Bernie Ecclestone : “Aucune raison de faire de grands changements en F1”

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que le calendrier actuel de la Formule 1 comporte désormais trop de courses.

Ecclestone, qui a dirigé la F1 durant de nombreuses décennies, pense qu’un calendrier comportant trop de Grands Prix ne fera que dévaluer le produit F1 dans le temps.

“Il y a trop de courses, seize courses suffisent. Plus nous avons de courses, plus nous dévaluerons le produit.” estime l’ancien grand argentier de la Formule 1.

“Nous avons déjà pu expérimenter cette saturation avec le Tennis, où il y a déjà une centaine de tournois, mais seulement dix sont appréciés.”

“Si vous n’aviez que seize courses au calendrier, alors, les organisateurs devraient payer plus [à la F1], et ils le feraient parce que leur épreuve aurait plus de valeur puisque le championnat serait plus court.”

Bernie Ecclestone a également donné son avis sur les futurs changements de réglementation en Formule 1 qui entreront en vigueur à partir de la saison 2021.

“Je ne vois aucune raison de faire de grands changements, et s’il en fallait un, alors ce serait quelque chose de spectaculaire comme revenir au moteur aspiré, mais il n’y a pas une telle  volonté.”

“Nous n’avons pas besoin d’un plafond budgétaire, mais d’un règlement bien écrit, d’un règlement qui n’exige pas un investissement très important. Si tel est le cas, peut importe le coût pour les équipes.”

“La compétition technique est dans l’ADN de la Formule 1, si nous perdons cela, nous perdons la Formule 1. Nous ne pouvons pas éliminer l’idée que chaque équipe souhaite créer la meilleure voiture.”

“Cela n’a rien à voir avec l’argent, vous aurez toujours besoin d’argent, et si vous ne pouvez pas vous permettre d’être en F1, restez à la maison.”

Esteban Ocon : “Impatient de faire à nouveau la course contre ces gars-là”

Esteban Ocon admet qu’il a été difficile pour lui de simplement regarder ses anciens camarades de jeu comme Max Verstappen ou Charles Leclerc se battre en piste cette saison.

Le Français Esteban Ocon a dû se contenter d’un rôle de pilote de réserve chez Mercedes en 2019, faute de baquet disponible pour lui sur la grille.

Ocon a donc regardé avec beaucoup d’envie ses anciens collègues se disputer des victoires cette saison en Formule 1 et ne cache plus désormais son envie de revenir sur la grille pour se battre à nouveau contre eux.

“Je suis impatient de faire de nouveau la course contre ces gars-là.” a déclaré Esteban Ocon en parlant de Max Verstappen et Charles Leclerc.

“Cette année a été dure pour moi mentalement, mais émotionnellement, ce n’était pas facile non plus. Ce n’est pas génial d’être à l’écart et de voir ces gars performer aussi bien.”

“Mais cela ne peut que vous rendre plus fort et vous donner plus de motivation pour revenir. Alors j’ai faim de revenir dans une monoplace.”

Esteban Ocon sera de retour en F1 en tant que pilote titulaire avec l’équipe Renault en 2020. Le Français a signé un contrat de deux saisons avec l’écurie du constructeur français, il fera équipe avec l’Australien Daniel Ricciardo.

Renault se sent prête à accueillir un jeune pilote de son Académie pour 2021

Le patron de l’équipe Renault en F1, Cyril Abiteboul, admet que son écurie sera bientôt en mesure d’accueillir un jeune pilote afin d’apporter plus de dynamisme.

Le directeur général de Renault Sport Racing se dit complétement ouvert à l’idée de promouvoir dans son équipe de F1 l’un des jeunes talents présents au sein de la Renault Académie d’ici la saison 2021.

“C’était important de pouvoir saisir l’opportunité d’un pilote complet comme Daniel [Ricciardo] l’année dernière et nous ne le regrettons pas chez Renault.” explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

“Tout comme maintenant, nous pensons que c’est le bon moment pour commencer à avoir un sang plus frais. Je pense que c’est une tendance que vous pouvez voir dans plusieurs équipes. Nous sommes également intéressés par les jeunes pilotes de notre académie.”

“Nous espérons avoir un pilote de cette académie d’ici 2021. C’est aussi un changement de dynamique que de commencer à vraiment accueillir de jeunes pilotes dans notre équipe. Ce n’est pas quelque chose que nous aurions pu faire il y a deux ans, mais je pense qu’avec plus de maturité dans l’équipe, nous pouvons maintenant envisager cela.”

“Et ce serait un bon test pour voir si nous sommes capables de gérer cela aussi parce que c’est un type de gestion différent. Gérer certains pilotes qui ont 20, 22 ans ou la trentaine, c’est différent.”

Parmi les jeunes pilotes présents au sein de l’Académie de Renault, Jack Aitken, Guanyu Zhou, Max Fewtrell, Christian Lundgaard, Victor Martins et Caio Collet.

Récemment, l’Académie a perdu l’un de ses plus grands talents en la personne d’Anthoine Hubert, décédé en Belgique fin août après un terrible accident sur le circuit de Spa.

Daniel Ricciardo n’a pas eu le temps de comparer Nico Hulkenberg à Max Verstappen

Daniel Ricciardo a du mal à comparer son actuel coéquipier Nico Hulkenberg et son ancien voisin de garage chez Red Bull Max Verstappen.

Lorsqu’on demande à l’Australien Daniel Ricciardo de comparer son coéquipier actuel avec son ancien coéquipier chez Red Bull, le pilote Renault admet avoir beaucoup de mal à faire une quelconque comparaison puisqu’il n’a pas encore pu se battre directement avec Nico Hulkenberg en piste cette année, alors que l’Allemand quittera l’équipe à la fin de la saison.

“Je n’ai pas souvent eu l’occasion d’affronter Nico directement en piste, il m’est donc difficile de juger son degré d’agressivité.” explique Daniel Ricciardo à CheckeredFlag.

“Ils sont tous les deux compétitifs, mais je dirais que Nico est un peu plus détendu, en partie parce qu’il pratique le sport depuis de nombreuses années, il est donc plus à l’aise avec tout.”

“Max pour sa part est encore un peu frais et il est toujours sous les lumières. Est-ce qu’ils peuvent tous les deux me battre ? Certainement.” ajoute l’Australien.

Au championnat du monde, Daniel Ricciardo occupe la huitième position avec 34 points marqués depuis le début de l’année. Son coéquipier Nico Hulkenberg a marqué 31 points an quatorze courses.

A partir de la saison prochaine, Daniel Ricciardo fera équipe avec le Français Esteban Ocon, qui rejoindra l’écurie Renault pour deux saisons.

Officiel : La F1 va imposer un temps maximum par tour lors des qualifications

Afin d’éviter de revivre la situation ridicule à laquelle nous avons pu assister samedi dernier lors des qualifications du Grand Prix d’Italie, le président de la FIA annonce un changement de règle.

Le président de la FIA Jean Todt a admis que la situation vécue lors de la Q3 pendant les qualifications du Grand Prix d’Italie, où l’on pouvait voir tous les pilotes ralentir pour ne pas offrir l’aspiration à leurs concurrents, était une situation très dangereuse.

Au final, les pilotes n’ont même pas pu franchir la ligne d’arrivée avant la fin officielle de la séance, privant ainsi les fans d’une potentielle bagarre pour la pole position.

Jean Todt annonce donc la mise en place “prochainement” d’une règle imposant un temps maximum aux pilotes pour effectuer un tour rapide pendant les qualifications.

“Je peux juste vous dire que cela n’arrivera plus, car on va changer la règle.” assure Jean Todt, le président de la FIA à la DH.

“On ne peut pas empêcher les pilotes de sortir de leur stand quand ils le souhaitent, mais nous allons imposer un temps maximum par tour. Le public vient pour voir un show, et ce qu’ils ont fait est dangereux pour la sécurité. On changera la règle dès qu’on le peut.”

Le président de la FIA n’a pas encore donné de date précise quant à l’introduction de cette règle, mais elle devrait certainement entrer en vigueur avant la prochaine course programmée à Singapour le 22 septembre.

Wolff ne souhaite pas encore aborder le sujet d’une éventuelle reconduction avec Hamilton pour 2021

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet qu’il ne souhaite pas encore aborder le sujet d’un potentiel renouvellement de contrat avec Lewis Hamilton en 2021.

Le pilote Mercedes est sous contrat avec la firme à l’étoile jusqu’à la fin de la saison 2020. Le Britannique pourra ensuite décider s’il souhaite continuer avec Mercedes ou bien s’il désire rejoindre une autre écurie ou alors prendre sa retraite du sport.

Toto Wolff a insisté sur le fait qu’aucune négociation n’a encore eu lieu cette année concernant le contrat du quintuple champion du monde par peur de perturber l’équipe en pleine lutte au championnat du monde.

“Lewis fait partie de cette équipe et ne prendra aucune décision basée sur l’argent, mais choisira toujours la meilleure voiture qu’il puisse avoir.” a déclaré Toto Wolff.

“Pour le moment, nous ne parlons pas de renouvellement, car nous nous battons pour le championnat du monde et je ne veux pas de distractions au sein de l’équipe.”

Rappelons qu’à la fin de la saison 2020, Mercedes disposera de deux baquets disponibles [les deux pilotes sont sous contrat jusque fin 2020], alors que chez Ferrari, c’est l’Allemand Sebastian Vettel qui arrivera en fin de contrat avec l’écurie italienne.

Le marché des transferts en F1 sera donc très intéressant à suivre l’an prochain, d’autant que des éléments extérieurs pourraient également venir jouer les trouble fête comme un certain Fernando Alonso qui n’a toujours pas fermé la porte à un retour en F1 en 2021.

Alex Albon ne veut pas se mettre de pression supplémentaire pour obtenir son baquet en 2020

Alex Albon ne veut pas se mettre de pression supplémentaire d’ici la fin de l’année pour essayer d’épater ses patrons afin d’obtenir son baquet en 2020 chez Red Bull.

Le jeune Thaïlandais a rejoint l’équipe Red Bull Racing à partir du Grand Prix de Belgique en remplacement de Pierre Gasly et terminera donc l’année au volant de la RB15 aux côtés de Max Verstappen.

Albon est donc assuré de terminer la saison en F1, mais concernant son avenir l’an prochain, le pilote Red Bull est en concurrence directe avec Pierre Gasly et Daniil Kvyat.

Bien conscient de l’enjeu, Alexander Albon ne veut pas pour autant se mettre une pression supplémentaire et abordera les sept prochaines courses comme les autres.

“L’essentiel à l’heure actuelle a simplement été d’essayer de se mettre au diapason.” explique Alexander Albon.

“Il ne faut pas se mettre de pression sur vous-même, ni même avoir des attentes trop élevées lorsque vous arrivez chez Red Bull. Honnêtement, je ne sais pas ce que je dois faire [pour rester en 2020], mais je sais que je dois faire de mon mieux.”

“Je sais que je n’ai pas l’expérience qu’ont les autres, mais je sais que je vais faire de mon mieux. Je dois juste me laisser un peu de temps et ne pas stresser. Je ne dois pas non plus me fixer trop d’objectifs et plutôt laisser faire l’évolution naturelle.”

“”Bien sûr, nous voulons nous battre contre Ferrari et Mercedes, c’est très clair. Mais je n’ai pas d’objectifs précis “être à tel endroit ou là ou encore ici”.”

“Si nous arrivons à nous battre pour des podiums d’ici la fin de l’année, ce serait génial, mais je ne veux pas me mettre dans cette situation pour l’instant.”

Dernier pilote titré avec Ferrari il y a douze ans, Raikkonen attend toujours la relève

Kimi Raikkonen, qui est le dernier pilote à avoir été titré avec Ferrari, aimerait que le passage de flambeau s’effectue rapidement.

Kimi Raikkonen a remporté le titre mondial en F1 avec Ferrari en 2007 et, depuis plus aucun pilote de la Scuderia n’a été capable d’imiter le Finlandais au volant d’une monoplace rouge.

Désormais âgé de 39 ans, et toujours aussi attaché à Ferrari, Iceman aimerait qu’un autre pilote Ferrari prenne sa place.

“J’espère vraiment que quelque chose changera, je veux cesser d’être le dernier champion. Je veux toujours le meilleur pour Ferrari et j’espère que quelqu’un va bientôt gagner ce titre.” a déclaré Kimi Raikkonen à AS.

Depuis son arrivée chez Alfa Romeo cette année pour ce qui semble être ces deux dernières années en Formule 1, les objectifs de Raikkonen ont évolué, mais pas sa détermination.

“J’essaie encore de progresser parce que je fais partie d’une grande équipe. Maintenant, nous ne nous battons pas pour le podium, mais le combat entre la sixième et la dixième place est tout aussi serré, c’est amusant.”

“À certains égards, ce sont aussi des courses plus amusantes que celles que j’ai eues l’année dernière (chez Ferrari). C’est vraiment excitant, je m’amuse cette année.”

“J’ai combattu plusieurs années contre Michael (Schumacher). Et aussi au début contre des pilotes comme Mika Hakkinen, Mika Salo, tous ces “vieux”. Puis les nouveaux sont arrivés, et contre lesquels je m’amuse aussi.”

Cette année, il semble quasiment impossible, sauf catastrophe, qu’un des deux pilotes Ferrari puisse remporter le titre mondial. Cela fera exactement 12 ans le 21 octobre prochain que la Scuderia n’a plus remporté le championnat du monde de Formule 1.

Max Verstappen est impatient d’être à Singapour où il visera la victoire

Après un abandon à Spa et une huitième place au Grand Prix d’Italie, Max Verstappen visera la victoire au Grand Prix de Singapour.

S’il y a bien un circuit sur lequel les pilotes Red Bull ont de fortes chances de remporter une course, c’est bien sur le tracé urbain de Singapour.

Pour cette quinzième manche de la saison 2019, Max Verstappen visera la victoire et rien d’autre dimanche prochain à Singapour, après les deux dernières courses disputées en Europe et durant lesquelles le Néerlandais n’a marqué que quatre points.

“Singapour est une excellente piste et la ville est magnifique la nuit. J’adore piloter sous les projecteurs, cela donne plus de caractère à la piste et j’aime vraiment ce genre de week-end, parce que c’est vraiment différent d’une course normale.” explique Max Verstappen.

“La piste est très exigeante, il fait chaud, c’est très physique et vous transpirez beaucoup, mais ça reste l’une de mes favorites.”

“Il y a de nombreux virages qui varient entre vitesse élevée et basse, alors qu’il y a aussi des courbes à moyenne vitesse.” 

“C’est aussi une course où nous sommes plus forts qu’à Monza. J’ai terminé deuxième là-bas l’année dernière, j’espère donc que nous aurons un autre bon week-end. Les dépassements y sont très compliqués et la qualification sera importante.”

“J’espère juste avoir un week-end plus normal et ne pas prendre de pénalités, ce qui rend toujours les choses plus difficiles, nous viserons le maximum de points, je suis vraiment impatient.”

Au championnat du monde, Max Verstappen occupe la troisième place avec trois points d’avance sur le pilote Ferrari Charles Leclerc.

Fernando Alonso crashe sa Toyota Hilux au Lichtenburg 400

Fernando Alonso, qui participe aujourd’hui à une course de Rallye-Raid en Afrique du Sud avec Toyota, a été victime d’une sortie de piste ce samedi.

Le double champion du monde de Formule 1, qui est au volant d’un Toyota Hilux avec Marc Coma comme coéquipier, a été victime ce samedi d’une sortie de piste spectaculaire, mais fort heureusement sans gravité.

L’Espagnol et son coéquipier vont bien, mais l’état de son Toyota Hilux laisse imaginer la violence du choc. Les deux coéquipiers ont d’ailleurs dû se débrouiller pour remettre la voiture sur ses roues en pleine course, alors que cette dernière était bloquée sur le flanc.

Fernando Alonso a pu reprendre la course après plus de 20 minutes à l’arrêt et a également dû se séparer du pare-brise de sa Toyota, complétement cassé. Les deux coéquipiers de la voiture #331 sont toujours en course.

Rappelons que l’ancien pilote de Formule 1 suit une préparation grandeur nature depuis quelques semaines en vue d’une participation au Dakar 2020 avec le Toyota Hilux.

Mise à jour à 18h00 : L’équipage de la Toyota Hilux numéro 331 a de nouveau connu des soucis dans l’après-midi après avoir percuté des oiseaux. Le pare-brise de la voiture pilotée par Fernando Alonso n’a pas résisté à l’impact. La voiture #331 n’a pas été classée en fin de journée, bien qu’elle ait franchi le drapeau à damier.

Le crash de Fernando Alonso en Rallye-Raid

 

Après Spa et Monza, Honda a encore besoin d’analyser les données de sa Spec 4 à Singapour

Le directeur technique de Honda admet qu’il le motoriste japonais va devoir récolter d’autres données à Singapour pour savoir si sa Spec 4 répond bien aux attentes.

Lors des deux dernières courses, Honda a introduit sa Spec 4, d’abord sur les monoplaces d’Albon et Kvyat en Belgique, puis celles de Gasly et Verstappen en Italie.

Mais après ces deux Grands Prix disputés sur des tracés à haute vitesse, et sur lesquels le phénomène d’aspiration est énorme, Honda admet qu’il n’a pas encore pu analyser avec précision si cette Spec 4 répondait à toutes les attentes en termes de performance.

La prochaine course qui se disputera sur un tracé urbain à Singapour sera donc très importante pour Honda, qui souhaite encore récolter des données importantes.

“D’après nos données, cela a bien fonctionné.” a déclaré Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda à Racer.

“Mais lorsqu’on souhaite parler de compétitivité par rapport aux autres, c’est un peu plus difficile parce que à Monza la Spec aéro est spéciale et l’effet d’aspiration y est énorme. nous avons donc besoin de plus de temps pour tout analyser.”

“J’aimerais que les données de Singapour soient utilisées au maximum, afin d’obtenir plus de données et d’avoir une idée plus précise de notre position. Mais les autres voitures ont également beaucoup progressé au cours des deux derniers week-ends, donc, c’est difficile.”

Tanabe admet qu’il était également difficile de jauger les performances en Italie sur la base des pénalités imposées à Red Bull et Toro Rosso, tandis que Kvyat a dû abandonner en raison d’une fuite d’huile sur le moteur Honda, et alors que les qualifications d’Alex Albon ont été compromises le samedi après la farce des Q3.

“À Monza, nous avons eu une journée difficile. Deux voitures ont eu une pénalité à cause du changement de groupe moteur – ce qui a rendu notre course difficile.”

“Les quatre voitures utilisaient la Spec 4 et ont fonctionné généralement bien pendant le week-end. Sur la voiture de Kvyat, nous recherchons toujours la cause de la fuite d’huile.”

“À la fin de la course, lorsqu’il a coupé le moteur, les données du moteur étaient normales, alors c’est OK. Nous allons donc avoir d’autres données, mais jusque là, je dirais que ce n’était pas trop mal.”

Daniil Kvyat visera les gros points à Singapour après son abandon à Monza

Daniil Kvyat va essayer de se rattraper au Grand Prix de Singapour après son abandon à Monza en raison d’une fuite d’huile sur sa monoplace.

Le Russe, qui se battait pour le top dix au Grand Prix d’Italie, a dû stopper sa Toro Rosso sur le bord de piste en raison d’une fuite d’huile sur le moteur Honda monté à l’arrière de sa monoplace.

Pour la prochaine manche, qui se déroulera le 22 septembre à Singapour, le pilote Toro Rosso espère bien se rattraper en marquant de gros points sur ce tracé urbain particulièrement exigeant pour les hommes et les machines, mais que le pilote russe apprécie beaucoup.

“Je faisais une solide course à Monza jusqu’à ce que je doive garer la voiture. Notre performance le week-end dernier a prouvé que nous faisions du bon travail, mais parfois, des problèmes techniques surviennent.” explique Daniil Kvyat.

“Nous avons dû arrêter la voiture, ce qui était décevant car je suis sûr nous étions sur un rythme pour marquer de gros points. mais nous allons désormais essayer de nous rattraper à Singapour.”

“Dans le passé, j’ai terminé sixième et neuvième ici à Singapour et c’est un lieu unique, mettant en vedette une piste très longue et cahoteuse avec beaucoup de virages les uns après les autres. C’est un défi de taille et l’une des courses les plus exigeantes de l’année.”

“Comme c’est un circuit urbain, ça ajoute toujours de l’adrénaline et la conduite sous les projecteurs la nuit ajoute de l’excitation, ce qui en fait un événement très cool.”

“Tout le monde parle du fait que nous travaillons la nuit, mais honnêtement, c’est assez facile de s’adapter: vous avez un programme à suivre, vous allez au lit vers 4 ou 5 du matin, ce qui est inhabituel, mais la seule chose vraiment étrange est que vous n’avez pas de décalage horaire. Nous y sommes habitués au fil des ans.”

“Il fait très chaud et humide et je prends cela en considération dans mes entraînement pré-course. Par exemple, en Europe, je cherchais à sortir à l’extérieur avec quelques couches de plus que d’habitude, ce qui semble un peu drôle et vous obtenez des regards étranges des gens dans la rue.”

“Au cours des dernières courses, nous avons montré un bon rythme et nous allons essayer de faire de même à Singapour, même s’il s’agit d’une piste très différente de Spa et Monza, par exemple.”

Pirelli fier d’avoir ouvert un nouveau chapitre en F1 avec ses pneus 18 pouces

Pirelli a pu tester cette semaine avec l’aide de Renault pour la première fois les pneus 18 pouces qui seront introduits en F1 en 2021.

Le manufacturier italien a pu récolter de précieuses données sur les gommes 18 pouces au cours de ces deux journées de tests, des données qui seront analysées et qui serviront au développement des pneus dans les mois qui arrivent.

Pour ces tests, Renault a mis à disposition de Pirelli une monoplace mulet de 2018 au châssis modifié pour pouvoir accueillir les roues de 18 pouces.

En parallèle de ces tests pour les pneus 18 pouces, Esteban Ocon roulait avec une monoplace équipée des pneus 13 pouces qui seront introduits l’an prochain pour la dernière fois en F1.

“Nous sommes ravis d’ouvrir un nouveau chapitre sur le Paul Ricard, avec le lancement de nos pneus 18 pouces – qui changeront le visage de la Formule 1 – parallèlement à notre dernier test de développement pour les pneus 13 pouces de l’année prochaine.” explique mario Isola, le directeur de Pirelli.

“Renault a fourni une voiture mulet 2018 pour le test des 18 pouces, avec Sergey Sirotkin au volant pour marquer ce moment historique. Nous avons terminé le programme comme prévu en couvrant 213 tours avec des pneus 18 pouces sur deux jours.”

“Cela nous a été très utile pour jeter un premier regard sur la nouvelle génération de pneus et commencer à tracer la voie de développement que nous suivrons pour le reste de cette année et l’année prochaine.”

“Bien sûr, il est difficile de tirer des conclusions de ce test car c’est encore trop tôt, mais nous avons accumulé toutes les données préliminaires que nous souhaitions dans de bonnes conditions météorologiques.”

Ocon au volant d’une Mercedes avec les pneus 13 pouces 2020

“Avec les pneus 13 pouces 2020, nous avons parcouru 212 tours en deux jours grâce à Esteban Ocon et Mercedes.”

“Le travail consistait à évaluer une gamme de prototypes de pneus slick, alors que nous commençons à finaliser les spécifications de l’année prochaine: la dernière saison de pneus 13 pouces avant de passer à 18 pouces en 2021.”

Binotto : De stagiaire à directeur sportif

Le patron de Ferrari, Mattia Binotto, est revenu sur son parcours au sein de la Scuderia au fil des années, lui qui est rentré à Maranello en tant que stagiaire en 1995.

Comme beaucoup d’entre vous, le rêve de Mattia Binotto était de pouvoir un jour travailler en Formule 1 avec Ferrari et ce rêve est devenu réalité en 1995 lorsque le Suisse intègre la Scuderia en tant que stagiaire après des études en Italie.

Binotto a ensuite gravi les échelons au sein de l’écurie italienne grâce à ses compétences et a travaillé avec de grands pilotes comme Jean Alesi, Eddy Irvine ou encore Michael Schumacher.

En 2019, Mattia Binotto est nommé directeur sportif de la Scuderia Ferrari en remplacement de Maurizio Arrivabene, il garde en même temps le rôle de directeur technique de l’équipe.

“C’était un rêve certainement.” répond Mattia Binotto au micro de la RTBF lorsqu’on lui demande  si travailler en F1 était un rêve pour lui.

“Quand j’étais enfant, quand j’étais gamin, je jouais avec les petites voitures rouge. C’était ma passion, mon grand père était passionné, je regardais les courses avec lui et je me suis toujours dit ‘j’aimerais bien une fois travailler chez Ferrari, arriver là-bas avec une petite Fiat 500 et à la rigueur être aérodynamicien’.”

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Des débuts chez Ferrari en 1995

“J’ai travaillé pour Ferrari, mais je n’ai jamais été aérodynamicien. Mais c’est vrai que ça été un rêve.”

“Ça n’a pas été un rêve d’être dans le rôle que j’occupe aujourd’hui, ce fut tout simplement la conséquence de ces années en ayant travaillé chez Ferrari. Le rêve était vraiment de faire partie de l’équipe.”

“J’ai commencé comme stagiaire.” rappelle Mattia Binotto, qui est passé par le département des moteurs puis est devenu directeur technique de la Scuderia en 2016 suite au départ surprise de James Allison.

Binotto souligne également avec beaucoup d’humour qu’il ne comprenait rien à la mécanique d’une Formule 1 lors de ses débuts en 1995 : “Quand j’ai terminé l’université, j’ai effectué un Master en Italie qui s’approchait du monde du véhicule, j’ai ensuite fait un stage chez Ferrari, il m’ont embauché.”

“Et puis, j’ai commencé en 1995, je suivais les essais privés en tant qu’ingénieur moteur. Je n’y comprenais rien [rire], peut-être même aujourd’hui !”

“Je me souviens, je travaillais avec Jean Alesi ou Gerhard Berger, ça c’était la première année. Une des choses que j’aime bien, c’est de pouvoir travailler avec beaucoup de pilotes.”

L’époque Michael Schumacher

“Bien-sûr, l’époque avec Michael était spéciale, j’en garde des souvenirs incroyables. Mais il n’y a pas eu que lui, j’ai connu pleins de pilotes. J’ai beaucoup travaillé avec Eddy Irvine, qui est une personne très amusante. On s’appelle encore, on se parle, ça été toute une épopée. Je pense qu’avoir pleins de souvenirs comme ça, c’est sympa.”

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La pression en tant que chef de la Scuderia Ferrari

“La pression, il ne faut pas y penser.” explique Binotto. “Je crois qu’on est concentrés sur notre travail, que ce soit à l’usine ou sur les Grands Prix, on est concentrés sur ce qu’on fait.”

“Ensuite, après 25 ans de Formule 1, on sait ce que c’est la pression et on essaie encore une fois de la gérer, donc, ce n’est pas le côté le plus difficile.”

“C’est vrai que la pression chez Ferrari est encore plus élevée, devoir gagner est toujours notre objectif, même pour hier, pas pour demain. Mais je suis également convaincu que la stabilité et la patience est importante dans ce métier. De mon côté, j’essais de laisser de côté la pression et d’être concentré sur le travail.”

Mattia Binotto monaco GP Ferrari
© Alessandro Arcari/F1only.fr

La “fun attitude”

Le patron de l’équipe de Maranello aime souvent rappeler à ses troupes qu’il est impératif d’avoir “la fun attitude” afin de trouver un certain équilibre entre rigueur et détente.

“La joie est indispensable. C’est un métier avec un compromis pour la vie familiale très élevé. J’ai toujours dit ‘on ne travaille pas chez Ferrari, on vit à l’usine’ .”

“Donc on sait à quelle heure on commence le matin, mais on ne sait jamais à quelle heure on termine le soir. Je suis plus souvent avec mes coéquipiers, mes collègues, qu’avec ma famille, donc, il faut quand même que l’on trouve un côté fun.”

“C’est indispensable, et en plus, je suis sûr que si l’on s’amuse on travaille mieux et il y a donc plus de chances de pouvoir atteindre l’objectif.”

Le pilote de Formule 2 Juan Manuel Correa toujours dans le coma

Juan Manuel Correa, l’autre pilote de F2 impliqué dans l’accident qui a coûté la vie à Anthoine Hubert en Belgique, est toujours dans le coma.

Le pilote américain reste dans un état de coma induit dans l’unité de soins intensifs dans laquelle il a été transféré au royaume-uni après son opération subie au CHU de Liège.

Juan Manuel Correa a eu deux fractures aux jambes et une légère lésion à la colonne vertébrale lors de son terrible accident sur le circuit de Spa en Belgique le 31 août. Il a depuis été transféré dans une unité de soins intensifs en Angleterre où il a été placé dans le coma.

“Notre fils, Juan Manuel, reste à l’unité des soins intensifs dans un hôpital de Londres, en Angleterre, avec ma femme et moi à ses côtés.” a fait savoir le papa de Correa.

“Nous avons de bons et de mauvais jours ainsi que de longues nuits et des nuits courtes, mais avec le soutien de la communauté du sport automobile, de nos amis, de notre famille, de notre pays et de nos fans, nous continuons à prier pour Juan Manuel.”

“Juan Manuel reste dans un état de coma induit avec une paralysie afin que ses poumons puissent se reposer autant que possible.”

“En continuant à être assistés par une machine ECMO, bon nombre des indicateurs clés essentiels se sont légèrement améliorés, tandis que d’autres se sont très peu détériorés. Les médecins nous ont rappelé que tant que Juan Manuel poursuit sa tendance à la hausse, même très peu, c’est tout ce que nous pouvons demander pour le moment.”

“Les infections sont sous contrôle et les indicateurs respiratoires restent stables et tous les signes vitaux restent constants et stables.”

“Nous croyons en la force et la détermination de notre fils, nous considérons cette légère amélioration comme une indication de son aptitude à renverser la tendance en sa faveur, nous avons juste besoin de lui pour qu’il le fasse un peu plus vite.”

“Les médecins continuent à surveiller et à changer les bandages si nécessaire et à confirmer que les fractures sont multiples et graves.”

“Des chirurgies supplémentaires seront nécessaires lorsque les poumons de Juan Manuel s’amélioreront dans un état tel que ce soit sans danger pour les médecins.”

“Nous tenons à remercier chaque personne qui a appelé, envoyé un message texte, envoyé un courrier électronique et consulté les médias sociaux. Nous avons reçu et lu ou continuons à lire et à montrer tous les messages à Juan Manuel. Vos messages l’aident à se battre et à ne jamais abandonner.”

“Ce sera le plus grand facteur de motivation pour Juan Manuel quand il reprendra conscience. Nous invitons les fans et les amis à continuer à envoyer des messages de soutien via les médias sociaux ou à [email protected]. Encore une fois, merci pour votre soutien.”

Tests terminés pour les pneus Pirelli 18 pouces au Paul Ricard

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1 en a terminé avec ses tests qui ont eu lieu cette semaine sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France.

Pirelli, avec l’aide de Mercedes et de Renault, a pu tester cette semaine les gommes 13 pouces qui seront introduites en F1 en 2020, ainsi que les pneus 18 pouces, qui deviendront la norme à partir de 2021 en catégorie reine.

C’est le Russe Sergey Sirotkin qui a pu tester les gommes Pirelli 18 pouces durant ces deux journées sur le Paul Ricard. Le pilote de réserve de Renault et McLaren était au volant d’une Renault RS18 de l’année dernière au châssis modifié pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces.

Au total, Sergey Sirotkin aura bouclé 213 tours du circuit Paul Ricard au cours de ces deux journées de tests.

Esteban Ocon au volant d’une Mercedes

Le Français Esteban Ocon pour sa part a travaillé au volant d’une Mercedes équipée des pneus 13 pouces 2020. Le Normand a bouclé au total 212 tours sur le tracé du Grand Prix de France au terme de ces deux journées.

Ces essais se déroulant à huis clos, nous sommes tributaires du peu d’informations que Pirelli veut bien nous fournir.

Les photos des tests Pirelli au Paul Ricard

Franz Tost : “quand un pilote revient de Red Bull à Toro Rosso, il est choqué et démotivé”

Franz Tost, le team principal de l’équipe Toro Rosso, ne peut que constater les dégâts sur ses pilotes qui reviennent de chez Red Bull.

Etre pilote de Formule 1 chez Red Bull n’est pas de tout repos, puisque l’équipe de Milton Keynes possède quatre baquets en catégorie reine dispatchés entre son écurie mère Red Bull Racing et sa petite sœur Toro Rosso.

Le fait de disposer de quatre baquets permet à Red Bull de changer de pilote quand bon lui semble et l’écurie ne se gêne absolument pas pour le faire lorsqu’un de ses pilotes n’obtient pas les résultats escomptés.

Franz Tost, qui voit partir puis revenir des pilotes depuis quelques années maintenant, admet que lorsqu’ils reviennent chez Toro Rosso, ils peuvent être choqués, démotivés et en manque de confiance.

“Si un pilote revient de Red Bull à Toro Rosso, il est choqué, démotivé et perd confiance en lui.” explique Franz Tost, le team principal de l’équipe Toro Rosso au site de la F1, qui a déjà vu partir puis revenir Daniil Kvyat ou Pierre Gasly.

“Le travail de l’équipe et de mon côté consiste à les aider, à les soutenir et à rassembler tous les ingrédients dont ils ont besoin pour être aussi performants qu’avant. Parce que Red Bull Racing les a pris quand ils ont réussi avec nous.”

Concernant Pierre Gasly, qui est revenu chez Toro Rosso à la pause estivale après huit mois passés chez Red Bull Racing, Franz Tost révèle que le Français a très vite repris ses marques au sein de son ancienne écurie.

“Oui, c’est pareil. Rien n’a changé, la combinaison et tout le reste étaient toujours là! C’était seulement quelques mois.” a déclaré Tost sur le ton de la plaisanterie.

Cyril Abiteboul remotive ses troupes chez Renault : “l’objectif reste P4”

Le patron de Renault, Cyril Abiteboul, se félicite du bon résultat obtenu par son équipe la semaine dernière à Monza, mais le Français insiste sur le fait que l’objectif de la saison est de terminer devant McLaren.

Au Grand Prix d’Italie, l’équipe Renault F1 a signé son meilleur résultat depuis le Grand Prix du Japon 2008 avec une quatrième place pour Daniel Ricciardo et une cinquième position pour Nico Hulkenberg.

Ce bon résultat a permis à Renault de remonter au cinquième rang au classement des constructeurs et de revenir à seulement 18 points de l’équipe McLaren, qui a connu ces deux dernières courses des fortunes diverses avec trois abandons et un seul point marqué après deux Grands Prix.

Pour Cyril Abiteboul, l’objectif de Renault en début d’année était de terminer l’année à la quatrième place et cet objectif est toujours d’actualité, alors qu’il ne reste que sept courses à disputer.

“Vous ne renégociez pas vos objectifs uniquement parce qu’ils ont l’air plus durs [à atteindre], donc l’objectif était P4 et aujourd’hui l’objectif reste P4.” insiste le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul.

“Nous sommes à 18 points de McLaren, il reste sept courses, cela fait en moyenne trois points de plus qu’eux, cela reste tout à fait faisable.”

“Je pense qu’il y aura un certain nombre de pistes où ils seront plus rapides que nous, mais il y aura aussi un certain nombre de pistes où nous serons plus rapides qu’eux.”

“Donc, nous devons simplement être capables de faire ce que nous n’avons pas fait et lorsque nous sommes plus rapides, marquer le plus de points, comme en Italie où nous l’avons fait et c’est bien.”

“Mais encore une fois, l’objectif n’est pas seulement McLaren, il s’agit de s’améliorer partout et contre tout le monde, car au final, les classements P5 et P4 ne sont pas bons, Ce n’est pas l’endroit où nous voulons nous arrêter.”

Pierre Gasly a dû adapter sa préparation pour affronter la fournaise de Singapour

La Formule 1 se rendra la semaine prochaine à Singapour pour disputer la quinzième manche de la saison 2019 sur l’un des tracés urbain les plus difficiles au monde.

Le Grand Prix de Singapour peut être considéré comme la course de tous les superlatifs avec un tracé comportant 23 virages et zigzaguant à travers la cité état de Singapour entre les gratte-ciel d’un côté et la marina abritant les yachts de luxe de l’autre.

Mais la plus grande particularité de Singapour reste son climat chaud et humide qui fait terriblement souffrir les hommes et les machines au cours d’une course bien souvent émaillée d’incidents et dont la durée peut parfois atteindre les deux heures.

Une véritable fournaise donc pour les pilotes, qui doivent suivre une préparation physique particulière pour cette course quelques jours avant l’épreuve comme nous l’explique Pierre Gasly.

“Les deux sujets dont tout le monde parle à Singapour sont la chaleur et le fait que la course se dispute de nuit. Cela rend les choses beaucoup plus passionnantes parce que les conditions sont vraiment difficiles.” explique Pierre Gasly.

“A ce propos, nous avons adapté ma préparation au cours des dernières semaines en travaillant dans des conditions plutôt chaudes, en portant plusieurs couches de T-shirts et sweat-shirts pour habituer le corps à la transpiration.”

“J’ai également passé beaucoup de temps dans le sauna qui est une chaleur sèche, et un
hammam, qui est un endroit plus humide avec de la vapeur. de sorte que le corps s’adapte à la chaleur. De cette façon, vous êtes aussi prêt que possible lorsque vous arrivez là-bas.”

“C’est vital, parce que c’est la course la plus longue, mais aussi la plus dure de l’année. Le tour est très rapide et comporte beaucoup de virages, de sorte que vous ne pouvez pas vous reposer.”

“Mais j’aime ça, j’aime les pistes techniques et sinueuses où il faut montrer un rythme. Pendant la course, l’objectif est de rester concentré pendant deux heures dans des conditions extrêmes. C’est peut-être la course la plus difficile de la saison, mais c’est aussi la course la plus excitante.”

Franz Tost heureux et fier de voir partir ses pilotes chez Red Bull Racing

Le patron de l’équipe Toro Rosso, Franz Tost, pense que Alex Albon ne reviendra probablement pas au sein de son équipe l’an prochain.

Alex Albon, qui a été promu chez Red Bull Racing à la place du Français Pierre Gasly au cours de l’été, devrait rester au sein de l’écurie de Milton Keynes l’an prochain aux côtés de Max Verstappen.

C’est en tout cas ce que pense son ancien patron, Franz Tost, qui estime que le jeune Thaïlandais sera confirmé chez Red Bull d’ici la fin de l’année.

“Malheureusement, je pense qu’il est parti, mais vous ne savez jamais ce qui peut se passer en Formule 1.” a déclaré Tost à l’agence Reuters.

Même s’il regrette le fait d’avoir perdu un très bon pilote, Franz Tost se dit tout de même heureux de constater que la filière des jeunes pilotes Red Bull fonctionne bien.

“Je me plaindrais uniquement si Red Bull prenait des pilotes de l’extérieur. Dans ce cas là, nous aurions un grave problème.”

“Mais je pense que tant que nos pilotes seront suffisamment bons, tout ira bien. Je suis plus que content de cela. Je suis heureux si un pilote se rend chez Red Bull Racing et remporte des courses.”

“Je pense que cela démontre que nous avons bien fait nos devoirs. Lorsque les jeunes pilotes arrivent chez Toro Rosso, je leur dit toujours que la vraie vie commence dans le sport automobile.”

“Ils doivent vraiment être concentrés et vivre à 100% pour la Formule 1. Certains le comprennent, d’autres pas. Mais s’ils ne le comprennent pas, ils sont sortis, c’est aussi simple que cela.”