Essais Libres 1 – Ferrari frappe d’entrée à Austin

Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.

Retour à la compétition compliqué pour Mercedes

Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.

La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.

Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).

La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.

Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.

Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen

À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.

Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.

Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.

Carlos Sainz le plus rapide à Austin

Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.

Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.

Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.

Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.

Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis

Pos.Pilote Equipe TempsPneus
1Carlos SainzFerrari1:33.602S
2Charles LeclercFerrari+0.021S
3Max VerstappenRed Bull+0.253S
4Lando NorrisMcLaren+0.266S
5Oscar Piastri McLaren +0.306S
6Lewis Hamilton Mercedes+0.361S
7George RussellMercedes+0.491S
8Kevin MagnussenHaas+0.494S
9Fernando Alonso Aston Martin +0.510S
10Yuki TsunodaVCARB+0.711S
11Nico HülkenbergHaas+0.762S
12Pierre GaslyAlpine+0.773S
13Liam LawsonVCARB+0.841S
14Alex AlbonWilliams+1.016S
15Lance StrollAston Martin+1.017S
16
Sergio PerezRed Bull+1.036S
17Esteban OconAlpine+1.204S
18Valtteri BottasSauber+1.439S
19Franco ColapintoWilliams+1.646S
20Guanyu ZhouSauber+3.617S

Horner sur le cas Pérez : Red Bull “ne peut pas se le permettre” 

Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.

Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.

L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.

Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.

Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.

Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.

Lire aussi : Marko surpris par un talent “exceptionnel” qui pourrait être le “successeur” de Verstappen

Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.

“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”

“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”

Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.

L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 des États-Unis 2024

Les passionnants enjeux à 6 GP de la fin de la saison F1 2024

Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend ! 

Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !

Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.

McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.

Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.

Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !

En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.

Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) – ©️ Red Bull Content Pool

Plusieurs courses sprint au menu !

À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.

D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.

Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.

Christian Horner a aussi sa carrière à sauver

Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.

Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.

Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.

Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.

Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes

Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.

En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.

Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.

Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024

Colapinto réveille (un peu trop) Albon

L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.

Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.

En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.

James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.

Le duel Haas/VCARB sera passionnant

L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.

Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.

Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.

Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.

La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza

Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?

Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.

La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.

La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…

Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.

Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.

Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !

Red Bull dévoile la stratégie choisie pour développer sa F1 2025

Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.

Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.

Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.

Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.

Lire aussi : Andrea Kimi Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année

Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus. 

“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”

“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”

Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025. 

Lire aussi : Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Tsunoda vs Lawson : la bataille pour un potentiel baquet Red Bull 2025

La confrontation entre Yuki Tsunoda et Liam Lawson chez VCARB lors des six Grands Prix restants en 2024 pourrait faire office de bataille décisive dans l’objectif de décrocher le fameux baquet Red Bull de Sergio Pérez.

La position du Mexicain chez Red Bull semble plus en danger que jamais alors qu’Helmut Marko enchaîne les déclarations poussant pour placer un pilote junior aux côtés de Max Verstappen.

La décision d’aligner Lawson aux côtés de Tsunoda pour cette fin de saison n’a rien d’anodin. L’objectif est clairement de comparer les deux pilotes pour pouvoir ensuite décider de leur sort au sein de la famille Red Bull.

En cas de fin de saison impressionnante pour un des deux pilotes VCARB et si dans le même temps Sergio Pérez continue à souffrir au volant de la RB20, alors le Mexicain pourrait dire adieu à son baquet. 

Lire aussi : Montoya révèle pourquoi Pérez a conservé son volant chez Red Bull

Tsunoda “candidat” au baquet Red Bull 2025

Cette bataille à venir entre Lawson et Tsunoda permet également au Japonais d’enfin être un candidat crédible au baquet Red Bull, ce que souhaitait vivement Anthony Davidson il y a quelques jours. 

“Tsunoda est un candidat pour courir aux côtés de Max en 2025”, confirme Helmut Marko, conseiller Red Bull, à F1-Insider.com. “Les courses restantes de cette saison décideront de ce que seront nos paires de pilotes pour l’année prochaine.”

“Je peux très bien imaginer qu’un pilote junior roulera aux côtés de Max”, ajoute l’Autrichien.

“Nous avons décidé de comparer Lawson et Tsunoda. Ils ont le même matériel, les mêmes conditions et chacun a maintenant six courses pour prouver qu’il est le meilleur.”

Mick Schumacher “sérieusement” considéré par Audi ?

Alors qu’aligner des jeunes pilotes devient la mode au sein des écuries de F1, Helmut Marko a lâché une petite bombe concernant le futur baquet Sauber/Audi, indiquant que Mick Schumacher est “sérieusement” considéré.

“Nous avons commencé autrefois avec la philosophie de donner une chance aux jeunes pilotes en Formule 1”, rappelle Marko. “Sebastian Vettel, Max Verstappen ou Daniel Ricciardo ne sont que trois exemples.”

“Les autres suivent désormais cette philosophie. Mercedes donne sa chance à Kimi Antonelli, Haas à Oliver Bearman, Williams à Franco Colapinto et il semble que, heureusement, Audi réfléchisse maintenant sérieusement au jeune Mick Schumacher.”

Lire aussi : Günther Steiner parie que Max Verstappen ne sera pas champion en 2024

Montoya révèle pourquoi Pérez a conservé son volant chez Red Bull

On pensait Sergio Pérez, proche de la sortie, mais le Mexicain est toujours pilote pour Red Bull, malgré de médiocres résultats. Selon Juan Pablo Montoya, sa survie chez Red Bull n’a rien à voir avec ses talents de pilotage.

Le pilote mexicain était sous pression à l’approche de la trêve estivale après de gros crashs et de mauvais résultats. Certains le voyaient déjà être remplacé par Daniel Ricciardo. Mais contre toute attente, il a finalement conservé son baquet, à la différence du pilote australien chez Visa Cash App Racing Bull.

Premier pilote d’une écurie de pointe à ne pas avoir remporté de course et à ne plus être en lice pour décrocher le titre mondial, Sergio Pérez compte aujourd’hui 187 points de retard au championnat sur son coéquipier Max Verstappen.

Alors pourquoi Sergio Pérez est-il encore pilote chez Red Bull ? Pour Juan Pablo Montoya, la réponse est simple : les avantages commerciaux apportés par Sergio Perez à Red Bull.

Perez pour Red Bull, c’est énorme en termes de rentabilité, pour Red Bull lui-même, pour vendre Red Bull en Amérique latine, au Mexique et aux États-Unis” a déclaré le Colombien à Gambling Zone. “Regardez les chiffres. Demandez autour de vous et vous verrez les chiffres. Il a apporté des dizaines de millions de dollars à Red Bull. C’est donc un facteur important.

Lire aussi : Lawson va-t-il remplacer Pérez chez Red Bull en 2025 ?

Pérez représentant commercial de choix ? 

Sergio Pérez aurait, selon Montoya, permis à Red Bull de se développer dans une partie du monde qui ne lui souriait pas encore. Depuis, il semble que Sergio Pérez, le pilote et l’ambassadeur, ait réussi sa mission commerciale.

Il semblerait qu’avant que Red Bull ne s’intéresse à Perez, l’entreprise possédait une usine au Mexique qu’elle envisageait même de fermer. Maintenant, avec Sergio, je pense qu’ils ont dû en ouvrir une deuxième. L’arrivée de Sergio a transformé ce qu’était Red Bull sur le continent sud-américain.

Enfin, toujours selon Juan Pablo Montoya; “Red Bull envisagerait d’annoncer le départ à la retraite de Sergio Perez à la fin de l’année prochaine.

Lire aussi : Sergio Perez veut choisir le moment où il stoppera sa carrière en F1

Selon Verstappen, “Piastri fait un travail fantastique” cette saison

Il y a quelques jours, Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull, déclarait que le duo de pilote de McLaren était plus fort que celui de sa propre écurie. L’Autrichien avait même pointé du doigt les performances de Sergio Pérez, performances qui ralentissaient Red Bull dans ses courses aux titres mondiaux. C’est maintenant au tour de Max Verstappen, Champion du monde en titre, de s’épandre sur le sujet, désignant Oscar Piastri comme étant le pilote-clé dans la bonne forme de l’écurie McLaren.

Si à la différence du Dr Helmut Marko, il n’est pas allé jusqu’à qualifier le duo Lando Norris – Oscar Piastri, de plus fort du plateau actuellement, le Batave a reconnu que les deux pilotes Papaye formaient “une équipe très forte”.

Quand il a été demandé à Max Verstappen si McLaren avait aujourd’hui le duo de pilotes le plus fort, la réponse fut brève et rapide ; “Oui, bien sûr” avant de pointer du doigt les performances d’Oscar Piastri, qui rappelons-le, n’en est qu’à sa seconde saison de Formule 1.

Oscar fait du bon travail. En étant dans votre deuxième année, vous apprenez encore beaucoup de choses sur la Formule 1 et en général. Oui, il fait un travail fantastique ces derniers temps. Il marque des points pour l’équipe et, en ce moment, l’équipe est très forte.”

En effet, Oscar Piastri ne cesse d’enchanter depuis son arrivée en F1 avec McLaren. Dès sa première année, il remporte la course sprint du Grand Prix du Qatar 2023. Cette année, le jeune pilote australien a franchi une étape supplémentaire en remportant son premier Grand Prix, en Hongrie. Surfant sur le regain de performance de McLaren, il est même allé décrocher un second succès en Azerbaïdjan, au terme d’une magnifique lutte avec Charles Leclerc.

Toutefois, outre ses victoires, il faut surtout parler de sa régularité. Depuis le Grand Prix d’Espagne (dernière victoire à ce jour de Max Verstappen) en juin dernier, Oscar Piastri n’a jamais terminé en dehors du top 4. Des performances combinées à celles toutes aussi bonnes de Lando Norris font assister à un inversement des forces au championnat des constructeurs. Alors que McLaren était menée de 115 points à l’arrivée du Grand Prix de Miami, elle devance désormais Red Bull de 41 unités, alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer avant la fin de la saison 2024…

Lire aussi : Verstappen : La “prochaine étape” de ma carrière en F1 “sera la dernière”

Une fin de saison stressante pour Max Verstappen

De son côté, Max Verstappen est toujours largement en tête du championnat des pilotes et dispose d’une confortable avance de 52 points sur Lando Norris. Toutefois, le pilote néerlandais pousse en interne pour que Red Bull apporte des améliorations à une RB20 en perte de vitesse.

C’est à nous d’essayer de leur rendre la tâche un peu plus difficile, je pense, mais cela commence par nous-mêmes”, a ajouté le leader du championnat. « Nous devons être meilleurs et rendre la voiture plus rapide, et c’est ce sur quoi nous travaillons. Mais oui, du côté d’Oscar, c’est sûr qu’il fait de très belles choses en ce moment.

L’un des meilleurs alliés de Max Verstappen dans la défense de son titre mondial est, au bout du compte, Oscar Piastri. En effet, ce dernier pourrait de nouveau remporter des victoires décisives d’ici la fin de saison et freiner la remontée de Lando Norris vers la première place du Championnat des pilotes.

Lire aussi : Red Bull – Helmut Marko estime que McLaren a un meilleur duo de pilotes

Lawson va-t-il remplacer Pérez chez Red Bull en 2025 ?

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull, fait partie de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein du groupe englobant donc Red Bull et Visa Cash App RB Formula One Team (VCARB). L’Autrichien s’est récemment exprimé sur les futures directions prises par l’écurie quant à ses pilotes titulaires.

Le sujet des baquets du giron Red Bull est aussi brûlant que les rumeurs qui les entourent. En effet, alors qu’on assiste à un renversement des forces en présence sur la piste au profit de McLaren, les pilotes à la peine dans le clan autrichien passent dans l’œil du cyclone.

Après de nombreuses contre-performances et de coûteux accidents, Sergio Pérez a vu sa place en F1 être mise en suspens. Également à la peine chez VCARB, Daniel Ricciardo n’a pas eu la même chance que le pilote mexicain et s’est vu débarqué par l’écurie au profit de Liam Lawson, pilote de réserve de Red Bull.

Une décision qui arrive finalement tard dans la saison puisque le Dr Helmut Marko demandait déjà le départ de l’Australien depuis le Grand Prix d’Espagne. L’ancien pilote McLaren, Renault et Red Bull avait finalement reçu le soutien de Christian Horner.

Hadjar en F1 dès 2025 ?

Liam Lawson reviendra donc en F1 après quelques courses enregistrées la saison passée, là encore en remplacement de Daniel Ricciardo. Ce qui semble être une promotion pour le jeune Kiwi se révèle aussi être un ultime test. En effet, des rumeurs font état que Lawson pourrait même prendre le siège de Pérez chez Red Bull s’il montre de belles choses face à Yuki Tsunoda. La firme autrichienne pourrait alors promouvoir l’un de ses autres pilotes juniors, Isack Hadjar ou Ayumu Iwasa chez VCARB.

Je ne sais pas lors de combien de courses il [Lawson] a été plus rapide que Yuki [en 2023], mais c’est pourquoi nous avons décidé qu’il était temps de faire une comparaison avec Yuki. Qui des deux est le plus rapide ? ” a déclaré Marko à l’ORF.

Revenant sur le profil du pilote qui pourrait être le voisin de garage de Max Verstappen, Helmut Marko a clairement indiqué de quel côté son cœur balançait ; “idéalement avec quelqu’un de notre programme junior [à ses côtés].”

La jeunesse est à nouveau la tendance”, a-t-il ajouté. “Ce que nous faisions auparavant est maintenant fait par Mercedes avec Antonelli, Haas avec Bearman, et j’espère aussi que [Franco] Colapinto finira quelque part. Il a été jeté dans le grand bain [par Williams] et a fait trois grandes courses.”

Red Bull – Helmut Marko estime que McLaren a un meilleur duo de pilotes

À l’aube de la saison 2024 de Formule 1, nombreux étaient ceux qui voyaient Red Bull s’adjuger sans grandes difficultés, les victoires ainsi que les titres mondiaux. Le début de saison leur avait donné raison, mais un surprenant retournement de situation place aujourd’hui McLaren en tête du classement des constructeurs.

Lors des quatre premiers Grands Prix de la saison, Max Verstappen et Sergio Pérez ont terminé respectivement à la première et seconde place de chaque course, de quoi prendre le large au Championnat des constructeurs. Toutefois, une cassure est apparue après le Grand Prix de Miami, dernière apparition de Sergio Pérez sur un podium. Alors que ce dernier avait marqué 103 points lors des six premiers rendez-vous, la suite fut bien plus compliquée pour le pilote mexicain qui n’en a par la suite accumulé que 41 unités en 12 Grands Prix.

Lire aussi : Sergio Perez qualifie son Grand Prix de Singapour de désastreux

Des résultats en dents de scie pour Pérez

Selon Helmut Marko, conseiller spécial auprès de Red Bull, “les résultats de Pérez fluctuent, nous le savons. Surtout lorsque la voiture est changée en peu de temps, il a besoin de plus de temps pour s’adapter”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à RTL/ntv et Sport.de.

Alors que Max Verstappen est parvenu à tirer son épingle du jeu avec une Red Bull plus pointue et compliquée à faire performer, Sergio Pérez a sombré au classement, enchainant les crashs et les mauvais résultats. Une aubaine pour Lando Norris et Oscar Piastri, qui ont profité du regain de performance de leur McLaren pour faire le plein de points aux championnats.

Toujours selon Helmut Marko, cette inversion des forces en présence est due à un facteur déterminant, les fluctuations de performance de Pérez alors qu’au sein de l’écurie de Woking, les performances des deux pilotes sont plus homogènes.

C’est certainement un facteur qui explique pourquoi McLaren est actuellement plus fort que nous en ce qui concerne le duo de pilotes. En termes de vitesse, Pérez peut le faire. Il est juste performant par intermittence et cela devient de plus en plus imprévisible”, a conclu l’Autrichien.

Alors que la Formule 1 va bientôt défaire ses valises à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche de la saison, Red Bull accuse un retard de 41 points sur McLaren et voit le titre constructeurs lui échapper. Seul, Max Verstappen ne parviendra probablement pas à défendre le titre constructeurs de Red Bull, mais Sergio Pérez a-t-il encore les ressources nécessaires pour aider son écurie après tant de déboires en 2024 ?

Lire aussi : Sergio Perez veut choisir le moment où il stoppera sa carrière en F1

Sergio Perez n’est pas pressé de discuter contrat avec Red Bull

Sergio Perez entame cette année sa quatrième saison au sein de l’équipe Red Bull et le Mexicain cherchera évidemment à faire mieux que sa deuxième place décrochée l’an dernier en visant son premier titre mondial en Formule 1 après un hiver studieux de sa part.

En 2023, Perez a terminé vice-champion du monde et a permis à son équipe Red Bull de réaliser son tout premier doublé au championnat du monde des pilotes. Mais la campagne 2023 de Sergio Perez n’a pas été un long fleuve tranquille, notamment à partir du Grand Prix de Miami en mai où l’arrivée d’une mise à jour sur sa RB19 l’a complétement déstabilisé.

En effet à partir de ce moment précis, Sergio Perez a vu ses performances chuter face à son coéquipier et le Mexicain s’est très rapidement retrouvé dans une spirale négative au volant d’une monoplace avec laquelle il n’était plus à l’aise. 

A la veille de la saison 2024, Perez assure qu’il a beaucoup travaillé au cours de l’hiver pour faire en sorte d’avoir la meilleure compréhension possible de sa nouvelle monoplace lorsqu’il débutera la saison à Bahreïn dans quelques jours afin de ne pas reproduire les erreurs de l’an passé.

« J’ai essayé d’avoir la meilleure compréhension globale des directions que l’équipe a pu prendre avec cette voiture et savoir où nous en sommes avec la voiture. C’est une chose sur laquelle j’ai travaillé très dur pour comprendre dans quelle direction je dois pousser. » a expliqué Perez ce jeudi soir lors de la présentation de la Red Bull RB20.

« J’ai commencé l’année très fort [en 2023], mais je ne me suis pas vraiment amélioré toute l’année. C’est quelque chose dont il faut être conscient pour pouvoir faire des pas dans la bonne direction. »

« Il y a eu des moments où j’ai manqué de confiance. Il est important de développer cela tout au long d’une saison en grignotant chaque week-end. »

Pas encore de discussions pour 2025

Sergio Perez – dont le contrat avec Red Bull arrive à son terme à la fin de cette saison 2024 – sait très bien que son baquet est très convoité, mais alors que la plupart des autres équipes ont déjà débuté les discussions avec leurs pilotes, le Mexicain lui indique qu’il n’a pas encore commencé à parler avec son employeur à ce stade de l’année.

« Non, pas encore. C’est important pour moi de voir où nous commençons, comment nous allons, comment nous évoluons. Je veux voir cela se développer tout au long de la saison. De mon point de vue, c’est la principale priorité cette année. » a indiqué le Mexicain.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Sergio Perez n’est peut-être pas autant sous pression qu’il n’y parait car, avec un marché des pilotes très ouvert cette année, le pilote Red Bull dispose de plusieurs options pour 2025. Cela pourrait lui permettre de rebondir dans une autre grande équipe comme Mercedes par exemple ou bien signer son retour chez Sauber qui deviendra bientôt Audi.

Horner place déjà Perez sous pression à la veille de la saison 2024 de F1

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a une fois de plus insisté sur le fait que son équipe se trouve dans une position de luxe quant au choix du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, alors que le contrat du Néerlandais court jusqu’en 2028.

Avec Max Verstappen « bloqué » jusqu’en 2028, l’équipe Red Bull n’a besoin de se concentrer que sur le contrat de Sergio Perez pour l’an prochain – ce dernier arrivant à son terme à la fin de la saison 2024. L’écurie de Milton Keynes a bien évidemment la possibilité de conserver le Mexicain qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2023, mais Christian Horner a insisté sur le fait que rien n’est acquis pour Perez qui devra une nouvelle fois prouver qu’il mérite sa place cette année.

« La position dans laquelle nous nous trouvons fait que nous ne sommes pas pressés. Nous avons beaucoup d’options. » insiste Christian Horner dans un entretien accordé au site de la F1.

« Le baquet de Checo [Perez] est en jeu. Nous le soutenons, c’est notre pilote 2024. S’il fait un excellent travail cette année, il n’y a aucune raison que nous ne le prolongeons pas en 2025. Mais cela dépendra de ce qu’il réalisera durant une grande partie de la saison. »

« En ce qui concerne les délais, nous avons des options en coulisses. Nous avons également beaucoup d’intérêts provenant de l’extérieur de l’équipe. Donc, tant que la voiture est compétitive, elle vous place dans une position de luxe et vous pouvez prendre votre temps pour examiner à quoi ressemblent toutes vos options. »

Bien qu’il admet qu’être le coéquipier de Max Verstappen « est extrêmement difficile », Horner insiste cependant sur le fait que Red Bull a besoin d’avoir ses deux voitures dans les points lors de chaque week-end de Grand Prix pour espérer aller décrocher un autre titre mondial. Le Britannique place donc une fois de plus Sergio Perez sous pression.

« A mesure que le peloton converge, il est inévitable que vous souhaitez avoir vos deux voitures aussi proches que possible. » a ajouté Horner.

« Checo a été très fort en termes de rythme de course à plusieurs reprises. C’est sa performance en qualifications qui est le domaine sur lequel il doit se concentrer cet hiver. Il en est parfaitement conscient, il doit augmenter sa moyenne en qualifications pour ne pas avoir à chaque fois besoin de revenir de loin [sur la grille]. »

« C’est [les qualifications] un domaine sur lequel il va se concentrer dur, car il sait que c’est quelque chose qui est crucial pour lui cette année. »

Concrètement, les options dont dispose Red Bull pour remplacer Sergio Perez à partir de 2025 sont nombreuses avec Daniel Ricciardo, Liam Lawson, Yuki Tsunoda ou encore un autre pilote de la grille dont le contrat arrive à son terme fin 2024. 

Sergio Perez conscient du défi qui l’attend en 2024

Le pilote Red Bull, Sergio Perez, est bien conscient du défi qui l’attend cette saison en Formule 1, le Mexicain ayant pour objectif principal de battre son coéquipier Max Verstappen pour tenter de décrocher son premier titre mondial en catégorie reine.

Sergio Perez a rejoint l’équipe Red Bull en 2021 en remplacement direct du Thaïlandais Alex Albon, mais après trois saisons au sein de l’écurie de Milton Keynes, le natif de Guadalajara au Mexique n’a jamais réussi à battre son coéquipier Max Verstappen qui a décroché le titre mondial consécutivement en 2021, 2022 et 2023. Interrogé sur ses ambitions pour la saison 2024, Perez a insisté sur le fait que son objectif principal sera de battre Verstappen.

« C’est mon objectif principal car j’ai déjà terminé deuxième. Mon principal intérêt est de faire mieux. Je suis conscient du défi que cela représente, mais je dois profiter de l’hiver pour essayer de démarrer la saison en beauté et être capable de maintenir ce niveau de régularité tout au long de la saison. » a déclaré Sergio Perez.

Bien qu’il ait terminé la saison 2023 à la deuxième place au championnat des pilotes, permettant à Red Bull d’assurer un doublé historique, le Mexicain accusait tout de même 290 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.

Conscient que l’écart est gigantesque, Sergio Perez estime cependant qu’il a pu beaucoup apprendre aux côtés du triple champion du monde : « Il y a certainement des choses que vous apprenez en étant aux côtés de Max. » a-t-il ajouté.

« J’ai la meilleure référence, parce que c’est lui qui a été le plus compétitif. Donc, je pense qu’il n’y a aucun mal à regarder ce qu’il fait, comment il fait, et essayer d’apprendre et de s’améliorer. Vous devez voir ce qui fonctionne pour vous, voir ce qu’il fait différemment. J’ai toujours eu une approche très ouverte, et je pense que c’est quelque chose qui fonctionne bien. »

Au milieu des difficultés qu’il a pu rencontrer en 2023, Sergio Perez estime qu’il est devenu un « meilleur pilote » et a beaucoup appris sur lui-même : « Je pense qu’il s’agit de la voiture, de la manière de l’utiliser, la façon dont je peux en faire un meilleur usage au fil des week-ends sur différents circuits. »

« C’est un tout et je pense que j’ai fait beaucoup de progrès avec mon ingénieur pour comprendre comment maximiser les performances de la voiture. » conclut le Mexicain.

En 2024, Sergio Perez entame sa dernière année de contrat avec Red Bull, ce qui veut dire que les premières courses de la saison seront déterminantes pour son avenir dans un contexte où plusieurs pilotes de la grille arrivent également en fin de contrat cette année (voir les contrats des pilotes ici).

Horner veut garder Perez en 2025, mais tout dépendra de ses performances

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait qu’il souhaite conserver Sergio Perez après la saison 2024 de Formule 1, mais que cette décision dépendra évidemment des performances du Mexicain cette année.

Sergio Perez entame en 2024 sa dernière année de contrat avec Red Bull et le Mexicain – qui a terminé deuxième du championnat du monde l’an dernier avec 290 points de retard sur son coéquipier max Verstappen – sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur s’il souhaite conserver son baquet au sein de l’écurie la plus dominante de la grille depuis deux saisons. 

Interrogé sur l’avenir de Sergio Perez au sein de l’équipe Red Bull, Christian Horner n’hésite pas à placer le Mexicain sous pression alors que la campagne 2024 n’a pas encore débuté.

« 2024 sera une grande année parce que de nombreux contrats de pilotes touchent à leur fin. Nous avons de grands talents dans notre propre écurie, bien sûr, mais la voiture est très attractive pour que d’autres pilotes veuillent nous rejoindre. » admet Christian Horner à Sky Sports.

La Red Bull étant la meilleure monoplace de la grille depuis deux saisons maintenant, il est tout à fait naturel que certains pilotes dont le contrat arrive à terme à la fin de la campagne 2024 contactent Christian Horner pour tenter leur chance. Lorsqu’on lui demande justement si des pilotes l’ont déjà contacté, le britannique a répondu : « Il y a eu un peu de cela, mais il n’y a aucune garantie de quoi que ce soit. »

« Checo [Sergio Perez] est notre pilote. S’il réussit, nous le garderons. Je veux le garder pour 2025, mais tout dépend de ses performances par rapport à son coéquipier. Checo est un pilote très compétent et être le coéquipier de Max est un travail très difficile. » a ajouté Horner.

En 2024, Sergio Perez débutera sa quatrième saison chez Red Bull. Le Mexicain a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes en 2021, puis troisième en 2022 et deuxième en 2023. 

Helmut Marko veut voir Liam Lawson en F1 en 2025

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a une nouvelle fois laissé entendre que le Néo-Zélandais Liam Lawson – qui a remplacé Daniel Ricciardo chez AlphaTauri en 2023 durant cinq Grands Prix – sera titulaire sur la grille de la Formule 1 en 2025.

En 2023, Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri – a impressionné beaucoup de monde dans le paddock après sa pige de cinq courses en remplacement de Daniel Ricciardo, le Néo-Zélandais ayant marqué ses premiers points en F1 au Grand Prix de Singapour sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier. Malgré ses bonnes performances, Red Bull a toutefois décidé de ne pas titulariser Lawson en 2024 chez AlphaTauri, mais le jeune homme a été confirmé au poste de pilote de réserve.

A la fin de l’année 2023, Helmut Marko a déclaré à un média autrichien que Liam Lawson avait le potentiel de remporter un Grand Prix de Formule 1 et qu’il serait sur la grille en 2025, sans pour autant donner plus de détails. 

Interrogé par OE24 pour savoir s’il pouvait de nouveau confirmer ses propos au sujet de l’arrivée de Lawson en F1 en 2025, Helmut Marko a une nouvelle fois confirmé que son intention est de titulariser le Néo-Zélandais en 2025 tout en ajoutant qu’il aimerait voir Lawson participer à d’autres courses avant cela.

« Oui [il sera en F1 en 2025, ndlr], et avant cela, il devrait au moins disputer quelques courses supplémentaires afin que nous puissions voir où se situe réellement son potentiel. » a déclaré Helmut Marko.

A l’heure actuelle, on ne sait pas dans quelle équipe Lawson pourrait éventuellement se retrouver s’il est vraiment titularisé pour la saison 2025. Mais une chose est certaine,  Sergio Perez se retrouve une nouvelle fois sous pression car son contrat avec Red Bull arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

Lorsqu’on demande justement à Helmut Marko si Red Bull doit commencer à chercher un éventuel successeur à Sergio Perez dans l’hypothèse où le Mexicain ne répond pas aux attentes en 2024, l’Autrichien a été très clair : « Il remplira son contrat jusqu’à la fin 2024, ensuite nous verrons. »

Lawson patiente…

Malgré sa frustration de ne pas être sur la grille en 2024, Liam Lawson estime que sa seule chance de pouvoir un jour revenir en Formule 1 en tant que titulaire reste Red Bull : « C’est frustrant de ne pas piloter l’année prochaine, mais je vais continuer à profiter au moins de mon implication en Formule 1. » a insisté Lawson.

« Je suis pilote Red Bull. Si jamais j’ai une chance en F1, ce sera via Red Bull Racing. Je pense que ce serait Red Bull qui me donnerait ma chance. »

En 2023 – en parallèle de ses activités en F1 – Liam Lawson a participé au championnat de Super Formula au Japon. Le Néo-Zélandais a terminé deuxième deriière Ritomo Miyata.

Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Perez n’est pas sous pression avec Ricciardo dans l’équipe

Sergio Perez assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire en sachant que Daniel Ricciardo -ancien pilote McLaren – est désormais pilote de réserve chez Red Bull.

Alors qu’il s’apprête à débuter sa troisième saison chez Red Bull aux côtés de Max Verstappen, Sergio Perez n’a jusqu’ici jamais été en mesure de se battre pour le championnat du monde, le Mexicain ayant été largement devancé par son coéquipier en 2021 et 2022.

Lorsqu’on lui demande à la veille de cette nouvelle saison s’il ressent une pression supplémentaire en sachant que Daniel Ricciardo est désormais troisième pilote chez Red Bull, Checo – cité par le site de la F1 – a répondu : « Non, parce que quand vous êtes chez Red Bull Racing, vous devez donner le meilleur de vous-même ; peu importe que Daniel soit là ou non, Red Bull peut choisir à peu près n’importe quel pilote de son choix sur la grille. »

« Je pense que nous sommes très chanceux d’avoir Daniel. » a ajouté Perez. « Avec son niveau d’expérience, nous pouvons le faire venir à l’usine avec les ingénieurs, et quand nous parlerons de la voiture il comprendra vraiment de quoi on parle. » 

« Je pense que c’est génial d’avoir quelqu’un comme lui et je pense que durant les week-ends de course il sera d’une grande aide. »

Concernant ses objectifs pour la saison 2023, Sergio Perez aspire toujours à devenir champion du monde pour la première fois de sa carrière, et lorsqu’on lui demande s’il pense pouvoir y arriver cette année, le Mexicain a répondu : « Ce sera mon objectif. »

« Je ferai tout ce que je peux avec mon équipe pour pouvoir y arriver. J’ai eu une belle pause [cet hiver], et maintenant je suis complétement rechargé et j’attends avec impatience cette nouvelle saison. »

« Je vais certainement beaucoup travailler sur la cohérence pour pouvoir avoir une bonne plate-forme, une qui peut fonctionner à peu près sur tous les circuits. »

« Le plus important est de travailler en équipe. » ajoute-t-il. « C’est très clair, nous voulons maximiser l’effort d’équipe. Ce n’est pas juste Max [Verstappen] et moi-même, nous parlons de toute l’équipe. Nous avons tellement de gars à l’usine qui donnent tout pour nous, nous devons donc réagir à cet égard. »

« De mon côté, je travaille très dur avec les ingénieurs pour m’assurer que nous sommes en mesure de passer à l’étape suivante. » conclut Perez.

Sergio Perez – qui a débuté avec l’équipe Red Bull en 2021 – pilotera aux côtés de Max Verstappen pour deux saisons supplémentaires jusqu’à la fin de la campagne 2024.

Perez : « Les pilotes doivent pouvoir s’exprimer librement »

Les pilotes de Formule 1 ne sont manifestement pas contents de la mise en place de cette nouvelle règle qui ne leur permet pas de faire de déclaration politique sans autorisation préalable de la FIA. Sergio Perez a expliqué ce vendredi dans le cadre de la présentation de la nouvelle RB19 qu’ils devraient en discuter ensemble rapidement.

Au mois de décembre, la FIA confirmait dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en F1 à partir de la saison 2023.

Selon Reuters, le Mexicain Sergio Perez a déclaré lors du lancement de la saison de Red Bull ce vendredi  à New York que les pilotes devaient pouvoir parler librement.

« Nous n’en avons pas discuté avec la GPDA [Association des pilotes] mais on n’est pas très à l’aise avec ça parce que nous voulons être nous-mêmes et nous voulons pouvoir nous exprimer comme on l’entend« , a déclaré le pilote Red Bull.

« Nous avons tous des points de vue différents, des croyances différentes en matière de religion … Je comprends le côté politique, mais nous devrions tous être libres de nous exprimer comme nous le souhaitons. »

« J’ai juste du mal à penser qu’ils seront en mesure de contrôler ce qu’on peut dire ou ne pas dire. Pour moi, ce n’est pas correct. Mais nous en discuterons. »

Un peu plus tôt cette semaine, le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas s’est également exprimé dans ce sens (à lire ici).

Lewis Hamilton, s’est souvent fait entendre sur des questions telles que l’égalité et la diversité ; il lui est arrivé de dénoncer des violations des droits de l’homme dans certains pays où la Formule 1 se déplace.

De son côté, le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré qu’il estimait que « le sport ne devrait jamais être utilisé comme un outil politique.« , toujours selon nos confrères de Reuters.

« Le sport est à bien des égards là pour divertir mais il permet aussi de s’évader. », a-t-il ajouté.

Le Team principal de Red Bull a déclaré que l’équipe avait toujours laissé la liberté à ses pilotes de s’exprimer, mais qu’il s’agissait de trouver un équilibre.

« Dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, tout le monde a une voix et il ne faut pas supprimer cela, mais bien sûr, cela doit être fait de manière responsable« , a-t-il déclaré. « Nous ne voulons pas d’un tas de robots sans opinions qui font la course.« 

Des combinaisons plus légères pour Verstappen et Perez en 2023

A partir de la saison 2023 de F1, la société Sparco rejoindra l’équipe Red Bull Racing pour devenir fournisseur officiel (contrat pluriannuel), ce qui permettra à Max Verstappen et Sergio Perez de porter une combinaison et des bottines ultra légères. 

Au début des années 2000, Sparco a créé la combinaison Superleggera offrant un composé qui non seulement était conforme à la norme FIA 8856-2000, mais se présentait comme la combinaison la plus légère de son époque, pesant environ 20% de moins que les combinaisons comparables des marques rivales.

La nouvelle combinaison que porteront Max Verstappen et Sergio Perez à partir de 2023 a été créée comme une évolution naturelle de cette combinaison historique Superleggera. En plus de ces combinaisons « ultra légères », Verstappen et Perez seront également équipés de bottines Sparco X-Light +, des gants Arrow Biotech ainsi que des sous-vêtements Sparco.

Les membres de l’équipe de course seront équipés quant à eux d’une gamme dédiée de produits dérivés des combinaisons de compétition Sparco et des gants Tide Meca afin de répondre à toutes les exigences de confort et de sécurité en fonction des besoins spécifiques de conception et de performance de l’équipe tout au long de l’année.

« Veiller à ce que nos pilotes et notre équipe de course soient aussi sûrs que possible est toujours notre première priorité. » a déclaré Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull.

« Sparco est à la pointe de la sécurité des vêtements de course depuis plus de quatre décennies et nous sommes ravis de les accueillir dans l’équipe. Le fait que leur dévouement à la sécurité va de pair avec la recherche de la performance et de la légèreté, des considérations clés en course, rend la collaboration encore plus excitante. »

Depuis 1977, Sparco développe et fabrique des équipements pour l’environnement de course et compte actuellement plus de 300 équipes partenaires dans diverses compétitions mondiales de sport automobile (F1, Indy, WRC, Nascar, Dakar et bien d’autres) et des clients du monde entier qui adoptent ses produits.

Perez au sujet du retour de Ricciardo chez Red Bull : « Je suis plutôt détendu »

Sergio Perez a expliqué qu’il n’était pas inquiet de l’arrivée de Daniel Ricciardo comme troisième pilote chez Red Bull.

Daniel Ricciardo a quitté McLaren un an avant la fin prévue de son contrat avec l’équipe de Woking; l’Australien sera remplacé par son son compatriote Oscar Piastri aux côtés de Lando Norris la saison prochaine. Après cette expérience décevante chez McLaren, Ricciardo fera un pas de côté et a finalement accepté un rôle de réserviste chez Red Bull en 2023. Il apportera notamment son expérience à l’équipe lors des tests ; il fera aussi du travail sur simulateur et des activités commerciales.

Même si Perez a signé un nouveau contrat avec Red Bull en mai jusqu’à la fin de la saison 2024, avoir un pilote du calibre de Ricciardo sur la touche pourrait présenter une pression supplémentaire pour Mexicain aux côtés de Max Verstappen.

Mais Sergio Perez, qui a s’est vu remettre le trophée de troisième du championnat 2022 lors du gala de remise des prix de la FIA à Bologne vendredi soir, semble plutôt satisfait de la présence de l’Australien dans l’équipe.

« Je suis plutôt détendu« , a déclaré Sergio Perez à nos confrères de Sky Sports lors du show Red Bull à Milton Keynes ce samedi.

« Je veux dire, nous vivons sous beaucoup de pression tout le temps. Cela ne change rien de mon côté, je pense que c’est une grande réussite pour l’équipe d’avoir un pilote comme Daniel et il va beaucoup apporter à notre équipe. »

« C’est un gars formidable, c’est l’un des gars avec qui je m’entends le mieux dans le paddock, donc je pense que c’est génial d’avoir Daniel dans l’équipe, et de mon côté, ça ne change rien. »

Red Bull F1 fait le show à Milton Keynes

Les champions du monde de F1 ont fait le show ce samedi à travers les rues de Milton Keynes, QG de l’équipe.

30 000 spectateurs étaient rassemblés dans le froid de fin d’automne à Milton Keynes ce samedi pour célébrer les 2 titres, les 17 victoires et les 28 podiums remportés par Red Bull cette année. L’équipe a en effet décroché son cinquième titre constructeurs, le premier depuis 2013. La champion du monde en titre, Max Verstappen, et son coéquipier Sergio Perez ont pris le volant de la RB7 pour l’occasion et ont gratifié la foule de multiples donuts. Christian Horner, team principal, et Adrian Newey, directeur technique étaient également présents.

L’usine de Red Bull Racing est basée à Milton Keynes en Angleterre depuis 2005 mais un événement comme celui-ci n’avait plus eu lieu depuis 2011.

« Nous sommes basés à Milton Keynes depuis 2005, quand j’étais encore enfant, donc c’est formidable de revenir ici avec des événements locaux comme celui-ci. » a déclaré Max Verstappen.

« Nous sommes vraiment reconnaissants de l’amour et du soutien qui viennent de la ville et nous attendons avec impatience l’année prochaine où nous avons un grand défi devant nous. »

« Nous savons que nous pouvons relever ce défi, bien sûr, tout le monde autour de nous travaillera tout aussi dur pour nous battre, mais ils n’ont pas le soutien que nous avons. »

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a déclaré : « La dernière fois que nous avons fait rouler les voitures à travers Milton Keynes, c’était il y a 11 ans, et voir les fans, l’équipe et leurs familles tous ici aujourd’hui est très spécial. »

« Pouvoir ramener les trophées des pilotes et des constructeurs dans notre ville de Milton Keynes, après une saison aussi incroyable, est un moment de grande fierté. »

« Quelle meilleure façon de célébrer ces réalisations avec la ville qui est notre maison depuis le tout début. »

« Nous voudrions remercier tout le conseil et les autorités de Milton Keynes pour tout ce qu’ils ont fait pour rendre tout cela possible, mais surtout, nous voudrions remercier les fans. 30 000 personnes sont présentes ce jour pour faire la fête avec nous tout au long de la journée et nous sommes vraiment reconnaissants de leur soutien. » a conclu le Team principal de Red Bull.