Sergio Pérez, pilote Red Bull, reconnait que sa saison actuelle est terrible. Toutefois, le pilote mexicain espère finir l’exercice 2024 sur une note positive.
Sergio Pérez veut sauver sa saison et cela passera peut-être par un bon résultat à l’issue de son Grand Prix national, celui du Mexique. Celui qui pointe aujourd’hui à 204 points de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes reconnait vivre une saison difficile.
“Je reconnais que ma saison est terrible, très difficile”, a déclaré le pilote Red Bull en conférence de presse. “Elle a très bien commencé, mais elle a été très, très difficile. Et pour moi, vous savez, si j’obtiens un bon résultat, cela peut définitivement changer ma saison en termes de sentiments, de sentiments personnels. Je suis donc très motivé.”
Alors que circulent dans le paddock F1 des rumeurs selon lesquelles Sergio Pérez pourrait perdre son baquet chez Red Bull, le pilote mexicain est persuadé qu’une bonne dynamique lui assurera sa place.
“Je pense que la dynamique en Formule 1 est très importante, lorsque vous mettez la voiture en piste et que vous savez que tout fonctionne, vous avez une longueur d’avance sur les gens qui mettent la voiture en piste et qui ont beaucoup de problèmes. Je pense que c’est la même chose pour tout le monde, mais je sais aussi comment fonctionne ce sport et que tout se joue lors de la dernière course. Si j’en fais une bonne ici, ma saison peut définitivement prendre un tournant.”
Se sentant toujours impliqué au sein de l’écurie autrichienne, Sergio Pérez pointe du doigt des problèmes qui ont plombé sa saison, le forçant à devoir faire le dos rond.
“J’ai l’impression d’être dans le même bateau que l’équipe. Nous nous efforçons de résoudre le problème. Nous avons découvert un gros problème à Monza. Après Monza, nous pensions avoir trouvé des directions. Nous sommes dans la bonne direction. Je pense que c’est la Formule 1. Parfois, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et vous devez juste vous assurer de garder la tête baissée, de vous concentrer sur les choses que vous pouvez contrôler, et le reste est quelque chose dont vous ne pouvez pas vous préoccuper”, a conclu Sergio Pérez.
Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull en F1, a révélé que Mark Webber entretenait des discussions avec l’écurie autrichienne dans l’optique d’un éventuel transfert.
Oscar Piastri, coéquipier de Lando Norris chez McLaren, réalise une saison 2024 plutôt réussie, auréolée de deux victoires en Grand Prix. Une performance impressionnante alors que le jeune australien n’a pas encore deux saisons pleines à son compteur. Son manager, Mark Webber, a largement œuvré en coulisses pour libérer son poulain de son engagement avec Alpine pour l’envoyer chez McLaren en amont de la saison 2023 de F1.
De son côté, Mark Webber a bien connu Red Bull puisqu’il a couru avec l’écurie autrichienne de 2007 à 2013, remportant neuf victoires en Grand Prix. Selon le Dr Helmut Marko, l’ancien pilote de F1 fait aujourd’hui tout son possible pour entretenir des discussions avec son ancienne écurie.
Malgré ses bonnes performances en course avec McLaren, Helmut Marko laisse entendre que le coéquipier de Lando Norris pourrait une nouvelle fois plier bagage pour rejoindre une nouvelle écurie en F1.
Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a récemment parlé de George Russell comme une option potentielle pour 2026, mais il ne faut pas oublier que d’autres pilotes issus du giron Red Bull lorgnent déjà sur une place dans l’écurie mère.
Toujours très bavard dans le paddock et prêt à mettre la pression sur un pilote, Helmut Marko a clairement laissé entendre que Mark Webber pensait à Red Bull pour y placer son pilote.
“Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter avec nous”, a déclaré le conseiller autrichien à F1-Insider.
Les rumeurs envoyant Oscar Piastri chez Red Bull commencent à gagner en intensité, surtout depuis que McLaren a décidé de focaliser ses efforts sur Lando Norris afin de décrocher son premier titre de Champion du monde de F1. De son côté, Oscar Piastri a indirectement reçu la consigne d’aider son voisin de garage à décrocher ce titre mondial.
Une situation qui ne doit pas ravir Mark Webber, condamné au même sort chez Red Bull quand il était équipier de Sebastian Vettel.
En associant Oscar Piastri à Max Verstappen, Red Bull ne ferait-elle pas une mauvaise opération, risquant de reproduire la lutte intestine à Mercedes lors de la saison 2016 (opposant Hamilton à Rosberg). Toutefois, si Max Verstappen venait à quitter Red Bull, il pourrait alors devenir la nouvelle pépite de la firme autrichienne.
Helmut Marko s’est une nouvelle fois exprimé sur la situation plus que précaire de Sergio Pérez chez Red Bull, mettant en suspens la poursuite de leur collaboration en 2025.
Red Bull et Sergio Pérez sont liés contractuellement jusqu’à la fin de la saison 2026. En effet, au mois de juin dernier, les deux parties se sont entendues afin de poursuivre l’aventure. Une aventure pas très heureuse aux vues des récents déboires du pilote mexicain en Grand Prix. Pour rappel, le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes.
Des performances qui en plus de faire chuter le Mexicain au classement des pilotes, pénalisent grandement Red Bull dans sa course au titre constructeurs. L’écurie autrichienne, longtemps leader de ce championnat, a aujourd’hui été dépassée par McLaren et se voit même menacée par Ferrari.
Helmut Marko, conseiller de Red Bull en F1, a déclaré qu’une décision sera prise à l’issue de la saison afin de déterminer si Sergio Pérez courra avec l’équipe en 2025.
Cette déclaration fait suite à de nombreuses rumeurs envoyant Sergio Pérez à la retraite à la fin de la saison et même pour certains, à l’arrivée du prochain Grand Prix.
Ces spéculations se sont intensifiées après que Christian Horner, le directeur de Red Bull, a reconnu que le retour en F1 de Liam Lawson en fin de saison visait à évaluer sa capacité à s’intégrer à l’équipe principale.
Parallèlement, Helmut Marko a intensifié la pression sur Sergio Pérez en rappelant que son contrat ne lui assurait pas automatiquement une place aux côtés de Verstappen pour la saison 2025.
“Pérez a peut-être un contrat, mais la Formule 1 est une méritocratie”, a déclaré Marko à F1 Insider. “Si les performances ne sont pas bonnes, même les contrats sont inutiles.”
Une réunion devrait donc se tenir en fin de saison afin de déterminer qui sera le coéquipier de Max Verstappen en 2025.
“À la fin de la saison, nous nous assiérons ensemble et nous déciderons qui sera le meilleur coéquipier pour Verstappen chez Red Bull”, a conclu Helmut Marko.
Sergio Pérez, pilote de l’écurie Red Bull, a reçu le soutien inconditionnel de son père, qui croit de toutes ses forces dans les chances de son fils de devenir un jour Champion du monde de Formule 1.
Sergio Pérez va pouvoir s’appuyer sur le soutien de son père et de tout un peuple ce week-end, à l’occasion du Grand Prix de Mexico City. En effet, vivant une saison plus que moyenne, le pilote mexicain voit son nom être associé à des rumeurs l’envoyant à la retraite en fin de saison ou même dès l’arrivée du Grand Prix de ce week-end.
Toutefois, ce que de nombreuses personnes oublient, c’est que Sergio Pérez a été prolongé par Red Bull au cours de l’année et devrait donc courir avec l’écurie autrichienne en 2025. Cependant, l’adage le rappelle bien, les contrats sont faits pour être cassés. Le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes. De son côté, Red bull semble tester plusieurs options en ayant rappelé Liam Lawson chez Visa Cash App RB.
S’adressant au journal mexicain Récord+, Sergio Pérez a reçu le soutien de son père :
“Le meilleur de Checo Pérez est encore à venir. Je suis sûr qu’en temps voulu, Checo aura les armes et les outils pour se battre pour le Championnat du monde.”
Il persiste et signe que son fils sera un jour sacré Champion du monde de Formule 1.
“Je suis très enthousiaste et je peux dire que Checo sera champion du monde.”
Sergio Pérez est monté à deux reprises sur le podium de son Grand Prix national, lors des éditions 2021 et 2022. Malheureusement pour lui, et alors que de nombreux fans le voyaient remporter l’édition 2023, sa course s’est arrêtée au premier virage, victime d’un accrochage avec Charles Leclerc.
Yuki Tsunoda va-t-il enfin avoir la chance de piloter une Red Bull ? Helmut Marko ouvre la porte à un essai, mais il y a un “mais”.
En effet, Red Bull, par la voix de Helmut Marko, son conseiller spécial, a révélé que l’écurie avait “quelques plans” pour les essais d’après-saison à Abu Dhabi. Des essais attendus de longue date par le pilote japonais puisque ce dernier est en F1 depuis le début de la saison 2021.
Aujourd’hui, plusieurs pilotes se bousculent au portillon de chez Red Bull afin d’obtenir un test à bord d’une de leur monoplace. La firme autrichienne fait aujourd’hui rouler en tant que pilotes titulaires Max Verstappen et Sergio Pérez, cependant ce dernier enchaine les week-ends noirs et sa place semble de plus en plus compromise. Il faut tout de même préciser que pour le moment, Sergio Pérez dispose d’un contrat avec Red Bull pour la saison prochaine.
Yuki Tsunoda aimerait bien avoir une chance de montrer aux dirigeants de Red Bull ce qu’il est capable de faire avec l’une des meilleures monoplaces du plateau. Mais il n’est pas le seul, Liam Lawson, de retour en F1 à la place de Daniel Ricciardo, peut également prétendre à ce test, tout comme Isack Hadjar, pilote de F2.
Le pilote japonais “espère” que les responsables de Red Bull “changeront d’avis”, quant à ses chances de toucher du doigt une Red Bull, et qu’ils lui donnent le volant de la RB20.
Tsunoda, Hadjar, Lawson ? qui aura la chance de tester la RB20 ?
Honda est également entré dans les négociations et a même demandé à Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull, de faire rouler Tsunoda dans une Red Bull moderne.
Koji Watanabe, le responsable des activités de course de Honda, a déclaré : “En ce qui concerne Tsunoda, notre objectif est qu’il travaille dur et qu’il obtienne une place chez Red Bull Racing. Nous pensons qu’il en a le talent.”
“Bien sûr, les décisions concernant les pilotes relèvent en dernier ressort de l’équipe, mais en tant que partenaire, nous avons demandé avec insistance que Tsunoda ait la possibilité de conduire et de tester une voiture Red Bull. Nous voulons au moins lui donner l’occasion de montrer ses capacités.”
“J’en ai également parlé directement avec Christian. Il n’a pas exclu cette possibilité. Rien n’a encore été décidé, mais je pense que nous devons procéder correctement.”
Red Bull ne ferme pas la porte et Helmut Marko a laissé entendre qu’il pourrait être dans la voiture lors des essais d’après-saison d’Abu Dhabi.
“Nous avons des projets pour Abu Dhabi, oui”, a-t-il déclaré à Motorsport. “Mais”, a-t-il ajouté, “nous avons plusieurs pilotes, vous savez. Nous avons [Isack] Hadjar, par exemple, et maintenant nous avons Liam Lawson”, a conclu le conseiller de l’écurie Red Bull.
Liam Lawson a fait un retour plus que remarqué en F1. Celui qui est venu remplacer Daniel Ricciardo chez Visa Cash App Racing Bull (VCARB) a marqué des points au championnat et dans le cœur des dirigeants de Red Bull.
Liam Lawson le sait, il est actuellement observé de près par Red Bull et force est de constater qu’il n’a pas failli à sa mission tout au long du week-end de course du Grand Prix des États-Unis. Il ne s’est pas laissé marcher dessus par Fernando Alonso, il a performé en qualifications et en course sprint et enfin, il a marqué des points à l’arrivée de la course principale alors qu’il s’élançait depuis la 19e place sur la grille de départ. De quoi satisfaire Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull en F1 qui voit en Lawson un “homme d’avenir”.
« Ses débuts ont été excellents”, a déclaré Marko à Sky Deutschland. “Cela s’est déjà vu en Q1, où il a réalisé le troisième meilleur temps. Il a contrôlé la course à tout moment et a effectué de très bons dépassements. Il faut mettre les jeunes dans la voiture et cela fonctionne. C’est définitivement un homme d’avenir.”
Les performances de Liam Lawson ont également été remarquées par Christian Horner, le directeur de l’écurie Red Bull.
“Je pense qu’il a réalisé un grand prix exceptionnel. Il est parti de la 19e place, a terminé dans les points, a fait de superbes dépassements, il peut donc être satisfait”, a conclu le Britannique.
Face aux bons résultats de Liam Lawson, sont mis en évidence les failles de Sergio Pérez, en grand danger chez Red Bull. Le Mexicain a une nouvelle fois vécu un week-end compliqué, encore une fois distancé par son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen. Ses récents déboires ont même fait naitre des bruits de couloirs, évoquant un possible départ en retraite du pilote à l’issue de son Grand Prix national, le Grand Prix de Mexico City le week-end prochain.
“C’est une rumeur”, a assuré Helmut Marko. “Il dit lui-même qu’il n’y a rien de vrai là-dedans”, avant d’ajouter : “Voyons voir, mais il doit améliorer ses performances.”
Red Bull sous la menace de Ferrari
Alors que le titre constructeur semble s’éloigner pour Red Bull, c’est maintenant sa deuxième place au classement qui est menacée par Ferrari. Selon Christian Horner, le retour aux affaires de Ferrari vient du fait que l’écurie italienne peut compter sur les performances de ses deux pilotes.
“Ils ont été très, très forts”, a-t-il déclaré aux médias. “Ils ont deux pilotes qui se battent aux avant-postes. McLaren aussi, leurs pilotes, il n’y a pas un grand déficit entre eux. C’est donc là que nous avons vraiment besoin que Checo entre en jeu pour le Championnat des constructeurs.”
“J’espère que le soutien qu’il recevra au Mexique lui donnera un coup de pouce”, a conclu Christian Horner
Ferrari ne compte aujourd’hui plus que huit points de retard sur Red Bull.
Ce week-end à Austin, Sergio Pérez a encore une fois vécu des jours compliqués, loin des performances de son coéquipier chez Red Bull, Max Verstappen.
Sergio Pérez a affirmé, après le Grand Prix des États-Unis, avoir roulé avec un package différent de celui de Max Verstappen, son voisin de garage chez Red Bull. Alors que triple Champion du monde a remporté la course sprint puis a sécurisé une solide troisième place à l’arrivée de la course principale, Sergio Pérez n’a pu faire mieux qu’une P9 en sprint et une septième place en Grand Prix
À l’arrivée du Grand Prix, Sergio Pérez a tenu à faire la lumière sur la situation et sur ses performances.
“Nous n’avons pas tout à fait le même package, mais je ne sais pas exactement à quel point. C’était juste assez loin”, a déclaré Perez à Sky Sports F1. “C’est un week-end où nous avons eu du mal. Rien ne s’est vraiment mis en place durant le week-end. Nous avons progressé au niveau des réglages, mais le rythme n’était pas très bon. Nous devons donc analyser les réglages en profondeur.”
Red Bull aurait donc uniquement apporté des modifications sur le plancher et le capot moteur de la RB20 de Max Verstappen. De son côté, Sergio Pérez ne sait pas encore aujourd’hui s’il bénéficiera de ses améliorations lors du prochain Grand Prix, devant son public.
Après la course de dimanche, Perez a révélé qu’il ne disposait pas du nouveau package d’amélioration, monté sur la RB20 que son coéquipier Max Verstappen.
“Nous ne le savons pas encore”, a-t-il déclaré. “Nous sommes assez serrés sur les pièces et comme nous sommes encore en train d’apprendre sur cette nouvelle spécification de plancher, il se peut que nous devions attendre un peu plus longtemps avant de les obtenir.”
Sergio Pérez compte aujourd’hui 204 points de retard sur Max Verstappen, leader du Championnat du monde des pilotes. Le manque de rythme de Sergio Pérez va probablement faire manquer à Red Bull le titre des constructeurs, et peut être même sa deuxième place au classement. Le Mexicain, qui est sous pression pour conserver son siège chez Red Bull pour la saison prochaine, a vu Liam Lawson performer au volant de la Visa Cash App Racing Bull, ce qui ne présage rien de bon pour le pilote mexicain.
“Je fais du mieux que je peux et c’est ce qui compte vraiment”, a conclu le pilote Red Bull.
Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.
Retour à la compétition compliqué pour Mercedes
Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.
La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.
Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).
La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.
Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.
Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen
À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.
Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.
Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.
Carlos Sainz le plus rapide à Austin
Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.
Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.
Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.
Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.
Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis
Christian Horner s’est exprimé sur son duo de pilotes qui performe à deux niveaux bien différents, visant Pérez en affirmant que son écurie “ne peut pas se le permettre”.
Cela fait désormais de nombreux mois que des questions se posent autour de Sergio Pérez et son manque de performance chez Red Bull.
L’an passé, alors que Red Bull et surtout Max Verstappen écrasaient la concurrence, il avait déjà connu de grandes difficultés, réussissant tout de même à finir deuxième du Championnat du monde derrière son coéquipier.
Toutefois, cette saison la dynamique de performance à l’avant du peloton a changé puisque Red Bull ne domine plus et quatre écuries se sont partagé les victoires.
Ainsi, Pérez toujours en souffrance, se retrouve en huitième position du classement, soit le dernier pilote des quatre meilleures écuries. Une position embarrassante pour le Mexicain, étant relégué à 187 points de son coéquipier, qui sauve les meubles chez Red Bull.
Même si Max Verstappen fait tout ce qu’il peut, il n’est pas possible de gagner le Championnat constructeurs à lui tout seul quand la concurrence atteint le niveau vu cette saison.
Horner : “Nous avons désespérément besoin de réponses”
Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a lui-même indiqué que Red Bull ne pouvait pas avoir une telle différence entre ses pilotes. Le Britannique a par ailleurs mentionné les duos Ferrari et McLaren, en guise de comparaison, qui s’annoncent particulièrement redoutables en 2025.
“Nous avons désespérément besoin de réponses”, a affirmé Horner à Motorsport.com. “Quand vous regardez nos adversaires, Ferrari sera fort l’année prochaine, avec Hamilton et Leclerc. Et McLaren avec Norris et Piastri, est un duo fort.”
“Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas d’écart trop important entre nos deux pilotes, car on ne peut pas se le permettre.”
Les six derniers Grands Prix de la saison s’annoncent donc tendus pour Sergio Pérez. Le Mexicain, qui a jusqu’ici également profité de l’absence d’un candidat réellement solide pour le remplacer, devrait peut-être s’inquiéter de l’arrivée d’un Liam Lawson chez VCARB.
L’option Yuki Tsunoda n’est également pas à écarter de l’équation alors qu’il sera confronté au Néo-Zélandais jusqu’à la fin de la saison.
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
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Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.
Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.
Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.
Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.
La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année”
Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus.
“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”
“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”
Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025.
La confrontation entre Yuki Tsunoda et Liam Lawson chez VCARB lors des six Grands Prix restants en 2024 pourrait faire office de bataille décisive dans l’objectif de décrocher le fameux baquet Red Bull de Sergio Pérez.
La position du Mexicain chez Red Bull semble plus en danger que jamais alors qu’Helmut Marko enchaîne les déclarations poussant pour placer un pilote junior aux côtés de Max Verstappen.
La décision d’aligner Lawson aux côtés de Tsunoda pour cette fin de saison n’a rien d’anodin. L’objectif est clairement de comparer les deux pilotes pour pouvoir ensuite décider de leur sort au sein de la famille Red Bull.
En cas de fin de saison impressionnante pour un des deux pilotes VCARB et si dans le même temps Sergio Pérez continue à souffrir au volant de la RB20, alors le Mexicain pourrait dire adieu à son baquet.
“Tsunoda est un candidat pour courir aux côtés de Max en 2025”, confirme Helmut Marko, conseiller Red Bull, à F1-Insider.com. “Les courses restantes de cette saison décideront de ce que seront nos paires de pilotes pour l’année prochaine.”
“Je peux très bien imaginer qu’un pilote junior roulera aux côtés de Max”, ajoute l’Autrichien.
“Nous avons décidé de comparer Lawson et Tsunoda. Ils ont le même matériel, les mêmes conditions et chacun a maintenant six courses pour prouver qu’il est le meilleur.”
Mick Schumacher “sérieusement” considéré par Audi ?
Alors qu’aligner des jeunes pilotes devient la mode au sein des écuries de F1, Helmut Marko a lâché une petite bombe concernant le futur baquet Sauber/Audi, indiquant que Mick Schumacher est “sérieusement” considéré.
“Nous avons commencé autrefois avec la philosophie de donner une chance aux jeunes pilotes en Formule 1”, rappelle Marko. “Sebastian Vettel, Max Verstappen ou Daniel Ricciardo ne sont que trois exemples.”
“Les autres suivent désormais cette philosophie. Mercedes donne sa chance à Kimi Antonelli, Haas à Oliver Bearman, Williams à Franco Colapinto et il semble que, heureusement, Audi réfléchisse maintenant sérieusement au jeune Mick Schumacher.”
On pensait Sergio Pérez, proche de la sortie, mais le Mexicain est toujours pilote pour Red Bull, malgré de médiocres résultats. Selon Juan Pablo Montoya, sa survie chez Red Bull n’a rien à voir avec ses talents de pilotage.
Le pilote mexicain était sous pression à l’approche de la trêve estivale après de gros crashs et de mauvais résultats. Certains le voyaient déjà être remplacé par Daniel Ricciardo. Mais contre toute attente, il a finalement conservé son baquet, à la différence du pilote australien chez Visa Cash App Racing Bull.
Premier pilote d’une écurie de pointe à ne pas avoir remporté de course et à ne plus être en lice pour décrocher le titre mondial, Sergio Pérez compte aujourd’hui 187 points de retard au championnat sur son coéquipier Max Verstappen.
Alors pourquoi Sergio Pérez est-il encore pilote chez Red Bull ? Pour Juan Pablo Montoya, la réponse est simple : les avantages commerciaux apportés par Sergio Perez à Red Bull.
“Perez pour Red Bull, c’est énorme en termes de rentabilité, pour Red Bull lui-même, pour vendre Red Bull en Amérique latine, au Mexique et aux États-Unis” a déclaré le Colombien à Gambling Zone. “Regardez les chiffres. Demandez autour de vous et vous verrez les chiffres. Il a apporté des dizaines de millions de dollars à Red Bull. C’est donc un facteur important.”
Sergio Pérez aurait, selon Montoya, permis à Red Bull de se développer dans une partie du monde qui ne lui souriait pas encore. Depuis, il semble que Sergio Pérez, le pilote et l’ambassadeur, ait réussi sa mission commerciale.
“Il semblerait qu’avant que Red Bull ne s’intéresse à Perez, l’entreprise possédait une usine au Mexique qu’elle envisageait même de fermer. Maintenant, avec Sergio, je pense qu’ils ont dû en ouvrir une deuxième. L’arrivée de Sergio a transformé ce qu’était Red Bull sur le continent sud-américain.”
Enfin, toujours selon Juan Pablo Montoya; “Red Bull envisagerait d’annoncer le départ à la retraite de Sergio Perez à la fin de l’année prochaine.”
Il y a quelques jours, Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull, déclarait que le duo de pilote de McLaren était plus fort que celui de sa propre écurie. L’Autrichien avait même pointé du doigt les performances de Sergio Pérez, performances qui ralentissaient Red Bull dans ses courses aux titres mondiaux. C’est maintenant au tour de Max Verstappen, Champion du monde en titre, de s’épandre sur le sujet, désignant Oscar Piastri comme étant le pilote-clé dans la bonne forme de l’écurie McLaren.
Si à la différence du Dr Helmut Marko, il n’est pas allé jusqu’à qualifier le duo Lando Norris – Oscar Piastri, de plus fort du plateau actuellement, le Batave a reconnu que les deux pilotes Papaye formaient “une équipe très forte”.
Quand il a été demandé à Max Verstappen si McLaren avait aujourd’hui le duo de pilotes le plus fort, la réponse fut brève et rapide ; “Oui, bien sûr” avant de pointer du doigt les performances d’Oscar Piastri, qui rappelons-le, n’en est qu’à sa seconde saison de Formule 1.
“Oscar fait du bon travail. En étant dans votre deuxième année, vous apprenez encore beaucoup de choses sur la Formule 1 et en général. Oui, il fait un travail fantastique ces derniers temps. Il marque des points pour l’équipe et, en ce moment, l’équipe est très forte.”
En effet, Oscar Piastri ne cesse d’enchanter depuis son arrivée en F1 avec McLaren. Dès sa première année, il remporte la course sprint du Grand Prix du Qatar 2023. Cette année, le jeune pilote australien a franchi une étape supplémentaire en remportant son premier Grand Prix, en Hongrie. Surfant sur le regain de performance de McLaren, il est même allé décrocher un second succès en Azerbaïdjan, au terme d’une magnifique lutte avec Charles Leclerc.
Toutefois, outre ses victoires, il faut surtout parler de sa régularité. Depuis le Grand Prix d’Espagne (dernière victoire à ce jour de Max Verstappen) en juin dernier, Oscar Piastri n’a jamais terminé en dehors du top 4. Des performances combinées à celles toutes aussi bonnes de Lando Norris font assister à un inversement des forces au championnat des constructeurs. Alors que McLaren était menée de 115 points à l’arrivée du Grand Prix de Miami, elle devance désormais Red Bull de 41 unités, alors qu’il ne reste plus que six courses à disputer avant la fin de la saison 2024…
De son côté, Max Verstappen est toujours largement en tête du championnat des pilotes et dispose d’une confortable avance de 52 points sur Lando Norris. Toutefois, le pilote néerlandais pousse en interne pour que Red Bull apporte des améliorations à une RB20 en perte de vitesse.
“C’est à nous d’essayer de leur rendre la tâche un peu plus difficile, je pense, mais cela commence par nous-mêmes”, a ajouté le leader du championnat. « Nous devons être meilleurs et rendre la voiture plus rapide, et c’est ce sur quoi nous travaillons. Mais oui, du côté d’Oscar, c’est sûr qu’il fait de très belles choses en ce moment.”
L’un des meilleurs alliés de Max Verstappen dans la défense de son titre mondial est, au bout du compte, Oscar Piastri. En effet, ce dernier pourrait de nouveau remporter des victoires décisives d’ici la fin de saison et freiner la remontée de Lando Norris vers la première place du Championnat des pilotes.
Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull, fait partie de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein du groupe englobant donc Red Bull et Visa Cash App RB Formula One Team (VCARB). L’Autrichien s’est récemment exprimé sur les futures directions prises par l’écurie quant à ses pilotes titulaires.
Le sujet des baquets du giron Red Bull est aussi brûlant que les rumeurs qui les entourent. En effet, alors qu’on assiste à un renversement des forces en présence sur la piste au profit de McLaren, les pilotes à la peine dans le clan autrichien passent dans l’œil du cyclone.
Après de nombreuses contre-performances et de coûteux accidents, Sergio Pérez a vu sa place en F1 être mise en suspens. Également à la peine chez VCARB, Daniel Ricciardo n’a pas eu la même chance que le pilote mexicain et s’est vu débarqué par l’écurie au profit de Liam Lawson, pilote de réserve de Red Bull.
Une décision qui arrive finalement tard dans la saison puisque le Dr Helmut Marko demandait déjà le départ de l’Australien depuis le Grand Prix d’Espagne. L’ancien pilote McLaren, Renault et Red Bull avait finalement reçu le soutien de Christian Horner.
Hadjar en F1 dès 2025 ?
Liam Lawson reviendra donc en F1 après quelques courses enregistrées la saison passée, là encore en remplacement de Daniel Ricciardo. Ce qui semble être une promotion pour le jeune Kiwi se révèle aussi être un ultime test. En effet, des rumeurs font état que Lawson pourrait même prendre le siège de Pérez chez Red Bull s’il montre de belles choses face à Yuki Tsunoda. La firme autrichienne pourrait alors promouvoir l’un de ses autres pilotes juniors, Isack Hadjar ou Ayumu Iwasa chez VCARB.
“Je ne sais pas lors de combien de courses il [Lawson] a été plus rapide que Yuki [en 2023], mais c’est pourquoi nous avons décidé qu’il était temps de faire une comparaison avec Yuki. Qui des deux est le plus rapide ? ” a déclaré Marko à l’ORF.
Revenant sur le profil du pilote qui pourrait être le voisin de garage de Max Verstappen, Helmut Marko a clairement indiqué de quel côté son cœur balançait ; “idéalement avec quelqu’un de notre programme junior [à ses côtés].”
“La jeunesse est à nouveau la tendance”, a-t-il ajouté. “Ce que nous faisions auparavant est maintenant fait par Mercedes avec Antonelli, Haas avec Bearman, et j’espère aussi que [Franco] Colapinto finira quelque part. Il a été jeté dans le grand bain [par Williams] et a fait trois grandes courses.”
À l’aube de la saison 2024 de Formule 1, nombreux étaient ceux qui voyaient Red Bull s’adjuger sans grandes difficultés, les victoires ainsi que les titres mondiaux. Le début de saison leur avait donné raison, mais un surprenant retournement de situation place aujourd’hui McLaren en tête du classement des constructeurs.
Lors des quatre premiers Grands Prix de la saison, Max Verstappen et Sergio Pérez ont terminé respectivement à la première et seconde place de chaque course, de quoi prendre le large au Championnat des constructeurs. Toutefois, une cassure est apparue après le Grand Prix de Miami, dernière apparition de Sergio Pérez sur un podium. Alors que ce dernier avait marqué 103 points lors des six premiers rendez-vous, la suite fut bien plus compliquée pour le pilote mexicain qui n’en a par la suite accumulé que 41 unités en 12 Grands Prix.
Selon Helmut Marko, conseiller spécial auprès de Red Bull, “les résultats de Pérez fluctuent, nous le savons. Surtout lorsque la voiture est changée en peu de temps, il a besoin de plus de temps pour s’adapter”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à RTL/ntv et Sport.de.
Alors que Max Verstappen est parvenu à tirer son épingle du jeu avec une Red Bull plus pointue et compliquée à faire performer, Sergio Pérez a sombré au classement, enchainant les crashs et les mauvais résultats. Une aubaine pour Lando Norris et Oscar Piastri, qui ont profité du regain de performance de leur McLaren pour faire le plein de points aux championnats.
Toujours selon Helmut Marko, cette inversion des forces en présence est due à un facteur déterminant, les fluctuations de performance de Pérez alors qu’au sein de l’écurie de Woking, les performances des deux pilotes sont plus homogènes.
“C’est certainement un facteur qui explique pourquoi McLaren est actuellement plus fort que nous en ce qui concerne le duo de pilotes. En termes de vitesse, Pérez peut le faire. Il est juste performant par intermittence et cela devient de plus en plus imprévisible”, a conclu l’Autrichien.
Alors que la Formule 1 va bientôt défaire ses valises à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche de la saison, Red Bull accuse un retard de 41 points sur McLaren et voit le titre constructeurs lui échapper. Seul, Max Verstappen ne parviendra probablement pas à défendre le titre constructeurs de Red Bull, mais Sergio Pérez a-t-il encore les ressources nécessaires pour aider son écurie après tant de déboires en 2024 ?
Sergio Perez entame cette année sa quatrième saison au sein de l’équipe Red Bull et le Mexicain cherchera évidemment à faire mieux que sa deuxième place décrochée l’an dernier en visant son premier titre mondial en Formule 1 après un hiver studieux de sa part.
En 2023, Perez a terminé vice-champion du monde et a permis à son équipe Red Bull de réaliser son tout premier doublé au championnat du monde des pilotes. Mais la campagne 2023 de Sergio Perez n’a pas été un long fleuve tranquille, notamment à partir du Grand Prix de Miami en mai où l’arrivée d’une mise à jour sur sa RB19 l’a complétement déstabilisé.
En effet à partir de ce moment précis, Sergio Perez a vu ses performances chuter face à son coéquipier et le Mexicain s’est très rapidement retrouvé dans une spirale négative au volant d’une monoplace avec laquelle il n’était plus à l’aise.
A la veille de la saison 2024, Perez assure qu’il a beaucoup travaillé au cours de l’hiver pour faire en sorte d’avoir la meilleure compréhension possible de sa nouvelle monoplace lorsqu’il débutera la saison à Bahreïn dans quelques jours afin de ne pas reproduire les erreurs de l’an passé.
« J’ai essayé d’avoir la meilleure compréhension globale des directions que l’équipe a pu prendre avec cette voiture et savoir où nous en sommes avec la voiture. C’est une chose sur laquelle j’ai travaillé très dur pour comprendre dans quelle direction je dois pousser. » a expliqué Perez ce jeudi soir lors de la présentation de la Red Bull RB20.
« J’ai commencé l’année très fort [en 2023], mais je ne me suis pas vraiment amélioré toute l’année. C’est quelque chose dont il faut être conscient pour pouvoir faire des pas dans la bonne direction. »
« Il y a eu des moments où j’ai manqué de confiance. Il est important de développer cela tout au long d’une saison en grignotant chaque week-end. »
Pas encore de discussions pour 2025
Sergio Perez – dont le contrat avec Red Bull arrive à son terme à la fin de cette saison 2024 – sait très bien que son baquet est très convoité, mais alors que la plupart des autres équipes ont déjà débuté les discussions avec leurs pilotes, le Mexicain lui indique qu’il n’a pas encore commencé à parler avec son employeur à ce stade de l’année.
« Non, pas encore. C’est important pour moi de voir où nous commençons, comment nous allons, comment nous évoluons. Je veux voir cela se développer tout au long de la saison. De mon point de vue, c’est la principale priorité cette année. » a indiqué le Mexicain.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Sergio Perez n’est peut-être pas autant sous pression qu’il n’y parait car, avec un marché des pilotes très ouvert cette année, le pilote Red Bull dispose de plusieurs options pour 2025. Cela pourrait lui permettre de rebondir dans une autre grande équipe comme Mercedes par exemple ou bien signer son retour chez Sauber qui deviendra bientôt Audi.
Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a une fois de plus insisté sur le fait que son équipe se trouve dans une position de luxe quant au choix du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, alors que le contrat du Néerlandais court jusqu’en 2028.
Avec Max Verstappen « bloqué » jusqu’en 2028, l’équipe Red Bull n’a besoin de se concentrer que sur le contrat de Sergio Perez pour l’an prochain – ce dernier arrivant à son terme à la fin de la saison 2024. L’écurie de Milton Keynes a bien évidemment la possibilité de conserver le Mexicain qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2023, mais Christian Horner a insisté sur le fait que rien n’est acquis pour Perez qui devra une nouvelle fois prouver qu’il mérite sa place cette année.
« La position dans laquelle nous nous trouvons fait que nous ne sommes pas pressés. Nous avons beaucoup d’options. » insiste Christian Horner dans un entretien accordé au site de la F1.
« Le baquet de Checo [Perez] est en jeu. Nous le soutenons, c’est notre pilote 2024. S’il fait un excellent travail cette année, il n’y a aucune raison que nous ne le prolongeons pas en 2025. Mais cela dépendra de ce qu’il réalisera durant une grande partie de la saison. »
« En ce qui concerne les délais, nous avons des options en coulisses. Nous avons également beaucoup d’intérêts provenant de l’extérieur de l’équipe. Donc, tant que la voiture est compétitive, elle vous place dans une position de luxe et vous pouvez prendre votre temps pour examiner à quoi ressemblent toutes vos options. »
Bien qu’il admet qu’être le coéquipier de Max Verstappen « est extrêmement difficile », Horner insiste cependant sur le fait que Red Bull a besoin d’avoir ses deux voitures dans les points lors de chaque week-end de Grand Prix pour espérer aller décrocher un autre titre mondial. Le Britannique place donc une fois de plus Sergio Perez sous pression.
« A mesure que le peloton converge, il est inévitable que vous souhaitez avoir vos deux voitures aussi proches que possible. » a ajouté Horner.
« Checo a été très fort en termes de rythme de course à plusieurs reprises. C’est sa performance en qualifications qui est le domaine sur lequel il doit se concentrer cet hiver. Il en est parfaitement conscient, il doit augmenter sa moyenne en qualifications pour ne pas avoir à chaque fois besoin de revenir de loin [sur la grille]. »
« C’est [les qualifications] un domaine sur lequel il va se concentrer dur, car il sait que c’est quelque chose qui est crucial pour lui cette année. »
Concrètement, les options dont dispose Red Bull pour remplacer Sergio Perez à partir de 2025 sont nombreuses avec Daniel Ricciardo, Liam Lawson, Yuki Tsunoda ou encore un autre pilote de la grille dont le contrat arrive à son terme fin 2024.
Le pilote Red Bull, Sergio Perez, est bien conscient du défi qui l’attend cette saison en Formule 1, le Mexicain ayant pour objectif principal de battre son coéquipier Max Verstappen pour tenter de décrocher son premier titre mondial en catégorie reine.
Sergio Perez a rejoint l’équipe Red Bull en 2021 en remplacement direct du Thaïlandais Alex Albon, mais après trois saisons au sein de l’écurie de Milton Keynes, le natif de Guadalajara au Mexique n’a jamais réussi à battre son coéquipier Max Verstappen qui a décroché le titre mondial consécutivement en 2021, 2022 et 2023. Interrogé sur ses ambitions pour la saison 2024, Perez a insisté sur le fait que son objectif principal sera de battre Verstappen.
« C’est mon objectif principal car j’ai déjà terminé deuxième. Mon principal intérêt est de faire mieux. Je suis conscient du défi que cela représente, mais je dois profiter de l’hiver pour essayer de démarrer la saison en beauté et être capable de maintenir ce niveau de régularité tout au long de la saison. » a déclaré Sergio Perez.
Bien qu’il ait terminé la saison 2023 à la deuxième place au championnat des pilotes, permettant à Red Bull d’assurer un doublé historique, le Mexicain accusait tout de même 290 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.
Conscient que l’écart est gigantesque, Sergio Perez estime cependant qu’il a pu beaucoup apprendre aux côtés du triple champion du monde : « Il y a certainement des choses que vous apprenez en étant aux côtés de Max. » a-t-il ajouté.
« J’ai la meilleure référence, parce que c’est lui qui a été le plus compétitif. Donc, je pense qu’il n’y a aucun mal à regarder ce qu’il fait, comment il fait, et essayer d’apprendre et de s’améliorer. Vous devez voir ce qui fonctionne pour vous, voir ce qu’il fait différemment. J’ai toujours eu une approche très ouverte, et je pense que c’est quelque chose qui fonctionne bien. »
Au milieu des difficultés qu’il a pu rencontrer en 2023, Sergio Perez estime qu’il est devenu un « meilleur pilote » et a beaucoup appris sur lui-même : « Je pense qu’il s’agit de la voiture, de la manière de l’utiliser, la façon dont je peux en faire un meilleur usage au fil des week-ends sur différents circuits. »
« C’est un tout et je pense que j’ai fait beaucoup de progrès avec mon ingénieur pour comprendre comment maximiser les performances de la voiture. » conclut le Mexicain.
En 2024, Sergio Perez entame sa dernière année de contrat avec Red Bull, ce qui veut dire que les premières courses de la saison seront déterminantes pour son avenir dans un contexte où plusieurs pilotes de la grille arrivent également en fin de contrat cette année (voir les contrats des pilotes ici).
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a insisté sur le fait qu’il souhaite conserver Sergio Perez après la saison 2024 de Formule 1, mais que cette décision dépendra évidemment des performances du Mexicain cette année.
Sergio Perez entame en 2024 sa dernière année de contrat avec Red Bull et le Mexicain – qui a terminé deuxième du championnat du monde l’an dernier avec 290 points de retard sur son coéquipier max Verstappen – sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur s’il souhaite conserver son baquet au sein de l’écurie la plus dominante de la grille depuis deux saisons.
Interrogé sur l’avenir de Sergio Perez au sein de l’équipe Red Bull, Christian Horner n’hésite pas à placer le Mexicain sous pression alors que la campagne 2024 n’a pas encore débuté.
« 2024 sera une grande année parce que de nombreux contrats de pilotes touchent à leur fin. Nous avons de grands talents dans notre propre écurie, bien sûr, mais la voiture est très attractive pour que d’autres pilotes veuillent nous rejoindre. » admet Christian Horner à Sky Sports.
La Red Bull étant la meilleure monoplace de la grille depuis deux saisons maintenant, il est tout à fait naturel que certains pilotes dont le contrat arrive à terme à la fin de la campagne 2024 contactent Christian Horner pour tenter leur chance. Lorsqu’on lui demande justement si des pilotes l’ont déjà contacté, le britannique a répondu : « Il y a eu un peu de cela, mais il n’y a aucune garantie de quoi que ce soit. »
« Checo [Sergio Perez] est notre pilote. S’il réussit, nous le garderons. Je veux le garder pour 2025, mais tout dépend de ses performances par rapport à son coéquipier. Checo est un pilote très compétent et être le coéquipier de Max est un travail très difficile. » a ajouté Horner.
En 2024, Sergio Perez débutera sa quatrième saison chez Red Bull. Le Mexicain a terminé quatrième du championnat du monde des pilotes en 2021, puis troisième en 2022 et deuxième en 2023.