PKN Orlen n’exclut pas l’idée de créer sa propre écurie de F1

Le PDG de PKN Orlen, dont sa société est devenue en 2020 le sponsor titre de l’équipe Alfa Romeo Racing, n’exclut pas l’idée de créer sa propre écurie de Formule 1 à l’avenir.

PKN Orlen est arrivée en Formule 1 l’an dernier lorsque le pilote polonais Robert Kubica a effectué son grand retour en catégorie reine avec Williams après plusieurs années d’absence.

PKN Orlen est devenue en 2019 l’un des partenaires majeurs de l’équipe Williams Racing, mais lorsque Robert Kubica a décidé de quitter l’écurie britannique fin 2019 pour rejoindre Alfa Romeo en tant que pilote de développement, la société polonaise a naturellement suivi son pilote.

Pour 2020, PKN Orlen aura donc une place de choix chez Alfa Romeo en tant que sponsor titre et le logo de la société sera omniprésent sur les monoplaces, les combinaisons des pilotes, les vêtements des employés, dans les garages, les zones d’accueil, sur le blason de l’écurie, ainsi que sur les camions et autres véhicules de l’équipe suisse.

Le retour sur investissement a été plus que rentable en 2019 pour PKN Orlen, puisque, selon les instituts ARC Market et Opinion research, la notoriété de la marque Orlen en tant que sponsor de Robert Kubica a également augmenté de manière significative tout au long de la saison.

L’équivalent mondial de l’exposition de la marque Orlen lors des émissions de télévision après 16 courses de la saison 2019 a dépassé 110 millions de PLN [Zloty polonais].

Dans la même étude, un cinquième des conducteurs polonais ont déclaré qu’en raison du soutien du Robert Kubica, ils utilisent plus souvent l’offre des stations essence Orlen.

Pour le PDG de la marque polonaise, la création d’une équipe de Formule 1 pourrait s’avérer relativement intéressante, surtout si les revenus issus du partenariat avec Alfa Romeo cette année devaient satisfaire les objectifs de la société Orlen.

« Mettre en place un projet de ce type dépend évidemment des succès économiques que nous connaîtrons dans les années à venir. » explique Daniel Obajtek pour TVP Sport.

« Nous n’étions pas un sponsor titre auparavant. Maintenant nous le sommes et en plus la voiture sera blanche et rouge [les couleurs de la société]. Orlen devient de plus en plus reconnaissable, et la Formule 1 est un sport mondial, de cette manière, nous promouvons également la Pologne. »

« Je pense qu’il ne peut être exclu que tôt ou tard le moment soit venu d’entreprendre un projet de ce type [création d’une équipe de F1]. »

La F1 va utiliser les pilotes Esports pour « tester » de nouvelles règles

La Formule 1 travaillera avec ses principaux pilotes de la série Esports pour simuler les changements de règles proposés pour leurs homologues du monde réel.

Après son lancement initial en 2017, la série Esports de la F1 a terminé sa troisième saison l’année dernière avec le soutien des 10 équipes de la grille, alors que les joueurs se disputaient la victoire pour se partager 500 000 dollars.

La F1 a utilisé jusqu’à présent ses propres simulations pour essayer d’évaluer les changements potentiels de règles sportives pour l’avenir, comme l’introduction de courses sprint sur une grille inversée et qui a finalement été rejetée pour 2020.

Pat Symonds, le directeur technique de la F1, a révélé que désormais la Formule 1 utiliserait les meilleurs pilotes de la série Esports pour « tester » les potentiels changements de réglementation dans la catégorie reine du sport automobile.

« Ce qui est le plus compliqué, c’est la partie humaine. L’un des modèles que nous avons évoqués est que la formation de la grille actuelle fait huit mètres, et nous ne savons pas si  c’est la bonne façon de faire ou pas. » explique Pat Symonds.

« Si vous voulez étudier quel serait l’effet d’une grille deux par deux, la physique vous dira que les voitures prendront toutes le même départ, elles arriveront toutes au premier virage dans le même ordre. Mais ce n’est pas vraiment comme ça. »

« Nous devons comprendre, eh bien, aurons-nous réellement un premier tour plus excitant, ou aurons-nous juste beaucoup d’accidents? Nous ne voulons évidemment pas perdre la moitié de la grille dès le premier tour. »

« La seule façon de savoir est de mettre le côté humain dans la boucle. Les équipes ont des humains dans le simulateur, mais elles recherchent la performance optimale. De notre côté, nous recherchons quelque chose de différent. »

« Ce que j’espère, c’est qu’avant la fin de cette année nous utiliserons certains de nos pilotes de la série Esports pour tester réellement certaines de nos idées concernant les changements de réglementations sportives. »

Coulthard estime que Vettel pourrait vivre sa dernière saison chez Ferrari en 2020

David Coulthard estime que Sebastian Vettel pourrait bien vivre sa dernière saison avec Ferrari en 2020 si Charles Leclerc continue à le dominer.

En 2019, le quadruple champion du monde de Formule 1, Sebastian Vettel, a débuté sa saison en véritable leader chez Ferrari, mais rapidement, son nouveau coéquipier Charles Leclerc lui a volé la vedette en étant régulièrement devant lui.

Au fil de la saison, Vettel a commis plusieurs erreurs qui lui ont valu de nombreuses critiques, mais le pilote allemand a finalement réussi à redresser la barre en signant sa première victoire de l’année à Singapour dans un contexte de consignes d’équipe qui n’ont pas du tout plu à son jeune coéquipier.

Depuis le Grand Prix de Singapour, la relation entre les deux pilotes Ferrari s’est alors « envenimée » jusqu’à en arriver à l’accrochage tant redouté par les dirigeants de l’équipe italienne au Grand Prix du Brésil [double abandon pour Ferrari]

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a indiqué en fin de saison que la tension était redescendue entre ses deux pilotes et qu’ils débuteraient la saison 2020 « au même niveau », ce qui laisse penser à David Coulthard que la campagne 2020 pourrait bien être la dernière de Vettel chez Ferrari.

« Je pense que la continuité de Vettel dépendra beaucoup de ce qui se passera cette saison. » affirme David Coulthard, interrogé par Reuters.

« Si Charles [Leclerc] continue d’être en tête, alors, cela n’aurait tout simplement aucun sens financièrement pour Ferrari de partager tout cet argent avec quelqu’un qui pourrait finir par devenir clairement un numéro deux. »

David Coulthard se rappelle de la situation chez Ferrari en 2018 lorsque Kimi Raikkonen était encore coéquipier de Sebastian Vettel, mais que le pilote finlandais était clairement devenu le pilote numéro deux au sein de la Scuderia jusqu’à son départ pour faire place à Charles Leclerc.

« Pour l’instant, il [Vettel] est le numéro un à égalité. Il était le numéro « un + » au début de l’année [2019], et est devenu numéro à égalité au fil de la saison et pourrait être sur le point d’abandonner, comme nous l’avons déjà vu avec Kimi [Raikkonen, en 2018]. »

Rappelons que le contrat de Sebastian Vettel avec la Scuderia Ferrari arrive à son terme en fin de saison, alors que Charles Leclerc a été récemment prolongé par l’équipe italienne. Le Monégasque sera chez Ferrari au moins jusqu’à la fin 2024.

Fernando Alonso dresse un bilan de sa première semaine au Dakar

Fernando Alonso dresse un bilan de sa première semaine passée sur les pistes du Dakar en Arabie Saoudite.

L’ancien pilote McLaren participe pour la première fois de sa carrière au Dakar au volant d’une Toyota Hilux avec son compatriote Marc Coma comme copilote.

Totalement novice en se présentant au départ dimanche dernier, Fernando Alonso n’a pas à rougir de ses prestations sur cette première semaine, puisqu’il a terminé régulièrement dans le top dix à chaque étape.

Malheureusement, un incident lors de l’étape 2 [il a percuté un rocher] lui a fait perdre plus de deux heures au classement, ce qui place le pilote espagnol au seizième rang du classement général à la fin de cette première semaine.

« Je suis conscient qu’il reste encore l’autre moitié du Dakar avec des étapes plus longues en termes de kilométrage et sachant que nous devrons faire face à des pièges cachés ici et là et que nous devrons surmonter sans incident. » explique Fernando Alonso, alors que le Dakar observe une journée de repos ce samedi.

Lorsqu’on demande au double champion du monde si le Rallye-Raid du Dakar est plus physique que d’autres catégories, l’Espagnol répond : « Non »

« Sur le plan physique, c’est moins exigeant. Nous passons beaucoup d’heures dans la voiture, mais les forces exercées à l’intérieur de l’habitacle sont minimes par rapport à une F1 ou une voiture d’endurance. »

« Le plus compliqué est d’arriver à maintenir un niveau de concentration à 100% pendant toute l’étape et tout le temps. Il y a beaucoup de pièges, de terrains inconnus, et nous devons faire très attention car cela dure 12 jours. »

« Un virus, une petite fièvre ou manger quelque chose de mauvais peuvent très vite se transformer en problème, surtout lorsque vous devez passer dix heures dans la voiture. »

Un top trois inatteignable !

A l’avant, la bataille fait rage entre trois pilotes : Peterhansel, Al-Attiyah et Sainz, mais pour Alonso, ils sont tout simplement trop rapides.

L’objectif de Fernando Alonso pour son premier Dakar sera de terminer le Rallye-Raid, alors qu’une victoire d’étape serait un plus pour l’Asturien.

« Je suis curieux de savoir ce qui va se passer entre les trois premiers, qui ont un rythme inatteignable. Durant toutes les étapes ils sont ensemble et se poussent mutuellement et il est impossible de nous rapprocher d’eux. »

Le Dakar reprend ce dimanche 12 janvier avec la septième étape du Rallye entre Riyadh et Wadi Al Dawasir. Une étape longue de 741 kilomètres.

Mattia Binotto : « Nous nous positionnons en challengers » pour 2020

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que son équipe se positionne comme un challenger à la veille de la saison 2020 de Formule 1.

Second du championnat constructeurs en 2019, l’équipe Ferrari a connu une saison 2019 mitigée avec une absence totale de victoire dans la première partie de l’année, avant de réussir à trouver de la performance sur sa SF90 après la pause estivale.

Malheureusement pour l’équipe italienne, cette progression soudaine en termes de performance est arrivée un peu trop tard dans la saison, d’autant que les concurrents de Ferrari ne lui ont pas rendu la tâche facile en émettant des soupçons d’illégalité sur l’unité de puissance italienne.

Coïncidence ou pas, après l’envoi de plusieurs directives techniques de la part de la FIA pour tenter de clarifier certains points avec le moteur Ferrari, l’écurie de Maranello a connu une seconde baisse de régime en fin d’année.

Pour cette nouvelle saison, qui débutera le 15 mars 2020 à Melbourne en Australie, le patron de Ferrari ne considère pas son équipe comme favorite en raison du « petit » écart qui subsistait encore en fin d’année avec Mercedes.

« En début d’année [2019], il nous a fallu peut-être quatre ou cinq jours pour comprendre que notre voiture n’était pas la plus rapide. » a déclaré Binotto.

« Que cela prenne trop de temps a été notre première faiblesse. Nous avons substantiellement réduit l’écart [avec Mercedes], mais il existe toujours et c’est un point sur lequel nous devons travailler [pour 2020]. »

« Pour 2020, le concept a été défini, nous visons plus d’appuis aérodynamiques et nous avons changé pas mal de choses au niveau de l’unité de puissance. »

« Nous n’avions pas la meilleure voiture en 2019, donc, nous ne sommes pas les favoris [pour la saison 2020]. Nous nous positionnons en challengers. »

La Scuderia Ferrari présentera sa nouvelle monoplace pour la saison 2020 le 11 février prochain en direct de Maranello en Italie.

2025 : La F1 pourrait passer au moteur deux temps hybride éco-carburant

Le directeur technique de la Formule 1 a reconnu que la F1 pourrait décider d’introduire des moteurs deux temps à partir de la saison 2025.

Alors que la Formule 1 souhaite devenir neutre en carbone dans les prochaines années, le directeur technique de la F1, Pat Symonds, a déclaré que la catégorie reine du sport automobile envisageait sérieusement d’introduire un moteur deux temps fonctionnant à l’éco-carburant d’ici le milieu de la décennie.

La proposition est censée rendre le sport plus vert que les séries de courses électriques, telles que la Formule E, tout en utilisant des moteurs à combustion interne – et avec un son amélioré.

Les moteurs hybrides actuels devraient être remplacés par une nouvelle spécification d’unité de puissance à partir de 2025 ou 2026, ce qui devrait jouer un rôle important dans le projet de la F1 de devenir neutre en carbone en 2030.

« Je tiens beaucoup à ce qu’il s’agisse d’un moteur à deux temps. » a déclaré Symonds lors d’une conférence sur l’efficience énergétique dans le sport automobile.

« Ils [les moteurs deux temps] sont beaucoup plus efficaces et ont également un meilleur son à l’échappement. De plus, beaucoup de problèmes avec les anciens deux temps ne sont désormais plus d’actualité. »

« L’injection directe, la charge de pression et les nouveaux systèmes d’allumage ont tous permis à de nouvelles formes de moteurs deux temps d’être très efficaces et très respectueux en termes d’émissions. Je pense qu’il y a un bel avenir pour ces moteurs. »

Arrivée de l’hydrogène en F1 ?

« Il se pourrait que la prochaine unité de puissance que nous produirons soit la dernière à fonctionner avec des hydrocarbures liquides. Je pense qu’il y a de très fortes chances qu’il y ait encore un moteur à combustion interne mais peut-être qu’il fonctionnera à l’hydrogène. »

« Je pense certainement que le moteur à combustion interne a un long avenir et je pense qu’il a un avenir plus long que beaucoup de politiciens ne le pensent, parce que les politiciens suspendent tout sur les véhicules électriques. »

« Il n’y a rien de mal avec les véhicules électriques, mais il y a des raisons pour lesquelles ils ne sont pas la solution pour tout le monde. »

Affaire à suivre…

Pour Jean Todt, travailler en Formule 1 est un privilège

Le président de la FIA, Jean Todt, estime que le personnel qui travaille en Formule 1 ne doit pas oublier qu’il est privilégié.

Alors que la Formule 1 travaille toujours pour rallonger le calendrier en le faisant grimper à 25 courses, beaucoup de personnes qui travaillent en F1 se plaignent déjà des cadences infernales tout au long de la saison.

Bien conscient que de travailler en catégorie reine n’est pas de tout repos, le président de la FIA tient tout de même à souligner à quel point les personnes faisant partie du grand cirque sont des « privilégiées » par rapport à d’autres.

« Je pense vraiment – et je m’inclus dans cela – que nous sommes bénis d’être dans un monde dans lequel nous pouvons faire ce que nous aimons. » a déclaré le président de la FIA, Jean Todt.

« Nous avons la passion, nous sommes des privilégiés, tout le monde en Formule 1 est privilégié. Alors bien-sûr, vous avez quelques obligations et, lorsque j’occupais d’autres fonctions [directeur de la Scuderia Ferrari] en F1, je travaillais 18 heures par jour, six ou sept jours par semaine, parce que j’étais passionné et je voulais obtenir des résultats. »

« Croyez-moi, je fais beaucoup de choses dans ma vie et je vois des gens qui ne reçoivent que 30 dollars par moi s’ils ont de la chance, il ne faut pas oublier ça. »

« Nous sommes ici pour parler de F1, mais nous ne devons pas fermer les yeux et oublier ce qui se passe pour d’autres personnes. Nous sommes bénis et tous ceux qui sont en F1 avec des salaires plus élevés que dans d’autres business devraient être heureux. »

Concernant un possible rallongement du calendrier à 25 courses par saison, le président de la FIA estime qu’il ne faut pas brûler les étapes et rester concentrés sur la saison actuelle, qui sera longue de 22 courses.

« Pour le moment, nous devons rester concentrés sur un calendrier à 22 courses, car telle est la situation actuelle. »

Kubica devrait participer à plusieurs séances d’essais libres avec Alfa Romeo

Robert Kubica devrait participer à plusieurs séances d’essais libres cette saison au volant de l’Alfa Romeo C39.

Le pilote polonais, qui a rejoint l’équipe Alfa Romeo en tant que pilote de développement en 2020, devrait pouvoir prendre le volant de la C39 à plusieurs reprises cette année lors de séances d’essais libres du vendredi.

De plus, Robert Kubica devrait également pouvoir rouler au moins une journée lors des essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone au mois de février [du 19 au 21 et du 26 au 28]

Le pilote polonais n’arrive pas les mains vides chez Alfa Romeo, puisqu’il est venu avec son sponsor personnel, la société PKN Orlen, qui est devenue en 2020 le sponsor titre de l’écurie Alfa Romeo et dont le logo figure désormais sur le blason de l’équipe.

A ce titre, cela permettra à Robert Kubica de rouler à plusieurs reprises en essais libres, alors que le Polonais sera également très actif dans le tout nouveau simulateur de l’équipe à Hinwil.

Cette semaine, Robert Kubica était à l’usine Alfa Romeo Racing en Suisse pour prendre des mesures pour son baquet et a pu revoir certaines personnes avec qui il travaillait en 2006 chez BMW Sauber.

« C’est un peu comme rentrer à la maison, parce que c’est ici que j’ai commencé ma carrière en 2006. » a déclaré Kubica lors de sa visite à Hinwil.

« C’est vraiment agréable d’être à nouveau dans cet environnement où il y a beaucoup de gens avec qui j’ai déjà travaillé par le passé. Je suis venu prendre les mesures de mon baquet, j’ai vraiment hâte – non seulement de piloter la voiture – mais aussi de travailler l’équipe. »

Coulthard ne voit aucune raison pour que Hamilton rejoigne Ferrari

David Coulthard ne pense pas que Lewis Hamilton quittera Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari en 2021.

Le PDG de Ferrari Louis Camilleri a confirmé le mois dernier que le sextuple champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton, avait rencontré à plusieurs reprises le président John Elkann en 2019, mais avait rapidement minimisé l’importance de ces rendez-vous entre les deux hommes.

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, avait lui aussi réagi à toutes ces rumeurs fin novembre en déclarant : « Je n’ai aucun problème si Lewis parle avec Ferrari, nous sommes dans un monde libre et chacun peut prendre les décisions dans sa carrière qu’il pense être les bonnes. »

« Cela vaut également pour les pilotes de course. Un vrai coureur essaie toujours de monter dans la meilleure voiture, et la meilleure voiture attire toujours les meilleurs pilotes. »

Pour David Coulthard, qui occupe désormais un rôle de consultant sur les Grands Prix pour la télévision britannique, Lewis Hamilton ne quittera pas l’équipe Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari.

« Je n’ai jamais eu le sentiment que Lewis irait ailleurs [que chez Mercedes]. Je suis sûr qu’il parle à Ferrari…mais qu’il n’a jamais été question de quitter Mercedes. Pourquoi devrait-il changer ? » a déclaré David Coulthard.

« Certaines personnes souhaitent cette touche Européenne dans leur vie, mais je pense que Lewis est très heureux sur le territoire anglophone. Les Etats-Unis pour son temps libre et le Royaume-Uni pour la course. »

« Je ne pense pas non plus que le blason de Ferrari soit gravé dans son esprit depuis qu’il est petit. Alors, pourquoi ferait-il ça? Pour l’argent? Il en a déjà assez… »

Vidéo : Esteban Ocon prend ses marques dans le cockpit de la Renault

L’équipe Renault F1 a publié sur les réseaux sociaux une courte vidéo d’Esteban Ocon en train d’effectuer les réglages de son baquet pour la saison 2020.

Avec son mètre quatre-vingt six à caser dans le tout petit cockpit d’une Formule 1, le Français Esteban Ocon a dû passer un peu plus de temps que les autres pilotes de la grille pour mouler son baquet.

L’équipe Renault a utilisé comme base le baquet d’un autre pilote de grande taille, Nico Hülkenberg, afin de faciliter l’installation d’Ocon dans le cockpit de sa future monoplace.

Esteban Ocon a déjà eu quelques semaines bien remplies après l’annonce de son retour en Formule 1, puisqu’il a pu participer aux tests Pirelli à Abou Dhabi avec sa nouvelle équipe au mois de décembre, alors qu’il a également effectué plusieurs visites à Enstone pour commencer à travailler avec ses ingénieurs et mouler son baquet.

L’équipe Renault F1 publiera d’ailleurs plusieurs petites vidéos d’Esteban Ocon avant les essais hivernaux 2020, qui se dérouleront du 19 au 21 février pour la première session et du 26 au 28 février pour la seconde session.

La F1 dévoile les horaires de départ des Grands Prix en 2020

La Formule 1 a dévoilé ce vendredi les horaires de tous les Grands Prix pour la saison 2020 qui débutera le 15 mars à Melbourne.

Les horaires que vous pouvez consulter via le tableau ci-dessous sont tous en horaire local tandis que l’heure de départ du Grand Prix du Japon n’a pas encore été validée par la Formule 1 en ce début de saison.

Notez que les horaires de départ des Grands Prix en 2020 n’ont que très peu évolué par rapport à la saison 2019, alors que le départ du Grand Prix de Grande-Bretagne a été reculé d’une heure, il est désormais programmé à 16h10 [heure française].

Les horaires des départs de chaque Grand Prix F1 en 2020

horaires des départs en F1 2020

Voici les premières images du circuit de Hanoï au Vietnam

Les organisateurs du Grand Prix du Vietnam ont publié ce vendredi des images de l’avancement des travaux sur le tracé de Hanoï.

Pour la première fois, la Formule 1 débarquera au Vietnam en 2020 [du 3 au 5 avril 2020] pour le Grand Prix du Vietnam qui se disputera sur le tout nouveau tracé urbain en plein cœur de la ville de Hanoï.

Dessiné par l’architecte officiel de la catégorie reine du sport automobile, l’Allemand Hermann Tilke, le tracé long de 5607 mètres et qui comporte 23 virages est en train de recevoir sa couche de bitume finale. Le processus devrait prendre environ 5 jours, avec un minimum de 1 km de surface posée chaque jour.

Le processus lui-même a un niveau très élevé d’exigences techniques qui doivent être satisfaites avant le processus de stratification, l’échantillon de surface d’origine ayant été envoyé à des laboratoires à Singapour et en Allemagne pour subir des tests approfondis afin de s’assurer qu’il répond à toutes les exigences de la FIA.

Tous les matériaux sont d’origine locale à 100%, les ingénieurs parcourant le pays du nord au sud pour trouver le meilleur matériau de qualité et qui implique de multiples tests dans différentes mines situées à travers le pays.

En fin de compte, les pierres qui constituent maintenant la dernière couche du circuit de Hanoi ont été collectées dans la province de Quang Ninh avant d’être écrasées à Lang Son et ensuite mélangées à Thach That avant d’arriver au circuit pour le processus de stratification.

La station de mélange elle-même a été spécialement conçue pour produire le meilleur asphalte de qualité. Ceci est vital car seul le plus haut standard d’asphalte passera la norme FIA ​​Grade 1 requise.

Ce niveau d’asphalte nécessite le bon mélange entre friction et douceur pour s’assurer que lorsque les voitures atteindront 335 km / h en descendant le circuit de Hanoï en avril prochain, cela ne provoquera pas de projection de pierres en surface.

Les travaux se poursuivent et devraient être presque achevés à la fin de ce mois. Une conception hybride unique, fusionnant les caractéristiques d’un circuit urbain avec un tracé de piste permanent, la piste est la première du genre à être développée en partenariat par Tilke Engineers et la propre division Motorsports de la F1 et devrait devenir l’un des circuits les plus difficiles et les plus excitants dans le sport.

Le Vietnam sera la nouvelle course à domicile d’Alex Albon

Alex Albon pourra certainement compter sur le soutien des fans thaïlandais lors de la première édition du Grand Prix du Vietnam cette année.

La toute première course de Formule 1 au Vietnam se disputera dans les rues de Hanoï du 3 au 5 avril 2020, ce qui devrait aider à renforcer la popularité du sport dans cette région du monde.

Pour cette première édition du Grand Prix du Vietnam, la simple présence du Thaïlandais Alex Albon sur la grille de départ devrait suffire pour attirer les ressortissants thaïlandais à Hanoï, située à un peu plus de 1000 kilomètres de Bangkok.

« Lors de chaque week-end je remarque de plus en plus de drapeaux thaïlandais dans les tribunes. » explique Alexander Albon, qui est né au Royaume-Uni mais qui utilise la nationalité thaïlandaise pour courir en Formule 1.

« Je suis également le sport sur Instagram et les réseaux sociaux, c’est incroyable de voir comment il se développe. Je reçois également beaucoup de soutien lorsque nous courons à Singapour – mais le Vietnam sera ma nouvelle course à domicile. »

Alex Albon a été l’une des révélations de ces dernières années en F1, le jeune pilote ayant débuté sa carrière en catégorie reine du sport automobile en 2019 avec l’équipe Toro Rosso [qui deviendra Alpha Tauri en 2020].

Alexander Albon Ansusinha de son vrai nom a ensuite été promu après seulement six mois au sein du top team Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen. Il débutera donc la saison 2020 avec Red Bull Racing pour sa seconde année en F1.

La Banque Royale du Canada rejoint l’équipe Williams Racing

La banque Royale du Canada rejoint l’équipe Williams Racing en tant que partenaire pour la saison 2020 de Formule 1.

Le logo de l’institution financière mondiale sera visible sur le nez de la FW43, pilotée par George Russell et Nicholas Latifi au cours de la saison de Formule 1 en 2020.

Le logo de RBC sera également présent dans le garage Williams Racing et les zones d’accueil, sur les vêtements des employés de l’équipe et les combinaisons de course des pilotes. La banque Royale du Canada est directement liée à Nicholas Latifi, qui est devenu ambassadeur de l’équipe RBC en 2014.

« Nous sommes ravis que RBC ait établi un partenariat avec l’équipe pour la saison 2020. » a déclaré Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme.

« La Formule 1 est un sport sur la scène mondiale et nous sommes fiers de nous associer à une institution financière mondiale qui se passionne pour aider les jeunes athlètes à réussir dans toutes les formes de sport. »

« Libérer le potentiel des jeunes et des jeunes athlètes est une priorité chez RBC, et ce partenariat nous permettra de continuer à soutenir le talentueux coureur canadien Nicholas Latifi alors qu’il fera ses débuts ce printemps avec la Formule 1. » a déclaré Matt McGlynn, vice-président, Brand Marketing chez RBC.

« Nous sommes impatients de travailler avec nos partenaires chez ROKiT Williams Racing en 2020 et d’encourager Nicholas depuis son pays d’origine. »

Dakar : Fernando Alonso en grande forme sur l’étape 6

Le double champion du monde de F1 Fernando Alonso a une nouvelle fois été très efficace sur les pistes du Dakar avec une cinquième position à l’arrivée de l’étape 6.

Le pilote espagnol n’a pas à rougir de ses performances depuis le début de ce Dakar 2020, puisqu’il termine régulièrement dans le top dix depuis le départ dimanche dernier.

Pour cette sixième étape, qui reliait Hail à Riyadh, Fernando Alonso et son coéquipier Marc Coma ont décroché la cinquième place sur la ligne d’arrivée, à seulement sept minutes du vainqueur de l’étape, le Français Stéphane Peterhansel.

Stéphane Peterhansel devance d’un peu plus d’une minute la Mini Buggy de Carlos Sainz et d’un peu plus de deux minutes la Toyota Hilux pilotée par Nasser Al-Attiyah.

Voiture en feu pour Juškauskas

Le premier Dakar d’Edvinas Juškauskas se terminera devant un bien triste spectacle. Celui de sa Toyota Hilux en feu au km 243 de la spéciale. L’abandon semble inéluctable pour le 28e du général…

Repos ce samedi 11 janvier sur le Dakar

Après une première semaine éprouvante pour les concurrents, ce sera jour de repos ce samedi sur le Dakar. La septième étape au départ de Riyadh se déroulera ce dimanche 12 janvier, l’arrivée de cette septième étape se fera à  Wadi Al Dawasir.

classement étape 6 dakar 2020

Le circuit du COTA tente de supprimer ses bosses

Le circuit du COTA, qui accueille le Grand Prix des Etats-Unis depuis la saison 2012, subi actuellement un resurfaçage.

Très critiqués lors de la dernière édition du Grand Prix des Etats-Unis en raison de la présence de nombreuses bosses, les dirigeants du circuit des Amériques avaient promis le lancement de travaux d’envergure en fin d’année pour remédier au problème.

Lors de l’édition 2019 du Grand Prix des Etats-Unis, la totalité des pilotes de F1 se sont plaints de la présence de nombreuses bosses sur le tracé américain, Lewis Hamilton n’hésitant pas à déclarer qu’il s’agissait du circuit le plus bosselé sur lequel il a roulé depuis de nombreuses années.

« C’est la piste la plus bosselée sur laquelle j’ai pu rouler. » expliquait Hamilton après les premiers essais libres du Grand Prix des Etats-Unis 2019.

« J’avais un de ces maux de crâne, et pour que les gens comprennent bien, lorsqu’on dit que le circuit est bosselé, ce n’est pas nécessairement une critique, parce que sur certaines pistes ces aspérités ajoutent un certain cachet. Je ne suis pas fan des pistes lisses ou resurfaçées. »

« Mais là nous sommes à un autre niveau. Comme nous avons plus ou moins les fesses posées par terre, votre colonne vertébrale absorbe les compressions. J’ai dû aller m’allonger après les EL1 parce que je n’étais pas dans mon assiette. »

Les travaux ont débuté

Les travaux de resurfaçage ont donc débuté sur le circuit du COTA, mais il est impossible de savoir pour l’instant s’il s’agit de réparations superficielles en surface ou bien si les travaux de drainage plus en profondeur ont bien eu lieu.

Les travaux concernent seulement quelques parties du circuit : le T1, T9, T10, la ligne droite opposée et les T18 et T19.

Les dirigeants du tracé américain expliquaient en 2019 que ces bosses étaient apparues au fil des ans en raison des fortes pluies qui touchent la région d’Austin au cours de l’année.

En 2015, certaines séances du Grand Prix des Etats-Unis avait été fortement perturbées par de fortes pluies, qui avaient à l’époque endommagé des canalisations enterrées, ce qui avait provoqué un affaissement de la piste à certains endroits.

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Fernando Alonso ne nie pas des contacts avec Andretti pour l’Indy 500

Fernando Alonso n’a pas démenti les rumeurs sur une potentielle participation aux 500 miles d’Indianapolis avec l’équipe Andretti.

Ce jeudi, nous vous rapportions que l’équipe Andretti était proche de signer un accord avec Fernando Alonso pour une participation à l’édition 2020 des 500 miles d’Indianapolis.

Actuellement en plein Dakar avec Toyota, le double champion du monde n’a pas démenti ces rumeurs, l’Espagnol soulignant qu’il espérait pouvoir trouver un accord très rapidement.

« Eh bien, en toute logique j’ai un projet. L’aventure du Dakar est un défi personnel, afin d’essayer de me sentir compétitif et d’apprendre des meilleurs dans une catégorie que je ne connaissais pas. » explique Alonso à Mundo Deportivo.

« Mais mon objectif en termes de compétitivité est d’essayer de gagner quelque chose d’important cette année et les 500 Miles en font partie. »

« Pour cela, je vais essyer d’être dans la meilleure équipe possible et dans les meilleures conditions possibles. J’espère que quelque chose pourra bientôt être signé et dès que je le pourrai, je communiquerai. »

Le principal obstacle à un retour de Fernando Alonso aux 500 Miles semblait être Honda, qui motorise l’équipe Andretti et que le double champion du monde a beaucoup critiqué lorsque le motoriste japonais était lié à l’écurie McLaren entre 2015 et 2017.

Mais selon Michael Andretti, la situation a évolué depuis et il semble désormais possible que le pilote espagnol rejoigne l’équipe malgré l’implication de Honda.

McLaren annonce un partenariat technique avec Unilever

McLaren Racing a annoncé aujourd’hui un partenariat technique pluriannuel avec Unilever qui débutera cette saison.

Grâce à la réputation mondiale de McLaren et à son expertise en ingénierie de haute performance et en excellence opérationnelle, le partenariat visera à stimuler les développements dans les domaines suivants pour Unilever [groupe auquel appartient Rexona, qui quitte l’équipe Wiliams] :

  • L’ingénierie : pour améliorer les performances et l’efficacité énergétique grâce à des domaines tels que la modélisation CFD (Computational Fluid Dynamics) et approfondir la connaissance de la science des matériaux.
  • Le numérique : pour augmenter et améliorer les capacités dans des domaines tels que la technologie des capteurs et l’analyse de systèmes complexes.
  • Le talent : grâce à l’élargissement des stages en rotation, du mentorat, des programmes d’inclusion et de la co-création d’une académie d’ingénierie.

« McLaren et Unilever sont deux organisations jouissant d’une réputation mondiale en matière d’innovation, d’inspiration et de leadership dans l’industrie technologique. » explique Zak Brown, PDG de McLaren.

« Depuis plus de 50 ans, McLaren est un innovateur en ingénierie et le moteur des premières technologies de pointe et des percées pionnières. »

« Ce partenariat nous permet de partager les connaissances et l’expertise entre deux organisations mondiales, en se développant dans des domaines intégrés aux deux entreprises. Nous sommes impatients de commencer ce partenariat au cours de la saison 2020. »

Steiner : « Aucun pilote n’aurait pu faire la différence avec notre monoplace »

Le patron de l’équipe Haas, Gunther Steiner, a tenu à prendre la défense de ses deux pilotes à la veille de la saison 2020.

L’an dernier, l’équipe Haas a terminé le championnat du monde des constructeurs à la neuvième position avec seulement 28 points inscrits en 21 courses.

Le team principal de l’écurie américaine a admis qu’aucun pilote de la grille n’aurait jamais pu faire la différence avec la voiture du dernier championnat et que la responsabilité de la mauvaise performance de l’équipe ne devrait pas être confiée uniquement aux deux pilotes, étant donné que ces derniers ont été confrontés à une situation technique extrêmement difficile.

« C’était décevant et je dirais que nous avons dû faire face à plusieurs moments difficiles, sans parler du fait qu’à de nombreuses reprises, nous nous sommes nous-mêmes créé des problèmes. » explique Steiner.

« Je ne cherche pas d’excuses pour les pilotes, mais il est vrai qu’il y avait beaucoup de pression au sein de l’équipe. »

« La pression rencontrée en 2019 est l’une des raisons qui nous a amenés à confirmer les deux. Aucun pilote n’aurait jamais pu faire la différence avec cette monoplace. »

A deux doigts d’être virés !

A propos du contact entre les deux pilotes au Grand Prix de Grande-Bretagne, Steiner a admis qu’il a bien failli « virer » les deux pilotes : « J’étais assez proche de les renvoyer tous les deux. »

« Comme vous le savez, je suis une personne de caractère. Je pensais que j’étais prêt pour la réunion [après le contact entre les deux], mais quand je les ai vus, j’ai perdu patience. »

« Après l’épisode de Silverstone, ils nous ont demandé des instructions spécifiques et c’est ce que nous avons fait. »

James Allison craint des objectifs difficilement atteignables en 2021

James Allison, le directeur technique de Mercedes, estime que les objectifs fixés par la F1 avec les nouvelles règles 2021 seront difficilement atteignables.

La Formule 1 aura de nouvelles réglementations sportives, financières et techniques à partir de la saison 2021, ce qui devrait permettre d’améliorer le spectacle en course en favorisant les dépassements.

Les monoplaces seront dotées – entre autres – d’ailerons avant et arrière modifiés, de roues 18 pouces et les budgets accordés aux équipes pour une saison seront largement diminués et plafonnés.

Pour le directeur technique de l’équipe Mercedes, toutes ces nouvelles règles sont positives pour le sport de façon générale, mais le Britannique estime que les objectifs finaux, qui sont d’augmenter les dépassements, seront tout de même difficilement réalisables.

« Il y a des objectifs très louables derrière tout ça, mais ce sont des objectifs très difficiles à réaliser. » souligne James Allison à propos des nouvelles règles, cité par Crash.

« Nous découvrirons en 2021 le succès du package en général sur ces objectifs nobles mais difficiles à atteindre. A ce stade, cela n’intéresse pas vraiment une équipe. Chaque écurie a désormais les règles en main, et vous seriez un ingénieur un peu bizarre si vous n’étiez pas excité par le fait d’avoir de nouveaux règlements. »

« Nous allons tous chercher l’opportunité de fabriquer la voiture la plus rapide possible. Notre travail au cours des dernières années, semaines et mois a été un peu pénible, mais maintenant, nous sommes dans la partie la plus amusante. Nous avons les règles entre les mains et nous sommes prêts à travailler avec ça. »