Esteban Ocon : « Notre voiture devrait être rapide à Barcelone »

Huitième à l’arrivée du Grand Prix du 70e anniversaire de la F1 dimanche dernier, Esteban Ocon s’apprête à débarquer sur le circuit de Barcelone pour le GP d’Espagne, qui est l’un de ses tracés préférés.

En 2017, lorsqu’il pilotait encore pour Racing Point, l’actuel pilote Renault a signé à Barcelone son meilleur résultat en Formule 1 avec une cinquième place à l’arrivée de l’épreuve.

« Barcelone est un peu une résidence secondaire de la F1 avec tous les essais que nous y faisons l’hiver. » nous explique Ocon.

« J’y ai obtenu mon meilleur résultat en F1, une cinquième place en 2017. J’ai toujours eu du succès là-bas et de bonnes sensations comme il s’agit de l’une de mes pistes préférées. J’ai hâte d’y être et j’y vise un bon résultat. »

« C’est en général un immense défi pour les voitures et les pilotes. Les deux premiers secteurs sont rapides et piégeux comme les pneumatiques génèrent beaucoup de chaleur dans des virages à hautes vitesses comme le troisième et le neuvième. »

« Vous entrez ensuite dans le secteur final en essayant de préserver la monoplace puisque les pneus à l’arrière ont tendance à surchauffer et à perdre en adhérence. »

« C’est un défi technique, mais j’apprécie cela. Vu nos performances à Silverstone, notre voiture devrait être rapide là aussi, surtout dans le troisième secteur assez lent. »

« Tout le monde travaille dur pendant ces trois courses consécutives, donc nous devons maintenir ce niveau de motivation en visant de gros points. »

Après les cinq premières courses de la saison 2020, Esteban Ocon occupe la dixième place au championnat des pilotes, quatre points derrière son coéquipier Daniel Ricciardo.

Officiel : Renault F1 fait officiellement appel de la décision de la FIA

L’équipe Renault F1 a confirmé ce mardi soir qu’elle faisait officiellement appel de la décision de la FIA dans l’affaire Racing Point.

L’équipe du constructeur français se joint à Ferrari – qui a elle aussi annoncé qu’elle faisait officiellement appel ce mardi soir.

« Nous avons confirmé notre intention de faire appel de la décision des Commissaires Sportifs concernant les conduits de frein Racing Point. » peut-on lire dans un communiqué de l’équipe Renault F1.

« En attendant, nous continuerons à travailler intensivement avec la FIA et toutes les parties prenantes pour développer et mettre en œuvre un cadre réglementaire clair et applicable qui garantira que toutes les équipes participant à la saison 2021 développeront elles-mêmes leur concept aérodynamique d’origine. »

Notez que l’équipe McLaren a quant à elle annoncé qu’elle ne ferait pas appel de la décision de la FIA, mais qu’elle soutenait Ferrari et Renault.

Officiel : McLaren ne fera pas appel de la décision de la FIA dans l’affaire Racing Point

McLaren a décidé de ne pas faire appel du verdict de la FIA dans l’affaire concernant la conception controversée des conduits de frein de Racing Point.

Ce mardi soir, la Scuderia Ferrari a été la première équipe a confirmer officiellement qu’elle faisait appel de la décision de la FIA et on s’attendait à ce que McLaren, Renault et Williams fasse de même.

Mais finalement, l’équipe McLaren a annoncé qu’elle se retirait du processus : « McLaren Racing a décidé de ne pas faire appel des décisions des Commissaires de la FIA concernant les protestations de Renault contre Racing Point. » peut-on lire dans un communiqué ce mardi soir.

« L’équipe se félicite des décisions et des conclusions des commissaires sportifs dans cette affaire et, surtout, du fait que la FIA a démontré que les transgressions des règles seront examinées et sanctionnées. »

« De plus, McLaren Racing est heureux que la FIA clarifie davantage les règlements sportifs et techniques pour protéger la Formule 1 en tant que sport où les équipes sont clairement définies comme des constructeurs, et supprime le potentiel que le championnat du monde de Formule 1 inclue des voitures qui sont, en fait, des copies d’autres concurrents. »

« En tenant compte de ce qui précède et d’une vue d’ensemble de tous les facteurs, McLaren Racing ne poursuivra pas l’appel dans cette affaire. »

« De plus, McLaren Racing respecte les décisions de Ferrari et Renault de poursuivre leurs appels et suivra les procédures avec intérêt. »

Officiel : Ferrari fait appel de la décision de la FIA dans l’affaire Racing Point

Ferrari a choisi de faire officiellement appel du verdict rendu par les commissaires sportifs de la FIA dans la longue saga sur la légalité des conduits de frein de Racing Point.

Dans la décision annoncée vendredi matin, les commissaires sportifs de la FIA ont infligé une amende de 400 000 € à Racing Point et amassé 15 points au championnat du monde à RP, tout en permettant à l’équipe basée à Silverstone de continuer à utiliser les mêmes conduits de frein.

En raison de la complexité de l’affaire, les équipes ont eu 24 heures pour déposer un avis d’intention de faire appel, au lieu de l’heure habituelle.

Les cinq équipes [McLaren, Renault, Ferrari, Williams et Racing Point] qui ont soumis un avis avant samedi matin ont ensuite eu 96 heures pour confirmer qu’elles continueront ou abandonneront, une date limite qui passe à 09h30, heure britannique, mercredi matin.

Ferrari a confirmé son intention de continuer. En conséquence, l’affaire sera désormais portée devant la Cour d’appel internationale de la FIA.

« Veuillez noter que nous venons de confirmer notre intention de faire appel du document 4 de décision des commissaires sportifs (publié le 7 août à 9h30) et du document 41 (publié le 9 août à 16h44). » a précisé Ferrari dans un communiqué.

Horner : « Un boost pour l’équipe de battre Mercedes sur la piste et au mérite »

Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull Racing, affirme que la victoire de Max Verstappen ce dimanche à Silverstone a été un véritable boost pour toute son équipe, d’autant que le Néerlandais s’est imposé à la régulière face aux deux Mercedes.

« Dimanche, ça a été un véritable boost pour toute l’équipe de battre Mercedes sur la piste et au mérite. » nous explique Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Cela a également été fait de manière appropriée, alors que la Formule 1 a célébré son 70e anniversaire avec un pilotage sensationnel de l’une des stars du futur. »

« Nous nous sommes tous réunis pour la photo d’équipe, avons félicité les pilotes et avons porté un toast à notre succès, mais il n’y a pas eu de fête par la suite et c’était aussi dommage de ne pas ressentir le bourdonnement des fans qui fêtaient ça avec nous. »

« Tout le monde a fait ses bagages et est rentré à la maison et ce soir-là, j’étais de retour avec les enfants et j’ai réussi à leur lire une histoire avant qu’ils ne s’endorment. »

« C’était donc assez étrange de penser que quelques heures plus tôt, nous gagnions la course du 70e anniversaire et plus tard ce soir-là, je lisais une histoire à propos d’une chèvre! »

« Il y aura du temps pour d’autres célébrations, j’en suis sûr, mais les temps actuels ont certainement changé la façon dont les choses sont faites en ce moment. »

« Cette victoire place Max à la deuxième place du championnat des pilotes, malgré un abandon lors de la première course de la saison en Autriche. Si vous vous souvenez, il était alors deuxième en course et s’il avait marqué les 18 points, il serait encore plus proche au championnat. »

« Mais cela dit, vous ne pouvez pas regarder les « si » et les « mais », même si les points seraient très précieux en ce moment. Nous avons ce que nous avons et nous sommes toujours dans le combat. »

« L’élément le plus marquant de sa victoire s’est peut-être produit la veille lors des qualifications. Notre stratège en piste pour le week-end, Will, a suggéré que nous essayions de qualifier Max sur le pneu dur. »

« Max a réussi un tour compétitif et nous avions confiance que ce serait juste assez pour ne pas avoir besoin de sortir de nouveau en Q2. »

« C’était incroyablement proche. Il n’avait que quelques dixièmes d’avance et ce pneu dur est une pénalité de temps considérable sur un seul tour, terminant neuvième en Q2. C’était un moment clé et pour le reste, c’était Max qui gérait les pneus en course et il a fait un travail phénoménal. »

« À la fin, il avait des plaisanteries avec son ingénieur de course sur l’hydratation et la désinfection de ses mains, mais cela montrait à quel point il était en contrôle. »

« Nous n’avons jamais hésité à prendre des risques calculés sur différentes stratégies et cela a été l’une de nos plus grandes forces au fil des ans. »

« Nous avons été prêts à prendre des risques et cela signifie que les pilotes doivent faire leur travail. Max a absolument livré et le rythme que nous avions en course avec les deux voitures était phénoménal. »

« Toute l’usine a travaillé incroyablement dur pendant ces trois premières manches d’ouverture et un résultat comme celui de dimanche vous fait comprendre à quoi sert tout ce travail acharné et c’est le meilleur remboursement pour toutes les longues heures passées à travailler. »

« Cela vous donne définitivement de l’énergie lorsque vous obtenez un résultat comme celui-là et avec ce calendrier exténuant qui est important. »

« Je suis entré dans l’usine lundi matin et il y avait des sourires partout. Mercedes a été si dominante dans les courses d’ouverture, mais nous les avons battus de façon justes et équitables sur la piste ce qui est une sensation formidable et maintenant nous devons simplement poursuivre sur cette lancée. »

« Je pense qu’un championnat a plus de valeur si vous avez dû vous battre pour cela. Les championnats que nous avons remportés en 2010 et 2012 qui se sont soldés par la course finale, ils étaient bien plus gratifiants que ceux avec lesquels nous nous sommes enfuis en 2011 et 2013. »

« Il y avait un réel sentiment d’exaltation parce que cela avait été une bataille jusqu’au dernier moment et nous nous battons une fois de plus. »

« Je pense que même Lewis [Hamilton] a dit qu’il voulait courir pour les victoires, plutôt que de dominer et nous essayons certainement de ne pas lui rendre la vie facile. »

Ricciardo : « Aucune raison » de ne pas obtenir un bon résultat à Barcelone

Daniel Ricciardo veut désormais oublier son Grand Prix du 70e anniversaire durant lequel l’Australien a ruiné ses chances de marquer de gros points en réalisant un tête-à-queue en course.

Le pilote Renault F1 souhaite désormais se concentrer pleinement sur le Grand Prix d’Espagne, prochaine manche de la saison 2020, sur un tracé difficile mais sur lequel il a déjà décroché deux podiums dans sa carrière.

« C’était un peu décevant de repartir les mains vides [de Silverstone], mais nous avons clairement progressé dans nos performances et c’est vraiment plaisant. » nous explique Ricciardo.

« Nous voulons désormais tout mettre en place à Barcelone et c’est toujours excitant de changer de décor ! »

« C’est probablement le circuit le plus familier pour nous tous avec tous les essais que nous y faisons avant et pendant la saison. »

« Je pense que cela sera intéressant d’y aller maintenant, plus tard dans l’année avec un temps beaucoup plus chaud qu’en février ou même en mai aux dates habituelles du Grand Prix. »

« Nous avons réalisé des tests hivernaux positifs là-bas plus tôt dans l’année, mais la monoplace a un peu changé depuis donc j’ai hâte d’y retourner. »

« Ce n’est généralement pas le plus excitant pour les dépassements comme c’est une piste rapide où il est assez difficile de suivre une voiture. »

« Je crois que si nous pouvons bien nous qualifier, il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas obtenir un bon résultat. »

Pneus : Un « véritable test » pour les ingénieurs de Mercedes avant Barcelone

L’équipe Mercedes s’est lancée dans une course contre la montre pour essayer de régler définitivement les problèmes d’usure de pneus rencontrés dimanche dernier au Grand Prix du 70e anniversaire à Silverstone.

Cette semaine, la F1 arrive à Barcelone sur un autre tracé très exigeant pour les pneumatiques et les fortes chaleurs annoncées ne devraient faire qu’empirer le phénomène d’usure prématurée, notamment dans les virages 3 et 9 du tracé catalan, qui sont extrêmement agressifs avec la roue avant gauche.

« C’est un circuit à haute énergie, donc nous sommes bien conscients que si nous ne faisons rien, nous connaîtrons une autre course difficile. » explique Andrew Shovlin, directeur de la performance chez Mercedes dans le podcast de la F1 avant le Grand Prix d’Espagne.

« Courir est très amusant, mais l’ingénierie l’est tout autant, et nous sommes nombreux à accueillir ces défis en tant qu’ingénieurs, car c’est un véritable test. »

Ce week-end pour le Grand Prix d’Espagne, Pirelli a mis à disposition des équipes une sélection de gommes un cran plus Dures que celles utilisées à Silverstone dimanche dernier, mais pour Shovlin, tant que Mercedes n’a pas réglé son problème d’usure prématurée, cela ne changera rien.

« Vous pouvez probablement vous cacher derrière ce pneu C1 [le plus Dur], mais nous devrons tout de même utiliser le pneu C2 qui nous causait du chagrin [à Silverstone]. Cela ne va donc pas résoudre nos problèmes. »

« Nous avons pu voir que les Red Bull ne sont pas loin de nous en course, donc pour être honnête, si nous ne progressons pas, nous aurons des problèmes là-bas [Barcelone] aussi. »

« En revanche, ce n’est pas quelque chose dont la voiture de l’année dernière a souffert et la voiture de cette année est dans l’ensemble une évolution de la voiture de l’année dernière. »

« Il n’y a pas de domaines dans lesquels nous avons vraiment changé de philosophie, nous avons simplement emprunté les mêmes voies de développement. »

« Ce qui était nouveau pour nous, c’est que nous sommes en quelque sorte à la pire extrémité de ce problème et Red Bull semble être à la meilleure extrémité de ce spectre. C’est ce que nous devons comprendre. »

Pour le patron de l’équipe Haas, les pneus jouent un rôle trop important en F1

L’équipe Haas est en difficulté cette saison et même si le manque de performance de l’unité de puissance Ferrari est montré du doigt, la compréhension des pneumatiques Pirelli est également un point noir pour l’écurie américaine.

Pour Guenther Steiner, Directeur sportif de Haas F1 Team, les caractéristiques des pneumatiques prennent une place trop importante dans les performances des monoplaces modernes : « Les pneus sont évidemment le facteur dominant maintenant, mais pas seulement maintenant, ils le sont déjà depuis plusieurs années. »

La difficulté de trouver la bonne fenêtre d’exploitation des gommes Pirelli est un des problèmes qui revient avec le plus de récurrence ces dernières saisons, notamment dans les propos de Romain Grosjean pour qui l’incompréhension face au phénomène de chauffe des pneumatiques est grande : « Le problème, ce n’est pas l’usure des pneus, ça encore, c’est compréhensible : plus vous poussez, plus vous sollicitez le pneu. »

« Je pense que la partie décevante c’est que vous devez gérer la température de surchauffe, donc vous devez conduire plus lentement pour garder l’adhérence et de ce fait donc vous réduisez votre rythme. » précise le pilote français.

Steiner fait écho aux propos de son pilote et pense que les pneumatiques ne devraient pas jouer un rôle aussi important : « Je pense que la même chose se passe dans les catégories inférieures, en F2 et F3. »

« Les jeunes pilotes doivent apprendre à gérer ces pneus. À mon avis, les pneus ne devraient pas être l’objet principal de la course. Ils devraient faire partie de la course, mais ne pas être l’enjeu principal. »

L’Italien espère que les nouvelles gommes 18 pouces qui seront introduites dans la discipline en 2022 changeront un peu la donne : « Espérons qu’en présentant le nouveau pneu en 2022, les formats de 18 pouces, les choses changent. » conclut-il.

Russell s’attend à un week-end difficile au GP d’Espagne

Plutôt véloces depuis le début de la saison, George Russell et Williams ont pris l’habitude de se retrouver en Q2 le samedi avant de régresser quelque peu en rythme de course le dimanche.

L’expérience des deux courses disputées à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande Bretagne et de celui du 70ème anniversaire de la Formule 1, devrait être bénéfique pour la suite de la saison à en croire le jeune pilote Williams : « Nous revenons de deux Grands Prix très différents à Silverstone, l’un avec une météo froide et des pneus durs et l’autre dans des conditions plus chaudes avec des pneus tendres. Je pense que cela nous a offert un bon apprentissage. »

La chaleur, justement, sera au centre des préoccupations des écuries et de leurs pilotes ce week-end à Barcelone. Traditionnellement organisée au mois de mai, la course espagnole se déroule cette année dans la canicule du mois d’août.

De quoi inquiéter Russell qui s’attend donc à faire face à un week-end difficile : « Cette semaine à Barcelone va être vraiment piégeuse car nous y courons normalement en mai et cette fois-ci nous allons nous y rendre en août. »

« Cependant, je suis très excité de pouvoir piloter à nouveau et j’espère avoir un autre bon samedi, mais cette fois, nous allons nous concentrer pour réaliser le même travail le dimanche. » conclut le Britannique.

A noter que Russell cédera son baquet au pilote essayeur Roy Nissani lors de la première séance d’essais libres ce vendredi.

Nico Hülkenberg en discussion avec Alfa Romeo pour 2021

Après huit mois d’absence en F1, Nico Hülkenberg est revenu avec Racing Point pour le Grand Prix de Grande-Bretagne après que le pilote à plein temps Sergio Perez ait été testé positif au Covid-19.

Forfait avant même le départ du GP de Grande-Bretagne en raison d’une panne mécanique, l’Allemand était de retour sur la grille dimanche dernier pour le Grand Prix du 70e anniversaire de la F1 où il a terminé à la septième place.

Entre les deux courses à Silverstone, Hülkenberg a révélé qu’il cherchait activement un baquet en F1 pour 2021, avant que Ross Brawn ne révèle qu’il était le deuxième choix de Mercedes si Lewis Hamilton n’avait pas signé pour 2013.

Une équipe qui est continuellement liée à Hülkenberg est Alfa Romeo, en particulier compte tenu des liens de l’Allemand avec le Team Principal Fred Vasseur qui l’a conduit au succès des titres F3 et GP2 en 2009.

Lorsqu’on lui demande clairement si Alfa Romeo fait partie des équipes avec qui il est en discussion pour un retour en F1 en 2021, le pilote allemand répond : « Oui, oui est la réponse courte. » indique-t-il dans le dernier podcast de la F1.

« Je dois avoir un accord, il y a plusieurs termes qui entre en jeu. C’est tout le package je suppose. »

« Je suis très impatient de reprendre la course en Formule 1. J’aime toujours être ici, c’est ma passion. Je ne suis pas désespéré, mais j’aimerais certainement revenir et faire de la course à nouveau. »

« J’ai parlé à Fred [Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo] assez fréquemment ces derniers mois… »

Dans le cas d’un retour de Nico Hülkenberg en F1 à partir de la saison 2021, l’Allemand pourrait prendre la place de Kimi Raikkonen, qui raccrocherait alors le casque et les gants à l’âge de 41 ans.

Barcelone : Là où tout a commencé pour Haas en 2016

La F1 s’apprête à disputer la sixième manche de la saison 2020 sur le circuit de Barcelone en Espagne, un tracé bien connu des écuries, puisque c’est sur ce circuit que se disputent les essais hivernaux chaque année.

Pour l’équipe Haas, et en particulier pour son directeur Guenther Steiner, le tracé de Catalogne lui rappelle inévitablement février 2016 lorsque l’équipe américaine a fait ses premiers pas en catégorie reine du sport automobile.

C’est en effet sur le circuit de Barcelone que la toute nouvelle écurie de Formule 1 en 2016 a présenté la première monoplace de son histoire la VF-16.

« Je pense, sans aucun doute, que c’était un grand moment pour moi et pour l’équipe, car mettre sur pied une toute nouvelle équipe de Formule 1 comme nous l’avions fait, cela n’avait pas été fait depuis longtemps. » nous explique Steiner.

« C’était l’un des moments forts de ma vie et le point culminant de Haas F1 Team car c’était notre première fois sur le circuit. »

« Ça fait toujours du bien de revenir là-bas et de penser à ce moment où nous sommes sortis du garage pour la première fois – cela me donne toujours la chair de poule. »

« Je me souviendrai toujours de ce moment,  j’y pense chaque année lorsque nous arrivons à Barcelone. » conclut Steiner.

Binotto assure que Ferrari n’a pas sacrifié Vettel pour aider Leclerc à Silverstone

Un Sebastian Vettel frustré a réprimandé publiquement son équipe Ferrari au Grand Prix du 70e anniversaire pour l’avoir placé dans le trafic en course après une stratégie qui « n’avait aucun sens » selon le pilote allemand.

De l’autre côté du garage en revanche, Charles Leclerc a pu décrocher une quatrième place à l’arrivée de l’épreuve, notamment parce que le Monégasque a insisté auprès de son équipe pour ne faire qu’un seul et unique arrêt durant la course, contrairement à son coéquipier à qui on a demandé de s’arrêter deux fois.

L’incident a conduit les médias à se demander si Ferrari avait sacrifié la voiture de Vettel – qui a terminé douzième – afin d’éviter toute bataille entre coéquipiers sur la piste ce dimanche. Mais Mattia Binotto a réfuté cette affirmation.

« Je pense que nous n’avons pas sacrifié Seb. Nous avons vu que cela n’aurait fait aucune différence pour lui de s’arrêter plus tôt ou plus tard. » a expliqué Binotto, cité par le site du championnat du monde de F1.

« En examinant toutes les données, finalement en laissant Seb sur la piste, nous aurions peut-être laissé au moins la stratégie d’un seul arrêt ouverte pour lui aussi, ce que nous n’avons pas fait, mais ce n’était pas une question de sacrifier ou non. »

« Nous avons toujours dit que maximiser les points de l’équipe était la première priorité et c’est ce que nous essayions de réaliser, et de toute façon il n’y a pas de compromis. »

Du côté de Vettel, après avoir dit aux médias dans les interviews d’après-course que la stratégie de Ferrari « n’avait aucun sens », l’Allemand était d’humeur plus conciliante lorsqu’il a été interviewé aux côtés de Mattia Binotto.

« Je ne veux pas entrer dans tout ça. » a déclaré Vettel – qui quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison 2020.

« Ce n’était évidemment pas la meilleure course pour moi, mais je fais confiance à l’équipe que j’ai autour de moi et à tout le monde dans le garage aussi… »

« Je suis assez ouvert pour la prochaine course et je ne pense pas que ce soit possible de faire pire que ça, donc ça devrait aller mieux. »

Le pilote de la Safety Car est-il à fond devant les F1 ?

Depuis 20 ans, la F1 fait confiance à un seul homme pour piloter la voiture de sécurité officielle pendant les week-ends de Grand Prix: Bernd Mayländer.

En 20 ans, le pilote allemand n’a pas été au volant de la voiture de sécurité officielle à  seulement quatre reprises – en raison d’une blessure.

L’ancien pilote DTM Bernd Mayländer a eu une expérience fortuite avec la voiture de sécurité plusieurs années avant de prendre le volant de cette voiture pour la première fois dans une course et sans savoir que, quatre ans plus tard, il la conduirait en tant que pilote officiel à temps plein jusqu’à aujourd’hui.

La première safety Car était la voiture de Mayländer

Pour la petite histoire, lorsque Mayländer a rejoint Mercedes-Benz en tant que pilote d’usine au milieu des années 1990, il avait, comme tous les autres pilotes, droit à une voiture de société appropriée portant le badge AMG.

Mayländer a alors décidé de choisir dans le catalogue du constructeur une Mercedes-Benz C 36 AMG argentée avec son numéro d’immatriculation préféré S – BM 300, mais a fini par la rendre beaucoup plus rapidement qu’il ne l’aurait souhaité.

« À l’époque, Mercedes cherchait une C 36 AMG bien rodée très rapidement, et j’ai donc rendu ma voiture en mai 1996 après seulement un court laps de temps, car elle était nécessaire comme voiture de sécurité en Formule 1. » nous explique l’Allemand.

Bernd Mayländer in the Mercedes-Benz Safety Car.

Quatre ans plus tard, Bernd Mayländer est nommé pilote officiel de la voiture de sécurité en F1 par Mercedes et fait ses débuts au volant d’une Mercedes CL 55 AMG.

« Ma première voiture de sécurité en Formule 1 en 2000 était une Mercedes-Benz CL 55 AMG. C’était un coupé de luxe confortable avec des sièges en cuir ventilés et beaucoup de puissance. »

Quelques années plus tard, la technologie ayant rapidement évolué dans le monde automobile, Mercedes met à disposition de Mayländer une CLK 63 AMG, qui donnera au pilote allemand pour la première fois le sentiment d’une vraie voiture de sport aboutie.

« Quand il pleuvait, c’était assez perfide à cause du train arrière très léger. C’était une vraie bête à conduire – mais c’était vraiment très amusant. » souligne Mayländer.

A  plus de 90% devant les F1

En 2020, Mayländer pilote désormais une Mercedes AMG GT-R de 600 chevaux avec des pneumatiques spéciaux, le système ESP déconnecté en permanence et un contrôle de traction spécialement développé pour la Safety Car.

Lorsqu’on lui demande s’il est vraiment à fond lorsqu’il doit escorter les Formule 1 en piste après un incident ou lorsqu’il pleut trop fort, l’Allemand nous répond : « Dans les petites séries [F3, F2], je conduis la voiture de sécurité à environ 70% de ses capacités. »

« Mais en Formule 1, vous êtes toujours à plus de 90%. C’est comme une vraie course d’endurance et tout le monde veut que j’aille plus vite pour que leurs pneus ne refroidissent pas. »

Depuis ses débuts en 2000 en tant que pilote officiel de la voiture de sécurité, Mayländer a participé à plus de 350 courses en F1.

Roy Nissany au volant de la Williams en essais libres au GP d’Espagne

Roy Nissany, le pilote de réserve de l’équipe Williams Racing, sera au volant de la FW43 ce vendredi en essais libres du Grand Prix d’Espagne.

Le pilote israélien remplacera George Russell lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne ce vendredi, il s’agira de son tout premier roulage officiel avec la monoplace 2020 de l’équipe britannique.

« J’ai très envie de monter dans la voiture à Barcelone. Piloter en EL1 pour la première fois est une étape importante pour chaque pilote, mais pour moi, c’est aussi une réalisation nationale de porter le drapeau israélien. » a déclaré Nissany.

« Je m’y suis soigneusement préparé avec l’équipe et je pense que nous pouvons en tirer une grande valeur. »

George Russell récupérera sa monoplace dans l’après-midi pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne.

Nico Hülkenberg : « La Racing Point avance vraiment »

Nico Hülkenberg est revenu un peu plus en détail sur son ressenti au volant de la Racing Point RP20 après sa première course disputée depuis huit mois à Silverstone le week-end dernier au terme de laquelle il a terminé septième.

L’ancien pilote Renault – qui a rejoint Racing Point il y a dix jours pour remplacer le Mexicain Sergio Perez testé positif au COVID-19 – a participé ce dimanche à sa toute première course de F1 depuis le Grand Prix d’Abou Dhabi 2019, alors qu’au GP de Grande-Bretagne une semaine avant, sa monoplace n’a pas démarré juste avant le départ de la course.

Lorsqu’on lui demande s’il s’est senti à l’aise au volant de la Racing Point ce dimanche en course, l’intérim de luxe de l’équipe RP répond : « C’est une grande histoire, ce lien entre le pilote et sa voiture. »

« Mais désormais, j’ai disputé une course et j’ai quelques jours pour digérer et la revoir. » explique Nico Hülkenberg dans un entretien accordé à AMUS.

« Le processus [d’apprentissage] est loin d’être terminé. Cela prend souvent quelques courses. Barcelone serait bien-sûr un tracé différent, avec des conditions différentes et le fait que nous nous rendions deux fois de suite à Silverstone m’a certainement aidé. »

« Je me suis beaucoup amélioré dans les virages 6 et 15 [à Silverstone]. Vous devez freiner très tard, c’est un vrai feu d’artifice. C’était des endroits la semaine dernière où je perdais [du temps] par rapport à Lance [Stroll]. »

« De façon générale, le second week-end, j’étais plus le patron de la voiture. C’est comme ça que ça devrait être. »

Lorsqu’on lui demande si la Racing Point RP20 est la meilleure monoplace qu’il n’a jamais pilotée au cours des dernières années, l’Allemand répond : « C’est difficile à comparer, les voitures des dix dernières années ont été différentes. »

« Chaque voiture vous donne une sensation différente. C’est comme comparer des pommes et des oranges. »

« Mais sur un seul tour, la Racing Point est la plus rapide que je n’ai jamais pilotée. La semaine dernière, juste pour le plaisir, j’ai comparé les temps au tour avec ceux de l’année dernière. »

« Les temps de qualifications en Renault étaient relativement similaires à ceux d’aujourd’hui. Bien-sûr, cela a également joué un rôle le fait que je ne me sois pas assis dans une voiture de Formule 1 pendant huit mois et que je n’ai pas connu de telles vitesses. »

« Au début, tout semble plus rapide, mais la Racing Point avance vraiment. Il se passe beaucoup de choses, surtout dans les virages rapides. »

En attendant de savoir s’il va piloter ce week-end au Grand Prix d’Espagne en remplacement de Sergio Perez, Nico Hülkenberg s’est envolé pour Majorque où il va rester deux jours, puis en fonction des résultats du test PCR de Perez, l’Allemand s’envolera ou pas vers Barcelone.

Le calendrier de la saison de F1 2020 composé de 18 courses au maximum

Le calendrier de la saison 2020 de F1 devrait être composé au maximum de 18 courses a annoncé ce lundi le PDG de la catégorie reine, Chase Carey.

Jusqu’à présent, la Formule 1 a confirmé treize Grands Prix au calendrier 2020 – dont cinq ont déjà été disputés depuis le début du mois de juillet.

Pour cette saison 2020 si particulière, de nouveaux circuits ont fait leur apparition au calendrier comme celui d’Imola en Italie qui accueillera le 1er novembre le Grand Prix de l’Emilie-Romagne, celui de Portimao où se déroulera le Grand Prix du Portugal le 25 octobre, celui du Nürburgring en Allemagne pour le GP de l’Eifel le 11 octobre ou encore celui du Mugello en Italie pour le Grand Prix de Toscane le 13 septembre.

Chase Carey, PDG de la Formule 1, a annoncé ce lundi que cinq courses au maximum seraient ajoutées au calendrier 2020 et on s’attend à retrouver Bahreïn et Abou Dhabi en toute fin de saison [décembre], alors que l’idée de disputer une ou deux courses en Asie [Vietnam, Chine…] n’est pas à exclure.

« Nous étions ravis de revenir sur la piste en juillet et avons maintenant terminé cinq courses de ce que nous prévoyons être une saison de 15 à 18 courses. » confirme Chase Carey, PDG de la F1.

« Pendant la pause, nous avons continué à réaliser des changements et l’entreprise avance avec un plafond de coûts réduit pour la saison 2021 et nous avons aussi annoncé de nouvelles offres de diffusion et de parrainage. »

« Nous nous sommes réengagés avec un objectif et une détermination supplémentaires, en annonçant notre plateforme #WeRaceAsOne, qui sous-tend nos stratégies de durabilité, de diversité, d’inclusion et de communauté. »

« #WeRaceAsOne a été lancée en tant qu’initiative pour poursuivre nos efforts de développement durable, pour nous unir contre le racisme, dans la lutte contre le COVID-19 et pour lutter davantage contre les inégalités et la diversité en Formule 1. »

« Nous sommes reconnaissants envers la FIA, les équipes, les promoteurs, nos employés et d’autres partenaires clés qui ont rendu possible ce retour à la course. »

Pirelli annule les tests sur les prototypes pour le GP d’Espagne

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a décidé d’annuler les tests normalement programmés ce vendredi pendant la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne sur les pneumatiques 2021.

Selon nos informations, les équipes devaient normalement réaliser des tests à l’aveugle sur les gommes Pirelli 2021 ce vendredi lors de la première demi-heure des essais libres 2 du Grand Prix d’Espagne, mais ces tests sont annulés afin de laisser plus de temps à Pirelli pour concevoir de nouveaux prototypes pour l’année prochaine.

Déjà à Silverstone, Pirelli avait programmé des essais lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du 70e anniversaire, mais ces essais avaient été là aussi annulés afin de permettre aux équipes de disposer de plus de temps en piste pour analyser et comprendre les composés mis à leur disposition pour la cinquième manche de l’année et qui étaient un cran plus tendres que ceux utilisés une semaine avant au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Ce week-end à Barcelone, les équipes pourront donc se concentrer sur leur programme habituel tout au long de la journée de vendredi, alors que les conditions très chaudes attendues tout au long du week-end en Espagne vont rendre la vie dure aux pneumatiques.

Pirelli s’attend en effet à un Grand Prix d’Espagne « le plus exigeant jamais disputé » en termes de pneumatiques.

«  Les essais libres seront cruciaux pour comprendre le comportement des pneus dans ces conditions très difficiles. » nous expliquait Mario Isola, le directeur de Pirelli, ce lundi.

« Comme l’ont confirmé les deux dernières courses à Silverstone, les monoplaces actuelles sont les voitures les plus performantes jamais vues dans l’histoire de la Formule 1: si vous ajoutez à ce facteur le fait que Barcelone n’a jamais été programmé en août, il faut s’attendre au Grand Prix d’Espagne le plus exigeant jamais disputé en termes de pneus. »

Sebastian Vettel recevra un nouveau châssis pour le Grand Prix d’Espagne

Après avoir connu un autre week-end cauchemardesque à Silverstone, les ingénieurs de Maranello ont décidé de procéder au changement de châssis de la SF1000 du pilote allemand avant le Grand Prix d’Espagne afin de repartir sur de bonnes bases, selon les informations de nos confrères de RTL Allemagne.

Onzième sur la grille de départ au Grand Prix du 70e anniversaire dimanche dernier, Sebastian Vettel a réalisé un tête-à-queue dès le premier virage et a ensuite dû composer avec une stratégie hasardeuse de la part de son équipe pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la douzième place.

Depuis deux semaines maintenant, le quadruple champion du monde de F1 ne cesse de répéter que sa monoplace est inconduisible en course comme en qualifications et souligne « d’énormes problèmes pour obtenir de l’adhérence. »

« Beaucoup de ceux qui me suivaient, en fait, étaient un peu plus rapides que moi et ont réussi à me dépasser, surtout parce que j’avais d’énormes problèmes pour obtenir l’adhérence de la voiture, malgré le fait que nous ayons essayé différentes configurations. » nous expliquait Vettel la semaine dernière à Silverstone au Grand Prix de Grande-Bretagne.

« Pour le moment, je ne peux pas tourner avec le rythme qui serait nécessaire et par conséquent le ressenti avec la voiture est assez bas: à chaque fois que j’essaye de pousser, j’ai le sentiment de perdre les bonnes sensations et c’est un problème que nous devons résoudre ensemble. »

« Je pense qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre à sortir de la voiture car pour aller plus vite, j’ai besoin de plus d’adhérence. » expliquait une nouvelle fois  Vettel ce samedi après les qualifications du Grand Prix du 70e anniversaire de la F1.

Dans ce contexte, le pilote allemand bénéficiera donc d’un nouveau châssis ce week-end pour le Grand Prix d’Espagne 2020.

Kimi Raikkonen a battu un record de Schumacher à Silverstone

Le début saison de Kimi Raikkonen et plus globalement celui de l’équipe Alfa Romeo, est cauchemardesque. Seulement 2 points sont à créditer au compteur de l’écurie au championnat du monde des Constructeurs et ils ont été marqués par Antonio Giovinazzi.

De son côté, Kimi Raikkonen semble de plus en plus à la peine au volant d’une monoplace handicapée par le manque de puissance du moteur Ferrari et un concept aérodynamique ayant du mal à compenser le manque de performance.

Il n’est pas rare que les deux pilotes Alfa Romeo se retrouvent à se battre avec les Williams de George Russell et Nicholas Latifi qui, contrairement à leurs rivaux, sont au volant d’une monoplace ayant connu des progrès par rapport à l’an passé.

Le seul point positif au milieu de ce début de saison catastrophique concerne la fiabilité de la C39. En effet, un seul abandon est à déplorer pour l’équipe et il s’agit de celui de Kimi Raikkonen lors du Grand Prix d’Autriche où le Finlandais avait dû se retirer après avoir perdu une roue mal fixée suite à son arrêt au stand.

Cette fiabilité a d’ailleurs permis au champion du monde 2007 de battre un record jusque là détenu par Michael Schumacher : celui du plus grand nombre de tours en course effectués par un pilote.

Kimi Raikkonen est désormais seul en tête de cette statistique avec 16 845 tours à son actif devant le septuple champion du monde allemand qui en compte 16 825. Les deux hommes devancent Fernando Alonso, qui fera son retour en Formule 1 en 2021 et qui comptabilise 16 778 tours.

Parmi les pilotes encore en activité sur la grille de départ, Lewis Hamilton (14 532 tours) et Sebastian Vettel (13 393 tours) se classent dans le Top 10 des pilotes ayant parcouru le plus grands nombre de tours en course.

Pour Ross Brawn, Ferrari et Vettel doivent discuter

Ross Brawn, manager sportif de la F1, recommande aux dirigeants de la Scuderia Ferrari de s’asseoir à la même table que Sebastian Vettel et de discuter.

Le week-end dernier à Silverstone, Sebastian Vettel a de nouveau souffert en course après un tête-à-queue réalisé au premier virage, ce qui a définitivement ruiné sa course.

Condamné à remonter dans la hiérarchie, le pilote allemand s’est ensuite plaint à la radio de la stratégie employée par Ferrari qui, selon lui, n’avait absolument aucun sens.

Au final, le quadruple champion du monde de F1 a franchi la ligne d’arrivée à la douzième position, quand son coéquipier Charles Leclerc terminait pour sa part quatrième en ayant réalisé un seul arrêt.

« Ce fut un autre week-end difficile pour Sebastian. Lorsque je rencontrais ces situations dans ma carrière, je m’asseyais en tête-à-tête avec le pilote et j’essayais de comprendre quels étaient les problèmes. » explique Ross Brawn.

« Ensuite, vous cherchez à amener des gens dans la discussion, des ingénieurs, etc., qui seront utiles pour améliorer les choses. Ce sera à Sebastian et à l’équipe d’évaluer comment ils gèrent le reste de la saison. »

« Ils ont clairement un pilote très frustré et ils doivent trouver le moyen de continuer ensemble pour le reste de l’année dans l’intérêt de tous les deux. Ils doivent essayer de transformer un perdant-perdant en un gagnant-gagnant. »

Rappelons que Sebastian Vettel va quitter la Scuderia Ferrari à la fin de la saison 2020 et sera remplacé l’an prochain par l’Espagnol Carlos Sainz.