Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.

Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.

L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.

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Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie

“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.

Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”

“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”

“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”

“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”

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Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits

“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.

La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”

“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”

Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016

Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.

“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”

“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”

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Lewis Hamilton ne testera pas la Ferrari en 2024

Lewis Hamilton ainsi que les Tifosi vont devoir patienter avant de le voir monter à bord de la Ferrari. Le septuple Champion du monde britannique, engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2024, ne devrait pas pouvoir prendre le volant de la SF-24 lors des tests d’après-saison qui suivront le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Les images avaient fait grand bruit en toute fin de saison 2022 lorsque Fernando Alonso avait pris les commandes d’une Aston Martin sans sponsors quelques jours après le dernier Grand Prix de la saison. L’Espagnol avait vite tourné la page Alpine, sautant dans le baquet encore chaud de Sebastian Vettel parti à la retraite.

Ce scénario ne devrait cependant pas se reproduire cette année avec Lewis Hamilton et Ferrari, c’est en tout cas ce qu’a affirmé Andrew Benson, journaliste de la BBC, lors de sa traditionnelle session de questions/réponses. Pour ce dernier, il n’y a “aucune” chance que Lewis Hamilton roule pour Ferrari lors des tests d’après-saison.

En effet, c’est une page de l’histoire moderne de la Formule 1 qui va se tourner. Cette page, ou plutôt ce long chapitre entre Lewis Hamilton et Mercedes ne peut se clore sans de multiples évènements.

Hamilton est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, et ils disent qu’il ne peut pas faire d’essais pour Ferrari à la fin de la saison, car ils ont beaucoup de travail de promotion et d’adieu à faire après 12 ans de collaboration – et 18 avec des moteurs Mercedes.”

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Rendez-vous à Fiorano

Il faudra probablement attendre le mois de février pour voir Lewis Hamilton prendre le volant d’une monoplace de la Scuderia Ferrari. Il aura à sa disposition d’anciennes F1 de la firme italienne ainsi que la piste privée de Fiorano.

Hamilton quittera Mercedes après 12 ans de bons et loyaux services. Le septuple champion du monde a remporté 84 de ses 105 victoires avec Mercedes et la totalité de ces dernières avec un moteur badgé de l’étoile (21 victoires avec McLaren). Il a également remporté six de ses sept titres pilotes avec l’écurie Mercedes, marquant de son empreinte l’histoire de la marque et de la compétition.

Son dernier succès avec Mercedes remonte au Grand Prix de Belgique, héritant de la victoire après la disqualification de George Russell. Mais il a également triomphé devant son public à Silverstone, remportant le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024 devant Max Verstappen et Lando Norris.

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Lawson va-t-il remplacer Pérez chez Red Bull en 2025 ?

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull, fait partie de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein du groupe englobant donc Red Bull et Visa Cash App RB Formula One Team (VCARB). L’Autrichien s’est récemment exprimé sur les futures directions prises par l’écurie quant à ses pilotes titulaires.

Le sujet des baquets du giron Red Bull est aussi brûlant que les rumeurs qui les entourent. En effet, alors qu’on assiste à un renversement des forces en présence sur la piste au profit de McLaren, les pilotes à la peine dans le clan autrichien passent dans l’œil du cyclone.

Après de nombreuses contre-performances et de coûteux accidents, Sergio Pérez a vu sa place en F1 être mise en suspens. Également à la peine chez VCARB, Daniel Ricciardo n’a pas eu la même chance que le pilote mexicain et s’est vu débarqué par l’écurie au profit de Liam Lawson, pilote de réserve de Red Bull.

Une décision qui arrive finalement tard dans la saison puisque le Dr Helmut Marko demandait déjà le départ de l’Australien depuis le Grand Prix d’Espagne. L’ancien pilote McLaren, Renault et Red Bull avait finalement reçu le soutien de Christian Horner.

Hadjar en F1 dès 2025 ?

Liam Lawson reviendra donc en F1 après quelques courses enregistrées la saison passée, là encore en remplacement de Daniel Ricciardo. Ce qui semble être une promotion pour le jeune Kiwi se révèle aussi être un ultime test. En effet, des rumeurs font état que Lawson pourrait même prendre le siège de Pérez chez Red Bull s’il montre de belles choses face à Yuki Tsunoda. La firme autrichienne pourrait alors promouvoir l’un de ses autres pilotes juniors, Isack Hadjar ou Ayumu Iwasa chez VCARB.

Je ne sais pas lors de combien de courses il [Lawson] a été plus rapide que Yuki [en 2023], mais c’est pourquoi nous avons décidé qu’il était temps de faire une comparaison avec Yuki. Qui des deux est le plus rapide ? ” a déclaré Marko à l’ORF.

Revenant sur le profil du pilote qui pourrait être le voisin de garage de Max Verstappen, Helmut Marko a clairement indiqué de quel côté son cœur balançait ; “idéalement avec quelqu’un de notre programme junior [à ses côtés].”

La jeunesse est à nouveau la tendance”, a-t-il ajouté. “Ce que nous faisions auparavant est maintenant fait par Mercedes avec Antonelli, Haas avec Bearman, et j’espère aussi que [Franco] Colapinto finira quelque part. Il a été jeté dans le grand bain [par Williams] et a fait trois grandes courses.”

McLaren annonce l’arrivée de Brando Badoer dans son programme jeunes pilotes

McLaren F1 a annoncé l’arrivée de l’italien Brando Badoer dans son programme de développement des pilotes, qui sera aligné l’année prochaine en Formule 3.

Si vous regardiez déjà la F1 avant 2010 ou l’ère hybride, le nom de Badoer vous dit probablement quelque chose. Des souvenirs plus ou moins agréables si vous souteniez, ou pas, la Scuderia Ferrari.

Brando est le fils de Lucas Badoer, ancien pilote de la Scuderia Ferrari, venu remplacer un Felipe Massa grièvement blessé lors du Grand Prix de Hongrie 2009.

Brando Badoer, aujourd’hui âgé de 18 ans, participe à la FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) avec Van Amersfoort Racing. À ce jour, il figure à la cinquième place du classement général des pilotes avec sept podiums et 174 points à son actif. Le jeune pilote italien grimpera une marche de plus vers la F1 la saison prochaine en roulant en F3 avec Prema.

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Badoer remercie McLaren

Dans le communiqué de McLaren, Brando Badoer fait part de sa satisfaction et de sa motivation pour les saisons futures.

Je suis ravi de rejoindre le programme de développement des pilotes de McLaren. C’est une opportunité fantastique de rejoindre une équipe avec un tel héritage de course et une expérience éprouvée dans le développement de talents. Participer au championnat de Formule 3 en 2025 avec Prema Racing m’aidera à poursuivre ma progression et je tiens à remercier toute l’équipe de McLaren pour son soutien. J’ai hâte d’apprendre des conseils de l’équipe et de courir sous les couleurs emblématiques de l’équipe.”

Stephanie Carlin, directrice des opérations commerciales de la F1 pour McLaren et donc du programme de développement, a ajouté :

Nous sommes ravis d’accueillir Brando dans notre programme de développement des pilotes. Nous l’avons suivi de près l’année dernière et avons été impressionnés par ses performances en tant que débutant dans le championnat compétitif de Formule Régionale, il était donc logique d’exercer notre option et de l’intégrer au programme à plein temps. Nous sommes impatients de le voir courir en papaye et de soutenir son développement alors qu’il s’apprête à participer au championnat de Formule 3 avec Prema Racing.”

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Ce jour ou Alpine a remercié Otmar Szafnauer sur Zoom

Dans un podcast retraçant sa carrière en F1, Otmar Szafnauer est revenu sur une période difficile et controversée, la fin de son aventure avec Alpine.

Le 17 février 2022, Otmar Szafnauer, ancien directeur d’équipe d’Aston Martin, rejoint Alpine F1 après 12 saisons passées au sein de la firme basée à Silverstone. À cette époque, il rejoint donc l’écurie française qui est en pleine restructuration de l’équipe dirigeante. Marcin Bukowski, qui était alors directeur exécutif, et Alain Prost, président non exécutif de l’équipe tricolore, quittent leurs postes. De son côté, Otmar Szafnauer succède à Davide Brivio, et Bruno Famin devient directeur exécutif de l’usine de Viry-Châtillon.

De l’autre côté de la voie des stands, Esteban Ocon et Fernando Alonso utilisent une Alpine A522. Pas encore en mesure de se battre pour des victoires face à des écuries de pointes comme Red Bull, Mercedes et Ferrari, Alpine prend la place de “meilleures des autres“. Un statut certes honorifique, mais encourageant alors que les bleus se donnent comme objectif de remporter des Grands Prix dans plus ou moins 100 courses.

Des résultats prometteurs, mais surtout beaucoup d’occasions manquées du fait de la mauvaise fiabilité des monoplaces de 2022 et 2023, mettent Otmar Szafnauer sur la sellette et le Roumano-américain est finalement remercié le week-end du Grand Prix de Belgique 2023, 18 mois seulement après avoir quitté Aston Martin. On se rappellera bien évidemment de cette scène ubuesque ou la totalité des membres de l’équipe a été conviée dans le stand pour être mis au fait de la décision des dirigeants de l’écurie française.

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Un licenciement 2.0

Anecdote encore plus folle, Otmar Szafnauer revient sur le moment où il a appris son licenciement.

Il s’agissait d’un appel Zoom du responsable des ressources humaines de Renault. Les RH du groupe Renault“, a déclaré M. Szafnauer. “Il a été suggéré que je devais changer la culture d’entreprise d’une manière que je ne pensais pas être la bonne. Je sais comment transformer une culture d’entreprise en une culture qui a une mentalité de gagnant et une sécurité psychologique, ce que j’étais en train de faire.

Toutefois, il semble que le management de celui qui était encore directeur de l’écurie n’ait pas plu à Renault.

Ils voulaient changer la culture d’entreprise d’une manière différente pour se débarrasser de certaines personnes qui faisaient du bon travail et qui étaient là depuis longtemps. J’ai pensé que si l’on se débarrasse des personnes qui font du bon travail, le message que l’on envoie est le suivant : si vous faites du bon travail, vous serez licencié. Ce n’est pas la culture que l’on souhaite.

Depuis, les choses ont bien changé pour Alpine qui végète en fond de classement, abandonnant même son statut de motoriste. On ne sait pas si l’avenir aurait été plus favorable à l’écurie tricolore si Otmar Szafnauer était resté en place, nous ne le saurons jamais.

Ce n’est pas parce que je suis parti. C’est parce qu’un grand nombre de personnes ont plié bagages“, a finalement ajouté Otmar Szafnauer. “Les personnes qui sont parties ont en fait, fait du bon travail. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui dans d’autres équipes.

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Marko : La mort de Mateschitz a entraîné le départ de Newey

Helmut Marko estime que le décès de Dietrich Mateschitz, co-fondateur de la marque Red Bull, est “la principale raison” du départ d’Adrian Newey.

La mort de Mateschitz en octobre 2022 a bouleversé la dynamique interne au sein de l’écurie Red Bull, a reconnu un Helmut Marko qui a par ailleurs loué les qualités d’un “entrepreneur charismatique”.

“Bien sûr, la mort de Dietrich Mateschitz a entraîné un certain changement,” a indiqué Marko à la TV autrichienne, ORF. “Il était de facto le seul leader. Il prenait des décisions rapides.”

“C’était un entrepreneur charismatique qui avait aussi beaucoup de vision et était prêt à prendre des risques avec l’équipe de course. Et tout cela a, bien sûr, disparu…”

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Mateschitz, irremplaçable chez Red Bull

Suite au décès du “leader” Mateschitz, des luttes de pouvoir en interne semblent avoir éclaté au sein de l’écurie autrichienne. 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a affirmé que l’organisation interne a dû évoluer suite à la disparition du co-fondateur de la marque, précipitant possiblement le départ de l’emblématique ingénieur britannique, Adrian Newey.

“L’entreprise et tout le reste doivent être organisés différemment, parce qu’on ne trouve pas d’autre personne comme lui, et qu’il ne peut pas être remplacé par quelqu’un d’autre”, poursuit Marko.

“Cela peut aussi faire partie du changement… Je pense que c’est la principale raison pour laquelle Newey a décidé de chercher un nouveau défi.”

Alors que les rumeurs l’envoyaient chez la Scuderia Ferrari, Adrian Newey a finalement décidé de rejoindre le projet Aston Martin, porté par Lawrence Stroll. 

Newey n’est par ailleurs pas le seul membre important de Red Bull à avoir pris la décision de quitter l’écurie. Jonathan Wheatley, directeur sportif, ou encore Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, ont ainsi décidé de rejoindre la concurrence.

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Limites de piste : le circuit d’Austin a effectué des modifications 

Après une édition 2023 du Grand Prix des États-Unis à Austin marquée par un abus des limites de piste, des mesures ont été prises par le circuit pour résoudre le problème cette saison.

Les limites de piste constituent un problème récurrent sur les tracés modernes comprenant des dégagements en asphalte, et Austin n’échappe pas à la règle. 

Le tracé possède, en effet, de nombreuses zones d’asphalte en rouge derrière la ligne blanche délimitant la piste, et plusieurs virages sont particulièrement sensibles au sujet des limites de piste. 

Suite au Grand Prix à Austin en 2023, Haas avait même demandé un droit de révision auprès de la FIA mettant en avant des images de caméras embarquées de pilotes coupant plusieurs fois l’intérieur du virage 6, sans avoir été pénalisés. 

Cette demande avait finalement été rejetée, car il n’y avait pas de nouvel élément significatif et pertinent qui n’était pas disponible pour Haas au moment de la décision. Toutefois, les commissaires avaient recommandé qu’une solution soit trouvée pour ne pas voir se reproduire ce genre de situations.

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Les changements effectués à Austin 

C’est dans ce contexte que le circuit d’Austin a effectué des modifications pour améliorer le problème des limites de piste, a révélé Motorsport.com. 

L’intérieur des virages 6, 13, 14 et 15, a été modifié. La partie en asphalte a été réduite pour ne faire que 1,5 mètre et remplacée par du gazon. Des caméras ont également été ajoutées, permettant d’aider les commissaires à juger les potentielles infractions.

Une autre solution, déjà vue à Zandvoort, sera utilisée en sortie du virage 11, à savoir une zone remplie de graviers liés à de la résine. Cette sortie de virage est particulièrement importante puisqu’elle conditionne la vitesse sur toute la ligne droite suivante où est positionnée une zone de DRS.

À noter que la piste, qui était particulièrement bosselée, a été resurfacée avec l’objectif de réduire ce souci, ou encore que des vibreurs ont été remplacés.

Le Grand Prix des États-Unis est le prochain rendez-vous au calendrier de la F1, du 18 au 20 octobre prochain, et marquera également le retour du format sprint.

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Franco Colapinto peut-il intéresser Red Bull ?

Arrivé en cours de saison avec pour mission de remplacer un Logan Sargeant en perdition chez Williams, Franco Colapinto ne cesse d’impressionner l’ensemble du paddock.

En effet, après une belle prestation lors de sa première course, douzième du Grand Prix d’Italie avec sa FW46, il a marqué ses premiers points en F1 lors de la course suivante à Bakou. C’est sur une piste qu’il ne connaissait pas, et l’une des plus techniques de la saison, que Franco Colapinto a débloqué son compteur de points, terminant à une magnifique huitième position. Celui qui était engagé en F2 il y a encore quelques mois, peut-il maintenant trouver une place de titulaire en 2025 ?

Car oui, s’il a un baquet en F1 pour les six prochains Grands Prix, Franco Colapinto n’a (pour le moment) pas encore de volant pour la saison prochaine. Mais ce véritable “super-sub” chez Williams pourrait, à l’image de Nick de Vries en son temps, trouver sur le fil, une place de titulaire en F1.

Tout ce qu’il a fait depuis son arrivée à Monza est impressionnant”, a déclaré Tom Clarkson, animateur du podcast F1 Nation. “Il a été victime d’un petit accident (à Bakou), mais a su se ressaisir. À Singapour, la course a été très dure mentalement et physiquement. Il a terminé juste en dehors des points, mais il était proche d’Albon en qualifications.”

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L’Argentine de retour en Formule 1

En effet, dans la chaleur de la nuit de Singapour, le jeune pilote Williams a une nouvelle fois fait parler de lui, se créant un espace au premier virage pour y dépasser pas moins de trois pilotes.

De son côté, Sam Power, de la chaîne australienne Channel 10, a déclaré : “Il donne des maux de tête à de nombreux directeurs d’écurie, qui se sont en train de se demander comment exploiter ce talent…” Avant d’ajouter que Red Bull devrait s’intéresser au profil de l’Argentin. “Franco conviendrait-il à Red Bull ? Si Christian Horner dit qu’il pense à George Russell, pourquoi ne prendrait-il pas en compte Franco ? C’est un pilote qui a fait un travail incroyable en remplacement, comme l’a fait Liam Lawson. Il ouvre un nouveau marché en Argentine, ce que la Formule 1 n’a pas connu depuis longtemps.”

Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull a probablement déjà réfléchi à cette piste, et l’Autrichien est connu pour ne pas hésiter à prendre des décisions audacieuses. Pour le moment, libéré de toute pression contractuelle, Franco Colapinto performe et permet à son écurie de virer en huitième position du classement des constructeurs, juste devant Alpine.

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Vidéo : Red Bull a organisé “la course ultime”

Red Bull a dévoilé une vidéo mettant en scène une course entre une monoplace de F1, une voiture de rallye, une voiture de drift et un camion Pro4, le tout sur un circuit avec des tracés adaptés à chaque discipline. 

La marque aux taureaux a une nouvelle fois fait fort en termes de marketing, en réunissant quatre univers différents sur un même circuit, avec la bonne idée de faire une course permettant à chacun de viser la victoire.

La Formule 1 utilisée était la Red Bull RB7, championne du monde en 2011, avec au volant Patrick Friesacher (11 Grands Prix en F1) qui a atteint les 288 km/h sur le circuit utilisé pour ce challenge.

Un autre ancien pilote de F1 était de la partie avec Scott Speed, 28 Grands Prix chez Toro Rosso, mais qui lui était au volant de sa Subaru de rallycross.

Pour la voiture de drift, Mad Mike Whiddett était au volant de la McLaren P1 Hypercar, alors que Andrew Carlson pilotait le camion Pro4.

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F1 vs Rallye vs Drift vs Camion : qui pour la victoire ?

Les trois voitures et le camion ont tout d’abord effectué chacun un chrono sur leur tracé dédié, permettant de bien montrer l’équité des chances de chacun.

Découvrez la vidéo complète et le gagnant de la course (les sous-titres français sont activables sur la vidéo) :

“F1 vs Rally vs Drift vs Truck: Ultimate Race” via la chaîne YouTube de Red Bull

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Valtteri Bottas ne s’attend pas à marquer de points en 2024

Qu’elles paraissent loin les années Mercedes, ces années où Valtteri Bottas trustait les podiums et les victoires. Depuis son départ de la firme allemande vers Alfa Romeo en 2022, les résultats ne cessent de chuter. Cela va bientôt faire un an que le pilote finlandais n’a pas marqué le moindre point en F1.

En 2024, Sauber est la seule écurie à ne pas avoir inscrit le moindre point à l’issue d’un Grand Prix et la dernière place au Championnat du monde des constructeurs semble lui être promise. En effet, l’écurie suisse compte 13 unités de retard sur Alpine, un véritable gouffre.

Valtteri Bottas, coéquipier de Zhou Guanyu, sait que des améliorations seront apportées à la C44, mais ces dernières ne devraient pas inverser la tendance.

Je ne m’attends pas à des miracles. Nous avons des améliorations prévues pour le mois d’octobre”, a-t-il déclaré avant de se résigner, “cette année, il sera difficile de marquer des points.” Un zéro pointé qui tombe mal pour Valtteri Bottas, lui qui cherche à conserver une place en F1.

Depuis son arrivée chez Williams en 2013, le vice-champion du monde 2019 et 2020 a toujours marqué au moins un point lors d’une saison.

Si je regarde le nombre de points que j’ai marqués dans ma carrière, ce serait dur. Malheureusement, les occasions se font de plus en plus rares au fil des week-ends.”

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Quel avenir en F1 pour Valtteri Bottas ?

Alors qu’il ne reste que deux baquets à pourvoir en 2025, Valtteri Bottas espère poursuivre l’aventure avec Sauber l’an prochain. Toutefois, il sait que s’il reste au sein de la même écurie la saison prochaine, ce ne sera pas pour faire des étincelles.

Je m’attends, de manière réaliste, à ce que l’année prochaine soit encore difficile”, a déclaré Bottas à Sky Sports. “Il n’y aura pas de miracles. On ne peut pas faire des efforts démesurés en 2025 à cause des grands changements prévus pour 2026.”

Audi reprendra en main le projet Sauber en 2026 et selon Valtteri Bottas, la firme allemande pourrait rapidement jouer les points. De quoi faire rêver le pilote finlandais…

D’après ce que j’ai vu, Audi peut être compétitive en 2026. Mais ce ne sera pas facile. Il est difficile de se lancer dans un nouveau sport contre les constructeurs qui sont là depuis si longtemps.”

Une chose est sûre, Audi se donnera les moyens de réussir en F1, là où Sauber clôt petit à petit son histoire avec la discipline.

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Yuki Tsunoda est-il “négligé” par Red Bull ?

Anthony Davidson, ancien pilote de F1 dans les années 2000, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’est pas mentionné par Red Bull pour remplacer un Sergio Pérez en difficulté.

Le baquet occupé par Pérez est un sujet de débats récurrents au sein du paddock F1. Défaillant à de nombreuses reprises ces derniers mois, le Mexicain reste en danger chez Red Bull malgré son contrat signé jusqu’à fin 2026.

De son côté, Anthony Davidson, 24 Grands Prix en F1 et désormais consultant pour la TV britannique, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’obtient pas sa chance chez Red Bull après avoir bien progressé au sein de l’écurie Racing Bulls.

“Je pense que Yuki a haussé son niveau de jeu depuis son arrivée en Formule 1”, a indiqué Davidson sur le podcast Sky Sports F1.

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Davidson : “Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ?

“Il est bien rodé, c’est le produit fini maintenant”, poursuit le Britannique. “Le pauvre vieux Yuki est toujours mis dans le même sac.” 

Anthony Davidson estime par ailleurs qu’il ne le verrait pas “mentalement détruit” par Max Verstappen s’il remplaçait Sergio Pérez, mettant en avant son caractère.

“Que pense-t-il de tout cela ?”, s’interroge l’ancien pilote Super Aguri. “Il a été négligé à chaque fois. Ces pilotes arrivent, Lawson, ou Ricciardo revient en tant que pilote expérimenté plus âgé.”

“Nyck de Vries l’affronte également, et il continue de les battre à chaque fois. Ce n’est pas une simple coïncidence.”

“Ce pauvre vieux Yuki est négligé ici. Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ? Pourquoi n’entendons-nous pas parler de la possibilité pour Yuki de remplacer Pérez ? Ferait-il un meilleur travail ?”

“C’est un pilote fougueux. Je ne peux pas imaginer qu’il serait mentalement détruit par Max. C’est un caractère résistant.”

“Je pense que c’est ce à quoi Ricciardo était confronté, sans que personne ne le souligne vraiment.”

Yuki Tsunoda pointe cette saison à la 12e position au Championnat du monde des pilotes (22 points), participant grandement à la sixième place actuelle de Racing Bulls chez les constructeurs (34 points). 

En cette fin de saison, le Japonais sera désormais aux côtés de Liam Lawson chez VCARB dans une confrontation qui sera surveillée de près par le clan Red Bull.

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Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.

Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.

En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.

Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.

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Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?

Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”

Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.

Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”

Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.

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Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Jock Clear, coach de Charles Leclerc, s’est livré sur les qualités du Monégasque, qui juge parfaitement capable d’être sacré Champion du monde quand il aura la voiture pour le faire.

Arrivé chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc a démontré à plusieurs reprises avoir la vitesse pour rivaliser avec les meilleurs du plateau. 

En revanche, la question peut se poser concernant sa capacité à se battre sur une saison complète pour le titre mondial.

Pour Jock Clear, qui considère Leclerc comme le “meilleur en qualifications”, il n’y aura pas de problème à ce sujet.

“Il a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”, affirme-t-il pour le podcast F1 Nation. “Je l’ai dit depuis 2018 évidemment, nous travaillons avec lui à l’Académie. Nous avons vu toutes les bonnes choses à tous les bons stades.”

“Il a le rythme en qualifications. Je pense honnêtement qu’il est le meilleur en qualifications que nous ayons vu. C’est difficile de remonter aussi loin que Michael [Schumacher], Mika [Häkkinen] et des pilotes comme ça, mais c’est le meilleur en qualifications, c’est sûr.”

“Et sa gestion de la course. Vous regardez Monza, c’est juste exceptionnel quand tout est aligné, il peut délivrer.”

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Clear : Leclerc “sera à la hauteur” s’il a la voiture pour être champion

Jock Clear estime que c’est désormais à Ferrari de fournir le matériel nécessaire à Charles Leclerc, qui lui n’aura pas de problème pour terminer le travail en piste.

“Quand Charles va performer à ce niveau, nous devons performer à ce niveau avec lui”, indique Clear. “Lorsque nous serons tous à ce niveau, je sais qu’il sera à la hauteur. Je sais qu’il peut faire ce qu’il faut quand nous sommes tous à ce niveau.”

“Donc, lorsque nous serons en position, et que nous, en tant qu’équipe, produirons une voiture de manière régulière capable de disputer le championnat, ce qui, je pense, est sur le point d’arriver, Charles sera à la hauteur.”

En attendant d’obtenir cette fameuse voiture capable de disputer un titre mondial, Charles Leclerc réalise une saison 2024 très solide avec deux victoires particulièrement importantes pour lui, mais également une troisième place au Championnat des pilotes. 

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À l’aube de la saison 2024 de Formule 1, nombreux étaient ceux qui voyaient Red Bull s’adjuger sans grandes difficultés, les victoires ainsi que les titres mondiaux. Le début de saison leur avait donné raison, mais un surprenant retournement de situation place aujourd’hui McLaren en tête du classement des constructeurs.

Lors des quatre premiers Grands Prix de la saison, Max Verstappen et Sergio Pérez ont terminé respectivement à la première et seconde place de chaque course, de quoi prendre le large au Championnat des constructeurs. Toutefois, une cassure est apparue après le Grand Prix de Miami, dernière apparition de Sergio Pérez sur un podium. Alors que ce dernier avait marqué 103 points lors des six premiers rendez-vous, la suite fut bien plus compliquée pour le pilote mexicain qui n’en a par la suite accumulé que 41 unités en 12 Grands Prix.

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Des résultats en dents de scie pour Pérez

Selon Helmut Marko, conseiller spécial auprès de Red Bull, “les résultats de Pérez fluctuent, nous le savons. Surtout lorsque la voiture est changée en peu de temps, il a besoin de plus de temps pour s’adapter”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à RTL/ntv et Sport.de.

Alors que Max Verstappen est parvenu à tirer son épingle du jeu avec une Red Bull plus pointue et compliquée à faire performer, Sergio Pérez a sombré au classement, enchainant les crashs et les mauvais résultats. Une aubaine pour Lando Norris et Oscar Piastri, qui ont profité du regain de performance de leur McLaren pour faire le plein de points aux championnats.

Toujours selon Helmut Marko, cette inversion des forces en présence est due à un facteur déterminant, les fluctuations de performance de Pérez alors qu’au sein de l’écurie de Woking, les performances des deux pilotes sont plus homogènes.

C’est certainement un facteur qui explique pourquoi McLaren est actuellement plus fort que nous en ce qui concerne le duo de pilotes. En termes de vitesse, Pérez peut le faire. Il est juste performant par intermittence et cela devient de plus en plus imprévisible”, a conclu l’Autrichien.

Alors que la Formule 1 va bientôt défaire ses valises à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche de la saison, Red Bull accuse un retard de 41 points sur McLaren et voit le titre constructeurs lui échapper. Seul, Max Verstappen ne parviendra probablement pas à défendre le titre constructeurs de Red Bull, mais Sergio Pérez a-t-il encore les ressources nécessaires pour aider son écurie après tant de déboires en 2024 ?

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Hülkenberg annonce “des choses plus excitantes en préparation” chez Haas

Alors que Nico Hülkenberg va quitter Haas en fin de saison pour rejoindre le projet Sauber/Audi, il affirme toutefois que l’écurie américaine sera “un concurrent sérieux” dans le futur.

Des propos tenus par l’expérimenté pilote allemand qui ne devraient pas déplaire au futur duo de l’écurie Haas, Esteban Ocon et le jeune Oliver Bearman.

Le Français, qui connaît une saison particulièrement difficile chez Alpine, pourrait bel et bien retrouver une monoplace capable de faire quelques coups d’éclats dans le milieu de peloton.

“Je pense que l’équipe est très bien organisée aujourd’hui”, a indiqué Nico Hülkenberg lors d’une interview avec Autosport. 

“Je pense que c’est une organisation qui fonctionne et je pense que nous l’avons prouvé dans une certaine mesure cette année avec les changements qui ont eu lieu pendant l’hiver.”

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Hülkenberg voit Haas comme “un concurrent sérieux” pour le futur

L’hiver dernier, Haas a en effet connu un grand changement puisque Günther Steiner, qui était présent depuis le tout début de l’écurie, a été remplacé par Ayao Komatsu en tant que directeur d’équipe.

Alors que les espoirs étaient très limités chez Haas en début de saison, après notamment un exercice 2023 conclu à la dernière position, l’écurie américaine s’est révélée être une des bonnes surprises de l’année.

Haas pointe ainsi à la septième place du championnat, seulement trois petits points derrière la sixième place de Racing Bulls. Une dynamique qui pourrait bien se poursuivre, notamment en 2025, à en croire Nico Hülkenberg.

“J’ai entendu dire qu’il y avait des choses plus excitantes en préparation pour l’équipe, ce qui ne peut que l’aider, je pense”, a indiqué l’Allemand. “Et je pense que Haas sera un concurrent sérieux dans les années à venir, surtout l’année prochaine, car les règlements sont stables.”

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Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, a révélé que Fred Vasseur, directeur de l’écurie Ferrari, a demandé à Alpine s’il pouvait recruter le personnel moteur sans “congé de relâche”.

Alors qu’Alpine a annoncé l’abandon de son projet moteur à la fin de la saison 2025, signifiant la fin de la F1 au sein de l’usine de Viry-Châtillon, certains employés sont déjà convoités par la concurrence, notamment par la Scuderia Ferrari.

C’est, en effet, ce qu’a révélé Luca de Meo. L’Italien, qui a affirmé que les employés de Viry ne perdront pas leur emploi après la restructuration de l’usine, a par ailleurs indiqué qu’ils n’auraient “pas de problème” pour continuer en F1 en travaillant pour un autre motoriste.

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Fred Vasseur intéressé par le personnel moteur de Viry

Viry va se transformer”, a affirmé de Meo dans une interview avec L’Équipe, avant de garantir le maintien de l’emploi. “Sans perte d’emploi, ça c’est garanti.” 

“Maintenant, s’il y en a qui sont positivement habités par l’idée de faire un moteur de F1, ils n’auront pas de problème pour se repositionner.”

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux. Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars.”

Certains employés de Viry-Châtillon devrait donc rejoindre Ferrari emportant avec eux leur connaissance sur le moteur Renault F1 2026. De son côté, Alpine F1 devrait être motorisée par Mercedes à partir de la saison 2026, année de changement de réglementation.

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Valtteri Bottas a participé au championnat du monde de gravel

Valtteri Bottas a profité de l’inhabituelle pause automnale en F1 pour prendre part au championnat du monde de gravel ce dimanche.

Grâce à une performance réalisée sur une épreuve gravel plus tôt cette année, le Finlandais s’est qualifié pour représenter son pays ce dimanche en Belgique lors des mondiaux de la spécialité dans la catégorie hommes 35-39 ans.

Après avoir parcouru les 182 km en 5h40 (32,2 km/h de moyenne), Valtteri Bottas s’est classé à la 133e position finale dans une catégorie où 232 cyclistes ont pris le départ.

Malgré une solide performance, le pilote Sauber a tout de même accusé 37 minutes de retard sur le vainqueur de la catégorie.

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Avant la course, Bottas indiquait sur un post Instagram vouloir “terminer la course en un seul morceau” et “profiter au maximum de cette expérience”.

À noter que le Finlandais, bien loin d’être un cycliste du dimanche, est en couple avec Tiffany Cromwell, cycliste professionnelle australienne au sein de l’équipe Canyon//SRAM Racing, qui a également participé au championnat du monde de gravel élites femmes ce samedi.

Valtteri Bottas sera de retour au volant de sa Sauber lors du prochain Grand Prix à Austin, du 18 au 20 octobre, alors que son futur en Formule 1 est toujours incertain.

Même s’il semble être le favori pour épauler Nico Hülkenberg chez Sauber en 2025, rien n’est encore officialisé. 

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Vidéo : McLaren fait rugir sa F1 de 1974 pour célébrer son premier titre mondial

Il y a 50 ans jour pour jour, l’écurie McLaren devenait championne du monde de F1 pour la première fois, à la fois chez les pilotes avec Emerson Fittipaldi, mais également chez les constructeurs.

Ce dimanche 6 octobre marque donc une date importante dans l’histoire de l’emblématique écurie McLaren en F1.

Pour cette occasion, l’équipe britannique basée à Woking a démarré le moteur V8 Ford Cosworth de la McLaren M23 qui a permis de remporter les titres mondiaux chez les pilotes et les constructeurs en 1974.

McLaren démarre la M23 – via @McLarenF1 sur X

Suite à ce championnat pilotes remporté par Emerson Fittipaldi à la dernière course face au pilote Ferrari, Clay Regazzoni, McLaren a décroché 11 couronnes supplémentaires chez les pilotes dont la dernière remonte à 2008 avec un certain Lewis Hamilton au volant.

Seule Ferrari fait mieux en termes de championnats pilotes remportés avec 15 titres.

McLaren remportera par ailleurs 7 autres titres constructeurs, le dernier remontant à 1998. Une statistique qui pourrait bien évoluer d’ici quelques semaines, puisque l’écurie britannique est bien placée pour remporter le championnat constructeurs cette saison. 

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Williams affirme que Mercedes “a fait un travail exceptionnel” sur le moteur F1 2026

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, s’est exprimé sur le sujet des moteurs 2026, et selon lui, Mercedes a été “très intelligente”.

Le sujet moteur F1 a fait l’actualité ces derniers jours avec le choix fait par Alpine d’abandonner son unité de puissance maison fin 2025.

Écurie cliente à partir de 2026, il semblerait qu’Alpine soit équipée d’un moteur Mercedes, et à en croire le boss de l’écurie Williams, le travail a été très bien fait du côté de l’usine de Brixworth.

“Je pense que Mercedes a fait un travail exceptionnel, c’est pourquoi j’ai été très heureux de signer à nouveau pour une extension [de contrat]”, a indiqué James Vowles sur le podcast Beyond The Grid.

“Et je pense que vous allez voir des différences entre les unités de puissance qui n’existent pas aujourd’hui. Aujourd’hui, presque toutes les unités de puissance sont très proches les unes des autres.”

“Je pense que cela changera en 2026 et que vous verrez une différence entre les unités de puissance. Je ne pense juste pas que ce sera au même niveau qu’en 2014, où il y avait une telle différence entre les équipes.”

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Mercedes a investi “plus tôt que d’autres” selon Vowles

James Vowles, ancien cadre de Mercedes F1, a par ailleurs dévoilé que l’écurie allemande avait investi “plus tôt” que la concurrence.

“Il s’agit d’une refonte complète de ce que vous faites dans un monde électrique et la façon dont vous extrayez le maximum de performance de votre moteur à combustion interne est encore une fois différente”, poursuit Vowles.

“Il s’agit donc d’une opportunité. Et dans le cas de Mercedes, ils ont été très intelligents en investissant plus tôt que d’autres, et en incluant différentes technologies.”

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Max Verstappen a vite compris les problèmes de sa Red Bull 2024

Max Verstappen s’est confié sur les difficultés rencontrées par Red Bull cette saison.

Après avoir dominé les premiers rendez-vous du championnat du monde 2024, Verstappen s’est ensuite retrouvé face à une concurrence bien plus coriace.

Le triple champion du monde en titre a avoué sa surprise de voir comment cette saison a évolué pour Red Bull.

Au début, j’ai aussi été surpris, mais si vous regardez quels étaient nos problèmes, alors je le comprends parfaitement”, a expliqué Verstappen dans une interview avec Motorsport.com.

À un moment donné, nous avons pris la mauvaise direction. Les autres équipes n’ont pas encore été confrontées à ce point particulier ou ont développé la voiture d’une manière légèrement différente. C’est toujours difficile à évaluer.

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Plus le même feeling qu’en 2023 

J’ai réalisé tôt que le feeling était très différent de la voiture de l’année dernière en termes d’équilibre”, a reconnu Verstappen.

À l’époque, notre voiture était encore beaucoup plus rapide que les autres, ou peut-être devrais-je dire que les autres n’étaient pas aussi bons à l’époque, donc à ce stade, nous pouvions encore compenser nos difficultés.

Dans les courses qui ont suivi, c’est allé de pire en pire. À un moment donné, notre voiture était tout simplement très difficile à piloter et, dans le même temps, les autres ont fait de réels progrès.”

Un des problèmes rencontrés par les écuries repose sur les évolutions apportées à leur plancher qui n’apportent pas toujours le gain souhaité.

Cela semble plus délicat que ce que tout le monde pense”, affirme Verstappen. “Pour l’instant, même McLaren retient un nouveau plancher, dont ils ne sont pas tout à fait sûrs. C’est beaucoup plus sensible avec les évolutions qu’avec les règlements précédents.

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La question de la soufflerie

Interrogé sur la soufflerie de Red Bull, Max Verstappen estime que son ancienneté n’était pas un problème avant cette saison.

C’est un sujet très difficile à aborder, mais il est plus compliqué de bien faire les choses qu’avec les anciennes voitures”, analyse-t-il. “C’est vrai que nous avons une soufflerie assez ancienne, mais jusqu’à cette année, elle faisait tout bien.

Certaines choses sont difficiles à comprendre. C’est le cas de toutes les autres équipes, à l’exception de McLaren. Toutes les équipes ont eu leurs propres problèmes, y compris celles qui disposent de souffleries modernes.

Je pense qu’il est extrêmement difficile de régler parfaitement les choses ou d’obtenir exactement les bonnes données. Cela peut être dû à beaucoup de choses dans la soufflerie elle-même ou à la façon dont elle est en corrélation avec la piste.

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Retour sur le bon chemin depuis Bakou

Red Bull s’est présenté à Bakou, mi-septembre, avec un plancher modifié, ce qui semble avoir été un retour “dans la bonne direction” pour l’écurie, même si paradoxalement elle a perdu la tête du championnat du monde constructeurs ce week-end-là.

Nous nous sommes sentis mieux”, indique Verstappen. “C’était déjà un bon pas pour nous. Je pense vraiment que nous allons dans la bonne direction maintenant, cela prendra du temps.

On ne peut pas changer quelque chose comme ça en une ou deux semaines. Mais je pense que l’équipe a été satisfaite de ce qu’elle a vu à Bakou.”

Red Bull apportera de nouvelles évolutions à Austin lors de la prochaine course. Un week-end américain qui pourrait donner les tendances des performances des écuries pour les six derniers Grands Prix où les deux titres mondiaux sont encore en jeu.

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