L’équipe Haas est prête à attaquer la saison selon Grosjean

Après huit jours de tests à Barcelone durant lesquels la Haas VF-19 a rencontré quelques problèmes de fiabilité, Romain Grosjean assure que son équipe est désormais prête pour Melbourne.

Le pilote français, Romain Grosjean, pense que son équipe a réussi à venir à bout des problèmes de fiabilité qui ont perturbé ses essais en Espagne il y a quelques jours.

Mais pour Romain Grosjean, pas de panique, la voiture avec laquelle il participera à la saison 2019 semble bien née.

« La préparation pour l’Australie s’est très bien passée, le plus important était d’avoir un bon ressenti dés le début avec la voiture. » assure Grosjean.

« A partir du moment où vous avez ce bon pressentiment, alors cela veut dire que la voiture est bien née. »

« C’est vraiment important pour bien débuter la saison, être capable de débuter sur une bonne note. Les essais se sont bien déroulés en général, nous avons quelques petits problèmes de fiabilité, mais nous avons bien travaillé pour les régler. »

« Je pense que nous sommes désormais prêts pour la première course, bien-sûr, vous en voulez toujours plus, mais, ensuite, tout dépend de la nature de chaque circuit. »

« Il va nous falloir les bons réglages pour débuter à Melbourne, et ensuite, les affiner pour Bahreïn, la Chine, et ainsi de suite. »

La F1 prête à quitter Silverstone pour conserver le GP d’Angleterre

Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1 n’écarte pas l’idée d’organiser un Grand Prix de Grande-Bretagne sur un circuit autre que celui de Silverstone.

Ce n’est plus un secret, l’avenir du Grand Prix de Grande-Bretagne sur le circuit de Silverstone reste plus qu’incertain, mais la Formule 1 compte bien garder au calendrier le GP de Grande-Bretagne, même s’il faudra changer de circuit.

Le manager sportif de la F1 a déjà fait savoir que la FOM chercherait une autre alternative à Silverstone pour que l’une des courses historiques du championnat du monde de F1 puisse avoir lieu pour encore quelques années.

« Je ne pense pas que ce soit le dernier Grand Prix de Grande-Bretagne, que ce soit à Silverstone ou ailleurs. » explique Ross Brawn à la BBC.

« Courir au Royaume-Uni est important pour nous, et évidemment, Silverstone est lieu du Grand Prix de Grande-Bretagne depuis de nombreuses années. »

« Mais la plupart d’entre-nous se souviennent qu’il y a déjà eu des courses à Brands Hatch, et il ne semblait pas étrange d’organiser une course là-bas une année, puis à Silverstone un autre année. »

« Nous sommes déterminés à organiser un Grand Prix en Grande-Bretagne et, espérons-le, à Silverstone, mais pour l’instant, il n’y a aucune certitude. »

Le Parc Fermé est désormais accessible

Ayant rencontré des problèmes de jeunesse, j’ai dû réinstaller et revoir en profondeur la plate forme du Parc Fermé que j’ai mis en place vendredi soir.

Toutes les personnes qui se sont inscrites sur le Parc Fermé entre vendredi soir et ce dimanche matin devront malheureusement se réinscrire via ce lien : http://leparcferme.fr/inscription-2/

Une fois connecté, vous pourrez découvrir le Parc Fermé et ses nombreuses options qui s’offrent à vous.

Vous pourrez notamment publier des articles comme un vrai journaliste, postez vos photos prises lors de vos déplacements sur les circuits, partager votre passion avec d’autres fans de F1, faire des sondages, partager des vidéos des différents réseaux sociaux, etc …Il n’y a pas de limite, sauf celle de votre imagination.

Vous aurez également accès aux profils des autres membres et vous pourrez donc vous mettre en relation tous ensemble.

De mon côté, je vais créer différents groupes que vous verrez apparaître au fil de l’année, et dans lesquels vous pourrez venir dialoguer sur un thème prédéfini.

Un réseau encore jeune

Bien évidemment, le Parc Fermé est un réseau tout jeune et doit encore se faire connaître (je compte donc sur vous).

Je travaille sur la plate forme du parc fermé au quotidien pour l’améliorer jour après jour et je serai donc très attentif à vos remarques et suggestions, tandis que vous remarquerez quelques changements au quotidien.

C’est gratuit et ça le restera

Le Parc Fermé est naturellement gratuit et le restera à vie, puisqu’il s’agit de VOTRE plate forme sur laquelle vous pourrez échanger tous ensemble de votre passion commune.

A très bientôt sur le Parc Fermé : http://xn--leparcferm-k7a.fr/

 

 

Vettel n’a pas pu se faire d’idée précise sur le nouvel aileron avant

Sebastian Vettel ne sait pas quoi penser du nouvel aileron avant introduit cette année en F1, et qui est censé rendre les dépassements plus faciles.

Comme la plupart des pilotes, Sebastian Vettel a pu tester les effets du nouvel aileron avant lorsqu’il suivait une monoplace pendant les essais hivernaux à Barcelone.

Selon le pilote Ferrari, il est impossible de tirer des conclusions après les essais hivernaux, en raison de la différence de réglages, d’emport de carburant, ou encore de pneus entre chaque équipe.

Cependant, comme la majorité des pilotes, Vettel a pu constater une nette différence du système DRS dans les lignes droites.

« J’ai pu suivre des voitures lors de la première semaine des essais, mais aussi lors de la seconde. C’est toujours difficile de tirer des conclusions de ce qui se passe lors des essais, parce que personne ne roule en même temps dans les mêmes conditions. » explique le pilote Ferrari.

« Nous n’avons pas les mêmes pneus, pas le même niveau d’usure et pas la même quantité d’essence embarquée. »

« Mais selon moi, cela reste encore assez difficile de suivre une autre voiture. Les monoplaces sont en plein développement, donc, je pense que les ailerons vont encore s’améliorer au fil de la saison. »

« Il restera à juger la situation en course, mais je peux me tromper. En tout cas, le DRS plus grand est plus efficace, mais nous souhaitons tous voir des dépassements le plus naturel possible. »

Verstappen : « L’Albert Park n’est pas la piste la plus simple pour dépasser »

Max Verstappen estime que Red Bull posséde une bonne monoplace pour ce début de saison, même si évidemment, le Hollandais n’a pour l’instant aucune idée précise de l’endroit où se trouve son équipe.

A seulement une semaine de la première course de l’année, Max Verstappen se dit confiant quant à ses chances d’être performant sur l’une des pistes qu’il affectionne particulièrement, même si le circuit de l’Albert Park de Melbourne n’est pas le plus facile pour dépasser.

« J’ai toujours hâte d’aller en Australie et je suis prêt à courir de nouveau. » a déclaré Verstappen.

« Même si la saison débute plus tôt cette année, l’hiver m’a paru long. Mais Melbourne est un week-end intéressant, car c’est le début de la saison et personne ne sait vraiment où il se trouve, encore plus avec le changement de réglementation et notre nouveau moteur. »

« Le tracé de l’Albert Park est intéressant, il est bosselé et possède de nombreux virages rapides, donc c’est amusant si la voiture est bien équilibrée. »

« Ce n’est pas la piste la plus simple pour dépasser, parce que les lignes droites ne sont pas longues, mais cela reste toujours possible. »

Le pilote Red Bull estime que les essais hivernaux disputés à Barcelone ont été prometteurs pour son équipe, même si le dernier jours, Verstappen n’a pu boucler que 29 tours en raison d’un problème de boîte de vitesses sur sa RB15.

« Si l’on regarde les longs relais pendant les essais hivernaux, nos performances sont prometteuses, et nous espérons être compétitifs dés le début de la saison. »

« Je pense que nous avons une bonne voiture, mais nous le saurons pas avant le premier week-end de course. »

Binotto n’a pas été surpris de la vitesse de Leclerc lors des essais

Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, n’a pas du tout été surpris de voir un Charles Leclerc aussi compétitif que son coéquipier lors des essais hivernaux.

Leclerc, qui en est à sa seconde saison en Formule 1 et la première avec Ferrari, a signé un chrono très similaire à celui de Sebastian Vettel lors des essais hivernaux, ce qui a impressionné certains observateurs qui ne s’attendaient pas à voir le Monégasque aussi rapide dés ses premiers tours de roues avec la SF90.

Malgré tout, cela n’a pas impressionné le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, qui savait très bien à quoi s’attendre avec Charles Leclerc.

« Charles est un très bon pilote, certainement très rapide. » explique Binotto. « Mais à Barcelone, nous voulions d’abord qu’il connaisse bien la voiture et il s’agissait d’affiner le contact entre les pilotes et les techniciens. »

Le sujet concernant le statut de pilote numéro 1 attribué d’office à Sebastian Vettel a été largement débattu ces derniers jours, mais Mattia Binotto a insisté sur le fait qu’il n’a jamais fait de comparaison entre ses deux pilotes lors des essais hivernaux.

« Une vraie comparaison avec Sebastian Vettel n’était pas possible et ce n’était pas le but. A la fin des tests, ils ont réalisé des chronos similaires, et nous avons pu voir la vitesse de Charles. »

Vous pouvez discuter de cet article au Parc fermé, et n’oubliez pas de voter !

Malgré des problèmes de fiabilité, Magnussen est satisfait de sa Haas

Le pilote Haas, Kevin Magnussen, se dit impatient de voir où se situe son équipe par rapport au reste de la grille.

Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, l’écurie américaine Haas n’a cessé de progresser et a terminé la saison 2018 au cinquième rang du championnat constructeurs, après une belle bagarre avec l’équipe Renault pour la quatrième place.

Lors des essais hivernaux 2019,  la formation américaine a rencontré quelques problèmes de fiabilité avec sa monoplace, essentiellement sur le moteur Ferrari monté à l’arrière de la VF-19.

Mais malgré ces petits défauts de jeunesse, Kevin Magnussen admet qu’il a été agréablement surpris par le comportement de sa monoplace durant ces tests, le Danois ayant pu constater des progrès en terme d’équilibre par rapport à l’an dernier.

« Nous sommes arrivés à Barcelone et avons constaté que tout le monde allait plus vite que l’an dernier. » explique Kevin Magnussen.

« J’ai pu sentir plus d’adhérence avec la voiture, mais, chose encore plus importante, j’estime que l’équilibre n’était pas trop différent et qu’il était plus fort dans certains domaines. »

« Après, oui, nous avons rencontré quelques problèmes, mais finalement, c’est à ça que servent les tests. Désormais, je suis juste impatient de voir ce que nous serons capables de faire par rapport aux autres équipes. »

Kevin Magnussen entamera cette année sa troisième saison avec l’équipe Haas, il fera équipe avec le Français Romain Grosjean.

Le clip surréaliste de la F1 et de The Chemical Brothers

La Formule 1 a fait son apparition dans le dernier clip vidéo du duo britannique The Chemical Brothers, qui évoque l’histoire d’un chien qui s’entraîne à devenir pilote de Formule 1.

Ce scénario surréaliste rappelle inévitablement l’histoire de Laïka, cette chienne envoyée dans l’espace en 1957.

Laïka a été envoyée par l’URSS à bord de l’engin spatial Spoutnik 2, un mois à peine après le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1. Le succès de Spoutnik 1 ayant été considérable, les soviétiques désiraient franchir un nouveau pas : envoyer un être vivant dans l’Espace.

Dans le dernier clip vidéo de The chemical Brothers, dont le thème fait partie de la nouvelle identité sonore de la F1, on peut voir un chien s’entraîner pour devenir pilote de F1, alors que ce dernier fixe la télévision lors de la diffusion de plusieurs Grands Prix.

La FIA a validé le lancement d’une « série d’appel d’offres » pour 2021

Ce jeudi, dans le cadre du conseil mondial du sport automobile, la FIA a validé le lancement d’une série d’appel d’offres pour le développement de la réglementation technique 2021.

Alors que la FIA a déjà lancé un appel d’offres plus tôt ce moi-ci pour la fourniture de boîtes de vitesses pour toutes les équipes pour la période de 2021 à 2024, on peut s’attendre à ce que plusieurs autres pièces supplémentaires soient standardisées sur les F1 à partir de la saison 2021.

Au terme du dernier conseil mondial du sport automobile qui s’est tenu à Genève ce jeudi, la FIA a publié un court communiqué dans lequel elle précise : « Le conseil a approuvé le lancement d’une série d’appel d’offres concernant le développement en cours du règlement technique 2021. »

Cette série d’appel d’offres devrait viser à rendre la Formule 1 plus équitables à partir de 2021, alors que le plafonnement budgétaire sera également l’un des grands chantiers de la discipline au cours des deux prochaines années.

Toutes ces mesures devraient permettre de réduire les écarts entre les plus grandes équipes et le milieu de la grille, ce qui devrait améliorer le spectacle et donc l’attrait de la Formule 1 pour les spectateurs.

Nico Hulkenberg : « Battre Daniel ne sera pas facile »

Nico Hulkenberg se dit impatient d’affronter son nouveau coéquipier, Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’équipe Renault cette saison.

Le pilote allemand entamera sa troisième campagne avec Renault cette année et aura à ses côtés un tout nouveau coéquipier, l’Australien Daniel Ricciardo, qui a quitté Red Bull Racing à la fin de la saison dernière.

Hulkenberg est bien conscient du challenge qui l’attend cette saison avec Ricciardo de l’autre côté du garage, mais le pilote Renault se dit impatient d’en découdre.

« Ce sera important pour moi de réaliser une bonne saison, et mon objectif sera de terminer devant mon coéquipier au championnat, mais battre Daniel ne sera pas facile. » explique l’Allemand.

« Nous verrons bien comment les choses évolueront, mais je devrai certainement livrer le meilleur de moi-même, alors que jusqu’à présent, ce fut à chaque fois suffisant pour battre mon coéquipier. »

« Je sais que Daniel sera un coéquipier redoutable, cela ne fait aucun doute, mais je suis vraiment impatient et excité à l’idée de relever ce défi. »

Depuis son arrivée chez Renault en 2017, Nico Hulkenberg a couru aux côtés du Britannique Jolyon Palmer et de l’Espagnol Carlos Sainz.

L’an dernier, Nico Hulkenberg a terminé la saison 2018 à la septième position avec 69 points inscrits en 21 courses. Son ancien coéquipier, Carlos Sainz, a terminé quant à lui à la dixième position.

Leclerc : « Nous avons une voiture pour gagner »

Charles Leclerc, le nouveau pilote Ferrari, estime qu’il aura une monoplace capable d’aller chercher des victoires cette année en F1.

L’équipe Ferrari a terminé les essais hivernaux tout en haut de la feuille des temps à Barcelone et la SF90, bien qu’elle ait été victime de quelques problèmes de fiabilité, a laissé une très, très bonne impression après ces huit jours de tests.

Pour Charles Leclerc, qui a rejoint l’écurie italienne cette année, la SF90 sera capable de gagner des courses en 2019, mais le jeune monégasque sait que ce sera avant tout à lui de faire le job derrière le volant.

« C’est un rêve pour moi [de faire partie de l’équipe Ferrari], après, comme n’importe quel pilote, ce qu’on veut c’est faire le meilleur résultat. » explique Charles Leclerc.

« Je pense que cette année nous aurons une voiture pour gagner.  Rien n’est démesuré avec Ferrari, et je pense que cela dépendra juste de moi, ce sera à moi de faire le job derrière le volant, ça c’est une certitude. »

« Mais bon, pour l’instant moi je ne veux pas y penser, je préfère me concentrer sur moi-même, faire le boulot que j’ai à faire dans la voiture, et après, les résultats arriveront si je le fais bien. »

Charles Leclerc travaillera tout au long de la saison aux côtés du quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel.

Abiteboul : « Cette saison doit être celle où nous rejoignons les meilleurs »

L’équipe Renault s’apprête à aborder la nouvelle saison 2019 avec optimisme et compte bien se rapprocher des meilleurs cette année.

Quatrième au championnat du monde 2018, l’équipe Renault s’est armée cette année d’un duo de pilotes solide avec Nico Hulkenberg et Daniel Ricciardo, qui arrive tout droit de chez Red Bull Racing, après une décennie passé dans le giron de la marque de boissons énergisantes.

Pour 2019, Renault souhaite passer à la vitesse supérieur en comblant son retard sur les plus grandes équipes, et l’écurie basée à Enstone compte s’y prendre en ayant un moteur bien plus puissant que les années précédentes.

Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, estime qu’il est grand temps pour Renault de passer la vitesse supérieur cette saison concernant le développement de l’unité de puissance, tandis que le manager français ne cache pas que l’équipe s’appuiera également sur les connaissances techniques de Daniel Ricciardo en provenance de chez Red Bull.

« Oui, la RS19 est bien née, et en plus il [Ricciardo] vient avec un référentiel qui est quand même assez exceptionnel. On est tous d’accord pour dire que Red Bull est un Benchmark. » a déclaré Cyril Abitetboul au micro de TF1.

« Nous avons un handicap moteur depuis un peu trop de saisons maintenant, donc, cette saison, ce doit être la saison où nous rejoignons les meilleurs, et je pense que nous avons les moyens d’avoir cette ambition-là ».

Plus ou moins 50 chevaux de plus

Selon Cyril Abiteboul, l’unité de puissance Renault 2019 affiche une puissance nettement supérieur à celle de l’unité de puissance 2018, soit environ 50 chevaux de plus.

« Notre handicap côté moteur devrait être comblé. Nous avons fixé des objectifs élevés pour cette année, que nous avons atteints. » expliquait Cyril Abiteboul à L’Equipe à Barcelone pendant les essais hivernaux.

« Cela fait un peu trop longtemps que nous le traînons [le handicap], les chiffres du banc d’essais cet hiver étaient bons, et ceux sur la piste sont en corrélation. »

« Nous avons désormais la confirmation des progrès réalisés qui étaient dans le plan de restructuration. Mais ce gain moteur devra être comparé à celui de la concurrence à Melbourne. »

« Je ne veux donner aucun chiffre précis, mais je dirais que nous sommes désormais entre 20 et 50 chevaux de plus que la spécification 2018 de notre moteur. »

Un point pour le meilleur tour en course dés 2019 ? Ça se précise…

A seulement une semaine du début de la saison 2019 en Australie, un point important est en passe d’être modifié dans le règlement 2019.

La FIA envisage de donner un point supplémentaire au pilote ayant effectué le meilleur tour en course en 2019, alors que seul un vote à l’unanimité ce lundi lors du groupe stratégique F1 et de la commission F1 pourra valider officiellement cette décision.

Avec cette nouveauté, l’objectif de la F1 est de maintenir un certain enjeu pendant les courses le dimanche, en obligeant les pilotes à attaquer davantage pour essayer d’obtenir un point supplémentaire, ce qui pourrait coûter cher en fin de saison en cas d’écart serré entre les  pilotes qui jouent le titre.

En revanche, seuls les pilotes classés dans le top dix pendant la course pourront bénéficier de cette règle, ce qui signifie que si l’auteur du meilleur tour en course termine au delà de la dixième position, il n’obtiendra pas ce point supplémentaire.

Lors du conseil mondial qui s’est tenu à Genève ce jeudi, il a également été évoqué la possibilité de donner des points supplémentaires à l’auteur de la pole position le samedi, mais cette idée a très vite été abandonnée par peur de voir se jouer le championnat le samedi avant la course pendant les qualifications.

Ferrari devra faire un geste pour une meilleure répartition des revenus en F1

Ross Brawn demande à la Scuderia Ferrari de faire un geste fort pour retrouver en F1 un certain équilibre dans la répartition des revenus.

Parce que la Scuderia Ferrari fait partie du championnat du monde de F1 depuis ses débuts, l’équipe italienne bénéficie d’un statut d’équipe historique, ce qui lui donne le droit à un bonus financier chaque année estimé à 70 millions de dollars, en plus des revenus distribués par la FOM.

Ce traitement de faveur accordé à Ferrari déplaît de plus en plus dans le paddock, alors que la plupart des écuries sont obligées de réduire drastiquement les coûts d’année en année.

Le fait que Ferrari puisse bénéficier d’autant de bonus créé inévitablement une disparité au sein de la grille, ce qui pourrait empêcher finalement les équipes les plus pauvres de grimper dans la hiérarchie, tandis que les mastodontes que sont Mercedes, Red Bull ou Ferrari, ne cesseront de s’améliorer grâce à des moyens démesurés.

« Il y a trop de disparité entre les deux ou trois premières équipes et le reste de la grille. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1, dans un entretien accordé à The Guardian.

« Vous avez un groupe d’équipes qui pourraient finir en dernière position et gagner encore plus que l’équipe qui a remporté le championnat du monde. »

« Nous devons reconnaître l’importance et l’histoire de Ferrari et la place unique qu’elle occupe dans le sport, mais nous devons également trouver un équilibre entre cette reconnaissance et une position équitable pour les autres. »

« Nous savons que ceux qui ont tout ça veulent le garder et ceux qui ne l’ont pas veulent en avoir plus. Il s’agit de trouver un juste équilibre dans la répartition des revenus. »

« Nous savons que si nous obtenons une répartition plus équitable des revenus, nous aurons une meilleure F1. »

« Vous n’allez jamais attirer de nouvelles équipes lorsque la redistribution des revenus est aussi injuste. Ferrari le reconnaît. Ils vont se battre corps et âme du mieux qu’ils peuvent, mais la logique aura un rôle juste à jouer dans la recherche d’une solution. »

Selon Brawn, Ferrari a retrouvé la sérénité dont elle avait besoin cette année

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, estime que la Scuderia Ferrari est dans une bien meilleure position que l’an dernier pour remporter le championnat du monde en 2019.

L’an dernier, Ferrari a perdu son président Sergio Marchionne pu avant la trêve estivale, alors qu’une certaine rivalité entre le directeur technique de l’équipe, Mattia Binotto, et le directeur sportif, Maurizio Arrivabene, a éclaté en interne.

Selon Ross Brawn, l’environnement de travail n’était pas assez serein l’an dernier chez Ferrari pour permettre à Sebastian Vettel de remporter le championnat du monde.

Mais pour cette nouvelle saison, le Britannique estime que Ferrari a mis toutes les chances de son côté avec une nouvelle monoplace bien née et un calme retrouvé au sein du management de l’écurie italienne.

« Sebastian [Vettel] est plus que capable de remporter le championnat du monde. » a déclaré Ross Brawn.

« Avec la sérénité que l’équipe a maintenant, la voiture est belle. ils ont toutes les chances cette année. »

« L’équipe était  un peu dans le désarroi l’année dernière avec la mort de Sergio [Marchionne, l’ancien président de Ferrari], et il y avait clairement des frictions dans l’équipe entre Maurizio [Arrivabene] et Mattia [Binotto]. »

« Ce n’était pas un environnement serein. Si vous voulez battre Lewis Hamilton et Mercedes, vous devez tout maîtriser. Je pense que cette année sera plus forte pour eux. »

Marko : « Gasly n’est pas au niveau de Verstappen »

Après les essais hivernaux 2019 qui se sont déroulés à Barcelone au mois de février, les dirigeants de l’équipe Red Bull ont pu se faire une première idée du niveau de compétitivité de Pierre Gasly par rapport à Max Verstappen.

Selon Helmut Marko, le consultant Motorsport pour Red Bull, le constat est simple : Pierre Gasly n’est pas encore au niveau de Max Verstappen.

Le pilote français, qui a rejoint l’équipe Red Bull Racing cette saison, n’a pas connu des essais hivernaux faciles avec sa nouvelle écurie, puisqu’il a crashé sa Red Bull RB15 à deux reprises pendant les tests.

Si le premier crash n’aura fait perdre que quelques heures à l’équipe, le second en revanche aura coûté cher à Red Bull, puisque à court de pièces de rechange, la RB15 qui devait être pilotée par Max Verstappen le dernier jour des essais n’aura finalement bouclé que 29 petits tours de piste.

La situation n’est pas dramatique pour l’écurie de Milton Keynes, qui a pu tout de même parcourir plus de 3800 kilomètres après huit journées de tests à Barcelone.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de Pierre Gasly en ce début de saison, Helmut Marko, qui ne pratique pas souvent la langue de bois, a été très direct.

« Après le deuxième accident, nous étions à court de pièces de rechange, et Max n’a presque pas roulé le dernier jour. » explique Marko à l’agence de presse APA.

« Rien ne va changer, mais nous avons pu constater lors des essais que Pierre Gasly n’est pas au niveau de Verstappen, même si nous ne nous attendions pas à cela non plus. »

« A part ces deux accidents c’était parfait, mais le second accident en particulier nous a fait mal, donc, je pense qu’il ne doit plus s’autoriser ce genre de choses à l’avenir. »

Raikkonen a constaté la différence de performances par rapport à la Sauber 2017

Kimi Raikkonen entamera un nouveau chapitre dans sa carrière cette année avec Alfa Romeo, et le Finlandais espère être aussi fort avec sa nouvelle équipe que lorsqu’il est revenu chez Lotus en 2012.

Pour la seconde fois de sa carrière, Kimi Raikkonen laisse derrière lui la Scuderia Ferrari et travaillera en 2019 avec Alfa Romeo, l’ex équipe Sauber.

Il y a dix ans, Kimi Raikkonen avait déjà quitté Ferrari une première fois pour prendre une pause dans sa carrière, alors que le pilote finlandais en avait profité pour débuter une carrière de pilote de Rallye.

Mais après deux ans loin des paddocks, Raikkonen est revenu en 2012 au sein de l’écurie Lotus, avec laquelle il a terminé la saison 2012 au troisième rang du championnat du monde.

Pour 2019, Kimi Raikkonen aimerait pouvoir signer une belle saison avec sa nouvelle équipe, alors que son contrat de deux années avec Alfa Romeo sera très certainement le dernier de sa longue carrière en F1.

« Nous ne connaissons pas notre niveau de compétitivité, et le milieu de peloton a l’air plutôt compact. » explique le pilote Alfa Romeo au site italien AutoMoto.

« Nous verrons comment cela se passera dans un peu plus d’une semaine en Australie. Cela dépendra également du fait d’arriver à rendre la voiture plus rapide au cours de l’année avec des mises à jour, ainsi que l’aérodynamique. »

« Nous allons essayer de bien faire les choses dés le début, et ensuite nous avancerons à partir de là. »

Marquer un maximum de points en 2019

Kimi Raikkonen, qui a déjà piloté la Sauber il y a deux ans, a pu s’apercevoir combien le châssis de la monoplace a évolué depuis son test avec l’écurie suisse, qui est devenue entre-temps Alfa Romeo.

« Il y a une différence non seulement en tant que couleurs, mais aussi en tant que performance. En 2017, Sauber n’avait pas une voiture très compétitive. »

« L’année dernière, ils ont signé une saison fantastique, ils ont débuté la saison en se battant pour les dernières positions, alors qu’en fin d’année, ils étaient toujours dans le top dix. »

« Nous devons juste débuter la saison comme ils ont terminé la saison dernière, et ensuite, nous améliorer pendant la saison en rapportant un maximum de points. »

Ecclestone : « Red Bull n’a pas besoin de la F1 »

Alors que la F1 n’a toujours pas voté les règles qui seront introduites en 2021, beaucoup estiment que le temps presse et qu’il va falloir s’activer désormais afin de ne pas risquer de perdre du monde en chemin.

La Formule 1 prépare déjà depuis quelques années un profond changement dans la réglementation à partir de 2021, d’une part pour réduire les coûts avec l’introduction d’un plafond budgétaire, et d’autre part pour essayer d’améliorer le spectacle, afin d’attirer toujours plus de fans.

Une série de mesures doit encore être prise par les dirigeants du sport, mais selon Bernie Ecclestone, l’ancien grand argentier de la Formule 1, le temps presse, et la discipline pourrait perdre son attrait si elle n’arrive pas à mettre en place des solutions concrètes.

« Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent de moi, je veux que tout se passe bien pour la Formule 1, je ne veux pas qu’elle disparaisse. » explique Ecclestone dans un entretien accordé à SpeedWeek.

« Un jour, lorsque je serai sur mon lit de mort, je voudrais me rappeler que j’ai créé un sacré bon produit, et qui n’a cessé de se perfectionner. »

« Je ne voudrais pas m’imaginer que tout part aux égouts, c’est le travail de ma vie ! J’espère juste que toutes les personnes qui sont impliquées se rassemblent et commencent à penser de façon plus claire. »

« Plus vous attendez, plus le risque de voir certaines équipes arrêter est grand. Peut-être que Mercedes rejoint la Formule E [en saison 6] parce que le groupe pense que cette catégorie de course correspond davantage à l’évolution de l’industrie automobile. »

Red Bull n’a pas besoin de la F1

Ecclestone rappelle que l’équipe Red Bull n’a finalement pas besoin de la Formule 1 pour exister en tant que marque, ce qui devrait pousser les dirigeants de la discipline à réfléchir plus vite s’ils ne veulent pas que Red Bull quitte ce sport.

« Red Bull n’a pas besoin de la Formule 1, ils attirent beaucoup l’attention à travers leurs nombreuses autres performances. S’ils disaient au revoir à ce sport, cela n’aurait aucun effet préjudiciable sur la marque. »

« Les gens disent aussi que Ferrari ne s’arrêtera jamais, mais Ferrari est une marque tellement forte et pratiquement incassable, qu’ils pourraient facilement faire quelque chose de complétement différent dans le sport. »

La F1 veut une plus grande implication de Mercedes et Ferrari pour le prochain documentaire Netflix

Alors que la première saison de la série consacrée à la saison 2018 de F1 est disponible dés aujourd’hui (8 mars) sur Netflix, la Formule 1 aimerait que Mercedes et Ferrari soient un peu plus impliquées pour la seconde saison.

Le documentaire Drive to Survive racontera un certain nombre d’histoires sur les équipes de F1 et les pilotes qui ont participé à la saison 2018, le tout programmé sur une série de dix épisodes.

Mais lors du tournage de la première saison, les producteurs ont souligné l’absence de contribution de la part de Mercedes et Ferrari, qui jouaient à ce moment-là le titre mondial.

Bien que ces deux grandes équipes aient refusé de participer au tournage en début d’année, la Scuderia Ferrari a lâché du mou en fin de saison et est finalement présente à la fin du documentaire.

Pour la seconde saison, qui sera tournée cette année, les producteurs, ainsi que la F1, souhaitent que ces deux poids lourds de la discipline s’impliquent davantage, alors que le tournage a déjà débuté à Barcelone lors des essais hivernaux 2019.

« Ce sport peut se développer, et il se développera plus rapidement si toutes les équipes participent à ce processus. » explique Ross Brawn, manager sportif de la F1.

« Cela ne fait aucun doute, je pense que les équipes commencent à reconnaître qu’elles ne doivent pas seulement s’impliquer sur la piste, mais aussi dans tout ce qui nous permettra d’améliorer le sport. »

« Peut-être que toutes les équipes ne parviennent pas à cette conclusion au même moment, mais elles y arrivent. Je pense que nous allons voir un autre pas en avant en 2019. »

Trailer de Drive To Survive, disponible dés le 8 mars sur Netflix

Une FW42 légèrement différente à Melbourne

L’équipe Williams va devoir se présenter à Melbourne avec une monoplace quelque peu différente de celle aperçue à Barcelone pendant les essais hivernaux.

En effet, Williams est arrivée à Barcelone avec une FW42 disposant de rétroviseurs et d’une suspension avant qui pourraient être jugés illégaux pour la première course de la saison à Melbourne la semaine prochaine.

Jusque là, Williams n’est pas dans l’illégalité, puisque pendant les essais hivernaux, les équipes peuvent monter absolument toutes les pièces qu’elles désirent sur leur monoplace sans jamais être inquiétées par la FIA.

En revanche, à partir de la première course de la saison, toutes les pièces qui pourraient être jugées illégales, comme les rétroviseurs et la suspension avant dans le cas de Williams, devront être démontées.

On ne sait pas si Williams a reçu une note technique de la FIA, ou bien si un avertissement oral a été fait à l’équipe de la part des inspecteurs techniques de la fédération, mais une chose est certaine, la suspension avant de la FW42 n’est pas conforme à la réglementation de la FIA.

La FIA impose aux équipes d’utiliser une suspension avant avec seulement six éléments, hors, le système de suspension de la FW42 en utilise sept.

Williams va donc devoir revoir sa copie avant la première course de l’année programmée la semaine prochaine, même s’il semble évident que l’écurie y a déjà pensé bien avant et devrait donc disposer d’une suspension avant et de rétroviseurs différents à Melbourne.