. Je suis donc heureux d’accumuler tous les abandons cette année. »

 

Alonso déplore sa malchance : « Ma carrière a toujours été comme ça »

« Je suis le pilote le plus malchanceux du monde entier », a déclaré Fernando Alonso à la radio pendant le Grand Prix d’Émilie-Romagne, une course qui semblait enfin offrir à Aston Martin, et surtout à lui (toujours bloqué à zéro point au classement), la chance de mettre fin à une série négative en début de saison. Au lieu de cela, après une excellente qualification samedi grâce à un choix judicieux de pneus mediums, et après une première partie de course où les voitures d’Aston Martin semblaient capables de se battre pour une place dans le top 5, la voiture de sécurité virtuelle introduite par la direction de course en raison de l’abandon d’Ollie Bearman a détruit la stratégie d’Aston Martin.

« Nous avons pris un bon départ et j’ai pu suivre Norris et Russell », a déclaré Alonso aux journalistes dans la zone mixte à Imola. « Russell était un peu plus lent que nous deux et j’ai presque dû me pincer, car j’étais en tête du peloton et j’étais compétitif. Puis nous nous sommes arrêtés et nous étions en passe de terminer sixième et septième avec nos deux voitures. Mais la voiture de sécurité virtuelle a évidemment permis à ceux qui n’avaient pas encore fait leur arrêt de le faire gratuitement. Ils sont tous sortis des stands juste devant nous avec des pneus plus frais, et la course était terminée à ce moment-là. Je pense que sur 100 scénarios de course, 99 se seraient bien déroulés pour nous et nous auraient rapporté des points importants pour l’équipe. Une seule n’aurait pas été bonne, et c’est celle-là que nous avons eue. Espérons que dans d’autres courses, où nous ne mériterons peut-être pas de points, nous les obtiendrons grâce à la chance », a déclaré Alonso, déçu.

Une pique à l’encontre de Lewis Hamilton ?

L’Espagnol n’a même pas contesté la décision de déployer un VSC pour le retrait d’Oliver Bearman, tout en optant pour une voiture de sécurité complète plus tard pour Antonelli, même si les deux incidents se sont produits au même endroit. « Cela n’a fait aucune différence pour nous, il y avait une grue pour retirer la voiture », a déclaré le double champion du monde, mettant fin à la discussion. Au lieu de cela, Alonso s’est défoulé devant les médias en énumérant toutes les malchances qui l’ont frappé cette année : « Je pense que toute cette saison a été incroyable jusqu’à présent. Avec le recul, je me sentais en forme en Australie ; en Chine, j’ai eu un incendie de frein alors que j’étais en 11e position, et cette course a finalement été marquée par trois disqualifications ; à Miami, nous ne nous sommes pas arrêtés pour changer de pneus. Aujourd’hui, pour la première fois, nous avions enfin une voiture performante, capable de marquer des points au mérite, et il y a eu cette Virtual. Cela ne s’est jamais produit lorsque nous étions en 12e ou 13e position dans d’autres courses. Dans l’ensemble, comme vous le savez, ma carrière a toujours été marquée par la malchance. »

Enfin, Alonso a semblé laisser échapper une petite pique qui semble – mais ce n’est que notre interprétation – viser Hamilton et Ferrari. À la fin de ses commentaires, toujours en déplorant sa malchance, le n° 14 d’Aston Martin a déclaré : « Des gens qui ont connu un week-end très médiocre ont quand même terminé dans le top 5… » Au vu des résultats finaux, l’allusion à son rival historique semble assez claire.

 

 

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 d’Émilie-Romagne 2025

Découvrez les classements des Championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Formule 1 d’Émilie-Romagne 2025, qui s’est déroulé sur le circuit d’Imola !

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

Zak Brown bientôt au volant de la McLaren MP4-22 victorieuse à Monaco en 2007

Le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, a annoncé qu’il prendra le volant de la MP4-22 utilisée par Fernando Alonso lors de sa victoire au Grand Prix de Monaco 2007, à l’occasion d’un événement prévu à Monza plus tard cette année.

Ce châssis emblématique, marqué du numéro 1, est resté dans les mémoires pour avoir scellé l’une des courses les plus tendues de la saison 2007. Ce jour-là à Monte-Carlo, McLaren s’était offert un doublé avec Alonso devant Lewis Hamilton, alors rookie. Pourtant, derrière ce succès apparent se dessinait le début d’une rivalité interne féroce.

Hamilton, désireux de contester la première place à son coéquipier, avait reçu l’ordre explicite de rester en deuxième position. Une directive qui, une fois communiquée à Alonso par Ron Dennis, avait été très mal perçue par le double champion du monde espagnol, convaincu qu’elle ne visait pas à protéger le résultat de l’équipe, mais à favoriser le jeune Britannique.

Cette tension allait s’intensifier jusqu’à l’incident des qualifications en Hongrie, où Alonso avait volontairement bloqué Hamilton dans les stands, déclenchant une crise ouverte au sein de l’écurie. Cette affaire a été l’un des éléments déclencheurs de la réouverture du dossier “Spygate”, qui a mené à la sanction la plus lourde de l’histoire de la Formule 1 : une amende de 100 millions de dollars infligée à McLaren, ainsi que son exclusion du championnat constructeurs, malgré une saison jusque-là dominante.

Ironie du sort, cette même année, Kimi Räikkönen, huitième à Monaco, allait finalement s’imposer au championnat du monde avec un point d’avance sur les deux pilotes McLaren, au terme d’une saison restée légendaire.

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 de Miami 2025

Découvrez les classements F1 après le Grand Prix de Miami ! 

Championnat Pilotes 

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Championnat Constructeurs 

PEquipe Points
1McLaren 417
2Ferrari210
3Mercedes209
4Red Bull 162
5Williams55
6Racing Bulls36
7Haas29
8Aston Martin28
9Sauber26
10Alpine11

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Max Verstappen s’est offert une troisième pole position cette saison à l’issue des qualifications du Grand Prix de Miami. Sur le circuit du Hard Rock Stadium, le pilote Red Bull a devancé Lando Norris (McLaren) de justesse, tandis que Kimi Antonelli (Mercedes) a signé le troisième temps.

Du côté de Ferrari, la performance de Lewis Hamilton a déçu : le Britannique s’est arrêté dès la Q2 et ne partira que de la 12e position sur la grille.

La grille de départ du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie
1
 
Max Verstappen
Red Bull
2
 
Lando Norris
McLaren
3
 
Kimi Antonelli
Mercedes
4
 
Oscar Piastri
McLaren
5
 
George Russell
Mercedes
6
 
Carlos Sainz
Williams
7
 
Alex Albon
Williams
8
 
Charles Leclerc
Ferrari
9
 
Esteban Ocon
Haas
10
 
Yuki Tsunoda
Red Bull
11
 
Isack Hadjar
Racing Bulls
12
 
Lewis Hamilton
Ferrari
13
 
Gabriel Bortoleto
Sauber
14
 
Jack Doohan
Alpine
15
 
Liam Lawson
Racing Bulls
16
 
Nico Hülkenberg
Sauber
17
 
Fernando Alonso
Aston Martin
18
 
Pierre Gasly
Alpine
19
 
Lance Stroll
Aston Martin
20
 
Oliver Bearman
Haas

Max Verstappen s’offre la pole à Miami, Lewis Hamilton seulement 12e

Max Verstappen a une nouvelle fois prouvé qu’il était redoutable dans l’exercice des qualifications en s’adjugeant la pole position du Grand Prix de Miami, sa troisième de la saison, avec un tour magistral en 1’26”204. Une performance qui a pris de court McLaren, pourtant très en forme depuis le début du week-end.

Lando Norris, repoussé à 65 millièmes du temps de référence, devra se contenter de la deuxième place sur la grille. Le jeune Kimi Antonelli, déjà auteur d’un exploit lors de la qualif sprint, poursuit sur sa lancée et se positionne en troisième position, juste devant Oscar Piastri, leader du Championnat. George Russell complète le top 5.

Aston Martin dans les tréfonds du classement

La première phase des qualifications a tourné au cauchemar pour Aston Martin. Fernando Alonso, dont la voiture avait été réparée à la hâte après son accident en sprint, n’a pas pu faire mieux qu’une 17e place, juste derrière Nico Hülkenberg. Lance Stroll et Ollie Bearman suivent, tout comme Pierre Gasly, lui aussi éliminé dans cette première partie des qualifications.

Lewis Hamilton a frôlé la sortie dès cette première partie, avant de remonter in extremis à la 8e place dans son dernier tour. McLaren, de son côté, signait un doublé, Piastri devançant Norris d’une courte tête.

Hamilton et Ferrari n’y arrivent pas

La deuxième partie des qualifications a marqué un coup d’arrêt pour Lewis Hamilton. Incapable de conclure son dernier tour après une erreur, le septuple champion du monde a dû se contenter de la 12e place, à l’issue d’une séance difficile. Isack Hadjar a manqué l’entrée en Q3 pour 20 millièmes seulement, tandis que Gabriel Bortoleto, Jack Doohan et Liam Lawson échouaient également à ce stade.

Oscar Piastri s’est une nouvelle fois illustré en Q2, en signant le meilleur temps, devançant Norris de plus de deux dixièmes.

Et à la fin, c’est toujours Verstappen le plus rapide

Dans l’ultime phase des qualifications, Max Verstappen a été le plus rapide à dégainer. Dès son premier tour, il s’est emparé de la pole provisoire, devançant légèrement Piastri et Norris, engagés dans une lutte à trois. Mais c’est lors de son dernier passage que le Néerlandais a fait la différence, prenant près de deux dixièmes d’avance sur ses rivaux.

Ni Norris ni Piastri n’ont pu répondre. En revanche, Kimi Antonelli a tiré son épingle du jeu en s’intercalant à la troisième place, reléguant Piastri au quatrième rang. Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Yuki Tsunoda complètent le top 10.

Max Verstappen s’élancera donc ce dimanche depuis la première marque sur la grille de départ du Grand Prix de Miami, bien décidé à faire oublier sa déconvenue du sprint. Mais le quadruple Champion du monde devra se méfier des McLaren et de la pluie qui pourrait s’inviter à la fête.

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix de F1 de Miami 2025 !

Découvrez les résultats des qualifications du Grand Prix de Miami 2025 !

Max Verstappen a décroché sa troisième pole position de la saison lors des qualifications du Grand Prix de Miami, devançant Lando Norris et Kimi Antonelli. Lewis Hamilton seulement 12e avec Ferrari.

Résultat des qualifications du Grand Prix de F1 de Miami 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:26.204 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:26.269 S
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:26.271 S
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:26.375 S
5
 
George RUSSELL
Mercedes 1:26.385 S
6
 
Carlos SAINZ
Williams 1:26.569 S
7
 
Alexander ALBON
Williams 1:26.682 S
8
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:26.754 S
9
 
Esteban OCON
Haas 1:26.824 S
10
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:26.943 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:26.987 S
12
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:27.006 S
13
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:27.151 S
14
 
Jack DOOHAN
Alpine 1:27.186 S
15
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:27.363 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:27.473 S
17
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:27.604 S
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:27.710 S
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:27.830 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:27.999 S

GP de Miami – Course Sprint : Norris triomphe dans le chaos, McLaren signe un doublé

Lando Norris a offert à McLaren une victoire maîtrisée lors du sprint de Miami, devant son coéquipier Oscar Piastri, au terme d’une course perturbée par une averse soudaine et plusieurs incidents, dont une sortie de piste de Charles Leclerc avant même le départ.

Peu avant le début des 18 tours sur le Miami International Autodrome, une forte pluie a piégé Leclerc, qui a terminé dans le mur lors de son tour vers la grille. Bien que le Monégasque ait brièvement poursuivi, les dégâts sur sa Ferrari l’ont contraint à abandonner avant le départ, réduisant le nombre de monoplaces à 19 sur la grille. Deux tours de formation derrière la voiture de sécurité n’ont pas suffi à rassurer les pilotes sur l’état de la piste détrempée. L’absence de visibilité, notamment dénoncée par Piastri et Kimi Antonelli, a conduit le directeur de course Rui Marques à interrompre la séance avec un drapeau rouge. Après 24 minutes de pause, la course a pu démarrer avec un départ arrêté.

Résultat et classement de la course sprint du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Auteur de la pole historique la veille, Antonelli a cédé face à Piastri dès le premier virage. Le jeune pilote italien s’est retrouvé en dehors des limites de la piste, retombant à la quatrième place. Malgré ses protestations, les commissaires n’ont ouvert aucune enquête. La hiérarchie s’est maintenue jusqu’à une série d’arrêts aux stands pour passer des pneus intermédiaires aux slicks, sur une piste séchante. La course a basculé lorsque Fernando Alonso a percuté un mur après un contact avec Liam Lawson, déclenchant une voiture de sécurité. Norris, bien placé après un arrêt parfaitement exécuté, a hérité des commandes de la course, au nez et à la barbe d’Oscar Piastri, qu’il conservera jusqu’au drapeau à damier, la course s’achevant sans possibilité de dépassement.

Lewis Hamilton complète le podium grâce à une stratégie payante de la Scuderia Ferrari, tandis que Max Verstappen, sanctionné d’une pénalité de 10 secondes pour un incident dans la voie des stands impliquant Antonelli, termine dernier. Le Néerlandais avait déjà échappé à une sanction plus tôt pour un placement litigieux sur la grille… une course à oublier pour le quadruple Champion du monde. Derrière le trio de tête, Alex Albon (Williams) a franchi la ligne en quatrième position, mais reste sous enquête pour une infraction liée au régime de voiture de sécurité. George Russell (Mercedes) a terminé cinquième devant Lance Stroll (Aston Martin) et Liam Lawson, lui aussi sous enquête pour son implication dans l’accrochage avec Alonso. Ollie Bearman (Haas), parti dernier, décroche le dernier point donné à l’arrivée de la course.

Kimi Antonelli, dont les espoirs de points se sont envolés après son contact avec Verstappen dans la pitlane, a dû se contenter de la 10e place. Grâce à sa victoire, Norris revient à neuf points de Piastri, toujours en tête du classement des pilotes.

Résultat et classement de la course sprint du Grand Prix de F1 de Miami 2025

 

Découvrez les résultats très attendus de la course sprint du Grand Prix de Formule 1 de Miami 2025 !

Lando Norris a remporté le sprint de Miami après avoir profité du bon timing d’une voiture de sécurité dans une course chaotique.

Oscar Piastri a terminé deuxième après avoir mené la majeure partie de la course, prenant la tête dès le premier tour devant Kimi Antonelli, parti en pole position.

Un arrêt au stand bien calculé dans des conditions humides a permis à Lewis Hamilton de décrocher la troisième place pour Ferrari, tandis que Williams a obtenu un autre résultat impressionnant en terminant quatrième avec Alex Albon.

Résultat de la course sprint du Grand Prix de F1 de Miami 2025

RESULT SPRINT RACE – MIAMI

# Pilote Écurie Écart Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren  
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren +0.672
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +1.073
4
 
George RUSSELL
Mercedes +3.127
5
 
Lance STROLL
Aston Martin +3.412
6
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +5.153
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +5.635
8
 
Pierre GASLY
Alpine +5.973
9
 
Nico HULKENBERG
Stake +6.153
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +7.502
11
 
Alexander ALBON
Williams +7.522
12
 
Esteban OCON
Haas +8.998
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +9.024
14
 
Oliver BEARMAN
Haas +9.218
15
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +9.675
16
 
Jack DOOHAN
Alpine +9.909
17
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +12.059
18
 
Fernando ALONSO
Aston Martin DNF
19
 
Carlos SAINZ
Williams DNF
20
 
Charles LECLERC
Ferrari DNS