Andreas Seidl souhaite que McLaren puisse effectuer un reset le week-end prochain au Grand Prix de Singapour, après deux courses compliquées pour l’équipe.

Avec un seul point marqué au cours des deux derniers Grands Prix, l’équipe McLaren a laissé filer de précieux points au championnat du monde des constructeurs, et alors que son rival Renault s’est sensiblement rapproché depuis le Grand Prix d’Italie.

Toujours quatrième au championnat, l’équipe McLaren n’a plus que 18 points d’avance sur l’écurie Renault et alors qu’il ne reste que sept courses à disputer avant la fin de la saison 2019.

« Nous allons à Singapour avec l’espoir de faire un reset après deux week-ends difficiles en Belgique et en Italie. » explique le team principal de l’équipe, Andreas Seidl.

« Ces courses ont démontré à quel point le milieu du peloton est serré et que même le plus petit problème peut coûter cher dans le championnat des constructeurs. »

« Nous connaissons les domaines dans lesquels nous devons travailler d’ici la fin de la saison, et l’équipe fera de gros efforts jusqu’à Abou Dhabi. »

« A Singapour, comme toujours, nous nous concentrerons sur l’optimisation de nos capacités en tant qu’équipe tout au long du week-end de course et sur l’extraction des performances à chaque opportunité. »

Fort de ses deux victoires consécutives à Spa et à Monza, le pilote Ferrari Charles Leclerc s’attend à rencontrer plus de difficultés sur le circuit urbain de Singapour.

Le tracé de Singapour n’est pas favorable aux caractéristiques de la Ferrari SF90, et c’est donc en toute logique que l’équipe italienne n’a pas le statut de favorite ce week-end pour la victoire.

Plus à l’aise sur des tracés comportant de longues lignes droites, la Ferrari de Charles Leclerc et Sebastian Vettel aura tout de même le droit à Singapour à une petite mise à jour aéro pour gagner en appui.

« Singapour est peut-être la piste la plus difficile pour nous, les pilotes, à cause de la chaleur et de l’humidité. C’est toujours un endroit spécial, car c’est une course de nuit. J’aime beaucoup piloter la nuit et d’une certaine manière, on a l’impression d’être beaucoup plus rapide que pendant la journée. » nous explique le pilote Ferrari Charles Leclerc.

« Singapour est juste un week-end unique et j’ai vraiment hâte d’y être. Après deux week-ends positifs en Belgique et en Italie, la course à Singapour ne s’annonce pas aussi bonne sur le papier pour nous à cause du tracé très différent, avec beaucoup de virages lents et moins de lignes droites. »

« Ce week-end sera peut-être plus difficile pour nous, mais nous allons tout donner pour obtenir un bon résultat. »

Bien qu’elle soit largement favorite pour la victoire à Singapour, l’équipe Mercedes veut rester très prudente à l’approche de la quinzième manche de l’année.

Le tracé urbain de Marina Bay situé en plein cœur de la Cité-Etat de Singapour a longtemps été pour Mercedes un véritable défi, notamment en ce qui concerne la compréhension des pneumatiques sur ce circuit atypique.

L’équipe du constructeur aborde donc le Grand Prix de Singapour dans la retenue et ne veut rien prendre pour acquis, malgré la victoire de Lewis Hamilton l’an dernier.

« Nous sommes revenus de la trêve estivale en sachant que les deux premières courses seraient difficiles pour nous. Nous avons fini avec deux doubles podiums et 67 points, ce qui était une forme de limitation des dégâts très forte et supérieure de ce à quoi nous nous attendions. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.

« La prochaine course nous emmène à Singapour, une course nocturne spectaculaire et une formidable vitrine pour notre sport. »

« Singapour a longtemps été l’une de nos pistes les plus faibles, mais nous avons réussi à nous en sortir et nous avons bien performé l’année dernière. »

« Cependant, nous ne sommes pas à la fête sur une piste comme Singapour: nous devons comprendre cette voiture et les pneus de cette année sur un tracé très particulier et ne rien prendre pour acquis dans notre approche du week-end. Nous sommes impatients de mener une dure bataille sous les lumières à Singapour. »

L’équipe Racing Point a confirmé l’introduction d’une mise à jour sur sa RP19 ce week-end pour le Grand Prix de Singapour.

Avec 15 points inscrits entre le Grand Prix de Belgique et celui d’Italie, l’équipe Racing Point aborde la dernière partie de la saison 2019 avec plus de confiance.

Pour la quinzième épreuve de l’année à Singapour, Racing Point apportera quelques nouveautés sur la RP19 pour permettre à l’équipe de progresser encore d’un cran.

« Nous nous dirigeons vers Singapour avec une bonne dynamique grâce à des résultats solides. Nous n’avons pas eu la chance de repartir de Monza avec les deux voitures dans les points, mais pouvons retenir de nombreux points positifs dans l’ensemble. » explique Otmar Szafnauer, le directeur de Racing Point.

« Nous avons toujours pensé que nous serions beaucoup plus forts après la pause estivale et les résultats à Spa et à Monza sont une bonne indication de ce à quoi nous pouvons nous attendre pour les prochains événements. »

« Il reste encore sept courses – un tiers de la saison – et de nombreuses occasions de réussir. Les progrès de la voiture se poursuivront ce week-end, nous apportons d’autres développements aérodynamiques qui devraient nous permettre de passer une autre étape en termes de performance. »

L’équipe Racing Point occupe actuellement la septième place et n’est qu’à cinq points de l’écurie Toro Rosso.

Mattia Binotto, le directeur de l’équipe Ferrari, a confirmé l’introduction de nouvelles pièces sur la SF90 ce week-end pour le Grand Prix de Singapour.

Après deux victoires consécutives à Spa et à Monza, sur deux tracés particulièrement favorables aux caractéristiques de la Ferrari, l’équipe italienne arrive sur le circuit de Singapour où elle sait pertinemment que le week-end pourrait être plus difficile qu’en Italie ou en Belgique.

C’est donc en toute logique que la Scuderia Ferrari a choisi Singapour pour apporter quelques nouveautés aéro sur la SF90, afin de trouver un peu plus d’appui sur ce tracé urbain comportant 23 virages.

« Remporter deux victoires consécutives est un sentiment positif pour l’équipe et nos tifosi, mais en réalité, ces victoires sont déjà derrière nous et nous savons bien que Singapour présentera de nouveaux défis et un tracé sur lequel notre voiture ne sera pas aussi performante que sur d’autres circuits. » explique Mattia Binotto.

« Nous y apportons quelques nouvelles pièces dans le cadre de nos efforts pour réduire l’écart par rapport à la concurrence, sur une piste qui comporte principalement des virages à faible vitesse. »

« Cette course voit également le retour du composé de pneus HyperTendre, qui n’était plus utilisé depuis le Grand Prix du Canada. Tout cela, ainsi que la course serrée traditionnellement riche en événements entre les murs, dans les rues de la ville – conditions que Sebastian et Charles aiment beaucoup – vont certainement faire de ce week-end de course une épreuve difficile mais passionnante. »

Le jeune britannique George Russell s’apprête à participer au Grand Prix de Singapour pour la toute première fois de sa carrière.

George Russell a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe Williams et ne connaît donc pas encore tous les tracés du calendrier de la F1.

Le circuit urbain de Singapour fait partie des pistes sur lesquelles Russell n’a encore jamais roulé, ce qui excite particulièrement le pilote Williams, qui adore piloter sur de nouveaux tracés.

« Je suis vraiment impatient d’être à Singapour, d’une part parce que je sais que c’est un excellent circuit et, d’autre part, parce que c’est une nouvelle expérience pour moi et j’aime piloter sur de nouvelles pistes. » explique le pilote Williams.

« Conduire la nuit est une expérience agréable et, en plus, je suis impatient de relever le défi physique de la chaleur et de l’humidité. Donc oui, c’est une course que j’attends avec impatience. »

Robert Kubica a déjà roulé à Singapour

Robert Kubica, le coéquipier de George Russell, a déjà roulé en course à Singapour dans le passé. Le Polonais connaît donc parfaitement les défis qui l’attendent ce week-end sur le tracé de Marina Bay.

« Singapour est un circuit urbain typique car il est très difficile. Le temps chaud et humide représente un défi et la piste exige beaucoup de la voiture et du pilote. » souligne Kubica.

« Il y a toujours une superbe ambiance à Singapour, et comme nous courons de nuit, c’est un Grand Prix vraiment unique. »

Le pilote Haas Kevin Magnussen admet qu’il aimerait voir plus de courses se disputant sur des tracés urbains au cours d’une saison de F1.

La Formule 1 arrive cette semaine à Singapour sur l’un des circuits urbains les plus difficiles en raison du nombre de virages élevé (23) et d’une chaleur étouffante pour les pilotes.

Mais pour Kevin Magnussen, les circuits urbains sont les tracés les plus excitants en F1, principalement parce que la marge d’erreur y est plus petite que sur n’importe quel autre circuit traditionnel.

« Je pense que, de manière générale, la marge d’erreur est plus faible sur n’importe quel circuit urbain. Personnellement, j’aime les circuits urbains. » a déclaré Kevin Magnussen.

« Je souhaiterais beaucoup plus de circuits urbains dans le calendrier. Je pense qu’ils sont plus excitants et plus difficiles, car la marge d’erreur est plus petite. »

Le Danois prend l’exemple de Singapour qu’il considère comme étant la course la plus difficile de la saison.

« C’est vraiment une course physique pour plusieurs raisons. Un, il fait vraiment chaud. Deuxièmement, vous ne vous reposez jamais vraiment durant un tour. »

« Vous travaillez constamment au volant. Il n’y a pas beaucoup de ligne droite sur la piste. Troisièmement, parce que la vitesse moyenne d’un tour est si basse, la course se déroule généralement dans la limite de deux heures. »

« C’est la course la plus exigeante physiquement de l’année. En ce qui concerne la préparation, je fais juste ce que je fais normalement avec mon entraînement physique. »

Alors que tout le monde souligne depuis quelques jours la difficulté de courir dans la fournaise de Singapour, pour Kimi Raikkonen, il s’agira d’une course comme une autre.

Le tracé de Singapour est considéré par les pilotes comme le circuit le plus difficile du calendrier en raison de la chaleur ambiante, du taux d’humidité élevé et de ses 23 virages.

Ce nombre important de virages empêche tout simplement les pilotes de se reposer à Singapour, alors que les lignes droites présentes sur le tracé sont si courtes qu’elles permettent à peine de respirer quelques secondes pour tout de suite repartir dans une série de courbes.

Mais pour Kimi Raikkonen, qui n’en est pas à son tout premier Grand Prix de Singapour, ce week-end de course ressemblera à tous les autres, alors que l’objectif restera aussi le même pour l’équipe.

« Spa et Monza ne se sont pas bien passés, mais c’est du passé. » a déclaré le pilote Alfa Romeo Kimi Raikkonen.

« Tout le monde parle de l’humidité à Singapour et de la course nocturne, mais au final, ce n’est pas vraiment si différent des week-ends de course habituels. »

« Notre objectif pour cette course ne change pas: nous devons faire du bon travail à chaque session, car c’est le seul moyen de prendre la tête du milieu de peloton qui est très compétitif. »

Le Français Romain Grosjean estime que le tracé urbain de Singapour est définitivement le circuit le plus difficile de l’année au calendrier de la Formule 1.

La F1 arrive cette semaine dans la Cité-Etat de Singapour pour participer à la quinzième manche de la saison 2019 sur l’un des tracés les plus exigeants du calendrier tant pour les hommes que pour les machines.

Interrogé pour savoir si la marge d’erreur était encore plus faible sur le circuit de Singapour par rapport à un autre tracé, Romain Grosjean a répondu : « C’est un oui catégorique ! »

« C’est comme Monaco. Il y a quelques tours de qualifications où vous repoussez vraiment vos chances et vos limites. Le reste du temps, vous devez respecter le circuit. » explique Romain Grosjean à propos du tracé de Singapour.

« C’est vraiment une piste difficile. Il n’y a pas de virage particulier qui soit plus dur que d’autres. Ils sont vraiment tous très difficiles. »

« C’est définitivement le circuit le plus difficile en termes de température, de chaleur, de concentration et de longueur. La course arrive normalement à la limite de deux heures. »

« C’est un gros défi à Singapour. Je ne fais vraiment rien de spécial pour me préparer. Je ne fais que garder ma routine et j’essaie d’arriver là-bas le plus frais possible. »