McLaren va perdre son fournisseur de lubrifiants Petrobras

Le gouvernement fédéral du Brésil est sur le point de mettre un terme à la collaboration entre l’entreprise d’état Petrobras et l’équipe McLaren.

Petrobras et McLaren ont signé un partenariat commercial et technique au début de la saison 2018, mais le nouveau gouvernement en place au Brésil estime que la facture est bien trop salée et veut donc rompre le contrat avec l’équipe britannique.

“Cela n’a aucun sens, c’est une absurdité. Cela vaut t-il la peine de voir apparaître en tout petit le nom de la société sur le casque des pilotes ?” a déclaré Osmar Terra, ministre de la citoyenneté.

En réalité, le logo de la marque est présent effectivement sur les casque des pilotes, mais aussi sur le capot moteur de la McLaren MCL34, ainsi que sur les combinaisons des pilotes et des mécaniciens de l’équipe.

Le partenariat signé entre Petrobras et McLaren prévoyait également la fourniture d’un carburant, mais depuis la signature du contrat, un tel développement n’a jamais eu lieu.

Lorsque l’entreprise a signé le contrat de partenariat avec McLaren, Petrobras espérait promouvoir l’image de la marque à l’international, en plus de promouvoir un partenariat technique avec ses produits.

Cependant, le partenariat est devenu difficile à maintenir après le changement de gouvernement au Brésil.

Il y a une semaine, le président de la société, Roberto Castello Branco, avait déjà déclaré dans une interview donnée à Globo News que Petrobras cesserait de soutenir McLaren.

“Cela n’a pas de sens pour une entreprise d’un pays émergent à économie à faible revenu de financer une équipe de compétition d’un pays développé.” avait-il déclaré.

Un problème de taille pour McLaren

Le départ [qui n’est pas encore validé] de Petrobras devrait générer un problème de taille pour McLaren, qui va devoir trouver un nouveau partenaire technique pour le développement de produits lubrifiants. Rappelons que Petrobras fournit actuellement l’huile de transmission à McLaren, de plus, Petrobras a déjà investi massivement dans le développement d’un carburant.

Pour résilier le contrat avec McLaren, Petrobras devra payer une amende à l’équipe britannique. Un peu plus tôt cette année, lorsque la présidence de la République avait changé, les dirigeants de McLaren avaient déjà déclaré qu’ils comptaient sur le maintien de Petrobras dans le parrainage.

Maintenant, cependant, la compagnie d’État doit rompre l’accord et contraindre l’équipe britannique à chercher un nouveau partenaire au cours de la saison.

Bolsanero confirme le départ de Petrobras

Jair Bolsanero a lui-même confirmé ce vendredi soir qu’il comptait tout faire pour résilier le contrat liant Petrobras à McLaren.

“En 2018, Petrobras a signé un contrat de 782 millions de réal avec McLaren pour une période de cinq années. A l’heure actuelle, la société, par décision de mon gouvernement, cherche un moyen de résilier le contrat.” a déclaré le président du Brésil.

Le premier gameplay de F1 2019 au Paul Ricard

A un peu plus d’un mois de la date de sortie officielle du jeu F1 2019 [28 juin] sur PS4, Xbox et PC, les premières images du gameplay ont fuité sur le web.

Plusieurs vidéos ont été publiées sur YouTube ces dernières heures par des internautes ayant eu accès à la version encore en développement du jeu.

On peut notamment y découvrir le circuit Paul Ricard sur lequel se déroulera le Grand Prix de France 2019 le 23 juin ou bien encore le tracé de Monaco.

Comme une image vaut mille mots, on vous laisse savourer quelques tours sur le tracé Paul Ricard à bord de l’Alfa Romeo de Kimi Rakkonen.

©aarava

La Formule 2 débarque sur F1 2019

Grande nouveauté cette année, la Formule 2 débarque enfin sur F1 2019. La catégorie inférieure à la Formule 1 était très attendue par les joueurs, mais jusqu’à présent, Codemasters n’avait jamais intégré la F2 à son jeu.

C’est désormais chose faite avec F1 2019, et même si il s’agit du championnat 2018, on ne pourra que se réjouir de l’arrivée de la F2 dans le dernier opus de la saga.

©GameRiot

Bottas : “Je n’ai jamais eu de voiture compétitive à Monaco”

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas regrette le fait de ne jamais avoir eu une monoplace compétitive à Monaco jusqu’à présent.

Pour la sixième manche de la saison 2019, l’équipe Mercedes fait une fois de plus office de grande favorite, même si sur le papier, le tracé de Monaco ne semble pas particulièrement adapté à la W10.

Mais pour Bottas, qui a signé la pole position en Espagne la semaine dernière, les bonnes performances de sa monoplace dans le secteur 3 du circuit de Catalunya [composé de virages lents et d’une chicane] lui font penser que sa Mercedes pourra être à l’aise cette année dans les rues étroites de la principauté, même s’il admet volontiers qu’il n’a jamais eu une monoplace compétitive à Monte Carlo.

“Je pense que jamais dans ma carrière de pilote de Formule 1 je n’ai eu une bonne voiture à Monaco.” déclare Valtteri Bottas au site de la Formule 1 à la veille de la sixième manche de l’année.

“C’est une piste si unique, vous avez besoin d’avoir une voiture très spéciale pour ce qui est de son fonctionnement mécanique à Monaco, avec toutes les déformations et les bosses. C’est donc un véritable point d’interrogation sur la façon dont nous allons nous comporter là-bas.”

“Mais de toute évidence, depuis Barcelone et le secteur 3 avec ses virages lents, c’est prometteur…”

“J’espère seulement que nous aurons une bonne voiture car ce serait une course unique de se battre pour la victoire ou de la gagner. En fait, je ne suis jamais monté sur le podium [à Monaco] et c’est quelque chose que j’attend vraiment.”

“Je vais certainement consacrer 100% de mon week-end à la performance en qualifications pour être certain d’être en Q3. De plus, j’habite juste à côté de la ligne d’arrivée, donc, ce serait bien d’avoir une bonne voiture.”

Au championnat du monde, Valtteri Bottas est désormais second, à sept points de son coéquipier Lewis Hamilton.

Coulthard : “Plus facile pour Leclerc que Vettel”

David Coulthard, qui officie désormais comme consultant de luxe pour la télévision britannique sur les Grands Prix, estime que la situation de Charles Leclerc chez Ferrari est bien plus facile que celle de Sebastian Vettel.

Selon l’ancien pilote McLaren, le jeune Charles Leclerc, qui débute sa carrière au sein de la Scuderia cette année, n’a pas autant de pression que son coéquipier Sebastian Vettel, qui doit faire en sorte de porter l’équipe de par son statut de champion du monde.

Coulthard estime qu’il revient à Sebastian Vettel la lourde tâche de faire en sorte que la monoplace de Maranello devienne une voiture gagnante, quand son coéquipier Leclerc doit juste se concentrer à battre Vettel.

“Charles fait ce qu’il doit faire. Il veut être plus rapide, s’il voit un écart il doit essayer de le combler.” explique David Coulthard à Autobild.

“Sebastian a un autre objectif; Faire de la Ferrari une voiture gagnante. Nous avons donc là deux types de pressions différentes.”

“Seb doit gagner, tout le reste ne l’intéresse pas. Pour Charles, c’est plus facile, il doit juste être plus rapide que Sebastian et prouver qu’il peut battre un quadruple champion du monde pour avoir un bel avenir.”

“Sebastian a eu une phase sans stress avec Kimi [Raikkonen]. Mais l’équipe Ferrari aurait pris la mauvaise décision de garder Kimi, parce que Charles créée de l’émotion, et c’est ce que Ferrari représente dans son histoire.”

“Nous voulons tous des duels serrés, comme Senna avec Prost ou comme Hamilton avec Rosberg, et maintenant Seb et Charles.”

“Il faudra aussi jeter un coup d’œil chez Red Bull cette année, parce que Max Verstappen ne subi aucune pression de la part de Pierre Gasly. Ce n’est pas bon.”

“Bien-sûr, Sebastian ne rajeunit pas. Mais il est toujours un grand champion, il est toujours très rapide. Bien que Charles soit l’avenir de la Formule 1 avec Max Verstappen, il n’est pas plus rapide que Sebastian.”

“C’est un fait, et comme je le disais, Sebastian a plus de pression et il le sait aussi. Sebastian doit remporter le championnat du monde, Charles doit être meilleur que Seb. C’est évident que c’est une situation beaucoup plus facile [pour Leclerc].”

Marko redoute une Mercedes à “la traction monstrueuse” à Monaco

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, ne se fait guère d’illusions pour le Grand Prix de Monaco face à des Mercedes offrant une “traction monstrueuse”.

L’Autrichien insiste sur le fait que Mercedes possède à l’heure actuelle la monoplace la plus performante et offrant une traction phénoménale en sortie de virage, ce qui est le facteur le plus important dans les rues étroites de Monaco.

“Bien que Mercedes ait l’empattement le plus long avec sa monoplace, leur avantage sera encore plus grand. Ils ont une traction monstrueuse, et c’est le secret à Monaco. De notre côté, nous avons trouvé quelque chose, mais cela ne semble pas suffisant.” souligne Helmut Marko.

Ferrari : Sixième ou septième

Si l’Autrichien se montre peu confiant pour Red Bull à Monaco cette année, il est encore plus pessimiste lorsqu’il évoque le cas de la Scuderia Ferrari.

“Si Ferrari n’est pas capable de générer de l’appui et de la traction, alors, elle ne terminera probablement que sixième ou septième à Monaco.”

“Leur faiblesse était évidente lors de la dernière course [Barcelone]. Leur moteur est très bon, mais ils manquaient d’appui et de traction.”

Plus habitué au rail qu’au podium à Monaco, Verstappen veut inverser la tendance

Le pilote Red Bull Racing Max Verstappen n’est encore jamais monté sur le podium à Monaco depuis son arrivée en Formule 1.

Pourtant considéré comme un tracé très favorable aux caractéristiques de la Red Bull, le Grand Prix de Monaco n’a jamais vraiment souri à Max Verstappen ces dernières années.

Plus habitué à toucher le rail que le podium dans les rues étroites de la principauté ces dernières années, le pilote néerlandais espère pouvoir inverser cette tendance en 2019 pour la sixième manche de la saison, au volant d’une monoplace lui ayant déjà permis de monter sur le podium à deux reprises depuis le début de la saison.

“Ce fut génial de remonter sur le podium à Barcelone, j’attends maintenant Monaco avec impatience.” explique Max Verstappen avant la sixième manche de la saison 2019.

“C’est un week-end très spécial et très chargé. Bien-sûr, c’est un circuit urbain chargé d’histoire, et qui n’a pas été le meilleur pour moi ces dernières années, mais j’espère pouvoir remédier à la situation.”

“Je vis à Monaco, donc, c’est bien de pouvoir dormir à ma propre maison plutôt qu’à l’hôtel. J’aurai certains amis et de la famille ici, j’ai donc hâte de passer un bon week-end.”

Non, Juan Pablo Montoya n’est pas le coach mental de Lance Stroll

L’équipe Racing Point a tenu à démentir les rumeurs selon lesquelles Juan Pablo Montoya serait devenu un coach mental pour le pilote canadien Lance Stroll.

Le week-end dernier à Barcelone, Juan Pablo Montoya a été aperçu dans le garage de Racing Point, et il n’en fallait pas moins pour que qu’une rumeur suggère que le Colombien faisait désormais partie de l’équipe.

Plusieurs médias ont rapporté cette rumeur selon laquelle Juan Pablo Montoya serait devenu le coach mental du pilote Racing Point cette année, mais nous sommes désormais en mesure de vous confirmer que ce n’est pas le cas.

Plusieurs sources nous ont confirmé que la venue du pilote colombien à Barcelone le week-end dernier n’était qu’une simple visite “amicale”.

Au Grand Prix d’Espagne, Lance Stroll a dû abandonner en course, après un contact avec la McLaren de Lando Norris. Le pilote canadien s’est aussi fait remarquer en essais en envoyant sa RP19 dans le mur de pneus.

Au championnat du monde, Lance Stroll a marqué 4 points depuis le début de la saison 2019, après cinq courses.

Valtteri Bottas surpris au volant d’une Ford Fiesta R5 en France

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a été surpris en France au volant d’une Ford Fiesta R5 préparée par M-Sport dans la catégorie WRC2 Pro.

Après une première participation à l’Artic Lapland Rally au mois de janvier, durant lequel Bottas a terminé à une honorable cinquième position au volant d’une Ford Fiesta WRC, le Finlandais a accepté d’essayer en France la nouvelle Fiesta R5.

La voiture testée par Valtteri Bottas est légèrement différente de celle avec laquelle il a participé à son premier rallye en janvier, puisque cette Fiesta R5 est moins puissante et bénéficie de moins d’appui que la WRC qu’il a pu piloter en Laponie plus tôt cette année.

Entre autre, les conditions sont également nouvelles pour Valtteri Bottas qui, après avoir roulé sur la neige en début d’année, goutte désormais au bitume des routes françaises.

L’objectif de cet essai routier pour Valtteri Bottas est de tester la voiture dans le but d’acquérir un modèle.

Niki Lauda transféré dans une clinique privée en Suisse

L’Autrichien Niki Lauda a été transféré vers une clinique privée en Suisse pour subir une dialyse en raison de problèmes rénaux.

Après avoir subi en août 2018 une transplantation pulmonaire, Niki Lauda était jusqu’à présent en convalescence dans un centre de réadaptation en Suisse.

Mais en raison de problèmes rénaux [Lauda a subi deux greffes de reins en 1997 et 2005], il a dû être transféré il y a quelques jours dans une clinique privée, toujours en Suisse, pour subir une dialyse. C’est le frère de Niki Lauda, Florian, qui l’a confirmé aux médias.

“En raison de problèmes rénaux, il a dû être transféré du centre de réadaptation Cereneo de Vitznau vers une clinique privée afin de pouvoir subir une dialyse, une purification du sang.” a déclaré Florian Lauda au média autrichien OE24.

“Niki a deux reins donneurs. Sa femme Birgit est avec lui aussi souvent que possible. En ce moment elle est à Venise à la Biennale.”

On ne sait pas pour l’instant si le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes pourra revenir dans les paddocks de Formule 1 cette année. Mais l’Autrichien reste en contact permanent avec son équipe, notamment avec son ami Toto Wolff.

Horner : “Red Bull n’est pas aussi compétitif qu’à la fin de la saison 2018”

Le patron de l’écurie Red Bull Racing, Christian Horner, admet que son équipe n’est pas aussi compétitive qu’elle ne l’était l’an dernier en fin de saison.

Cette année, de nouvelles règles aérodynamiques ont été introduites en F1, notamment un nouvel aileron avant qui, selon Horner, pose des problèmes pour exploiter au mieux les pneumatiques Pirelli, qui ont eux aussi évolué par rapport à l’an dernier.

“Pour un certain nombre de raisons, nous ne sommes pas aussi compétitifs qu’à la fin de la saison précédente.” explique Christian Horner, cité par Speedweek.

“Les pneus Pirelli de la saison 2019 ont une surface de roulement moins épaisse que la génération précédente, ce qui le rend plus rigide.”

“Fin 2018, nous arrivions très bien à gérer les Pirelli, et je suppose que la combinaison de pneus modifiés et d’un nouveau concept aéro ne nous a pas aidés.”

“En termes d’aérodynamisme, notre voiture a évolué pas à pas au fil des ans. Changer le concept de l’aileron avant est une affaire délicate, et nous devons donc trouver un certain équilibre entre tous les facteurs pour être rapide.”

“Mais nous sommes sur la bonne voie. C’est toujours une question d’évolution en Formule 1. Nous gagnons régulièrement du terrain du côté du châssis et Honda progresse aussi du côté moteur.”

“La stabilité est très bonne par rapport aux années précédentes. L’augmentation de la performance est juste. Mais nos adversaires ne se reposent pas. Ferrari a choisi d’introduire un moteur amélioré en Espagne, Renault l’a également fait et Mercedes le fera au Canada.”

2009 – Jenson Button : Du chômage au titre mondial

Le champion du monde de F1 2009 Jenson Button, est revenu pour Sky Sports sur une période de sa vie où il pensait que sa carrière allait s’arrêter prématurément en 2008.

Lorsque Honda a décidé de se retirer de la Formule 1 fin 2008, Jenson Button pensait vraiment que sa carrière de pilote de F1 était terminée. Mais le pilote britannique est allé de surprise en surprise en seulement quelques semaines. Il retrace avec vous ce moment si particulier de sa carrière.

La mauvaise nouvelle

“J’ai toujours été un fan de Noël. Mais celui de 2008 ne figure pas sur la liste des meilleurs jours de Noël de tous les temps.” explique Jenson Button.

“Je me souviens bien, j’attendais mes bagages à l’aéroport lorsque j’ai reçu un SMS de mon responsable Richard qui disait “appelle-moi s’il te plaît”. Ce n’est jamais le message que vous attendez de votre responsable.”

“Ce n’est jamais agréable de recevoir ce message de quiconque. J’ai finalement pris ma valise sur le tapis, j’ai pris le téléphone et j’ai appelé Richard.”

“Je suis vraiment désolé de te donner cette nouvelle, mais tu ne courras pas avec Honda en F1 en 2009.” – “Mais j’ai un contrat !” – “Oui, mais ils se retirent du sport.”

“Je lui ai donc demandé quelles options il restait, et il m’a dit “aucune pour le moment”. Donc, après m’être préparé pour entamer ma saison 2009, je me suis effondré, pensant que cela pourrait être la fin de ma carrière.”

“Nous pensions avoir la voiture et le bloc moteur parfaits pour 2009 mais de toute évidence, compte tenu de la crise mondiale et plus particulièrement au Japon, ils pensaient que ce serait une mauvaise chose de courir en 2009. C’était une période étrange dans ma vie parce que je courais depuis neuf ans en Formule 1 et je n’ai eu qu’une victoire en 2006, ce qui n’était certainement pas suffisant.”

Un baquet disponible chez Toro Rosso

“Donc, à ce moment-là, je cherchais un moyen de courir en 2009 et il y avait quelques options. La principale était peut-être de courir avec Toro Rosso. ll y avait un baquet disponible mais c’était la seule véritable option disponible en F1 en dehors de courir avec l’équipe désormais devenue Brawn.”

“Qui sait ce qui ce serait passé si Brawn n’avait pas existé en 2009. Nous étions en communication avec Franz Tost, le patron de Toro Rosso, qui a déclaré qu’il y avait une possibilité de courir pour eux – ce qui était une belle option. Même si je savais que cela ne m’apporterait pas de victoires en course à ce moment-là.”

“J’étais prêt. J’avais 29 ans et j’étais prêt à gagner des courses et à me battre pour des championnats. Avoir deux ou trois années de plus à se battre dans le groupe intermédiaire n’était pas ce dont j’avais besoin à ce moment-là.”

“J’aurais pris n’importe quel baquet en F1 à ce moment-là, mais pour moi le gros effort consistait à pousser pour que la voiture de Brawn soit en piste.”

“Évidemment, ça ne s’appelait pas Brawn à l’époque. Nous ne savions pas comment elle s’appellerait, si elle existerait ou qui la financerait. Nous recherchions donc, Richard et moi-même, un sponsor, des partenaires ou des personnes pouvant acheter l’équipe, et nous sommes restés en contact avec Nick Fry et Ross Brawn pendant des semaines.”

La naissance de Brawn GP

“Finalement, ils m’ont dit : “tu n’as plus besoin de chercher, on reprend l’équipe”. Je me souviens d’être entré à l’usine quand cela a été annoncé que nous allions courir en 2009 et que l’équipe allait s’appeler Brawn GP.”

“Tout le monde était content, parce qu’ils pensaient tous ne pas avoir de travail en 2009. Et soudain, tout le monde était prêt pour fabriquer une voiture. Je me souviens d’avoir regardé Ross [Brawn] et de lui avoir demandé si nous serions prêts pour les essais hivernaux. Nous ne pourrions peut-être pas participer à toutes les journées, peut-être que le dernier jour.”

“C’était juste wow ! Je ne pensais pas que ce serait une voiture si rapide. Je voulais juste être sur la grille et travailler avec toute cette équipe avec laquelle je travaillais depuis tant d’années.”

“Depuis 2003, j’ai d’abord travaillé avec BAR, Honda puis Brawn GP. L’atmosphère était donc vraiment familiale.”

Le début des tests

“Nous sommes allés à un shakedown à Silverstone – il n’y avait personne d’autre là-bas, ils étaient déjà tous en phase de test en Espagne et nous avions cette petite tente sur le circuit de Stowe à Silverstone.”

“Je ne sais pas si nous ne pouvions pas nous permettre le circuit complet ou quoi, mais nous avions ce petit circuit pour conduire où les gens ont appris à conduire des voitures de route, sous une tente. Quand cette voiture a démarré pour la première fois, avec son nom sur le côté, je pense que ce fut un moment assez émouvant pour Ross et toute l’équipe.”

“J’ai sauté à l’intérieur, mis les ceintures de sécurité et je me sentais déjà chez moi, je suis parti en piste pour un tour d’installation, je suis rentré immédiatement, tout s’est déroulé parfaitement.”

“Après un tour d’installation, vous passez toujours 10 à 15 minutes d’arrêt à vérifier que tout va bien, mais il me semblait que c’était trois heures parce que je voulais juste revenir dans cette voiture et voir ce qu’elle pouvait faire.”

“Finalement, j’ai pu ressortir, le changement de vitesse était lisse, la pédale de frein m’est venue rapidement. Avec une nouvelle voiture, vous avez toujours de petits problèmes, mais nous n’avons eu aucun problème avec cette voiture.”

“J’ai donc quitté ce test de shakedown avec le sourire aux lèvres, sachant que c’était agréable de conduire et que nous n’avions aucun problème.”

Les premiers tests à Barcelone

“J’ai piloté la voiture, la Brawn GP 01, lors des derniers essais officiels à Barcelone. Tout le monde roulait déjà depuis des jours. J’ai sauté dans la voiture, je suis sorti, j’ai signé un temps, et je me souviens être revenu et avoir dit à Shov [Andrew Shovlin] ingénieur en chef chez Mercedes, que tout semblait aller bien, sauf des problèmes de sous-virage.”

“Il m’a alors regardé en souriant. “Pourquoi souris-tu autant?” lui ai-je demandé. Il a alors dit: “Parce que ton premier tour a été six dixièmes plus rapide que quiconque depuis le début de ces essais. Tu plaisantes, n’est-ce pas? Il a dit non.”

La suite, nous la connaissons. La Brawn GP01 a remporté le championnat du monde avec Jenson Button à son volant dés sa première saison.

L’écurie a ensuite été rachetée par Mercedes en 2010, qui est devenue depuis l’écurie que l’on connaît actuellement et qui domine largement la catégorie reine du sport automobile depuis cinq saisons maintenant.

Antonio Giovinazzi ressent la pression des Italiens

Le pilote Alfa Romeo, Antonio Giovinazzi, n’a toujours pas marqué le moindre point cette année, après les cinq premières courses de la saison 2019.

Le jeune pilote, qui a rejoint Alfa Romeo cette saison, admet qu’il ressent une certaine pression en tant qu’Italien au volant d’une monoplace estampillée Alfa Romeo.

“Mercedes a bien débuté l’année, et nous, de notre côté, nous sommes concentrés sur notre travail.” explique Antonio Giovinazzi.

“Personnellement, au cours des cinq premières courses de la saison, je n’ai pas marqué de point. J’ai été un peu touché par la malchance, mais je pense que ça va tourner. Je ressens tellement la pression des Italiens pour marquer mes premiers points.”

“Je préfère que cela se produise en début de saison et non à la fin. Nous avons une grande équipe, une excellente voiture. Nous devons trouver le moyen de mettre tout ensemble, et à la fin, les résultats viendront.”

Giovinazzi admet que Alfa Romeo cherche à savoir pourquoi la C38 n’a pas été compétitive le week-end dernier en Espagne [pas de point pour les deux pilotes], sur un tracé où la monoplace de Hinwil avait fait pourtant forte impression cet hiver pour les essais hivernaux.

“Nous essayons de trouver une solution par rapport au week-end dernier, qui n’a pas été positif pour nous deux.”

“Désormais, nous sommes tournés vers Monte Carlo où il y aura une importante qualification durant laquelle il faudra tout donner.”

Binotto : “Nous n’avons pas d’image claire pour le moment”

Le team principal de Ferrari, Mattia Binotto, admet avec une grande franchise que Ferrari n’a pas encore la solution à tous ses problèmes.

Depuis le début de la saison, la Scuderia Ferrari n’a pas remporté une seule course, alors que l’écurie italienne avait dominé les essais hivernaux à Barcelone.

Mais le week-end dernier, sur le même tracé que cet hiver, Ferrari a pris une vraie gifle de la part de Mercedes, notamment en qualifications, où Valtteri Bottas a collé huit dixièmes de secondes à Sebastian Vettel, ce qui est un vrai gouffre en F1.

Interrogé par la BBC, le directeur sportif, mais qui est également directeur technique de la Scuderia Ferrari, explique que les hommes de Maranello ne savent pas avec précision pourquoi la SF90 ne fonctionne pas correctement sur tous les circuits.

“Nous n’avons pas d’image claire pour le moment. Il n’y a aucun doute que dans les virages lents nous sommes faibles.” déclare Mattia Binotto. “Cela pourrait être une combinaison de plusieurs facteurs et pas un seul.”

Pourtant, la Ferrari SF90 a été compétitive à Bakou et à Bahreïn, deux tracés principalement composés de virages lents. Alors, pourquoi la monoplace de Maranello était-elle compétitive là-bas et pas en Espagne ?

“Nous n’avons pas encore de réponse.” admet Binotto. “Il n’y a pas de réponse simple à cette question. Cela fait partie des choses que nous devons analyser.” 

“Barcelone ne nous rendra que plus forts à l’avenir et être forts signifie faire ce type d’exercice auquel nous n’avons pas encore de réponse.”

Mattia Binotto veut tout de même rester positif, et pense que “tôt ou tard” Ferrari rattrapera l’équipe Mercedes cette année.

“Oui, je pense que tôt ou tard nous les rattraperons. Je pense que du côté de la performance il y a encore de la possibilité.”

Ferrari, Binotto : “Nous sommes contre la standardisation des pièces”

La Scuderia Ferrari se dit absolument contre la standardisation des composants en Formule 1, l’équipe de Maranello estimant que cela détruirait tout simplement l’ADN de la Formule 1.

Compte tenu de la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur en 2021, la FIA a également l’intention d’introduire la normalisation de certains composants techniques (tels que les boîtes de vitesses, les freins, etc.) afin de tenter de maîtriser les coûts d’achat des équipes et encourager d’autres constructeurs à se joindre au grand cirque de la F1.

Mais la Scuderia Ferrari se affirme son opposition à la standardisation de certaines pièces en Formule 1, qui ne ferait que détruire l’ADN de la F1 selon le directeur sportif de l’équipe de Maranello.

“Nous sommes contre le principe de la standardisation.” a déclaré Mattia Binotto, team principal de l’équipe Ferrari.

“Nous savons qu’il est nécessaire de contrôler les coûts et les dépenses et que, par conséquent, nous devons trouver le juste équilibre. Mais la standardisation n’a de sens que si l’on peut économiser de l’argent, mais nous devons également nous occuper de l’ADN de la F1.”

“Par exemple, si nous prenons les monoplaces avec les mêmes jantes, je pense que ce n’est pas bon pour la F1 d’un point de vue esthétique.

“Parce que dans ce cas, il n’y aurait peut-être que de la couleur pour différencier les voitures. Nous devons examiner avec la FIA toutes les propositions et évaluer avec soin le meilleur choix.”

Est-ce que Mercedes a dégoûté les fans de Formule 1 ?

La semaine dernière au Grand Prix d’Espagne, j’ai personnellement été choqué d’observer une nette diminution des fans présents sur le circuit de Catalunya.

En effet, j’ai pour habitude lors des week-ends de Grand Prix de rejoindre le circuit très tôt le matin pour éviter les embouteillages, ce qui me permet d’arriver en salle de presse “à la fraîche” pour pouvoir commencer à travailler.

Mais en Espagne, je dois vous avouer que j’ai un peu plus profité de ma couette le matin à l’hôtel en raison d’une nette diminution des embouteillages aux alentours du circuit de Catalunya.

Les tribunes du circuit lors des essais libres du vendredi étaient même quasiment vides, ce qui ne m’a pas surpris dans un premier temps, puisque c’est à peu près la même situation sur tous les autres circuits du calendrier.

En revanche, pour les qualifications de samedi et la course de dimanche, je dois dire que j’ai véritablement été surpris de voir certaines tribunes désertées par les fans. [voir photo ci-dessous et à la une de l’article].

La tribune principale du circuit de Barcelone le samedi lors des qualifications

L’effet Fernando Alonso ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’absence des fans le week-end dernier au Grand Prix d’Espagne. Le premier est bien évidemment l’absence de celui qui a donné l’envie aux Espagnols de regarder la F1 au début des années 2000, l’ancien pilote McLaren Fernando Alonso.

En effet, même si les Espagnols ont désormais Carlos Sainz comme représentant en Formule 1, l’absence de Fernando Alonso en catégorie reine du sport automobile a certainement joué un rôle important sur les ventes de billets pour le Grand Prix d’Espagne 2019.

La domination de Mercedes ?

Autre hypothèse, la domination de Mercedes depuis cinq années maintenant a largement démotivé les fans, qui n’ont peut-être plus envie de payer pour venir voir un spectacle dont ils connaissent déjà la fin.

Interrogé le week-end dernier en Espagne, Carlos Sainz, comme beaucoup d’autres personnes dans le paddock, pense effectivement que la domination de l’équipe Mercedes porte un sérieux préjudice à la discipline.

“La foule ne veut pas venir ici juste pour voir toujours le même résultat, voir toujours les mêmes personnes gagner. Nous devons en montrer plus que ça, plus il y a de pilotes qui montent sur le podium, plus il y a de pilotes qui gagnent un Grand Prix, mieux c’est pour le sport.” a déclaré le pilote espagnol.

tribunes gp espagne vides

“Pour moi, c’est une grande motivation que de courir devant mon public. J’ai pu les voir avant la course, et cela m’a donné un coup de pouce supplémentaire. Sans le public, ce sentiment d’être à la maison ne se serait pas produit.”

“En dehors de la Grande-Bretagne, il serait très difficile d’attirer du monde sur les circuits si c’est toujours les mêmes qui gagnent, parce que vous savez en gros ce qui va se passer à chaque course.”

Je regarderai un peu plus précisément l’évolution de cette situation lors des prochaines courses, même si à Monaco [prochaine manche], il est toujours difficile de se faire une idée précise tant le manque d’espace est flagrant, ce qui donne très vite l’impression qu’il y a énormément de monde.

Et vous, dites-moi si vous comptez vous déplacer sur un Grand Prix cette année en postant un commentaire au bas de cet article. Je suis curieux de connaître votre avis sur la situation.

Pirelli dévoile les pneus disponibles pour Silverstone

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, vient de dévoiler les pneus mis à disposition des équipes de F1 pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, qui se disputera le 14 juillet à Silverstone.

Pirelli mettra à disposition des pilotes les gommes C1, C2 et C3 pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, les mêmes pneus utilisés la semaine dernière pour le Grand Prix d’Espagne.

Notez que quelques surprises peuvent avoir lieu cette année à Silverstone, puisque le tracé britannique a de nouveau décidé de refaire entièrement l’asphalte déjà posé l’an dernier, et jugé trop bosselé.

Des problèmes de drainage lors d’un temps pluvieux ont également été constatés, ce qui a même obligé le MotoGP à annuler purement et simplement une course du championnat.

Les pneus disponibles pour Silverstone

pneus gp grande bretagne

Renault en retard côté châssis

Le président de Renault Sport Racing, Jérôme Stoll, ne se voile pas la face, et admet que les performances de son équipe en ce début d’année sont en deçà des espérances, mais espère un retour à la normale en seconde partie de saison.

Le moins que l’on puisse dire est que l’équipe Renault n’a pas connu des résultats à la hauteur de ses espérances en ce début de saison 2019, puisque l’écurie du constructeur français se retrouve huitième du classement constructeurs après les cinq premières courses de l’année.

Pour Jérôme Stoll, la situation n’est évidemment pas acceptable pour une équipe d’usine, mais le Français se veut confiant pour le reste de la saison.

“Actuellement, on ne peut pas être satisfaits du début de saison.” admet Jérôme Stoll, le président de Renault Sport Racing pour Ouest France.

“Maintenant, il faut remettre ça en perspective avec le développement que l’on fait sur la voiture. Niveau performance, ce n’est pas si mal. A Shanghai, on met les deux voitures en Q3, et les écarts avec ceux de devant se sont réduits.”

“Le moteur a beaucoup évolué cet hiver.” souligne le président de Renault Sport Racing. “D’autres évolutions sont sur les bancs. Nous sommes confiants sur la performance. Sur la fiabilité, il faut absolument que nous progressions.”

“Je ne veux pas me cacher derrière ça, il faut tout maîtriser : équipes, fournisseurs pour y arriver. Ce à quoi nous travaillons.”

Après avoir annoncé une stratégie agressive en termes de développement cet hiver, Renault savait que le gain en performance se ferait certainement au détriment de la fiabilité.

“Absolument, on savait que l’on prenait des risques et que l’on pourrait faire face à une telle situation. Après, même les grandes équipes ne sont pas épargnées, regardez Ferrari. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que les problèmes se répètent régulièrement.”

Le problème vient du châssis, pas du moteur

“Le châssis, on sait que nous sommes en retard. Pas par rapport à notre temps, mais par rapport aux autres. On a recruté massivement, en volume, mais en qualité, ça a pris plus de temps.”

“Ce qui est encourageant, c’est que nous aurons des propositions d’amélioration très régulièrement. C’est encourageant, car pour moi, nous sommes dans le rythme.”

“Côté environnement, nous sommes bien, mais nous devons encore nous améliorer sur les détails, pit-stop, logistique, gestion, stratégie…Tout cela fait que, quand tout fonctionne, cela forme une grande équipe. Nous ne le sommes pas encore, mais le contexte général est beaucoup plus favorable que les résultats ne le démontrent.”

Un podium serait bien pour 2019

Côté objectifs, l’équipe du losange a dû revoir ses prétentions à la baisse cette année. Le président de Renault Sport Racing serait déjà heureux de voir l’un de ses pilotes au moins une fois sur un podium.

“Si on fait un podium cette saison, on sera ravis. A la régulière, en revanche, cela me parait peu probable. Si on signe une place dans le top 3, ce ne sera pas quelque chose de régulier ensuite. Nous sommes encore un peu loin. De fait, si cela arrive, il ne faudra surtout pas se relâcher.”

Notez que cet entretien a été réalisé quelques jours avant le Grand Prix d’Espagne durant lequel Renault n’a marqué aucun point.

La Formule 1 en discussions pour un Grand Prix au Maroc

La Formule 1 pourrait se diriger vers le Maroc après la révélation de discussions en vue d’un grand prix à Marrakech.

Quelques jours à peine après l’annonce du retour du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier 2020, voilà que la Formule 1 révèle désormais son désir d’installer une course en Afrique.

Alors que Kyalami, une piste sud-africaine qui a organisé un grand prix pour la dernière fois en 1993, est en pole position pour accueillir la Formule 1, le chef commercial de la F1, Sean Bratches, a révélé que des discussions avaient également eu lieu avec le Maroc.

“Nous courons sur cinq continents et le dernier continent habitué dans lequel nous ne courons pas est l’Afrique.” a déclaré Bratches.

“Le Maroc et Marrakech nous ont contactés de manière proactive pour y organiser un grand prix. Il y a un grand intérêt.”

“La Formule 1 avait déjà couru en Afrique du Sud – il y a une piste historique à Kyalami – mais on m’a dit que pour des raisons politiques, cela avait cessé historiquement.”

“Nous cherchons à court terme à organiser une course là-bas. Il est très important pour nous d’avoir une course en Afrique.”

Rappelons que la Formule E se déplace au Maroc depuis trois ans pour le e-Prix de Marrakech, mais le tracé ne fait que 2,8 km, ce qui est bien trop court pour pouvoir acceuillir la Formule 1.

Paradoxalement, Renault souhaite la publication des règles 2021 le plus tard possible

Renault plaide pour que le règlement qui sera introduit en Formule 1 en 2021 soit publié le plus tard possible, afin de ne pas avantager la concurrence.

Lors du dernier week-end à Barcelone, Jerome Stoll, président de Renault Sport Racing, a abordé le sujet lié à la réglementation de la saison 2021, soulignant que la seule certitude, pour le moment, sont les quelques modifications apportées en ce qui concerne le groupe motopropulseur.

Comme l’a signalé le président de Renault Sport, le groupe stratégique n’a en aucun cas l’intention de promouvoir une révolution sur les moteurs, mais plutôt un développement plus économique du concept actuellement utilisé.

En ce qui concerne le côté châssis, Stoll a souligné qu’il n’y avait aucune certitude pour le moment et que chaque élément du règlement serait établi au cours des prochains mois.

« Nous conserverons des réglementations similaires en ce qui concerne le moteur, mais c’est la seule chose que nous sachions pour le moment. » explique Jérôme Stoll à Ouest France.

« On est déjà sur 2021 même si on ne connaît pas le futur règlement. Le vrai sujet que l’on a à éclaircir d’ici 2021, ce sont ces évolutions avec la FOM. Il y a trois points à discuter : le budget capé, la redistribution des droits, et la gouvernance. »

« La question, c’est de savoir ce qu’il va passer d’ici 2020. Là, ça peut poser problème. Car les équipes de devant pourront encore développer trois voitures en même temps, quand nous, nous sommes déjà dans une optique des budget capé. »

« De fait, dès aujourd’hui, les écuries du Top 3 pourraient commencer le développement de leur voiture 2021, dès maintenant, alors que nous, non. C’est pour cela que l’on plaide pour relâcher la réglementation le plus tard possible. »

« Cette situation est un peu paradoxale, vous imaginez. Mais pour les autres écuries, dessiner des nouvelles voitures en mettant en place, dans le même temps, une restructuration, ça peut aussi poser des problèmes. D’où les discussions. »

Le nouveau paddock de Montréal sera t-il prêt pour le Grand Prix du Canada ?

Alors que le Grand Prix du Canada 2019 se disputera du 7 au 9 juin, les travaux de construction des nouveaux paddocks, qui ont été inaugurés ce mercredi en grande pompe, ne sont pas encore terminés.

A trois semaines à peine du Grand Prix du Canada, les ouvriers sont encore en plein travail sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal pour terminer à temps la construction des nouveaux bâtiments.

L’inauguration officielle a eu lieu ce mercredi à Montréal, mais c’est au milieu des travaux et de la poussière que Chase Carey, le PDG de Liberty Media, a été accueilli par les organisateurs de l’épreuve canadienne.

Selon la porte parole de la société du parc Jean Drapeau, il reste encore des travaux électriques et de plomberie avant de procéder à un grand ménage afin de pouvoir accueillir le grand cirque de la Formule 1 dans trois semaines.

Pas d’inquiétude du côté de l’organisation

Du côté des organisateurs, François Dumontier assure que les travaux seront terminés en temps et en heure pour le Grand Prix du Canada, et assure qu’il n’a jamais été inquiet.

“Je n’ai pas eu d’inquiétude, je passais tous les jours pour regarder la progression des travaux.” a expliqué Dumontier lors de l’inauguration ce mercredi.

“Le froid s’est installé tôt au Québec cette année, la neige est arrivée dès novembre. Ce fut très difficile pour les employés de la construction cet hiver, mais la société du parc Jean Drapeau et l’entrepreneur [groupe Geyser] ont réussi à me rassurer.”

Des travaux de finition après le Grand Prix

François Dumontier reconnaît cependant que des travaux de finition devront être effectués après le Grand Prix du Canada.

“Il n’est pas impossible que l’entrepreneur doive fignoler les derniers détails de la bâtisse après le 9 juin.” souligne t-il.

“Rien qui met en péril l’utilisation des garages, c’est de la finition. Ce que vous pouvez voir semble pire que ce qu’il en est en réalité.”

Chase Carey impressionné

Le grand patron de la Formule 1, Chase Carey, a fait le déplacement depuis les Pays-Bas où il a annoncé la veille le retour d’un Grand Prix pour la saison 2020 sur le tracé de Zandvoort.

En arrivant à Montréal, l’Américain s’est dit impressionné par les nouveaux bâtiments spectaculaires construits sur le circuit Gilles Villeneuve.

“Nous devons continuer de rendre notre produit F1 spécial.” a expliqué Carey. “Ces paddocks remplissent tous nos critères, et beaucoup.”

“En arrivant ici, je ne savais pas à quoi m’attendre, je connaissais seulement les paramètres généraux. Mes attentes ont été dépassées. C’est un ajout majeur à un événement qui est spécial dans notre calendrier.”

Des travaux non conformes sur le toit

Les travaux des nouveaux bâtiments sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal sont dû en partie aux conditions hivernales extrêmes, mais aussi et surtout, à des travaux non conformes sur le toit du bâtiment.

Des inspecteurs de la société du parc Jean Drapeau avaient relevé des irrégularités lors d’un contrôle sur la toiture. Des produits de mauvaise qualité avaient été utilisés et une partie de la toiture devait donc être refaite.