Perez pense que Red Bull peut maintenir son élan au Canada

Le Mexicain Sergio Perez pense que Red Bull peut poursuivre sur sa lancée actuelle ce week-end au Grand Prix du Canada, neuvième manche de la saison 2022 de Formule 1, après cinq victoires consécutives au championnat.

Depuis le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé à Imola, Red Bull a décroché cinq victoires consécutives – dont quatre pour Max Verstappen qui est désormais leader du championnat pilotes. Sur ces cinq victoires, trois étaient des doublés pour Red Bull, ce qui permet à l’équipe de Milton Keynes d’être en tête du championnat du monde des constructeurs avec 80 points d’avance sur la Scuderia Ferrari avant le Grand Prix du Canada.

« Nous arrivons au Canada à un grand moment pour l’équipe. Marquer un maximum de points à Bakou a été un résultat brillant pour nous et nous maintient dans la lutte pour les deux championnats. » a déclaré Sergio Perez.

« Pour moi, ce fut une journée frustrante [à Bakou], mais quand vous avez une journée décevante et que vous finissez quand même deuxième et que vous obtenez le tour le plus rapide, on ne peut pas dire que ce soit si mauvais. »

« Cette voiture est performante sur les tracés urbains, nous sommes donc convaincus que nous pouvons réaliser une autre solide performance ce week-end et maintenir l’élan. C’est bien d’être de retour au Canada, c’est un circuit que j’aime et y piloter une voiture si compétitive va être très amusant je pense. »

Classement pilotes F1 2022

Pilote Équipe Points
1-Max VerstappenRed Bull 454
2-Charles LeclercFerrari 308
4-George RussellMercedes 275
3-Sergio Perez Red Bull 305
5-Carlos Sainz Ferrari 246
6-Lewis Hamilton Mercedes240
7-Lando Norris McLaren122
8-Esteban Ocon Alpine92
9-Fernando Alonso Alpine81
10-Valtteri Bottas Alfa Romeo 49
11-Sebastian Vettel Aston Martin 37
12-Daniel Ricciardo McLaren37
13-Kevin MagnussenHaas25
14-Pierre Gasly AlphaTauri 23
15-Lance Stroll Aston Martin 18
16-Mick Schumacher Haas12
17-Yuki Tsunoda AlphaTauri 12
18-Guanyu Zhou Alfa Romeo 6
19Alex Abon Williams4
20-De Vries Williams 2
21-Nicholas Latifi Williams2

Marsouinage : Gasly attend de la FIA des solutions rapides

Le Français Pierre Gasly apprécie le fait que la FIA prend le problème de marsouinage des Formule 1 très au sérieux et espère que des solutions seront trouvées « le plus rapidement possible ».

Ce jeudi à Montréal, la FIA a publié à la veille du Grand Prix du Canada un communiqué dans lequel l’instance dirigeante a indiqué qu’elle guiderait les écuries de Formule 1 sur les mesures à prendre dans un avenir assez proche pour résoudre le problème de marsouinage qui touche toutes les monoplaces de la grille depuis le début de l’année. Parmi ces changements, un examen plus approfondi des planches et des patins (sous la voiture) – tant au niveau de leur conception que de l’usure constatée – sera réalisé, alors que la définition d’une métrique basée sur l’accélération verticale de la voiture, qui donnera une limite quantitative pour le niveau acceptable d’oscillations verticales sera également mise en place. Cette formule mathématique exacte est toujours en cours d’analyse par la FIA, et les équipes de Formule 1 ont d’ailleurs été invitées à contribuer à ce processus.

En plus de ces mesures à court terme, la FIA convoquera une réunion technique avec les équipes afin de définir des mesures qui réduiront la propension des voitures à présenter de tels phénomènes à moyen terme.

Interrogé sur le sujet, le Français Pierre Gasly se félicite de voir que la FIA prend ce sujet très au sérieux, notamment après le Grand Prix d’Azerbaïdjan où de nombreux pilotes se sont plaints de douleurs au dos à la fin du week-end à cause du marsouinage, un phénomène qui les oblige à passer plusieurs fois par la case ostéo comme nous le confirme Pierre Gasly : « C’est sûr que j’ai énormément plus de séances de physiothérapie et d’ostéo, là c’était deux fois par jour à Bakou. Dès que je suis rentré de la course lundi, la première chose que j’ai faite c’est d’aller voir un ostéo pour me remettre un peu en place, pareil aujourd’hui (ce jeudi à Montréal) et demain c’est aussi prévu. » nous a expliqué Pierre Gasly ce jeudi dans le paddock de Montréal.

« Je le sens, je suis plus tendu dans le dos, surtout au milieu et haut du dos. Après c’était vraiment à Bakou, c’était spécifique à Bakou où nous passons énormément de temps à haute vitesse vraiment proche du sol et la ligne droite là-bas elle n’était pas lisse, donc il y avait beaucoup plus d’impact que sur les autres piste. Ici [au Canada], on sait que ça va être dur aussi. »

« C’est positif de voir qu’ils prennent ça à la juste mesure, parce qu’on en parle nous entre pilotes, et au final c’est nous qui sommes dans la voiture et qui prenons tous les impacts dans le dos. C’est nous qui avons mal et je pense que même de l’extérieur sur les caméras embarquées ça ne donne pas une idée de ce que c’est que de prendre tous ces impacts dans le dos pendant une heure et demie. C’est bien qu’ils prennent clairement ça au sérieux et qu’ils essaient de se pencher sur des solutions à l’avenir le plus rapidement possible. »

Météo GP F1 du Canada : de la pluie, du soleil et de la fraîcheur

Une semaine à peine après le GP d’Azerbaïdjan, les pilotes et les F1 sont de retour ce week-end en Amérique du Nord et plus précisément à Montréal pour y disputer le Grand Prix du Canada dont la dernière édition remonte à 2019. Voyons en détails les conditions atmosphériques prévues pour la 9e épreuve de la saison.

Traditionnellement le GP du Canada est l’événement qui lance la saison estivale à Montréal. Situé à quelques kilomètres du centre-ville, le circuit Gilles Villeneuve est rapide et est l’un des plus exigeants du calendrier au niveau des freins. Au calendrier depuis 1978, le S de Senna, l’épingle, la ligne droite du Casino et surtout le Mur du Québec (aussi appelé Mur des Champions) sont d’autant de noms qui ont rendu le tracé célèbre. Le GP du Canada offre généralement des courses spectaculaires avec de nombreux rebondissements. C’est d’ailleurs à Montréal que Lewis Hamilton (2007), Robert Kubica (2008) et Daniel Ricciardo (2014) ont décroché leur première victoire en carrière.

Situation générale

Une dépression creuse positionnée vendredi au nord du Québec se décale vers le Labrador samedi et se dirige vers le golfe du St-Laurent pour dimanche. La région de Montréal se trouvera affectée par cette dépression essentiellement vendredi et par le passage du front froid au courant de la journée de samedi. Pour dimanche, le temps sera un peu plus chaud mais aussi bien plus sec.

Vendredi 17 juin – Libres 1 et 2

La journée de vendredi débute par un temps couvert et chaud. L’humidité encore bien présente accentue la sensation de moiteur caractéristique du climat continental en été. Au cours de l’après-midi les nuages seront encore bien présents et quelques gouttes ne sont pas exclues. Fait notoire, le vent du secteur Ouest sera soutenu avec des pointes pouvant dépasser 40 km/h. Après plus de trois ans sans avoir roulé au Canada, les monoplaces vont très probablement enchaîner de nombreux tours afin de récolter des données précieuses pour le reste du week-end. Avec le passage du front froid, la soirée de vendredi s’annonce perturbée et le mercure sera en forte baisse dans la nuit.

Samedi 18 juin – Libres 3 et Qualifications

La température au lever du jour sera très fraîche (9°C) et devrait lentement augmenter mais rester en dessous de 20°C. Les essais libres 3 ainsi que la séance des qualifications prévus en après-midi (13h et 16h heures locales – 19h et 22h heures de Paris) se dérouleront sous un ciel couvert et menaçant (60% de risque d’averses).  Le vent du Nord-Ouest sera encore bien présent (15 – 25 km/h) et accentuera la sensation de fraîcheur.  Avec les nouvelles monoplaces, il sera intéressant de comparer le temps de la pôle avec le record réalisé par Sebastian Vettel en 2019 en 1’10 »240 (sur Ferrari).

Dimanche 19 juin – La course

Les conditions s’amélioreront nettement dimanche et c’est sous un ciel peu nuageux que sera donné le coup d’envoi de la course à 14h heure locale (20h à Paris). Les 70 tours devraient se dérouler sur une piste sèche et avec une température de 21°C. Le vent en forte baisse par rapport aux jours précédents ne devrait plus gêner le comportement des monoplaces.

Bien évidemment et compte tenu de cette transition météorologique, nous ne manquerons pas de mettre à jour ce bulletin météo advenant un changement important d’ici dimanche.

En attendant, vous pouvez consulter les dernières prévisions heure par heure fournies par notre partenaire météo en cliquant sur ce lien: Celinium.

La FIA intervient pour réduire le marsouinage en F1

A la veille du Grand Prix du Canada, neuvième manche de la saison 2022 de Formule 1, la FIA a pris la décision d’intervenir pour exiger que les équipes fassent des ajustements nécessaires pour réduire le phénomène de marsouinage ou de l’éliminer pour des raisons de sécurité.

Après un Grand Prix d’Azerbaïdjan au terme duquel le phénomène de marsouinage était à nouveau visible, la FIA a décidé d’intervenir, notamment parce que certains pilotes – dont le septuple champion du monde Lewis Hamilton – ont été touchés physiquement (douleurs au dos). Par conséquent, une directive technique a été publiée par la FIA ce jeudi à la veille du Grand Prix du Canada pour guider les écuries de Formule 1 sur les mesures que la Fédération a l’intention de prendre pour résoudre le problème. Ces mesures incluent :

  • Un examen plus approfondi des planches et des patins (sous la voiture), tant au niveau de leur conception que de l’usure constatée
  • La définition d’une métrique basée sur l’accélération verticale de la voiture, qui donnera une limite quantitative pour le niveau acceptable d’oscillations verticales. La formule mathématique exacte de cette métrique est toujours en cours d’analyse par la FIA, et les équipes de Formule 1 ont été invitées à contribuer à ce processus

En plus de ces mesures à court terme, la FIA convoquera une réunion technique avec les équipes afin de définir des mesures qui réduiront la propension des voitures à présenter de tels phénomènes à moyen terme.

Le plan d’action d’Alpine pour le GP du Canada

Après avoir marqué sept points à Bakou, l’équipe Alpine s’est hissée à la cinquième place du championnat du monde des Constructeurs. Pour le retour au calendrier du Grand Prix du Canada, le directeur technique Pat Fry présente le plan d’action de l’équipe pour affronter le difficile Circuit Gilles Villeneuve.

Pat Fry explique que le Grand Prix du Canada propose des défis uniques puisqu’il s’agit d’un circuit hybride non permanent :  « Nous pouvons nous attendre à ce que la piste soit un peu verte et sale lors de la première séance d’essais libres. Mais, comme nous l’avons vu par le passé, cela disparaîtra assez rapidement quand elle se couvrira de gomme. Nous disposerons des pneumatiques les plus tendres de la gamme Pirelli et se familiariser avec les conditions et comprendre le fonctionnement des gommes sera assurément l’une des priorités de notre programme. »

Interrogé au sujet des caractéristiques de la piste, le directeur technique chez Alpine a répondu : « Par rapport à la dernière course à Bakou, le niveau d’appui sera légèrement plus élevé. Nous allons redresser d’un cran l’aileron arrière et avons diverses options de support d’aileron à tester pour identifier le réglage optimal.

« La nature de la piste de Montréal vous pousse à augmenter le niveau appui, car il y a des lignes droites et une série de virages à négocier à basse ou moyenne vitesse. Au niveau du groupe motopropulseur, Montréal est très similaire à Bakou. Etant généralement exigeant pour les freins, nous allons également surveiller cela. »

« Après avoir fait évoluer nos pontons à Bakou, nous apporterons un package d’aileron arrière spécifique au circuit de Montréal. Nous allons constamment mettre à jour la voiture au cours des prochaines courses, d’autres améliorations étant prévues pour Silverstone et l’Autriche. » a conclu le Britannique.

 

Ferrari : « Sans son abandon, Leclerc aurait pu facilement gagner à Bakou »

Dans son analyse d’après-course, le directeur de la stratégie de Ferrari, Inaki Rueda, explique que même si la course à Bakou a été décevante à cause de l’abandon des deux pilotes, l’équipe se concentre sur les points positifs et estime que Charles Leclerc aurait pu remporter la victoire sans ce problème de fiabilité.

Le directeur sportif et stratégique de la Scuderia Ferrari propose une analyse détaillée de la stratégie de Charles Leclerc à Bakou. Il explique d’abord la tactique du pilote Ferrari face aux deux pilotes Red Bull : « Charles se battait pour la tête de la course avec Perez et il avait Verstappen dans sa boîte de vitesses. Verstappen s’est mis à portée de DRS de Charles et c’est quelque chose sur lequel nous avons travaillé dernièrement. Au vu des écarts si faibles avec Red Bull, nous nous retrouvons à perdre ou gagner des combats de DRS. Pour Bakou, nous avons amené un aileron arrière différent et nous avons travaillé sur la stratégie. »

« Quand Carlos s’est arrêté, nous avons pensé qu’il y aurait une voiture de sécurité virtuelle. Et on s’est préparés pour que Charles rentre au stand au cas où la direction de course envisagerait une VSC. »

« C’était crucial pour notre course parce qu’un arrêt au stand sous voiture de sécurité virtuelle coûte environ 10 secondes de moins qu’un arrêt au stand normal. Et grâce à ça, Charles a pu faire son seul arrêt en perdant beaucoup moins de temps que les deux Red Bull. » a expliqué le stratège espagnol.

« Après la période de voiture de sécurité virtuelle du neuvième tour, Charles était paré pour terminé la course en pneus Durs. Red Bull a essayé d’aller le plus loin possible avec les Mediums mais ils perdaient en performance. Les pneus Mediums ont subi beaucoup de dégradation. »

« Perez a perdu beaucoup de temps en essayant d’aller le plus loin possible pour se décaler de Charles. Malheureusement, après onze tours avec les pneus Durs, Charles a dû abandonner à cause d’une panne mécanique et cela a écourté notre course. »

« Nos simulations indiquent que s’il n’y avait pas eu d’autre voitures de sécurité virtuelle, Charles aurait pu confortablement gagner la course contre Verstappen. »

L’équipe Ferrari ne baisse pas les bras malgré le mauvais résultat du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2022 de Formule 1 : « Nous sommes déçus parce que nous n’avons pas marqué les points qu’on aurait dû mais nous essayons de nous concentrer sur les aspects positifs. Notre voiture est performante autant en qualifications qu’en course. Nous avons réussi à décrocher la pole position sur une piste très difficile. Nous sommes capables de nous battre dans n’importe quel scénario. » a déclaré Inaki Rueda.

« Notre fiabilité est un point faible. Nous en sommes conscients et nous y travaillons. Ce week-end, nous courrons au Canada : nos ambitions sont toujours très élevées et nos objectifs restent les mêmes. » a conclu l’Espagnol.

Nos simulations indiquent que s’il n’y avait pas eu d’autre voitures de sécurité virtuelle, Charles aurait pu confortablement gagner la course contre Verstappen.

Alonso : « Je n’ai pas trop ressenti l’effet de rebond à Bakou »

Classé septième à l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Fernando Alonso s’est montré satisfait des performances de l’Alpine et a également indiqué avoir peu souffert de l’effet de rebond qui semble pourtant toucher certaines de ces monoplaces nouvelle génération.

Le double champion du monde a déclaré : « Septième, c’est un bon résultat pour nous. Je pense que nous avons tiré le maximum de notre voiture et maximisé les opportunités offertes par les abandons des Ferrari. Nous avons dû gérer les pneus avec précaution, plus encore avec la configuration faible appui pour laquelle nous avions opté. Mais cela nous a permis d’être difficile à attaquer dans les lignes droites. »

Plusieurs pilotes se sont plaint du rebond à Bakou : l’effet était manifeste notamment sur les Mercedes. Lewis Hamilton a vécu un calvaire en course au volant d’une monoplace toujours aussi rebondissante dans les lignes droites, ce qui lui a causé d’importantes douleurs au dos (à lire ici).

George Russell estimait que ce n’était « qu’une question de temps » avant qu’un grave accident ne survienne en F1 à cause du marsouinage sur les monoplaces et a même demandé à la FIA de mettre en place un correctif afin d’éviter un drame (à lire ici).

De son côté, Fernando Alonso indique que l’Alpine gère bien cet effet de rebond et qu’il l’a peu ressenti sur le tracé urbain de Bakou : « Notre voiture gère assez bien l’effet de rebond inhérent aux nouvelles monoplaces. Je ne l’ai pas trop ressenti à Bakou. Nous étions davantage concentrés sur la gestion de la dégradation des pneus, surtout des pneus arrière. »

« Cela va être différent sur chaque circuit. Par exemple, à Jeddah, le revêtement était très lisse. Tout comme en Australie, où personne ne s’est plaint. Ça va être très difficile pour toutes les équipes de s’accorder sur des changements. »

De retour à Montréal pour disputer son dix-septième Grand Prix du Canada, Fernando Alonso est dorénavant détenteur de la plus longue carrière de l’histoire de la Formule 1.L’Espagnol espère pouvoir poursuivre sur sa lancée des deux dernières courses et terminer dans le top dix pour la quatrième fois d’affilée. Il occupe actuellement la onzième place au championnat du monde des pilotes avec seize points inscrits et est st à parfaite égalité de points avec le Français Pierre Gasly.

Melbourne au calendrier de la F1 jusqu’en 2035

La Formule 1 vient d’annoncer que le Grand Prix d’Australie sera maintenu au calendrier au moins jusqu’en 2035.

L’édition du Grand Prix d’Australie 2022 a permis d’accueillir plus de 419 000 fans sur le circuit de l’Albert Park, le plus grand nombre de personnes pour un événement sportif sur un week-end dans l’histoire australienne. Cela a consolidé le statut déjà très apprécié de ce Grand Prix qui figure au calendrier de la Formule 1 depuis la première course à Melbourne en 1996.

Ces deux dernières années, le promoteur a réalisé d’importants investissements pour moderniser le circuit et continuer d’améliorer l’expérience globale des fans et les installations, y compris le paddock et la voie des stands.

Ce nouvel accord de dix ans à partir de 2025 verra également la Formule 2 et la Formule 3 s’ajouter au programme du week-end de course pour la toute première fois à partir de 2023.

Stefano Domenicali, président de la Formule 1 a déclaré :« Je suis ravi de confirmer que Melbourne et le circuit d’Albert Park continuent d’être sur le calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2035. Cette course a toujours été une des favorites pour les fans, les pilotes et les équipes et Melbourne est une ville internationale incroyable et dynamique qui correspond parfaitement à notre sport »

« Cette année, nous avons vu une foule immense et des fans passionnés lors du Grand Prix.Nous sommes très heureux du futur en Australie puisque notre sport continuer de prendre de l’ampleur. Nous avons tous hâte d’être de retour à Melbourne la saison prochaine avec tous les fans »

Les horaires du Grand Prix du Canada 2022

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se déroule sur le circuit Gilles Villeneuve à Montréal 17 au 19 juin.

Avec le décalage horaire, les deux séances d’essais libres auront lieu dans la soirée du vendredi, la troisième séance d’essais libres et les qualifications samedi soir. En ce qui concerne les horaires des différentes séances, les pilotes prendront la piste ce vendredi 17 juin pour la première séance d’essais libres [EL1] à 20h00 (heure de Paris), tandis qu’ils participeront à la deuxième séance d’essais libres [EL2] à 23h00 (heure de Paris).

La samedi 18 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end [EL3] est programmée à 19h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix du Canada est programmée à 22h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 19 juin, le départ du Grand Prix du Canada 2022 sera donné à 20h00 (heure de Paris), les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course. Vous pourrez bien-sûr suivre toutes ces séances en direct et gratuitement sur F1only.fr tout au long du week-end.

Horaires GP du Canada 2022 (heure de Paris)

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Alfa Romeo : « Nos mauvais résultats à Bakou ne sont pas révélateurs »

L’équipe Alfa Romeo a connu un weekend décevant à Bakou mais espère pouvoir profiter de l’enchaînement des courses pour démontrer le bon rythme de ses monoplaces lors du Grand Prix du Canada qui commencera ce vendredi 17 juin.

Frédéric Vasseur, Team Principal, a reconnu que le Grand Prix d’Azerbaïdjan avait été difficile pour l’équipe Alfa Romeo mais il salue la détermination de son équipe à rebondir : «  Bakou a été un week-end difficile pour l’équipe, mais ce sont les circonstances dans lesquelles vous voyez la vraie force d’un groupe. Personne, ni dans le garage ni à la maison, n’a baissé la tête : ce que j’ai vu, c’est une réaction immédiate pour rebondir après la déception. »

« Nous sommes déterminés à venir au Canada pour prouver que le résultat de la semaine dernière n’était pas révélateur et je suis convaincu que nous le ferons. Nous avons beaucoup de points positifs sur lesquels travailler – nous avons vu un excellent rythme avec Zhou et nous savons que cela nous aurait rapporté des points si nous avions terminé la course. Nous viserons un week-end propre et nous nous remettrons immédiatement sur les rails. »

A Bakou, le jeune pilote Guanyu Zhou a été victime d’un problème technique qui l’a obligé à abandonner alors qu’il se battait pour être dans les points. Le Chinois souhaite cristalliser son attention sur ce qui s’est bien passé le weekend dernier : « Je me concentre sur les points positifs de Bakou : ma performance en Q1 et la façon dont s’est passée ma course jusqu’à mon abandon sont les points de départ pour le Canada et c’est sur cela que je vais m’appuyer. »

« L’avantage des courses consécutives c’est qu’on peut reprendre la piste immédiatement après une épreuve décevante et c’est l’approche que j’ai pour ce week-end. »

« L’équipe a travaillé fort pour comprendre le problème que nous avions et nous venons à Montréal pour obtenir le résultat qui nous a échappé la semaine dernière »

« Je n’ai jamais couru ici, donc je ne connais pas ce circuit, mais c’est l’un des grands sites de la Formule 1 et je l’ai regardé à la télévision de nombreuses fois : c’est un circuit où les courses peuvent être de véritables classiques et j’ai vraiment hâte d’être vendredi. » a conclu le pilote Alfa Romeo Guanyu Zhou.

Lance Stroll heureux d’être de retour devant son public

Le local de l’étape est évidemment heureux du retour de la Formule 1 à Montréal pour ce qui sera la neuvième manche de la saison 2022. Il s’agira seulement de la quatrième participation de Lance Stroll au Grand Prix du Canada puisque la dernière édition avait eu lieu en 2019.

Le pilote canadien revient sur ses terres pour disputer le Grand Prix du Canada, épreuve absente du calendrier de la F1 en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de covid-19 et des restrictions sanitaires mises en place dans le pays. Lance Stroll a déclaré : « Évidemment, je suis super excité d’être de retour devant mon public et de courir à nouveau au Canada !« 

« C’est dommage que nous n’ayons pas pu venir à Montréal au cours des deux dernières années, ça veut aussi dire qu’il y aura beaucoup de travail et de préparation pour que notre voiture soit au point pour les premières séances d’essais.« 

« Avec l’équipe, nous avons fait de solides progrès jusqu’à présent cette saison, alors j’espère que je pourrai obtenir un bon résultat devant mon public. » a indiqué le pilote Aston Martin.

L’édition 2019 du Grand Prix du Canada avait été quelque peu frustrante pour pour son actuel coéquipier Sebastian Vettel. Ce dernier, à l’époque pilote chez Ferrari, n’avait pas pu remporter la course suite à une pénalité, alors qu’il l’avait menée depuis le départ (à lire ici).

L’Allemand ne semble cependant pas rancunier et a indiqué : « C’est toujours agréable de revenir sur un circuit après quelques années d’absence, car c’est un peu un défi supplémentaire de trouver un bon rythme sur la piste. »

« Cela valait certainement la peine d’attendre : le Circuit Gilles Villeneuve est une piste fantastique et un lieu idéal pour la course.« 

« L’équipe a beaucoup appris des dernières courses et la voiture se comporte de mieux en mieux chaque semaine, donc ce sera bien de voir comment tout cela se traduira à Montréal. »

Le Grand Prix du Canada se déroulera du 17 au 19 juin sur le spectaculaire circuit Gilles Villeneuve à Montréal, long de 4,3 kilomètres.

Mercedes confirme la présence de Lewis Hamilton au GP du Canada

Mercedes a confirmé ce mercredi la présence de Lewis Hamilton au Grand Prix du Canada, neuvième manche de la saison de F1 2022. Le pilote britannique avait indiqué plus tôt sur son compte Instagram ne vouloir rater cette épreuve « pour rien au monde » malgré ses douleurs au dos.

Toto Wolff, Team principal de l’équipe Mercedes avait déclaré après l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan que Lewis Hamilton ne serait peut-être pas suffisamment en forme pour participer à l’épreuve montréalaise (à lire ici). Le pilote britannique avait en effet semblé souffrir le martyre dans sa monoplace à cause des rebonds toujours aussi présents sur sa W13 dans les lignes droites, ce qui avait provoqué chez lui des douleurs intenses au dos durant toute cette huitième manche à Bakou.

James Vowles, directeur de la stratégie chez Mercedes a confirmé ce mercredi lors du debrief d’après-weekend que Lewis Hamilton serait bien présent pour le Grand Prix du Canada.

« Je suis heureux d’annoncer que Lewis est ici ce matin, j’ai passé quelques heures avec lui et il va bien, il sera de retour dans la voiture à Montréal« , a-t-il déclaré. « C’est un athlète d’élite qui repoussera les limites de l’endurance de lui-même et de la voiture et c’est ce que font les pilotes de Formule 1, c’est ce qui les rend exceptionnels. » a déclaré l’ingénieur britannique.

« A Bakou, nous avons poussé le package et nos pilotes trop loin, nous les mettons dans un inconfort important et nous ne pouvons tout simplement pas recommencer. »

« Nos pilotes ne sont pas les seuls à souffrir, vous verrez dans les médias certains commentaires de plusieurs pilotes qui sont également dans l’inconfort et la douleur. Et nous avons maintenant la responsabilité de nous assurer que cela ne continue pas. »

Mercedes avait introduit des améliorations au Grand Prix d’Espagne plus tôt cette saison, ce qui a semblé réduire la gravité de l’effet de marsouinage. Le problème concernant le rebond est désormais dû à la hauteur de caisse de la voiture, aussi près du sol que possible afin de produire de l’appui. « Je suis convaincu que nous avons fait un pas en avant en termes de marsouinage, mais nous avons très clairement du rebond et de l’extérieur, cela semble presque identique, mais il y a une différence subtile entre les deux« , a déclaré James Vowles.

« Ce qui se passe maintenant, c’est que comme la voiture est plus basse, à la suite de la résolution du premier problème, cela crée le rebond que vous voyez en ce moment. »

« Encore une fois, on essaie d’extraire des performances en faisant rouler la voiture bas, mais le problème est très différent et plus la piste est bosselée, plus cette mise à jour a clairement un effet, c’est ce que nous avons pu voir à Bakou.« 

« Je pense que ce qui est clair, c’est que nous avons encore un long chemin devant nous pour apprendre tout ce dont nous avons besoin, pour pouvoir nous battre à l’avant. Mais peut-être plus important encore, vous verrez la variation des performances d’une piste à l’autre. Le Canada sera probablement fort différent de Silverstone en termes de performances  » a conclu James Vowles à lors de ce debrief post-GP d’Azerbaïdjan.

GP F1 du Canada : une première pour Mick Schumacher

La F1 est de retour à Montréal sur le tracé Gilles Villeneuve après deux ans d’absence. Cette neuvième manche de la saison sera une découverte pour Mick Schumacher puisque c’est la première fois qu’il pilotera sur cette piste.

Mick Schumacher n’a jamais eu l’occasion de rouler sur ce circuit puisqu’il a fait ses débuts en F1 en 2021, alors que la Canada était absent du calendrier de la Formule 1 à cause de la pandémie. Interrogé à ce sujet, l’Allemand a déclaré : « En ce qui concerne la piste, je n’y ai pas encore conduit mais je l’ai déjà fait sur simulateur, donc j’ai juste hâte d’y aller. Beaucoup de courses folles s’y sont déroulées par le passé, donc je suis sûr que cette édition sera également intéressante. »

Concernant les spécificités de la piste, Mick Schumacher a indiqué : « Ce circuit a toutes les caractéristiques d’un circuit urbain, surtout à cause des murs mais c’est une piste permanente.Je pense que c’est assez unique par le fait qu’elle est entourée d’eau – le seul endroit qui s’en rapproche est Melbourne – donc je pense que c’est assez différent. »

Le Grand Prix du Canada sera la dernière étape avant le retour de la F1 en Europe. Parties de Bakou ce dimanche en direction de Montréal pour une course le weekend suivant, les équipes sont soumises à beaucoup de stress et de changements.

« Pour tout le monde, pas seulement pour les pilotes, c’est un voyage difficile. On passe d’un continent à l’autre en quelques jours, c’est dingue mais c’est comme ça et tout le monde doit s’en accommoder. »

« Je suis sûr qu’une fois que tout le monde sera de retour en Europe, ce sera un peu moins stressant de préparer les voitures, de faire ses valises pour quitter une piste et de se rendre à la suivante. C’est plus un routine quand nous arrivons en Europe, mais c’est toujours une énorme quantité de stress – mais bien que moins que d’aller de l’Azerbaïdjan au Canada. »

Mick Schumacher est actuellement dix-neuvième au classement des pilotes avec un score nul, aux côtés de Nicholas Latifi qui est bon dernier. Son coéquipier chez Haas, Kevin Magnussen, affiche 15 points au compteur, ex-aequo avec Daniel Ricciardo, et est actuellement classé douzième.

Gasly : les gros vibreurs de Montréal seront un « vrai test » pour les F1

Le Français Pierre Gasly estime que les pilotes vont devoir prendre leurs précautions ce week-end sur le tracé très technique de Montréal et veiller à éviter les vibreurs avec des monoplaces devenues au fil des années beaucoup plus rigides et surtout plus lourdes que leur prédécesseurs.

Ce week-end, la F1 fait son grand retour à Montréal pour y disputer le Grand Prix du Canada pour la première fois depuis la saison 2019 (les éditions 2020 et 2021 ayant été annulées à cause de la pandémie). Mais la dernière fois que les pilotes ont roulé sur le tracé Gilles Villeneuve, ils étaient au volant de monoplaces d’ancienne génération plus légères et moins rigides que les actuelles, ce qui était un véritable atout pour pouvoir franchir les gros vibreurs du circuit canadien, notamment ceux situés sur la dernière chicane – plus communément appelée « le Mur des Champions » – et où ils pouvaient gagner énormément de temps sur un tour rapide en grimpant sur les vibreurs.

Mais cette année, la réglementation technique de la Formule 1 a beaucoup évolué et les monoplaces sont désormais bien plus lourdes et surtout plus rigides, ce qui laisse penser à Pierre Gasly qu’il faudra absolument éviter les vibreurs cette année contrairement aux années précédentes : « Le Canada est un autre circuit urbain, et je pense que cette année le circuit de Montréal sera vraiment difficile, surtout avec ces nouvelles voitures qui sont très rigides, beaucoup plus que leurs prédécesseurs. » estime le pilote AlphaTauri qui a terminé P5 au Grand Prix d’Azerbaïdjan dimanche dernier à Bakou.

« Les gros vibreurs et les hautes vitesses seront un vrai test, tout comme le dernier virage et le fameux Mur des Champions. Je pense qu’il va falloir éviter beaucoup plus les vibreurs, alors qu’auparavant, il fallait les franchir pour faire un tour rapide. »

Sportivement, Pierre Gasly s’attend à rencontrer un peu plus de difficultés ce week-end par rapport aux deux courses précédentes, notamment parce que le tracé canadien est composé de virages plus rapides que Monaco ou Bakou, ce qui n’est pas le point le plus fort de sa monoplace depuis le début de l’année : « Bien que ce soit un circuit urbain comme les deux courses précédentes, c’est un tracé beaucoup plus rapide, avec des virages plus rapides. » insiste Gasly.

« Sur le papier, cela suggère que cela pourrait être un peu plus compliqué pour notre voiture, cela signifie donc que nous devrons nous assurer d’être parfaitement préparés afin d’être en mesure d’exploiter le plein potentiel de notre package. Sur le plan opérationnel, l’équipe doit être au top de sa forme si nous voulons obtenir les résultats que la voiture est capable de fournir, comme nous l’avons vu à Bakou. »

Ricciardo espère que la « magie canadienne » va opérer

Alors qu’il se sait sous le feu des projecteurs à cause des difficultés qu’il rencontre depuis le début de la saison, Daniel Ricciardo a indiqué être ravi d’arriver à Montréal pour profiter de l’élan positif du Grand Prix d’Azerbaïdjan où il a fini dans les points.

Le pilote australien a déclaré : « Toutes mes courses préférées semblent commencer par M, Melbourne, Monaco, Monza et, évidemment, Montréal. Je suis ravi de retourner au Canada après quelques années. Montréal est une ville formidable et il y a toujours une atmosphère géniale donc j’ai hâte de m’imprégner de tout cela et de l’utiliser pour continuer à avancer sur la bonne voie – c’est toujours une course amusante. »

« J’ai remporté ma première victoire là-bas en 2014, alors j’espère pouvoir utiliser un peu de cette magie canadienne pour obtenir plus de points pour l’équipe cette fois-ci. »

L’avenir du pilote avec l’équipe de Woking a été un sujet très débattu ces dernières semaines, l’Australien admettant lui-même qu’il n’avait pas tout à fait répondu aux attentes jusqu’à présent. A Bakou, il a néanmoins terminé à la huitième position devant son coéquipier Lando Norris, ce qui lui a permis d’engranger quatre points.

« C’était génial de revenir dans les points à Bakou après quelques courses difficiles. Ça a été dur, mais le travail acharné et la détermination ont clairement porté leurs fruits et je vais utiliser cet élan  pour aborder la deuxième partie de cette doublette de courses. Je suis surexcité. »

Daniel Ricciardo se trouve actuellement à la treizième position du classement des pilotes et détient 15 points à égalité avec le pilote Haas Kevin Magnussen.

Le Grand Prix du Canada se déroulera dés ce weekend du 17 au 19 juin sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal. Il s’agira de la neuvième manche du championnat du monde de Formule 1 2022.

Ferrari a trouvé une solution « à court terme » pour le Canada

La Scuderia Ferrari a indiqué ce mardi à la veille du Grand Prix du Canada avoir mis en place une solution « à court terme » concernant les problèmes de composants hydrauliques qui ont forcé l’Espagnol Carlos Sainz à abandonner dimanche dernier au Grand Prix d’Azerbaïdjan, alors que le moteur qui était monté sur la monoplace de Charles Leclerc et qui a subi une panne sera de retour à Maranello au plus tard ce mercredi.

Dimanche dernier à Bakou, l’équipe Ferrari a subi un double abandon en course en perdant ses deux monoplaces coup sur coup, mais les deux pilotes ont abandonné pour des raisons bien différentes. Dans le cas de Carlos Sainz – qui a été le premier à immobiliser sa Ferrari F1-75 – c’est un problème hydraulique qui a forcé l’Espagnol à abandonner au Grand Prix d’Azerbaïdjan, alors que sur la voiture de Leclerc, Ferrari a indiqué après l’arrivée de l’épreuve que c’est un problème sur l’unité de puissance qui a obligé le Monégasque à abandonner, mais l’écurie italienne n’est pas rentrée dans les détails.

En ce qui concerne le problème d’ordre hydraulique sur la voiture de Sainz, Ferrari indique ce mardi soir qu’une solution provisoire pour le Grand Prix du Canada a été mise en place et qu’une solution à plus long terme sera évidemment trouvée une fois la neuvième manche de la saison disputée : « Les composants hydrauliques de la voiture de Carlos ont déjà été examinés. Une solution à court terme est en place pour le Canada, tandis que des travaux sont en cours sur des solutions à moyen/long terme. » indique Ferrari dans un communiqué.

Concernant l’unité de puissance qui était montée sur la monoplace de Charles Leclerc, Ferrari indique que le moteur arrivera à Maranello ce mercredi et qu’une première évaluation des dégâts sera faite dans la soirée : « Le moteur de Charles arrive à l’usine demain, une première évaluation devrait être terminée d’ici la soirée. » peut-on lire dans le communiqué.

Bien que Ferrari n’a pas encore confirmé cette information, Charles Leclerc devrait en toute logique recevoir une nouvelle unité de puissance à l’arrière de sa voiture ce week-end à Montréal, mais Ferrari pourrait aussi bien décider de monter un moteur faisant déjà partie du pool de composants du Monégasque, ce qui lui éviterait de prendre des pénalités. Plus d’infos à suivre dès ce week-end sur notre site dans le cadre du Grand Prix du Canada.

Pour Vandoorne, Mercedes va encore souffrir du marsouinage à Montréal

Le pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Stoffel Vandoorne, s’attend à ce que Mercedes souffre à nouveau de marsouinage ce week-end sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal, théâtre de la neuvième manche du championnat du monde de Formule 1.

A Monaco et en Azerbaïdjan, les pilotes Mercedes George Russell et Lewis Hamilton ont de nouveau vécu un calvaire à cause des rebonds incessants de la W13 dans les lignes droites, notamment Hamilton qui a quitté le circuit de Bakou dimanche soir avec de terribles douleurs au dos. Ce week-end, la Formule 1 débarque pour la première fois depuis 2019 à Montréal pour y disputer le Grand Prix du Canada sur un tracé exigeant pour les monoplaces, mais aussi pour les pilotes en raison de la présence de bosses sur la piste. Par conséquent, Vandoorne s’attend à ce que les pilotes Mercedes souffrent de nouveau : « Je crains qu’il ne soit très difficile de trouver une solution pour le week-end prochain [pour le GP du Canada]. »

« Ils ont apporté une mise à jour à Barcelone qui a vraiment beaucoup amélioré la voiture, et nous avons pu voir un très bon rythme de course là-bas de la part de Lewis [Hamilton]. » a déclaré Stoffel Vandoorne ce dimanche soir à Bakou au micro de F1TV.

« Mais ensuite il y a eu Monaco qui est une piste très particulière et ici [Bakou] qui est aussi un circuit assez particulier. Le marsouinage était de retour et cela semblait être probablement encore pire. »

« Ce n’est pas confortable pour Lewis et George [Russell], mais en même temps ils savent que si nous relevons la voiture et la rendons plus confortable, nous renonçons simplement aux performances. C’est un équilibre tellement difficile à trouver entre recherche de performance ou confort. »

En raison des douleurs au dos dont a souffert Lewis Hamilton dimanche dernier à Bakou, le directeur de Mercedes Toto Wolff a laissé entendre que le septuple champion du monde aurait pu faire l’impasse sur le Grand Prix du Canada, mais le principal intéressé a confirmé ce lundi sa présence à Montréal ce week-end : « Une course que je ne raterais pour rien au monde. » a t-il indiqué sur ses réseaux sociaux.

Jacques Villeneuve : « J’ai la solution pour Mercedes »

Dans sa chronique d’après-course publiée sur le site néerlandais Formule1.nl, le champion du monde 1997 de F1, Jacques Villeneuve estime avoir trouvé la solution qui permettrait à Mercedes d’en finir avec les rebonds intempestifs de sa monoplace.

Depuis le début de la saison, la Mercedes W13 pilotée par George Russell et Lewis Hamilton ne cesse de rebondir dans les lignes droites. George Russell a même déclaré le weekend dernier que ce n’était « qu’une question de temps » avant qu’un grave accident ne survienne en F1 à cause du marsouinage sur les monoplaces et il demandait à la FIA de mettre en place un correctif afin d’éviter un drame.

Tout comme l’indiquait déjà le pilote McLaren Lando Norris à l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan (à lire ici), Jacques Villeneuve propose simplement à Mercedes d’augmenter la hauteur de caisse de sa monoplace pour qu’elle marsouine moins dans les lignes droites : « Je comprends les inquiétudes de Russell et Wolff [Toto, directeur de l’équipe Mercedes, ndlr] mais j’ai la solution pour Mercedes : augmenter la hauteur de caisse de la voiture. Personne ne les oblige à rouler si bas, peut-être que la voiture y est sensible en raison du concept zero-sidepod. Mais l’appel de Wolff à un changement de règles n’est, à mon avis, rien de plus que le jeu politique habituel en Formule 1. » estime Jacques Villeneuve.

Le désormais consultant pour Sky Sports et Canal+ en F1 a également ajouté : « Mercedes fera tout ce qu’elle peut pour se rapprocher de Red Bull et de Ferrari, tout comme ils ont voulu faire le moins de changements possibles ces dernières années. »

« Si vous observez Russell, il est juste derrière Leclerc avec une voiture une seconde plus lente! Imaginez que Mercedes trouve quelque chose… J’ai été très impressionné par la façon dont Russell a maximisé ses opportunités. »

Le Canadien s’est aussi montré très compatissant envers Lewis Hamilton et les douleurs au dos qu’a subies le pilote britannique en Azerbaïdjan le week-end dernier (à lire ici) : « Hamilton a du mal [à Bakou], aussi à cause de ses problèmes de dos. C’est une affaire sérieuse : des vertèbres endommagées peuvent vous causer des problèmes pendant des mois, voire des années. »

« Dans les années 90, nous avions aussi ce problème parce que nous étions si bas. Je me souviens  clairement qu’une fois j’ai heurté une bosse en Argentine et que j’ai vu des étoiles. J’ai eu l’impression qu’un choc électrique traversait mon corps. »

La prochaine et neuvième manche de la saison 2022 se déroulera dès ce week-end à Montréal du 17 au 19 juin, sur le tracé Gilles Villeneuve, qui porte le nom du père du pilote canadien. Jacques Villeneuve espère que les choses iront mieux pour ses deux compatriotes en lice : « Les présages pour les pilotes canadiens ne sont pas bons. Latifi [Nicholas, pilote Williams, ndlr] a vraiment du mal, on a parfois l’impression qu’il en a assez. C’est pareil pour Stroll [Lance, pilote Aston Martin, ndlr] qui a été malchanceux avec cet abandon à Bakou. »

« Comme dans le reste du monde, la F1 est extrêmement populaire au Canada, ça devient fou. Pour le Canada, j’espère juste que les choses iront mieux pour Latifi et Stroll. » conclut Jacques Villeneuve.

Jos Verstappen pense que son fils doit s’améliorer en qualifications

Jos Verstappen estime que son fils Max Verstappen doit s’améliorer le samedi dans l’exercice des qualifications afin de mettre toutes les chances de son côté le dimanche pour la course.

Bien que Max Verstappen ait remporté cinq victoires depuis le début de la saison 2022 (sur huit courses disputées), le Néerlandais n’a pas excellé dans l’exercice du tour rapide en qualifications le samedi puisqu’il n’a décroché qu’une seule pole position au Grand Prix d’Emilie-Romagne à Imola, alors que le pilote Ferrari Charles Leclerc a réussi à décrocher pas moins de six poles position jusqu’à présent. Le week-end dernier à Bakou, Max Verstappen s’est élancé depuis la troisième place sur la grille de départ, mais a finalement réussi à décrocher la victoire, bien aidé il est vrai par l’abandon du Monégasque Charles Leclerc, comme l’admet Jos Verstappen.

« Je pense que Max a été très fort à Bakou et soyons honnêtes : tout s’est bien goupillé. » admet Verstappen Sr dans sa traditionnelle chronique d’après course publiée sur le site de son fils.

« Je pense que Ferrari a fait un bon appel lorsqu’elle a fait rentrer Leclerc lors de la voiture de sécurité virtuelle, et lorsque Max est rentré plus tard, il avait 13 secondes de retard. Il y a eu une autre voiture de sécurité virtuelle plus tard et Leclerc aurait pu en profiter à nouveau, mais le fait qu’il ait dû abandonner sur des problèmes techniques a joué en notre faveur. »

« Max l’aurait peut-être rattrapé, mais cela aurait nécessité de prendre plus de risques et de le dépasser, mais il n’a pas dû en arriver là. On pouvait voir aussi que Max était très motivé, cela avait à voir bien-sûr avec la course précédente à Monaco, il ne se laisse pas abattre, je pense que c’est ça qui est très beau et ça ne fait que le rendre meilleur. Un Max défié est un Max encore meilleur. »

Jos Verstappen souligne cependant le fait que son fils a encore une belle marge de progression le samedi en qualifications sur l’exercice du tour rapide : « La seule chose qui est manquante, c’est les qualifications. Samedi, on a pu voir sa frustration après la séance car ça ne se passe pas comme il le souhaite. »

« S’ils peuvent [Red Bull] tirer leur épingle du jeu en qualifications, les choses seront plus faciles pour lui. Sur les circuits urbains, cela est encore plus évident. Il y a moins de gomme [moins de grip] et il a plus de mal à être rapide. La bonne nouvelle, c’est que durant la course, la Red Bull part comme une fusée, l’équilibre de la voiture est bon. Durant les longs runs, les pneus se comportent différent et la voiture devient plus rapide dans les virages. Max arrive très bien à gérer cela. Max est excellent pour signer des temps au tour constants. Il peut piloter chaque tour avec 100% de précision : boom, boom, même temps. »

Avant le Grand Prix du Canada qui se dispute ce week-end à Montréal (du 17 au 19 juin), Max Verstappen est leader du championnat du monde avec 21 points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Ça s’est passé au GP F1 du Canada 2019!

Ce weekend, la Formule 1 est de retour pour la première fois depuis 2019 à Montréal pour disputer le Grand Prix du Canada. La dernière et cinquantième édition de la course canadienne a eu lieu il y a trois ans et avait été marquée par un geste assez audacieux de la part de Sebastian Vettel, qui était à l’époque pilote chez Ferrari.

Parti en pole position, l’Allemand avait commis une erreur au freinage du virage 3 durant la course, l’obligeant à revenir sur la piste et à couper la trajectoire de Lewis Hamilton, qui arrivait juste derrière lui. Pour cette manœuvre, le pilote Ferrari avait été pénalisé de cinq secondes, ce qui lui avait fait perdre le Grand Prix du Canada, qu’il menait pourtant depuis le départ.

En arrivant sur la zone située sous le podium où les monoplaces sont garées après la course, l’Allemand, furieux, avait interverti les panneaux 1 et 2 devant les voitures : il avait pris le panneau numéro 1 qui était positionné devant la Mercedes de Lewis Hamilton pour le placer devant l’emplacement où aurait dû se trouver sa Ferrari.

Le geste était fort de la part de Vettel qui sera par ailleurs élu pilote du jour de ce Grand Prix du Canada 2019. Le pilote allemand restera pour beaucoup d’observateurs le grand gagnant [ou le grand perdant] de cette septième manche de la saison 2019 à Montréal où il aurait pu remporter sa première victoire de l’année avec la Scuderia Ferrari.

Lors de cette édition 2019, Charles Leclerc avait connu une course en solitaire à la troisième position et avait ainsi pu monter sur le deuxième podium de sa carrière en F1.

Parti sixième, Valtteri Bottas – encore pilote Mercedes –  quant à lui s’était classé quatrième de la course et avait remporté le point du meilleur tour en course en 1,13.078.

A l’issue de cette course, les pilotes Mercedes étaient alors en tête du championnat pilotes, Lewis Hamilton devant Valtteri Bottas lui-même suivi par Sebastian Vettel.