Hamilton envisagera la retraite quand il ne prendra plus de plaisir en F1

Le septuple champion du monde, Lewis Hamilton, a indiqué qu’il envisagerait de partir en  retraite qu’à partir du moment où il ne prendrait plus de plaisir à piloter une monoplace de Formule 1.

Le pilote britannique, aujourd’hui âgé de 36 ans, est arrivé en Formule 1 en 2007 et a fait ses débuts avec l’écurie McLaren-Mercedes avec laquelle il a décroché son premier titre mondial l’année suivante.

En 2013, le pilote britannique a décidé de rejoindre l’équipe Mercedes avec laquelle il remportera ses six autres titres mondiaux entre 2014 et 2020 (Rosberg a été sacré champion  en 2016).

Bien que sa suprématie en F1 depuis plusieurs saisons maintenant pourrait laisser penser que Lewis Hamilton ne prend plus de plaisir, le principal intéressé assure qu’il a toujours un large sourire dès qu’il prend la piste au volant de sa Mercedes et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne compte pas s’arrêter dans l’immédiat.

« Pour moi personnellement, nous sommes tous aux prises avec quelque chose. Vous devez trouver ce qui vous passionne et ce que vous aimez faire, et moi personnellement, dans mon parcours, il y a eu un moment où c’est devenu trop sérieux. » a expliqué Lewis Hamilton dans le podcast Formula Succes publié par Crowstrike.

« Nous n’avons qu’une seule vie et vous devez apprécier ce que vous faites. Vous devez trouver le bonheur chaque jour dans ce que vous faites, et je pense que cela a été très important pour moi de pouvoir vivre l’instant présent. »

« [la F1] est un espace très compétitif dans lequel je suis, mais lorsque je monte dans la voiture et que je baisse la visière, que l’équipe démarre la voiture et que je quitte le garage, j’ai le plus grand des sourires et encore aujourd’hui après toutes ces années de course. »

« S’il y a un jour où cela n’arrive plus, que je n’ai plus le sourire, ce sera alors le moment pour moi de passer à autre chose. »

A la veille de la saison 2021 de Formule 1 qui débute le 28 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, Lewis Hamilton n’a officiellement toujours pas signé le moindre contrat avec son équipe Mercedes.

Mais Toto Wolff, le directeur exécutif de l’écurie du constructeur allemand, a récemment indiqué que les avocats des deux parties « travaillent dur » et qu’un accord ne devrait plus tarder maintenant.

Cependant, Wolff a également précisé que le futur contrat de Lewis Hamilton avec Mercedes ne devrait probablement pas être supérieur à deux ans.

« Je ne pense pas. » a répondu Wolff au micro de la télévision allemande RTL lorsqu’on lui demande si Hamilton prolongera pour les trois prochaines années chez Mercedes.

« Le paysage est en train de changer avec le plafonnement budgétaire et l’arrivée de la nouvelle réglementation [en 2022]. Nous devrons donc garder les yeux ouverts et nous discutons donc de ce que doivent être les termes par rapport à cela. »

La voie des stands de Melbourne va être élargie

Le PDG du Grand Prix d’Australie, Andrew Westacott, a confirmé que des travaux en vue d’élargir la voie des stands du tracé de l’Albert Park de Melbourne allaient être lancés prochainement.

La voie des stands de l’Albert Park sera élargie de deux mètres, ce qui devrait permettre, selon les organisateurs, une augmentation de la limite de la vitesse à partir de cette saison.

Jusqu’à présent, la vitesse dans la voie des stands de l’Albert Park était limitée à 60 km/h en raison de l’étroitesse de cette dernière, mais grâce à ces travaux, cette limite de vitesse pourrait être relevée à 80 km/h ce qui entrainerait une perte de temps réduite lors de la traversée de la pit lane en course.

« Depuis que la piste a été démontée et que la voie des stands a été reconfigurée – je suppose que les dessins ont été réalisés en 1994, 1995 pour la première course en 1996 – les voitures sont devenue beaucoup plus grandes. » explique Westacott à Speedcafe.com.

« Nous l’avons donc élargi en prenant un peu de distance sur la droite des pilotes [lorsqu’ils sortent en piste]. Nous avons élargi la voie des stands de deux mètres. »

Le fait d’élargir la voie des stands aura pour conséquence de supprimer la bande de pelouse qui était alors située entre le bord de la piste et le muret des stands et qui avait couté à Daniel Ricciardo en 2019 un accrochage sur une plaque d’égout « cachée » dans cette pelouse.

En outre, les organisateurs du Grand Prix d’Australie envisagent désormais de resurfacer la piste avant la date de l’événement programmé au mois de novembre (le GP d’Australie a été reporté en raison de la crise sanitaire), alors qu’initialement, ils devaient débuter ces travaux de resurfaçage après la course de 2020.

« Maintenant que la course a été reportée en novembre, cela va nous permettre d’avoir un bon aperçu et une fenêtre de temps pour faire le travail. »

« Il se peut que nous le fassions avant l’événement de cette année étant donné qu’il s’agit d’un événement en novembre plutôt qu’en mars. »

Le Grand Prix d’Australie est programmé du 18 au 21 novembre 2021sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Gasly a besoin de retourner dès que possible dans « sa base » en Normandie

Désormais domicilié à Milan en Italie pour être au plus près de l’usine AlphaTauri, le Français Pierre Gasly ressent cependant toujours le besoin de revenir dans sa Normandie natale pour voir ses proches.

Comme tous les pilotes de Formule 1, Pierre Gasly est constamment en mouvement tout au long de l’année et rares sont les moments où il peut se ressourcer auprès de ses proches en Normandie.

Mais pour le vainqueur du Grand Prix d’Italie 2020, il est devenu impératif de pouvoir rentrer  à « sa base » dès que possible pour pouvoir trouver un bon équilibre entre la vie à 300 à l’heure du paddock de la F1 et une vie un peu plus « normalisée ».

« Ici [en Normandie] c’est ma base, ma base familiale. » explique le pilote AlphaTauri à nos confrères de Turbo (interview complète ici).

« Alors aujourd’hui je vis à Milan mais ma famille est en Normandie, j’ai grandi ici jusqu’à l’âge de 13 ans avant de partir au Mans pour mes études, tous mes amis d’enfance sont également ici près de Rouen, donc c’est un peu mon pilier. »

« Mais je reconnais que même si ça devient de plus en plus compliqué de rentrer, j’essaye toujours de revenir pour les fêtes et ainsi passer un moment en famille pour que l’on puisse savourer et partager les bonnes aventures ainsi que les émotions, bonnes ou mauvaises avec tous mes proches. »

Lorsqu’on lui demande quelle est la différence entre le Pierre Gasly que l’on peut voir le week-end dans le paddock et celui que l’on voit chez lui en famille, le Français répond : « Pas tant de différence en fait. »

« Il faut toujours que je batte mes frères (rires). J’ai tout le temps un esprit de compétiteur. Quand je rentre, je suis toujours très actif même si avec la Covid c’est un peu plus compliqué. »

« Habituellement, c’est une période où je vais jouer au tennis avec mes potes, aller jouer au foot, au golf, badminton. J’ai besoin d’entretenir cet esprit de compétition, je ressens le besoin de me surpasser tout le temps. »

« Sur la piste quand je suis dans mon univers, je suis concentré à 100%. Il n’y a que la performance qui m’importe et je suis dans ma bulle. Alors quand je reviens ici, je laisse un peu plus de place à ma famille en me consacrant à mes nièces, mes neveux, mes grands frères et mes parents. »

« C’est ce qu’il y a de plus important [la famille]. C’est vrai que pour moi ils ont fait énormément depuis que je suis tout petit. Mes parents connaissent la vie dans laquelle j’évolue aujourd’hui. Cette vie, ils l’ont rêvé avec moi, ils sont passionnés de sport automobile, ils ont fait des sacrifices pour que je puisse en arriver là où j’en suis. »

« Ils savent également quels sont les sacrifices que cela demande de mon côté pour pouvoir être au top niveau et réaliser des performances au plus haut niveau. Mes parents font partie du projet. »

« Ça me fait plaisir de leur rendre un peu ce qu’ils m’ont donné. Je suis heureux lorsque, par exemple, je les vois venir sur les Grands Prix avec un immense sourire. »

« J’attache beaucoup d’importance aux valeurs, des valeurs que j’apprécie aussi chez d’autres personnes, chez mes amis. » insiste Pierre Gasly.

« Ces valeurs sont essentielles pour moi parce que je n’aime pas les gens arrogants, les gens qui ont des comportements que je n’apprécie pas et du coup j’essaye de ne pas reproduire ce genre de chose. »

« Mais en réalité, je reste moi-même. J’ai une vie atypique, j’évolue dans un monde incroyable et lorsque je rentre en Normandie, je change d’univers pour basculer dans une vie complètement normalisée. »

« Ma vie quand je suis dans les paddocks, c’est voyager, prendre à peu près 110 vols à l’année, aller dans tous les pays du monde, dans les plus beaux hôtels de la planète et piloter les meilleures voitures, les voitures les plus rapides au monde. »

« Je vis dans deux mondes complètements différents mais j’ai besoin de cette balance, cet équilibre pour trouver le bon compromis dans ma vie personnelle. »

Cette saison, Pierre Gasly fera équipe avec un nouveau coéquipier chez AlphaTauri, le Japonais Yuki Tsunoda.

Des séances d’essais libres réduites en F1 en 2021

Lors de la publication des horaires de chaque Grand Prix pour la saison 2021, la Formule 1 a confirmé ce vendredi la réduction de la durée des deux premières séances d’essais libres programmées le vendredi.

Les EL1 et EL2 duraient jusqu’à présent 90 minutes chacune, mais à partir de la saison 2021, ces deux séances ne dureront plus que 60 minutes, tout comme les EL3 programmés le samedi et dont la durée a toujours été d’une heure.

La Formule 1 a justifié ce changement par la volonté de voir les pilotes être obligés de prendre la piste plus rapidement lors des séances d’essais libres.

Autre changement concernant les essais libres, le début des EL1 le vendredi sera programmé à 11h30, tandis que les EL2 débuteront à 15h00 et les EL3 à 12h00.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, les week-ends de Grands Prix continueront donc d’être programmés sur trois jours en 2021 du vendredi au dimanche (plus une quatrième journée le jeudi pour les médias).

Autre nouveauté cette année, le départ des Grands Prix le dimanche se fera désormais à l’heure pile et non plus avec les fameuses dix minutes de décalage comme auparavant, tandis que le départ des courses européennes sera donné à 15h00 et non à 14h00.

Horaires des GP de F1 en 2021 (heure locale)

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La F1 annonce les horaires des Grands Prix en 2021

La Formule 1 a annoncé ce vendredi les horaires de chaque course et la réduction de la durée des trois séances d’essais libres lors des Grands Prix de F1 pour cette saison 2021.

Jusqu’à présent, les deux premières  séances d’essais libres du vendredi duraient 90 minutes chacune, mais à partir de cette saison 2021, elles ne dureront plus que 60 minutes, tout comme les EL3 le samedi.

Cette réduction à une heure du temps d’essais obligera les équipes à s’engager davantage sur la piste pour permettre aux fans de voir des Formule 1 rouler et éviter des séances monotones où plusieurs équipes laissent leurs monoplaces au garage.

Contrairement à ce que l’on aurait pu penser, les week-ends de Grands Prix seront toujours programmés sur trois jours avec les deux premières séances d’essais libres le vendredi et les EL3 et qualifications le samedi, tandis que le départ de la course sera donné le dimanche.

Concernant les horaires des Grands Prix pour la saison 2021, il est bon de noter que le départ des courses sera désormais donné à l’heure pile et non plus avec dix minutes de décalage, tandis que pour les courses en Europe, l’heure de départ sera de 15h00.

Évidemment, les horaires diffusés ce vendredi par la Formule 1 s’appuient sur le calendrier provisoire dévoilé il y a de cela quelques semaines, mais la situation sanitaire mondiale pourrait venir perturber les plans de la catégorie reine et des reports, voir une annulation, de certaines épreuves ne sont pas à écarter.

Horaires des GP F1 en 2021 (heure locale)

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Toto Wolff : Mick Schumacher doit relâcher la pression

Le jeune Mick Schumacher – titré en Formule 2 l’an dernier – débutera sa carrière en F1 au mois de mars prochain avec l’équipe américaine Haas.

Considéré comme le « fils de » [Michael Schumacher] depuis le début de sa carrière dans le sport automobile, Mick Schumacher a cette pression supplémentaire sur ses épaules par rapport à d’autres pilotes qui est de porter le nom de l’homme le plus titré de la Formule 1 (désormais égalé par Lewis Hamilton).

Pour Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, le plus important pour le jeune Mick lors de sa première saison en Formule 1 sera de faire en sorte de relâcher cette pression pour qu’il puisse évoluer et acquérir de l’expérience au fil des courses.

« Le plus important est de relâcher la pression sur les épaules de Mick. Bien-sûr, il porte le nom du meilleur pilote de tous les temps en F1, mais Mick se débrouille très bien. » explique Toto Wolff dans un entretien accordé à la télévision allemande RTL.

« Mick a le talent et l’intelligence pour arriver à se frayer un chemin dans une équipe de premier plan et concourir pour des victoires en course et peut-être des championnats à l’avenir. »

« Je vois Mick comme un jeune pilote confiant, mais pas trop confiant, qui sait ce qu’il peut faire et qui sait qu’il a besoin de temps. Il s’agit maintenant de soulager la pression sur ses épaules et de le laisser piloter. »

« Il est avec Haas dans une équipe où il peut apprendre. Il s’agira pour lui de vraiment apprendre, de soutenir l’équipe et de passer à l’étape suivante. »

Cette saison, pour sa première année en Formule 1, Mick Schumacher fera équipe avec le Russe Nikita Mazepin chez Haas. Les deux hommes se connaissent bien, puisqu’ils évoluaient en Formule 2 l’an dernier et se sont livrés à quelques batailles en piste.

Lorsqu’on demande à Toto Wolff s’il pense qu’il peut y avoir des clashs entre les deux jeunes hommes en 2021 chez Haas, l’Autrichien a répondu : « Je ne pense pas. »

« Je vois Mick comme quelqu’un qui parle sur la piste et qui ne fait pas de politique. Ce dont les deux n’ont pas besoin, c’est bien des combats hors piste. »

Mick Schumacher fait partie de la Ferrari Driver Academy et semble très bien parti pour rejoindre un jour l’équipe de Maranello en Formule 1 une fois qu’il aura acquis de expérience en catégorie reine avec Haas.

Le père de Mick Schumacher, le septuple champion du monde Michael Schumacher, a terminé sa carrière en tant que pilote Mercedes dans les années 2000 et lorsqu’on demande à Wolff si le jeune Mick pourrait un jour rejoindre Mercedes, le directeur de l’équipe du constructeur allemand insiste sur le fait qu’il ne veut surtout pas ajouter plus de pression sur les épaules de l’Allemand.

« Mick a définitivement le potentiel de s’assoir dans une voiture de haut niveau, et pourquoi pas dans une Mercedes, mais il doit suivre son chemin. »

« Il faut lui laisser du temps. Ce n’est que lorsqu’un pilote a de l’expérience, ne fait pas de grosses erreurs et arrive à convertir tout cela en vitesse qu’il peut alors remporter de grands succès dans une voiture compétitive. »

« Mais c’est exactement la pression que je ne veux pas mettre sur Mick, si je dis maintenant « un jour Mick sera dans une Mercedes », cela n’a pas de sens à ce stade. »

Mick Schumacher a roulé pour Ferrari à Fiorano

Ce jeudi, l’Allemand Mick Schumacher a succédé à l’Espagnol Carlos Sainz au volant de la Ferrari SF71-H sur la piste de Fiorano en Italie dans le cadre d’un programme de cinq journées d’essais mis en place par l’écurie italienne pour sept de ses pilotes.

L’activité en piste a débuté lundi avec un programme divisé en trois parties: trois pilotes de l’académie – Giuliano Alesi, Marcus Armstrong et Robert Shwartzman – étaient en charge de « dépoussiérer » la Ferrari SF71-H sur la piste italienne.

Le mardi, c’est le pilote titulaire de l’équipe, le Monégasque Charles Leclerc, qui était en piste au volant de la SF71-H. Il s’agissait pour Leclerc de son premier roulage depuis la dernière course de la saison 2020 disputée à Abou Dhabi en décembre dernier.

Mercredi, le nouveau pilote Ferrari, Carlos Sainz, a pu à son tour prendre la piste pour ce qui était alors sa toute première sortie officielle au volant d’une monoplace rouge flanquée du cheval cabré.

Afin de débuter sa première saison en Formule 1 avec l’équipe américaine Haas aussi bien préparé que possible, l’Allemand Mick Schumacher – champion de Formule 1 en 2020 – a pris le relais de Carlos Sainz ce jeudi après-midi à Fiorano au volant de la SF71-h, 120 jours après son premier roulage au volant de la même monoplace le 30 septembre 2020

Schumacher s’est rapidement familiarisé avec la SF71H aujourd’hui et n’a rencontré aucun problème alors qu’il travaillait sur la première partie du programme conçu par les ingénieurs de la Scuderia.

Tout comme les autres pilotes qui ont pris le volant ces derniers jours, il a également fait des essais de départs et a accumulé un bon nombre de tours – plus de 50 – pour se familiariser avec une voiture de Formule 1.

Pour le fils du septuple champion du monde Michael Schumacher, il s’agissait de sa cinquième sortie au volant d’une voiture fabriquée par la société de Maranello.

« Être de nouveau assis dans une voiture de course, c’est un sentiment qui me manquait beaucoup. » a déclaré Mick Schumacher.

« Je pense qu’aujourd’hui a été définitivement une journée positive sur la piste. Nous avons réussi à boucler tout le programme que nous avions sans aucun problème et c’était clairement très utile de pouvoir parcourir autant de kilomètres au volant d’une voiture en vue de la saison à venir qui débutera dans environ un mois et demi avec les tests de pré-saison. »

« La SF71H est une voiture de 2018 mais son comportement sur piste et les sensations qu’elle donne au pilote sont très similaires, à la fois en termes de comportement sur piste et de stress physique. »

« Cela en fait une excellente base pour la préparation de la nouvelle saison. Piloter à Fiorano, c’est toujours bien de toute façon car la piste est technique et exigeante. »

« Ce fut un plaisir de retrouver à nouveau les ingénieurs et les mécaniciens avec lesquels j’ai travaillé en septembre dernier et je suis impatient de reprendre la voiture demain. »

Ce vendredi, Schumacher ouvrira également les débats du cinquième et dernier jour de cette semaine de tests pour Ferrari sur la piste de Fiorano, avant de céder le volant à son collègue membre de l’Académie, Callum Ilott. L’Anglais, qui est désormais le pilote d’essai de la Scuderia, courra toute l’après-midi de vendredi.

Esteban Ocon se sent bien mieux préparé qu’en 2020

Le Français Esteban Ocon estime que sa seconde saison consécutive au sein de la même équipe va lui permettre d’évoluer beaucoup plus rapidement au cours de la saison, d’autant que le pilote Alpine se sent mieux préparé que jamais en ce début d’année.

En 2020, Esteban Ocon a connu un début de saison plutôt timide avec Renault F1, alors qu’il venait de passer une année entière en tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes, loin des grilles, après avoir été remercié par Racing Point pour laisser son baquet à Lance Stroll, le fils du nouveau propriétaire de l’équipe.

Mais à la veille de la saison 2021, Esteban Ocon se dit bien mieux préparé que l’année dernière à pareille époque et veut désormais profiter de l’élan solide de la fin de la campagne 2020 où il a réussi à décrocher un podium au Grand Prix de Sakhir : « Je me sens beaucoup plus préparé, beaucoup plus prêt [par rapport au début d’année 2020]. » explique Esteban Ocon.

« L’équipe sait ce dont j’ai besoin, je sais ce dont j’ai besoin et je sais ce que je dois demander à l’équipe pour m’aider. »

« Quand vous avez la deuxième année avec les mêmes personnes, c’est censé être beaucoup plus facile, comme je l’ai fait avec Force India la deuxième année. »

« J’ai vraiment hâte de débuter. Je veux commencer à ce niveau, le niveau avec lequel nous avons terminé l’année [2020], tout de suite et progresser à partir de là. »

« Dès le début, je veux me sentir plus confiant, plus prêt et plus rapide que lorsque j’ai débuté [avec l’équipe Renault en 2020]. »

« Il reste encore beaucoup de temps pour me préparer, mais je me sens bien, en pleine forme et prêt. »

Rappelons qu’en 2021, Esteban Ocon fera équipe avec le double champion du monde de Formule 1 Fernando Alonso chez Alpine F1 Team.

La semaine dernière, le Français était présent au Rallye de Monte Carlo et a pu se mettre dans la peau d’un pilote de Rallye au volant d’une Alpine A110S lors de deux spéciales (voir vidéo ci-dessous).

Vers un contrat de deux ans maximum pour Hamilton chez Mercedes ?

Selon le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff, il est « peu probable » que le constructeur allemand signe un contrat de plus de deux saisons avec Lewis Hamilton en Formule 1.

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton n’a toujours pas signé de contrat avec son équipe alors que la saison 2021 débutera officiellement le 28 mars à Bahreïn (et même avant avec les essais hivernaux programmés du 12 au 14 mars).

S’il ne fait aucun doute que le Britannique signera bel et bien un contrat avec Mercedes dans les prochaines semaines, la durée de celui-ci ne serait pas encore actée selon Toto Wolff, qui estime qu’il est peu probable que Mercedes propose à Hamilton un contrat de trois ans.

« Je ne pense pas. » a répondu Wolff au micro de la télévision allemande RTL lorsqu’on lui demande si Hamilton prolongera pour les trois prochaines années chez Mercedes.

« Le paysage est en train de changer avec le plafonnement budgétaire et l’arrivée de la nouvelle réglementation [en 2022]. Nous devrons donc garder les yeux ouverts et nous discutons donc de ce que doivent être les termes par rapport à cela. »

Le manager autrichien a récemment indiqué que l’annonce de la signature du contrat de Lewis Hamilton arriverait avant le début des essais hivernaux programmés à Bahreïn en mars.

Cette année, le pilote britannique aura la possibilité de devenir octuple champion du monde de Formule 1 et il deviendrait alors l’homme le plus titré de l’histoire de la discipline.

L’équipe Mercedes quant à elle aura la possibilité de décrocher un huitième titre mondial consécutif en Formule 1.

Sainz souligne l’importance de son premier test avec Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz – qui a pu rouler au volant d’une Ferrari de la saison 2018 ce mercredi et ce jeudi à Fiorano – souligne à quel point ce test privé organisé par son équipe a été important pour lui avant de pouvoir enfin prendre le volant de la monoplace de la saison 2021 lors des essais hivernaux au mois de mars.

Après deux saisons passées chez McLaren, Sainz a dû repartir de zéro et apprendre de nouvelles procédures, ainsi que mémoriser l’emplacement des multiples boutons positionnés sur le volant de la Ferrari.

Cet hiver, les essais hivernaux ont été réduits à seulement trois journées, ce qui veut dire que Sainz n’aura qu’une journée et demi au volant de la SF21 de cette saison, d’où l’importance de pouvoir réaliser un premier test à Fiorano pour essayer d’en apprendre un maximum.

Lorsqu’on lui demande si ce test privé au volant d’une monoplace vieille de deux saisons lui a été utile, le pilote espagnol a répondu: « C’est utile. Ce n’est pas utile à 100%, mais cela vous aide pour beaucoup de choses. » nous explique Carlos Sainz.

« Par exemple, j’ai commencé à apprendre le volant de la Ferrari, il est très différent de celui de la McLaren ou encore de la Renault [ses deux précédentes équipes]. Je dois m’habituer à trouver les bons boutons qui sont positionnés de façon différente sur le volant. »

« J’ai aussi parlé avec mes nouveaux ingénieurs. Avec tous les ingénieurs, tous les mécaniciens, et je continue d’ailleurs à apprendre tous les noms. » plaisante l’Espagnol.

« Nous avons fait un gros travail aujourd’hui (mercredi), nous avons pu boucler plus de cent tours et nous avons aussi réussi à compléter le programme. C’était donc une journée très positive, très importante pour moi. »

« Évidemment, j’insiste sur le fait que ce n’était pas la voiture de la saison 2021, je ne pourrais pas la tester avant Bahreïn (les essais hivernaux du 12 au 14 mars), mais c’est déjà un bon début. »

La lutte contre le racisme restera l’une des priorités de la F1 en 2021

Le nouveau PDG de la Formule 1, l’Italien Stefano Domenicali, a hâte de voir Lewis Hamilton relever le « défi incroyable » d’essayer de devenir le premier octuple champion du monde de F1 en 2021, alors qu’il s’attend également à ce que le Britannique soit de nouveau un ambassadeur de la diversité comme il l’a déjà été l’an dernier.

« Lewis est un protagoniste. Lewis a devant lui une opportunité incroyable de devenir le meilleur en termes de chiffres. Le défi est donc incroyable. » a déclaré Domenicali en entretien avec nos confrères de Sky Sports.

« J’ai vraiment hâte de le voir se battre sur la piste avec la façon dont il se comporte désormais en tant qu’homme, pas seulement en tant que pilote. »

« Ce qui est bien, c’est que les pilotes réalisent de plus en plus qu’ils sont les ambassadeurs de la Formule 1, dans une dimension différente. »

« Non seulement en termes de compétence technique, mais aussi dans la façon dont ils peuvent diffuser le bon message. »

« Bien-sûr, nous ne voulons pas faire de politique, parce que ce n’est pas notre créneau, mais nous voulons mettre en lumière les valeurs de la société. »

La F1 a lancé son initiative #WeRaceAsOne l’année dernière et Domenicali a déclaré que la promotion de la diversité resterait une « haute priorité » en 2021, avec du temps à nouveau avant les courses pour mettre en évidence les messages clés.

« #Diversity et #WeRaceAsOne nous donneront l’occasion d’utiliser le temps avant le départ de la course pour mettre en évidence les valeurs liées à ce programme et à ce sujet précis. »

« Ce que nous avons en tête, c’est que nous pouvons utiliser ce temps pour partager avec les pilotes et les équipes sur la façon dont le monde de la F1 devra communiquer sur le racisme et la diversité. »

« Nous profiterons de ce moment pour nous assurer que tout le monde comprendra que la Formule 1 ne vit pas hors de ce monde. La Formule 1 veut jouer un rôle majeur dans l’amélioration de ces valeurs. »

Concernant l’absence d’annonce de la part de Mercedes au sujet du contrat de Lewis Hamilton pour cette saison 2021, le PDG de la Formule 1 assure qu’il n’a pas plus d’informations que les médias et attend lui aussi que l’équipe du constructeur allemand fasse une annonce officielle.

« Comme vous pouvez l’imaginer, je n’ai aucune autre information. J’attends la nouvelle de Toto [Wolff, directeur de l’équipe Mercedes] et la confirmation de Lewis. Tout le monde attend cela, j’ai la même attitude que tous les fans de Formule 1. »

Hamilton poursuit son entrainement

Lewis Hamilton pour sa part poursuit sa préparation hivernale et poste régulièrement des vidéos sur ses réseaux sociaux dans lesquelles on peut voir que le septuple champion du monde de Formule 1 travaille bel et bien pour préparer une nouvelle saison.

 

Le monde de la F1 rend hommage à Adrian Campos, décédé à l’âge de 60 ans

L’ancien pilote de Formule 1 et propriétaire de l’équipe de Formule 2 Campos Racing, Adrian Campos, qui a joué un rôle clé dans la carrière de nombreux pilotes – dont le double champion du monde Fernando Alonso – est décédé à l’âge de 60 ans.

Campos, qui avait fait ses débuts en Formule 1 avec l’équipe Minardi en 1987, bouclant sa toute première saison complète aux côtés d’Alessandro Nannini, a également pu prendre part à la saison 1988, mais après avoir échoué à se qualifier pour trois courses consécutives, il quittera l’équipe.

Après son retrait de la F1, Campos s’est tourné vers la gestion d’équipe remportant le titre Open by Nissan avec Fernando Alonso en 1999. L’Espagnol débutera ensuite sa carrière en Formule 1 avec Minardi, la même équipe dans laquelle Adrian Campos avait fait ses débuts.

Aujourd’hui, l’équipe Campos Racing a annoncé le décès d’Adrian Campos à l’âge de 60 ans et le monde de la F1 a tenu à lui rendre un dernier hommage.

« Aujourd’hui est le jour le plus triste de l’histoire de Campos Racing. Notre président et fondateur, Adrián Campos Suñer, nous a quittés. » peut-on lire dans un message publié par l’équipe Campos Racing sur Twitter.

« Son cœur s’est arrêté de battre, mais sa mémoire sera le moteur qui nous maintiendra tous à lutter pour perpétuer son héritage … Repose en paix. »

« Un des jours les plus tristes pour la famille du sport automobile. Pilote et grand promoteur de ce sport. Merci d’avoir cru aux jeunes. Merci et repose en paix. » a écrit le pilote Alpine, Fernando Alonso.

Plus sobrement, la FIA a publié un court message : « La FIA rend hommage à Adrian Campos, ancien pilote de F1 et fondateur de Campos Racing décédé hier à l’âge de 60 ans. »

« Nous sommes tristes d’apprendre le décès d’Adrian Campos. » peut-on lire dans un tweet posté par le compte officiel de la Formule 1.

« En tant que pilote puis fondateur et président de Campos Racing, Adrian laisse un héritage incroyable dans le sport automobile. Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses amis, et tous chez Campos Racing. »

Gian Carlo Minardi a lui aussi rendu hommage à Adrian Campos sur son compte officiel : « Ciao Adrian, la journée n’aurait pas pu commencer avec pire nouvelle. »

« Ta disparition représente pour nous tous un coup au cœur. Nous n’oublierons jamais ton sourire et ta passion. »

McLaren dévoile la date de présentation de sa F1 2021

L’équipe McLaren est devenue la seconde écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace 2021, la MCL35M.

L’équipe britannique présentera la MCL35M le lundi 15 février 2021 en fin d’après-midi en direct depuis l’usine de Woking en Angleterre.

Les membres de l’équipe – dont les deux pilotes titulaires Lando Norris et Daniel Ricciardo – seront bien évidemment présents lors de cette présentation.

Jusqu’à présent, McLaren sera donc la première équipe à dévoiler sa monoplace 2021, à peine une semaine avant l’équipe Alfa Romeo, qui dévoilera sa F1 2021 depuis la ville de Varsovie en Pologne le 22 février.

Dates présentations F1 2021

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Tsunoda engrange les kilomètres à Imola avant ses débuts en F1

Le pilote japonais Yuki Tsunoda accélère ses préparatifs pour faire ses débuts en Formule 1 en 2021 au sein de l’équipe AlphaTauri et a pu tester ce mercredi à Imola une Toro Rosso STR14 de la saison 2019 arborant une livrée 2020.

Le jeune japonais – soutenu par le constructeur Honda – a obtenu le feu vert pour passer de la Formule 2 à la F1 le mois dernier et est donc devenu le coéquipier du Français Pierre Gasly chez AlphaTauri cette année en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat.

Bien que la réglementation en Formule 1 limite le roulage des monoplaces actuelles en dehors des tests d’avant et d’après saison et des week-ends de course à seulement deux journées de tournage promotionnel, des essais privés avec des F1 vieilles de deux saisons sont autorisés avec un kilométrage illimité.

Avec des essais hivernaux réduits à seulement trois journées en 2021, cela signifie que chaque pilote disposera de 1,5 jour dans la monoplace 2021, c’est pourquoi quelques équipes ont décidé de réaliser des essais privés avant les essais hivernaux cette saison.

Tsunoda pour sa part a déjà pris le volant d’une F1 en novembre dernier sur le tracé d’Imola dans le cadre d’un essai privé et a pu de nouveau rouler dans une F1 de 2020 lors des tests des jeunes pilotes à Abou Dhabi après la dernière course de l’année.

Ce mercredi, Yuki Tsunoda a donc eu sa troisième expérience, au volant d’une troisième  Formule 1 différente, et devrait de nouveau participer à un quatrième test le mois prochain à Misano en Italie – certainement lors d’une journée de tournage avec la monoplace 2021 – dont la date de présentation n’a pas encore été révélée.

Le danger fait partie intégrante de la F1 pour Daniel Ricciardo

Avec l’accident impressionnant de Romain Grosjean la saison dernière au Grand Prix de Bahreïn, le monde de la Formule 1 a été de nouveau frappé de plein fouet par la notion de danger, que les pilotes arrivent à mettre de côté une fois la visière baissée.

Si le pilote français a finalement réussi à sortir du brasier avec « seulement » quelques brûlures aux mains et une entorse à la cheville après que sa Haas ait été coupée en deux suite à son choc avec les rails de sécurité, l’accident a impressionné les observateurs et les pilotes, qui ont pourtant repris la piste quelques heures après pour disputer la course.

Le nouveau pilote McLaren, Daniel Ricciardo, a été l’un des premiers à demander à ce que les images de l’accident ne tournent pas en boucle sur les écrans de télévision afin de permettre aux autres pilotes de se concentrer.

Mais la notion de danger ne peut cependant pas être totalement occultée selon l’Australien : « Je pense que certains pilotes peuvent être un peu…je ne sais pas si je dois dire fiers ou effrayés, de changer le sport du point de vue de la sécurité. » a commenté l’Australien à Sky Sports.

« Parce que pour être honnête, c’est pourquoi nous avons grandi en aimant le sport. »

« Nous avons commencé à piloter des karts à pédales dès notre plus jeune âge parce que c’était dangereux, parce que c’était un peu rebelle. C’était sauvage, c’était rapide et cela vous donne un bon pic d’adrénaline. »

« Je pense que nous avons toujours aimé cet élément [le danger], mais en même temps aucun de nous ne veut se tuer en faisant cela. »

« Malheureusement, il faut parfois des incidents pour vraiment sonner l’alarme pour certains pilotes. » conclut Ricciardo.

En 2021, Daniel Ricciardo va débuter sa collaboration avec l’équipe McLaren, avec le jeune britannique Lando Norris à ses côtés.

Alonso espère pouvoir revivre de grands moments avec Renault [Alpine]

Fernando Alonso espère pouvoir revivre de grands moments avec Renault [désormais Alpine] pour son retour en Formule 1 cette saison après deux années d’absence.

En 2021, l’Espagnol fera équipe avec le Français Esteban Ocon chez Alpine F1 Team (anciennement Renault F1) et espère qu’il pourra connaître autant de succès que lors de son premier passage à Enstone au début des années 2000 lorsqu’il a remporté ses deux titres mondiaux avec l’équipe du constructeur français.

« Revenir en Formule 1 avec Renault c’est bien, c’est un sentiment très agréable. » explique le double champion du monde au micro de la Rai en Italie.

« Mon intention était de revenir avec le nouveau changement de réglementation, mais au final, en raison du Covid-19, elle a été repoussée à 2022. »

« Bien-sûr, je pense que 2021 peut être une bonne année pour continuer à grandir [en tant qu’équipe] et Renault a toujours été comme ma famille, donc j’espère pouvoir répéter les bonnes années avec eux. »

Lorsqu’on lui demande son avis sur la future réglementation technique qui sera introduite en Formule 1 à partir de la saison 2022 ou bien encore du plafond budgétaire qui a déjà été introduit dans la discipline dès cette année, le pilote espagnol salue l’approche de la Formule 1 qui souhaite désormais offrir de plus grandes chances aux équipes plus modestes.

« Les nouvelles règles pour 2022 sont un pas dans la bonne direction. Nous verrons une Formule 1 moins dépendante de la voiture, avec plus de dépassements et moins de prévisibilité. »

« [jusqu’à présent] Il y a des moments où même avant de débuter le Grand Prix nous connaissons déjà le résultat du dimanche. C’est toujours moins excitant. »

« J’aime avoir une Formule 1 moins dépendante de la voiture et avec un budget limité, parce que les plus grosses équipes ont toujours eu l’avantage en ayant des dépenses illimitées au cours des saisons. L’idée est bonne, on verra bien quel en sera le résultat. » conclut le pilote Alpine.

Première journée « inoubliable » pour Carlos Sainz chez Ferrari

Ce mercredi, l’Espagnol Carlos Sainz a fait ses débuts officiels au volant d’une Ferrari SF71-H de la saison 2018 sur la piste de Fiorano et a pu boucler plus d’une centaine de tours.

L’ancien pilote McLaren, qui fera équipe cette année avec le Monégasque Charles Leclerc à Maranello , a travaillé avec les ingénieurs qu’il avait déjà rencontrés lors de plusieurs réunions tenues au cours des dernières semaines et a également appris à connaître la mécanique et les procédures de la voiture, dont beaucoup seront également pertinentes pour la SF21 de cette année.

Aux abords de la piste étaient également présents le père du pilote Carlos Sainz Senior, le célèbre pilote de rallye champion du monde, son coéquipier Charles Leclerc, ainsi que le directeur de la Ferrari Driver Academy, Marco Matassa qui avait travaillé en étroite collaboration avec l’Espagnol pendant trois ans lorsqu’ils étaient tous les deux à la Scuderia Toro Rosso.

Carlos Sainz est le cinquième Espagnol à faire partie de la Scuderia. Avant lui, Fernando Alonso a couru pendant cinq saisons pour l’équipe de Maranello, participant à 96 Grands Prix, en remportant 11 et bien avant cela, le marquis Alfonso de Portago a couru cinq GP pour Ferrari, son meilleur résultat étant une deuxième place en 1956.

Il y a également eu deux pilotes d’essai: Pedro de la Rosa et Marc Gené, ce dernier étant  toujours impliqué avec le Cheval Cabré en tant qu’ambassadeur et tuteur pour les pilotes des programmes exclusifs XX et F1 Clienti.

« Un jour que je n’oublierai jamais! Ce matin, l’alarme s’est déclenchée à l’aube car nous avons eu une réunion très tôt avant de partir sur la piste. » a déclaré Sainz.

« Ensuite, nous nous sommes mis au travail et je suis très heureux de la façon dont la journée s’est déroulée. »

« Nous avons pu suivre un programme chargé et j’ai pu me familiariser avec l’ensemble du setup: les ingénieurs et les mécaniciens, le volant, les procédures qui sont évidemment un peu différentes de celles de la voiture que j’ai conduite la saison dernière.« 

« C’était très agréable d’avoir mon père à mes côtés à un moment aussi important de ma carrière. Et je voudrais remercier Mattia, Laurent et tout le monde chez Ferrari pour un accueil aussi chaleureux et une première journée si positive dans la voiture 2018. Je suis très content et je n’aurais pas pu souhaiter un meilleur départ. »

Carlos Sainz sera de nouveau en piste demain jeudi, avant de laisser sa place à Mick Schumacher, le nouveau pilote titulaire de l’équipe Haas en F1.

Daniel Ricciardo n’est pas chez McLaren pour amuser la galerie

En 2021, Daniel Ricciardo va découvrir sa cinquième équipe depuis ses débuts en Formule 1 après HRT, Toro Rosso, Red Bull et Renault.

L’Australien rejoint les rangs de l’équipe McLaren où il formera un duo avec Lando Norris. Les deux pilotes sont souvent réputés pour leur bonne humeur et leur tendance à faire des blagues dans le paddock.

Pourtant, Daniel Ricciardo n’est pas venu au sein de l’équipe britannique pour s’amuser : « Je suis ici pour travailler et pour faire progresser la voiture. Cela ne sera pas une émission de divertissement comique. » a-t-il précisé à nos confrères de Sky Sports.

« Ma personnalité ne changera donc pas, je pense que j’aime faire ce que je fais, mais je ne viens certainement pas chez McLaren pour être ce duo de mème [ndlr : image ou animation comique reprise en boucle sur les réseaux sociaux] en puissance ou quoi que ce soit qui est décrit comme tel ces derniers temps. »

L’Australien peut évidemment être très sérieux lorsqu’il s’agit de son travail mais également de sujets plus délicats comme la lutte contre le racisme dont la Formule 1 a été un des étendards en 2020 : « J’espère que nous allons continuer [à promouvoir la lutte contre le racisme]. »

« Je le fais avec conviction. Je pense que si nous y croyons profondément […] alors il n’y a aucune raison pour laquelle nous devrions nous arrêter. »

« 2020 a été une année assez lourde pour de nombreuses raisons, mais cela a été une année où j’ai appris davantage sur le fonctionnement du monde, pour ainsi dire. »

« Je suis vraiment convaincu de ce que j’ai appris et je veux continuer à apprendre et, espérons-le, m’éduquer et éduquer les autres autour de moi. »

« Si cela signifie pour cela que nous devons continuer à adopter une position comme nous l’avons fait [en 2020], alors je continuerai. » conclut Ricciardo.

 

Vidéo : Sebastian Vettel ajuste son baquet chez Aston Martin

L’équipe Aston Martin a publié une nouvelle vidéo de Sebastian Vettel dans laquelle on peut voir le quadruple champion du monde régler sa position de conduite dans le cockpit de sa future monoplace.

Le pilote allemand – qui a quitté Ferrari à la fin de la saison 2020 après six saisons passées à Maranello – a rejoint cette année Aston Martin et fera équipe avec le Canadien Lance Stroll.

Dans cette courte vidéo publiée par son équipe ce mercredi, nous pouvons également constater une calvitie naissante chez Sebastian Vettel et qui n’a pas pas manqué d’être pointée du doigt sur les réseaux sociaux dès la publication de la vidéo.

https://twitter.com/i/status/1354489347572174856

L’hiver de l’équipe Mercedes est « inhabituel et intense » selon James Allison

Habituellement, la pause hivernale ne ressemble pas vraiment à des vacances pour les écuries de Formule 1.

En effet, elles profitent des quelques mois entre la fin de la dernière saison et le début de la prochaine, pour développer leurs nouvelles monoplaces.

Mais cette année, les écuries vont devoir utiliser leurs monoplaces 2020 pour prendre part à la saison 2021.

Seuls quelques ajustements techniques seront nécessaires pour s’aligner sur la grille de départ du Grand Prix de Bahreïn le 28 mars prochain.

Un nouvelle approche que les équipes n’ont pas l’habitude de pratiquer, comme le confirme le directeur technique de l’équipe Mercedes, James Allison : « Nous nous sommes retrouvés dans cette position très, très inhabituelle pendant l’hiver de ne pas subir toutes les contraintes normales sur l’organisation que l’énorme effort de production d’un nouveau châssis peut apporter. »

« Beaucoup d’aspects de la W11, notre monoplace de 2020, ont simplement été reproduits en 2021 sur la W12. » a déclaré l’ingénieur britannique dans une vidéo publiée par l’équipe Mercedes.

« Nous avons vécu un développement hivernal vraiment inhabituel, inconnu, mais intense concernant cette nouvelle monoplace. »

« Je dis intense, car bien que des éléments de cette voiture aient été conservés, le défi de la préparer pour une nouvelle saison a été tout aussi difficile qu’habituellement parce que beaucoup de choses ont changé. »

En effet, comme le détaille Allison, certains éléments techniques des monoplaces 2021 sont des nouveautés : la partie arrière du fond plat a été « raboté et entaillé au niveau des pneus arrière », les complexes ailerons sur les écopes de freins arrières ont également été réduits tout comme les déflecteurs du diffuseur arrière qui « ne se rapprochent plus autant du sol que par le passé. »

Enfin, « les soufflages percés au niveau des déflecteurs latéraux ne sont plus autorisés, ce qui entraîne également une perte d’appui. » précise encore le Britannique.

Toutes ces modifications ont donc donné du travail à l’équipe Mercedes qui cherche à conserver le plus de performance possible : « La combinaison de ces quatre effets ramène les performances de la voiture à un niveau proche du niveau de 2019. »

« Cela a été notre défi au fil des semaines, depuis que ces règles ont été publiées, pour essayer de récupérer le plus de performances possible. » ajoute Allison.

En 2021, les pilotes Mercedes ne pourront plus utiliser le DAS, ce système influant sur la direction de la monoplace pour servir à la chauffe des pneumatiques, mis en place à l’hiver 2020 et non autorisé à compter de 2021.

Allison voit son équipe se passer de cette innovation avec regret : « Malheureusement, nous disons au revoir à un vieil ami de 2020 qui était le système DAS, ce qui est dommage pour nous parce que c’était une chose utile sur notre voiture. »

« Cela nous a apporté de bonnes performances sur de nombreux circuits l’an dernier et c’est donc avec un peu de tristesse que nous lui disons au revoir. »

« Mais ce sont les règles et nous entrons en 2021 avec un système de direction conventionnel, comme tout le monde. »

Sans être inquiet, le directeur technique de l’équipe championne du monde en titre reste prudent quant aux possibles performances de la nouvelle monoplace : « Les règles sont très, très différentes pour 2021, le travail que nous avons dû faire a été très vaste et nous espérons avoir fait assez pour rester performant. »

« Mais comme toujours à cette période de l’année, nous avons un mélange d’angoisse et d’excitation en attendant de savoir si tous les investissements que nous avons fait dans la nouvelle voiture seront vraiment rentables avec une monoplace capable de se battre à l’avant. » conclut Allison.