Officiel : Rob Smedley va quitter Williams

L’équipe Williams vient de confirmer le départ à la fin de la saison de son responsable de la performance, Rob Smedley, qui a rejoint l’équipe britannique en 2014.

Après quatre saisons passées chez Williams, l’ingénieur britannique quittera définitivement l’équipe à la fin de la saison 2018.

« J’ai vraiment apprécié mon temps passé chez Williams. » commente Smedley. « L’équipe a vécu de grands changements depuis mon arrivée en 2014 et ce fut un très grand plaisir d’avoir joué un rôle à cet égard. »

« Williams est une équipe très spéciale au sein de la communauté F1 et je suis certain que , avec tout le talent que nous avons ici , ils arriveront à mieux faire certaines choses. »

« L’équipe reste au plus près de mon cœur, mais cependant, après 20 ans en Formule 1, je pense que c’est le bon moment pour réfléchir sur certaines choses et d’évaluer mon avenir. Je souhaite surtout passer plus de temps avec ma famille avant de décider pour mon avenir. »

La patronne de l’équipe, Claire Williams, commente le départ de Smedley : « Ce fut un un plaisir d’ avoir Rob dans notre équipe depuis quatre ans et il nous manquera à la fois personnellement et professionnellement. »

« Il a accepté de se joindre à nous à un moment où notre performance était faible, et nous lui sommes reconnaissants d’avoir vu le potentiel pour nous de faire changer les choses à ce moment – là. »

« Il a apporté une grande contribution à l’équipe, mais il est surtout une grande personne,  inspirant beaucoup avec son enthousiasme et sa passion pour la Formule Un. Rob est dans le sport depuis longtemps, nous comprenons totalement et nous respectons sa décision de prendre un certain temps bien mérité à passer avec sa femme et ses garçons. »

Arrivabene dément toutes les « Fakes News » sur Binotto

Alors que des rumeurs évoquaient un possible départ de l’équipe Ferrari de son directeur technique, Mattia Binotto, le team principal de la Scuderia, Maurizio Arrivabene, a tenu à démentir catégoriquement une quelconque « guerre interne ».

Présent ce dimanche à Monza pour le traditionel Finali Mondiali organisé par Ferrari chaque année, Maurizio Arrivabene a tenu un point presse en fin de journée pour parler de l’avenir de la Scuderia, mais aussi pour démentir certaines rumeurs.

« Soyons clairs une bonne fois pour toutes, les rumeurs concernant Mattia sont des Fakes News. » a déclaré d’emblée l’Italien.

« Elles ont été propagées pour créer de l’instabilité dans l’équipe, une simple tentative pour essayer de créer des problèmes où il n’y en a pas et je ne veux plus avoir à commenter de fausses rumeurs. »

« Pendant la saison, il y a eu beaucoup de tentatives de déstabilisation, parfois avec des histoires concernant les pilotes, d’autres fois au sujet des techniciens. »

« Personne n’a jamais parlé d’au revoir, nous pouvons éventuellement discuter de renforcements, mais cela prend du temps. Nous allons y réfléchir pour la saison prochaine, aujourd’hui, l’équipe est au niveau, et c’est une équipe qui est bonne et compacte. »

« S’il y a des renforcements, ils arriveront sans aucune hâte, et seulement si nous en avons besoin. Notre ligne est celle de la stabilité, s’il y a des ajouts, ils ne devront pas déstabiliser le groupe présent. »

« Il n’y aura pas de révolution, personnellement, je n’ai jamais cru aux révolutions mais aux évolutions. »

Vettel : « La clé sera de travailler avec Leclerc en 2019 »

Sebastian Vettel pense qu’il est essentiel que lui et son nouveau coéquipier chez Ferrari la saison prochaine, Charles Leclerc, aient une relation de travail coopérative en 2019.

La Scuderia Ferrari ayant décidé de ne pas garder Kimi Raikkonen pour 2019, Sebastian Vettel aura un nouveau coéquipier en la personne de Charles Leclerc.

Bien que la vitesse naturelle de Charles Leclerc soit évidente, le jeune pilote de 21 ans manque encore d’expérience en Formule 1 et ne compte que 19 Grands Prix à son actif pour le moment.

C’est justement en raison de ce manque d’expérience que Sebastian Vettel estime que ce serait une grande erreur de vouloir se battre l’an prochain au sein de l’équipe.

« Ce sera certainement différent, car Charles n’est pas Kimi et Kimi n’est pas Charles. » déclare Vettel à Autosport.

« Il est jeune, il aura donc beaucoup à faire et beaucoup à penser. Je pense donc que, pour l’équipe, nous allons devoir travailler ensemble sur la piste. »

« Je suis sûr qu’il veut me battre, et je veux le battre. Les règles sont claires, c’est la même chose avec Kimi. »

« Mais je pense vraiment que la clé sera que nous travaillons ensemble, même si comme je l’ai déjà dit, il aura beaucoup de choses en tête. »

« Je suis son coéquipier, donc, je serai ici pour l’aider. Je serai le dernier à vouloir cacher ou jouer à un jeu ou quelque chose comme ça. »

« C’est pour cette raison je pense que je m’entends très bien avec Kimi, car à cet égard, nous sommes très similaires. Nous verrons. »

Red Bull ne mettra pas la pression à Gasly en 2019

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, assure qu’il ne sera pas demandé l’impossible à Pierre Gasly pour sa première saison chez Red Bull l’an prochain.

Le jeune français a été promu chez Red Bull Racing à partir de la saison prochaine en remplacement de Daniel Ricciardo, mais bien que le talent naturel de Pierre Gasly soit indéniable, Christian Horner sait qu’il serait « injuste » de demander au Français de battre Max Verstappen dés son arrivée dans l’équipe.

« Je pense que ce sera un challenge pour Pierre, mais il est motivé. » déclare Horner pour Autosport. « Il est passé par le même programme que Max, et vous savez, il est là parce que nous pensons qu’il est le meilleur nouveau talent et qu’il mérite cette opportunité dans la voiture.

« Donc, nous attendons de grandes choses de la part de Pierre l’an prochain, [en revanche] il serait injuste d’attendre de lui qu’il donne immédiatement du fil à retordre à Max, je pense qu’il faudra lui laisser le temps de s’intégrer à l’équipe. »

« Je pense que Max a atteint un niveau très élevé et est l’un des talents les plus exceptionnels en Formule 1. »

« Il est clair que Daniel [Ricciardo] a eu des difficultés en qualifications contre Max cette année, mais leur rythme de course a été très comparable. »

« L’an prochain, nous devons donner du temps à Pierre, mais je pense qu’il a un grand talent. Cela ne fait qu’un an qu’il est en F1, mais il a réalisé d’excellentes courses, si l’on regarde Bahreîn, Monaco et la Hongrie en particulier…Il y a un certains nombre de courses où il s’est illustré. »

Ricciardo revient sur ses propos tenus après Mexico

Daniel Ricciardo s’est senti obligé de clarifier ses propos tenus après le Grand Prix du Mexique, où il a dû abandonner pour la huitième fois de la saison en raison d’un problème mécanique sur sa Red Bull.

Le pilote australien s’élançait depuis la pôle position au Mexique et comptait bien prendre sa revanche d’une saison remplie d’abandons [sept au total avant le GP du Mexique].

Mais à dix tours de la fin de course, la Red Bull de Daniel Ricciardo lui a une nouvelle fois joué des tours, obligeant l’Australien à se garer sur le bord de piste pour abandonner.

Interrogé par les médias quelques minutes plus tard, Ricciardo a tenu des propos forts sous le coup de la colère, n’hésitant pas à dire que Pierre Gasly [qui le remplacera chez Red Bull l’an prochain] pouvait dores et déjà prendre sa place avant la fin de l’année.

« Je ne vois pas l’intérêt de faire les deux prochaines courses, je n’ai pas connu une course ou un week-end propre depuis longtemps. Je ne suis pas superstitieux ou toutes ces conneries, mais la voiture est maudite, je n’ai pas d’autres mots. » déclarait Ricciardo à Mexico.

« C’est sans espoir, je pense que ce sont les bons mots. Même les départs, vous savez, les départs ont été bons tout le week-end, les essais de départs, et pour la course, le départ se passe n’importe comment. »

« Ce sont juste des choses qui arrivent le dimanche et pour lesquelles je n’ai plus d’explication, la voiture… Je vais laisser Gasly la piloter, je ne veux plus y avoir à faire. »

Des propos tenus sous le coup de la colère donc et que Daniel Ricciardo a voulu clarifier avant le Grand Prix du Brésil.

« Je veux clarifier quelques points après Mexico, la première chose est que je ferai bien les deux dernières courses, car c’est ce pourquoi je suis ici. » déclare le pilote australien sur son compte Instagram.

« Il y a eu d’énormes hauts et bas cette saison pour moi, et malheureusement, il y a eu plus de bas, c’est frustrant, je ne vais pas mentir. »

« Mais je dois à moi-même et à tous les gars qui travaillent dur et sans relâche d’être là pour les deux dernières. J’avais juste besoin de quelques jours pour déconnecter et ça va beaucoup mieux maintenant. »

Daniel Ricciardo s’apprête à disputer ses deux dernières courses pour Red Bull, le pilote australien rejoindra ensuite l’équipe Renault à partir de 2019.

Esteban Ocon réserviste en 2019 ?

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, commence à admettre que la situation est devenue compliquée pour Esteban Ocon en 2019, le pilote français se dirigeant certainement vers une année en tant que réserviste de l’équipe allemande.

Après le rachat de l’équipe Force India par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll cet été, la place d’Esteban Ocon est devenue incertaine au sein de la formation basée à Silverstone puisque le milliardaire placera son propre fils à la place du Français en 2019 chez Racing Point Force India.

Dans ce contexte, Mercedes, qui gère la carrière de Ocon, n’a pas d’autre choix que de garder durant une saison son petit protégé en tant que réserviste, faute de place disponible dans une autre écurie.

Des discussions ont bien eu lieu avec l’équipe Williams, mais la formation britannique cherche avant tout un pilote capable de ramener un gros budget à l’équipe.

« Il n’y a rien de nouveau, nous nous retrouvons dans une situation où nous devons trouver le bon baquet à Esteban pour la saison 2020. » indique le manager de l’équipe Mercedes.

« Pendant ce temps-là, il aura le temps de mieux intégrer notre équipe et de contribuer à améliorer sa performance. Ce n’est pas une situation catastrophique, même si ce n’est pas l’idéal. »

« Une opportunité de dernière minute reste toujours possible chez Williams, mais Claire [Williams] nous a bien précisé qu’elle prendrait sa décision dans les meilleurs intérêts commerciaux de son équipe. Nous devrions donc être fixés très prochainement. »

Officiel : Haas déboutée en appel, Renault satisfaite de la décision

L’équipe Haas n’a pas réussi à convaincre la cour d’appel internationale de la FIA ce jeudi concernant la disqualification de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie 2018.

Après avoir entendu les arguments présentés par l’équipe américaine ce jeudi à Paris au siège de la FIA, les juges de la cour d’appel ont décidé de maintenir la disqualification de la voiture numéro 8 de l’écurie Haas au Grand Prix d’Italie 2018.

Romain Grosjean a été disqualifié en raison d’une non conformité sur le fond plat de sa monoplace à Monza, et c’est parce que l’équipe Renault a déposé une réclamation après la course que la FIA a lancé une enquête sur la voiture de Grosjean.

Avant l’été, la FIA avait publié une note technique invitant toutes les équipes de la grille à modifier un élément sur le fond plat de leurs monoplaces, mais l’écurie Haas prétendait ne pas avoir le temps de modifier la pièce concernée.

La FIA avait alors autorisé l’équipe à courir avec cet élément « non conforme » mais avait prévenu l’équipe que d’autres écuries pourraient porter une réclamation au cours de l’année et c’est justement ce qu’a fait Renault à Monza.

La décision initiale prise par les commissaires du Grand Prix d’Italie de disqualifier la voiture de Romain Grosjean est donc maintenue, ce qui veut dire que Haas perd officiellement les points que le pilote français avait marqué le jour de la course.

Au championnat constructeurs, Renault conserve donc son avance de 30 points sur Haas et a de fortes chances de terminer la saison à la quatrième position.

Renault satisfaite de la décision

De son côté, l’équipe Renault se dit satisfaite de la décision de la cour d’appel : « Le règlement technique, et notamment les évolutions introduites pour des raisons de sécurité, doivent être scrupuleusement respectés. » déclare Nick Chester, le directeur technique de Renault.

« Nous sommes satisfaits de cette décision, j’aimerais remercier la cour et la FIA pour leur travail dans ce dossier. L’équipe se concentre désormais sur la fin de la saison. »

Louis Delétraz au volant de la Haas aux tests d’Abou Dhabi

Le pilote suisse Louis Delétraz pilotera une Formule 1 pour la première fois dans sa carrière  le 28 novembre prochain sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi avec l’équipe Haas.

Ce natif de Genève participera à la deuxième de deux journées d’essais Pirelli programmées les 27 et 28 novembre 2018 à Abou Dhabi.

Avec deux podiums à son actif lors de la saison 2018 de Formule 2, Louis Delétraz a réussi à prouver à l’équipe Haas qu’elle pouvait lui faire confiance pour lui confier le volant de la VF18 lors des tests Pirelli à la fin de l’année.

« Je suis naturellement très heureux de faire mes débuts en Formule 1 lors des tests d’Abou Dhabi. » déclare le Suisse.

« Je suis reconnaissant à la fois envers Gene Haas, mais aussi Gunther Steiner, de me laisser l’opportunité de tester avec l’équipe Haas F1 Team. »

« Je suis également reconnaissant du soutien de ADSS Groupe dans ce qui est une autre étape clé dans mon objectif global de devenir un pilote de Formule Un. »

Louis Delétraz passera du temps avec l’équipe Haas au Grand Prix du Brésil la semaine prochaine, ainsi qu’au Grand Prix d’Abou Dhabi pour se familiariser avec son nouvel environnement de travail

Pierre Gasly espère pouvoir tester la Red Bull à Abou Dhabi

Pierre Gasly espère avoir la chance de pouvoir piloter la Red Bull RB14 [de la saison 2018] lors des tests Pirelli organisés à Abou Dhabi en fin d’année.

Le pilote français rejoindra l’équipe Red Bull Racing l’an prochain en remplacement de Daniel Ricciardo, alors que le pilote australien rejoindra l’écurie Renault l’an prochain.

Red Bull a déjà fait savoir que Daniel Ricciardo ne roulerait pas pour Renault lors des tests Pirelli d’Abou Dhabi, mais cela ne veut pas dire que l’Australien ne sera pas au volant de la Red Bull durant ces essais.

Pierre Gasly estime cependant avoir une chance de pouvoir rouler avec la Red Bull aux tests d’Abou Dhabi, une décision devant être prise dans les prochaines semaines.

« Nous y réfléchissons, mais pour le moment, rien n’a été confirmé. » déclaré Gasly à Crash.net.

« Je pense que je devrais en savoir plus dans les prochaines semaines, et bien-sûr, ce serait bien d’avoir une première sortie, même avec la voiture de cette année, juste pour me permettre de travailler avec mon ingénieur et avec l’équipe. »

Chez Ferrari, le problème de savoir qui roulera lors de ces essais ne se pose même pas, puisque Kimi Raikkonen échangera son baquet avec Charles Leclerc chez Sauber.

Le Vietnam organisera un premier Grand Prix en 2020

Le Vietnam accueillera dés 2020 un Grand Prix de Formule 1 dans la capitale Hanoï, a annoncé ce jeudi le régime communiste.

Comme nous vous le révélions il y a déjà quelques semaines, la ville de Hanoï était en discussions avec la Formule 1 pour pouvoir accueillir la F1 dans les rues de la capitale vietnamienne.

« La ville de Hanoï a réussi à obtenir d’accueillir une course du Championnat du monde de Formule 1 de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) à partir d’avril 2020. » peut-on lire dans un communiqué de presse de la ville.

Les autorités vietnamiennes évoquent ce projet de course sur un circuit urbain depuis des mois. En août, Mai Tien Dung, haut responsable gouvernemental, avait ainsi évoqué les « énormes » retombées économiques d’un tel évènement, qui doit être « sponsorisé par le secteur privé » selon lui.

Pour l’heure, Liberty Media n’a pas encore confirmé cette information, mais le communiqué de presse ne devrait plus tarder à être publié.

Hamilton : « Alonso pensait contrôler le marché des pilotes »

Comme beaucoup de gens, Lewis Hamilton considère que les choix de carrière de Fernando Alonso l’ont assurément empêché de devenir champion du monde plus de deux fois.

Titré à deux reprises avec Renault, Fernando Alonso a ensuite rejoint l’écurie McLaren pour une première fois, où il a fait équipe avec Lewis Hamilton en 2007.

Mais la relation houleuse entre les deux hommes, ainsi qu’une sombre affaire d’espionnage entre McLaren et Ferrari, ont obligé l’Espagnol à retourner chez Renault où il sera à nouveau l’un des protagonistes dans une affaire de triche au Grand Prix de Singapour.

Le double champion du monde a ensuite rejoint l’équipe Ferrari, avec qui il n’a jamais réussi à obtenir un troisième titre mondial après cinq saisons passées à Maranello.

2015 devait être l’année du grand retour de McLaren et Honda, et c’est donc dans ce contexte de projet ambitieux que le pilote espagnol revient chez McLaren pour la seconde fois de sa carrière.

La suite, nous la connaissons tous, McLaren et Honda ont passé trois saisons catastrophiques en bas de classement et Fernando Alonso a définitivement perdu toute motivation et tout espoir de remporter un troisième titre mondial en Formule 1.

Selon Lewis Hamilton, Fernando Alonso n’a jamais réussi à faire les bons choix en dehors d’un cockpit, soulignant même le côté un peu arrogant d’Alonso lorsqu’il déclarait qu’il pouvait contrôler le marché des transferts à une certaine époque.

« Bien-sûr, il aurait pu gagner plus de titres mondiaux, mais ce n’est pas comme s’il n’avait pas eu d’autres possibilités. » déclare Hamilton.

« Cela dépend juste de la décision que vous prenez en dehors du cockpit avec un stylo à la main. Si vous pensez comme il le dit que vous pouvez contrôler le marché des pilotes, il ne faut pas vous étonner de finir sans rien. Parce que Seb [Vettel] et moi faisons aussi partie de ces transferts. »

« J’ai beaucoup de respect pour Fernando, il est un pilote phénoménal, et je fais partie des seuls qui pensent que sa réputation n’a pas été écornée ces dernières années. Les fans aussi savent ce qu’il a apporté à la F1 mais aussi en dehors de la F1. »

Fernando Alonso quittera la Formule 1 à la fin de l’année 2018, le pilote McLaren aura passé 17 ans en catégorie reine du sport automobile.

 

Edito : Kubica condamné à un rôle de réserviste ?

Robert Kubica a récemment confirmé la rumeur selon laquelle il était en discussions avec Ferrari pour un potentiel rôle de pilote de développement pour l’équipe italienne.

Le Polonais, qui est actuellement pilote de développement de l’équipe Williams, ne cache plus qu’il souhaite effectuer son grand retour en F1 en 2019 en tant que pilote titulaire même si cela ne convient pas à tout le monde.

En effet, lorsqu’on interroge un peu de monde autour de nous, 50% des gens interrogés sont pour le retour du Polonais à la compétition, 40% sont totalement contre et les 10% restants n’ont aucun avis tranché sur la question.

Mais il est bon de noter que la situation a bien évolué en Formule 1 depuis que Kubica a dû stopper sa carrière de pilote professionnel à la suite d’un terrible accident de Rallye en 2011, et avoir un pilote expérimenté dans son équipe en 2019 n’est peut-être plus la priorité pour les écuries de F1.

En effet, depuis l’apparition des pilotes payants en catégorie reine du sport automobile, bon nombre de pilotes avec un grand talent n’ont pas forcément trouvé un volant dans une écurie de pointe au cours de leur carrière, l’exemple le plus frappant étant le cas du pilote canadien Lance Stroll.

Sans vouloir manquer de respect à ce pilote talentueux, le Canadien est arrivé en Formule 1 chez Williams en 2017 uniquement parce que son père, Lawrence Stroll, accessoirement milliardaire, a pu payer à son fils un baquet au sein de la prestigieuse écurie britannique.

Comme si cela ne suffisait pas, Lawrence Stroll a même pu racheter dernièrement l’écurie Force India, qui a été placée sous tutelle au début de l’été, et y placera son fils Lance Stroll à partir de la saison 2019 en remplacement du talentueux Esteban Ocon.

Pas d’argent, pas de volant

Dans ce contexte, Robert Kubica, qui n’a pas l’argent nécessaire pour pouvoir payer son baquet chez Williams, frappe à toutes les portes, y compris celles de Ferrari, pour éventuellement y tenir un rôle de réserviste en 2019 comme l’a confirmé le Polonais.

« Ce serait bien de pouvoir courir l’an prochain, mais j’aimerais pouvoir faire un retour au bon endroit. » a déclaré Kubica dans un entretien accordé à AMUS.

« Je ne veux rien forcer, cela doit être la récompense d’un long voyage. Il faut que ce soit dans un bon environnement et que je puisse travailler avec les bonnes personnes. »

« Ce n’est un secret pour personne que Williams cherche des partenaires à la place de Lawrence Stroll, mais cela dépend de ce qu’ils demanderont pour le deuxième pilote. »

« Je ne peux les aider que s’ils ont le même objectif que moi, et cela devra correspondre à ce que j’ai à leur offrir. »

Interrogé pour savoir s’il était réellement en discussions avec Ferrari pour un rôle de réserviste, Kubica a répondu : « Peut-être. Il y a des discussions, s’il y a une chance de porter une combinaison rouge l’an prochain. »

« Ce serait l’un de mes plus grands rêves qui deviendrait réalité, j’en ai été proche une fois, mais cela n’a pas pu se faire en raison de mon accident. Je ne dis pas que cela va arriver, mais s’il y a une chance j’y penserai. »

Williams sans sponsor titre à la fin de l’année

Le départ de l’équipe de Lance Stroll à la fin de la saison ne va faire qu’empirer la situation pour Robert Kubica, puisque le Canadien quittera Williams très certainement avec ses sponsors personnels [Bombardier, JCB], alors que le sponsor titre de l’écurie, Martini, ne sera plus de la partie à la fin de l’année.

L’équipe britannique, qui va très certainement terminer la saison 2018 en tant que lanterne rouge du classement constructeurs, cherchera inévitablement un pilote lui assurant une rentrée d’argent pour combler le manque à gagner à la suite de la perte de Stroll, ses sponsors et Martini.

En revanche, si Robert Kubica arrive à se positionner avec l’appui d’un grand commanditaire, sa place en tant que second pilote aux côtés de George Russell l’an prochain devrait être assurée.

On sait d’ailleurs que Robert Kubica est également en discussions avec la compagnie pétrolière polonaise Orlen, qui pourrait investir massivement pour permettre au Polonais de revenir au plus haut niveau en 2019 avec Williams.

Affaire à suivre….

Marcus Ericsson confirmé en Indycar en 2019

Le pilote Sauber Marcus Ericsson pilotera en Indycar en 2019 aux côtés de James Hinchcliffe chez Schmidt/Peterson Motorsports.

Le pilote suédois, qui n’a pas été reconduit par Sauber l’an prochain, entamera en Indycar un nouveau chapitre dans sa carrière mais restera tout de même pilote de réserve de l’écurie Sauber en Formule 1 en parallèle de son programme en Indycar.

« C’est un grand honneur pour moi que d’être l’un des pilotes du Schmidt/Peterson Motorsports pour 2019. » a déclaré Marcus Ericsson.

« J’ai le sentiment que c’est l’étape parfaite après cinq années passées en Formule 1, j’ai hâte de commencer à travailler avec SPM et tous ces gens dont j’ai entendu le plus grand bien. »

« Ils ont eu beaucoup de succès ces dernières années, et je vais travailler dur pour continuer sur ce chemin. »

Marcus Ericsson pilotera la voiture numéro 7 du Schmidt/Peterson Motorsports, la monoplace numéro 6 restant à la disposition de Robert Wickens, qui est toujours en convalescence après son terrible accident survenu à Pocono un peu plus tôt cette année.

Arrivabene : « L’équipe est unie aux côtés de Vettel »

Le patron de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene, a déclaré que l’équipe resterait unie derrière Sebastian Vettel, après que l’Allemand ait perdu le championnat du monde 2018 face à Lewis Hamilton.

Lewis Hamilton a remporté le championnat du monde 2018 ce dimanche à Mexico grâce à une marge confortable construite lors des quatre dernières courses entre Monza et Suzuka que le pilote Mercedes a réussi à remporter.

Les espoirs de Ferrari se sont progressivement effondrés lors de la seconde partie de la saison, notamment en raison de nombreuses erreurs de la part de l’équipe de Maranello mais aussi de Sebastian Vettel lui-même.

Sebastian Vettel a admis ce dimanche que la défaite était difficile à avaler pour lui, mais Maurizio Arrivabene a insisté sur le fait qu’il va désormais rassembler ses troupes derrière son pilote pour continuer à se battre pour le titre constructeurs lors des deux dernières courses de la saison.

« Nous n’abandonnons pas, le championnat constructeurs est encore ouvert et nous avons pris plus de points [que Mercedes à Mexico]. Nous n’abandonnerons pas jusqu’à la fin. » a déclaré l’Italien.

Malgré la seconde partie de saison perfectible, Arrivabene assure un soutient indéfectible à son pilote.

« Vous devez être proche de lui dans des moments aussi difficiles, nous ne le laissons pas seul. Nous devons être forts et tous être derrière lui, avancer et ne pas abandonner. »

« Nous avons déjà prouvé que nous sommes unis, même si certains disent le contraire. Alors continuons comme ça. »

Au championnat constructeurs, Ferrari accuse un retard de 55 points sur Mercedes, alors qu’il ne reste que deux courses avant la fin de la saison.

L’image du week-end à Mexico

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix du Mexique, Lewis Hamilton s’est offert un cinquième titre mondial ce dimanche à Mexico, égalant ainsi le grand Juan Manuel Fangio et se retrouvant désormais à deux titres de Michael Schumacher.

Hamilton remporte donc un championnat 2018 qui n’était pas gagné d’avance, tant la Ferrari a été compétitive en début d’année, mais après quelques erreurs (trop?) de la part de la Scuderia et de Sebastian Vettel dans la seconde partie de la saison, Lewis Hamilton en a profité pour creuser l’écart avec l’Allemand et s’offrir un cinquième titre.

Toute la rédaction de F1only.fr adresse ses félicitations au champion du monde 2018, ainsi qu’à Mercedes, même si le championnat constructeur n’est pas encore joué.

Mercedes estime avoir pris une raclée à Mexico

Si le titre pilote est désormais joué avec le sacre de Lewis Hamilton ce dimanche à Mexico pour la cinquième fois de sa carrière, le titre constructeurs 2018 n’est pas encore gagné pour Mercedes.

L’équipe du constructeur allemand a une avance de 55 points sur Ferrari, mais il reste encore 86 points à distribuer sur les deux dernières courses de la saison.

Le combat n’est donc pas encore terminé pour Mercedes et Ferrari, qui vont devoir se battre jusqu’au bout pour décrocher le titre des constructeurs 2018.

« C’était un sacré week-end, nous allons nous en souvenir longtemps. » a déclaré James Allison, le directeur technique de Mercedes, au micro de Sky Sports après le Grand Prix du Mexique.

« Ce que nous avons accompli aujourd’hui [le sacre de Lewis Hamilton] est le résultat d’une année de travail, mais cette journée a été douloureuse, on doit se forcer à être content parce que nous avons pris une raclée. »

« Les voitures étaient très proches, le niveau de performance des équipes a varié au fil de l’année, nous n’avons pas toujours été les plus rapides. »

« Mais quand nous ne l’étions pas, nous faisions le nécessaire pour nous battre, du moins Lewis le faisait. Il en a cinq maintenant [titres], mais c’est comme si c’était son premier. Tous les week-ends, il a le désir de devancer les autres, c’est ainsi qu’il se définit, et il n’est pas heureux s’il n’y parvient pas. »

Lewis Hamilton : « Une situation surréaliste »

Quatrième à l’arrivée du Grand Prix du Mexique, Lewis Hamilton a décroché son cinquième titre mondial, égalant ainsi Juan Manuel Fangio et se trouvant désormais à deux titres d’égaler Michael Schumacher et ses sept titres.

Le pilote Mercedes se devait de terminer la course dans les sept premiers si jamais Sebastian Vettel remportait le Grand Prix du Mexique, mais finalement, c’est Max Verstappen qui s’est adjugé la victoire à Mexico, permettant à Hamilton d’être titré pour la cinquième fois de sa carrière.

« C’est un sentiment très étrange, je veux commencer par féliciter tous les supporters venus nombreux ici, un immense merci à eux. » a déclaré Hamilton à l’arrivée de l’épreuve.

« Ensuite, je veux remercier toute mon équipe, on a accompli tellement de travail au fil de toutes les courses, tous nos partenaires, tous ceux qui ont été engagés avec nous. »

« Fangio [Juan Manuel] a réalisé ça aussi avec Mercedes, ce qui rend la situation surréaliste pour l’instant. »

« Ça été une course horrible. » poursuit le désormais quintuple champion du monde. « J’ai pris un bon départ, j’ai essayé de faire ma course normalement, mais après, je ne sais pas ce qui s’est passé, on a tous les deux avec Valtteri [Bottas] beaucoup souffert. »

« On a juste essayé de ramener la voiture à la maison, mais encore une fois, je veux tellement remercier les gens qui m’entourent, ma famille, mon père, c’est une expérience que je prends avec humilité. » conclut un Lewis Hamilton ému.

Jeu set et match, Lewis Hamilton titré à Mexico

Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Mexique 2018, le pilote Red Bull devance la Ferrari de Sebastian Vettel et la Ferrari de Kimi Raikkonen.

Derrière, Lewis Hamilton, Valtteri Bottas, Nico Hulkenberg, Charles Leclerc, Stoffel Vandoorne, Marcus Ericsson et Pierre Gasly complètent le top dix.

Hamilton décroche son cinquième titre mondial

Grâce à sa quatrième place à l’arrivée du Grand Prix du Mexique, Lewis Hamilton décroche sa cinquième couronne mondiale. Le pilote Mercedes ne pourra plus être rattrapé au championnat lors des deux courses suivantes et devient donc quintuple champion du monde de Formule 1, égalant au passage Juan Manuel Fangio.

Le Britannique aurait voulu obtenir ce titre sur une victoire, mais sa Mercedes a énormément souffert aujourd’hui à Mexico, obligeant Hamilton à gérer sa course.

Un Grand Prix compliqué pour les pneus

Tous les pilotes ont souffert de la forte dégradation des gommes Pirelli aujourd’hui sur le tracé de Mexico, que ce soit les pneus Hyper-Tendres, Super-Tendres ou Ultra-Tendres.

C’est Sebastian Vettel qui a réussi le mieux à gérer cette dégradation, mais le pilote Ferrari, qui s’élançait depuis la quatrième place sur la grille, n’aura pas réussi à empêcher le sacre de Lewis Hamilton ce dimanche.

Quatre pilotes abandonnent

Fernando Alonso, Daniel Ricciardo (l’Australien s’élançait de la pole), Carlos Sainz et Sergio Perez ont dû abandonner sur problème mécanique ce dimanche à Mexico.

Mercedes redoute un carnage au premier virage

Le directeur exécutif de Mercedes, Toto Wolff, ne cache pas son inquiétude de voir un véritable « carnage » au premier virage après le départ du Grand Prix du Mexique ce dimanche.

Compte tenu de la longue ligne droite précédant le premier virage à Mexico et de la différence de vitesse de pointe entre les quatre premières voitures sur la grille, le patron de Mercedes craint le pire au départ de la course aujourd’hui.

Rappelons également que Lewis Hamilton s’élancera depuis la troisième position, tandis que Sebastian Vettel prendra le départ juste derrière lui, alors que le pilote Mercedes pourrait être titré pour la cinquième fois de sa carrière ce dimanche s’il termine dans les sept premiers.

Vettel quant à lui a absolument besoin de la victoire s’il veut avoir encore une chance de se battre jusqu’à Abou Dhabi.

Dans ce contexte, Toto Wolff va très certainement regarder le départ de la course avec beaucoup d’anxiété ce dimanche.

« La grille a le potentiel pour un carnage dans la ligne droite et dans les premiers virages. » explique l’Autrichien.

« Il y a en première ligne les deux Red Bull, qui ont la moins bonne vitesse de pointe, puis nous et les Ferrari, qui sont 10km/h plus rapides que tout le monde. »

« J’essaie de visualiser à quoi cela pourrait ressembler au bout de la ligne droite et dans le premier virage, et j’espère juste que nous en sortirons avec nos deux voitures intactes. »

Le départ du Grand Prix du Mexique sera donné ce dimanche à 20h10 (heure française).

La grille de départ officielle du GP du Mexique

Auteur de la pôle position ce samedi à Mexico, Daniel Ricciardo aura la possibilité de transformer l’essai et de s’offrir la troisième victoire de la saison ce dimanche.

Le pilote australien aura son coéquipier Max Verstappen à ses côtés sur la première ligne, tandis que Lewis Hamilton fera office de spectateur depuis la troisième place sur la grille.

Sebastian Vettel, qui n’a pas d’autre choix que de remporter les trois dernières courses s’il veut garder une chance de se battre pour le championnat, prendra le départ juste derrière son adversaire Lewis Hamilton.

Notons que cette grille de départ officielle prend en compte les pénalités infligées à Pierre Gasly (changement d’éléments moteur et boîte de vitesses-20 places), ainsi que celle infligée à Romain Grosjean (3 places pour avoir provoqué un accrochage à Austin).

La grille de départ officielle du GP du Mexique 2018