Piastri bénéficiera de la même évolution que Norris au Brésil

Oscar Piastri aurait souvent de quoi être déçu avec la huitième place à l’arrivée d’un Grand Prix. Néanmoins, le pilote australien de l’équipe McLaren savait que la manche de Mexico serait bien ardue et qu’il convenait avant tout de sauver quelques points dans l’optique de la lutte contre Ferrari et Red Bull pour le championnat du monde par équipes, alors qu’il ne prenait le départ que depuis la 17e position de la grille.

L’après-midi mexicain de Piastri n’a pas été des plus aisés, mais McLaren a tout de meme pu sauver deux points en addition de la belle collecte faite par Lando Norris pour sa seconde place. Parti en pneus mediums, Piastri a poussé ses enveloppes jusqu’au 39e des 71 passages pour chausser les durs. Il a terminé la course intercalé entre les Haas de Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg.

« Un après-midi difficile, mais je pense que c’est tout ce que nous pouvions faire », estime l’Australien. « Nous avons gagné un bon nombre de places et la voiture était dans une bonne position, j’ai juste lutté dans le trafic. C’est dommage de ne pas avoir eu Kevin Magnussen à la fin, mais nous sommes rentrés dans les points et c’est l’essentiel.»

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Andrea Stella, directeur de l’équipe, rappelle que « la mission de dimanche à l’Autódromo Hermanos Rodríguez était, avec les deux voitures, de terminer plus haut que là où nous nous étions qualifiés ».

Avec un bon rythme, les McLaren ont en effet pu s’employer à respecter cette mission.

« Nous avons battu l’une des Ferrari et, de manière réaliste, en regardant les données, sans le temps perdu au début derrière Verstappen, Lando aurait eu une chance de victoire. C’est très encourageant pour les courses à venir », estime Stella.

« Oscar bénéficiera également de l’évolution au Brésil. Il a fait une très belle course. Ce n’était pas facile de se frayer un chemin dans le peloton, mais il a été patient quand il le fallait et a ramené des points utiles. Ces points pourraient s’avérer cruciaux en fin de saison, car le championnat se joue sur le fil. Maintenant, nous nous concentrons sur São Paulo. Nous attendons avec impatience une autre course divertissante avec Ferrari, Red Bull et Mercedes. C’est une bonne chose pour la Formule 1 et nous nous amusons ! »

Pérez ne fera pas “un seul mètre dans la voiture” en 2025 selon Ralf Schumacher

Selon Ralf Schumacher, il en va de l’intérêt de Red Bull de Sergio Pérez de mettre fin à leur aventure.

Sergio Pérez a terminé le Grand Prix du Mexique à la dernière place. Une course difficile pour le pilote qui courrait devant son public.

Mis à part les qualifications, la course du pilote mexicain était déjà compromise dès le départ. En effet, le pilote Red Bull s’était mal positionné sur son emplacement et s’est donc vu infliger une pénalité de 5 secondes.

Malgré une belle remontée dans le peloton, le Mexicain s’est heurté, dans tous les sens du terme à la monoplace de Liam Lawson. Ayant laissé un morceau de ponton et de plancher, le reste de sa course n’a été qu’une longue procession, agonie.

Selon Ralf Schumacher, ancien pilote de F1, le nombre de Grands Prix de F1 restant à Sergio Pérez se compte sur les doigts d’une seule main.

L’année prochaine, il ne fera pas un seul mètre dans la voiture, j’en suis presque sûr. Je ne pense même pas qu’il terminera la saison”, a déclaré Schumacher à Sky Deutschland.

Red Bull prendra une décision après ce week-end. Cela ne sert plus à rien, ni pour l’un ni pour l’autre. Pas même pour Perez.

“Le pauvre homme subit tellement de pression qu’il ne va pas rentrer chez lui en rayonnant de joie. C’est censé être un plaisir.”

Et surtout, financièrement, c’est un désastre pour l’équipe, et pas seulement pour les mécaniciens. Si vous voulez changer quelque chose contre Ferrari, vous devez le faire rapidement.

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Red Bull chute au classement

Red Bull est passé en quelques mois de la première à la troisième place du classement des constructeurs, se voyant dépasser par McLaren puis Ferrari. La firme autrichienne compte aujourd’hui 25 points de retard sur Ferrari et 54 sur McLaren.

Cependant, contrairement à l’avis de Schumacher, le directeur de Red Bull, Christian Horner, a de nouveau exprimé son soutien à Perez en s’adressant aux médias.

“Checo est notre pilote , a-t-il insisté. ‘Il est sous contrat jusqu’en 2025. Il est compétitif. Il a faim. Il n’est pas satisfait de sa situation actuelle. En tant qu’équipe, nous faisons de notre mieux pour le soutenir.

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Leclerc pourrait lui aussi être pénalisé par la FIA

Max Verstappen va peut-être accomplir ses travaux d’intérêt général en compagnie d’un autre pilote de la grille.

En effet, après avoir prononcé le fameux “F Word” en conférence de presse, Max Verstappen a reçu des travaux d’intérêt général de la part de la FIA. Mais à Mexico Charles Leclerc a été soumis à une enquête de la FIA après avoir proféré un juron lors de la conférence de presse.

Interrogé par la presse après sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix du Mexique, le pilote Ferrari est revenu sur le moment où il a perdu le contrôle de sa monoplace.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit quand vous avez ramené la voiture sur la piste ?”, lui a -t-on demandé.

Leclerc a alors répondu : “J’ai eu un survirage, puis quand j’ai récupéré de ce survirage, j’ai eu un survirage de l’autre côté. Je me suis alors dit ‘f***’.”

Conscient de son écart de langage, Charles Leclerc s’est tout de suite excusé et a dit “je ne veux pas rejoindre Max.

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Charles Leclerc pourrait à l’avenir être pénalisé pour avoir enfreint l’article 12.2.1k du code sportif international de la FIA.

Le pilote Ferrari espère que ses excuses suffiront à éviter l’ouverture d’une l’enquête ou permettront de la clore rapidement sans sanction.

Ferrari passe Red Bull au Championnat

Côté piste, Charles Leclerc a donc terminé le Grand Prix du Mexique en troisième position derrière Carlos Sainz vainqueur et Lando Norris second. Le pilote monégasque occupe toujours la troisième place du classement des pilotes. Mais ce qu’il faut retenir ce week-end, c’est la belle prestation globale de la Scuderia Ferrari qui lui a permis de dépasser Red Bull au classement des constructeurs et de se positionner en seconde place du Championnat. À quatre Grands Prix de la fin de la saison, la firme italienne compte 29 points de retard sur McLaren et peut encore rêver du titre mondial.

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Hamilton se moque du pilotage de Verstappen à Mexico

Lewis Hamilton, pilote pour l’écurie Mercedes, a reconnu s’être douté pendant la course que le panache du fumé qu’il avait aperçu devait avoir un lien avec Max Verstappen.

Dans les premiers tours du Grand Prix du Mexique, Max Verstappen et Lando Norris ont une nouvelle fois livré bataille en piste, mais aussi en dehors. Les deux hommes se battaient alors pour le gain de la seconde position, détenue à ce moment de la course par le pilote Red Bull.

Mais à l’image de la fin de course du Grand Prix des États-Unis, Max Verstappen n’a rien fait pour laisser le moindre espace à Lando Norris, contraint à deux reprises de passer les quatre roues au-delà des lignes blanches.

Au volant de sa Mercedes, Lewis Hamilton ne pouvait pas se battre aux avant-postes, toutefois, il s’est rapidement douté du nom de celui qui avait provoqué l’apparition d’un panache de fumée.

Pour ses manœuvres des virages 4 et 7 sur Lando Norris, Max Verstappen a reçu deux pénalités de dix secondes.

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Hamilton taquine son ancien rival

Lewis Hamilton n’a pas clairement vu ce qu’il s’était passé devant lui, mais il s’est rapidement fait une idée.

Je ne l’ai pas vu”, a déclaré le septuple champion du monde de F1. “Je pouvais voir un groupe de voitures devant et j’ai vu un panache de fumée, comme de la poussière et je savais que c’était – je savais que ça devait être [Verstappen]”. Tout en ajoutant en souriant, “Genre, c’est sûr que c’était lui.

Lewis Hamilton sait de quoi il parle et sait ce que Lando Norris doit endurer depuis quelques courses. En effet, le septuple Champion du monde s’est déjà frotté à Max Verstappen, notamment lors de la saison 2021 de F1.

“J’en ai fait l’expérience à de nombreuses reprises avec Max. Vous ne devriez pas pouvoir lancer la voiture à l’intérieur et être en tête, puis partir, et conserver la position. Cela a toujours été une zone grise”, a déclaré Hamilton. “C’est pourquoi il [Verstappen] s’en est tiré pendant si longtemps.

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Haas salue « le meilleur pilotage » de Magnussen

L’Autodromo Hermanos Rodriguez aura donné le sourire à l’ensemble de l’équipe Haas, ce week-end, à Mexico. Parti 7e, Kevin Magnussen s’est offert cette même belle P7 à l’arrivée, tandis que Nico Hülkenberg, plus en délicatesses avec sa monoplace samedi mais tout de même qualifié 10e, a rallié l’arrivée en 9e position.

Devant Gene Haas, qui était présent en personne dans le box de son équipe dimanche, l’équipe américaine a de nouveau signé un solide résultat après la grande satisfaction du Grand Prix disputé à Austin, un week-end auparavant.

Magnussen s’est élancé depuis la septième place sur la grille de départ, sa meilleure qualification de la saison, avec des pneus medium, puis a conservé sa position tout au long du premier relais. Le Danois s’est même offert le luxe de rester au contact des pilotes Mercedes avant d’entrer aux stands au 30e des 71 tours pour passer en pneus durs et remonter en septième position une fois que le reste du peloton s’est également arrêté. En fin de course, Magnussen a dû faire face à la pression d’Oscar Piastri, mais le pilote McLaren n’a pu trouver la solution pour s’emparer de la septième place.

Hülkenberg a pris le départ depuis la 10e place sur la grille et a évité une collision qui a éliminé d’entrée de jeu Yuki Tsunoda et Alex Albon, pour prendre la huitième place. L’Allemand a ensuite effectué son seul arrêt au stand au 29e tour et est remonté jusqu’à la huitième place, avant de devoir laisser une position à Piastri.

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Le meilleur pilotage de Magnussen selon son chef d’équipe

« Je ne sais pas quoi dire, c’est un autre résultat incroyable pour cette équipe », s’est félicité le directeur d’équipe Ayao Komatsu, comblé. « Je suis très heureux que le travail acharné de chacun porte ses fruits, avec les évolutions et l’amélioration de la voiture. Je suis très heureux pour Kevin, il avait très bien roulé à Austin, mais nous n’avions pas pu être à la hauteur le dimanche. Ce week-end, il a fait une qualification incroyable et tout le monde a été à la hauteur. Son rythme dans le deuxième relais était incroyable, il rattrapait Verstappen dans sa Red Bull et a terminé à seulement quatre secondes. C’est probablement le meilleur pilotage que j’ai vu de Kevin, je suis tellement heureux pour lui ! »

« D’une certaine manière, le fait que Nico soit déçu par sa 9e place est également un bon signe pour l’équipe. Aujourd’hui, Kevin a montré ce dont la voiture est capable, alors nous allons examiner les données pour voir pourquoi Nico n’a pas pu réaliser les performances qu’il aurait pu réaliser. J’ai hâte d’aller au Brésil, un autre week-end de Sprint, et d’essayer d’obtenir un nouveau doublé de points. Toutes mes félicitations et mes remerciements à tous. »

Il s’agit de la sixième course consécutive – en comptant les sprints – dans laquelle l’équipe a marqué des points, égalant ainsi son record.

Crucialement, Haas F1 Team a consolidé sa sixième place au championnat des constructeurs, l’équipe américaine comptant désormais 46 points, soit 10 points d’avance sur VCARB, qui occupe la septième place et semble ne pas être dans la même dynamique en cette fin de saison.

La prochaine étape sera la 21e manche du Championnat du monde de Formule 1, à São Paulo, sur l’Autódromo José Carlos Pace.

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Russell : “19 pilotes sur 20 sont sur la même longueur d’onde”

George Russell est revenu sur les récentes batailles entre Max Verstappen et Lando Norris, chacune ayant terminé en dehors des limites de piste.

À l’arrivée du Grand Prix des États-Unis, Lando Norris avait écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir terminé son dépassement en dehors des limites de course. Une décision qui avait fait débat puisque le pilote britannique avait été largement accompagné en dehors de ces limites par Max Verstappen.

À Mexico, Max Verstappen a réédité la manœuvre sur Lando Norris. Mais cette fois-ci le pilote Red Bull a reçu deux pénalités de 10 secondes, une pour chaque incartade. Une sanction lourde de conséquences pour le pilote Red Bull qui a terminé à la sixième place du Grand Prix.

De son côté, George Russell se dit satisfait de cette réaction des commissaires de course et espère que ce genre de comportement n’aura plus sa place en course.

“Je suis heureux de voir que ces incidents ont été sanctionnés aujourd’hui et je pense qu’à l’avenir, au Brésil, ce que nous avons vu aujourd’hui et ce que nous avons vu la semaine dernière ne pourront plus être tolérés”, a déclaré le pilote Mercedes. 

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La controverse née la semaine dernière a mis en évidence des inconstances et une urgence a ce que la situation soit clarifiée par les organes directeurs.

Les commissaires voulaient attendre la saison 2025, alors c’est un problème récurrent cette année. Je dirais que 19 pilotes sur 20 ont dit, ‘si c’est incorrect, fait le changement aujourd’hui’.

Alors qu’ils ne sont que vingt pilotes sur la grille, on pourrait penser qu’il est facile de mettre en place de nouvelles directives en F1. Toutefois, George Russell affirme que ce n’est pas si simple.

Vous pensez qu’il devrait être facile de changer si tout le monde est d’accord, mais cela semble parfois plus difficile que cela ne devrait l’être lorsque les choses doivent être approuvées et que nous devons procéder à un vote. Mais comme je l’ai dit, 19 fois sur 20, nous sommes tous d’accord sur ce qu’il faut faire.

Les pilotes vont-ils trop loin ? 

Le pilote Mercedes estime que les batailles que l’on voit en ce moment en piste vont au-delà de l’acceptable.

En ce moment, on assiste à un certain nombre de manœuvres qui sont tout simplement… cela devient plus que divertissant ou plus que sportif, c’est presque injuste à un certain point maintenant.”

George Russell a comparé les affrontements Verstappen-Norris d’Austin et de Mexico, et les met en parallèle avec les évènements vus au Brésil en 2021. 

On peut dire que le premier affrontement était peut-être à 60-40. Le dernier, je n’ai rien vu de tel depuis le Brésil [2021].”

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« Des décisions difficiles à prendre » concernant Pérez, prévient Horner

« Il y a un moment où l’on ne peut plus faire grand-chose ». La phrase, extraite du point fait par Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, au sujet de la course de Sergio Pérez au Mexique, a de quoi inquiéter le pilote mexicain et est le pire cauchemar de tout pilote.

Pérez a connu en quelques sortes un week-end totalement opposé à celui de Charles Leclerc à Monaco : le Monégasque avait vécu un véritable conte de fées en remportant sur sa course à domicile l’une des victoires à laquelle il tenait le plus, avant de remettre le couvert à Monza, dans le fief de Ferrari. Pérez rêvait sans doute secrètement d’un tel retour en grâce devant un public mexicain inconditionnellement acquis à sa cause. Mais peu de choses auraient pu moins bien se passer.

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Hors du coup dès les qualifs

Tout a commencé par une piètre contreperformance en Q1, samedi, lors de la séance de qualifications. 18e impuissant, Pérez n’avait plus comme espoir que de faire le spectacle à coup de dépassements dans le peloton ou d’attendre une hypothétique Voiture de Sécurité à un moment de course opportun pour espérer un beau résultat.

Au lieu de cela, un faux départ lui coûtant une pénalité de cinq secondes dans les stands, un rythme terme en queue de peloton et un accrochage avec Liam Lawson auront caractérisé le dimanche de Grand Prix de Pérez.

Les contre-performances du Mexicain sont d’autant plus remarquables que Max Verstappen réalise des performances de premier plan. Mais il pourrait aussi être dit que son absence est encore plus visible lorsque le triple Champion du monde connaît lui aussi un week-end difficile, et que Red Bull ne peut compter sur son second pilote pour sauver ce qui doit l’être, notamment dans l’optique du championnat du monde des constructeurs.

Horner perd lui aussi patience

C’est sans doute cette lassitude qui envahissait Christian Horner au moment de rencontrer la presse à Mexico. Après avoir ardemment défendu Max Verstappen et ses manœuvres face à Lando Norris, le contraste était particulièrement marqué lorsque le Britannique a convenu sans détours que de « difficiles décisions » allaient devoir être prises dans le clan Red Bull face à cette absence chronique de Pérez, quelles qu’en soient les raisons.

« Je pense que Checo, malheureusement, est parti en dehors de sa position sur la grille de départ, il a donc écopé d’une pénalité pour cela », a déclaré Horner. « Son premier tour était bon. Son départ était bon. Puis avec les dégâts qu’il a subis avec Liam, il a perdu environ 70 points de charge avec un trou dans le ponton latéral et la moitié du côté du plancher manquant. »

« Checo a encore passé un week-end horrible et il n’était pas question de manquer des points », a admis Horner lorsqu’il lui a été posé la question évidente de l’avenir du pilote. « Rien n’a fonctionné pour lui ce week-end. Il sait que la Formule 1 est un business basé sur les résultats et qu’inévitablement, lorsque vous n’êtes pas à la hauteur, les projecteurs sont braqués sur vous », a-t-il ajouté.

« La Formule 1 est une entreprise basée sur les résultats », a-t-il répété, « et quand quelqu’un n’est pas à la hauteur, il sera toujours examiné de près. En tant qu’équipe, nous devons faire en sorte que les deux voitures marquent des points. C’est la nature même de la Formule 1. »

« Prendre des décisions difficiles »

Interrogé sur la pression évidente qui pèse sur le Mexicain, il a répondu : « Elle est constante. Elle est toujours présente. Du point de vue de l’équipe, nous travaillons avec lui aussi dur que possible pour essayer de le soutenir », a-t-il ajouté, semblant réciter une ritournelle entendue inlassablement Grand Prix après Grand Prix. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions et nous continuerons à le faire au Brésil le week-end prochain, mais il y a un moment où l’on ne peut pas faire grand-chose. »

« Il y a un moment où il faut prendre des décisions difficiles », prévient-il cependant cette fois. « Nous sommes maintenant troisièmes du championnat des constructeurs. Notre détermination est d’essayer de retrouver une position gagnante, mais la tâche sera ardue au cours des quatre prochaines courses. »

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Gasly a “tiré le maximum de la voiture” à Mexico

Pierre Gasly a terminé à la dixième place du Grand Prix du Mexique, une performance très encourageante pour le pilote Alpine.

Le week-end avait mal commencé, mais c’est en qualifications que Pierre Gasly a pu déployer le plein potentiel de sa monoplace pour se hisser en Q3. Un quasi-exploit pour l’écurie française qui vit une saison bien compliquée.

S’il est satisfait de sa course et conscient qu’il aurait été difficile de faire mieux avec son Alpine, Pierre Gasly pointe du doigt ce qui va devoir être amélioré pour les prochaines courses.

Ça a été une bonne course, on a tiré le maximum de la voiture,” a déclaré le pilote Alpine. “Lors de mon premier relais, je n’étais pas très loin de Haas, mais je voyais que j’avais un peu plus de mal et qu’ils arrivaient à prendre le large. Sur le deuxième relais, ils avaient vraiment plus de vitesse que nous donc au final on a fait le maximum en terminant à la dixième place. Ça faisait plusieurs courses ou on n’était pas dans les points, donc ça fait plaisir de pouvoir rebondir et retrouver la forme.”

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Alpine n’y arrive pas avec les pneus durs

Alpine à du mal à trouver la bonne fenêtre d’utilisation des pneus durs, ce qui la pénalise beaucoup en course. S’il y a eu du mieux à Mexico en comparaison avec Austin, Gasly sait qu’il y a encore du travail à faire avant de pouvoir se battre sur la totalité d’une course.

“À Austin j’étais bien sûr les médiums, j’étais en sixième place, dès qu’on a mis les durs, ça s’est compliqué, car on n’est pas dans la bonne fenêtre de température. C’était mieux ici, mais il nous en manque toujours un peu sur les pneus durs, il va falloir travailler,” a conclu Pierre Gasly.

Le pilote français retrouvera le volant de sa monoplace dès vendredi prochain à l’occasion du week-end de course du Grand Prix du Brésil. Pierre Gasly est actuellement à la 16e place du classement des pilotes avec 9 points au compteur. De son côté Alpine est toujours avant-dernière du classement des constructeurs avec 14 points.

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Vasseur ravi des deux victoires d’affilée de Ferrari : « continuer de la sorte »

Il n’aura fallu que quelques Grands Prix pour que Ferrari se repositionne comme un sérieux candidat à la couronne mondiale des constructeurs.

Grâce à une nouvelle course au Mexique, la Scuderia peut se réjouir du fait d’avoir signé la victoire sur les deux dernières épreuves en date, à Mexico et à Austin. Le succès de dimanche était a été particulièrement apprécié par Carlos Sainz, à qui il tenait à cœur de remporter encore au moins une victoire en rouge, avant de devoir laisser son baquet en 2025 à Lewis Hamilton et de prendre la direction de l’équipe Williams.

Bien entendu radieux, le directeur de l’équipe, Fred Vasseur, a résumé le week-end avec ses mots. « Nous sommes très heureux de cette deuxième victoire consécutive. Carlos a eu un week-end parfait, il était dans le rythme dès le premier tour en FP1 et il a fait une course très intelligente, perdant la tête dans le premier tour, avant de dépasser Max avec une belle manœuvre après laquelle il a eu le contrôle de la course », se délecte-t-il.

« Charles avait également un bon rythme, mais il a perdu du temps avec les retardataires, ce qui nous a coûté la deuxième place. Mais, honnêtement, ce fut un bon week-end pour lui aussi, même s’il n’était pas satisfait du résultat final, ce que je comprends tout à fait. »

Les classements F1 après le GP du Mexique : Ferrari prétendant au titre

Ferrari peut encore sérieusement envisager le titre des constructeurs, en chasse derrière McLaren, qui occupe actuellement les commandes du tableau avec une avance de 29 points.

« La voiture n’est pas conçue pour le Mexique, qui est un circuit trop particulier, ce qui signifie que nous n’avions pas d’avantage particulier et que nous devions faire beaucoup de gestion à cause de l’altitude, en surveillant toujours la température du moteur et des freins pour les maintenir à la limite. Donc aujourd’hui nous pouvons vraiment dire que l’équipe a fait du très bon travail », tient à faire remarquer Vasseur. « Depuis Monza, notre voiture a bien fonctionné sur des types de pistes très différents et je pense donc que nous pourrons être compétitifs lors des autres courses. »

Au-delà de la manière dont l’équipe parvient à suivre le rythme de développement de manière efficace en cette fin de saison, Vasseur se satisfait de l’exploitation piste et des bonnes exécutions stratégiques ainsi que la méthodologie employée sur l’ensemble des week-ends de course récents.

« Nous devons continuer à travailler de la sorte, car ce n’est pas seulement le potentiel de la voiture qui compte, mais aussi la façon dont l’équipe exécute la course. Nous repartons de zéro à Sao Paulo la semaine prochaine. Nous avons gagné deux courses d’affilée, nous avons fait du bon travail, nous devons donc continuer à pousser. En ce qui concerne le championnat, nous continuons à prendre les courses les unes après les autres. Il n’est pas acquis que nous soyons en tête à São Paulo, mais ce qui est acquis, c’est que nous l’aborderons avec la même approche. »

Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Martin Brundle sur Max Verstappen : « Je déteste quand il fait ce genre de choses »

L’affrontement entre Lando Norris et Max Verstappen, les deux candidats les plus probables au titre mondial des pilotes 2024, a pris une intensité nouvelle sur les derniers GP en date.

Il y a tout d’abord eu la polémique d’Austin, où la manière dont Verstappen a emmené Norris hors-piste a dégouté de nombreux pilotes et observateurs ; d’autant plus que les commissaires sportifs de la FIA ont alors pénalisé Norris dans ce qui fut alors considéré comme un avantage gagné sur le pilote Red Bull.

Pas étonnant, dès lors, que Verstappen se soit senti autorisé à renouveler des manœuvres très douteuses en plusieurs occasions dans les premiers tours du Grand Prix de Mexico City, où les deux protagonistes se sont de nouveau confrontés aux limites de piste… et réglementaires. Cette fois, les commissaires ont fait passer un message fort : le leader du championnat du monde a écopé de deux pénalités distinctes de 10 secondes en course, ce qui a évidemment eu une incidence forte sur son résultat à l’arrivée (sixième) et le bilan mathématique au terme de l’épreuve.

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Verstappen trop bon pour devoir faire ça

Martin Brundle, ex-pilote F1 et commentateur vedette de Sky Sports F1, a donné son ressenti sans filtre sur l’action vue lors du GP de Mexico.

« Je suis tellement en admiration devant Max, et je déteste quand il fait ce genre de choses. Il est meilleur que cela. Il est trop bon », a tranché le Britannique.

Pour lui, Max Verstappen a même été « chanceux » d’éviter une pénalité plus sévère pour sa conduite agressive contre Lando Norris lors du Grand Prix de Mexico, alors même qu’il a été repris deux fois par la FIA.

« L’incident du virage 7 est juste un moment de brouillard rouge, et en fait un moment ridicule », a déclaré Brundle. « Il les a emmenés tous les deux dehors et il a eu de la chance de ne pas être pénalisé pour avoir traversé la piste ou quelque chose comme ça. »

« Je suis tellement admiratif de Max, et je déteste quand il fait ce genre de choses. Il est meilleur que ça. Il est trop bon. Je pense qu’il est frustré parce qu’il a la troisième voiture la plus rapide en ce moment. Nous savons qu’il est fougueux et qu’il est agressif – et c’est ce que vous voulez, c’est ce que nous faisons – mais il y a une limite. Sur le deuxième incident, il a dépassé les limites. S’il continue à recevoir des pénalités, il devra l’apprivoiser [cette agressivité]. »

Reste que Verstappen est solidement soutenu par son directeur d’équipe Christian Horner, qui s’est présenté en conférence de presse après le GP du Mexique armé d’une télémétrie montrant selon lui à quel point Lando Norris avait lui-même changé son style d’approche du virage avec agressivité. Si Verstappen est désormais sous l’œil des commissaires et des autres pilotes, il reçoit encore un fort soutien de son propre clan concernant son attitude en piste.

À quatre manches de la fin du championnat du monde de F1, Verstappen compte 47 points d’avance sur Norris au classement des pilotes de F1 et sait qu’un résultat vierge ou une contrariété pour le Britannique coûterait bien plus au pilote McLaren, qui ne peut se permettre de contacts. De quoi rappeler les calculs et instincts de certains des plus légendaires et redoutables pilotes de l’Histoire de la F1.

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Zak Brown s’en prend au « ridicule » de Max Verstappen et « applaudit les commissaires de la FIA »

Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a félicité les commissaires de la FIA pour avoir infligé à Max Verstappen deux pénalités de temps de 10 secondes lors du Grand Prix de Mexico de F1.

Verstappen a reçu deux pénalités pour avoir forcé Lando Norris à sortir de la piste à deux reprises. La première manœuvre s’est produite au virage 4, lorsque Norris a tenté de dépasser Verstappen à l’extérieur du virage.

La même chose s’est produite dans le virage 7, Verstappen tentant de faire vaciller son rival pour le titre F1 en amenant le pilote McLaren à devoir choisir entre un contact et une sortie de piste.

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Verstappen pénalisé

Verstappen s’est vu infliger deux pénalités de temps distinctes de 10 secondes, ce qui l’a fait chuter bien loin dans le classement, jusqu’à la sortie des points, avant de finalement terminer sixième.

Interrogé sur les pénalités de Verstappen, Brown a déclaré à Sky Sports : « Cela devient un peu ridicule. J’applaudis les commissaires de la FIA. Assez, c’est assez. Il faut juste avoir une bonne course propre pour aller de l’avant. »

« Lando a été brillant. Félicitations à Carlos [Sainz] – il a fait une belle course. C’était une course passionnante. »

Brawn estime cette fois que les commissaires ont montré à l’ensemble des pilotes de la grille quels seraient les standards acceptés ou rejetés en termes de pilotage.

« Je pense que les commissaires sont sur le coup – c’est clair avec les pénalités qu’ils ont infligées. Nous n’avons pas besoin de faire quoi que ce soit », a-t-il ajouté. « Il suffit de laisser les commissaires faire leur travail. Ils ont fait du bon travail ce week-end. »

Avec la victoire de Carlos Sainz et la troisième position de Charles Leclerc à Mexico, Ferrari est une réelle menace pour McLaren pour le titre mondial des constructeurs. La Scuderia n’accuse un retard que de 29 points sur l’équipe papaye, avec quatre manches à disputer en cette fin de saison.

 « C’est beaucoup plus serré que d’habitude, beaucoup plus serré que je ne le souhaiterais », admet l’Américain dans un sourire. L’homme d’affaires voit cependant le côté palpitant de cette lutte pour les fans. « C’est une bonne chose pour la F1. C’est formidable de voir Ferrari et McLaren se battre pour le championnat du monde. On ne peut certainement pas exclure Red Bull. La fin de la saison s’annonce passionnante. »

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Wolff satisfait des pénalités reçues par Verstappen : “C’est bon pour la course”

Toto Wolff a validé la “nouvelle interprétation” des commissaires qui ont pénalisé Max Verstappen à deux reprises à Mexico.

Max Verstappen, habitué à repousser les limites lors de ses batailles en piste, s’est vu infliger deux pénalités de dix secondes ce dimanche pour deux incidents à quelques secondes d’intervalle.

Il a d’abord été jugé coupable d’avoir poussé Lando Norris hors piste au virage n°4, puis d’avoir quitté la piste et gagné un avantage durable aux virages 7 et 8 après un plongeon très agressif sur son rival pour le titre.

Toto Wolff, qui a bien connu les manœuvres à la limite de la réglementation de Verstappen en 2021, estime que les décisions prises par les commissaires lors du Grand Prix du Mexique vont marquer un tournant pour les pilotes.

“Un pilote repoussera toujours ses limites et lorsque les règles, ou l’exécution des règles, ou l’interprétation des règles, permettent une certaine façon de courir, un pilote comme Max va toujours l’exploiter”, a d’abord expliqué Wolff à Mexico. 

“Et je pense que maintenant qu’il y a eu une nouvelle interprétation et une nouvelle exécution de ces règles, je pense que cela va changer la façon de courir de tout le monde à l’avenir. Vous ne verrez plus cela.”

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Toto Wolff : “Cela crée un précédent”

Toto Wolff estime ainsi que le Grand Prix du Mexique a créé “un précédent” qui est “bon pour la course”.

“Depuis les premiers jours en karting, vous savez que vous ne survivrez pas à l’extérieur si vous n’êtes pas en tête”, a-t-il débuté son analyse. “Je pense donc que les règles sont assez claires et que les pilotes le savent. Mais comme je l’ai déjà dit, tout le monde essaie de pousser cela, et si vous vous en sortez, c’est la nouvelle limite. Cela va-t-il donc changer ? Absolument. Je pense qu’il y a maintenant un précédent, et je pense que d’autres ont pris des pénalités en course également.”

“Je pense donc que cela crée un précédent et que vous devez probablement à partir de maintenant laisser de l’espace à l’extérieur du virage si la voiture est à côté de vous à la même hauteur, disons. Et freiner tardivement et entraîner l’autre voiture hors de la piste tout en roulant également hors de la piste, je pense que ce n’est plus possible. Ce n’est plus autorisé. Je pense que c’est bon pour la course.”

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Pourquoi Max Verstappen a reçu 20 secondes de pénalité au Mexique ?

Les commissaires ont publié leurs justifications suite aux deux pénalités de dix secondes infligées à Max Verstappen.

Après les épisodes déjà polémiques à Austin au départ et en fin de course, la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris a repris dès le début de Grand Prix à Mexico. Cette fois, en revanche, c’est Max Verstappen qui a été jugé coupable, à deux reprises en l’espace de quatre virages.

Les deux incidents se sont produits dans le dixième tour de course. À ce moment-là, Carlos Sainz venait de récupérer la tête de course devant Verstappen. Norris, troisième, souhaitait alors dépasser au plus vite son rival pour le titre pour tenter de challenger le pilote Ferrari.

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Premier incident : Verstappen pénalisé pour avoir poussé Norris hors piste

La première action se déroule au virage n°4 où Lando Norris a retardé son freinage à l’extérieur de Max Verstappen. Alors que les deux voitures sont côte à côte, le pilote Red Bull sort le Britannique qui est ainsi contraint de couper le virage suivant.

“Norris tentait de dépasser Verstappen par l’extérieur au virage 4”, a débuté l’explication des commissaires. “Norris était devant Verstappen à l’entrée, à la corde et vers la sortie du virage lorsqu’il a commencé à être poussé hors de la piste.”

“Les commissaires estiment que la manœuvre a été effectuée de manière sûre et contrôlée et que Norris aurait pu effectuer la manœuvre sur la piste s’il n’avait pas été forcé à sortir de la piste par Verstappen. Norris a coupé le virage mais a immédiatement rendu à Sainz la position qu’il a ainsi gagnée. La pénalité est la pénalité standard dans de tels cas.”

Suite à cet incident, Max Verstappen a donc reçu dix secondes de pénalité mais également deux points sur sa licence, portant son total à six points de pénalité sur les 12 derniers mois. Pour rappel, si un pilote reçoit 12 points de pénalité sur une période d’un an, il est alors suspendu pour la course suivante. Kevin Magnussen en a justement fait les frais cette saison, étant suspendu pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

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Deuxième incident : Verstappen pénalisé pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable

Quelques mètres plus loin, souhaitant immédiatement reprendre sa position, Max Verstappen a tenté une attaque plus qu’optimiste sur la McLaren à l’entrée du virage 7. Avec ce freinage pour le moins agressif, le Néerlandais n’a même pas pu prendre le virage, obligeant au passage Norris à sortir de la piste, sans lui rendre la position par la suite.

“Après l’incident du virage 4, Verstappen a tenté de dépasser Norris par l’intérieur au virage [7]”, ont indiqué les commissaires. “Verstappen était en avance à la corde du virage [7] et aurait été en droit d’avoir de la place pour faire la course. Cependant, il n’a pas été en mesure de terminer la manœuvre sur la piste, a quitté la piste et a gardé l’avantage durable en gagnant la position, forçant par ailleurs Norris à sortir de la piste. La pénalité est la pénalité standard pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable.”

Pour ce deuxième incident, Max Verstappen a reçu dix autres secondes de pénalité, l’obligeant à rester immobilisé pendant 20 secondes lors de son arrêt au stand. Il n’a toutefois pas reçu de point de pénalité sur sa licence pour cette action.

Au final, Lando Norris a terminé deuxième de la course derrière Carlos Sainz, alors que Max Verstappen a lui fini sixième, très loin de la tête de course.

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Troisième zéro pointé en 5 GP pour Aston Martin

Aston Martin traverse une passe décidemment bien difficile en cette fin de saison 2024. L’équipe n’a inscrit que 18 points sur les 8 derniers GP disputés et signe à Mexico un second résultat nul consécutif. Si Fernando Alonso a abandonné dès le premier tiers de course sur une avarie de frein avant pour son 400e GP, Lance Stroll a manqué les gratifications du top 10 en ralliant l’arrivée à la plus frustrante des positions : onzième.

Mike Krack, directeur d’Aston Martin, prend acte de ce résultat difficile à accepter tandis que l’équipe stagne à la cinquième place du championnat par équipes avec 86 points, dans un véritable no man’s land. L’équipe est réalistiquement plus proche de Haas (6eà 40 points) que du dernier team du quatuor de tête, Mercedes (366 points).

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L’ingénieur cherche tout de même le positif à ce dimanche qui représente le troisième score vierge du team en cinq Grands Prix.

« Lance a fait une très belle course, mais les points étaient hors de portée », commente-t-il. « Nous n’avons pas été très rapides tout au long du week-end, mais Lance a bien géré la course, a pris soin des pneus et s’est livré à de belles batailles sur la piste. »

« Il est dommage que le 400e week-end de Grand Prix de Fernando se soit terminé prématurément à cause d’un problème de frein avant. Les températures devenaient trop élevées et nous avons dû faire abandonner la voiture. Même si nous avons manqué de peu les points aujourd’hui, nous tirons des enseignements et les points positifs pour le Brésil la semaine prochaine. Tout le mérite revient également à l’équipe en piste, pour son travail acharné tout au long de ce triple week-end. »

Lance Stroll n’avait pas beaucoup plus à dire de sa course dont il avait pris le départ depuis la quatorzième place sur la grille, juste derrière son double Champion du monde d’équipier.

« C’était une course très disputée aujourd’hui. Nous avons fait tout ce que nous pouvions tout en gérant quelques problèmes de refroidissement, mais nous manquons toujours de rythme pour nous battre pour les points. Ces deux dernières semaines ont été difficiles, mais j’espère qu’au Brésil nous pourrons être un peu plus compétitifs. »

Deux contacts pour Liam Lawson avec Pérez et Colapinto

Liam Lawson est passé à côté de l’un de ses objectifs du jour, à Mexico, en ralliant l’arrivée du Grand Prix à la seizième position.

Distancé d’un tour, le Néo-Zélandais a toutefois coché une autre case, celle d’entrer toujours un peu plus dans la tête de l’homme qu’il souhaite remplacer chez Red Bull Racing la saison prochaine…et même un peu plus ! Car c’est contre la monoplace du Mexicain que le pilote VCARB a même laissé du carbone, dimanche, en résistant solidement lorsque les deux hommes se sont retrouvés en lutte directe pour une position dans les points.

 « Marquer des points était l’un de nos objectifs », a reconnu Lawson à l’arrivée lors de son passage devant la presse. « Nous avions une voiture de course rapide. Nous avons juste passé toute la course dans le trafic. »

Amené à décrire la situation qui l’a mené à la bagarre avec Pérez, Lawson relate : « L’incident avec Checo… Je lui ai laissé de l’espace dans le Virage 4 et je suis arrivé très, très tard. Honnêtement, j’ai essayé de lui laisser de l’espace. Il m’a fait sortir de la piste, puis il ne m’a plus laissé d’espace dans le Virage 5. C’est dommage pour la tension [créée], mais je ne sais pas où il voulait que j’aille. »

La caméra embarquée de Lawson aura montré que celui-ci avait adressé un petit message du doigt au Mexicain.

« Oui, c’est évidemment une de ces choses qui se passent sur le moment, vous savez », s’excuse Lawson. « Il a passé la moitié du tour à me bloquer, à essayer de ruiner ma course, donc j’étais contrarié. Mais ce n’est pas une excuse. Je n’aurais pas dû le faire et je m’en excuse. Ce n’est pas mon caractère, ce n’est pas quelque chose qu’il faut faire. »

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Une autre touchette avec Colapinto

En fin de course, c’est contre un autre jeune pilote en vue que Lawson s’est âprement battu, y laissant son aileron avant. La bataille avec Franco Colapinto a été rude, mais correcte, estime Lawson, qui pardonne le contact au Virage 2.

« Oui, j’ai essayé de lui laisser de l’espace dans le premier virage et je lui ai laissé beaucoup d’espace dans le deuxième, mais il a manifestement pris beaucoup de vitesse. Et à ce moment-là, quand j’ai vu sa vitesse, j’ai essayé de freiner et de m’en sortir, mais je n’avais plus d’espace, et c’était juste un incident maladroit. Je ne lui en veux pas vraiment. Je ne pense pas que ce soit sa faute. C’était juste un incident inutile. »

Lawson se tourne désormais vers la prochaine manche, qui se tient dès la semaine prochaine à Sao Paolo, sur le tracé d’Interlagos. Un circuit sur lequel le pilote VCARB n’a jamais posé les roues.

« Je pense que c’est un circuit difficile ; très, très différent de celui-ci. Alors évidemment, se concentrer sur la construction et la préparation pour un week-end va être difficile, mais c’est un circuit sur lequel j’ai toujours voulu rouler. »

 

Vidéo – Le mauvais geste de Lawson a l’encontre de Pérez

Liam Lawson a terminé à l’avant-dernière place du Grand Prix du Mexique. Toutefois, la course du jeune pilote néo-zélandais n’a pas été de tout repos. Il s’est battu pendant une bonne partie de la course avec Franco Colapinto, mais aussi et surtout avec Sergio Pérez.

Le pilote Red Bull, qui est plus que jamais qu’un siège éjectable dans son écurie a tenté de dépasser Liam Lawson pendant la course. Toutefois, le pilote Visa Cash App Racing Bulls ne s’est pas laissé faire et a conservé sa place, sans pouvoir éviter le contact avec la RB20 du Mexicain.

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Plusieurs tours plus tard et après son passage aux stands, Liam Lawson est revenu dans les échappements de la Red Bull de Sergio Pérez. Bloqué par le Mexicain pendant la moitié d’un tour, le pilote VCARB est parvenu à dépasser son adversaire dans la ligne droite, tout en lui adressant un geste plus que déplacé.

De son côté, Sergio Pérez a franchi en dernier la ligne d’arrivée du Grand Prix du Mexique et pourrait bien perdre sa place chez Red Bull … remplacé par un certain Liam Lawson.

 

Sainz n’avait “pas préparé” son dépassement sur Verstappen

Carlos Sainz a remporté le Grand Prix du Mexique avec la manière. S’il a été dépassé au départ par Max Verstappen, le pilote Ferrari est parvenu à reprendre la tête de la course en surprenant au freinage le pilote Red Bull.

Carlos Sainz avait à cœur de finir le travail après une remarquable prestation lors des qualifications. Le pilote espagnol a décidé de profiter de ses dernières courses avec Ferrari pour monter sur le plus de podiums possibles et de, pourquoi pas, remporter une autre victoire avant de rejoindre Williams en 2025.

C’est incroyable”, a déclaré Carlos Sainz. “C’est incroyable de voir ce public. J’ai ressenti leur soutien toute la semaine. J’ai l’impression d’avoir beaucoup de fans ici au Mexique, et ils m’ont donné beaucoup de force pour faire le week-end que j’ai fait. Honnêtement, je voulais vraiment cette victoire. J’en avais vraiment besoin, y compris pour moi. Je voulais le faire. Cela fait un moment que je dis que je veux une victoire de plus avant de quitter Ferrari, et le faire ici, devant cette foule immense, c’est incroyable. Maintenant qu’il reste quatre courses, je veux en profiter autant que possible. Et si une autre se présente. J’irai jusqu’au bout.

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Si le départ a été manqué, Carlos Sainz s’est vite rattrapé en reprenant la tête de la course à Max Verstappen. Le pilote Ferrari est allé surprendre, un pilote peu impressionnable, au freinage sur premier virage.

Je ne l’ai pas préparé, pour être honnête. J’étais juste un peu ennuyé par le départ et par le fait d’avoir perdu une position par rapport à lui, et je me suis dit qu’il fallait que je le surprenne d’une manière ou d’une autre, parce que Max est très difficile à doubler. Il l’a prouvé à de nombreuses reprises. Il était un peu loin derrière, mais je me suis dit que je n’avais rien à perdre. Je vais juste en envoyer une à l’intérieur. Et j’ai été très confiant au freinage dans le premier virage ce week-end, et je savais que je pouvais y arriver”, a conclu Carlos Sainz.

Les classements F1 après le GP du Mexique : Ferrari prétendant au titre

Grâce à une belle victoire de Carlos Sainz et une troisième place de Charles Leclerc, Ferrari peut réellement croire au titre chez les constructeurs.

Du côté du championnat du monde des pilotes, Lando Norris reprend 10 points à Max Verstappen et revient à 47 unités de son rival néerlandais.

Le classement pilotes F1 2024 

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren131
2L. NorrisMcLaren115
3M. VerstappenRed Bull99
4G. RussellMercedes93
5C. LeclercFerrari53
6K. AntonelliFerrari48
7L. HamiltonFerrari41
8A. AlbonWilliams30
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin14
14Y. TsunodaRed Bull9
13P. GaslyAlpine7
16C. SainzWilliams7
12O. Bearman Haas6
11N. HülkenbergSauber6
15I. HadjarVCARB5
19L. LawsonVCARB0
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
20J. DoohanAlpine0

Chez les constructeurs, Ferrari réalise une superbe opération en doublant Red Bull mais surtout en revenant à 29 points de McLaren, toujours leader du championnat du monde. Avec quatre Grands Prix et deux courses Sprint restants, la Scuderia a une belle opportunité de décrocher son premier titre mondial depuis… 2008, une éternité pour l’écurie italienne. 

Le classement constructeurs F1 2024

PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6

La saison de Formule 1 2024 est pleine de rebondissements, notamment avec la performance impressionnante de Ferrari qui pourrait enfin renouer avec le titre mondial. En parallèle, pour les amateurs de sensations fortes, les jeux de hasard offrent également leur lot d’adrénaline. En France, les passionnés peuvent se tourner vers un casino en ligne fiable pour tenter leur chance et vivre des moments palpitants tout en restant confortablement installés chez eux. Il est important de choisir des plateformes sécurisées pour garantir une expérience de jeu agréable et sans souci.

Norris : “Je savais à quoi m’attendre” avec Verstappen

Lando Norris a vécu une course à rebondissement et est finalement monté sur la seconde place du podium après avoir fortement bataillé avec Max Verstappen puis avec Charles Leclerc. Le pilote McLaren était entouré des pilotes Ferrari sur le podium du Grand Prix du Mexique.

La course a été très difficile”, a déclaré le pilote McLaren. “Les premiers tours, il s’agissait surtout d’essayer de rester dans la course et d’éviter les accidents. Mais Carlos a fait une très bonne course. Félicitations à Carlos et à Ferrari. Ils ont été très rapides aujourd’hui. J’ai fait de mon mieux, et un grand merci a tous les fans. Les fans rendent la course très agréable ici.

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Nous avons presque eu une sensation de “déjà-vu” en voyant Lando Norris et Max Verstappen se battre en piste … et en dehors de la piste pour le gain de la seconde place. Max Verstappen a encore une fois emmené son rival en dehors des limites de course. Mais cette fois-ci le pilote Red Bull a reçu deux pénalités de 10 secondes chacune.

Oui, je savais à quoi m’attendre. Je ne voulais pas m’attendre à une telle chose parce que je respecte beaucoup Max en tant que pilote, mais j’étais prêt à m’attendre à quelque chose comme ça. Et ce n’est pas une conduite très propre, à mon avis, mais je l’ai évitée, et ce fut une bonne course.

Le pilote McLaren est revenu au classement sur Max Verstappen, son rival au Championnat du monde des pilotes. Il se tourne déjà vers le Grand Prix du Brésil qui arrivera dès le week-end prochain.

Je garde la tête baissée. Vous savez, je fais de mon mieux. Nous faisons du très bon travail en tant qu’équipe. Je pense qu’aujourd’hui nous étions probablement les plus rapides à la fin, mais je vais garder la tête baissée. C’est tout ce que je peux faire pour l’instant. Nous nous concentrons sur nous-mêmes et nous continuons à pousser”, a conclu Lando Norris.

Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Le Grand Prix de Mexico a offert une course pleine d’action, lors de laquelle les batailles roues contre roues ont été fort nombreuses à tous les niveaux de la grille. Entre une nouvelle rencontre Verstappen/Norris qui s’est cette fois conclue par du temps de pénalité à l’encontre du leader du championnat du monde ou encore les grosses actions ayant impliqué Sergio Pérez et Liam Lawson, les moments forts n’ont pas manqué. Et cela a commencé dès le départ, avec la mise hors-jeu de Yuki Tsunoda et Alex Albon de manière spectaculaire. 

Retrouvez le résumé vidéo en français de ce Grand Prix passionnant ci-dessous !