Les pilotes Ferrari, Carlos Sainz et Charles Leclerc, se préparent à empêcher l’actuel leader du championnat du monde, Max Verstappen, de décrocher une sixième victoire consécutive ce week-end au Grand Prix de Singapour.

Ce jeudi à Singapour, le pilote Red Bull Sergio Perez a déclaré : « Je m’attends à ce que Ferrari soit très forte ici. Ils sont forts sur les tracés urbains, donc je m’attends à ce qu’ils soient particulièrement forts ici. » Réagissant aux propos tenus par le Mexicain un peu plus tôt, Charles Leclerc a cependant minimisé les chances de son équipe ce week-end dans la Cité-Etat.

« Je ne sais pas…mais je l’espère [être dans le rythme à Singapour]. Cependant, j’adore cette piste, c’est l’une de mes préférées avec Bakou et Monaco – tous les tracés urbains en général. Donc, être ici m’a manqué, je suis vraiment heureux d’être de retour. » a déclaré le Monégasque ce jeudi à Singapour.

De l’autre côté du garage, Carlos Sainz a lui aussi minimisé les chances de Ferrari, l’Espagnol estimant que Red Bull reste largement favorite une fois de plus : « S’ils [Red Bull] pensent que nous allons être compétitifs, imaginez de ce que nous pensons à propos d’eux, alors qu’ils ont remporté les cinq ou six dernières courses. » a déclaré Sainz.

« Après je pense que nous pouvons mener le combat, surtout en qualifications, et c’est une piste où, en course, si vous êtes devant, vous avez une plus grande chance de gagner par rapport à Monza ou Spa quand nous sommes partis devant eux. »

« Nous allons donc faire de notre mieux, nous allons essayer de réussir les qualifications et voir ce que nous pouvons faire en course. » conclut le pilote Ferrari.

Avant le Grand Prix de Singapour, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat constructeurs avec 139 points de retard sur Red Bull Racing.

Le pilote Wililams Alex Albon a expliqué qu’il était prêt pour la course à venir à Singapour, lui qui a manqué le dernier Grand Prix d’Italie pour cause d’appendicite.

Même s’il avait pu prendre part aux deux séances d’essais libres le vendredi à Monza, le pilote thaïlandais a dû subir une intervention chirurgicale le lendemain matin, souffrant d’une appendicite. Il a ensuite été victime de complications post-opératoires, et notamment d’une insuffisance respiratoire, ce qui lui a valu un passage par les soins intensifs.

Durant la pause de deux semaines entre les deux Grands Prix, le pilote Williams a pu se reposer et se préparer pour l’une des courses les plus difficile de la saison. Son équipe a d’ailleurs confirmé ce mercredi qu’il serait de retour dans sa monoplace sur le tracé de Marina Bay pour tout le week-end.

Interrogé ce jeudi dans le cadre de la conférence de presse du Grand Prix de Singapour qui s’annonce chaud et humide, Alex Albon a expliqué : « Je vais bien. C’est bon d’être de retour. Je me sens prêt; je me sens aussi en forme que possible. J’ai eu une bonne semaine d’entraînement – ​​deux semaines presque, pour revenir là où j’en suis aujourd’hui. »

« Nous verrons comment ça se passe. Nous sommes réalistes et nous savons que nous arrivons à la course la plus difficile de l’année – nous devons en être conscients. Mais j’ai fait du karting et ça va. Je ne ressens aucune douleur. »

Partageant plus de détails sur la manière dont il s’est rétabli, le pilote Williams a déclaré: « Je suis d’abord rester au lit pour récupérer. C’est assez délicat car il faut attendre que les poumons se remettent. En même temps, dans ces conditions, le corps ne peut pas bouger aussi bien qu’il le ferait normalement. Je ne pouvais pas simplement revenir à un entraînement normal ensuite, il faut y aller en douceur. »

« A partir du lundi de la semaine dernière, j’ai vraiment  pu commencer à y aller un peu plus fort pour voir ce que je pouvais faire. J’ai pris ça comme un travail à temps plein, entraînement et récupération. J’y ai vraiment mis tout ce que j’ai pu et ça s’est amélioré de jour en jour. »

« Je ne pense pas qu’il était question de revenir absolument pour Singapour mais comme ma guérison a été rapide, c’était définitivement une chose possible. Nous y avons beaucoup réfléchi. Je sens que je suis prêt. Attendons la première séance d’essais libres pour voir où j’en suis. »

Le Français Pierre Gasly a indiqué que des nouvelles concernant son avenir en Formule 1 arriveront très prochainement, « d’ici deux à trois semaines », selon le pilote AlphaTauri.

Alors que son équipe AlphaTauri lui a offert un contrat pour la saison 2023, le Français Pierre Gasly est lié depuis plusieurs semaines à l’équipe Alpine – qui cherche actuellement un pilote pour remplacer le double champion du monde Fernando Alonso qui rejoindra pour sa part Aston Martin en 2023. S’il ne peut pas confirmer cette rumeur, Gasly ne la dément pas et indique qu’il devrait avoir « une réponse claire » sur sa situation d’ici quelques semaines.

« De toute évidence, tout le monde sait qu’il y a des conversations et des discussions en cours. » a reconnu Pierre Gasly ce jeudi à Singapour lorsqu’on lui a demandé s’il pouvait en dire plus sur les rumeurs concernant sa probable arrivée chez Alpine en 2023.

« De mon point de vue, je pense que dans les deux ou trois prochaines semaines, nous devrions avoir une réponse claire sur mon avenir. Jusqu’à présent, rien n’a changé, et quand il y aura quelque chose de confirmé sur mon avenir, je suis sûr que vous le saurez. »

En ce qui concerne la fin de la saison 2022, Pierre Gasly a déclaré que l’objectif principal de son équipe est de battre Haas qui n’a qu’un seul point d’avance et Alfa Romeo qui est actuellement sixième avec 19 points d’avance sur AlphaTauri huitième.

« Clairement, l’objectif est de battre au moins Haas et Alfa Romeo. Considérant que nous n’avons marqué que 33 points après seize courses, c’est beaucoup demander, mais rien n’est impossible. Nous l’avons déjà vu par le passé. »

« Nous avons juste besoin d’un très bon résultat et ce sera possible. Certainement, Haas nous devons les battre, et ensuite, nous verrons à Abou Dhabi [la finale] contre qui nous devrons nous battre. »

Bien qu’il n’écarte pas l’idée de prendre une année sabbatique, Daniel Ricciardo a réaffirmé que son intention première est d’obtenir un baquet sur la grille de la F1 en 2023.

L’Australien Daniel Ricciardo quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2022 et sera remplacé l’an prochain par son jeune compatriote Oscar Piastri. Depuis quelques semaines, les options de Ricciardo pour 2023 se sont réduites considérablement, mais l’actuel coéquipier de Lando Norris assure que son entourage continue d’avoir des discussions avec plusieurs équipes de la grille, insistant sur le fait qu’il est toujours autant désireux de rouler en Formule 1 l’an prochain.

« Je suis toujours désireux de faire partie de la F1 et bien-sûr le plan A est d’être sur la grille [en 2023]. Mais comme je l’ai dit, je ne veux pas simplement sauter dans le premier baquet disponible. » a déclaré Ricciardo à Singapour.

« Mon équipe [de management] parle à peu près à tout le monde et ils ont des discussions. Nous essayons donc tout simplement de tout mettre ensemble et de déterminer ce qui a le plus de sens. Nous déterminons ce qui est le mieux. J’essaie de voir eu delà de l’année prochaine, car pour moi, je veux courir et je ne veux pas non plus juste me contenter de regarder pour les douze prochains mois et pas les 24 prochains. »

« Les discussions restent privées, mais je dirais qu’il y a beaucoup de positivité et de compliments. Je pense que beaucoup de gens ont font partie de ce sport et ont vu comment cela fonctionne et il y a un dicton qui dit que vous n’êtes jamais aussi bon que lors de votre dernière course. Beaucoup d’entre-eux apprécient le fait que je n’ai pas oublié comment faire [piloter]. On m’a adressé de belles paroles, ce qui me donne également confiance pour continuer. »

Daniel Ricciardo annoncera ses plans pour le futur « en temps voulu », alors que les places sur la grille pour la saison prochaine se comptent désormais sur les doigts d’une seule main.

Walking into the paddock with @DanielRicciardo. 👊 #SingaporeGP 🇸🇬 pic.twitter.com/tw33AyuziT

— McLaren (@McLarenF1) September 29, 2022

Au Grand Prix de Singapour, l’équipe Mercedes cherchera à maintenir son élan sur un tracé peut-être un peu plus favorable à la W13 que ceux précédemment visités par la F1, ce qui pourrait aider l’écurie du constructeur allemand à atteindre son objectif qui est de terminer devant Ferrari au championnat en 2022.

Depuis la dernière course de la saison disputée à Monza en Italie, les ingénieurs de chez Mercedes ont travaillé sans relâche pour préparer la phase finale de la saison 2022 qui débute ce week-end à Singapour sur un tracé difficile de par sa configuration et sur lequel Mercedes a rencontré des difficultés dans le passé. Cependant, Toto Wolff a insisté sur le fait que son équipe cherchera tout de même à maintenir son élan au cours des prochaines manches après avoir fait de grands progrès depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet dernier.

« Bien que nous ayons eu une pause plus longue que d’habitude entre les courses, les usines ont été occupées à préparer la poussée finale de cette saison. Nous allons donc voir où ce travail acharné nous mène. » a déclaré Toto Wolff avant les premiers tours de roue programmés ce vendredi à Singapour.

« Depuis le début de l’année, nous avons bien progressé et l’équipe s’est bien remise. Nous devons maintenir l’élan, continuer à apprendre et tirer le maximum de chaque opportunité. C’est formidable d’être de retour à Singapour pour la première fois depuis 2019. Tout le week-end est si unique en restant sur l’heure européenne et avec le climat et le tracé de la piste. »

« Certains aspects du circuit devraient mieux convenir à notre voiture que certains des circuits récents – mais d’autres aspects, comme la surface bosselée, pourraient s’avérer difficiles. Mais nous le saurons avec certitude lorsque nous prendrons la piste vendredi. »

Avant le Grand Prix de Singapour, l’équipe Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 35 points de retard sur Ferrari.

Le champion du monde de F1 2016, Nico Rosberg, s’attend toujours à ce que l’équipe Mercedes décroche au moins une victoire cette saison, bien qu’il ne reste désormais plus que six opportunités à l’écurie championne du monde en titre.

Après un début de saison compliqué pour Mercedes, l’équipe du constructeur allemand a su redresser la barre à partir du Grand Prix de Grande-Bretagne en introduisant sur sa monoplace une grande mise à jour qui a visiblement porté ses fruits. Depuis Silverstone, Mercedes a réussi à décrocher une pole position à Budapest et plusieurs podiums, mais jusqu’à présent, la firme à l’étoile n’a pas encore réussi à remporter une victoire sur les seize manches déjà disputées.

L’objectif premier de Mercedes est de battre Ferrari pour la deuxième place au championnat constructeurs, mais l’autre objectif affiché par l’équipe est bien de décrocher au moins une victoire en Grand Prix cette année, bien que les opportunités pour y arriver se réduisent de semaine en semaine avec seulement six courses encore à disputer cette saison.

Cette semaine à la veille du Grand Prix de Singapour, le Britannique Lewis Hamilton a déclaré que « ce ne serait pas la fin du monde » si Mercedes n’arrive pas à remporter une victoire cette année et que son équipe se concentrait plutôt sur l’objectif principal qui est de déloger Ferrari de la deuxième place au championnat. Cependant, son ancien coéquipier Nico Rosberg reste convaincu que Mercedes peut toujours décrocher au moins une victoire cette année mais qu’elle aura besoin d’un peu de chance pour que cela devienne une réalité.

« J’ai le sentiment qu’ils [Mercedes] vont gagner, mais ce ne sera pas forcément Lewis, ce pourrait être les deux [Hamilton ou Russell]. Mais pour cela ils devront avoir de la chance, parce que sans chance, ils ne pourront pas je pense. » a déclaré l’Allemand à l’agence de presse Reuters.

Avant le Grand Prix de Singapour, Mercedes occupe la troisième place au championnat constructeurs avec seulement 35 points de retard sur Ferrari.

Le Britannique Lando Norris ne tarit pas d’éloges sur Max Verstappen qu’il considère comme l’un des pilotes les plus talentueux que le monde de la Formule 1 ait connu, alors que le Néerlandais se dirige vers un très probable deuxième titre mondial cette année.

Max Verstappen est l’actuel leader du championnat du monde 2022 avec une très confortable avance de plus de 100 points sur Charles Leclerc, alors qu’il ne reste que six courses à disputer. Ce week-end au Grand Prix de Singapour, Verstappen aura une première balle de match et pourrait bien être titré une deuxième fois dans sa carrière à l’issue de cette dix-septième manche de l’année.

Les performances de Max Verstappen cette année ont impressionné de nombreuses personnes dans le paddock, y compris le pilote McLaren Lando Norris qui estime que le champion du monde en titre mérite amplement de décrocher un deuxième titre mondial consécutif.

« Il a fait un travail incroyable, il est très impressionnant. C’est semblable à ce qu’a pu faire Lewis [Hamilton] les années précédentes lorsque vous avez une voiture qui peut performer et gagner des courses, il a saisi toutes les opportunités. » a déclaré Norris à Sky Sports.

« Même lors des EL1, EL2 ou EL3, il n’est jamais en dessous de la limite. Il repousse toujours la limite. En EL1, dès son premier tour, ses temps au tour sont parfois plus rapides que ce que nous faisons en qualifications. C’est l’un des pilotes les plus talentueux à avoir jamais rejoint la Formule 1. Il est l’un des plus rapides. Nul doute qu’il va remporter un deuxième titre cette année, et il en remportera certainement d’autres à l’avenir. »

Quant à ses propres chances de se battre un jour pour son premier championnat du monde en F1, Lando Norris sait que la patience est bien souvent nécéssaire pour un pilote avant d’arriver au somment du sport.

« Parfois, vous devez savoir que vous ne gagnerez peut-être pas pendant un, deux, trois, cinq ou dix ans. Votre opportunité pourrait même se présenter dans douze ans ou quelque chose comme ça. » insiste le pilote McLaren.

« C’est frustrant, parce que parfois vous sentez que vous méritez plus. Peu importe le travail acharné que vous faites et ainsi de suite, vous avez des gars qui peuvent avoir une course facile, se détendre pendant toute la course et la gagner, et puis il y a vous qui transpirez et qui avez la course la plus difficile de votre vie et qui termine huitième. »

« Je n’ai aucune rancune contre quelqu’un d’autre, parce qu’il mérite probablement d’être dans cette position. Vous devez juste avoir la foi que dans quelques années, ou quelques courses, vous aurez votre chance. »

Avant le Grand Prix de Singapour, Lando Norris occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec 88 points inscrits depuis le début de la saison.

Après deux ans d’absence, c’est dans les rues de Singapour que se déroule, ce week-end, le Grand Prix de Singapour. La course est disputée de nuit non seulement pour permettre aux téléspectateurs européens de suivre l’épreuve, mais aussi pour atténuer la chaleur équatoriale. Justement au niveau météo, voici ce qui attend pilotes et écuries tout au long de ces trois jours pour ce GP extrêmement exigeant.

Au terme de la campagne européenne et pour la dix-septième course de la saison, la Formule 1 retrouve l’Asie. Comme indiqué dans nos colonnes un peu plus tôt cette semaine, la pluie sera bel et bien au rendez-vous ce week-end sur le circuit urbain de Marina Bay qui est l’un des plus physiques du calendrier. Le tracé qui serpente le cœur historique de Singapour s’étend sur 5,063 km, comporte 23 virages et est parcouru dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Situation générale

Singapour est situé à l’extrême sud de la péninsule malaise et se trouve à peine à 150 km au nord de l’équateur. Le climat est de type équatorial avec des conditions chaudes et humides tout au long de l’année. En septembre les zones de convection se développent dans les terres durant la journée et au large des côtes la nuit. Les précipitations orageuses peuvent être intenses mais sont généralement courtes. Les températures de saison sont comprises entre 25°C à 34°C et l’atmosphère est généralement très humide et brumeuse.

Pour ce week-end, une zone de basse pression centrée au-dessus de la Thaïlande et du Cambodge engendre une météo perturbée jusqu’à Jakarta en passant par la Malaisie et Singapour. Les journées se ressemblent avec des risques élevés d’averses en matinée, une amélioration en après-midi pour de nouveau se dégrader en soirée avec des orages.

Vendredi 30 septembre – Essais libres 1 et libres 2

La journée de vendredi s’annonce celle présentant le moins de risque d’averses en après-midi et en soirée. Le ciel est chargé en matinée mais le soleil fait de belles apparitions en fin de journée. La température approche 32°C en milieu d’après-midi pour redescendre à 29°C pour les deux séances d’essais libres qui sont planifiées à 18h et 21h heures locales (midi et 15h heures de Paris). La température de la piste évolue entre 40°C et 34°C pour ces deux sessions.

Le vent est faible et souffle du secteur Sud-Est. L’humidité proche de 90% couplée aux températures chaudes renforcera la sensation de moiteur caractéristique du climat équatorial.

Samedi 1 octobre – Essais libres 3 et Qualifications

L’humidité sera encore bien présente pour la journée de samedi avec un risque élevé d’averses orageuses en fin d’après-midi et en début de soirée lorsque les monoplaces seront en piste.

Pour la dernière séance d’essais libres et pour la qualification, la température de l’air ambiant sera à 30°C tandis que la température de la piste variera entre 36°C et 32°C. Le vent sera plus faible que la veille.

Dimanche 2 octobre – La course

Peu de changement pour dimanche si ce n’est un risque encore plus important (supérieur à 60%) d’averses orageuses pour le début de soirée. Ces conditions atmosphériques évolueront peu tout au long des 61 tours de la course avec une température de 29°C, un taux d’humidité proche de 90% et un vent faible.

Pour obtenir les prévisions heure par heure (mise à jour deux fois par heure) pour le Grand Prix de Singapour, vous pouvez consulter le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien: Celinium.

Le Français Pierre Gasly a confirmé qu’une mise à jour aéro serait introduite sur sa monoplace ce week-end au Grand Prix de Singapour, dix-septième manche du championnat du monde 2022 de F1.

A la veille du Grand Prix de Singapour, l’équipe AlphaTauri occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un point de retard sur Haas et 19 points de retard sur Alfa Romeo. L’objectif affiché d’AlphaTauri pour ces six dernières courses de l’année est de rattraper Alfa Romeo, mais les deux pilotes, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda, devront pour cela marquer des points lors de chaque manche; à commencer par le Grand Prix de Singapour ce week-end.

« Nous avons un point de retard sur la septième place chez les constructeurs [Haas], donc notre objectif au cours des six dernières courses de cette année doit être au moins de progresser autant que possible, et cela s’annonce très serré. » estime le Français à la veille du Grand Prix de Singapour.

« Ce n’est pas impossible pour nous de rattraper Alfa Romeo pour la sixième place, mais cela pourrait être compliqué et dépendre de notre très bonne fin de saison. Nous devons viser à marquer des points avec les deux voitures le plus souvent possible, même si ce n’est pas facile. »

« Cela ne change pas notre approche de chaque week-end de course, qui est d’essayer de tirer le meilleur parti de la voiture et de tout faire du mieux possible en équipe. Nous arrivons à une partie de la saison, la dernière partie, toutes les courses étant hors d’Europe, avec des types de circuits très différents que nous ne connaissons pas aussi bien que ceux plus proches de chez nous, à commencer par Singapour et le Japon où nous n’avons pas couru depuis quelques années. »

« Par conséquent, tout peut arriver. Lors de la dernière triplette, nous avons marqué des points dans deux des trois courses, et nous devons poursuivre cette tendance plus positive qui a commencé à Spa. »

Concernant Singapour justement, Pierre Gasly espère que la mise à jour aéro introduite sur son AlphaTauri va lui permettre de gagner quelques points de performances : « Nous commençons cette dernière partie de l’année à Singapour, qui est l’une de mes pistes préférées. J’ai terminé dans les points la dernière fois que nous y avons couru en 2019. »

« C’est une piste très technique, avec beaucoup de virages, beaucoup de rythme et très sinueuse. C’est un circuit urbain compliqué, ce qui signifie que vous ne pouvez pas faire d’erreurs du tout, donc c’est difficile en termes de niveau de concentration requis. Nous devrions également avoir une mise à jour aéro pour cette course, nous verrons donc ce que cela apporte en termes de performances. »

Au Grand Prix de Singapour, le leader du championnat du monde, Max Verstappen, aura le droit à sa première balle de match et pourrait décrocher un deuxième titre mondial à l’issue du week-end, mais le Néerlandais dit qu’il ne se concentre pas là-dessus car il n’y a « pas d’urgence » selon lui.

Avec 335 points inscrits depuis le début de l’année, Max Verstappen est largement leader au championnat du monde des pilotes avec une très confortable avance de 116 points sur le pilote Ferrari Charles Leclerc. En toute honnêteté, il faudrait un cataclysme pour que le Néerlandais n’arrive pas à ses fins, alors qu’il pourrait très bien se permettre d’abandonner lors des quatre prochaines courses et resterait tout de même en tête du championnat du monde.

Lorsqu’on lui demande s’il se sent prêt à décrocher (peut-être) un deuxième titre mondial dès ce week-end à Singapour, le pilote Red Bull assure qu’il ne veut pas y penser : « Je ne pense pas vraiment au championnat, je veux juste avoir un week-end positif sur la piste et y aller course par course. Il n’y a pas d’urgence. »

« Nous ne sommes pas allés à Singapour depuis un moment [depuis 2019,ndlr], il sera donc intéressant de voir comment la piste a évolué. C’est définitivement l’une des meilleures courses de l’année et c’est un bel endroit où être. » insiste t-il.

« C’est important d’avoir un bon tour de qualifications ici, donc nous allons nous concentrer là-dessus. Pendant la course, il faut juste être prêt à tout car il y a généralement beaucoup de voitures de sécurité. En général, c’est un circuit difficile, l’humidité est dure pour le corps et il est très difficile de faire un tour parfait à cause des virages serrés et de la proximité des murs. »

Pour être certain d’être titré une deuxième fois dans sa carrière dès le Grand Prix de Singapour, les conditions ci-dessous doivent être réunies :

Si Verstappen gagne et réalise le meilleur tour

• Leclerc ne doit pas finir au delà de la huitième place
• Perez ne doit pas finir au delà de la quatrième place

Si Verstappen gagne et ne réalise pas le meilleur tour

• Leclerc ne doit pas finir au delà de la neuvième place
• Perez ne doit pas finir au delà de la quatrième place, ou de la cinquième place s’il réalise le meilleur tour

Quant au championnat constructeurs, il ne se jouera certainement pas à Singapour mais avec une avance de 139 points sur Ferrari, Red Bull semble toute désignée pour mettre fin au règne de Mercedes – actuellement 3ème au championnat constructeurs – avec 174 points de retard sur l’équipe autrichienne.

Alors que la Formule 1 arrive ce week-end à Singapour sur l’un des circuits les plus difficiles de la saison, il est toujours intéressant de savoir comment les pilotes peuvent se préparer à affronter la piste impitoyable de Marina Bay dans une chaleur extrême.

Avant cette dix-septième manche de la saison, Andrea Ferrari, l’entraîneur personnel de Charles Leclerc, revient avec nous sur les différents défis auxquels les pilotes vont être confrontés ce week-end à Singapour et comment ils peuvent faire en sorte de limiter l’impact de ces conditions extrêmes sur eux.

« Sur le calendrier actuel de la Formule 1, Singapour est le circuit le plus exigeant. C’est un circuit urbain traditionnel dont les murs punissent le moindre manque de concentration. » nous explique Andrea Ferrari.

« De plus, il n’y a pas de longues lignes droites, donc le pilote ne peut jamais souffler, car ce n’est qu’en ligne droite que le rythme cardiaque peut ralentir un peu pour donner une pause à l’athlète. Le climat de Singapour, avec des températures et des niveaux d’humidité très élevés, rend la situation encore plus difficile. »

« Cela compromet la thermorégulation, la capacité du corps à dissiper la chaleur. Les pilotes transpirent beaucoup et perdent ainsi des sels minéraux et du calcium, indispensables à la fonction musculaire qui à son tour affecte les performances physiques en piste. »

« Sur la distance de course du Grand Prix de Singapour, un pilote peut perdre jusqu’à trois kilos et cela peut entraîner une baisse significative des performances. Pour surmonter cela, l’athlète doit rester hydraté en permanence tout au long de la course. »

« Pour les aider à traverser le week-end dans les meilleures conditions possibles, l’objectif est d’arriver le plus tôt possible à Singapour pour s’adapter au climat et effectuer quelques entraînements dans ces conditions extrêmes, après avoir commencé ce programme les semaines précédentes, avec l’aide de saunas pour simuler la chaleur et l’humidité de la ville. »

Autre particularité liée au Grand Prix de Singapour, la course est programmée la nuit dans la Cité-Etat mais les pilotes et les équipes restent à l’heure européenne, ce qui est finalement l’aspect le plus simple du week-end à gérer selon Andrea Ferrari.

« C’est l’aspect le plus simple du week-end à gérer : les horaires des pilotes font qu’ils restent à l’heure européenne, arrivent en piste en fin d’après-midi et repartent au petit matin. Physiquement et psychologiquement, cette course est beaucoup plus simple que la course du week-end suivant au Japon, où les pilotes devront se remettre à l’heure locale. » insiste Andrea Ferrari.

Si les pilotes vont souffrir ce week-end à Singapour, on peut en dire autant pour les monoplaces et notamment pour les freins étant donné que les pilotes appuient sur la pédale de frein pendant environ 22 secondes par tour.

En revanche, la puissance du moteur est moins importante, les pilotes ne passant que 44% du tour à plein régime, mais le moteur à combustion interne subit toujours des contraintes importantes en raison de la chaleur et des niveaux d’humidité élevés.

L’équipe Williams a confirmé le retour de son pilote Alex Albon au volant de la FW44 ce week-end pour le Grand Prix de Singapour, dix-septième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1.

Alex Albon a dû faire l’impasse sur le Grand Prix d’Italie il y a quelques semaines après avoir été hospitalisé en urgence en plein milieu du week-end en raison d’une appendicite. Le pilote Williams a ensuite été admis en soins intensifs à la suite de complications, mais a finalement pu rejoindre son domicile à Monaco quelques jours plus tard. A Monza, Albon a été remplacé à la hâte par le Néerlandais Nyck de Vries au volant de la Williams et on ne savait pas jusqu’à aujourd’hui si le Thaïlandais allait pouvoir revenir à temps et en pleine forme pour le Grand Prix de Singapour.

Finalement, après plusieurs jours de repos et une préparation « un peu différente de la normale », Alex Albon sera bien au volant de la Williams FW44 ce week-end dans les rues de la Cité-Etat de Singapour pour la dix-septième manche de l’année.

« Premièrement, je voudrais juste remercier tout le monde pour tous leurs messages et leur soutien pendant le week-end du Grand Prix d’Italie. Ma préparation pour Singapour a été un peu différente de la normale mais je me sens bien et j’ai tout fait pour être prêt pour l’une des courses les plus physiques du calendrier. » a déclaré Albon.

« Je ne sous-estime pas l’ampleur du défi que cela va représenter, mais j’ai hâte de prendre la piste vendredi et de reprendre le volant. C’est un super circuit urbain et la course la plus proche de chez moi en Thaïlande, donc je suis vraiment excité d’être ici et de voir les fans qui se sont déplacés. »

Le Japonais Yuki Tsunoda se dirige vers Singapour où se dispute ce week-end la dix-septième manche de saison 2022 plus détendu après avoir appris il y a quelques jours qu’il continuerait à piloter pour AlphaTauri l’an prochain.

La semaine dernière, l’équipe AlphaTauri a confirmé la reconduction de contrat de Yuki Tsunoda pour une saison supplémentaire en 2023, mais le pilote japonais a révélé qu’il l’a appris seulement quelques jours avant l’annonce officielle et, bien qu’il était assez confiant de pouvoir rester avec l’équipe la saison prochaine, Tsunoda admet qu’il était tout de même un peu stressé au cours des derniers Grands Prix.

« Je suis très heureux que mon contrat ait été prolongé pour une autre saison. cela m’a été confirmé il y a peu de temps, quelques jours avant l’annonce de la semaine dernière. » nous explique Tsunoda.

« J’étais assez confiant sur le fait que je resterais, mais il y avait un peu de stress jusqu’à ce que ce soit confirmé, évidemment cela ne vous dérange pas quand vous êtes dans la voiture, mais hors piste, vous y pensez un peu. Je peux donc me diriger vers Singapour et le Japon sans aucun de ces soucis, me permettant de me concentrer uniquement sur le week-end de course et mes préparatifs. »

A Singapour justement, Yuki Tsunoda ne s’attend pas à un week-end facile car le Japonais n’a jamais roulé sur ce tracé urbain : « Je ne pense pas que Singapour sera une épreuve facile pour moi car ce sera ma première fois sur ce circuit, mais je vais juste essayer d’accumuler le plus de tours pendant les essais avec mon processus habituel pour une nouvelle piste. »

« Ce sera difficile, mais si nous pouvons obtenir plus de performances de la voiture, notre objectif doit être de marquer des points. J’ai piloté sur le circuit de Singapour sur simulateur, et c’est définitivement une piste très compliquée, où vous bougez constamment le volant sans vous reposer. »

« Ce sera exigeant physiquement à cause du temps humide et chaud, mais nous avons des conditions similaires au Japon à certaines périodes de l’année, donc j’ai une idée de ce à quoi m’attendre. Je fais depuis un certain temps des formations spécifiques pour me préparer et m’adapter à ces conditions, et je pense aussi que travailler à l’heure européenne ne devrait pas trop poser de problème. »