Ayumu Iwasa, l’autre Japonais que Red Bull installe en F1

Ayumu Iwasa a été très occupé avec l’équipe de Formule 1 Racing Bulls en décembre bien qu’il sache déjà ne pas faire partie des plans de l’équipe basée à Faenza pour un baquet de titulaire en 2025.

Le jeune pilote Japonais est âgé de 23 ans. Il a rejoint les rangs de Red Bull après avoir remporté le titre de champion de France de Formule 4, en 2020. Par la suite, il s’est porté au sommet du championnat de FIA F3 en 2021, puis a collecté cinq victoires en deux saisons de F2, où évoluait notamment ces deux dernières saisons aussi le protégé français de la filière Red Bull, Isack Hadjar, vice-champion F2 2024.

Iwasa a disputé la saison 2024 plus loin du paddock F1 et des yeux d’Helmut Marko en prenant part au relevé championnat japonais de Super Formula. Il y visait le titre, mais les choses ne se sont pas passées comme espéré au cours de la dernière manche, disputée sur le grand 8 de Suzuka.

Ayumu Iwasa a néanmoins pu prendre part aux essais d’après-saison sur le tracé d’Abou Dhabi avec Racing Bulls, début décembre, et s’offrir une excellente expérience F1 sous l’œil attentif de Laurent Mekies et Alan Permane. L’avenir d’Iwasa est d’ores et déjà scellé, puisqu’il a été annoncé qu’il repartirait à la conquête du titre Super Formula avec le team Mugen en 2025.

Lors des tests d’Abou Dhabi, Iwasa a apporté satisfaction, s’acquittant du programme d’essais qui lui avait été demandé. Peu de place pour montrer sa vitesse pure face à Liam Lawson, par exemple : le Japonais était équipé d’un important dispositif de grille de capteurs destiné à évaluer l’impact de nouveaux éléments aérodynamiques envisagés en vue de 2025 par Racing Bulls, dont un aileron avant lors de la première journée. Il a conclu la séance avec le 17e chrono de la journée, à plus d’une demi-seconde du chrono établi par Lawson, fortement pressenti pour obtenir au pire le volant RB, au mieux remplacer Sergio Pérez aux côtés de Max Verstappen. Le lendemain, son plan de marche le menait à boucler plus de 100 tours et signer le sixième chrono.

« J’ai vécu une très grande expérience dès le départ et j’ai beaucoup appris », a remercié le Japonais après le rookie test d’Abou Dhabi. « Je voulais également faire de mon mieux pour l’équipe et pour son avenir lors de la saison 2025. J’espère que la prochaine fois que j’aurai l’occasion de piloter, ma performance sera encore meilleure.»

Laurent Mekies autocritique : “Une équipe ne peut être jugée que face à la concurrence”

En rapportant respectivement 10 points et 4 points du Qatar, le week-end dernier, Alpine et Haas ont sans doute mis à mal les espoirs de VCARB de figurer à une meilleure position que son actuelle huitième place au championnat du monde des constructeurs, à l’issue de la dernière manche de la saison F1 se tenant ce week-end à Abou Dhabi.

L’équipe-sœur de Red Bull enregistre désormais un déficit de huit unités sur la structure américaine et de treize sur le team franco-anglais.

Laurent Mekies, directeur de l’équipe VCARB, assure que le team donnera tout avec Yuki Tsunoda et Liam Lawson pour tenter de décrocher un ultime résultat permettant de se hisser au-dessus de l’un de ses rivaux.

“Nous voulons terminer la saison en beauté et tout le monde dans l’équipe investira jusqu’à la dernière goutte d’énergie pour y parvenir”, assure le Français.

Voir aussi : Les classements du championnat du monde F1 2024

Dans tous les cas, Mekies mesure le chemin parcouru depuis le début de saison.

“Il y a peu de temps entre le Qatar et Abou Dhabi, mais nous avons parcouru un long chemin dans tous les sens du terme depuis le début de cette saison de 24 courses, à Bahreïn, au début du mois de mars. Je veux dire par là que nous avons considérablement évolué en tant qu’équipe, car il n’y a pas que notre nom qui était nouveau cette année. Inévitablement, il y a eu des hauts et des bas, nous avons atteint certains de nos objectifs et en avons manqué d’autres.”

Lucide et ne se cherchant pas d’excuses, Mekies rappelle “qu’une équipe ne peut être jugée que par rapport à la concurrence et nous nous sommes battus toute l’année contre des adversaires très forts au milieu de peloton.”

Ainsi, il apparait de plus en plus probable que VCARB ne doive se contenter de la huitième place au championnat.

“Il est vrai que depuis dimanche dernier à Losail, nos aspirations au championnat ont pris un coup, mais cela n’affectera pas notre façon d’aborder cette dernière course sur un circuit qui devrait mieux convenir à notre voiture. Avec les trois heures d’Essais Libres habituelles ce week-end, nous utiliserons une partie de ce temps pour évaluer quelques solutions pour 2025, ce qui se poursuivra lors de la séance d’essais ici mardi prochain. Nous allons également permettre à Ayumu Iwasa, pilote junior de Honda et de Red Bull, d’effectuer une nouvelle séance d’Essais Libres au volant de notre voiture, après son passage à Suzuka en début d’année. À Yas Marina, il remplacera son compatriote Yuki.”

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Hülkenberg déplore un “week-end noir” et la double menace Alpine/VCARB

L’équipe Haas a de quoi accuser le coup. Avec un score vierge ramené par Nico Hülkenberg et Oliver Bearman (remplaçant ce week-end d’un Kevin Magnussen indisposé) et le très joli coup réalisé par Alpine, auteur d’un double podium avec Esteban Ocon et Pierre Gasly ce dimanche, la physionomie de la fin de saison de la vaillante équipe américaine a pris un soudain coup de camouflet.

Cela faisait en effet cinq Grands Prix conscutifs que Haas scorait et se présentait comme confortable sixième au championnat du monde par équipes, après avoir dépassé VCARB aux Etats-Unis. 

Las, les énormes points inscrits par Alpine font que l’équipe franco-anglaise est désormais passée devant pour la première fois de la saison, avec désormais trois points d’avance. VCARB a aussi fait un joli coup en ramenant huit points au terme de la course folle de Sao Paolo, redevanant ainsi une réelle menace à seulement deux points de l’équipe américaine.

Pour Hülkenberg, l’équipe doit se remettre de ce « week-end noir ». 

« Je pense que ça se passait bien en intermédiaires, en fait », estime l’Allemand, décrivant un début de course en effet plutôt solide dans le peloton. « Je me trouvais dans un train avec Pierre [Gasly] et Fernando [Alonso] pendant un long moment, avant que nous ne passions aux stands. Je pense donc que tout allait bien. Ce n’était pas terrible, mais ce n’était pas génial non plus. Je ne sais pas, juste après l’arrêt au stand, tout s’est dégradé rapidement… »

Hülkenberg a notablement reçu l’aide des commissaires de piste lors d’une excursion l’ayant vu finir dans une zone de dégagement. 

« Ils sont sortis, m’ont poussé et ils étaient très contents d’eux. Ils m’encourageaint, me poussaient et me disaient : Allez, vas-y, vas-y, la course n’est pas finie ! Évidemment, à ce moment-là, vous ne pensez pas vraiment, vous ne vous en souciez pas non plus pour être honnête. Il faut juste continuer et gérer les conséquences plus tard, évidemment. »

Le pilote allemand se tourne désormais vers Las Vegas, où il sera attendu de pied ferme par son équipe dans le rôle de leader pris ces derniers mois. Avant cela, il faut se remettre de ce qu’il décrit lui-même comme une course « très dure ».

« C’est certainement l’une des conditions les plus difficiles dans lesquelles j’ai couru. L’adhérence était incroyablement faible, la fenêtre très, très étroite, il était très difficile de ne pas faire d’erreurs. C’était très dur. »

 

 

 

Marko affirme qu’un Hadjar “plus rapide” que Colapinto est prêt pour la F1

Helmut Marko s’est exprimé sur le Français, Isack Hadjar, qu’il estime être prêt pour débuter en Formule 1.

Au sein des deux équipes Red Bull, un seul baquet semble absolument certain de ne pas bouger en 2025 : celui de Max Verstappen. Les trois autres, à commencer par celui de son coéquipier, Sergio Pérez, ne sont pas encore assurés.

Le Mexicain, en grande difficulté dernièrement, semble plus que jamais sur la sellette malgré un contrat courant jusqu’à fin 2026, signé plus tôt cette année.

“Nous évaluons tout en ce moment”, a affirmé Helmut Marko au média autrichien, Kleine Zeitung. “Les décisions ne seront prises qu’après Abu Dhabi”.

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Un roulage “déterminant” à Abu Dhabi pour Hadjar

Marko, conseiller Red Bull, ne cache pas son envie de s’aligner sur la tendance actuelle en F1, à savoir promouvoir les jeunes pilotes. Liam Lawson est ainsi jugé face à Yuki Tsunoda en cette fin de saison. Le vainqueur de ce duel pourrait bien être le remplaçant de Sergio Pérez.

Si tel était le cas, cela pourrait donc permettre au jeune français, Isack Hadjar, de faire ses débuts en F1 dans l’écurie junior de Red Bull, VCARB. Hadjar, actuellement deuxième de Formule 2, aura l’occasion de monter à nouveau dans une F1 à Abu Dhabi pour un roulage très important pour son futur.

“Cela sera alors déterminant pour son avenir”, indique Marko. “Ensuite, il y a aussi un test mardi après Abu Dhabi, où certains pilotes qui entrent en considération pour l’année prochaine sont alignés.”

Questionné pour savoir si Isack Hadjar est prêt pour entrer en F1, l’Autrichien a répondu positivement, tout en comparant son parcours à celui de Franco Colapinto.

Oui, absolument”, affirme-t-il. “Il a été plus rapide que Franco Colapinto dans toutes les catégories juniors.”

Le Français va donc connaître une fin de saison sous haute pression avec d’un côté l’objectif de remporter le titre F2, où il pointe à 4,5 points de Gabriel Bortoleto leader, mais également de l’autre, l’envie de décrocher un volant de titulaire en F1 pour 2025.

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Deux contacts pour Liam Lawson avec Pérez et Colapinto

Liam Lawson est passé à côté de l’un de ses objectifs du jour, à Mexico, en ralliant l’arrivée du Grand Prix à la seizième position.

Distancé d’un tour, le Néo-Zélandais a toutefois coché une autre case, celle d’entrer toujours un peu plus dans la tête de l’homme qu’il souhaite remplacer chez Red Bull Racing la saison prochaine…et même un peu plus ! Car c’est contre la monoplace du Mexicain que le pilote VCARB a même laissé du carbone, dimanche, en résistant solidement lorsque les deux hommes se sont retrouvés en lutte directe pour une position dans les points.

 « Marquer des points était l’un de nos objectifs », a reconnu Lawson à l’arrivée lors de son passage devant la presse. « Nous avions une voiture de course rapide. Nous avons juste passé toute la course dans le trafic. »

Amené à décrire la situation qui l’a mené à la bagarre avec Pérez, Lawson relate : « L’incident avec Checo… Je lui ai laissé de l’espace dans le Virage 4 et je suis arrivé très, très tard. Honnêtement, j’ai essayé de lui laisser de l’espace. Il m’a fait sortir de la piste, puis il ne m’a plus laissé d’espace dans le Virage 5. C’est dommage pour la tension [créée], mais je ne sais pas où il voulait que j’aille. »

La caméra embarquée de Lawson aura montré que celui-ci avait adressé un petit message du doigt au Mexicain.

« Oui, c’est évidemment une de ces choses qui se passent sur le moment, vous savez », s’excuse Lawson. « Il a passé la moitié du tour à me bloquer, à essayer de ruiner ma course, donc j’étais contrarié. Mais ce n’est pas une excuse. Je n’aurais pas dû le faire et je m’en excuse. Ce n’est pas mon caractère, ce n’est pas quelque chose qu’il faut faire. »

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Une autre touchette avec Colapinto

En fin de course, c’est contre un autre jeune pilote en vue que Lawson s’est âprement battu, y laissant son aileron avant. La bataille avec Franco Colapinto a été rude, mais correcte, estime Lawson, qui pardonne le contact au Virage 2.

« Oui, j’ai essayé de lui laisser de l’espace dans le premier virage et je lui ai laissé beaucoup d’espace dans le deuxième, mais il a manifestement pris beaucoup de vitesse. Et à ce moment-là, quand j’ai vu sa vitesse, j’ai essayé de freiner et de m’en sortir, mais je n’avais plus d’espace, et c’était juste un incident maladroit. Je ne lui en veux pas vraiment. Je ne pense pas que ce soit sa faute. C’était juste un incident inutile. »

Lawson se tourne désormais vers la prochaine manche, qui se tient dès la semaine prochaine à Sao Paolo, sur le tracé d’Interlagos. Un circuit sur lequel le pilote VCARB n’a jamais posé les roues.

« Je pense que c’est un circuit difficile ; très, très différent de celui-ci. Alors évidemment, se concentrer sur la construction et la préparation pour un week-end va être difficile, mais c’est un circuit sur lequel j’ai toujours voulu rouler. »

 

Marko valide le retour de Lawson : “Sa performance a été impeccable”

Après plus d’un an sans piloter en Grand Prix, Liam Lawson a réalisé une bonne première journée à Austin.

Remplaçant de Daniel Ricciardo pour les six derniers Grands Prix, Lawson joue gros. Ses performances seront particulièrement scrutées chez VCARB aux côtés de Yuki Tsunoda, mais également face à Sergio Pérez.

Il est clair chez Red Bull que le second baquet aux côtés de Max Verstappen est une place à prendre. Sergio Pérez, certes sous contrat, ne semble être que l’ombre de lui-même au volant de sa monoplace.

Liam Lawson apparaît comme un réel candidat pour remplacer Pérez. Mais pour cela, il va devoir performer et vite. Pour son retour ce vendredi au COTA, Lawson a conclu les EL1 en 13e place proche (+0.130s) de Yuki Tsunoda, 10e. Il avait même battu la Red Bull de Pérez, décevant 16e.

La séance de Qualifications Sprint s’est en revanche révélée frustrante pour le jeune néo-zélandais même si la performance était là. 12e temps à 40 millièmes de Pérez et à un peu plus de deux dixièmes de Tsunoda, Lawson a finalement vu son temps annulé pour un dépassement des limites de piste.

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Le retour de Lawson, “un succès” selon Marko

Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui verrait bien un jeune pilote aux côtés de Max Verstappen en 2025, s’est montré satisfait du retour de Lawson ce vendredi.

“Très bon lors des premiers essais, il était à égalité ou plus rapide que Yuki”, a indiqué Marko à ServusTV. “Ensuite, les limites de la piste lors des qualifications l’ont fait passer de la 12ème à la 15ème place.”

“Mais sa performance a été impeccable, compte tenu du fait que c’était la première fois qu’il roulait sur ce circuit et la première fois qu’il remontait dans la voiture depuis longtemps. On peut donc dire que c’est un succès.”

Liam Lawson 15e sur la grille ce samedi de la course Sprint devra en revanche partir depuis le fond de la grille ce dimanche pour le Grand Prix. Il a, en effet, écopé de nombreuses pénalités moteur après l’installation d’une nouvelle unité de puissance.

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Quelles sont les évolutions apportées par les écuries à Austin ?

Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.

Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.

Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.

Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :

McLaren : 7 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Modification des écopes de frein avant
  • Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
  • Carénage de suspension arrière modifié
  • Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
  • ‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)

Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…

Red Bull : 2 éléments

  • Bord du plancher
  • Capot moteur (spécifique au circuit)

L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.

Ferrari : aucune évolution

La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.

Mercedes : 6 éléments

  • Aileron avant 
  • Suspension avant
  • Bord du plancher 
  • Entrée du ponton (spécifique au circuit)
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles du plancher 

Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.

Aston Martin : 6 éléments

  • Aileron avant
  • Dérive latérale de l’aileron avant
  • Capot moteur
  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Diffuseur

Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.

VCARB : 1 élément

  • Structure du plancher

L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.

Haas : 7 éléments 

  • Entrée du ponton 
  • Structure du plancher
  • Grilles du plancher
  • Bord du plancher
  • Ajout d’un élément dans les coins arrière
  • Capot moteur (spécifique au circuit)
  • Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)

À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.

Williams : aucune évolution

Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.

Alpine : 4 éléments

  • Structure du plancher
  • Bord du plancher
  • Capot moteur
  • Aileron arrière

En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.

Sauber : 4 éléments

  • Aileron avant
  • Suspension avant
  • Suspension arrière 
  • Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière

Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.

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Verstappen : Red Bull aurait pu mieux gérer le départ de Ricciardo

Max Verstappen estime que la fin de parcours de Daniel Ricciardo avec VCARB en F1 “aurait pu être gérée un peu différemment”.

Verstappen et Ricciardo ont bâti une très bonne relation depuis leurs années passées chez Red Bull entre 2016 et 2018, avant que le natif de Perth ne rejoigne Renault.

Ainsi, lorsque l’éviction de l’Australien est apparue certaine aux yeux de Max Verstappen, le pilote Red Bull aurait aimé voir une belle sortie pour son ex-coéquipier à Singapour.

Toutefois, même si le sort réservé à Ricciardo semblait être scellé, cela n’a pas été rendu officiel pendant le week-end disputé dans les rues de Singapour, gâchant quelque peu les adieux de l’Australien.

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Verstappen : Ricciardo “mérite une belle sortie”

Max Verstappen a donc exprimé sa déception quant à la gestion de ce cas par Red Bull, estimant que Ricciardo, 257 Grands Prix pour huit victoires en F1, méritait “une belle sortie”.

“Je pense qu’il était clair pour moi, que pour Daniel c’était sa dernière course, et de mon côté, je pense que cela aurait pu être géré un peu différemment”, a indiqué Verstappen à Austin.

“Mais aussi pour lui, parce que s’il ne peut pas le gérer et le dire exactement, c’est un peu dommage, il a fait beaucoup pour la F1. Il a gagné des courses, il a fait des courses incroyables et il mérite, disons, une belle sortie.”

Sans véritable célébration autour de sa dernière course chez VCARB et probablement en F1, Daniel Ricciardo pourra se consoler avec le meilleur tour obtenu et une petite aide à son ami, Max Verstappen.

En effet, l’Australien signant le tour le plus rapide avait donc subtilisé le point attribué jusque-là à Lando Norris, le rival pour le titre de Verstappen, ce dernier remerciant même Ricciardo à la radio. Cette situation avait par ailleurs créé une polémique, Red Bull étant accusé d’utiliser sa petite équipe pour aider la grande. 

Ce jeudi, il a été confirmé que ce point attribué pour le meilleur tour en course sera supprimé pour la saison 2025.

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Les passionnants enjeux à 6 GP de la fin de la saison F1 2024

Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend ! 

Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !

Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.

McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.

Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.

Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !

En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.

Lando Norris (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) – ©️ Red Bull Content Pool

Plusieurs courses sprint au menu !

À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.

D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.

Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.

Christian Horner a aussi sa carrière à sauver

Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.

Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.

Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.

Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.

Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes

Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.

En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.

Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.

Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024

Colapinto réveille (un peu trop) Albon

L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.

Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.

En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.

James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.

Le duel Haas/VCARB sera passionnant

L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.

Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.

Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.

Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.

La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza

Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?

Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.

La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.

La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…

Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.

Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.

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Liam Lawson découvrira le circuit d’Austin pour son retour en F1

Liam Lawson va faire son retour en tant que titulaire en Formule 1 au volant de la monoplace de l’équipe VCARB qu’occupait Daniel Ricciardo jusqu’à présent. Avant ce retour difficile sur le tracé du COTA, aux États-Unis, le Néo-Zélandais sait que la tâche qui l’attend n’est pas des plus aisées.

Même si cela n’a pas été annoncé comme tel pendant l’évènement, Singapour était le dernier Grand Prix en F1 pour Daniel Ricciardo dans la famille Red Bull, et tout aussi probablement de sa carrière dans la discipline.

Liam Lawson se tenait prêt à saisir son opportunité : le pilote d’essais et de réserve pour VCARB et Red Bull a désormais la lourde tâche d’achever la saison de la meilleure des manières en s’imposant notamment rapidement dans les esprits comme non seulement un pilote capable de mettre Yuki Tsunoda en difficulté, mais aussi Sergio Pérez, dont l’avenir avec l’équipe Red Bull demeure encore flou en dépit d’un contrat garantissant théoriquement la présence du Mexicain dans l’équipe en 2025.

Comme la plupart des autres pilotes d’essais et de réserve, Lawson n’a pas eu beaucoup de temps au volant de la voiture actuelle, si ce n’est une centaine de tours au Mugello au volant de la RB20 lors des récents essais de pneus pour Pirelli.

Il était prévu par VCARB que Lawson pilote une machine contemporaine à Imola après le Grand Prix de Belgique, dans le cadre de ce qui aurait été assimilé à une confrontation avec Ricciardo, mais l’équipe basée à Faenza avait finalement choisi de garder l’Australien à ce moment-là et Lawson avait finalement piloté l’AlphaTauri 2022.

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Lawson découvrira le tracé d’Austin

N’ayant jamais roulé sur le COTA (Circuit of The Americas), Lawson admet que son retour sera difficile.

“C’est toujours un grand saut”, commente-t-il pour Newstalk ZB. “Je n’ai jamais roulé sur le COTA non plus, donc même si j’ai beaucoup travaillé, ce sera un grand défi.”

“Je dirais toutefois que je suis mieux préparé, définitivement mieux préparé cette année que l’année dernière”, ajoute-t-il, en référence à Zandvoort où il avait été appelé à remplacer Ricciardo après que l’Australien se soit accidenté lors de la deuxième séance d’essais.

“En même temps, c’est un peu plus tard dans la saison cette année, donc ces gars ont fait les trois quarts d’une saison, et il n’y a rien de tel… Il est évident que je me suis entraîné comme un fou toute l’année pour essayer d’être prêt pour quelque chose comme ça, mais même les quelques tests que j’ai faits cette année. Ce sera un défi à Austin”, admet-il.

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Tsunoda vs Lawson : la bataille pour un potentiel baquet Red Bull 2025

La confrontation entre Yuki Tsunoda et Liam Lawson chez VCARB lors des six Grands Prix restants en 2024 pourrait faire office de bataille décisive dans l’objectif de décrocher le fameux baquet Red Bull de Sergio Pérez.

La position du Mexicain chez Red Bull semble plus en danger que jamais alors qu’Helmut Marko enchaîne les déclarations poussant pour placer un pilote junior aux côtés de Max Verstappen.

La décision d’aligner Lawson aux côtés de Tsunoda pour cette fin de saison n’a rien d’anodin. L’objectif est clairement de comparer les deux pilotes pour pouvoir ensuite décider de leur sort au sein de la famille Red Bull.

En cas de fin de saison impressionnante pour un des deux pilotes VCARB et si dans le même temps Sergio Pérez continue à souffrir au volant de la RB20, alors le Mexicain pourrait dire adieu à son baquet. 

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Tsunoda “candidat” au baquet Red Bull 2025

Cette bataille à venir entre Lawson et Tsunoda permet également au Japonais d’enfin être un candidat crédible au baquet Red Bull, ce que souhaitait vivement Anthony Davidson il y a quelques jours. 

“Tsunoda est un candidat pour courir aux côtés de Max en 2025”, confirme Helmut Marko, conseiller Red Bull, à F1-Insider.com. “Les courses restantes de cette saison décideront de ce que seront nos paires de pilotes pour l’année prochaine.”

“Je peux très bien imaginer qu’un pilote junior roulera aux côtés de Max”, ajoute l’Autrichien.

“Nous avons décidé de comparer Lawson et Tsunoda. Ils ont le même matériel, les mêmes conditions et chacun a maintenant six courses pour prouver qu’il est le meilleur.”

Mick Schumacher “sérieusement” considéré par Audi ?

Alors qu’aligner des jeunes pilotes devient la mode au sein des écuries de F1, Helmut Marko a lâché une petite bombe concernant le futur baquet Sauber/Audi, indiquant que Mick Schumacher est “sérieusement” considéré.

“Nous avons commencé autrefois avec la philosophie de donner une chance aux jeunes pilotes en Formule 1”, rappelle Marko. “Sebastian Vettel, Max Verstappen ou Daniel Ricciardo ne sont que trois exemples.”

“Les autres suivent désormais cette philosophie. Mercedes donne sa chance à Kimi Antonelli, Haas à Oliver Bearman, Williams à Franco Colapinto et il semble que, heureusement, Audi réfléchisse maintenant sérieusement au jeune Mick Schumacher.”

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Yuki Tsunoda est-il “négligé” par Red Bull ?

Anthony Davidson, ancien pilote de F1 dans les années 2000, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’est pas mentionné par Red Bull pour remplacer un Sergio Pérez en difficulté.

Le baquet occupé par Pérez est un sujet de débats récurrents au sein du paddock F1. Défaillant à de nombreuses reprises ces derniers mois, le Mexicain reste en danger chez Red Bull malgré son contrat signé jusqu’à fin 2026.

De son côté, Anthony Davidson, 24 Grands Prix en F1 et désormais consultant pour la TV britannique, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’obtient pas sa chance chez Red Bull après avoir bien progressé au sein de l’écurie Racing Bulls.

“Je pense que Yuki a haussé son niveau de jeu depuis son arrivée en Formule 1”, a indiqué Davidson sur le podcast Sky Sports F1.

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Davidson : “Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ?

“Il est bien rodé, c’est le produit fini maintenant”, poursuit le Britannique. “Le pauvre vieux Yuki est toujours mis dans le même sac.” 

Anthony Davidson estime par ailleurs qu’il ne le verrait pas “mentalement détruit” par Max Verstappen s’il remplaçait Sergio Pérez, mettant en avant son caractère.

“Que pense-t-il de tout cela ?”, s’interroge l’ancien pilote Super Aguri. “Il a été négligé à chaque fois. Ces pilotes arrivent, Lawson, ou Ricciardo revient en tant que pilote expérimenté plus âgé.”

“Nyck de Vries l’affronte également, et il continue de les battre à chaque fois. Ce n’est pas une simple coïncidence.”

“Ce pauvre vieux Yuki est négligé ici. Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ? Pourquoi n’entendons-nous pas parler de la possibilité pour Yuki de remplacer Pérez ? Ferait-il un meilleur travail ?”

“C’est un pilote fougueux. Je ne peux pas imaginer qu’il serait mentalement détruit par Max. C’est un caractère résistant.”

“Je pense que c’est ce à quoi Ricciardo était confronté, sans que personne ne le souligne vraiment.”

Yuki Tsunoda pointe cette saison à la 12e position au Championnat du monde des pilotes (22 points), participant grandement à la sixième place actuelle de Racing Bulls chez les constructeurs (34 points). 

En cette fin de saison, le Japonais sera désormais aux côtés de Liam Lawson chez VCARB dans une confrontation qui sera surveillée de près par le clan Red Bull.

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