Vidéo : Le pilote McLaren Carlos Sainz lance sa chaîne YouTube

Vous voulez voir à quoi peut ressembler la vie d’un pilote de F1 lors d’un week-end de course ? Carlos Sainz vous apporte un élément de réponse avec cette première vidéo.

Le pilote McLaren a lancé sa chaîne YouTube sur laquelle l’Espagnol partagera quelques moments de sa vie lors des week-ends de course pour le reste de la saison 2019.

Du lever du lit, avant d’aller faire une séance de sport, jusqu’à son arrivée sur le circuit, le pilote madrilène vous plongera dans l’univers très fermé des pilotes de F1 et vous montrera ce que vous n’avez encore jamais vu.

Jenson Button : « Mon coéquipier le plus rapide était Lewis, le plus complet était Fernando »

Le champion du monde 2009 Jenson Button admet qu’il ne peut pas dire avec exactitude lequel de ses anciens coéquipiers était le meilleur pilote.

Au cours de ses dernières années en Formule 1, Jenson Button a eu le privilège de partager son garage avec des pilotes comme Lewis Hamilton, Fernando Alonso ou encore Rubens Barrichello.

Interrogé pour savoir lequel de ces pilotes a été le plus rapide à ses yeux, Jenson Button reconnait qu’il ne saurait pas dire lequel de ces quatre pilotes est le meilleur, puisque chacun d’entre eux s’est distingué sous un aspect différent.

« Mon coéquipier le plus rapide a été Lewis [Hamilton] et celui qui était le plus fort en tout, le plus complet, fut Fernando [Alonso]. Il n’avait presque aucune faiblesse, même si nous en avons tous. » a déclaré Jenson Button.

« Ce sont des pilotes dont on se souviendra pour leur talent extrême et leurs championnats du monde remportés. Techniquement, mon coéquipier qui restait au dessus de tout le monde était quand même Rubens [Barrichello]. Il était très doué pour les réglages de la voiture. J’ai beaucoup appris avec lui. »

« Celui qui m’a le plus surpris est probablement Checo [Sergio Perez] avec sa capacité à être très rapide. Il était si rapide sur certaines pistes que cela ne me semblait pas normal. Il ne faisait pas cela sur tous les circuits, mais sur certains il était invincible. »

Marcus Ericsson prend encore plus de recul avec la Formule 1

Le pilote suédois Marcus Ericsson disputera une seconde saison en IndyCar l’an prochain avec sa nouvelle équipe Chip Ganassi Racing.

L’ancien pilote Sauber, qui est également pilote de réserve de l’équipe Alfa Romeo en F1 cette année, participera en 2020 à sa seconde saison en IndyCar aux Etats-Unis.

Le pilote suédois a décidé de partir aux USA en IndyCar en 2019 en attendant qu’un baquet en F1 se libère, après avoir été remercié par l’équipe Sauber-Alfa Romeo, qui a décidé de titulariser Kimi Raikkonen et Antonio Giovinazzi.

Ericsson a pu tout de même garder un pied en catégorie reine du sport automobile en conservant le poste de pilote de réserve de l’équipe, mais Alfa Romeo Racing n’a jamais eu besoin de ses services cette saison.

Face au manque d’opportunité en F1 l’an prochain, Marcus Ericcson a donc décidé de rempiler en IndyCar pour une seconde saison en 2020, alors qu’il changera d’équipe en quittant le team Schmidt Peterson.

« Je suis extrêmement heureux et fier d’avoir la possibilité de rejoindre le Chip Ganassi Racing, c’est une équipe de gagnants et leur histoire parle d’elle-même. » a déclaré Ericsson.

« Je suis très reconnaissant au fait qu’ils croient en moi, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour faire de 2020 une autre année fructueuse pour l’équipe. »

« Je suis également très heureux de travailler avec deux des meilleurs pilotes de la série, Scott et Felix, je suis impatient de mettre en pratique ce que j’ai appris cette année. »

On ne sait toujours pas si Marcus Ericsson conservera son poste de pilote de réserve chez Alfa Romeo en 2020. Si le Suédois n’est pas reconduit par l’écurie suisse, cela laisserait une autre opportunité à Nico Hulkenberg, qui est toujours sans le moindre contrat pour l’an prochain.

Renault a été approchée à plusieurs reprises par de nouvelles équipes de F1

Cyril Abiteboul a révélé que Renault a été approché à plusieurs reprises par de potentielles futures équipes de Formule 1.

Si pour l’heure aucune offre sérieuse n’est à l’étude du côté de la Formule 1 pour accueillir une nouvelle équipe de F1 sur la grille, le patron de Renault a révélé que plusieurs candidats potentiels se sont déjà manifestés auprès de Renault pour une éventuelle fourniture moteur.

Mais Cyril Abiteboul souligne que Renault n’a rien signé pour l’instant et insiste sur le fait qu’un éventuel futur partenariat ne pourra être conclut que sur de bonnes bases avec un projet durable.

« Vous savez, nous avons été approchés à dix reprises. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing à GPToday.

« Dix personnes nous ont parlé de former une nouvelle équipe, mais ce n’est pas à nous de décider. Je pense que, pas seulement pour nous-mêmes, la Formule 1 serait en meilleure santé et plus forte avec plus d’équipes. »

Mais le manager français tempère ses propos : « Nous n’avons pas seulement besoin de plus d’équipes. Il ne s’agit pas uniquement de quantité, mais également de qualité et de durabilité du projet. »

« Je suis bien placé pour parler de ces choses. » souligne l’ancien directeur d’équipe de Caterham. « Car si vous débutez en Formule 1, vous devez vous assurer que le projet soit durable, et pas seulement avec un plan sur un an ou deux. »

Emprunter les pièces à Red Bull Technology a grandement aidé Toro Rosso

Franz Tost admet que le fait de pouvoir désormais se servir dans la banque d’organes de Red Bull Technology a permis à son équipe de faire un grand pas en avant.

L’écurie Toro Rosso occupe actuellement la sixième place au championnat du monde des constructeurs, ce qui est pour l’instant le meilleur résultat depuis la création de l’équipe.

Tost admet que les progrès effectués par Toro Rosso cette année sont en grande partie à mettre au crédit des pièces que l’équipe emprunte à la maison mère Red Bull Technology et qui permettent à l’écurie italienne de se montrer bien plus compétitive que par le passé.

« Bien-sûr, ils nous aident beaucoup. Red Bull Technology possède l’un des départements techniques les plus performants de la Formule 1. » explique Franz Tost à Championship.

« J’aimerais pouvoir utiliser autant de composants que possible, et si vous vous souvenez bien, Toro Rosso a commencé à utiliser des composants des monoplaces Red Bull en 2008, même si malheureusement, nous n’avons pas eu beaucoup de succès. »

« Cependant, la liste des éléments à disposition a été restreinte. Cette liste comprend l’aileron avant, la monocoque, l’aileron arrière, le diffuseur, la suspension arrière et avant, l’hydraulique et la direction. »

Honda rendra hommage aux ingénieurs de Honda Jet, qui ont participé au projet F1

Tous les employés de Honda attendent évidemment avec une grande impatience le Grand Prix du Japon, qui sera la course à domicile pour le constructeur japonais.

Pour cette course à domicile, Honda mettra les petits plats dans les grands ce week-end et proposera ce dimanche juste avant le départ du Grand Prix du Japon un défilé aéronautique avec un Honda Jet qui survolera le circuit de Suzuka.

Le rapport entre un avion et la Formule 1 ? Les ingénieurs du projet Honda Jet ont participé au projet F1 de Honda et ont notamment permis d’améliorer sensiblement la fiabilité de la turbine et du MGU-H du bloc V6 Honda.

« Tout le monde chez Honda attend avec impatience notre course à domicile et je pense que la majorité des gens de la F1 considèrent également Suzuka comme l’une des meilleures pistes de course du monde, ce qui en fait généralement un week-end excitant. » déclaré Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« Le circuit est très exigeant pour les pilotes, mais aussi pour les ingénieurs, notamment en ce qui concerne la configuration de tous les aspects de l’ensemble pneu-auto-PU. »

« Pour notre course à domicile, il y aura également un défilé intéressant juste avant le départ, lorsqu’un Jet Honda volera dans la ligne droite au-dessus des voitures de Formule 1 dimanche. »

Le HA-420 Honda Jet est un jet d’affaires léger à sept places, qui connaît un grand succès grâce à sa légèreté et à son excellent rendement énergétique, ainsi qu’à sa configuration de montage du moteur innovante et unique. »

« Les ingénieurs de ce produit de pointe ont participé à notre projet F1 et leur contribution a permis une amélioration radicale de notre turbine et de notre MGU-H en termes de fiabilité et de performances ces dernières années. »

« Ce sera bien de voir ces deux exemples de technologie Honda sur et au-dessus de la piste en même temps. Comme d’habitude, nos concurrents seront très forts, donc nous ne pensons pas que ce sera un week-end facile. »

« Cependant, nous ferons de notre mieux avec Red Bull Racing et la Scuderia Toro Rosso pour faire une bonne course ici au Japon. »

Pas de jeux psychologiques pour Verstappen, qui préfère régler les problèmes en piste

Max Verstappen assure qu’il ne souhaite en aucun cas rentrer dans une quelconque bataille psychologique dans son équipe et préfère régler tous les problèmes en piste.

Interrogé par AMUS pour savoir comment il s’y prendrait pour composer une équipe si un jour il devenait patron d’écurie, Max Verstappen assure qu’il combinerait toujours un jeune pilote et un autre pilote plus expérimenté.

« Je combinerais toujours un jeune pilote et un pilote expérimenté, je pense que c’est l’équilibre parfait pour moi. » explique Max Verstappen.

« Je ne veux donner aucun nom, mais personnellement, je ne me vois plus comme un jeune pilote. Je pense que j’ai suffisamment d’expérience désormais. »

« [avoir deux pilotes Alpha dans une équipe] ce ne serait pas une bonne chose. Je pense que vous devez simplement montrer sur la piste que vous êtes le plus rapide des deux. Ensuite, il n’y aura plus rien à dire. »

« Personnellement, je préfère résoudre les problèmes sur la piste. Cela devrait suffire à montrer à l’équipe qu’ils peuvent avoir confiance pour le développement. Après, chacun a un rôle à tenir, tout le monde est important, et tout le monde doit travailler sur la performance. »

« Personnellement, je dois juste faire en sorte de tirer le meilleur de moi-même, de la voiture et de l’équipe. Mais l’harmonie [au sein d’une équipe] est toujours meilleure que les conflits. »

De petites modifications sur le tracé de Suzuka en 2019 et une seule zone de DRS

Le circuit de Suzuka ne comportera qu’une seule zone de DRS ce week-end pour le Grand Prix du Japon 2019.

Comme l’an passé, le tracé de Suzuka ne comportera qu’une seule zone de DRS pour le Grand Prix du Japon, celle-ci étant située dans la ligne droite de départ/arrivée.

Le point de détection de cette zone de DRS se trouve 50 mètres avant le virage numéro 16, tandis que le point d’activation se situe 100 mètres avant la ligne de départ.

Suzuka est le seul circuit du calendrier avec le tracé de Monaco à ne comporter qu’une seule zone de DRS cette année, les autres circuits visités par la F1 en comptent au minimum deux.

Quelques modifications sur le tracé de Suzuka

La FIA a décidé d’apporter quelques modifications minimes sur le tracé de Suzuka cette année, notamment dans le fameux virage 130R où le gazon artificiel a été retiré pour laisser place à un double vibreur, ce qui devrait déstabiliser les monoplaces des pilotes qui iront mordre un peu trop à l’extérieur de ce virage mythique du calendrier.

Nico Hülkenberg : « Nous devons avoir des dimanches plus linéaires »

Le pilote Renault Nico Hülkenberg assure qu’il ne lâchera rien tant que mathématiquement l’équipe Renault peut se battre pour la quatrième place au championnat du monde.

En Russie, Nico Hülkenberg a poursuivi sa série d’entrées dans les points tout en quittant Sotchi avec l’envie d’en vouloir toujours plus. Avec le Japon comme prochaine destination, l’Allemand souhaite s’assurer que l’équipe tire absolument le maximum de Suzuka.

« Il est évident que nous avons manqué des points à Singapour et en Russie. C’est frustrant compte tenu de notre rythme compétitif et de nos positions après les qualifications. » nous explique le pilote Renault avant le Grand Prix du Japon.

« Nous sommes toujours dans le match pour la quatrième place au championnat constructeurs. Nous devons prendre les courses les unes après les autres et extraire tout ce que nous pouvons de chaque week-end. »

« Nos dimanches doivent surtout être plus linéaires, mais cela dépend de nombreux facteurs : de moi, de l’écurie et de choses sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Nous devons viser de gros points au Japon. »

« Le Japon est un rendez-vous unique, l’un de ceux que j’attends le plus dans l’année. Tout à son sujet le rend particulier. La piste est l’une des meilleures, les fans sont extrêmement passionnés et figurent parmi les plus enthousiastes de la saison. »

« C’est tout simplement un week-end spécial. Sous le soleil ou sous la pluie, les spectateurs sont là jour et nuit pour vous soutenir et c’est vraiment agréable à vivre. »

« Suzuka est un circuit sur lequel j’ai toujours aimé piloter. La plupart d’entre nous l’adorent pour les nombreux défis qu’il propose. C’est juste incroyable avec les F1 modernes. Les secteurs s’enchaînent de manière fluide, il y a des dénivelés et des virages extraordinaires comme les Degners, Spoon et le 130R. C’est aussi très physique avec des changements de direction réguliers. Il faut être absolument parfait pour briller sur un tour. »

Tatiana Calderon : « Mon objectif est d’arriver à 100% en Formule 1 »

La Colombienne Tatiana Calderon évolue actuellement en Formule 2 avec l’équipe BWT Arden et compte bien réaliser son rêve qui est de devenir pilote de F1.

Tatiana Calderon dévore la vie à 300 km/h et ne prête désormais plus trop attention aux critiques de ceux qui disent qu’une femme ne pourra jamais piloter une Formule 1 comme un homme.

La Colombienne, qui évolue en 2019 en Formule 2, a déjà pu rouler avec une Formule 1 grâce à l’équipe Alfa Romeo, notamment sur le circuit Paul Ricard au mois d’août où elle a pu prendre le volant d’une Sauber C32 à moteur V8.

Désormais, le seul but de la Colombienne est d’arriver en Formule 1 en tant que pilote titulaire et ainsi prouver à ses détracteurs qu’un femme peut rivaliser contre des hommes en catégorie reine du sport automobile.

« En tant que femme, les gens vous diront toujours que vous ne serez jamais assez bonne physiquement [par rapport aux hommes], mais vous ne pouvez pas vous concentrer uniquement sur les résultats. » explique Calderon à Forbes.

« Je le fais parce que j’adore la vitesse et j’adore l’adrénaline. J’aime être dans une voiture de course. Je ne peux jamais imaginer ma vie sans courir. Chaque fois que je pensais à arrêter, je sentais qu’il n’y avait nulle part où je préférerais être que dans une voiture de course. C’est dur, mais j’aime ce challenge. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle pense des gens qui disent qu’une femme n’a pas sa place dans une voiture de course, la Colombienne répond : « Tout d’abord j’ai envie de leur demander ce qu’il en savent, parce que ce sont surtout des hommes qui disent ça. »

« Comment savent-ils Nous sommes évidemment énervés que les gens pensent de cette façon et qu’ils essaient de limiter votre performance, mais cela me motive encore plus parce que je veux leur prouver qu’ils ont tort, en prouvant que je suis capable de rivaliser au plus haut niveau. »

« J’ai toujours pris ces commentaires comme une motivation supplémentaire. En un sens, cela m’a permis de devenir une meilleure pilote et avoir une meilleure compréhension de moi-même. » 

Tatiana Calderon assure qu’une fois derrière le volant de sa monoplace elle ne pense plus à rien d’autre que son pilotage.

« Une fois vous courez, vous devez oublier tout le reste et vous concentrer sur ce que vous faites. Vous courez également contre d’autres gars et vous avez une idée précise de ce qui se passe. »

« Mon objectif est d’arriver à 100% en Formule 1. » explique-t-elle. « Je sais que je peux le faire. Il s’agit de tout mettre en place au bon moment. »

Pirelli est désormais en mesure de proposer la spécification 2020 aux équipes

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, se dit prêt à choisir les spécifications de pneus pour la saison 2020 après deux journées de tests à Barcelone.

Ferrari, Mercedes et Red Bull ont participé avec Pirelli à deux journées de tests sur le circuit de Barcelone cette semaine afin d’aider la firme milanaise à finaliser ses composés qui seront introduits en F1 en 2020.

Au total, les trois pilotes présents pour ces tests, Sebastian Vettel, Esteban Ocon et Alexander Albon, ont pu boucler à eux trois plus de 400 tours du circuit de Barcelona-Catalunya.

« Nous avons passé deux jours à Barcelone occupés à tester alternativement nos pneus pour la saison 2020 en Formule 1 et en Formule 2. » explique Mario Isola, le directeur de Pirelli.

« Pour la Formule 1, le but de ces tests était de valider les dernières spécifications de pneus 13 pouces conformément aux directives les plus récentes convenues avec les équipes. »

« Nous avons beaucoup roulé avec les trois meilleures équipes pendant deux journées, ce qui nous a permis de collecter les données souhaitées. En conséquence, nous sommes maintenant en mesure de proposer la spécification 2020. »

Notons qu’au cours de ces deux journées de tests à Barcelone, Pirelli a également fait rouler une monoplace de Formule 2 équipée des pneus 18 pouces qui seront introduits en F2 en 2020, puis en F1 à partir de la saison 2021.

Sebastian Vettel devrait éviter la pénalité sur la grille de départ du GP du Japon

Le pilote Ferrari devrait éviter la pénalité de grille ce week-end au Grand Prix du Japon, dix-septième manche de la saison 2019 de F1.

Lors de la dernière course en Russie, Sebastian Vettel a dû abandonner en raison d’un problème sur le système hybride de sa monoplace [plus précisément sur le MGU-K], ce qui veut dire que Ferrari va procéder au changement de certains composants sur sa monoplace avant le Grand Prix du Japon.

Mais après une analyse approfondie, la Scuderia Ferrari a estimé qu’il n’y avait pas la nécessité d’utiliser un troisième MGU-K sur la monoplace du pilote allemand ce week-end à Suzuka.

Les ingénieurs de l’équipe italienne ont semble t-il réussi à résoudre le problème en procédant au remplacement du boitier de commande du système hybride, ce qui veut dire que Sebastian Vettel ne devrait pas écoper de pénalité sur la grille de départ du Grand Prix du Japon.

Il faudra tout de même attendre le contrôle technique obligatoire programmé ce jeudi à Suzuka pour avoir la certitude que le quadruple champion du monde n’a pas reçu une MGU-K neuf sur sa monoplace.

Rappelons que les pilotes sont limités à deux MGU-K par saison et écoperont d’une pénalité de grille à partir du moment où un troisième MGU-K est monté sur leur monoplace. Vettel pour sa part a déjà utilisé deux MGU-K depuis le début de la saison 2019.

Haas devra essayer de compenser les pertes après le départ de Rich Energy

Le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner, assure que le départ de Rich Energy n’aura pas un grand impact sur les finances de l’équipe en 2020.

Rich Energy, qui était le sponsor principal de l’équipe Haas en 2019, a mis fin à son contrat de sponsoring avec effet immédiat peu avant le Grand Prix de Singapour cette année.

D’un commun accord, les deux parties se sont séparées après une première partie de saison compliquée pour l’équipe américaine sur le plan sportif, ce qui n’a pas plu à Rich Energy, qui l’a fait savoir en publiant une série de Tweets très critiques à l’égard de l’équipe américaine au cours des derniers mois.

Interrogé pour savoir si l’écurie avait perdu de l’argent dans cette affaire, Gunther Steiner admet que Haas a perdu de l’argent, mais ne se montre pas inquiet pour la saison 2020.

« Bien-sûr, nous avons perdu de l’argent, mais heureusement nous sommes sponsorisés par Haas Automation [la société de Gene Haas, le propriétaire de l’équipe]. » explique Gunther Steiner à Championship.

« Oui, nous devrons économiser de l’argent quelque part, nous devrons trouver un moyen de compenser les pertes, mais nous ne pouvons pas dire que nous devons survivre. Cette situation n’aura pas d’impact énorme sur notre saison 2020. »

« Avions-nous peur de débuter notre collaboration avec un homme comme William Storey ? « Peur » n’est pas le bon mot, mais il y a toujours une possibilité de problèmes, mais nous avions reçu une partie de l’argent en avance. »

« Nous étions conscients du risque, mais si vous ne prenez pas de risques, vous n’aurez jamais la possibilité de quoi que ce soit. »

Typhon Hagibis : Le point météo avant le GP du Japon

Le Super Typhon Hagibis continue sa trajectoire en direction du Japon et devrait toucher le circuit de Suzuka pour la journée de samedi.

Compte tenu de la situation exceptionnelle, un premier bulletin météo est publié en avance pour faire le point complet de ce qui est attendu ce week-end à Suzuka où se déroulera le Grand Prix du Japon 2019, dix-septième manche de l’année.

Naissance d’un Super Typhon

Tout d’abord qualifié de tempête tropicale dimanche dernier, et alimenté en énergie grâce aux eaux chaudes de la mer des Philippines, Hagibis s’est très rapidement intensifié et est devenu lundi un Typhon de catégorie 5, soit la plus haute catégorie sur l’échelle Saffi-Simpson. Hagibis connaîtra un maximum d’intensité mercredi matin (heure de  Paris) et commencera lentement à perdre en intensité.

Trajectoire : Direction le Japon

Les modèles météo s’accordent à prévoir que le super Typhon continuera sa lente progression vers le nord avant d’amorcer un virage vers l’ouest à partir de vendredi soir. Selon des dernières simulations, Hagibis devrait alors frapper les côtes japonaises entre Suzuka et Tokyo au cours de la journée samedi.

Même si rétrogradé, le Typhon apportera dans son sillage des vents très violents (proche de 80km/h) et surtout de très grandes quantités de précipitations (80 mm de pluie) sont attendues à Suzuka.

Une fois la tempête passée, le centre dépressionnaire continuera rapidement sa route vers l’Ouest laissant place à des conditions bien plus agréables. Le soleil devrait effectivement être de retour dès dimanche matin au dessus du circuit avec des vents encore soutenus (40 km/h) mais sans risque de pluie.

La question n’est plus « où » mais « quand »

Pour résumer, la probabilité que le déroulement du grand prix au cours du week-end soit perturbé par Hagibis est très importante et la grande question du moment est de déterminer l’heure exacte.

Tout indique qu’une décision devra être prise par les dirigeants de la F1 d’ici vendredi afin de maintenir ou non la séance d’essais libres et les qualifications de la journée de samedi. Il ne serait pas improbable que la qualification soit disputée dimanche matin (au lieu de samedi).

Un air de déjà vu

Une situation similaire s’est produite en 2004 avec le Typhon Ma-On. Cette année-là et pour cause de pluies diluviennes, la qualification a été reportée au dimanche matin, juste avant la course. Plus récemment en 2014, des pluies torrentielles (restes du Typhon Phanfone) se sont abattues à Suzuka à l’occasion du Grand Prix du Japon. Cette course a malheureusement été le théâtre du terrible accident dont a été victime Jules Bianchi.

Suivez la situation en temps réel

Les prochaines heures seront importantes. Une accélération ou un changement, même minime, de la trajectoire pourront grandement influencer les décisions. Une chose est certaine, l’équipe météo de F1only.fr continue de suivre l’évolution de la situation et ne manquera pas de publier un autre bulletin météo avant le début du week-end à Suzuka.

En attendant et comme les courses précédentes, vous pouvez consulter les prévisions horaires (mise à jour toutes les dix minutes) sur le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien: Celinium.

© Japan Meteorological Agency

Juan Manuel Correa fait sa première apparition en vidéo depuis son accident

Juan Manuel Correa, gravement accidenté au mois d’août lors d’une course de Formule 2 sur le circuit de Spa en Belgique, a fait sa première apparition sur les réseaux sociaux.

Le pilote américain, qui a subi une lourde opération de la jambe la semaine dernière, a publié une courte vidéo dans laquelle il envoie un message à la famille d’Anthoine Hubert, décédé des suites de ses blessures lors de cet accident.

« Bonjour, je suis de retour, j’ai décidé de retourner sur les réseaux sociaux…cinq semaines après l’accident. » explique Juan Manuel Correa.

« Cela a été très dur, je ne l’ai jamais dit publiquement, mais je souhaite adresser mes plus sincères condoléances à la famille Hubert. L’annonce a été très violente, et on ne pense jamais que quelque chose comme ça puisse se produire jusqu’à ce que cela arrive. »

« Je suis simplement reconnaissant d’être ici, même si le chemin pour me rétablir sera long et alors qu’on ne sait toujours pas si je serai rétabli à 100% un jour. Mais je suis très reconnaissant d’être en vie et très reconnaissant envers les personnes qui m’ont accompagné au cours des cinq dernières semaines et le soutien qu’ils m’ont apporté. »

« Cela a changé ma vie et la façon de voir les choses et de penser à la vie et à tout en général. Je tiens aussi à vous remercier pour tous vos messages de soutien de personnes que je ne connais pas. Je les ai tous lus, j’ai passé des journées entières à les lire et à essayer de répondre à tous. »

« La situation est ce qu’elle est, je l’ai déjà acceptée. Je ne peux pas être plus optimiste que maintenant. Lundi prochain, j’aurai une autre opération, ce sera la dernière à Londres. »

« Début novembre, je me rendrai à Miami pour voir mes frères et pour débuter mon rétablissement qui devrait durer entre 10 et 12 mois avant de savoir à quel point mon pied droit est bon ou mauvais. »

« Pour le moment, je ne peux pas du tout bouger le pied, nous verrons bien ce qui se passera. Mais je suis optimiste car je ne peux rien faire d’autre. Je préfère cela au lieu de déprimer, je vous tiendrai au courant de tout ce qui se passe. »

 

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Haas pourrait perdre des points à cause des propos tenus par Steiner

L’équipe Haas pourrait perdre des points au championnat du monde des constructeurs à cause des propos tenus par son team principal au Grand Prix de Russie.

Le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner, avait qualifié les commissaires de course du Grand Prix de Russie « d’idiots », après que ces derniers ont infligé une pénalité à Kevin Magnussen pour avoir coupé le virage numéro 2 en course.

Cette pénalité de temps a fait reculer le pilote danois au classement final, passant de la huitième position à la neuvième. Steiner, qui était présent dans le bureau des stewards à ce moment précis se serait montré grossier devant l’un des commissaires, l’Italien Emmanuelle Piro.

L’équipe Haas risque une forte amende pour les propos tenus par son dirigeant, alors qu’une suspension des paddocks de la F1 durant une course serait aussi envisagée à son encontre.

Autre punition envisagée, la perte de points au championnat du monde des constructeurs pour l’équipe Haas.

Rappelons que l’écurie Haas est actuellement neuvième et avant dernière du championnat du monde avec 28 points inscrits depuis le début de la saison 2019.

Plus de 400 tours bouclés pour Pirelli à Barcelone cette semaine

Pirelli a réussi à boucler plus de 400 tours du circuit de Barcelone durant les deux journées de tests privés pour les gommes de la saison 2020.

Si ce lundi Pirelli a bénéficié de l’aide de Ferrari et de Red Bull pour développer ses pneumatiques 13 pouces de la saison 2020, aujourd’hui c’est Mercedes qui a mis à disposition de la firme italienne une monoplace et un pilote.

C’est le Français Esteban Ocon qui était derrière le volant de la Mercedes ce mardi à Barcelone. Ocon a pu boucler 144 tours, soit 670 kilomètres avec les gommes 2020 chaussées sur sa monoplace.

Ces 144 tours s’additionnent aux tours déjà bouclés ce lundi par Sebastian Vettel et Alex Albon, ce qui fait un total de 404 tours de circuit en l’espace de deux jours.

Pirelli va désormais pouvoir analyser toutes les données récoltées au cours de ces essais, pour ensuite les partager avec toutes les équipes de la grille, notamment celles qui n’ont pas participé à ces tests en Espagne.

Des tests avec les gommes 18 pouces

En parralléle de ces essais pour les gommes 2020 [13 pouces], Pirelli a pu aussi réaliser des tests avec les pneus 18 pouces qui seront introduits l’an prochain en Formule 2, puis en 2021 en Formule 1.

Pour réaliser ces tests, Pirelli avait à sa disposition durant deux jours une monoplace de Formule 2 de la saison en cours.

Verstappen attend de voir si les promesses seront tenues avant de renouveler son contrat

Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’à la fin de la saison 2020, Max Verstappen a admis qu’il n’est pas pressé de renouveler son contrat.

Le pilote néerlandais, qui a rejoint Red Bull en 2016 à partir du Grand Prix d’Espagne, en est déjà à sa quatrième saison avec l’équipe de Milton Keynes.

Mais à la fin de la saison 2020, le contrat de Max Verstappen arrivera à son terme et le pilote Red Bull admet qu’il n’est absolument pas pressé de le renouveler pour le moment et préfère attendre encore un peu pour voir si les promesses faites par Honda seront tenues la saison prochaine.

« Je ne suis pas trop inquiet. Tout d’abord je souhaite examiner de près tout ce qui a été promis et ce qui se passe vraiment. » déclare Max Verstappen à AMUS.

« Nous voulons gagner des courses et remporter le titre l’année prochaine [en 2020]. A partir de là, Red Bull et moi travaillons dans ce but. »

« Après 2020, il y aura beaucoup d’autres questions. Que se passera t-il en Formule 1? Par conséquent, je ne suis pas pressé. »

A la question de savoir s’il pense que la saison 2020 sera meilleure que celle de 2019, Max Verstappen répond : « Nous allons essayer. Nous avons également essayé ces dernières années. Nous devons analyser exactement ce que nous pouvons faire différemment et mieux. »

Et si l’avenir de Nico Hulkenberg était avec Ferrari ?

Depuis quelques jours, une rumeur suggère l’arrivée de Nico Hulkenberg chez Ferrari au poste de pilote de réserve en 2020.

Toujours sans le moindre contrat pour la saison 2020 [du moins officiellement], le pilote allemand Nico Hulkenberg ne dispose plus de beaucoup d’options pour la saison prochaine en F1.

La piste Haas s’est fermée aussi vite qu’elle ne s’était ouverte et de l’aveu même du pilote Renault, aucune négociation sérieuse n’a eu lieu entre son management et l’écurie américaine, qui a tout simplement préféré conserver son duo de pilotes pour 2020.

Autre option évoquée, l’équipe Alfa Romeo Racing, mais là encore, la piste semble se refermer au fil des semaines en raison des bons résultats obtenus par le pilote titulaire Antonio Giovinazzi et du fait que Ferrari a apporté son soutien à l’Italien.

La piste Williams a elle aussi été évoquée, mais là, c’est Nico Hulkenberg lui même qui a écarté cette possibilité. L’Allemand a en effet déclaré qu’il ne prendrait pas n’importe quel baquet pour être à tout prix en Formule 1.

Voilà donc la piste Ferrari qui est désormais ouverte pour Nico Hulkenberg, qui pourrait occuper le poste de pilote de réserve de la Scuderia en 2020, afin d’éventuellement remplacer Sebastian Vettel à partir de la saison 2021 dans le cas où le quadruple champion du monde décidait de quitter Maranello pour diverses raisons.

Si ce dernier scénario ne reflétera peut-être pas la réalité, la seule idée de placer Nico Hulkenberg au poste de pilote de réserve chez Ferrari peut avoir du sens. Reste à savoir maintenant si cette rumeur se confirme dans les prochains jours.

Rappelons que le pilote allemand a débuté sa carrière en Formule 1 avec Williams en 2010 et a participé à ce jour à 172 Grands Prix. Hulkenberg n’a cependant jamais été en mesure de remporter une course et n’a jamais signé le moindre podium.

Affaire à suivre…

Charles Leclerc associera toujours un souvenir triste au Grand Prix du Japon

Le pilote Ferrari Charles Leclerc aura inévitablement le souvenir de son ami Jules Bianchi dans la tête tout le week-end à Suzuka.

Le Monégasque s’apprête à participer au Grand Prix du Japon sur le circuit de Suzuka, là où son ami Jules Bianchi a été victime d’un terrible accident en 2014 en Formule 1.

Pour Leclerc, le tracé de Suzuka sera à jamais associé à ce terrible moment où il a vu son ami d’enfance percuter un engin de levage avec sa monoplace, et qui décédera quelques mois plus tard des suites de ses blessures.

« Le Japon est un endroit très spécial pour nous, particulièrement à cause des fans locaux. Ils sont si passionnés et nous montrent toujours beaucoup de soutien, ce qui rend l’expérience si unique. » explique le pilote Ferrari.

« L’année dernière, ce week-end a été difficile pour moi. Je suis venu à Suzuka pour la première fois depuis l’accident de Jules [Bianchi]. De toute évidence, c’est un souvenir très triste que je vais toujours associer à ce Grand Prix. »

« La piste elle-même est très technique et exigeante. C’est l’un des meilleurs endroits où rouler en ce qui concerne son tracé. Il comporte des lignes droites à haute vitesse mélangées à diverses combinaisons de virages et d’épingle, ce qui en fait le circuit emblématique qu’il est. »

« Ses caractéristiques diffèrent de celles des dernières pistes sur lesquelles nous avons couru. Nous verrons donc comment nos récents développements fonctionneront là-bas, notamment en ce qui concerne l’aérodynamique. »