La Scuderia Ferrari a homologué le châssis de sa monoplace de la saison 2019 en passant le crash-test obligatoire de la FIA.
Le châssis 2019 de Ferrari a été approuvé par la FIA, les tests ayant eu lieu au CSI de Bollate en Italie, en présence du délégué technique de la Fédération Internationale de l’Automobile, Jo Bauer.
Pour Ferrari, la construction de la monoplace 2019 va donc enfin pouvoir commencer pour la présentation officielle de la Rossa prévue le 15 février prochain en direct de Maranello en Italie.
Par la suite, Ferrari fera rouler sa nouvelle monoplace la veille de la première journée des essais hivernaux sur le circuit de Barcelone dans le cadre d’une journée promotionnelle autorisée par la FIA.
Rappelons que chaque équipe dispose de deux journées de tournage par an, chacune de ces journées étant limitée à 100 kms maximum par voiture.
Jusqu’à présent, seules quatre équipes ont dévoilé la date de présentation de leur monoplace 2019, il s’agit de McLaren, Renault, Racing Point et Ferrari.
Il est l’une des nouvelles stars de Youtube avec sa chaîne, Julien Gauger a testé le pilotage d’une Formule 1 sur le circuit de Magny-Cours en France. En exclusivité, Julien nous livre ses impressions après cette journée unique. (voir la vidéo juste après l’interview).
Vous avez piloté une Formule 1 pour la première fois de votre vie, pouvez-vous nous décrire ce que vous avez ressenti au plus profond de vous lors de ces quelques tours ?
Bonjour, merci de me donner l’opportunité de partager avec vos lecteurs cette expérience que je croyais réservée aux membres de la NASA ou je ne sais quelle élite avant de découvrir que c’était ouvert au grand public.
C’était un fantasme, un rêve inaccessible, donc malgré la découverte de l’accessibilité et même après m’être inscrit, je ne croyais toujours pas pouvoir participer à cette folle aventure . Après la dangereuse séance de Formule Renault effectuée sous une pluie torrentielle, j’ai du reporter ma session Formule 1 .
L’attente, la pression et le report de ce rêve n’ont fait que renforcer mon ressenti quand je suis monté à bord d’une FOR-MU-LE UN. Une émotion si forte que j’en ai littéralement perdu la voix. Pendant les tours: j’ai hurlé de plaisir, j’ai ri et je me rappelle que j’ai failli pleurer.
Autre souvenir marquant, je me souviens avant d’avoir passé la 6ème et dernière vitesse en ligne droite m’être dit « là s’il y a un pépin je suis mort », bim j’enclenche cette ultime vitesse dangereuse et le résultat est bien au-dessus de mes espérances, c’était extraordinaire, unique, féerique !…
Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné ? La vitesse, le bruit ou les G dans les virages ?
Le plus impressionné? J’ai eu plusieurs « plus », le bruit m’a carrément induit en erreur, je n’ai pas arrêté de caler pensant que la vitesse était forcement embrayée avec un tel grondement.
Au moment où la mise en route du moteur démarre, c’est un éclatement, une véritable déflagration qui s’empare de tout le monde dans les stands … on pense tous que c’est l’extrême, le summum de l’automobile..
La vitesse est là mais ne m’a pas impressionné, peut-être une habitude (bcp roulé en GT)… mais je pense que j’étais novice pour exploiter le réel potentiel de cette F1. Néanmoins, on sent la fragilité de notre corps, on ressent le tremblement de tous nos os à l’accélération, on se sent vulnérable.
En revanche passer de 250 kms à 20/30 kms en à peine 150 mètres, oui là je peux le confesser j’ai eu peur en endurant plusieurs G lors le freinage. Je remercie les techniciens de m’avoir très bien accroché à mon baquet !
Dernier point impressionnant: les virages ! Conduire une Formule 1 est très chirurgical , on peut placer la voiture où l’on souhaite au millimètre près (dizaine de centimètre pour ma part), on retient son souffle jusqu’à la sortie et l’alignement de nos roues droites!
Pensez-vous qu’un pilote de F1 est un vrai sportif lorsqu’il est assis dans sa monoplace pendant une course entière ?
Vous devez plaisanter ! J’ai du perdre un litre de sueur en à peine 10 minutes. Sur ma video youtube, à la sortie de la voiture, je suis tout luisant, excellent régime pour celui qui souhaite perdre rapidement du poids (rire). Bien entendu les pilotes de Formule 1 sont des demi dieux… pardon de très grands sportifs.
Autant sur le plan mental, concentration que sur le plan technique, ingénierie, les pilotes doivent interpréter le moindre son et les vibrations du volant.
Et enfin physiquement, durant 1h parfois , ils doivent encaisser G sur G, transférer tout leur poids sur l’avant (le tout multiplié par 2, 3 et 4x), et l’instant d’après être écrasé en arrière au fond de leur siège. Je ne regarderai plus jamais de la même façon les pilotes à travers mon écran !
Quels conseils donneriez-vous à un fan de F1 qui souhaite se payer un baptême comme vous l’avez fait ?
Je leur conseillerai de ne pas se précipiter, c’est un projet qui se mûrit. Trop jeune ou trop inexpérimenté en conduite circuit, j’aurais gâché ce cadeau, je ne l’aurais pas apprécié à sa juste valeur. Connaissant le circuit et la vitesse, j’ai pu me concentrer sur le bruit, les sensations, les réactions d’une monoplace et mon plaisir a été décuplé !
C’est le parfait cadeau de mariage, d’anniversaire ou de naissance ! Mais croyez moi, tous les prétextes sont recevables (rire).
Après votre baptême au volant d’une F1, quelle note donneriez-vous sur une échelle de 1 à 10 à cette journée par rapport à toutes les activités extrêmes auxquelles vous avez pu prendre part ?
Récemment, j’ai eu la chance à travers Youtube de plonger en apnée sous un lac gelé, de participer à de nombreux rallyes automobiles (j’ai même pris un mur de glace), et de régater à travers la Méditerranée. La Formule 1 est clairement dans mon TOP 2 ex-aequo avec le saut solo en parachute.
L’adrénaline est partout, plusieurs fois, avec la vitesse, un étonnement vertigineux ! Donc sans hésiter la note est de 10 pour cette EX-TRA-OR-DI-NAIRE journée!
Après chaque session, nous débriefons avec le directeur de piste, un coach et les techniciens. Il y a un responsable de piste positionné dans chaque virage important du circuit.
Lors de la formule Renault, la maîtrise et le sérieux sont acquis. Sur la formule 1, vous participerez à un second briefing concentré sur la sécurité, les dimensions de la monoplace et la maîtrise de toutes les réactions possibles (quelle vitesse adopter dans les virages …rester dans sa monoplace en cas de sortie de piste… ). La tension monte d’un cran, l’écoute doit être sans impasse, la concentration infaillible. Enfin le plaisir et la première expérience au volant d’une formule 1 est à vous !
Êtes-vous déjà allé voir un Grand Prix de Formule 1 sur un circuit ?
Oui et pour la première fois grâce à un ami passionné du champion Lewis Hamilton, j’ai été invité à observer le Grand Prix de Monaco 2018 à la sortie du fameux tunnel.
Quel régal, j’y ai posté deux, trois vidéos sur mon instagram ! Soleil, son, ambiance électrique et performance étaient au rendez-vous!
Parlons un peu de vous désormais, votre chaîne Youtube monte en puissance, vous semblez vous éclater et prendre beaucoup de plaisir dans chaque vidéo. Est-ce le cas ou bien c’est juste un travail comme un autre ?
Ma première satisfaction est que mes vidéos apparaissent simples à organiser. Mon premier souhait est de donner envie d’essayer et de partager mes aventures.
En revanche, la préparation en amont avec le constructeur automobile, les équipes, la logistique (hébergement, finances, sponsoring, batteries, activités, rencontre, météo) est laborieuse avec beaucoup de refus sur mes premières vidéos.
Ensuite après l’aventure, parfois des mauvaises surprises au montage, des manques dans la narration, des images cramées.
Mais je ne ressens pas cela comme un travail. Après dix ans à exercer un métier en costume, cette nouvelle aventure audiovisuelle et humaine ne m’auront apporté que découvertes de paysages époustouflants , dépassement de soi et rencontres passionnantes ! Je n’attends qu’une chose, repartir sur les prochaines expériences, rencontres sportives et humaines.
Quels sont les plans pour 2019 ? Préparez-vous une ou plusieurs surprises à vos abonnés ?
A commencer par un pilot/essai avec une sérieuse chaîne Youtube: auto-moto.com, où ils souhaitent être moins raisonnables et plus divertissants. Cela va me permettre d’être accompagné par une équipe de tournage pro.
Peut-être le salon de Genève avec un abonné. Je refais la Coupe des Alpes avec une ancienne GT en juin prochain. Une fois ne m’a pas suffit pour apprécier toutes les beautés des paysages des Alpes et du sud de la France.
Enfin j’espère boucler le budget pour participer au gentle Rally Story en Islande en septembre. J’ai très envie de connaître les 4 saisons dans la même journée. (www.rallystory.com).
Des nombreux projets avec Yamaha dont un entrainement avec un champion de moto cross sur les plages du Touquet. des voyages presses avec Audi France et le journaliste youtubeur JB Dessort pour découvrir les nouveautés en avant première dans des paysages atypiques parfois déserts. Je suis heureux que ces constructeurs me fassent confiance.
Peut-être avec le producteur Matthieu de Lolywood une série de vlog sur le surf, l’escalade, et le snowboard de débutant à semi-pro en 4, 5 vlogs à chaque fois; jusqu’à peut être surfer Nazaré qui sait (rire). J’espère que le Youtubeur Pat la Réa sera des aventures (rire)!
On a pu vous voir quelques fois dans des vidéos d’Akram Junior, comptez-vous collaborer avec lui dans un futur plus ou moins proche ?
Akram Ojjeh Junior est un ami depuis l’adolescence. Nos parcours ne sont pas semblables mais notre passion commune pour l’automobile nous réunit.
Oui, j’ai espoir de faire un rallye avec lui. Nous nous retrouvons souvent pour déjeuner. Dès que nos plannings concordent, je ne manque pas une occasion de « clipper » un bolide sur sa chaîne. Il a un style bien à lui, bien tranché, très authentique et brut. Il est le Paris Dernière de l’automobile ! Et phénomène rare sur Youtube, il a une communauté bienveillante et très solidaire.
Dans quelle catégorie faut-il vous placer ? Blogueur automobile, passionné de sports extrêmes ou tout simplement vlogueur ?
Ma devise est « sans être champion, je veux tout essayer ». Le départ est ma passion pour les voitures : supercars, anciennes, rares et modernes. J’aime les associer avec la pratique en extérieur de sports extrêmes ( le parachute, le saut à l’élastique, l’escalade sur glace) dans des régions sauvages ou peu habitées. Disons: Youtubeur / Chasseur de souvenirs pour quand je serai vieux.
Un nouveau rêve ?
Conduire une Formule E de DS Techeetah avec Jean Eric Vergne!
Le mot de la fin ?
Si mes videos vous plaisent et vous incitent à faire au moins une de mes activités alors j’ai gagné mon challenge: partager l’envie de se dépasser !
Merci Julien Gauger !
Si vous souhaitez suivre les aventures de Julien Gauger, c’est par ici que ça se passe :
Sergio Perez estime que son ancien coéquipier chez Racing Point, Esteban Ocon, pourrait ne jamais revenir en Formule 1 après une année passée sur le banc de touche.
Ocon n’a pas réussi à trouver un baquet pour la saison 2019 et se retrouve donc avec un rôle de troisième pilote pour l’écurie Mercedes cette année.
L’équipe du constructeur allemand va très certainement attendre de voir les résultats de Valtteri Bottas cette saison pour éventuellement remplacer le pilote finlandais par Esteban Ocon en 2020, mais selon Sergio Perez, le Français court un gros risque et pourrait bien ne jamais revenir.
« Je pense qu’une année sur le banc de touche peut changer beaucoup de choses. » a déclaré Perez au magazine britannique Autosport.
« Il pourrait très bien revenir en F1 en 2020 et piloter pour Mercedes, mais vous ne savez jamais ce que le futur peut vous réserver, je pense donc que c’est risqué pour la suite de sa carrière en F1. »
« Personnellement, je pense qu’il manque encore de maturité, mais je pense que c’est quelque chose qu’il va acquérir avec le temps. Il mérite clairement d’avoir un volant en F1, car c’est certainement l’un des meilleurs pilotes de la grille. » conclut le Mexicain.
Romain Grosjean n’a pas connu une saison facile en 2018, notamment en début d’année, où le pilote français n’a marqué aucun point lors des huit premières courses de la saison.
Pourtant, Romain Grosjean disposait d’une monoplace très compétitive dés les essais hivernaux à Barcelone, mais quelques erreurs de la part de son équipe [en Australie, il a dû abandonner en raison d’un écrou mal serré], mais aussi à cause de quelques erreurs de sa part [crash au GP d’Espagne ou encore à Bakou derrière la Safety Car], le Français a connu une période noire.
C’est à partir du Grand Prix d’Autriche que Romain Grosjean a commencé à marquer de précieux points pour son équipe, ce qui lui vaudra un total de 37 unités inscrites à la fin de la saison, signant une seconde partie d’année bien plus fructueuse que la première moitié de l’année.
A terme de la saison 2018, le pilote Haas a terminé à la quatorzième place au classement des pilotes, tandis que son coéquipier, Kevin Magnussen, plus constant, a terminé l’année 2018 au neuvième rang avec 56 points inscrits.
Pour 2019, Romain Grosjean est bien conscient qu’il sera une nouvelle fois difficile de se battre pour des victoires face aux trois meilleures équipes de la grille.
Interrogé sur ses objectifs personnels pour cette nouvelle saison, Grosjean veut : « Faire de mon mieux et être fier de moi à la fin de la saison. » déclare le pilote Haas lors d’un entretien exclusif accordé à F1only.fr
« Evidemment, c’est toujours important, et nous avons aussi besoin de voir les performances des autres pilotes. »
« On espère toujours pouvoir commencer une nouvelle saison de la meilleure façon et être aussi rapide que possible. »
« C’est vrai que la saison 2018 peut être divisée en deux parties : la première n’était pas idéale mais la deuxième était bien. »
« Je pense que j’ai appris beaucoup; il y a eu un point de déclenchement avant le Grand Prix d’Allemagne et j’étais heureux de pouvoir revenir vraiment fort pour la deuxième moitié de la saison. »
« Quand on est pilote, on veut gagner des courses mais ce n’est pas toujours possible. On fera de notre mieux, on essaiera d’être les meilleurs des autres. » souligne le Français.
« C’est un excellent challenge pour nous, et j’ai vraiment hâte de voir comment va se passer cette nouvelle saison. »
Une nouvelle ère attend Red Bull Racing à partir de cette année avec l’arrivée de Honda en tant que motoriste en remplacement de Renault.
Les deux parties ont déjà commencé à travailler ensemble depuis la fin de la saison dernière, et Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, a été impressionné par ce qu’il a vu jusqu’à présent de la part du fabricant japonais, estimant que le duo a construit un « environnement de travail très sain ».
« La communication dans toute entreprise, en particulier dans ce sport, est un élément vital. » a déclaré Christian Horner.
« De toute évidence, Honda est basé au Japon, mais leur base britannique est à deux pas de chez nous, à Milton Keynes. Nous avons évidemment beaucoup de discussions entre les groupes. »
« Jusqu’à présent, tout a été très positif et je pense que nous avons trouvé un environnement de travail très sain – que nous entretenons grâce à la relation entre Red Bull Technologie, Toro Rosso et Honda – et que nous n’allons pas complètement débuter la prochaine année de zéro. »
En 2019, Honda équipera non seulement Red Bull Racing, mais aussi son équipe sœur Toro Rosso, avec qui le motoriste japonais a déjà travaillé durant toute la saison 2018.
Après une énième hospitalisation en début d’année, le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes, Niki Lauda, a pu sortir de l’hôpital AKH de Vienne ce mercredi.
Admis de nouveau à l’hôpital AKH de Vienne en début d’année en raison d’un cas de grippe dans son entourage durant ses vacances de noël, Niki Lauda a reçu le feu vert du Pr Walter Klepetko, responsable du service clinique de chirurgie thoracique à l’AKH de Vienne, et qui a opéré Lauda l’été dernier lors de sa greffe du poumon.
Klepetko a déclaré la semaine dernière que Niki Lauda avait été admis en soins intensifs une nouvelle fois uniquement à titre préventif, en raison notamment du système immunitaire affaibli de Lauda suite à sa greffe.
En aucun cas le cas de grippe dans son entourage n’a été un danger immédiat pour Niki Lauda, mais les médecins ont préféré que leur patient revienne à l’hôpital pour minimiser les risques.
Il est pour l’heure impossible de dire si le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes pourra assister au début de la saison 2019 de Formule 1 depuis le paddock de Melbourne.
Le pilote belge Jerome D’Ambrosio a remporté la seconde manche de la saison 2018/19 qui se tenait à Marrakech au Maroc, le pilote Mahindra devance la Virgin de Robin Frijns et l’autre Virgin pilotée par Sam Bird.
Il s’agit de la troisième victoire du Belge en Formule E, il prend d’ailleurs la tête du championnat de Formule E ce samedi soir.
Derrière, Alexander Sims, Jean-Eric Vergne, André Lotterer, Lucas Di Grassi, Sebastien Buemi, Mitch Evans et Daniel Abt complètent le top dix à l’arrivée.
Vergne en tête à queue dés le premier virage
Alors qu’il s’élançait depuis la seconde position, Jean-Eric Vergne a fait preuve d’optimisme en allant attaquer la Virgin de Sam Bird [en pôle] dés le premier virage du circuit. Le Français s’est retrouvé en tête à queue et a dû reprendre la course en dernière position pour entamer une longue remontée.
Wehrlein abandonne dés le départ
Percuté dés le départ de la course par Lucas Di Grassi, Pascal Wehrlein, qui fait ses débuts en Formule E ce week-end, a dû abandonner. Le pilote allemand, visiblement énervé, a montré sa frustration à sa descente de voiture en allant directement au fond de son garage.
Da Costa percuté par son coéquipier abandonne
Alors que Antonio Felix Da Costa était en tête de la course après avoir réussi à doubler le pole-man Sam Bird, le pilote BMW s’est fait tasser par son coéquipier Alexander Sims lors d’un freinage appuyé, ce qui a obligé Da Costa à tirer tout droit dans le mur.
Stoffel Vandoorne abandonne
Le Belge a dû lui aussi abandonner lors de ce ePrix de Marrakech, le pilote HWA a été l’une des victimes collatérales de l’accrochage du premier virage au départ de la course.
Les dernières prévisions météorologiques ne sont guère optimistes pour les trois prochaines journées de la semaine sur la ville de Sao Paulo au Brésil, théâtre de l’avant dernière manche du championnat 2018 de Formule 1.
Un temps pluvieux est attendu pour chacune des trois journées du week-end à Interlagos, la journée de vendredi devrait être certainement la plus arrosée.
Vendredi 09 novembre – Essais libres 1 et 2
Le ciel sera très nuageux au dessus du circuit d’Interlagos ce vendredi, les risques de pluie sont élevés pour les deux séances d’essais libres. Les températures ne devraient pas dépasser les 17 degrés au plus fort de la journée et les rafales de vent souffleront jusqu’à 15 km/h.
Samedi 10 novembre – Essais libres 3 et Qualifications
Pour la journée de samedi, les prévisions sont un peu plus optimistes, même si quelques averses sont attendues en cours de journée (probablement à l’heure des qualifications). Le mercure ne devrait pas dépasser les 23° et le vent soufflera à 20 km/h.
Dimanche 11 novembre – La course
Les dernières prévisions annoncent un fort risque de pluie entre 14h00 et 17h00 (heure locale) en sachant que le départ de la course sera donné à 15h10 (heure locale) soit 18h10 en France.
Les températures pourront atteindre les 25° et le vent ne soufflera pas plus fort que 15 km/h à l’heure du départ.
A la veille de l’avant dernière manche de l’année au Brésil, la FIA veille à ce que toutes les équipes respectent la réglementation en matière de consommation de carburant après les récents problèmes survenus au Grand Prix des Etats-Unis.
A Austin, Esteban Ocon et Kevin Magnussen ont été disqualifié du résultat final de la course pour avoir consommé trop de carburant, alors que la limite fixée par la FIA pour une course est de 105 kilos à un rythme de 100 kilos par heure.
La fédération mesure le débit de carburant de chaque monoplace avec un système spécifique, toutefois, le débit du carburant entre le système de mesure et le moteur n’est pas surveillé, ce qui laisse penser que certaines équipes utilisent des flexibles extensibles pour créer un espace de stockage supplémentaire pour le carburant et contourner ainsi les restrictions d’utilisation.
On craint donc que ce surplus « stocké » pourrait ensuite être utilisé pour envoyer du carburant supplémentaire au moteur lorsque le débit d’essence est à son maximum.
La FIA envisage de remédier à ce problème en mettant au point un moyen de vérifier la conformité du système d’alimentation en carburant afin de s’assurer qu’il n’y a pas de stockage excédentaire entre la pompe et le débitmètre, ainsi que le moteur.
Cinq pilotes seront présents ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Brésil, avant dernière manche de la saison 2018 de Formule 1.
Marcus Ericsson, qui a été annoncé la semaine dernière en Indycar à partir de la saison 2019 sera présent ce jeudi en conférence de presse à Sao Paulo. Le pilote Sauber sera remplacé l’an prochain par Antonio Giovinazzi.
Brendon Hartley, qui s’apprête peut-être à vivre ses deux dernières courses en Formule 1 pour l’équipe Toro Rosso, sera lui aussi présent en conférence de presse. Le pilote néo-zélandais devrait être remplacé l’an prochain par Alexander Albon chez Toro Rosso.
Le pilote Haas, Kevin Magnussen, sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi, le Danois, qui va bientôt se marier, aura à ses côtés Lance Stroll (futur pilote Force India) et Stoffel Vandoorne, qui quittera la Formule 1 à la fin de l’année pour rejoindre l’équipe HWA en Formule E.
La conférence de presse du Grand Prix du Brésil 2018 débutera à 11h00 (heure locale), soit 14h00 heure française.
Liberty Media a officialisé ce mercredi l’arrivée du Vietnam au calendrier de la Formule 1 à partir de la saison 2020.
L’information a été révélée la semaine dernière par la ville de Hanoï, et il ne manquait plus que la confirmation de la Formule 1, ce qui est désormais chose faite.
La première édition du Grand Prix du Vietnam se tiendra au mois d’avril 2020 sur un circuit urbain long de 5,565 kilomètres dans les rues de Hanoï dessiné par l’architecte officiel de la Formule 1, Hermann Tilke.
« Nous sommes ravis d’annoncer que la ville de Hanoï accueillera un Grand Prix de Formule 1 à partir de 2020. » déclare Chase Carey, le PDG de la Formule 1.
« Depuis notre arrivée dans le sport en 2017, nous avons toujours dit que nous souhaitions développer de nouvelles destinations afin d’élargir l’audience de la F1 à travers le monde, et ce Grand Prix du Vietnam répond à cette ambition. »
« Nous sommes ravis d’accueillir Hanoï, l’une des villes les plus excitantes de la planète, dotée d’une histoire riche, au calendrier de la F1. Je suis sûr qu’il s’agira de l’un des temps forts de la saison. »
Un tracé comportant 22 virages
Le circuit urbain dessiné par Hermann Tilke comportera 22 virages, les monoplaces devraient atteindre des vitesses élevées en raison de la présence de nombreuses lignes droites, la plus longue atteignant le kilomètre et demi.
La Formule 1 vous donne rendez-vous au Brésil cette semaine sur le circuit José Carlos Pace pour cette avant dernière manche de la saison 2018.
Si le championnat du monde des pilotes est déjà joué avec le cinquième sacre de Lewis Hamilton au Mexique la semaine dernière, le championnat constructeurs reste encore ouvert entre Ferrari et Mercedes.
Le constructeur allemand devance la Scuderia Ferrari de 55 points alors qu’il ne reste que deux courses cette saison, autant dire que le combat s’annonce serré au Brésil entre les deux équipes.
Les horaires de chaque séance du Grand Prix du Brésil 2018 (heure française)
Comme nous vous le suggérions un peu plus tôt dans la matinée, Sergio Sette Camara deviendra pilote de tests et de développement pour l’écurie McLaren en 2019.
Le jeune pilote brésilien remplacera Lando Norris au poste de troisième pilote l’an prochain, alors que le Britannique a été promu titulaire pour 2019 aux côtés de Carlos Sainz.
« C’est mon rêve de devenir un jour un pilote de Formule 1, et je voudrais remercier McLaren pour me donner cette occasion incroyable. » déclare le Brésilien.
« Mon objectif est de m’intégrer dans l’équipe et travailler en étroite collaboration avec eux autant que possible; pour écouter, apprendre et contribuer à me développer en tant que pilote et avec le soutien de McLaren. »
L’arrivée de Sette Camara chez McLaren est étroitement liée au fait que l’écurie britannique utilisera les lubrifiants et un carburant de la compagnie pétrolière Petrobras l’an prochain, après avoir utilisé jusqu’à présent les lubrifiants et carburant de BP/Castrol.
Le jeune pilote de réserve de l’équipe McLaren, Lando Norris, continuera son apprentissage des circuits du calendrier de la F1 ce week-end en prenant le volant de la MCL33 lors des EL1 du Grand Prix du Brésil.
Le Britannique sera pilote titulaire l’an prochain chez McLaren et doit donc acquérir une certaine expérience sur toutes les pistes du calendrier avant d’essayer de guider l’écurie de Woking vers le chemin du succès en 2019.
Norris n’a jamais roulé à Interlagos, puisque l’an dernier, le pilote britannique devait prendre le volant de la McLaren pour effectuer des tests avec Pirelli, mais cette session d’essais avait été annulée après que du personnel de la Formule 1 se soit fait agresser sur le chemin de leur hôtel.
Cette année, Lando Norris pourra donc prendre le volant de la MCL33, il devrait en toute logique remplacer Stoffel Vandoorne en EL1, puisqu’au Mexique, c’est Fernando Alonso qui avait laissé sa place au Britannique lors de la première séance d’essais libres.
L’équipe Williams vient de confirmer le départ à la fin de la saison de son responsable de la performance, Rob Smedley, qui a rejoint l’équipe britannique en 2014.
Après quatre saisons passées chez Williams, l’ingénieur britannique quittera définitivement l’équipe à la fin de la saison 2018.
« J’ai vraiment apprécié mon temps passé chez Williams. » commente Smedley. « L’équipe a vécu de grands changements depuis mon arrivée en 2014 et ce fut un très grand plaisir d’avoir joué un rôle à cet égard. »
« Williams est une équipe très spéciale au sein de la communauté F1 et je suis certain que , avec tout le talent que nous avons ici , ils arriveront à mieux faire certaines choses. »
« L’équipe reste au plus près de mon cœur, mais cependant, après 20 ans en Formule 1, je pense que c’est le bon moment pour réfléchir sur certaines choses et d’évaluer mon avenir. Je souhaite surtout passer plus de temps avec ma famille avant de décider pour mon avenir. »
La patronne de l’équipe, Claire Williams, commente le départ de Smedley : « Ce fut un un plaisir d’ avoir Rob dans notre équipe depuis quatre ans et il nous manquera à la fois personnellement et professionnellement. »
« Il a accepté de se joindre à nous à un moment où notre performance était faible, et nous lui sommes reconnaissants d’avoir vu le potentiel pour nous de faire changer les choses à ce moment – là. »
« Il a apporté une grande contribution à l’équipe, mais il est surtout une grande personne, inspirant beaucoup avec son enthousiasme et sa passion pour la Formule Un. Rob est dans le sport depuis longtemps, nous comprenons totalement et nous respectons sa décision de prendre un certain temps bien mérité à passer avec sa femme et ses garçons. »
Alors que des rumeurs évoquaient un possible départ de l’équipe Ferrari de son directeur technique, Mattia Binotto, le team principal de la Scuderia, Maurizio Arrivabene, a tenu à démentir catégoriquement une quelconque « guerre interne ».
Présent ce dimanche à Monza pour le traditionel Finali Mondiali organisé par Ferrari chaque année, Maurizio Arrivabene a tenu un point presse en fin de journée pour parler de l’avenir de la Scuderia, mais aussi pour démentir certaines rumeurs.
« Soyons clairs une bonne fois pour toutes, les rumeurs concernant Mattia sont des Fakes News. » a déclaré d’emblée l’Italien.
« Elles ont été propagées pour créer de l’instabilité dans l’équipe, une simple tentative pour essayer de créer des problèmes où il n’y en a pas et je ne veux plus avoir à commenter de fausses rumeurs. »
« Pendant la saison, il y a eu beaucoup de tentatives de déstabilisation, parfois avec des histoires concernant les pilotes, d’autres fois au sujet des techniciens. »
« Personne n’a jamais parlé d’au revoir, nous pouvons éventuellement discuter de renforcements, mais cela prend du temps. Nous allons y réfléchir pour la saison prochaine, aujourd’hui, l’équipe est au niveau, et c’est une équipe qui est bonne et compacte. »
« S’il y a des renforcements, ils arriveront sans aucune hâte, et seulement si nous en avons besoin. Notre ligne est celle de la stabilité, s’il y a des ajouts, ils ne devront pas déstabiliser le groupe présent. »
« Il n’y aura pas de révolution, personnellement, je n’ai jamais cru aux révolutions mais aux évolutions. »
Sebastian Vettel pense qu’il est essentiel que lui et son nouveau coéquipier chez Ferrari la saison prochaine, Charles Leclerc, aient une relation de travail coopérative en 2019.
La Scuderia Ferrari ayant décidé de ne pas garder Kimi Raikkonen pour 2019, Sebastian Vettel aura un nouveau coéquipier en la personne de Charles Leclerc.
Bien que la vitesse naturelle de Charles Leclerc soit évidente, le jeune pilote de 21 ans manque encore d’expérience en Formule 1 et ne compte que 19 Grands Prix à son actif pour le moment.
C’est justement en raison de ce manque d’expérience que Sebastian Vettel estime que ce serait une grande erreur de vouloir se battre l’an prochain au sein de l’équipe.
« Ce sera certainement différent, car Charles n’est pas Kimi et Kimi n’est pas Charles. » déclare Vettel à Autosport.
« Il est jeune, il aura donc beaucoup à faire et beaucoup à penser. Je pense donc que, pour l’équipe, nous allons devoir travailler ensemble sur la piste. »
« Je suis sûr qu’il veut me battre, et je veux le battre. Les règles sont claires, c’est la même chose avec Kimi. »
« Mais je pense vraiment que la clé sera que nous travaillons ensemble, même si comme je l’ai déjà dit, il aura beaucoup de choses en tête. »
« Je suis son coéquipier, donc, je serai ici pour l’aider. Je serai le dernier à vouloir cacher ou jouer à un jeu ou quelque chose comme ça. »
« C’est pour cette raison je pense que je m’entends très bien avec Kimi, car à cet égard, nous sommes très similaires. Nous verrons. »
Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, assure qu’il ne sera pas demandé l’impossible à Pierre Gasly pour sa première saison chez Red Bull l’an prochain.
Le jeune français a été promu chez Red Bull Racing à partir de la saison prochaine en remplacement de Daniel Ricciardo, mais bien que le talent naturel de Pierre Gasly soit indéniable, Christian Horner sait qu’il serait « injuste » de demander au Français de battre Max Verstappen dés son arrivée dans l’équipe.
« Je pense que ce sera un challenge pour Pierre, mais il est motivé. » déclare Horner pour Autosport. « Il est passé par le même programme que Max, et vous savez, il est là parce que nous pensons qu’il est le meilleur nouveau talent et qu’il mérite cette opportunité dans la voiture.
« Donc, nous attendons de grandes choses de la part de Pierre l’an prochain, [en revanche] il serait injuste d’attendre de lui qu’il donne immédiatement du fil à retordre à Max, je pense qu’il faudra lui laisser le temps de s’intégrer à l’équipe. »
« Je pense que Max a atteint un niveau très élevé et est l’un des talents les plus exceptionnels en Formule 1. »
« Il est clair que Daniel [Ricciardo] a eu des difficultés en qualifications contre Max cette année, mais leur rythme de course a été très comparable. »
« L’an prochain, nous devons donner du temps à Pierre, mais je pense qu’il a un grand talent. Cela ne fait qu’un an qu’il est en F1, mais il a réalisé d’excellentes courses, si l’on regarde Bahreîn, Monaco et la Hongrie en particulier…Il y a un certains nombre de courses où il s’est illustré. »
Daniel Ricciardo s’est senti obligé de clarifier ses propos tenus après le Grand Prix du Mexique, où il a dû abandonner pour la huitième fois de la saison en raison d’un problème mécanique sur sa Red Bull.
Le pilote australien s’élançait depuis la pôle position au Mexique et comptait bien prendre sa revanche d’une saison remplie d’abandons [sept au total avant le GP du Mexique].
Mais à dix tours de la fin de course, la Red Bull de Daniel Ricciardo lui a une nouvelle fois joué des tours, obligeant l’Australien à se garer sur le bord de piste pour abandonner.
Interrogé par les médias quelques minutes plus tard, Ricciardo a tenu des propos forts sous le coup de la colère, n’hésitant pas à dire que Pierre Gasly [qui le remplacera chez Red Bull l’an prochain] pouvait dores et déjà prendre sa place avant la fin de l’année.
« Je ne vois pas l’intérêt de faire les deux prochaines courses, je n’ai pas connu une course ou un week-end propre depuis longtemps. Je ne suis pas superstitieux ou toutes ces conneries, mais la voiture est maudite, je n’ai pas d’autres mots. » déclarait Ricciardo à Mexico.
« C’est sans espoir, je pense que ce sont les bons mots. Même les départs, vous savez, les départs ont été bons tout le week-end, les essais de départs, et pour la course, le départ se passe n’importe comment. »
« Ce sont juste des choses qui arrivent le dimanche et pour lesquelles je n’ai plus d’explication, la voiture… Je vais laisser Gasly la piloter, je ne veux plus y avoir à faire. »
Des propos tenus sous le coup de la colère donc et que Daniel Ricciardo a voulu clarifier avant le Grand Prix du Brésil.
« Je veux clarifier quelques points après Mexico, la première chose est que je ferai bien les deux dernières courses, car c’est ce pourquoi je suis ici. » déclare le pilote australien sur son compte Instagram.
« Il y a eu d’énormes hauts et bas cette saison pour moi, et malheureusement, il y a eu plus de bas, c’est frustrant, je ne vais pas mentir. »
« Mais je dois à moi-même et à tous les gars qui travaillent dur et sans relâche d’être là pour les deux dernières. J’avais juste besoin de quelques jours pour déconnecter et ça va beaucoup mieux maintenant. »
Daniel Ricciardo s’apprête à disputer ses deux dernières courses pour Red Bull, le pilote australien rejoindra ensuite l’équipe Renault à partir de 2019.
Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, commence à admettre que la situation est devenue compliquée pour Esteban Ocon en 2019, le pilote français se dirigeant certainement vers une année en tant que réserviste de l’équipe allemande.
Après le rachat de l’équipe Force India par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll cet été, la place d’Esteban Ocon est devenue incertaine au sein de la formation basée à Silverstone puisque le milliardaire placera son propre fils à la place du Français en 2019 chez Racing Point Force India.
Dans ce contexte, Mercedes, qui gère la carrière de Ocon, n’a pas d’autre choix que de garder durant une saison son petit protégé en tant que réserviste, faute de place disponible dans une autre écurie.
Des discussions ont bien eu lieu avec l’équipe Williams, mais la formation britannique cherche avant tout un pilote capable de ramener un gros budget à l’équipe.
« Il n’y a rien de nouveau, nous nous retrouvons dans une situation où nous devons trouver le bon baquet à Esteban pour la saison 2020. » indique le manager de l’équipe Mercedes.
« Pendant ce temps-là, il aura le temps de mieux intégrer notre équipe et de contribuer à améliorer sa performance. Ce n’est pas une situation catastrophique, même si ce n’est pas l’idéal. »
« Une opportunité de dernière minute reste toujours possible chez Williams, mais Claire [Williams] nous a bien précisé qu’elle prendrait sa décision dans les meilleurs intérêts commerciaux de son équipe. Nous devrions donc être fixés très prochainement. »