Mick Schumacher intensifie ses efforts pour retrouver un baquet en Formule 1

Écarté du plateau à la fin de la saison 2022 après deux années chez Haas, l’Allemand, fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, n’a jamais cessé de viser un retour. Depuis, il a occupé un rôle de pilote de réserve chez Mercedes avant de s’engager avec Alpine en championnat du monde d’endurance.

Selon F1.com, Schumacher aurait activement œuvré en coulisses pour intégrer le projet Cadillac, avec un lobbying jugé intense en vue de décrocher l’un des deux sièges disponibles au sein de la future 11e équipe du championnat. Le site le mentionne comme l’un des candidats envisagés, bien que considéré comme « moins bien classé » que d’autres profils.

Parmi les favoris pour rejoindre Cadillac figurent Sergio Perez et Valtteri Bottas, deux pilotes au solide palmarès. Zhou Guanyu et Felipe Drugovich seraient également à l’étude.

Schumacher, pour sa part, totalise 12 points en 44 départs en F1, tous obtenus avec Haas entre 2021 et 2022. Son meilleur résultat reste une sixième place signée au Grand Prix d’Autriche.

Initialement, Cadillac ambitionnait de combiner un pilote américain avec un nom expérimenté. Toutefois, ce scénario semble désormais s’éloigner au profit d’un duo plus chevronné, l’expérience étant jugée « essentielle » par l’écurie, qui sera dirigée par Graeme Lowdon.

« C’est pourquoi Perez et Bottas sont sérieusement envisagés par Cadillac et sont en tête de liste, mais c’est aussi la raison pour laquelle quelques autres noms sont encore en lice », rapporte f1.com. L’article affirme que Cadillac n’est pas pressé de signer des pilotes, mais souhaite en engager au moins un « avant la fin de l’été » afin de faciliter le développement de la voiture. En conséquence, les négociations avec les pilotes devraient « s’accélérer dans les semaines à venir, à mesure que la liste des pilotes retenus pour les débuts de l’écurie se précise ».

Hamilton invite Ferrari à se tourner vers 2026 : « C’est un championnat ouvert »

Alors que la saison 2025 bat son plein, Lewis Hamilton estime que Ferrari doit rapidement orienter ses efforts vers le nouveau règlement technique de 2026, qu’il qualifie de véritable « championnat ouvert ».

L’an prochain, la Formule 1 connaîtra l’une des révolutions techniques les plus significatives de son histoire. Les monoplaces seront profondément transformées, avec l’introduction de l’aérodynamique active, un empattement réduit et une refonte complète des groupes motopropulseurs. Un bouleversement inédit, qui oblige les équipes à arbitrer entre la poursuite du développement de leurs voitures actuelles et la préparation stratégique de la saison à venir.

Certaines écuries, comme Williams et Aston Martin, ont d’ores et déjà mis le cap sur 2026. D’autres, à l’image de Ferrari — actuelle écurie d’Hamilton —, se retrouvent face à un choix complexe : continuer la lutte en 2025 au risque de compromettre leurs chances dès l’ouverture du prochain cycle réglementaire.

À l’issue de la neuvième course disputée à Barcelone, la Scuderia pointe à la deuxième place du classement constructeurs avec 165 points, mais accuse un retard conséquent de 197 unités sur McLaren, largement en tête et en position de force pour conserver sa couronne.

Face à cet écart, Hamilton suggère qu’un basculement vers 2026 pourrait s’avérer inévitable : « Il faudra faire ce choix avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il prévenu, soulignant l’importance pour Ferrari de ne pas manquer le virage de cette nouvelle ère.

« Je ne sais pas quelles améliorations nous attendent, mais nous n’avons pas eu de mise à jour depuis un certain temps », a déclaré Hamilton. « Nous allons continuer à pousser avec ce que nous avons, mais également, je dirai simplement : « Concentrons-nous sur l’année prochaine ». Nous construisons donc des bases cette année, nous apprenons à connaître les outils, les structures, nos processus, et nous nous efforçons de les maîtriser, afin que lorsque nous arriverons l’année prochaine, nous ayons la voiture que nous voulons vraiment. Ce n’est pas à moi de décider, et nous travaillons sur la voiture de l’année prochaine. »

Stats – La supergrille du début de la saison F1 2025 présente quelques surprises

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, est de loin le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. Notablement, Max Verstappen réalise de meilleures statistiques dans le domaine avec sa Red Bull que l’autre pilote McLaren, Lando Norris. Lewis Hamilton part en moyenne deux rangs derrière son équipier Charles Leclerc lors de chaque course depuis le début de la saison. Enfin, les deux pilotes Williams ainsi qu’Isack Hadjar figurent dans le top 10 des pilotes les mieux qualifiés en moyenne. La différence chez Alpine entre Pierre Gasly et ses équipiers successifs est également notable.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP d’Espagne 2025)

 

 
 

Pilote

Equipe

Pos moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2 Pole
Verstappen Red Bull 3 Pole
Norris McLaren 3.4 Pole
Russell Mercedes 4.7 2
Leclerc Ferrari 5.8 2
Hamilton Ferrari 7.8 4
Antonelli Mercedes 8.4 3
Albon Williams 9.6 6
Hadjar RB 9.6 6
Sainz Williams 10.2 6
Alonso Aston Martin 11.4 5
Gasly Alpine 11.6 5
Tsunoda Red Bull 12.1 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 14.9 9
Doohan Alpine 15.5 11
Hulkenberg Stake 15.7 12
Stroll Aston Martin 15.8 8
Bortoleto Stake 16 12
Bearman Haas 17 10
Colapinto Alpine 18 15

Rosberg : la course de Hamilton en Espagne était “incroyablement mauvaise”

Les faits sont durs : Lewis Hamilton n’a battu son équipier Charles Leclerc qu’une seule fois cette saison, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le mois dernier.

Nico Rosberg, de Sky Sports F1, a déclaré qu’il était « difficile de voir » son ancien coéquipier en difficulté.

« Dimanche a été une journée horrible pour lui, car il était tout simplement lent, ce qui est très inhabituel », a déclaré Rosberg, amené à donner son avis de consultant sur l’antenne de la chaine Sky Sports F1.

Le Champion du Monde 2016 a commenté les difficultés rencontrées par Ferrari, Hamilton ayant déclaré en EL2 que sa voiture était “impossible à conduire” en Espagne, avant de finalement prendre après le GP la responsabilité de son rythme médiocre, qualifiant sa course de “terrible” et n’ayant aucune explication à donner à ces difficultés rencontrées dès le début de la course, lors duquel le team dû intimer par radio au Britannique de laisser passer Leclerc afin de ne pas compromettre son rythme de course.

“Oui, il lui arrive parfois d’être à côté de la plaque en qualifications, mais en course, il est généralement impressionnant, et cette course était vraiment catastrophique”, estime Rosberg.

“Il n’a pas d’explication non plus. Y avait-il des dommages au niveau du plancher ? Ces planchers sont très sensibles et il peut toujours y avoir un petit problème qui fait perdre beaucoup de temps.

Quand on n’a pas d’explication, c’est vraiment difficile en tant que pilote, surtout quand on voit son coéquipier terminer troisième sur le podium. Au vu de sa saison jusqu’à présent, la situation est très sombre.”

La saison 2025 de Formule 1 fait désormais une pause après le triple rendez-vous européen avant de reprendre avec le Grand Prix du Canada du 13 au 15 juin, le même week-end que les 24 Heures du Mans. 

Lewis Hamilton occupe la sixième place du championnat du monde 2025, 23 points derrière son équipier Charles Leclerc, et à 115 points du leader Oscar Piastri, vainqueur ce dimanche.

Hamilton sur la retraite : “Je resterai jusqu’à mes 50 ans”

Lewis Hamilton est une légende de la Formule 1, et ceux qui le suivent depuis ses débuts chez McLaren en 2007 seront ravis d’apprendre que le septuple champion du monde n’a pas l’intention de prendre sa retraite pour l’instant.

Lorsque Hamilton a annoncé son départ de Mercedes en 2024, de nombreux fans ont spéculé qu’il s’agissait de la dernière étape de sa carrière avant sa retraite. Alors que la plupart des supporters de Hamilton et de Ferrari espèrent qu’il remportera un huitième titre mondial avec l’écurie italienne, Hamilton a indiqué que la retraite n’était pas à l’ordre du jour, même s’il décrochait ce titre record. S’il y parvient, il sera le premier pilote de l’histoire de la F1 à remporter huit championnats.

Hamilton est actuellement âgé de 40 ans et, bien qu’il ne soit pas le pilote le plus âgé du plateau, des questions se posent quant à la durée de sa carrière dans ce sport dominé par des pilotes d’une vingtaine d’années. Fernando Alonso, double champion du monde qui ne pilote plus pour Aston Martin, est âgé de 43 ans. Alonso avait tenté de prendre sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2018, mais il est revenu en 2021 et a réussi à monter plusieurs fois sur le podium depuis.

Il semble qu’Alonso et Hamilton n’aient pas l’intention de quitter le paddock et l’un comme l’autre rêve de remporter un autre titre mondial au cours des deux prochaines années, avec notamment 2026 comme grande source d’espoir pour l’ensemble du plateau en raison du bouleversement de la réglementation technique, qui rebat totalement les cartes pour tous.

Hamilton a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre sa retraite, surtout si Ferrari lui donne les moyens de remporter ce huitième titre tant convoité. Il a déclaré à RacingNews364 en début d’année : « Si j’ai la chance de remporter un autre titre, ce qui est évidemment notre objectif, je ne me vois pas m’arrêter. »

Cependant, le Britannique ne semble pas du tout préoccupé par ce qu’on attend de lui, y compris après une entame de saison 2025 pour le moins difficile, aussi bien pour Ferrari que pour lui-même. L’étincelle de confiance qui semblait avoir progressivement disparu au cours de ses dernières années chez Mercedes semble être revenue.

S’adressant au magazine Time, Hamilton a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c’est que la retraite n’est pas du tout dans mes projets. Je pourrais rester ici jusqu’à 50 ans, qui sait ? » Il y aura des défis à relever, le plus grand étant probablement le passage à une nouvelle équipe après 12 saisons chez Mercedes. Mais Hamilton reste imperturbable : « Je sais où je dois aller. Je sais comment y arriver. C’est loin, et ça va être difficile d’y arriver. Mais je sais que j’ai tous les ingrédients, toutes les personnes et une équipe incroyable autour de moi. »

Alonso et Hamilton ont tous deux des contrats qui courent jusqu’à la fin de 2026, avec une clause dans le contrat de ce dernier lui permettant de rester plus longtemps, en fonction de ses performances. Il demeure difficile d’imaginer qu’après le summum que représente Ferrari dans une carrière, Hamilton puisse être tenté d’aller voir ailleurs en F1. Tout comme il est difficile d’imaginer que l’équipe italienne puisse envisager rester uni au Britannique pendant encore une décennie ! 

La restriction sur les ailerons est un gaspillage d’argent, selon Hamilton

Lewis Hamilton a estimé à Barcelone que la restriction sur la flexibilité des ailerons n’est rien d’autre qu’un gaspillage d’argent.

Introduite en trois étapes, la dernière phase de cette restriction est entrée en vigueur ce week-end à Barcelone, sans avoir produit de différence perceptible sur les performances ou le classement.

McLaren, qui fait l’objet de spéculations depuis le début de son redressement, mais qui a toujours été innocentée, n’a apporté aucune modification à Barcelone, alors que tous ses concurrents ont revu leur aileron avant afin de se conformer à la dernière directive technique.

Alors que certains, comme Ferrari, pensaient en tirer profit, aucun changement notable n’a été constaté jusqu’à présent.

« Quel gaspillage d’argent », a déclaré Lewis Hamilton en riant après s’être qualifié en cinquième position, samedi. « L’équilibre n’est certainement pas aussi bon qu’avant, mais cela n’a rien changé… C’est juste de l’argent gaspillé pour tout le monde.

Cela n’a littéralement rien changé », a-t-il ajouté. « Les ailerons de tout le monde se tordent toujours, mais seulement de moitié, et tout le monde a dû fabriquer de nouveaux ailerons et dépenser plus d’argent pour les fabriquer.

Cela n’a aucun sens, mais c’est comme ça et nous continuons. »

« Nous devrions donner cet argent à des œuvres caritatives », a-t-il ajouté par la suite, en référence à l’argent dépensé pour se conformer aux règles.

Au début du week-end, le pilote Ferrari avait estimé que la flexibilité des ailerons était « positive » et que la F1 allait « dans la mauvaise direction » en limitant leur utilisation.

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à une différence dans la maniabilité de la voiture, il a répondu : « Non, je ne m’attendais pas à cela… J’ai conduit sur le simulateur et c’était pratiquement identique. Juste un peu plus de survirage à grande vitesse. »

 

Lewis Hamilton s’en prend à lui-même après son “terrible” GP d’Espagne

Lewis Hamilton a déclaré qu’il n’y avait « aucun point positif » à retenir de sa performance lors du Grand Prix d’Espagne. Frédéric Vasseur a révélé que Hamilton avait rencontré un « problème » dans la dernière partie de la course. Hamilton a clairement souffert face à son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, qui a terminé troisième.

Lewis Hamilton a donné quelques brèves réponses après une « très mauvaise journée » au Grand Prix d’Espagne, où le pilote Ferrari a terminé sixième.

Lewis Hamilton s’est reproché son « terrible » Grand Prix d’Espagne après avoir terminé sixième de la course dimanche. Hamilton a réalisé samedi sa meilleure qualification et s’est élancé en cinquième position, mais il a rapidement subi la pression de son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, et l’a laissé passer après seulement neuf tours.

Le pilote Ferrari a ensuite roulé en cinquième position jusqu’à ce qu’un deuxième arrêt au stand trop lent le mette en difficulté dans sa lutte contre son ancien coéquipier chez Mercedes, George Russell, et le relègue à la sixième place.

Une voiture de sécurité pour Kimi Antonelli, qui a abandonné, a donné à Hamilton une occasion tardive de rattraper son retard, mais il a été dépassé par la Sauber de Nico Hulkenberg.

« Que voulez-vous que je vous dise ? J’ai passé une très mauvaise journée et je n’ai rien à dire. Ça a été une journée difficile », a déclaré Hamilton, découragé, à Sky Sports F1. « Il n’y a rien d’autre à ajouter. C’était terrible. Inutile d’expliquer. Je ne sais tout simplement pas quoi dire. »

Après s’être qualifié en cinquième position, Hamilton a déclaré qu’il visait un podium au Grand Prix d’Espagne.

Lorsqu’on lui a demandé si l’équipe pouvait trouver des réponses, il a ajouté : « Je suis sûr que non, c’était probablement juste moi. »

Hamilton espérait monter sur le podium pour la première fois en tant que pilote Ferrari, mais il n’a finalement rien retiré de positif de sa course dimanche. Il a déclaré : « Je ne sais pas pourquoi ça s’est si mal passé. C’était la pire course que j’ai jamais connue en termes d’équilibre. »

Vasseur révèle que Hamilton « a eu un problème » lors de son dernier relais

La vitesse de Hamilton en course est généralement un atout, mais il a été clairement devancé par Leclerc tout au long des 66 tours du Circuit de Barcelona-Catalunya et compte désormais 23 points de retard sur son coéquipier Ferrari au championnat.

Le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, a révélé que Hamilton avait connu un problème sur sa voiture avant l’intervention tardive de la voiture de sécurité, sans toutefois préciser la nature de ce problème.

Quand Horner dément les rumeurs d’un transfert chez Ferrari

Christian Horner a été amené ce week-end à devoir insister publiquement sur le fait qu’il reste « engagé à 100 % » auprès de Red Bull, démentant ainsi les rumeurs d’un transfert chez Ferrari.

Selon certains médias britanniques, Horner devait être écarté par Red Bull aux alentours du Grand Prix d’Émilie-Romagne, et un journal allemand affirme désormais qu’il serait même convoité par Ferrari.

En début de semaine, le Bild – tabloïd grand public allemand – affirmait que le président de Ferrari, John Elkann, avait demandé à Horner s’il était intéressé par un poste au sein de la légendaire écurie italienne pour remplacer le Français Fred Vasseur.

Interrogé à ce sujet à Barcelone, Horner, qui est ami avec Elkann depuis un certain temps, a démenti cette information.

« Écoutez, bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes », a-t-il déclaré aux journalistes. « Mais je m’engage à 100 % envers Red Bull. Cela a toujours été le cas et le restera certainement à long terme.

Il y a toujours beaucoup de spéculations dans ce milieu, des gens qui viennent, qui partent, etc. », a-t-il ajouté.

« Je pense que les membres de l’équipe savent exactement où nous en sommes », a-t-il déclaré en souriant. « Je veux dire, mon italien est pire que l’anglais de Flavio, alors comment cela pourrait-il fonctionner ? »

Il est intéressant de noter que Horner n’a pas précisé s’il avait été approché par Elkann, qui avait tenté de le débaucher de Red Bull en 2022 lorsqu’il cherchait un remplaçant pour Mattia Binotto.

Si Vasseur a amélioré certains aspects de l’équipe, celle-ci reste toutefois confrontée à des problèmes et, malgré l’arrivée très médiatisée de Lewis Hamilton, ne semble pas près de les résoudre.

Charles Leclerc revient sur son accrochage avec Max Verstappen

Charles Leclerc s’est exprimé sur l’incident survenu avec Max Verstappen lors de la relance du Grand Prix d’Espagne, après l’intervention tardive de la voiture de sécurité provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli.

À la reprise de la course, Verstappen, qui venait de chausser des pneus durs, a perdu le contrôle de sa monoplace à la sortie du dernier virage, offrant une opportunité à Leclerc de l’attaquer en ligne droite. Les deux voitures se sont retrouvées côte à côte à l’approche du premier virage, et un léger contact s’est produit entre la roue avant du Néerlandais et la monoplace du pilote Ferrari.

Interrogé après l’arrivée, Leclerc a estimé que la responsabilité de l’incident était partagée entre les deux protagonistes, évoquant un duel serré mais sans animosité.

« C’était une bataille pour la position sur la piste afin de profiter de l’aspiration des pilotes devant », a déclaré Leclerc. « Max voulait me pousser vers l’intérieur, là où il y a toute la gomme. Je ne voulais pas trop m’y engager, alors j’ai essayé de le pousser vers la gauche. Il y a eu un petit contact, mais heureusement pour nous, cela n’a pas eu de conséquences. »

Leclerc a terminé la course à la troisième place, signant ainsi son troisième podium en F1 cette saison.

« Je suis vraiment heureux », a déclaré Leclerc. « Évidemment, hier, j’ai sacrifié une partie de mes qualifications afin d’avoir de meilleurs pneus pour aujourd’hui. Je ne savais pas si cela allait payer. Finalement, ça a été le cas. Je pense que dans une course normale, nous aurions terminé en quatrième position. Avec la voiture de sécurité, nous avons eu de la chance et avons décroché un podium. Je suis donc très heureux. »

GP d’Espagne : Piastri s’impose, Verstappen implose

Oscar Piastri a remporté ce dimanche le Grand Prix d’Espagne, convertissant sa pole position en victoire malgré une fin de course perturbée par une voiture de sécurité. Le pilote australien signe ainsi son cinquième succès de la saison, devant son coéquipier Lando Norris, pour un doublé McLaren inédit depuis plus de dix ans.

Parti en tête, Piastri a maîtrisé la majeure partie de la course, même si l’intervention tardive de la voiture de sécurité a resserré les écarts dans les derniers tours. Leclerc complète le podium après avoir profité des déboires de Max Verstappen, pénalisé et relégué à la 10e place.

Départ maîtrisé pour Piastri, Norris en difficulté

Le départ a été favorable à Piastri, qui a conservé la tête dans le premier virage. En revanche, Norris a perdu une position au profit de Verstappen. Derrière, Charles Leclerc a rapidement pris l’ascendant sur son coéquipier Lewis Hamilton, en difficulté dans les premiers relais. L’ordre s’est stabilisé à l’avant, avec Piastri menant devant Verstappen et Norris.

Batailles stratégiques et premiers arrêts

Verstappen a lancé la valse des arrêts au 14e tour, optant pour de nouveaux pneus tendres. McLaren a réagi quelques tours plus tard : Norris s’est arrêté au 22e tour, suivi de Piastri un tour plus tard. Tous deux chaussaient des gommes mediums, leur permettant de recoller progressivement à Verstappen.

Classement du GP d’Espagne

En milieu de peloton, les incidents se multipliaient : un accrochage entre Lawson et Albon a endommagé l’aileron avant de ce dernier. Albon a reçu une pénalité de 10 secondes avant d’abandonner, après avoir quitté la piste pour gagner une position.

Un sprint final mouvementé

À l’approche des derniers tours, Verstappen, Norris puis Piastri ont chacun effectué un troisième arrêt pour préparer un sprint final. L’ordre restait inchangé jusqu’à la sortie de la voiture de sécurité au 55e tour, provoquée par l’abandon de Kimi Antonelli, en proie à un problème mécanique.

Au redémarrage, Verstappen a perdu le contrôle de sa Red Bull, permettant à Leclerc de s’emparer de la troisième place. Quelques instants plus tard, un contact entre Verstappen et Russell dans le virage n°5 a entraîné une enquête et une pénalité de dix secondes à l’encontre du Néerlandais.

Piastri n’a pas été inquiété en tête et a filé vers la victoire. Norris l’a suivi pour offrir à McLaren un doublé historique. Leclerc monte sur son troisième podium de la saison. Russell a terminé quatrième, tandis que Nico Hülkenberg a profité du chaos final pour remonter à une impressionnante cinquième place. Hamilton s’est classé sixième, devant Isack Hadjar, Pierre Gasly et Fernando Alonso, ce dernier inscrivant enfin ses premiers points de la saison devant son public.

F1 – Les classements pilotes et constructeurs après le GP d’Espagne

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren423
2M. VerstappenRed Bull421
3O. PiastriMcLaren410
4G. RussellMercedes319
5C. LeclercFerrari242
6L. HamiltonFerrari156
7K. AntonelliMercedes150
8A. AlbonWilliams73
9C. SainzWilliams64
10F. AlonsoAston Martin56
11N. HülkenbergSauber51
12I. HadjarVCARB51
13O. Bearman Haas41
14L. LawsonVCARB38
15E. OconHaas38
16L.StrollAston Martin33
17Y. TsunodaRed Bull33
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 833
2Mercedes469
3Red Bull 451
4Ferrari398
5Williams137
6Racing Bulls92
7Aston Martin89
9Haas79
8Sauber70
10Alpine22

Le classement du Grand Prix de F1 d’Espagne 2025

Découvrez tous les résultats du Grand Prix d’Espagne de F1 2025 à Barcelone !

Classement du Grand Prix de F1 d’Espagne 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
Oscar PIASTRI

 
McLaren LAP 66
2
 
Lando NORRIS
McLaren +2.471
3
 
Charles LECLERC
Ferrari +10.455
4
 
George RUSSELL
Mercedes +11.359
5
 
Nico HULKENBERG
Stake +13.648
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +15.508
7
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +16.022
8
 
Pierre GASLY
Alpine +17.882
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +21.564
10
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +21.826
11
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +25.532
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake +25.996
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull +28.822
14
 
Carlos SAINZ
Williams +29.309
15
 
Franco COLAPINTO
Alpine +31.381
16
 
Esteban OCON
Haas +32.197
17
 
Oliver BEARMAN
Haas +37.065
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes DNF
19
 
Alexander ALBON
Williams DNF

Leclerc assume pleinement le pari stratégique manqué en qualifications

Charles Leclerc a tenu à assumer « l’entière responsabilité » de la stratégie adoptée par Ferrari lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne. Le pilote monégasque, qui s’élancera depuis la septième position sur la grille à Barcelone, a choisi de ne réaliser qu’une seule tentative en Q3, contrairement à ses rivaux directs qui ont tous effectué deux tours rapides.

Cette approche visait à préserver un train de pneus tendres pour la course, qui devrait se jouer sur deux arrêts, les gommes dures C1 s’étant montrées peu efficaces sur le circuit catalan.

Devancé par Lewis Hamilton – cinquième – pour la deuxième fois seulement cette saison, Leclerc a reconnu que cette décision lui revenait et n’a pas cherché à en imputer la responsabilité à son équipe.

« Je pense qu’il est toujours plus facile avec deux trains en Q3, et je ne sais pas combien de temps j’aurais pu gagner », a déclaré Leclerc. « Mais j’assume l’entière responsabilité du déroulement des qualifications, c’était mon choix. En Q3, j’ai choisi de partir au milieu alors que l’équipe me poussait à partir à la fin. Je voulais avoir un plan B au cas où je commettais une erreur lors du premier tour, et je voulais avoir la possibilité de faire un deuxième tour. C’est donc ma responsabilité, et nous avons fait ces choix pour avoir de meilleurs pneus pour la course. Si nous faisons une très mauvaise course, je devrai assumer la responsabilité d’un mauvais week-end. Si tout se passe bien, je serai heureux de m’attribuer le mérite d’avoir poussé l’équipe dans une certaine direction, mais seul le temps nous le dira. Évidemment, la 7e place est un peu en dessous de nos attentes, même avec les choix que j’ai faits pour les qualifications, je m’attendais à être un peu mieux classé, mais c’est comme ça, le choix est fait. »

F1 – GP d’Espagne : Piastri s’offre la pole et un doublé McLaren historique à Barcelone

Oscar Piastri a signé une performance de haute volée lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne, décrochant sa quatrième pole position de la saison au terme d’une séance intense sur le circuit de Catalogne. Le pilote australien a devancé son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, dans les derniers instants de la Q3 avec un temps de 1:11.546, creusant un écart de 0,209 seconde. Oscar Piastri signe de fait la plus grande avance sur son premier poursuivant enregistrée en pole cette saison.

Norris, pourtant en tête après une première tentative en Q3 grâce à une aspiration jugée audacieuse par Piastri, n’a pu contenir la réponse éclatante de son coéquipier. Le Britannique s’était brièvement installé en tête avec un chrono de 1:11.755, mais le leader du championnat a parfaitement répliqué dans son ultime tour lancé.

Derrière le duo McLaren, Max Verstappen complète le top 3 à 0,302 seconde de la pole. Le Néerlandais s’élancera devant George Russell, quatrième, et Lewis Hamilton, cinquième, qui retrouve des couleurs en qualifications en devançant Charles Leclerc pour la première fois depuis le Grand Prix de Chine.

Sainz et Tsunoda éliminés dès la Q1

La principale surprise de cette séance est venue de Carlos Sainz. Le pilote Williams a été éliminé dès la Q1, ne faisant pas mieux que le 18e temps dans son Grand Prix national. Un chrono de 1:13.203 n’a pas suffi alors que d’autres, à l’image de Bearman ou Bortoleto, amélioraient dans les dernières minutes.

Autre élimination inattendue : Yuki Tsunoda. Le Japonais, au volant de la Red Bull, a terminé dernier, en 20e position, à plus d’un demi-seconde de son coéquipier Verstappen. En difficulté avec les réglages, il n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte.

Franco Colapinto, pour sa part, a vu ses chances compromises par un incident technique : son Alpine est restée immobilisée à la sortie des stands dans son dernier tour rapide. L’Argentin a dû se contenter du 19e temps.

Nico Hülkenberg (16e) et Esteban Ocon (17e) complètent la liste des éliminés en Q1.

Q2 : Albon échoue de peu, Bortoleto confirme

En Q2, Alex Albon a manqué de peu l’accès au top 10, échouant à seulement 0,030 seconde de Pierre Gasly. Le Thaïlandais a néanmoins offert à Williams sa meilleure position sur la grille à Barcelone depuis 2017.

Gabriel Bortoleto (Stake) a poursuivi sur sa lancée en se classant 12e, juste devant Liam Lawson (13e), tandis que Lance Stroll (14e) et Ollie Bearman (15e) n’ont pas réussi à rejoindre la Q3.

Devant, Piastri avait pris l’ascendant sur Norris et Verstappen avec un temps impressionnant de 1:11.998, premier passage sous les 72 secondes du week-end.

Q3 : un duel McLaren sous haute tension

Le dernier acte des qualifications a débuté avec Piastri signant un 1:11.836, aussitôt battu par Norris (1:11.819), qui avait profité de l’aspiration laissée par son coéquipier. Piastri, surpris, a qualifié la manœuvre de « culottée », mais la réponse ne s’est pas fait attendre.

Alors que Norris améliorait encore en 1:11.755 lors de sa deuxième tentative, Piastri a haussé le ton pour décrocher la pole avec un chrono canon de 1:11.546, son meilleur tour du week-end.

Verstappen s’élancera depuis la deuxième ligne, juste devant Russell et Hamilton. Derrière eux, Leclerc, Alonso, Gasly, Antonelli et Fernando Alonso complètent le top 10.

Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 – Résultats des qualifications

Découvrez les résultats des qualifications du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 à Barcelone.

Résultat des qualifications du GP d’Espagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.546 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.755 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.848 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.848 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.045 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.111 S
7
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:12.131 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.199 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.252 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.284 S
11
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.641 S
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.756 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.763 S
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.058 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.315 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.190 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:13.201 S
18
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.203 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.334 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.385 S

Rosberg s’interroge : l’âge commence-t-il à peser sur Hamilton ?

Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton pourrait ressentir les effets du temps sur ses performances en Formule 1. L’ancien coéquipier du Britannique chez Mercedes, désormais consultant, voit dans les difficultés actuelles du septuple champion du monde une possible conséquence de son âge.

Depuis plusieurs saisons, Hamilton peine à retrouver le sommet avec Mercedes, écurie avec laquelle il a conquis l’essentiel de ses titres mondiaux. Parti relever un nouveau défi chez Ferrari, il doit désormais faire face à une concurrence interne tenace. Dès les premières courses de la saison, Charles Leclerc s’est montré plus rapide et régulier, reléguant Hamilton à un rôle d’outsider.

Rosberg, sacré champion du monde en 2016 au terme d’un duel tendu avec Hamilton, a souligné une certaine continuité dans les performances du Britannique. Il note notamment que l’écart qui le sépare actuellement de Leclerc rappelle celui observé face à George Russell lors des deux dernières saisons chez Mercedes.

Sans remettre en cause le talent ou l’expérience de son ancien rival, Rosberg laisse entendre que la longévité d’une carrière en F1 comporte inévitablement des défis physiques et mentaux, et que ceux-ci pourraient aujourd’hui influencer les résultats du pilote de 39 ans.

« C’est un peu la continuation de la forme de l’année dernière, où il y avait déjà un petit creux et où George avait l’avantage », a déclaré Rosberg à Sky F1. « Il a également terminé devant au classement. Maintenant, c’est un peu la même chose, il manque un peu ici et là, surtout [en] vitesse pure en qualifications. Nous savons que Charles est un pilote incroyable en qualifications, Lewis doit donc trouver un petit plus dans ce domaine. »

« Même les plus grands de tous les temps finissent par ralentir un peu à un moment donné », a déclaré Rosberg. « C’est lié à l’âge. Quand on a 40 ans, cela arrive tôt ou tard. La question est donc de savoir si cet âge est arrivé, celui où l’on commence à ralentir un peu. Même un dixième de seconde fait une énorme différence dans ce sport, surtout quand on est confronté à certains des meilleurs pilotes de la nouvelle génération, comme Charles Leclerc, qui est considéré comme l’un des meilleurs qualifiés actuellement. »

GP d’Espagne – Essais Libres 3 : Piastri domine, Norris freiné par du « porpoising »

Oscar Piastri a signé la meilleure performance de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, s’affirmant comme le favori pour les qualifications à venir sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Avec un temps de 1:12.387, le pilote australien de McLaren, actuel leader du championnat, a relégué la concurrence à plus d’une demi-seconde.

Son coéquipier Lando Norris a dû se contenter de la deuxième place, à 0,526 seconde, après avoir été contraint de regagner les stands en raison d’un phénomène de « porpoising » survenu dans le rapide virage 9. Ce rebond aérodynamique, qui avait pourtant été atténué depuis l’introduction du nouveau règlement en 2022, a refait surface, poussant McLaren à relever l’arrière de sa monoplace pour éviter tout dommage supplémentaire.

Derrière le duo McLaren, Charles Leclerc (Ferrari) s’est classé troisième, suivi de George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), tandis qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) a été le seul autre pilote à terminer à moins d’une seconde du leader.

La séance a débuté lentement sous une chaleur accablante, avec une température de l’air flirtant avec les 30°C. Durant les 15 premières minutes, seuls Franco Colapinto (Alpine) et Gabriel Bortoleto (Stake) ont signé des chronos représentatifs, ce dernier prenant l’avantage sur son rival.

La hiérarchie a évolué avec l’entrée en piste progressive des favoris. Norris a d’abord pris la tête sur pneus mediums avant d’être battu par Carlos Sainz (Williams), puis par Leclerc et Russell à l’aide de gommes tendres. Ce dernier a provisoirement mené avec un tour en 1:13.396, bien que toujours loin des temps de référence du vendredi.

Verstappen a brièvement repris la main à 20 minutes du terme avec un tour en 1:13.375, devançant Russell de 0,021 seconde. Fernando Alonso, porté par le soutien du public catalan, s’est approché à 0,039 seconde du Néerlandais, sans toutefois pouvoir le détrôner.

Alors que les simulations de qualification s’intensifiaient, Norris semblait prêt à reprendre l’avantage avec un excellent premier secteur, avant d’être trahi par le retour du porpoising, le contraignant à écourter sa tentative.

C’est finalement Piastri qui a placé la barre très haut à un peu plus de dix minutes de la fin. Il a établi le meilleur temps du week-end, que personne n’a pu battre par la suite.

Derrière Hadjar, Antonelli (Mercedes) et Alonso ont pris les 7e et 8e positions. Lewis Hamilton, en difficulté sur sa Ferrari, s’est classé neuvième à plus d’une seconde de son ancien coéquipier chez Mercedes et à quatre dixièmes de Leclerc. Liam Lawson (Racing Bulls) a complété le top 10.

Oliver Bearman (Haas) a terminé bon dernier, à deux secondes de Piastri, mettant fin à la série de séances d’essais conclues en dernière position par Colapinto. À quelques heures des qualifications, McLaren confirme sa montée en puissance, tandis que ses rivaux continuent de chercher des réponses sur une piste où chaque détail comptera.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez tous les résultats de la troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025.

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.387 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.913 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.130 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.139 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.375 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.382 S
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.405 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.414 H
9
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.527 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.637 S
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.722 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.733 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.758 S
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.892 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.904 H
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.954 S
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.085 M
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.138 S
19
 
Alexander ALBON
Williams 1:14.289 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.460 S

GP d’Espagne – EL2 – Piastri prend les commandes devant Russell et Verstappen

Oscar Piastri a dominé les essais libres 2 à Barcelone, s’imposant comme le pilote à battre en vue du Grand Prix d’Espagne. L’Australien de chez McLaren a signé un impressionnant chrono de 1:12.760, devançant largement ses rivaux sur le circuit de Catalogne.

Max Verstappen (Red Bull) et Lando Norris (McLaren), tous deux crédités d’un temps identique de 1:13.070, se sont classés troisième et quatrième, le Néerlandais figurant devant au classement pour l’avoir réalisé en premier. George Russell (Mercedes) s’est intercalé entre eux grâce à un tour en 1:13.046, à 0,286 seconde de la référence établie par Piastri.

La performance de Verstappen, souvent en difficulté le vendredi cette saison, marque un progrès notable. Contrairement aux précédents week-ends, le quadruple champion du monde est resté discret à la radio, signe d’un comportement plus stable de sa RB21 sur cette piste.

Les températures élevées ont mis les pneus à rude épreuve tout au long de la deuxième séance, disputée sous 30°C dans l’air et 45°C sur l’asphalte. Norris s’est d’abord montré le plus rapide en pneus tendres avant que les relais en gommes mediums ne permettent à Russell de prendre temporairement la tête.

Piastri, jusque-là discret, a haussé le rythme au bon moment. Son meilleur tour, réalisé en pneus tendres, lui a permis de prendre la tête de la feuille des temps jusqu’à la fin de la séance, alors que la majorité des équipes se concentraient sur les longs relais.

Derrière les quatre premiers, Charles Leclerc (Ferrari) a pris la sixième place derrière Antonelli (Mercedes). Lewis Hamilton, lui, a connu une séance difficile : mécontent du comportement de sa monoplace, qu’il a qualifiée d’« inconduisible », il a terminé onzième, à plus de sept dixièmes de Piastri.

Fernando Alonso (Aston Martin), Pierre Gasly (Alpine) ainsi que le duo Racing Bulls, Isack Hadjar et Liam Lawson, se sont intercalés dans le top 10. Carlos Sainz (Williams) a fermé la marche des 14 pilotes regroupés en moins d’une seconde.

En queue de peloton, Franco Colapinto (Alpine) a terminé à 1,543 seconde de Piastri. L’Argentin, en difficulté depuis plusieurs séances, a une nouvelle fois terminé dernier, juste derrière Oliver Bearman (Haas), dont la séance a été perturbée par une sortie dans le gravier.

Le rythme affiché par McLaren, et en particulier par Piastri, laisse entrevoir un week-end prometteur pour l’équipe britannique, tandis que la hiérarchie reste serrée à l’approche des qualifications.