Renault est très optimiste du côté du moteur

Marcin Budkowsky, le directeur exécutif de Renault Sport Racing, affirme que l’équipe du constructeur français est très optimiste après les premières données moteur recueillies sur le banc d’essais.

Renault s’attend à faire un bon en avant en terme de performance en 2019, mais Budkowsky admet qu’il faut encore arriver à trouver le bon compromis entre performance et fiabilité, afin de permettre à l’équipe de ne pas utiliser plus de moteurs que ce que permet la réglementation au cours d’une saison.

« Nous sommes très optimistes du côté du moteur. » a déclaré le directeur exécutif de Renault, Marcin Budkowsky à Crash.net.

« Mais le moteur est comme le châssis, ce n’est jamais terminé tant que vous n’avez pas participé à la première course. »

« Mais c’est très prometteur du côté de la performance, alors que nous devons encore surmonter les difficultés en terme de fiabilité et de durabilité. C’est ce que nous faisons actuellement à Viry-Châtillon. »

« Nous travaillons toujours sur les moteurs qui débuteront l’année, et à la fin, nous devons trouver le bon compromis entre performance et fiabilité. »

« Vous pouvez toujours extraire autant de performance que vous souhaitez de n’importe quel moteur, mais cela risque de ne pas durer le nombre de courses ou le nombre de sessions que vous souhaitez. »

« Nous devons donc voir où positionner ce curseur en terme de performance par rapport à la fiabilité, Mais nous sommes très optimistes. »

Sam Bird remporte le ePrix de Santiago

Sam Bird a remporté le ePrix de Santiago du Chili, le pilote Virgin devance la Mahindra de Pascal Wehrlein et l’Audi de Daniel Abt.

Derrière, Edoardo Mortara, Robin Frijns, Mitch Evans, Jose Maria Lopez, Alexander Sims, Jérôme D’Ambrosio et Oliver Turvey complètent le top dix à l’arrivée.

Buemi sous pression commet une erreur

Le Suisse Sebastien Buemi, qui s’élançait depuis la pôle position en raison du déclassement de Lucas Di Grassi,  se trouvait en tête de la course depuis le départ, mais sous la pression de Sam Bird, le pilote Nissan a commis l’erreur de mettre une roue hors trajectoire, ce qui a envoyé sa monoplace dans le mur.

Fou de rage, Sebastien Buemi n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner, alors qu’il pouvait peut-être espérer remonter au championnat grâce à une victoire aujourd’hui.

Vandoorne dans le mur

Pour sa troisième course en Formule E, Stoffel Vandoorne a terminé dans le mur avec sa HWA. Le Belge, qui s’élançait depuis la cinquième position, a été piégé au restart de la course après un drapeau jaune, ses gommes n’étaient pas en température et le pilote belge n’a pas réussi à freiner à temps et à éviter le mur.

Un mauvais jour pour JEV

Jean-Eric Vergne n’a pas connu un week-end facile à Santiago, puisque après avoir été piégé en qualifications en partant dans le premier groupe sur une piste sale et moins rapide, le pilote français s’est fait percuter par la BMW de Da Costa en course.

JEV a dû repartir en queue de peloton, l’obligeant à utiliser ses deux Attack Modes pour essayer de remonter le plus haut possible, mais il terminera finalement à la dix-septième  position.

Maximilian Gunther en panne en plein milieu de la piste

Le direction de course a agité un drapeau jaune relativement long à 25 minutes de la fin de course afin de permettre aux commissaires de piste d’aller chercher la Dragon de Gunther qui était en panne en milieu de piste.

Massa envoyé dans le mur

Felipe Massa, un autre rookie de la catégorie, a lui aussi fait les frais de nombreuses touchettes en course. Le pilote Venturi a été projeté dans un mur et a dû abandonner en raison de dégâts trop importants sur sa monoplace.

Toro Rosso dévoile la date de présentation de la STR14

L’équipe Toro Rosso est devenue ce vendredi la sixième équipe de F1 à dévoiler la date de présentation de sa monoplace 2019.

La formation italienne dévoilera la STR14 le 11 février 2019 et devient donc pour l’instant la première équipe à lancer le bal des présentations.

La STR14 sera dévoilée une semaine avant les essais hivernaux 2019, qui se dérouleront sur le circuit de Catalogne en Espagne et que vous pourrez vivre en direct sur F1only.fr via un live commenté.

A l’heure actuelle, seules quatre écuries n’ont pas encore dévoilé la date de présentation de leur monoplace, il s’agit de Mercedes, Williams, Haas et Red Bull Racing.

Les dates de présentation des F1 2019

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Red Bull fera t-elle rouler sa RB15 avant l’heure ?

Selon les dernières rumeurs, la Red Bull RB15 que piloteront Pierre Gasly et Max Verstappen en 2019 devrait faire ses premiers tours de roue à Silverstone avant les essais hivernaux.

Comme l’an dernier, Red Bull Racing pourrait choisir de faire rouler sa nouvelle monoplace quelques jours avant la date officielle des essais hivernaux, lors d’une journée de tournage promotionnel en Angleterre sur le tracé de Silverstone.

Comme toutes les autres équipes, Red Bull Racing est autorisée à faire rouler sa RB15 avant la date officielle des essais, mais le roulage est limité à 100 km par jour et l’équipe doit impérativement utiliser des pneus de démonstration.

Les équipes de F1 utilisent ces journées promotionnelles [deux par équipe et par an] pour tourner des images destinées aux sponsors de l’écurie et aux fans.

Mais officieusement, ces journées de roulage permettent aux écuries de F1 de voir si aucun problème majeur n’apparaît sur leur nouvelle monoplace avant les essais hivernaux, si c’était le cas, il leur resterait alors suffisamment de temps pour régler ce problème avant de se rendre à Barcelone pour les tests.

L’an dernier, Red Bull Racing a fait rouler sa RB14 à Silverstone avec Daniel Ricciardo au volant, la monoplace arborait alors une tenue camouflage provisoire avant la présentation officielle qui s’est déroulée quelques jours plus tard.

L’écurie Red Bull Racing n’a pas encore dévoilé la date de présentation de sa nouvelle monoplace, et l’écurie basée à Milton Keynes n’a pas confirmé cette rumeur selon laquelle elle ferait rouler sa RB15 à Silverstone.

Haas va améliorer les procédures pour les nouvelles pièces

Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, le modèle économique de l’équipe Haas a fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que l’écurie américaine se sert en grande partie des pièces Ferrari.

Le constructeur italien a signé un contrat de partenariat technique avec Haas, ce qui permet à la formation américaine de se servir du moteur, de la boîte de vitesses, des suspensions, de la soufflerie et d’obtenir également de l’aide de la part de Maranello tout au long de l’année. Le châssis de la Haas quant à lui est construit par Dallara en Italie.

Si ce modèle semble fonctionner depuis 2016 pour Haas, il agace quelque peu les concurrents, qui n’ont pas hésité à plusieurs reprises à dire que la Haas n’était finalement qu’une pâle copie de la Ferrari, ce qui a obligé la FIA à réagir en confirmant que l’équipe Haas avait tout à fait le droit de se servir de pièces Ferrari.

Des avantages, mais aussi des inconvénients

Si la partage de ressources peut avoir plusieurs avantages pour une équipe de Formule 1, cela peut aussi devenir un vrai casse-tête, notamment pour la logistique et la fabrication de nouvelles pièces en un temps record.

En 2018, on a pu voir les limites d’un tel système lorsque la Haas VF-18 de Romain Grosjean a été disqualifiée du Grand Prix d’Italie après une réclamation déposée par Renault auprès de la FIA pour un fond plat non réglementaire.

Les équipes devaient impérativement effectuer une mise à jour sur le fond plat de leurs monoplaces à la suite d’une directive technique envoyée par la FIA.

Les équipes avaient jusqu’au Grand Prix d’Italie pour se conformer à cette directive, mais l’équipe Haas a demandé une certaine souplesse jusqu’au Grand Prix de Singapour, précisant qu’elle n’aurait pas le temps de modifier cet élément pour l’épreuve italienne.

Haas a donc perdu de gros points en Italie [Grosjean avait terminé sixième] et vu son principal rival Renault creuser encore un peu plus l’écart au championnat.

Pas de gros changements dans la relation Haas/Ferrari en 2019

Pour cette nouvelle saison, la relation entre Haas et Ferrari restera la même, mais les procédures concernant la construction de nouvelles pièces ont évolué et Romain Grosjean s’attend à une nette amélioration en 2019.

« Oui, nous y travaillons dur. » déclaré Romain Grosjean à F1only.fr. « Évidemment, comme nous ne fabriquons pas nos propres éléments, cela prend un peu plus de temps pour certaines pièces que pour d’autres équipes mais nous sommes vraiment très proches de nos partenaires. »

« Honnêtement, cela se passe de mieux en mieux année après année, et c’est vraiment agréable de constater que les choses ont clairement évolué durant les trois dernières années. »

L’équipe Haas a décroché la cinquième position au classement des constructeurs en 2018, l’équipe américaine a signé sa meilleure saison depuis son arrivée en F1 en 2016.

Officiel : Les essais hivernaux 2019 diffusés sur F1 TV Pro

Nous vous en parlions déjà il y a quelques semaines, c’est désormais officiel, les essais hivernaux 2019 seront retransmis par F1 TV Pro, le service de streaming officiel de la Formule 1.

Pour de nombreux fans, les tests de pré-saison représentent l’une des périodes les plus excitantes de l’année, et désormais, les fans pourront suivre toute l’action en piste grâce à F1 TV Pro.

Du 18 au 21 février, les abonnés pourront regarder huit heures de retransmission en direct depuis le circuit de Catalunya à Barcelone en Espagne, alors qu’un résumé d’une heure leur sera proposé chaque jour. (il n’est pas précisé si la seconde semaine des tests sera diffusée en direct).

« Notre ambition est de fournir aux fans un produit formidable qui leur permette de personnaliser leur expérience de visionnage et d’approfondir leur connaissance du sport qu’ils aiment. » a déclaré Frank Arthofer, directeur du secteur des licences à la Formule 1.

« En diffusant les tests pour la première fois, nous veillons à ce que les abonnés de F1 TV Pro soient récompensés avec toutes les dernières actions lors des tests de pré-saison. »

Sky Sports aussi en Live

En parallèle, les fans britanniques pourront regarder les essais hivernaux en Live grâce à Sky Sports, qui retransmettra ces tests uniquement lors de la première semaine et uniquement l’après midi. Le programme pour la seconde semaine n’a pas encore été divulgué par Sky Sports.

Dates des essais hivernaux 2019

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Vous pouvez vous abonner à F1 TV Pro (189 euros par an pour la France) en cliquant sur ce lien, vous aurez notamment accès aux archives de la Formule 1.

McLaren dévoile sa vision de la F1 en 2050

McLaren Applied Technologies, une filiale de McLaren Group, a présenté aujourd’hui sa vision de ce que pourrait être la Formule 1 en 2050.

Selon McLaren, l’intelligence artificielle, l’autonomie ou encore l’électrification deviendront monnaie courante dans la société d’ici 2050.

La Formule 1 n’échappera à l’électrification, bien au contraire la discipline reine du sport automobile sera à la pointe de cette technologie d’ici là.

Par le passé, McLaren a déjà dévoilé des concepts futuristes comme la MP4-X, mais la firme britannique veut aller encore plus loin désormais avec une vision allant jusqu’à 2050, alors que ce concept parle bien de l’ensemble d’un week-end de course, et non pas que d’une monoplace.

McLaren Applied Technologies a mené des recherches approfondies pour extraire un aperçu fidèle de ce que pourrait être la F1 en 2050.

Après l’ étude des sondages effectués auprès  des fans, ainsi que l’ analyse des tendances technologiques, économiques, environnementales, politiques et sociales, McLaren Applied Technologies a réussi à imaginer ce que pourraient être les courses du futur.

Une monoplace électrique

La monoplace, baptisée MCLExtreme, disposerait d’une chaîne de traction électrique pouvant faire rouler la monoplace jusqu’à 500 km/h. La batterie pliable haute densité serait moulée à la configuration aérodynamique des monoplaces, alors qu’une aérodynamique active serait en place sur chaque F1.

A bord de la monoplace, prendrait place un AI-co-pilot [co-pilote d’Intelligence Artificielle], et les pneus montés sur chaque monoplace seraient capables de se régénérer tout seul.

Un circuit du futur

Plus long et plus large qu’un circuit classique actuel, le circuit du futur serait bardé de capteurs, alors qu’une E-pitlane serait en place pour recharger la batterie des monoplaces. Les toits des installations seraient transparents pour que les fans puissent se rapprocher de l’action, alors que les pistes seraient adaptables aux conditions climatiques extrêmes.

Le pilote en 2050

Le pilote en 2050 porterait une combinaison anti-G et serait armé pour faire face à des vitesses élevées, tandis qu’un co-pilote d’intelligence artificielle apporterait de l’aide au pilote pendant les courses.

Les émotions du pilote seraient réfléchies sur la carrosserie de la monoplace, tandis que la performance de sa voiture pourrait être basée sur ses émotions et sa réponse psychologique.

Réalité augmentée pour les fans

Les fans pourraient être immergés dans le cockpit de la monoplace de leur pilote préféré grâce à la réalité augmentée. Les fans auraient aussi l’accès à de multiples angles de caméra et à des données de course.

Voici tous les changements importants en F1 en 2019 !

Clairement, le mot d’ordre des dirigeants de la F1 pour cette nouvelle saison de Formule 1 a été « place au spectacle ».

Afin d’augmenter le spectacle, les officiels de la FIA ont pris une série de mesures visant à augmenter le nombre de dépassements en course, mais comme vous allez le voir, ils ont aussi mis en place quelques petits changements visant à améliorer le spectacle pour les fans.

Voici en résumé et dans les grandes lignes les changements apportés pour cette nouvelle saison de Formule 1, en sachant que cette liste n’est pas exhaustive et sera très certainement complétée en cours d’année lorsque d’autres changements seront nécessaires.

L’aileron avant

Le changement le plus notable pour 2019 sera l’apparition d’un nouvel aileron avant plus large et contenant moins d’éléments, alors qu’au cours des années précédentes, les ailerons avant étaient devenus très complexes avec l’apparition de multitudes d’ailettes.

Ces ailerons agissaient jusqu’à présent comme des générateurs de vortex, expulsant l’air « sale » sur les côtés de la monoplace. Pour tenter de limiter cela, en 2019, les ailerons avant  sont limités à cinq éléments de chaque côté; ils comporteront également des plaques d’extrémité plus simplifiées et seront limités à seulement deux ailettes sous la voiture.

L’aileron avant a été avancé de 25 mm sur l’avant, sa hauteur augmente de 20 mm, tandis que sa largeur atteindra cette année 2 mètres.

Les écopes de freins

Les écopes de freins avaient à l’origine pour but d’introduire de l’air frais dans le système de freinage afin d’empêcher les freins de surchauffer. Cependant, dans la pratique, les conduits de freins sont devenus plus complexes car les équipes cherchent à les utiliser pour canaliser l’air là où il est le plus efficace.

Le fait de placer des obturateurs et des déflecteurs dans les conduits de freins permettait de rediriger l’air non nécessaire au refroidissement, ce qui permettait de générer un gain aérodynamique. Désormais, la conception des conduits sera plus simple en 2019, toujours dans le but de contrôler le flux d’air dans le sillage.

Barge Boards

Derrière ce nom barbare se cache en réalité une multitude de petits appendices aérodynamiques qui ont fleuri ces dernières années sur les côtés des monoplaces (devant les pontons).

En 2019, les Barge Boards seront déplacés et rétrécis dans le but de les rendre moins efficaces et donc moins gênants pour la voiture qui suit. Les nouvelles règles les rendent 150 mm plus petits, et les font avancer de 100 mm.

Aileron arrière

Toutes les modifications apportées à l’aileron avant, aux écopes de freins ou encore aux barge Boards réduiront considérablement l’effet d’air sale dans le sillage des monoplaces mais ne devraient pas l’éradiquer pour autant.

L’aileron arrière jouera alors un rôle essentiel pour aider les équipes à réduire cet air turbulent à l’arrière des monoplaces. Pour cela, l’aileron arrière sera plus haut de 20 mm et 100 mm plus large que celui utilisé en 2018.

Le nombre d’encoches sur les plaques d’extrémité de l’aileron arrière sera étroitement surveillé cette année et le système de réduction de la traînée [DRS] est rendu plus puissant, l’ouverture entre le volet et le plan principal étant augmenté de 20 mm, ce qui devrait rendre le DRS 25% plus efficace.

Feux arrière

Apparus pour la première fois lors d’essais privés à Barcelone l’an dernier, les feux LED montés sur les extrémités de l’aileron arrière feront leur apparition officielle cette année en Formule 1.

Ces deux feux supplémentaires [en plus du feu déjà présent au bout de la boîte de vitesse] sont destinés à augmenter la visibilité par mauvais temps. Ces feux devront être utilisés à chaque fois qu’un pilote utilise des pneus Intermédiaires ou Full Wet.

Le poids

Le poids sec de la voiture augmente de nouveau en 2019 pour atteindre les 743 kg. Un poids minimum de 80 kilos a été fixé pour le pilote et son baquet. Les pilotes ne pesant pas 80 kilos avec leur baquet recevront du lest de baquet pour atteindre cette limite obligatoire.

Utilisation du carburant

Il n’y aura pas de changement dans les règlements techniques, mais un changement dans les règlements sportifs pouvant avoir des répercussions sur la configuration technique de la voiture.

La limite maximale de carburant pour la course est passée de 105 à 110 kg en 2019, ce qui entraînera un réservoir de carburant légèrement plus grand, ou pas, puisque les équipes n’ont aucune obligation de consommer plus de carburant, ni donc de concevoir une voiture avec un plus grand réservoir, ce qui pourrait nous offrir quelques surprises en course cette année avec des monoplaces utilisant des moteurs moins gourmands.

Gants biométriques obligatoires

A partir de 2019, les gants biométriques deviennent obligatoires en Formule 1. Ces gants connectés permettent de transmettre en temps réel des signaux vitaux aux médecins de la FIA et pourraient être utilisés pour diffuser des données de chaque pilote à la TV.

Pénalités de grille

L’an dernier, les pénalités de grille étaient très complexes à comprendre pour le commun des mortels, ce qui a obligé la FIA à réagir pour adapter cette procédure en 2019.

Les pilotes écopant d’une pénalité de grille pour un changement de moteur hors quota seront désormais placés sur la grille en fonction de leur temps signé en qualifications. Cela obligera les pilotes sanctionnés à prendre part aux qualifications, alors que ce n’était pas le cas l’an dernier, certains pilotes pénalisés ne sortaient pas du garage après la Q1.

Plus de drapeau à damier

Afin d’éviter toute erreur, le traditionnel drapeau à damier ne sera plus considéré comme officiel cette année et les pilotes devront se fier uniquement à un panneau lumineux matérialisant un drapeau à damier (il n’est cependant pas exclu que le drapeau à damier soit toujours présent en parallèle du signal lumineux pour garder un côté authentique).

Des monoplaces prêtes à courir

Dans ce qui semble être une économie de temps et de travail, la FIA demande désormais aux équipes de procéder à un examen approfondi de leur monoplace (le fameux contrôle technique).

Chaque équipe devra désormais soumettre une déclaration de conformité aux commissaires de course 18 heures avant le début de la première séance d’essais libres.

Sauf dérogation accordée par les commissaires sportifs, les concurrents ne respectant pas ces délais ne seront pas autorisés à prendre part au week-end de Grand Prix. Au cas où une équipe aurait besoin de changer une cellule de survie après l’initiale, elle devra remplir un nouveau formulaire.

Dépassement sur la ligne d’arrivée

Désormais, après la relance de la course suite à une Safety Car, aucun pilote ne sera autorisé à effectuer un dépassement tant que la ligne de départ/arrivée n’aura pas été franchie, au lieu de la traditionnelle ligne de voiture de sécurité, comme ce fut le cas auparavant.

Alonso : « Seul Lewis Hamilton est heureux en F1 » !

Fernando Alonso assure qu’il n’a absolument aucun regret d’avoir décidé de quitter la Formule 1 en 2018, après dix-sept années passées au plus haut niveau du sport automobile.

Le pilote espagnol, double champion du monde de F1 avec l’écurie Renault en 2005 et 2006, a décidé de stopper sa carrière à la fin de la campagne 2018, alors qu’il n’a plus jamais réussi à décrocher le titre depuis son départ de chez Renault en 2006.

Souvent critiqué pour ses choix de carrière, Fernando Alonso assume totalement le fait d’avoir quitté Ferrari pour rejoindre McLaren en 2015, pour ce qui devait être à l’époque « un grand projet », selon les propres termes d’Alonso en 2014.

Malheureusement, après quatre années passées chez McLaren, l’Espagnol n’a signé aucun podium et aucune victoire au volant de sa monoplace, mais il assure ne rien regretter.

« Je pense qu’en Formule 1 il y a un vainqueur, et tous les autres ne gagnent pas. Je pense que j’ai été malchanceux sur certaines courses, mais sans boule de cristal, il est difficile de prendre des décisions. » a déclaré Alonso et cité par Crash.net.

« Après avoir terminé un chapitre, c’est facile à dire, mais lorsque j’ai rejoint Ferrari en 2010, je pense que dix pilotes sur 10 auraient pris cette décision. »

« Lorsque j’ai rejoint McLaren-Honda en 2015, j’avais entendu dire tout au long de la saison 2014 que c’était une bonne décision parce que le moteur turbo de Ferrari n’était pas bon. »

« De leur côté, McLaren et Honda avait eu une année de développement presque gratuite puisqu’ils ne courraient pas en 2014, et c’était une grande décision. Je n’entendais que de bonnes choses, et je pense que 9 pilotes sur 10 auraient pris la même décision. »

Seul Lewis Hamilton est heureux en F1 !

« Je ne regrette finalement pas grand chose, je suis content des décisions prises. Un seul est heureux actuellement en F1, Lewis Hamilton. Être deuxième, septième ou douzième, c’est la même chose. »

« J’ai remporté deux championnats, signé 97 podiums, et j’ai des potes plein de talent comme Nico Hulkenberg, qui n’a aucun podium. Sebastian Vettel est resté un grand nombre d’années sans gagner, Verstappen, zéro titre et Ricciardo, qui est un grand talent, mais qui n’a aucun titre. »

« Ils sont probablement tous malchanceux, mais c’est la loi du sport et de la F1. Finalement, lorsque je pense à toutes ces choses, être venu du nord de l’Espagne, avoir fait du Karting, être devenu deux fois champion du monde, je pars sans aucun regret. » conclut l’Espagnol.

Gasly a demandé quelques conseils à Sebastian Vettel

Pierre Gasly entamera cette année se seconde saison en Formule 1 avec l’équipe Red Bull Racing, qu’il a rejoint au cours de l’hiver après une première saison passée chez Toro Rosso.

Le pilote français sait qu’il ne sera pas facile pour lui de s’imposer au sein de l’écurie de Milton Keynes en 2019, d’autant qu’il aura à ses côtés Max Verstapppen, qu’il considère [à juste titre] comme l’un des meilleurs pilotes de la grille.

Peu avant le début de cette nouvelle saison, Pierre Gasly a révélé qu’il n’a pas hésité à demander quelques conseils au quadruple champion du monde Sebastian Vettel le week-end dernier à Mexico.

« Ce sera ma deuxième saison en F1, je sais que j’ai encore des choses à apprendre, je vais continuer à me developper. » explique Pierre Gasly au micro de RMC.

« J’étais ce week-end à Mexico pour la course des champions et j’en ai parlé avec Vettel [Sebastian] pour lui demander en terme de développement à partir de quand il s’est vraiment senti à son pic, et il m’a dit qu’en rentrant en F1 à 22 ans, on atteint le pic autour de 28 ou 30 ans. »

« On se développe sans cesse avec l’expérience, donc je sais que je vais m’améliorer. Après pour moi, si je suis en F1, c’est clairement pour gagner et pour aller jouer le titre de champion du monde à un moment. »

« Ça prendra le temps que ça prendra avec l’expérience, mais pour être champion du monde il faut battre les meilleurs, et Max [Verstappen], c’est clairement l’un des meilleurs en ce moment sur la grille, donc, pour moi c’est une superbe opportunité et un bon élément de comparaison. »

Grosjean estime que Haas sera aussi rapide qu’en 2018

Le pilote français, Romain Grosjean, pense que l’équipe Haas peut être tout aussi compétitive en 2019 qu’elle ne l’a été l’an dernier.

En 2018, la formation américaine a surpris ses rivaux lors des essais hivernaux à Barcelone en présentant une monoplace très rapide et ressemblant fortement à la Ferrari SF71-H.

Ces bonnes impressions ont été confirmées dés la première course à Melbourne, où les deux pilotes Haas s’apprêtaient à terminer la course dans le top dix, quand un problème d’écrou lors de leur arrêt au stand les a obligé à abandonner tous les deux.

A la fin de la saison, l’équipe Haas a tout de même terminé à la cinquième position au championnat du monde, alors que la bataille pour la quatrième place avec Renault s’est terminée devant le tribunal de la FIA en raison d’une monoplace non conforme au Grand Prix d’Italie.

Interrogé pour savoir s’il pensait que l’équipe Haas allait de nouveau être compétitive dés les essais hivernaux 2019, Romain Grosjean se veut prudent, mais le Français pense qu’il devrait à nouveau avoir une monoplace rapide cette année.

« On travaille du mieux qu’on peut de notre côté. » déclare Romain Grosjean lors d’un entretien accordé à F1only.fr.

« Bien sur, il y a un changement de règlement avec le nouvel aileron avant et d’autres éléments. Nous savons ce que nous avons, nous savons sur quoi nous travaillons, je pense que l’équipe fait de l’excellent travail mais, encore une fois, vous ne pouvez jamais être certains avant d’avoir rouler lors des essais hivernaux. »

« Même à la fin des essais, nous avons une idée mais ce n’est pas vraiment clair. Il faut donc attendre jusqu’à la première séance de qualifications à Melbourne pour vraiment savoir. J’ai vraiment l’espoir que l’équipe pourra réitérer les performances de l’année dernière. »

Les essais hivernaux 2019 débuteront le 18 février et se dérouleront sur le circuit de Barcelone en Espagne.

Pierre Gasly : « Le développement n’est jamais cohérent »

Pierre Gasly, qui connaît très bien le moteur Honda pour l’avoir utilisé sur sa Toro Rosso en 2018, pense que le motoriste japonais arrivera quoi qu’il arrive à combler l’écart avec les autres fabricants.

Le pilote français, qui a rejoint Red Bull Racing en 2019, sait que le développement d’un moteur n’est jamais très cohérent, il en a d’ailleurs fait l’expérience en 2018 lorsque Honda a introduit plusieurs mises à jour au cours de la saison.

Pour 2019, Pierre Gasly estime que le motoriste nippon sera certainement en mesure de combler le retard sur Mercedes, Renault et Ferrari, mais le Français est incapable de dire si ce sera en début d’année ou à la fin de la saison.

« Je dirais que le développement n’est jamais cohérent. Parfois vous ne trouvez rien avant huit mois, vous essayez alors quelque chose sur le banc d’essai qui fonctionne, et vous trouvez tout à coup quatre dixièmes. » explique Gasly.

« Ce n’est pas un développement constant. Peut-être qu’ils vont trouver quelque chose qui apportera cinq dixièmes et qui nous mettra dans une bien meilleure position. »

« Il est très difficile de répondre à cela, de toute évidence, ils n’ont pas complétement rattrapé le retard, mais ils ont comblé une grande partie du déficit. »

« Je ne m’attends pas à ce qu’ils aient fait un bon spectaculaire en début d’année, mais je sais qu’à un moment donné, ils investissent beaucoup et se développent beaucoup. Je m’attends à ce qu’ils se rapprochent de plus en plus, mais je ne sais pas quand. »

Pierre Gasly fera équipe avec Max Verstappen cette année chez Red Bull, le pilote français a rejoint l’équipe de Milton Keynes pour remplacer Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’équipe Renault.

Officiel : Mick Schumacher rejoint Ferrari

La rumeur enflait depuis quelques semaines maintenant, mais c’est désormais officiel, Mick Schumacher a rejoint la Ferrari Driver Academy.

Par le biais d’un communiqué de presse, Ferrari a confirmé ce samedi l’arrivée de Mick Schumacher dans les rangs de la Ferrari Driver Academy, l’école des jeunes pilotes de la Scuderia.

« Il est plus qu’évident que Ferrari occupe une grande place dans mon cœur depuis ma naissance et dans le cœur de notre famille. Je suis donc ravi personnellement de cette opportunité. «  a déclaré Mick Schumacher.

Rappelons également que deux tests de deux jours sont prévus pendant la campagne 2019, et deux de ces jours doivent être complétés par un pilote qui n’a pas participé à plus de deux courses dans le championnat du monde de F1 dans sa carrière.

Mick Schumacher est donc le candidat idéal pour participer à ces tests, le pilote allemand devrait donc prendre le volant de la monoplace 2019 en cours d’année à Barcelone ou à Budapest.

Mick Schumacher pourrait également être mis à la disposition pour des essais auprès des équipes clientes de Ferrari en F1, Haas et Sauber.

Gasly a dû négocier avec Red Bull pour participer à la ROC

Pierre Gasly participera pour la première fois de sa carrière à la Race Of Champions ce samedi à Mexico, le pilote Red Bull défendra les couleurs de la France avec Loic Duval comme coéquipier.

Mais participer à une telle épreuve quelques semaines avant le début d’une nouvelle saison de Formule 1 n’est jamais sans risque, et le pilote français a dû négocier avec ses patrons pour pouvoir y participer.

« Je regarde la Race Of Champions depuis que je suis gamin, donc, c’est un grand plaisir pour moi d’être ici ce week-end. » a déclaré Gasly ce samedi à Mexico.

« Je suis un compétiteur et j’aime piloter n’importe quel type de voiture sur lesquelles je peux mettre la main. Alors quand j’ai vu que j’avais l’occasion de pouvoir courir pour l’équipe de France, bien-sûr, je voulais le faire. »

« Mais j’ai dû un peu négocier avec les chefs de l’équipe, mais au final, ils m’ont laissé courir. C’est un événement vraiment cool avec une atmosphère incroyable. C’est génial d’avoir la chance de pouvoir courir dans une ambiance plus décontractée que d’habitude et d’affronter différents pilotes de différentes séries. »

Pierre Gasly n’est pas le seul pilote de Formule 1 en activité à participer à la Race Of Champions 2019, puisque Sebastian Vettel sera aussi de la partie ce soir, le pilote Ferrari défendra les couleurs de l’Allemagne aux côtés de Mick Schumacher.

Ricciardo était en discussion avec McLaren en 2018 !

Daniel Ricciardo a révélé qu’il avait eu des discussions avec l’équipe McLaren avant de signer son nouveau contrat avec Renault.

Le pilote australien a créé la surprise l’an dernier en annonçant qu’il allait quitter Red Bull à la fin de la saison 2018 pour rejoindre Renault.

Dans une longue entrevue avec Racer, Daniel Riciardo est revenu sur ce passage important de sa carrière, et en a profité pour révéler qu’il avait eu des discussions avec McLaren.

« McLaren, en tant que groupe -j’ai eu quelques réunions avec eux- je pensais que c’était vraiment des gens cool. » déclare Ricciardo à Racer.

« Personnellement, je les aime beaucoup. Ce n’est pas que je n’aime pas Red Bull ou qui que ce soit d’autre mais j’ai vraiment eu une bonne vibe avec eux. Mais, clairement, ils l’ont reconnu, ils ne sont pas encore au niveau et ça semblait un peu trop optimiste d’y aller  à ce moment-là. Cela les a, en quelque sorte, éliminé. »

« Puis, j’ai eu des discussions avec Renault et à un certain moment, j’ai eu comme un déclic. Je me disais : d’accord, c’est une équipe qui bosse, ils ont bien progressé, c’est pour deux ans et un solide deal. »

« Je ne vais pas mentir, avoir Nico [Hulkenberg] comme coéquipier n’est en aucun cas une mauvaise chose. J’aime cette idée. J’ai toujours eu beaucoup d’estime pour lui parce qu’on a fait la course ensemble quand on était juniors et il gagnait tout. »

« Je pense que son travail avec l’équipe et son expérience de course pourra aider l’équipe de façon générale. »

 » Je sais qu’il est hyper-motivé parce qu’il a une statistique que peu de pilotes souhaitent avoir, celui qui a eu le moins de podium. »

« Tout le monde sait qu’il est bon. Donc il va être motivé et le fait que je rejoigne l’équipe va encore rajouter de la motivation pour lui. Je pense que ça peut nous booster et accélérer le progrès. »

« Ça me semblait être la bonne combinaison et je me suis dit : tu sais quoi? C’est ça! J’en suis arrivé à cette conclusion parce que j’ai vraiment senti que j’avais besoin d’un changement et de casser la routine, vraiment. »

« Cela peut sembler bizarre et les gens se demandent comment la Formule 1 peut être ennuyeuse ou devenir une routine mais je pense que c’est comme pour tout. »

« Même quand j’étais enfant, à l’école, je sautais dans tous les sens et je n’étais jamais satisfait de ce que j’étais en train de faire, je voulais toujours faire autre chose. »

« J’en suis arrivé à ce point, en étant toujours avec la même équipe, les mêmes personnes, je me disais : ok, j’ai besoin d’autre chose maintenant. je devenais un peu agité, je suppose! »

La Ferrari 2019 passe les crash-tests FIA

La Scuderia Ferrari a homologué le châssis de sa monoplace de la saison 2019 en passant le crash-test obligatoire de la FIA.

Le châssis 2019 de Ferrari a été approuvé par la FIA, les tests ayant eu lieu au CSI de Bollate en Italie, en présence du délégué technique de la Fédération Internationale de l’Automobile, Jo Bauer.

Pour Ferrari, la construction de la monoplace 2019 va donc enfin pouvoir commencer pour la présentation officielle de la Rossa prévue le 15 février prochain en direct de Maranello en Italie.

Par la suite, Ferrari fera rouler sa nouvelle monoplace la veille de la première journée des essais hivernaux sur le circuit de Barcelone dans le cadre d’une journée promotionnelle autorisée par la FIA.

Rappelons que chaque équipe dispose de deux journées de tournage par an, chacune de ces journées étant limitée à 100 kms maximum par voiture.

Jusqu’à présent, seules quatre équipes ont dévoilé la date de présentation de leur monoplace 2019, il s’agit de McLaren, Renault, Racing Point et Ferrari.

Dates de présentation des F1 2019

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Vidéo : Julien Gauger a pu tester une Formule 1 !

Il est l’une des nouvelles stars de Youtube avec sa chaîne, Julien Gauger a testé le pilotage d’une Formule 1 sur le circuit de Magny-Cours en France. En exclusivité, Julien nous livre ses impressions après cette journée unique. (voir la vidéo juste après l’interview).

Vous avez piloté une Formule 1 pour la première fois de votre vie, pouvez-vous nous décrire ce que vous avez ressenti au plus profond de vous lors de ces quelques tours ?

Bonjour, merci de me donner l’opportunité de partager avec vos lecteurs cette expérience que je croyais réservée aux membres de la NASA ou je ne sais quelle élite avant de découvrir que c’était ouvert au grand public.

C’était un fantasme, un rêve inaccessible, donc malgré la découverte de l’accessibilité et même après m’être inscrit, je ne croyais toujours pas pouvoir participer à cette folle aventure .  Après la dangereuse séance de Formule Renault effectuée sous une pluie torrentielle, j’ai du reporter ma session Formule 1 .

L’attente, la pression et le report de ce rêve n’ont fait que renforcer mon ressenti quand je suis monté à bord d’une FOR-MU-LE UN. Une émotion si forte que j’en ai littéralement perdu la voix. Pendant les tours: j’ai hurlé de plaisir, j’ai ri et je me rappelle que j’ai failli pleurer.

Autre souvenir marquant, je me souviens avant d’avoir passé la 6ème et dernière vitesse en ligne droite m’être dit « là s’il y a un pépin je suis mort », bim j’enclenche cette ultime vitesse dangereuse et le résultat est bien au-dessus de mes espérances, c’était extraordinaire, unique, féerique !…

Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné ? La vitesse, le bruit ou les G dans les virages ?

Le plus impressionné? J’ai eu plusieurs « plus », le bruit m’a carrément induit en erreur, je n’ai pas arrêté de caler pensant que la vitesse était forcement embrayée avec un tel grondement.

Au moment où la mise en route du moteur démarre, c’est un éclatement, une véritable déflagration qui s’empare de tout le monde dans les stands … on pense tous que c’est l’extrême, le summum de l’automobile..

La vitesse est là mais ne m’a pas impressionné, peut-être une habitude (bcp roulé en GT)… mais je pense que j’étais novice pour exploiter le réel potentiel de cette F1. Néanmoins, on sent la fragilité de notre corps, on ressent le tremblement de tous nos os à l’accélération, on se sent vulnérable.

En revanche passer de 250 kms à 20/30 kms en à peine 150 mètres, oui là je peux le confesser j’ai eu peur en endurant plusieurs G lors le freinage. Je remercie les techniciens de m’avoir très bien accroché à mon baquet !

Dernier point impressionnant: les virages ! Conduire une Formule 1 est très chirurgical , on peut placer la voiture où l’on souhaite au millimètre près (dizaine de centimètre pour ma part), on retient son souffle jusqu’à la sortie et l’alignement de nos roues droites!

Pensez-vous qu’un pilote de F1 est un vrai sportif lorsqu’il est assis dans sa monoplace pendant une course entière ?

Vous devez plaisanter ! J’ai du perdre un litre de sueur en à peine 10 minutes. Sur ma video youtube, à la sortie de la voiture, je suis tout luisant, excellent régime pour celui qui souhaite perdre rapidement du poids (rire). Bien entendu les pilotes de Formule 1 sont des demi dieux… pardon de très grands sportifs.

Autant sur le plan mental, concentration que sur le plan technique, ingénierie, les pilotes doivent interpréter le moindre son et les vibrations du volant.

Et enfin physiquement, durant 1h parfois , ils doivent  encaisser G sur G, transférer tout leur poids sur l’avant (le tout multiplié par 2, 3 et 4x), et l’instant d’après être écrasé en arrière au fond de leur siège. Je ne regarderai plus jamais de la même façon les pilotes à travers mon écran !

Quels conseils donneriez-vous à un fan de F1 qui souhaite se payer un baptême comme vous l’avez fait ?

Je leur conseillerai de ne pas se précipiter, c’est un projet qui se mûrit. Trop jeune ou trop inexpérimenté en conduite circuit, j’aurais gâché ce cadeau, je ne l’aurais pas apprécié à sa juste valeur. Connaissant le circuit et la vitesse, j’ai pu me concentrer sur le bruit, les sensations, les réactions d’une monoplace et mon plaisir a été décuplé !

C’est le parfait cadeau de mariage, d’anniversaire ou de naissance ! Mais croyez moi, tous les prétextes sont recevables (rire).

Après votre baptême au volant d’une F1, quelle note donneriez-vous sur une échelle de 1 à 10 à cette journée par rapport à toutes les activités extrêmes auxquelles vous avez pu prendre part ?

Récemment, j’ai eu la chance à travers Youtube de plonger en apnée sous un lac gelé, de participer à de nombreux rallyes automobiles (j’ai même pris un mur de glace), et de régater à travers la Méditerranée.  La Formule 1 est clairement dans mon TOP 2 ex-aequo avec le saut solo en parachute.

L’adrénaline est partout, plusieurs fois, avec la vitesse, un étonnement vertigineux ! Donc sans hésiter la note est de 10 pour cette EX-TRA-OR-DI-NAIRE journée!

Après chaque session, nous débriefons avec le directeur de piste, un coach et les techniciens. Il y a un responsable de piste positionné dans chaque virage important du circuit.

Lors de la formule Renault, la maîtrise et le sérieux sont acquis. Sur la formule 1, vous participerez à un second briefing concentré sur la sécurité, les dimensions de la monoplace et la maîtrise de toutes les réactions possibles (quelle vitesse  adopter dans les virages …rester dans sa monoplace en cas de sortie de piste… ). La tension monte d’un cran, l’écoute doit être sans impasse, la concentration infaillible. Enfin le plaisir et la première expérience au volant d’une formule 1 est à vous !

Êtes-vous déjà allé voir un Grand Prix de Formule 1 sur un circuit ?

Oui et pour la première fois grâce à un ami passionné du champion  Lewis Hamilton, j’ai été invité à observer le Grand Prix de Monaco 2018 à la sortie du fameux tunnel.

Quel régal, j’y ai posté deux, trois vidéos sur mon instagram ! Soleil, son, ambiance électrique et performance étaient au rendez-vous!

Parlons un peu de vous désormais, votre chaîne Youtube monte en puissance, vous semblez vous éclater et prendre beaucoup de plaisir dans chaque vidéo. Est-ce le cas ou bien c’est juste un travail comme un autre ?

Ma première satisfaction est que mes vidéos apparaissent simples à organiser. Mon premier souhait est de donner envie d’essayer et de partager mes aventures.

En revanche, la préparation en amont avec le constructeur automobile, les équipes, la logistique (hébergement, finances, sponsoring, batteries, activités, rencontre,  météo)  est laborieuse avec beaucoup de refus sur mes premières vidéos. 

Ensuite après l’aventure, parfois des mauvaises surprises au montage, des manques dans la narration, des images cramées.

Mais je ne ressens pas cela comme un travail. Après dix ans à exercer un métier en costume, cette nouvelle aventure audiovisuelle et humaine ne m’auront apporté que découvertes de paysages époustouflants , dépassement de soi et rencontres passionnantes ! Je n’attends qu’une chose, repartir sur les prochaines expériences, rencontres sportives et humaines.

Quels sont les plans pour 2019 ? Préparez-vous une ou plusieurs surprises à vos abonnés ?

A commencer par un pilot/essai avec une sérieuse chaîne Youtube: auto-moto.com, où ils souhaitent être moins raisonnables et plus divertissants. Cela va me permettre d’être accompagné par une équipe de tournage pro.

Peut-être le salon de Genève avec un abonné. Je refais la Coupe des Alpes avec une ancienne GT en juin prochain. Une fois ne m’a pas suffit pour apprécier toutes les beautés des paysages des Alpes et du sud de la France.

Enfin j’espère boucler le budget pour participer au gentle Rally Story en Islande en septembre. J’ai très envie de connaître les 4 saisons dans la même journée. (www.rallystory.com).

Des nombreux projets avec Yamaha dont un entrainement avec un champion de moto cross sur les plages du Touquet. des voyages presses avec Audi France et le journaliste youtubeur JB Dessort pour découvrir les nouveautés en avant première dans des paysages atypiques parfois déserts. Je suis heureux que ces constructeurs me fassent confiance.

Peut-être avec le producteur Matthieu de Lolywood une série de vlog sur le surf, l’escalade, et le snowboard de débutant à semi-pro en 4, 5 vlogs à chaque fois; jusqu’à peut être surfer Nazaré qui sait (rire). J’espère que le Youtubeur Pat la Réa sera des aventures (rire)!

On a pu vous voir quelques fois dans des vidéos d’Akram Junior, comptez-vous collaborer avec lui dans un futur plus ou moins proche ?

Akram Ojjeh Junior est un ami depuis l’adolescence. Nos parcours ne sont pas semblables mais notre passion commune pour l’automobile nous réunit. 

Oui, j’ai espoir de faire un rallye avec lui. Nous nous retrouvons souvent pour déjeuner. Dès que nos plannings concordent, je ne manque pas une occasion de « clipper » un bolide sur sa chaîne. Il a un style bien à lui, bien tranché, très authentique et brut. Il est le Paris Dernière de l’automobile ! Et phénomène rare sur Youtube, il a une communauté bienveillante et très solidaire.

Dans quelle catégorie faut-il vous placer ? Blogueur automobile, passionné de sports extrêmes ou tout simplement vlogueur ?

Ma devise est « sans être champion, je veux tout essayer ». Le départ est ma passion pour les voitures : supercars,  anciennes, rares et  modernes. J’aime les associer avec la pratique en extérieur de sports extrêmes ( le parachute, le saut à l’élastique, l’escalade sur glace) dans des régions sauvages ou peu habitées. Disons: Youtubeur / Chasseur de souvenirs pour quand je serai vieux.

Un nouveau rêve ?

Conduire une Formule E de DS Techeetah avec Jean Eric Vergne!

Le mot de la fin ?

Si mes videos vous plaisent et vous incitent à faire au moins une de mes activités alors j’ai gagné mon challenge: partager l’envie de se dépasser !

Merci Julien Gauger !

Si vous souhaitez suivre les aventures de Julien Gauger, c’est par ici que ça se passe :

La chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC46M_NSFbFbmZhQvVJGLRtA

Instagram de Julien Gauger : https://www.instagram.com/juliengauger/

Facebook de Julien Gauger : https://www.facebook.com/julien.gauger

Perez estime que Ocon pourrait ne jamais revenir en F1

Sergio Perez estime que son ancien coéquipier chez Racing Point, Esteban Ocon, pourrait ne jamais revenir en Formule 1 après une année passée sur le banc de touche.

Ocon n’a pas réussi à trouver un baquet pour la saison 2019 et se retrouve donc avec un rôle de troisième pilote pour l’écurie Mercedes cette année.

L’équipe du constructeur allemand va très certainement attendre de voir les résultats de Valtteri Bottas cette saison pour éventuellement remplacer le pilote finlandais par Esteban Ocon en 2020, mais selon Sergio Perez, le Français court un gros risque et pourrait bien ne jamais revenir.

« Je pense qu’une année sur le banc de touche peut changer beaucoup de choses. » a déclaré Perez au magazine britannique Autosport.

« Il pourrait très bien revenir en F1 en 2020 et piloter pour Mercedes, mais vous ne savez jamais ce que le futur peut vous réserver, je pense donc que c’est risqué pour la suite de sa carrière en F1. »

« Personnellement, je pense qu’il manque encore de maturité, mais je pense que c’est quelque chose qu’il va acquérir avec le temps. Il mérite clairement d’avoir un volant en F1, car c’est certainement l’un des meilleurs pilotes de la grille. » conclut le Mexicain.

Grosjean : « Faire de mon mieux et être fier de moi à la fin de la saison »

Romain Grosjean n’a pas connu une saison facile en 2018, notamment en début d’année, où le pilote français n’a marqué aucun point lors des huit premières courses de la saison.

Pourtant, Romain Grosjean disposait d’une monoplace très compétitive dés les essais hivernaux à Barcelone, mais quelques erreurs de la part de son équipe [en Australie, il a dû abandonner en raison d’un écrou mal serré], mais aussi à cause de quelques erreurs de sa part [crash au GP d’Espagne ou encore à Bakou derrière la Safety Car], le Français a connu une période noire.

C’est à partir du Grand Prix d’Autriche que Romain Grosjean a commencé à marquer de précieux points pour son équipe, ce qui lui vaudra un total de 37 unités inscrites à la fin de la saison, signant une seconde partie d’année bien plus fructueuse que la première moitié de l’année.

A terme de la saison 2018, le pilote Haas a terminé à la quatorzième place au classement des pilotes, tandis que son coéquipier, Kevin Magnussen, plus constant, a terminé l’année 2018 au neuvième rang avec 56 points inscrits.

Pour 2019, Romain Grosjean est bien conscient qu’il sera une nouvelle fois difficile de se battre pour des victoires face aux trois meilleures équipes de la grille.

Interrogé sur ses objectifs personnels pour cette nouvelle saison, Grosjean veut : « Faire de mon mieux et être fier de moi à la fin de la saison. » déclare le pilote Haas lors d’un entretien exclusif accordé à F1only.fr

« Evidemment, c’est toujours important, et nous avons aussi besoin de voir les performances des autres pilotes. »

« On espère toujours pouvoir commencer une nouvelle saison de la meilleure façon et être aussi rapide que possible. »

« C’est vrai que la saison 2018 peut être divisée en deux parties : la première n’était pas idéale mais la deuxième était bien. »

« Je pense que j’ai appris beaucoup; il y a eu un point de déclenchement avant le Grand Prix d’Allemagne et j’étais heureux de pouvoir revenir vraiment fort pour la deuxième moitié de la saison. »

« Quand on est pilote, on veut gagner des courses mais ce n’est pas toujours possible. On fera de notre mieux, on essaiera d’être les meilleurs des autres. » souligne le Français.

« C’est un excellent challenge pour nous, et j’ai vraiment hâte de voir comment va se passer cette nouvelle saison. »

Horner : « Un environnement de travail très sain avec Honda »

Une nouvelle ère attend Red Bull Racing à partir de cette année avec l’arrivée de Honda en tant que motoriste en remplacement de Renault.

Les deux parties ont déjà commencé à travailler ensemble depuis la fin de la saison dernière, et Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, a été impressionné par ce qu’il a vu jusqu’à présent de la part du fabricant japonais, estimant que le duo a construit un « environnement de travail très sain ».

« La communication dans toute entreprise, en particulier dans ce sport, est un élément vital. » a déclaré Christian Horner.

« De toute évidence, Honda est basé au Japon, mais leur base britannique est à deux pas de chez nous, à Milton Keynes. Nous avons évidemment beaucoup de discussions entre les groupes. »

« Jusqu’à présent, tout a été très positif et je pense que nous avons trouvé un environnement de travail très sain – que nous entretenons grâce à la relation entre Red Bull Technologie, Toro Rosso et Honda – et que nous n’allons pas complètement débuter la prochaine année de zéro. »

En 2019, Honda équipera non seulement Red Bull Racing, mais aussi son équipe sœur Toro Rosso, avec qui le motoriste japonais a déjà travaillé durant toute la saison 2018.