Wolff : ll aurait été plus sage de donner à Antonelli une EL1 “ailleurs qu’en Italie”

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, est revenu sur la première apparition d’Andrea Kimi Antonelli dans une séance officielle en Formule 1. L’Autrichien reconnait après coup que la firme n’avait pas pris conscience de la pression qui allait peser sur les épaules du jeune pilote.

C’est désormais officiel, Andrea Kimi Antonelli roulera chez Mercedes en 2025 aux côtés de George Russell. Petit protégé de la firme à l’étoile, l’Italien avait s’était montré convainquant lors de plusieurs tests de roulage. Il avait déjà effectué des milliers de kilomètres dans le cadre du programme “Testing Previous Cars” (TPC). Toutefois sa première apparition en séance officielle s’est terminée dans un mur de pneus, devant son public.

La scène s’est déroulée lors des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie 2024. Au volant de la W15 de George Russell, Andrea Kimi Antonelli avait pour objectif de trouver ses marques au sein de l’écurie. Mais rien ne s’est passé comme prévu, puisqu’il ne put même pas faire un tour chronométré. Amenant trop de vitesse dans le dernier virage, l’italien est allé encastrer sa Mercedes dans le mur de pneus de la Parabolica.

Après coup, Toto Wolff reconnait que l’équipe n’avait peut-être pas assez pris en compte la pression mise sur les épaules de sa petite pépite.

Je ne dirais pas que c’était une erreur, mais je pense que nous n’avons pas été complètement justes dans l’évaluation des pressions qu’il pourrait subir”, a expliqué Wolff à Motorsport.com. “Nous avons discuté de la manière d’aborder la séance, il a été brillant lors des essais. Il n’a jamais commis la moindre erreur au cours des milliers de kilomètres qu’il a parcourus.

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Antonelli voulait-il briller devant les Tifosi ? 

Cependant, âgé d’à peine 18 ans, l’Italien a probablement voulu marquer les esprits devant son public.

Mais c’est une autre paire de manches si vous êtes un pilote italien, vous avez 18 ans à Monza et c’est votre première opportunité. Peut-être que si nous avions considéré cela comme un facteur de risque par rapport à l’ensemble des données que nous avions de lui, il aurait probablement été sage de lui donner une FP1 qui aurait été dans un pays différent de l’Italie.”

Fort heureusement, Andrea Kimi Antonelli ne s’est pas blessé physiquement lors de cet accident à haute vitesse. Toutefois, cela a peut-être entamé la confiance qu’i avait en lui, comme le reconnait Toto Wolff.

Je savais que cela allait le blesser, que cela allait le blesser émotionnellement. Il était si rapide, et c’était sa première séance en Italie, sur le point d’être annoncé comme pilote, ce que tout le monde avait anticipé.

De son côté, David Coulthard, ancien pilote de F1, ne se formalise pas de cet accident qui, selon lui, ne reflète absolument pas du niveau de préparation du futur équipier de George Russell chez Mercedes.

“Antonelli est probablement le mieux préparé, car il a fait beaucoup d’essais sur des voitures anciennes et il a eu l’occasion de regarder par-dessus l’épaule d’un septuple champion du monde.”

D’ici là, Andrea Kimi Antonelli, devrait de nouveau piloter la W15, de quoi reprendre confiance avant une saison 2025 au sein d’une écurie de pointe.

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Sainz Sr : « Carlos est un pilote sérieux et il sait très bien où il va »

Carlos Sainz Sr est revenu sur le choix de son fils de rejoindre Williams, une écurie qui selon lui construit “un projet qui monte”.

La décision de Carlos Sainz Jr s’est fait attendre ! En effet, alors que le baquet du pilote Ferrari reviendra à Lewis Hamilton la saison prochaine, l’Espagnol a pris son temps pour faire la lumière sur la suite de sa carrière en F1. Alors que son nom a été évoqué du côté de chez Audi, Alpine, Mercedes et même Red Bull, Carlos Sainz Jr a finalement retenu l’option Williams.

Une décision qui n’a pas manqué de surprendre, passant d’une des meilleures écuries du plateau à une équipe végétant en fond de grille depuis de nombreuses années. Le projet Audi n’était pas plus séduisant ? Surtout que son père est aujourd’hui engagé en lui aussi avec la firme allemande.

S’adressant au journal espagnol Marca, Sainz Sr a reconnu que la décision n’avait pas été facile à prendre pour son fils.

C’est sa décision et nous devons la respecter”, a déclaré l’ancien pilote de Rallye. “Ce n’était pas une décision facile ni claire. Il y avait trois ou quatre options et, en fin de compte, c’est lui qui doit décider de son avenir et nous le soutenons autant que possible. Et c’est ce que nous avons fait.

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Williams de retour aux affaires ? 

La saison prochaine, Williams disposera de l’un des meilleurs duos de pilotes, associant deux anciens petits protégés de Red Bull, Carlos Sainz Jr et Alexander Albon. Depuis l’arrivée de James Vowles aux commandes de l’équipe, Williams semble enfin relever la tête après plusieurs saisons à oublier. Le chemin est encore long pour l’écurie de Grove, mais force est de constater que le projet Williams peut séduire aujourd’hui.

Williams a un projet qui monte, en fin d’année il commence à mieux marcher et nous devons espérer, et nous avons confiance en lui, que l’année prochaine il continuera sur une tendance à la hausse.”

Sainz Sr n’a pas manqué de rappeler que son fils a toujours réussi à performer avec les écuries pour lesquelles il a piloté (Toro Rosso, Renault, McLaren, Ferrari)

« Carlos a laissé une bonne impression aux équipes dans lesquelles il a travaillé, grâce à son travail et à son savoir-faire. Les équipes se sont améliorées après son arrivée et c’est ce qui est important pour un professionnel et ce que l’on devrait toujours exiger de lui.

Je pense qu’à cet égard, Carlos est un pilote sérieux et qu’il sait très bien où il va. J’ai toujours été à ses côtés dans ce domaine. En tant que père, moi et mon neveu lui avons donné un coup de main, nous avons étudié toutes les options possibles. Mais mon rôle n’a pas changé”, a conclu le père du futur pilote Williams.

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Selon Verstappen, “Piastri fait un travail fantastique” cette saison

Il y a quelques jours, Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull, déclarait que le duo de pilote de McLaren était plus fort que celui de sa propre écurie. L’Autrichien avait même pointé du doigt les performances de Sergio Pérez, performances qui ralentissaient Red Bull dans ses courses aux titres mondiaux. C’est maintenant au tour de Max Verstappen, Champion du monde en titre, de s’épandre sur le sujet, désignant Oscar Piastri comme étant le pilote-clé dans la bonne forme de l’écurie McLaren.

Si à la différence du Dr Helmut Marko, il n’est pas allé jusqu’à qualifier le duo Lando Norris – Oscar Piastri, de plus fort du plateau actuellement, le Batave a reconnu que les deux pilotes Papaye formaient “une équipe très forte”.

Quand il a été demandé à Max Verstappen si McLaren avait aujourd’hui le duo de pilotes le plus fort, la réponse fut brève et rapide ; “Oui, bien sûr” avant de pointer du doigt les performances d’Oscar Piastri, qui rappelons-le, n’en est qu’à sa seconde saison de Formule 1.

Oscar fait du bon travail. En étant dans votre deuxième année, vous apprenez encore beaucoup de choses sur la Formule 1 et en général. Oui, il fait un travail fantastique ces derniers temps. Il marque des points pour l’équipe et, en ce moment, l’équipe est très forte.”

En effet, Oscar Piastri ne cesse d’enchanter depuis son arrivée en F1 avec McLaren. Dès sa première année, il remporte la course sprint du Grand Prix du Qatar 2023. Cette année, le jeune pilote australien a franchi une étape supplémentaire en remportant son premier Grand Prix, en Hongrie. Surfant sur le regain de performance de McLaren, il est même allé décrocher un second succès en Azerbaïdjan, au terme d’une magnifique lutte avec Charles Leclerc.

Toutefois, outre ses victoires, il faut surtout parler de sa régularité. Depuis le Grand Prix d’Espagne (dernière victoire à ce jour de Max Verstappen) en juin dernier, Oscar Piastri n’a jamais terminé en dehors du top 4. Des performances combinées à celles toutes aussi bonnes de Lando Norris font assister à un inversement des forces au championnat des constructeurs. Alors que McLaren était menée de 115 points à l’arrivée du Grand Prix de Miami, elle devance désormais Red Bull de 41 unités, alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer avant la fin de la saison 2024…

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Une fin de saison stressante pour Max Verstappen

De son côté, Max Verstappen est toujours largement en tête du championnat des pilotes et dispose d’une confortable avance de 52 points sur Lando Norris. Toutefois, le pilote néerlandais pousse en interne pour que Red Bull apporte des améliorations à une RB20 en perte de vitesse.

C’est à nous d’essayer de leur rendre la tâche un peu plus difficile, je pense, mais cela commence par nous-mêmes”, a ajouté le leader du championnat. « Nous devons être meilleurs et rendre la voiture plus rapide, et c’est ce sur quoi nous travaillons. Mais oui, du côté d’Oscar, c’est sûr qu’il fait de très belles choses en ce moment.

L’un des meilleurs alliés de Max Verstappen dans la défense de son titre mondial est, au bout du compte, Oscar Piastri. En effet, ce dernier pourrait de nouveau remporter des victoires décisives d’ici la fin de saison et freiner la remontée de Lando Norris vers la première place du Championnat des pilotes.

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Motorsport Games, les « Jeux Olympiques » de la FIA : Kézako ?

La course des nations 2024 se déroulera dans deux semaines. Cet évènement, organisé par la FIA, demeure assez méconnu, y compris des puristes des sports mécaniques. Présentation !

L’évènement pluridisciplinaire FIA Motorsport Games se tiendra à partir du 23 octobre à Valencia, en Espagne, et verra les concurrents s’affronter sur plusieurs sites du 24 au 27 octobre.

On entend souvent les fans rappeler que les sports mécaniques n’ont pas de présence aux Jeux Olympiques. La troisième édition des FIA Motorsport Games se veut une forme d’incarnation de coupe des nations, regroupant différentes spécialités, dans lesquelles les concurrents s’affrontent sous la bannière d’un drapeau, dans un format inspiré du fameux évènement planétaire. Les Motorsport Games se sont déjà tenus pour leur première édition à Rome, en 2019, puis à Marseille en 2022.

Quel type d’évènement ?

Après une cérémonie d’ouverture à la Cité des arts et des sciences au design bien connu sur le port historique de Valencia, 85 autorités sportives sont attendues pour se disputer les différentes médailles mises en jeu cette année. Certains sont déjà des « spécialistes » de la compétition : près de la moitié des délégations ont déjà pris part aux deux premières éditions. D’autres participeront pour la première fois, avec un groupe diversifié de nouveaux venus d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Océanie.

L’un des aspects clés des FIA Motorsport Games, dont se félicite la Fédération Internationale de l’Automobile, promoteur de l’évènement, est la variété des concurrents que l’événement est capable d’attirer. Les candidats de cette année sont aussi bien des nations ayant une longue histoire dans le sport que des nouveaux venus, « dont la participation peut contribuer à l’émergence d’une nouvelle culture du sport automobile qui s’épanouira dans les années à venir », assure l’organe régulateur des championnats du monde de F1, WRC ou encore du WEC.

Quelles disciplines en compétition ?

Pour cette troisième édition, le menu sera copieux. Après les 16 catégories de compétitions enregistrées en 2022, parmi lesquelles le la Formule 4, le drift, le karting slalom ou encore l’auto slalom, l’édition 2024 propose 27 spécialités.

Le rallye est très densifié, passant de 3 à 10 catégories. On découvrira cette année de nouvelles propositions, telle que l’incontournable Esports, le GT en manufacturier unique, le mini karting ou encore le mini cross car, qui appartient à la famille offroad.

Pas de camions, en revanche, pour cette édition 2024, mais la FIA promet l’intégration de ces spectaculaires courses pour la prochaine édition des jeux. Une démo sera tout de même proposée au public.

Quelle organisation ?

Bien entendu, qui dit types de compétitions différents, dit terrains de jeux différents. D’un point de vue logistique, plusieurs sites sont nécessaires pour la tenue de ces jeux des sports mécaniques. Nombreuses seront celles qui auront lieu sur le circuit Ricardo Tormo, une piste de catégorie FIA 1 inaugurée en 1999 et qui accueille encore à ce jour le championnat du monde MotoGP. Le rallye sera organisé dans la montagne occidentale de Valencia et sur le circuit.

La F4 ne roulera pas sur le tracé Ricardo Tormo et se produira à la Cité des arts et des sciences, en milieu urbain, avec le GT Esports. L’Esports sera disputé sur le jeu Asetto Corsa Competizione sur une version virtuelle de la Mercedes-AMG GT3.

Une nouvelle piste, le circuit Aspar, accueillera toute la panoplie de compétitions offroad. Spécialement bâtie pour l’évènement, elle se veut un héritage au-delà de ce week-end de jeux. C’est également là que se produira le karting.

Si vous vous trouvez à Valencia dans ces dates, l’admission générale pour les trois jours coûte 20€ ; l’entrée est gratuite pour les moins de 16 ans.

Esports FIA Motorsport Games
Esports FIA Motorsport Games © FIA

Essais Pirelli F1 : De la pluie et du beau monde en piste 

Ce mardi et mercredi, Pirelli était présent au Mugello avec un programme chargé, développant à la fois les pneus 2025, mais également 2026.

Le programme d’essais de développement Pirelli F1 a une nouvelle fois été perturbé par la météo ce mardi. 

Après deux jours déjà pluvieux sur le circuit de Nevers Magny-Cours la semaine dernière, la première journée d’essais au Mugello a été fortement perturbée par de fortes pluies et une mauvaise visibilité. 

Cette dernière a empêché l’hélicoptère de sécurité de voler, ce qui n’a pratiquement pas permis aux monoplaces de rouler.

Liam Lawson, présent au volant de la Red Bull en qualité de pilote de réserve, devait tester les composés pneumatiques pour 2025, alors que Lando Norris, au volant d’une McLaren mulet, devait lui rouler pour la première fois avec les prototypes des pneus 2026. 

La galerie photos des tests Pirelli de ce mardi :

Photos via Pirelli

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Norris, Leclerc, Sainz et Lawson en action ce mercredi

Après une première journée perturbée par la pluie, le deuxième jour d’essais Pirelli au Mugello s’est déroulé comme prévu. 

Quatre pilotes ont pris part à cette journée, à savoir Liam Lawson pour Red Bull, Lando Norris pour McLaren, et Carlos Sainz, le matin, puis Charles Leclerc, l’après-midi pour Ferrari. 

La Red Bull et la Ferrari étaient dédiées au développement des gommes pour la saison prochaine, tandis que McLaren a de nouveau aligné un mulet avec l’objectif de tester les prototypes des pneus 2026. 

Malgré une piste encore humide le matin, où les pneus intermédiaires ont même été sortis, les équipes ont accumulé 390 tours au total.

Pirelli a par ailleurs partagé les chronos du jour, qui n’ont évidemment que peu de valeur :

  • Charles Leclerc – 1:21.053 (79 tours, pneus 2025)
  • Lando Norris – 1:21.302 (118 tours, pneus 2026)
  • Carlos Sainz – 1:21.890 (77 tours, pneus 2025)
  • Liam Lawson – 1:23.219 (116 tours, pneus 2025)

Le prochain test dédié aux pneus 2025 aura lieu à Mexico où les EL2 du Grand Prix feront office d’essais Pirelli. 

En ce qui concerne les gommes 2026, le manufacturier italien se rendra à nouveau en France, sur le circuit de Nevers Magny-Cours, les 13 et 14 novembre, où Alpine roulera avec une voiture mulet.

La galerie photos des tests Pirelli de ce mercredi :

Photos via Pirelli

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Vidéo – Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

Charles Leclerc vient de publier un vlog retraçant, de l’intérieur, son week-end victorieux à Monza.

Le vlog de Leclerc sur sa victoire à Monza – via la chaîne YouTube de Charles Leclerc

Le dimanche 1er septembre dernier, Charles Leclerc réalisait l’exploit de s’imposer une deuxième fois à Monza devant les tifosi au volant de sa Ferrari.

Avec une stratégie audacieuse à un seul arrêt, Leclerc, quatrième sur la grille, avait battu les deux McLaren qui étaient pourtant particulièrement rapides ce jour-là. Lando Norris et Oscar Piastri avaient, eux, opté pour une stratégie à deux arrêts qui s’était finalement révélée infructueuse.

Charles Leclerc propose ainsi de faire revivre son week-end italien du mercredi au dimanche, en inside avec lui.

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Leclerc : “Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.

“Comment l’exprimer avec des mots… C’était une sensation incroyable,” a indiqué Leclerc dans la description de sa vidéo YouTube.

“Je pensais que la première fois [en 2019], je me sentirais comme ça, et que la deuxième fois, s’il y en avait une, ne serait pas aussi spéciale.”

“Mais les émotions ressenties dans les derniers tours, sur le podium, sur la piste… Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.”

“Revivez avec moi l’émotion de la victoire à Monza. Des émotions inégalées, des moments inoubliables.”

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Kamala Harris, adversaire de Trump, révèle être une fan de F1 et d’Hamilton

Vice-présidente des États-Unis et candidate aux présidentielles 2024 face à Donald Trump, Kamala Harris a reconnu être une véritable fan de F1, supportant même un certain Lewis Hamilton.

Quand la politique s’invite à la table de la Formule 1, c’est le signe que la discipline fait parler d’elle. Alors que la course à la Maison-Blanche bat son plein entre le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, cette dernière a déclaré s’intéresser à la F1, citant même Lewis Hamilton comme étant son pilote préféré.

Dans le cadre de sa campagne, la vice-présidente des États-Unis a fait une apparition dans l’émission d’Howard Stern. Au cours de cette interview, elle a révélé qu’elle “adorait” la F1 tout comme la totalité de sa famille… un exploit au pays de la NASCAR et de l’IndyCar.

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Harris : “Toute la famille adore” la F1

“C’est tellement bien. Nous adorons. Toute la famille adore”, a-t-elle expliqué. Toutefois, ses meetings ainsi que ses obligations de candidate à la présidentielle américaine de 2024 lui ont fait manquer de nombreuses courses cette saison.

En fait, je n’ai pas pu les regarder récemment parce que je fais campagne, et aussi parce que selon l’endroit où ils roulent, l’heure de la journée, il faut se réveiller [tôt].” En effet, les fans de F1 américains doivent composer avec les décalages horaires, car bon nombre de courses ont lieu très tôt le matin pour eux.

Lorsqu’il lui a été demandé quel était son pilote favori, Kamala Harris a rapidement déclaré : “Lewis Hamilton, bien sûr. Il quitte Mercedes.

Celle qui fut la vice-présidente de Joe Biden lors des quatre dernières années a également encouragé les auditeurs de l’émission d’Howard Stern à regarder la F1, au risque de devenir complètement accros.

Une fois que vous aurez commencé… vous devriez voir ça, vous pourriez devenir accro”, a conclu Kamala Harris.

Kamala Harris révèle être fan de F1 et d’Hamilton – via la chaîne YouTube The Howard Stern Show

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Felipe Drugovich au volant de l’Aston Martin au Mexique

Aston Martin a annoncé que Felipe Drugovich, pilote d’essais et de réserve, participera à la première séance d’essais libres du Grand Prix de Mexico, le 25 octobre prochain.

Ce sera la première fois que le Brésilien, champion de Formule 2 2022, prendra le volant de l’AMR24 en piste, après avoir aidé son écurie à la développer au simulateur.

Drugovich remplacera à cette occasion Fernando Alonso, et sera donc en confrontation directe avec Lance Stroll pour cette heure d’essais libres. L’Espagnol sera, bien évidemment, de retour dans sa monoplace en EL2.

C’est la première séance d’EL1 de la saison qu’Aston Martin donne à un pilote rookie, ce qui signifie qu’une autre première séance d’essais libres devra également être dédiée à cela cette saison, comme le stipule le règlement.

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Drugovich va pouvoir “sentir la corrélation entre le simulateur et la réalité”

“Je suis très excité à l’idée de piloter l’AMR24 pour la première fois – cela fait un moment que j’attends cela avec impatience ! ”, s’est réjoui Drugovich.

“J’ai passé une grande partie de l’année à travailler sur le développement de cette voiture dans le simulateur de l’équipe, il sera donc très utile pour moi de sentir la corrélation entre le simulateur et la réalité.”

“L’Autódromo Hermanos Rodríguez est un circuit que je n’ai pas encore piloté. C’est un circuit difficile avec un mélange de longues lignes droites et de virages techniques, donc je passerai du temps sur le simulateur avant l’événement afin d’être prêt pour les EL1.”

Nous sommes heureux de donner à Felipe cette première occasion de piloter l’AMR24 lors de la première séance d’essais libres à Mexico”, a par ailleurs indiqué Mike Krack, directeur de l’écurie Aston Martin.

“Felipe est régulièrement à Silverstone sur notre simulateur, contribuant au développement de cette voiture avec ses commentaires détaillés et réfléchis, ce sera donc une expérience enrichissante pour lui de se retrouver sur la piste au Mexique.”

“Pendant la séance, Felipe travaillera selon le plan de roulage de l’équipe, recueillant des données essentielles pour nous aider à prendre des décisions pendant le reste du week-end et à régler la voiture.”

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La F1 signe un partenariat pluriannuel avec Hot Wheels

La Formule 1 et Mattel ont annoncé ce mercredi la signature d’un nouveau partenariat qui verra naître des produits Hot Wheels sur le thème de la F1.

Il faudra patienter encore un peu avant de pouvoir acheter la petite voiture Hot Wheels aux couleurs de votre écurie préférée. Toutefois, vous allez pouvoir vous consoler avec une première F1 à l’échelle 1:64. Cette dernière arborera une livrée de course Hot Wheels créée spécialement pour l’occasion, moulée sous pression en édition limitée. La petite voiture, vendue avec un kit de pneus interchangeables, portera le numéro 68, hommage à l’année 1968, celle de la naissance de la marque de petite voiture.

La collection complète, prévue pour 2025, inclura des voitures des équipes de F1 ainsi que des produits destinés à capter l’attention du jeune public, de plus en plus nombreux dans l’univers de la F1. Des articles pour les plus grands et notamment les collectionneurs seront également proposés.

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Cette collaboration prometteuse avec Mattel réunira l’adrénaline de la course automobile et l’excitation des jouets automobiles, et offrira la possibilité de voir les moindres détails qui entrent dans la fabrication d’une voiture de F1, le tout dans le creux de la main”, a déclaré Emily Prazer, directrice commerciale de la Formule 1. “Plus qu’un simple partenariat, il s’agit d’une célébration de la vitesse, de la créativité et de l’innovation qui offrira aux fans une nouvelle façon de s’engager dans le sport.

Hot Wheels a toujours eu pour vocation d’encourager l’esprit de défi, c’est pourquoi le partenariat avec la Formule 1 s’inscrit dans une logique naturelle et passionnante”, a déclaré Roberto Stanichi, vice-président exécutif de Hot Wheels. “Il réunira deux des plus grandes communautés mondiales de fans qui partageront leur passion pour les voitures et les courses. En collaboration avec la Formule 1, nous avons mis au point un programme qui permet aux enfants de reproduire le frisson de la course de F1, où ils peuvent conduire comme des pros.

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Otmar Szafnauer : Alpine est entièrement responsable du fiasco autour d’Oscar Piastri

Otmar Szafnauer n’a pas fini de tirer à boulets rouges sur Alpine, son ancien employeur en F1. Après avoir révélé qu’il avait appris son licenciement lors d’une réunion Zoom, le Roumano-Américain revient sur la signature manquée entre Alpine et Oscar Piastri au profit de McLaren.

Revenons sur un épisode que la direction de l’écurie Alpine préfèrerait oublier. Les faits se sont déroulés lors du mois d’août 2022. Fernando Alonso qui était alors coéquipier d’Esteban Ocon chez Alpine annonce son départ vers Aston Martin pour la saison 2023. La firme tricolore se tourne donc tout naturellement vers son pilote de réserve et annonce sur ses réseaux sociaux que l’Australien Oscar Piastri pilotera l’A523 la saison suivante.

Toutefois, dans les minutes qui ont suivi cette annonce, le jeune pilote managé par Mark Webber dément avoir signé tout contrat avec l’écurie qui l’a pourtant soutenu lors de ses années dans les formules inférieures.

Un mois plus tard, et après un passage devant le Conseil de reconnaissance des contrats, Oscar Piastri est reconnu être dans son bon droit et tourne le dos à l’écurie française. Dans la foulée, McLaren annonce l’arrivée du jeune pilote australien dans son écurie en remplacement de Daniel Ricciardo. Alpine a finalement jeté son dévolu sur Pierre Gasly, le débauchant à AlphaTauri.

S’exprimant dans le podcast “High Performance”, Otmar Szafnauer donne sa version des faits, vu de l’intérieur.

Après la fin de sa carrière en F2, Alpine avait une option sur Oscar Piastri en tant que pilote de Formule 1, mais ce contrat n’a jamais été paraphé”, a-t-il expliqué. “En novembre, il y avait une fenêtre de deux semaines où cela aurait pu être fait, et cela ne l’a pas été.

Ce que je veux dire, c’est qu’après le passage devant le CRB (Conseil de reconnaissance des contrats) où Alpine a perdu parce que les dépôts étaient incorrects, nous avons publié un communiqué de presse sur lequel figurait mon image. Donc, premièrement, cela n’a rien à voir avec moi. Je n’étais même pas là. Mais deuxièmement, le service de communication qui ne me rendait pas compte a pensé que c’était une bonne idée de détourner l’attention de l’incompétence de ceux qui étaient chez Alpine à l’époque en mettant ma photo sur le communiqué.

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Alpine face à un imbroglio contractuel

Depuis, Oscar Piastri coule des jours heureux avec McLaren, montant à plusieurs reprises sur des podiums et ayant même remporté une course sprint au Qatar en 2023 et deux victoires en Grand Prix en 2024, en Hongrie puis en Azerbaïdjan.

“Nous avons absolument fait tout ce qui était prévu par ce contrat qui n’a jamais été signé.” – Otmar Szafnauer

Pour Otmar Szafnauer, la gestion du cas Oscar Piastri révèle à quel point la direction d’Alpine n’était pas digne de confiance et cherchait à lui nuire.

Mais cela a simplement montré à l’époque que certaines personnes au sein de l’organisation Alpine n’étaient pas dignes de confiance et qu’elles cherchaient à m’atteindre, de sorte qu’elles ne travaillaient pas avec moi”, a-t-il ajouté. ”Bien qu’ils n’aient pas signé le contrat à temps, nous avons donné à Oscar ce qui était prévu dans le contrat, et ce n’était pas négligeable, il s’agissait de parcourir 5 000 kilomètres dans une voiture vieille de deux ans, ce qui vous coûte beaucoup d’argent.

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Tom McCullough : “Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine”

Tom McCullough, directeur de la performance d’Aston Martin, affirme que les monoplaces de 2025 seront bien différentes de celles que l’on voit aujourd’hui, et ce, malgré la fin d’une ère concernant la réglementation des F1. 

Ce n’est un secret pour personne, les écuries de Formule 1 travaillent déjà depuis longtemps sur les monoplaces que nous verrons en piste la saison prochaine. Mais les écuries doivent également commencer le développement des monoplaces de 2026, régies par de nouvelles réglementations aérodynamiques et moteurs.

Nous sommes dans une phase de transition en soufflerie et en CFD”, a déclaré McCullough. “À ce stade de l’année, vous faites les grandes choses architecturales qui pourraient être cruciales pour la monoplace de l’année prochaine. C’est donc là que le développement en soufflerie est le plus important. Mais on prend beaucoup de décisions sur l’ensemble de la conception de la voiture, sur la dynamique du véhicule, sur la suspension.

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Objectif 2026 pour Aston Martin ? 

Les 10 équipes sont donc actuellement contraintes de diviser leurs ressources de recherche et de développement sur deux projets bien distincts. Toutefois, il n’est pas envisageable, pour une grande partie des écuries présentes sur le plateau F1, de délaisser le projet 2025 au profit de celui de 2026.

Vous pouvez encore faire beaucoup de choses pour la voiture de l’année prochaine”, a-t-il déclaré. “Il faut comprendre les limites de la voiture de cette année et essayer d’y remédier, que ce soit sur le plan mécanique, aérodynamique ou autre. C’est la phase clé. Les voitures seront encore très différentes l’année prochaine. Ce seront des évolutions [des voitures actuelles], mais tout le monde essaie de faire de grands pas en avant.

Aston Martin va bientôt entamer une nouvelle partie de son aventure en F1. En effet, son propriétaire Lawrence Stroll a largement investi dans les infrastructures de la firme basée à Silverstone. Nouveaux bureaux, nouvelle soufflerie, sans oublier l’arrivée d’Adrian Newey. Cet ensemble devrait permettre aux monoplaces vertes de se battre pour des victoires ainsi que pour des titres mondiaux. Pour le moment, Aston Martin ne peut qu’assister impuissante aux batailles entre Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes. Fernando Alonso est aujourd’hui neuvième du classement des pilotes, devant son coéquipier Lance Stroll, onzième. Mais Aston Martin voit plus loin et mise probablement beaucoup sur la saison 2026.

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Verstappen : La “prochaine étape” de ma carrière en F1 “sera la dernière”

Max Verstappen l’a déjà affirmé à de nombreuses reprises, il ne compte pas faire de vieux os en Formule 1. En effet, le triple Champion du monde a récemment déclaré que “la prochaine étape” de sa carrière dans la discipline sera la dernière.

Cette déclaration va encore une fois attiser les spéculations autour de son avenir avec Red Bull et avec la F1. Toutefois, l’actuel leader du Championnat du monde des pilotes laisse la porte ouverte à une prolongation de contrat avec l’écurie autrichienne et rappelle que “tout est encore possible”. Cela pourrait alors signifier qu’il prendrait sa retraite au-delà de la saison 2028, disputant son dernier Grand Prix au volant d’une Red Bull.

Ces derniers mois, Mercedes n’a pas caché son intérêt pour le pilote batave dans l’optique de remplacer Lewis Hamilton, en partance vers la Scuderia Ferrari. L’écurie dirigée par Toto Wolf a finalement officialisé l’arrivée d’Andrea Kimi Antonelli, pilote du giron Mercedes.

D’autres rumeurs, plus récentes, voient bien Max Verstappen rejoindre Aston Martin dans les prochaines années. Il ne faut pas oublier que l’écurie de Silverstone est aujourd’hui dotée de toutes nouvelles infrastructures, d’une nouvelle soufflerie à la pointe de la technologie et sera sous la houlette d’Adrian Newey à partir de la saison prochaine.

Quoi qu’il en soit, comme l’a déclaré Max Verstappen à Sky Italia, “ma prochaine étape, s’il y en a une, sera la dernière. Cela pourrait également signifier que je renouvelle mon contrat actuel. Tout est encore possible à l’heure actuelle.”

Ce qui a fait grandir certaines rumeurs lors des derniers mois est une éventuelle clause dans le contrat qui lie Max Verstappen à Red Bull et qui permettrait au pilote néerlandais de quitter l’écurie avant 2028. Interrogé sur cette mystérieuse clause, Max Verstappen est resté lacunaire : “Peut-être, peut-être pas”.

“Ce n’est pas non plus quelque chose auquel je pense en ce moment parce qu’il y a tellement de choses que je veux améliorer cette année et tout ce qui vient à l’avenir est encore loin”, a-t-il déclaré.

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Vers un avenir loin de Red Bull ?

Le Champion du monde en titre a rappelé qu’il faisait partie de cette écurie depuis de nombreuses années et qu’il ne souhaitait pas changer d’équipe dès que le vent commençait à tourner.

Je fais partie de cette équipe depuis longtemps”, a-t-il ajouté. “En fin de compte, chaque pilote dans le paddock veut gagner. Il est très facile de changer d’équipe, mais je ne veux pas que ma carrière soit marquée de cette manière. Je ne veux pas faire partie de quatre ou cinq équipes différentes.”

Je veux construire une relation longue et stable avec chaque membre de l’équipe et je veux me sentir chez moi quelque part. Changer d’équipe n’est pas vraiment mon truc et ce n’est pas quelque chose que je veux faire à ce stade de ma carrière.”

Selon vous, Max Verstappen doit-il uniquement envisager la suite de sa carrière avec la firme autrichienne ?

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Norris estime avoir “gagné” la bataille face à Verstappen en Autriche

Lando Norris est revenu sur son combat avec Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Autriche, où les deux hommes se sont finalement accrochés.

En bataille pour la victoire dans une fin de course haletante, la Red Bull et la McLaren se sont touchées au virage 3 à Spielberg entraînant une crevaison pour les deux pilotes.

Norris avait tout perdu à ce moment-là, étant contraint à l’abandon, tandis que Verstappen, malgré la pénalité de dix secondes reçue, avait tout de même pu terminer en cinquième position.

Quelques mois plus tard, Lando Norris est étonnamment apparu satisfait de cette bataille livrée en piste, même s’il n’a pas remporté le Grand Prix.

“Max est probablement le gars le plus difficile à affronter sur la piste”, a tout d’abord reconnu Norris dans une interview avec The Athletic. “Il est probablement l’un des plus lucides en termes de situations.”

“Et il a été aidé par le fait qu’il a été dans cette position [en bataille pour les victoires, NDLR] pendant les quatre ou cinq dernières années. Pour moi, c’est encore tout nouveau.”

“Les choses ne se sont pas terminées comme je l’aurais voulu. Et j’ai toujours l’impression que ce dimanche-là, j’ai probablement gagné la bataille de … lui livrer combat, même si je n’ai pas gagné la bataille de celui qui finit en tête ce jour-là.”

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Être proche de Verstappen hors piste, motive Norris en piste

Lando Norris s’est par ailleurs exprimé sur l’influence de son amitié avec Max Verstappen lorsqu’il est au volant de sa monoplace.

Le pilote McLaren affirme ainsi “détester” tout le monde une fois en piste, ajoutant même que de bien s’entendre dans la vie avec le Néerlandais ajoute une envie supplémentaire de vouloir le battre.

“Dès que je mets le casque, je déteste tout le monde”, a indiqué Norris. “Cela ne change pas.”

“J’aime bien Max, je pense qu’il est très sincère”, ajoute-t-il. “Mais cela ne change rien quand je suis sur la piste.”

“Je pense que les personnes avec lesquelles on s’entend le mieux en dehors de la piste sont celles que l’on veut battre le plus quand on est sur la piste, ce qui est l’inverse de ce que pensent beaucoup de gens.”

“Ils pensent que parce que vous êtes des potes, vous êtes trop gentil sur la piste. Je pense que c’est tout le contraire.”

Lando Norris possède à ce jour 52 points de retard sur Max Verstappen au Championnat du monde, alors que six Grands Prix et trois courses sprint sont encore à disputer cette saison.

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Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.

Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.

L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.

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Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie

“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.

Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”

“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”

“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”

“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”

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Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits

“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.

La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”

“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”

Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016

Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.

“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”

“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”

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Lewis Hamilton ne testera pas la Ferrari en 2024

Lewis Hamilton ainsi que les Tifosi vont devoir patienter avant de le voir monter à bord de la Ferrari. Le septuple Champion du monde britannique, engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2024, ne devrait pas pouvoir prendre le volant de la SF-24 lors des tests d’après-saison qui suivront le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Les images avaient fait grand bruit en toute fin de saison 2022 lorsque Fernando Alonso avait pris les commandes d’une Aston Martin sans sponsors quelques jours après le dernier Grand Prix de la saison. L’Espagnol avait vite tourné la page Alpine, sautant dans le baquet encore chaud de Sebastian Vettel parti à la retraite.

Ce scénario ne devrait cependant pas se reproduire cette année avec Lewis Hamilton et Ferrari, c’est en tout cas ce qu’a affirmé Andrew Benson, journaliste de la BBC, lors de sa traditionnelle session de questions/réponses. Pour ce dernier, il n’y a “aucune” chance que Lewis Hamilton roule pour Ferrari lors des tests d’après-saison.

En effet, c’est une page de l’histoire moderne de la Formule 1 qui va se tourner. Cette page, ou plutôt ce long chapitre entre Lewis Hamilton et Mercedes ne peut se clore sans de multiples évènements.

Hamilton est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, et ils disent qu’il ne peut pas faire d’essais pour Ferrari à la fin de la saison, car ils ont beaucoup de travail de promotion et d’adieu à faire après 12 ans de collaboration – et 18 avec des moteurs Mercedes.”

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Rendez-vous à Fiorano

Il faudra probablement attendre le mois de février pour voir Lewis Hamilton prendre le volant d’une monoplace de la Scuderia Ferrari. Il aura à sa disposition d’anciennes F1 de la firme italienne ainsi que la piste privée de Fiorano.

Hamilton quittera Mercedes après 12 ans de bons et loyaux services. Le septuple champion du monde a remporté 84 de ses 105 victoires avec Mercedes et la totalité de ces dernières avec un moteur badgé de l’étoile (21 victoires avec McLaren). Il a également remporté six de ses sept titres pilotes avec l’écurie Mercedes, marquant de son empreinte l’histoire de la marque et de la compétition.

Son dernier succès avec Mercedes remonte au Grand Prix de Belgique, héritant de la victoire après la disqualification de George Russell. Mais il a également triomphé devant son public à Silverstone, remportant le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024 devant Max Verstappen et Lando Norris.

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Lawson va-t-il remplacer Pérez chez Red Bull en 2025 ?

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull, fait partie de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein du groupe englobant donc Red Bull et Visa Cash App RB Formula One Team (VCARB). L’Autrichien s’est récemment exprimé sur les futures directions prises par l’écurie quant à ses pilotes titulaires.

Le sujet des baquets du giron Red Bull est aussi brûlant que les rumeurs qui les entourent. En effet, alors qu’on assiste à un renversement des forces en présence sur la piste au profit de McLaren, les pilotes à la peine dans le clan autrichien passent dans l’œil du cyclone.

Après de nombreuses contre-performances et de coûteux accidents, Sergio Pérez a vu sa place en F1 être mise en suspens. Également à la peine chez VCARB, Daniel Ricciardo n’a pas eu la même chance que le pilote mexicain et s’est vu débarqué par l’écurie au profit de Liam Lawson, pilote de réserve de Red Bull.

Une décision qui arrive finalement tard dans la saison puisque le Dr Helmut Marko demandait déjà le départ de l’Australien depuis le Grand Prix d’Espagne. L’ancien pilote McLaren, Renault et Red Bull avait finalement reçu le soutien de Christian Horner.

Hadjar en F1 dès 2025 ?

Liam Lawson reviendra donc en F1 après quelques courses enregistrées la saison passée, là encore en remplacement de Daniel Ricciardo. Ce qui semble être une promotion pour le jeune Kiwi se révèle aussi être un ultime test. En effet, des rumeurs font état que Lawson pourrait même prendre le siège de Pérez chez Red Bull s’il montre de belles choses face à Yuki Tsunoda. La firme autrichienne pourrait alors promouvoir l’un de ses autres pilotes juniors, Isack Hadjar ou Ayumu Iwasa chez VCARB.

Je ne sais pas lors de combien de courses il [Lawson] a été plus rapide que Yuki [en 2023], mais c’est pourquoi nous avons décidé qu’il était temps de faire une comparaison avec Yuki. Qui des deux est le plus rapide ? ” a déclaré Marko à l’ORF.

Revenant sur le profil du pilote qui pourrait être le voisin de garage de Max Verstappen, Helmut Marko a clairement indiqué de quel côté son cœur balançait ; “idéalement avec quelqu’un de notre programme junior [à ses côtés].”

La jeunesse est à nouveau la tendance”, a-t-il ajouté. “Ce que nous faisions auparavant est maintenant fait par Mercedes avec Antonelli, Haas avec Bearman, et j’espère aussi que [Franco] Colapinto finira quelque part. Il a été jeté dans le grand bain [par Williams] et a fait trois grandes courses.”

McLaren annonce l’arrivée de Brando Badoer dans son programme jeunes pilotes

McLaren F1 a annoncé l’arrivée de l’italien Brando Badoer dans son programme de développement des pilotes, qui sera aligné l’année prochaine en Formule 3.

Si vous regardiez déjà la F1 avant 2010 ou l’ère hybride, le nom de Badoer vous dit probablement quelque chose. Des souvenirs plus ou moins agréables si vous souteniez, ou pas, la Scuderia Ferrari.

Brando est le fils de Lucas Badoer, ancien pilote de la Scuderia Ferrari, venu remplacer un Felipe Massa grièvement blessé lors du Grand Prix de Hongrie 2009.

Brando Badoer, aujourd’hui âgé de 18 ans, participe à la FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) avec Van Amersfoort Racing. À ce jour, il figure à la cinquième place du classement général des pilotes avec sept podiums et 174 points à son actif. Le jeune pilote italien grimpera une marche de plus vers la F1 la saison prochaine en roulant en F3 avec Prema.

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Badoer remercie McLaren

Dans le communiqué de McLaren, Brando Badoer fait part de sa satisfaction et de sa motivation pour les saisons futures.

Je suis ravi de rejoindre le programme de développement des pilotes de McLaren. C’est une opportunité fantastique de rejoindre une équipe avec un tel héritage de course et une expérience éprouvée dans le développement de talents. Participer au championnat de Formule 3 en 2025 avec Prema Racing m’aidera à poursuivre ma progression et je tiens à remercier toute l’équipe de McLaren pour son soutien. J’ai hâte d’apprendre des conseils de l’équipe et de courir sous les couleurs emblématiques de l’équipe.”

Stephanie Carlin, directrice des opérations commerciales de la F1 pour McLaren et donc du programme de développement, a ajouté :

Nous sommes ravis d’accueillir Brando dans notre programme de développement des pilotes. Nous l’avons suivi de près l’année dernière et avons été impressionnés par ses performances en tant que débutant dans le championnat compétitif de Formule Régionale, il était donc logique d’exercer notre option et de l’intégrer au programme à plein temps. Nous sommes impatients de le voir courir en papaye et de soutenir son développement alors qu’il s’apprête à participer au championnat de Formule 3 avec Prema Racing.”

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Ce jour ou Alpine a remercié Otmar Szafnauer sur Zoom

Dans un podcast retraçant sa carrière en F1, Otmar Szafnauer est revenu sur une période difficile et controversée, la fin de son aventure avec Alpine.

Le 17 février 2022, Otmar Szafnauer, ancien directeur d’équipe d’Aston Martin, rejoint Alpine F1 après 12 saisons passées au sein de la firme basée à Silverstone. À cette époque, il rejoint donc l’écurie française qui est en pleine restructuration de l’équipe dirigeante. Marcin Bukowski, qui était alors directeur exécutif, et Alain Prost, président non exécutif de l’équipe tricolore, quittent leurs postes. De son côté, Otmar Szafnauer succède à Davide Brivio, et Bruno Famin devient directeur exécutif de l’usine de Viry-Châtillon.

De l’autre côté de la voie des stands, Esteban Ocon et Fernando Alonso utilisent une Alpine A522. Pas encore en mesure de se battre pour des victoires face à des écuries de pointes comme Red Bull, Mercedes et Ferrari, Alpine prend la place de “meilleures des autres“. Un statut certes honorifique, mais encourageant alors que les bleus se donnent comme objectif de remporter des Grands Prix dans plus ou moins 100 courses.

Des résultats prometteurs, mais surtout beaucoup d’occasions manquées du fait de la mauvaise fiabilité des monoplaces de 2022 et 2023, mettent Otmar Szafnauer sur la sellette et le Roumano-américain est finalement remercié le week-end du Grand Prix de Belgique 2023, 18 mois seulement après avoir quitté Aston Martin. On se rappellera bien évidemment de cette scène ubuesque ou la totalité des membres de l’équipe a été conviée dans le stand pour être mis au fait de la décision des dirigeants de l’écurie française.

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Un licenciement 2.0

Anecdote encore plus folle, Otmar Szafnauer revient sur le moment où il a appris son licenciement.

Il s’agissait d’un appel Zoom du responsable des ressources humaines de Renault. Les RH du groupe Renault“, a déclaré M. Szafnauer. “Il a été suggéré que je devais changer la culture d’entreprise d’une manière que je ne pensais pas être la bonne. Je sais comment transformer une culture d’entreprise en une culture qui a une mentalité de gagnant et une sécurité psychologique, ce que j’étais en train de faire.

Toutefois, il semble que le management de celui qui était encore directeur de l’écurie n’ait pas plu à Renault.

Ils voulaient changer la culture d’entreprise d’une manière différente pour se débarrasser de certaines personnes qui faisaient du bon travail et qui étaient là depuis longtemps. J’ai pensé que si l’on se débarrasse des personnes qui font du bon travail, le message que l’on envoie est le suivant : si vous faites du bon travail, vous serez licencié. Ce n’est pas la culture que l’on souhaite.

Depuis, les choses ont bien changé pour Alpine qui végète en fond de classement, abandonnant même son statut de motoriste. On ne sait pas si l’avenir aurait été plus favorable à l’écurie tricolore si Otmar Szafnauer était resté en place, nous ne le saurons jamais.

Ce n’est pas parce que je suis parti. C’est parce qu’un grand nombre de personnes ont plié bagages“, a finalement ajouté Otmar Szafnauer. “Les personnes qui sont parties ont en fait, fait du bon travail. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui dans d’autres équipes.

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Marko : La mort de Mateschitz a entraîné le départ de Newey

Helmut Marko estime que le décès de Dietrich Mateschitz, co-fondateur de la marque Red Bull, est “la principale raison” du départ d’Adrian Newey.

La mort de Mateschitz en octobre 2022 a bouleversé la dynamique interne au sein de l’écurie Red Bull, a reconnu un Helmut Marko qui a par ailleurs loué les qualités d’un “entrepreneur charismatique”.

“Bien sûr, la mort de Dietrich Mateschitz a entraîné un certain changement,” a indiqué Marko à la TV autrichienne, ORF. “Il était de facto le seul leader. Il prenait des décisions rapides.”

“C’était un entrepreneur charismatique qui avait aussi beaucoup de vision et était prêt à prendre des risques avec l’équipe de course. Et tout cela a, bien sûr, disparu…”

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Mateschitz, irremplaçable chez Red Bull

Suite au décès du “leader” Mateschitz, des luttes de pouvoir en interne semblent avoir éclaté au sein de l’écurie autrichienne. 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a affirmé que l’organisation interne a dû évoluer suite à la disparition du co-fondateur de la marque, précipitant possiblement le départ de l’emblématique ingénieur britannique, Adrian Newey.

“L’entreprise et tout le reste doivent être organisés différemment, parce qu’on ne trouve pas d’autre personne comme lui, et qu’il ne peut pas être remplacé par quelqu’un d’autre”, poursuit Marko.

“Cela peut aussi faire partie du changement… Je pense que c’est la principale raison pour laquelle Newey a décidé de chercher un nouveau défi.”

Alors que les rumeurs l’envoyaient chez la Scuderia Ferrari, Adrian Newey a finalement décidé de rejoindre le projet Aston Martin, porté par Lawrence Stroll. 

Newey n’est par ailleurs pas le seul membre important de Red Bull à avoir pris la décision de quitter l’écurie. Jonathan Wheatley, directeur sportif, ou encore Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, ont ainsi décidé de rejoindre la concurrence.

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Limites de piste : le circuit d’Austin a effectué des modifications 

Après une édition 2023 du Grand Prix des États-Unis à Austin marquée par un abus des limites de piste, des mesures ont été prises par le circuit pour résoudre le problème cette saison.

Les limites de piste constituent un problème récurrent sur les tracés modernes comprenant des dégagements en asphalte, et Austin n’échappe pas à la règle. 

Le tracé possède, en effet, de nombreuses zones d’asphalte en rouge derrière la ligne blanche délimitant la piste, et plusieurs virages sont particulièrement sensibles au sujet des limites de piste. 

Suite au Grand Prix à Austin en 2023, Haas avait même demandé un droit de révision auprès de la FIA mettant en avant des images de caméras embarquées de pilotes coupant plusieurs fois l’intérieur du virage 6, sans avoir été pénalisés. 

Cette demande avait finalement été rejetée, car il n’y avait pas de nouvel élément significatif et pertinent qui n’était pas disponible pour Haas au moment de la décision. Toutefois, les commissaires avaient recommandé qu’une solution soit trouvée pour ne pas voir se reproduire ce genre de situations.

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Les changements effectués à Austin 

C’est dans ce contexte que le circuit d’Austin a effectué des modifications pour améliorer le problème des limites de piste, a révélé Motorsport.com. 

L’intérieur des virages 6, 13, 14 et 15, a été modifié. La partie en asphalte a été réduite pour ne faire que 1,5 mètre et remplacée par du gazon. Des caméras ont également été ajoutées, permettant d’aider les commissaires à juger les potentielles infractions.

Une autre solution, déjà vue à Zandvoort, sera utilisée en sortie du virage 11, à savoir une zone remplie de graviers liés à de la résine. Cette sortie de virage est particulièrement importante puisqu’elle conditionne la vitesse sur toute la ligne droite suivante où est positionnée une zone de DRS.

À noter que la piste, qui était particulièrement bosselée, a été resurfacée avec l’objectif de réduire ce souci, ou encore que des vibreurs ont été remplacés.

Le Grand Prix des États-Unis est le prochain rendez-vous au calendrier de la F1, du 18 au 20 octobre prochain, et marquera également le retour du format sprint.

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