Sergio Pérez : “Ma saison est terrible”

Sergio Pérez, pilote Red Bull, reconnait que sa saison actuelle est terrible. Toutefois, le pilote mexicain espère finir l’exercice 2024 sur une note positive.

Sergio Pérez veut sauver sa saison et cela passera peut-être par un bon résultat à l’issue de son Grand Prix national, celui du Mexique. Celui qui pointe aujourd’hui à 204 points de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes reconnait vivre une saison difficile.

Je reconnais que ma saison est terrible, très difficile”, a déclaré le pilote Red Bull en conférence de presse. “Elle a très bien commencé, mais elle a été très, très difficile. Et pour moi, vous savez, si j’obtiens un bon résultat, cela peut définitivement changer ma saison en termes de sentiments, de sentiments personnels. Je suis donc très motivé.

Alors que circulent dans le paddock F1 des rumeurs selon lesquelles Sergio Pérez pourrait perdre son baquet chez Red Bull, le pilote mexicain est persuadé qu’une bonne dynamique lui assurera sa place.

Je pense que la dynamique en Formule 1 est très importante, lorsque vous mettez la voiture en piste et que vous savez que tout fonctionne, vous avez une longueur d’avance sur les gens qui mettent la voiture en piste et qui ont beaucoup de problèmes. Je pense que c’est la même chose pour tout le monde, mais je sais aussi comment fonctionne ce sport et que tout se joue lors de la dernière course. Si j’en fais une bonne ici, ma saison peut définitivement prendre un tournant.

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Pérez garde la tête baissée

Se sentant toujours impliqué au sein de l’écurie autrichienne, Sergio Pérez pointe du doigt des problèmes qui ont plombé sa saison, le forçant à devoir faire le dos rond.

J’ai l’impression d’être dans le même bateau que l’équipe. Nous nous efforçons de résoudre le problème. Nous avons découvert un gros problème à Monza. Après Monza, nous pensions avoir trouvé des directions. Nous sommes dans la bonne direction. Je pense que c’est la Formule 1. Parfois, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et vous devez juste vous assurer de garder la tête baissée, de vous concentrer sur les choses que vous pouvez contrôler, et le reste est quelque chose dont vous ne pouvez pas vous préoccuper”, a conclu Sergio Pérez.

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Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

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Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

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Oscar Piastri répond à Marko : “Certainement pas intéressé” par un transfert Red Bull

Oscar Piastri a répondu de manière ferme à Helmut Marko, qui a annoncé à la presse qu’une prise de contact active s’était tenue entre son management et celui de Red Bull en vue d’un volant dans l’équipe de Milton Keynes.

Piastri a fait ses débuts en Formule 1 avec McLaren en 2023 à la suite d’une saga l’ayant vu refuser le volant Alpine dans une affaire qui a fini devant le Comité de reconnaissance des contrats de la F1. L’Australien et a fait tourner les têtes depuis en remportant ses premières victoires en F1 en 2024 lors des GP de Hongrie et d’Azerbaïdjan. Cependant, la rumeur d’un nouveau rebondissement dans sa carrière a récemment émergé.

À la veille du Grand Prix du Mexique, une course que McLaren aborde avec 40 points d’avance sur Red Bull en tête du championnat des constructeurs, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a lâché une bombe en affirmant que leur ex-pilote Mark Webber, aujourd’hui manager de Piastri, essayait de faire bouger les choses.

“Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter”, a déclaré Marko à F1-Insider.com.

Cependant, Piastri a eu l’occasion de répondre avant le GP du Mexique et a clairement fait savoir qu’il ne rejoindrait pas Red Bull, ajoutant une boutade à l’adresse de Marko pour faire bonne mesure dans la dernière bataille verbale entre les camps McLaren et Red Bull.

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Interrogé par les médias sur l’éventualité d’un transfert chez Red Bull basé sur les envies de discussions de Webber, Piastri a répondu : “Certainement pas. Je suis très heureux là où je suis.”

“Je suis sous contrat pour les deux prochaines années et je ne cherche certainement pas à aller ailleurs. Il ne se passerait donc pas une semaine en F1 sans qu’Helmut ne fasse quelques commentaires !”

L’avenir de Sergio Perez au sein de Red Bull Racing est redevenu un sujet de discussion majeur, surtout après le retour impressionnant de Liam Lawson au sein de l’équipe junior VCARB à Austin, tandis que Red Bull a également un prétendant au titre en F2, Isack Hadjar, et Ayumu Iwasa en Super Formula, qui attendent dans les coulisses.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait été surpris par l’intérêt de Red Bull à son égard, Piastri a répondu : “Pas vraiment. Je veux dire, c’est un beau compliment, je dirais ! Mais, encore une fois, je suis très heureux de ma situation. Ils ont un grand nombre de pilotes qu’ils peuvent choisir s’ils le souhaitent.”

Piastri occupe la quatrième place du classement du championnat des pilotes de F1 2024 à cinq manches de la fin, à 50 points de son coéquipier de McLaren, Lando Norris, qui aborde un week-end de course crucial au Mexique s’il veut maintenir ses espoirs de titre en vie. Le leader du championnat, Max Verstappen, a porté son avance à 57 points après Austin au volant de sa Red Bull.

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McLaren demande un droit de révision pour la pénalité de Norris à Austin

McLaren va tenter de convaincre la FIA de revoir la décision prise à Austin où Lando Norris avait reçu cinq secondes de pénalité après son dépassement hors piste sur Max Verstappen.

Cet incident entre les deux rivaux au championnat en fin de course aux États-Unis a été un des principaux sujets de discussion dans le paddock à Austin dimanche dernier.

Au tour 52, Norris voyait enfin une opportunité de dépasser Verstappen pour la troisième marche du podium. Devant le Néerlandais au moment d’aborder le freinage du virage 12, le pilote McLaren se retrouve bel et bien derrière la Red Bull à la corde, et cela a son importance. 

En effet, les commissaires avaient alors indiqué que “selon les lignes directrices sur les normes de pilotage, Norris avait perdu le ‘droit’ de prendre le virage.” Malgré cela, la Britannique a tout de même tenté de passer Verstappen par l’extérieur, ce qu’il a réussi mais en passant largement en dehors des limites de piste, lui valant une pénalité de cinq secondes à l’arrivée et la perte de son podium.

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Audience prévue ce vendredi à 22h30 (heure française)

Quelques jours après cet incident, McLaren a donc demandé un droit de révision concernant cette pénalité, alors qu’Andrea Stella ne semblait, dans un premier temps, pas convaincu par cette idée. 

“Je pense qu’il n’existe pas de nouvelles preuves pertinentes”, avait indiqué Stella, le directeur de l’écurie McLaren. “Les uniques preuves que nous avons utilisées jusqu’à présent pour évaluer notre interprétation, en désaccord avec les commissaires, sont déjà disponibles ! Si l’on ouvrait un droit de révision, je ne pense pas qu’il sera couronné de succès. Il n’est pas nécessaire d’avoir de nouvelles preuves. Il s’agit juste d’une question d’interprétation…”

L’écurie britannique a donc revu sa position et devra convaincre la FIA ce vendredi à 22h30 (heure française) avec un ou des nouveaux éléments pertinents qui n’étaient pas à sa disposition au moment de la décision de pénaliser Norris.

Il est bon de noter que de manière générale, ces droits de révision sont refusés par la FIA. Cette demande de McLaren a donc très peu de chances d’aboutir. Toutefois, en cas d’annulation de la pénalité reçue, Lando Norris récupérerait la troisième place devant Max Verstappen. Alors que 57 points séparent les deux hommes en tête du championnat, cet écart descendrait alors à 51 points.

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La principale zone de DRS du Grand Prix du Mexique modifiée

La FIA a décidé de réduire la zone de DRS sur la ligne droite de départ/arrivée sur le circuit de Mexico. 

Cette ligne droite, la plus longue du circuit, amène au freinage du premier virage qui constitue une des principales zones de dépassement du circuit. Toutefois, il a visiblement été considéré que cette zone de DRS présente sur cette ligne droite était trop puissante et facilitait trop les dépassements.

Cette saison, le DRS sera donc activable 75 mètres plus tard sur cette ligne droite des stands. Très précisément, la zone débutera désormais 240 mètres après le dernier virage du circuit. 

En course à Mexico, un seul point de détection permet d’activer le DRS sur les deux premières zones du circuit, à savoir celle dans la ligne droite des stands qui a donc été raccourcie, mais également la zone entre les virages 3 et 4.

Lorsqu’un pilote est à moins d’une seconde de la monoplace devant lui à ce point de détection, il pourra alors automatiquement activer le DRS sur les deux zones précédemment citées.

Le circuit de Mexico possède également une troisième zone de DRS entre les virages 11 et 12, ce dernier étant le virage droite qui marque l’entrée dans le stadium.

Pour rappel, le départ du Grand Prix de Mexico aura lieu ce dimanche 27 octobre à 21 heures (heure française).

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Vasseur s’attend à une bataille “serrée entre les meilleures équipes” à Mexico

Frédéric Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, arrive à Mexico avec l’espoir de décrocher une nouvelle victoire.

Ferrari a fait coup double le week-end dernier à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis. Charles Leclerc premier et Carlos Sainz second, ont permis à la firme italienne de revenir à seulement huit petites unités de la seconde place de Red Bull au championnat des constructeurs. À Austin, Charles Leclerc a décroché sa troisième victoire de la saison après celle de Monaco et de Monza.

À cinq Grands Prix de la fin de la saison, Ferrari peut encore rêver du titre constructeurs, pointant à seulement 48 petites unités de McLaren.

Frédéric Vasseur pense que le succès obtenu sur le circuit des Amériques a peut-être donné à l’équipe l’élan dont elle avait besoin pour performer jusqu’en fin de saison.

Nous arrivons au Mexique en pleine forme après le doublé d’Austin, qui a été une grande source de motivation pour toute l’équipe”, a déclaré le Français. “Le circuit Hermanos Rodriguez représente un défi complètement différent. Le fait que la ville de Mexico soit située à 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer nécessite une approche totalement unique en ce qui concerne les réglages de la voiture.

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L’altitude, un facteur à prendre en compte à Mexico

La situation géographique du Grand Prix du Mexique requerra des solutions “uniques” afin de pouvoir performer à une haute altitude. L’Autodromo Hermanos Rodriguez est en effet à 2200 mètres d’altitude et mettra les moteurs, les freins et bien évidemment les pilotes à rude épreuve.

L’air raréfié exerce également une pression supplémentaire sur les composants de la voiture qui doivent disperser la chaleur, c’est-à-dire les systèmes, les freins, l’unité de puissance et, bien sûr, les pneus. Trouver le bon équilibre pour gérer cela tout en obtenant le maximum de performance de la voiture n’est pas une tâche facile, mais nous nous y sommes bien préparés à l’usine.

Malgré un large succès à Austin, Frédéric Vasseur s’attend à ce que la victoire à Mexico soit très disputée entre Ferrari, McLaren, Red Bull, et peut-être Mercedes.

“Notre approche de cette course sera la même que pour toutes les autres, nous concentrer sur nous-mêmes et faire attention aux détails”, a-t-il déclaré. “Comme d’habitude, je m’attends à ce que tout soit très serré entre les meilleures équipes et à la fin du week-end, nous verrons où nous en sommes.

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Un Fernando Alonso “pas bien” loupe la journée médias à Mexico

Aston Martin a indiqué que Fernando Alonso ne sera pas présent pour la journée médias ce jeudi dans le paddock du circuit à Mexico.

Ne pas se sentir bien à la veille d’un début de week-end de course n’est jamais idéal, mais cela l’est encore moins lorsque l’on s’apprête à fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1.

“Fernando Alonso ne se sent pas bien et ne participera donc pas à la journée médias du Grand Prix du Mexique”, a ainsi indiqué Aston Martin sur ses réseaux sociaux. “Fernando s’efforce de se sentir à 100% pour vendredi et son retour prévu au volant de l’AMR24 pour les Essais Libres 2.”

Fernando Alonso bénéficiera en effet d’un petit peu plus de temps de repos avant de monter dans la voiture ce vendredi. Aston Martin avait d’ores et déjà prévu d’aligner Felipe Drugovich à sa place en EL1, dans le cadre de la règlementation obligeant les équipes à réserver deux EL1 pour un pilote rookie par saison.

Espérons que le double Champion du monde espagnol puisse fêter son 400e week-end de Grand Prix en F1 (record absolu) dans de bonnes conditions et pourquoi pas avec des points à la clé ce dimanche.

Fernando Alonso pointe actuellement à la neuvième position du championnat pilotes avec 63 unités, bien loin des standards de la saison passée, étant au volant d’une monoplace bien moins performante. Toutefois, l’Espagnol de 43 ans porte encore une fois son équipe, cinquième au classement constructeurs. Ses seuls points inscrits cette année suffiraient en effet à placer Aston Martin à cette position.

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Cadillac pourrait être intéressé par le moteur F1 de Renault

Cadillac, filiale de General Motors, songerait à acquérir les informations relatives au moteur F1 2026 de Renault.

Le groupe Renault a décidé de mettre un terme à la production de moteur de F1. À l’issue de la saison 2025, l’usine de Viry-Châtillon deviendra l’Hypertech Alpine un “centre d’excellence” qui réunira “une ingénierie aux connaissances techniques de pointe et une expertise de l’automobile haute performance, au service d’Alpine et de Renault Group”. De son côté, Alpine devrait se tourner vers Mercedes pour trouver un nouveau moteur.

Cette décision du groupe français n’a pas été très bien accueillie par les équipes de Viry qui travaillaient déjà d’arrache-pied sur le moteur de 2026. Suite à cette annonce, de nombreuses écuries, comme Ferrari, pensent déjà à recruter certaines des personnes ayant travaillé sur ce moteur.

Mais cela va même plus loin, selon le journaliste Joe Saward, Cadillac essaierait d’acquérir la propriété intellectuelle liée au développement du moteur de F1 2026 de Renault.

Mais pourquoi Cadillac voudrait-elle acquérir ce moteur ? La réponse est plutôt simple, elle a l’intention de développer un moteur de F1 d’ici à 2028. Pour rappel, Cadillac est lié à la candidature d’Andretti en F1.

Cette acquisition pourrait être un argument de poids pour cette candidature, alors que la F1 ne veut, pour l’instant, pas d’une onzième équipe dans le paddock.

“Nous examinerions différemment une demande d’inscription d’une équipe au championnat 2028 avec un moteur GM, soit en tant qu’équipe GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne”, a déclaré la F1 lors du rejet de la candidature d’Andretti.

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Alpine veut le meilleur pour ses monoplaces

De son côté, le nouveau directeur d’Alpine F1, Oliver Oakes, en poste depuis cet été, a récemment laissé entendre qu’une annonce pourrait être faite avant la fin de l’année 2024 concernant le futur motoriste de l’écurie française, qui devrait être Mercedes.

Je pense que vous avez vu avec l’annonce [de l’arrêt du moteur Renault F1], c’était une décision prise au niveau du groupe qui, je pense, était en cours depuis un certain temps, avant que je ne rejoigne l’équipe”, a déclaré Oliver Oakes au micro de la F1.

Je pense que ce n’était pas une décision facile, mais je pense que l’essentiel est de vouloir le meilleur moteur dans la voiture et d’évaluer quelle est la meilleure option pour l’équipe. C’est toujours en cours, je suis presque sûr que nous aurons des nouvelles avant la fin de l’année à partager avec tout le monde. Mais pour l’instant, c’est toujours un sujet en cours.

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L’effet Colapinto : Williams dévoile une livrée spéciale pour deux courses

Williams a dévoilé une livrée spéciale en collaboration avec un sponsor argentin qui a rejoint l’équipe après l’arrivée de Franco Colapinto.

Depuis sa promotion en F1 lors du Grand Prix d’Italie, Franco Colapinto impressionne en piste avec deux entrées dans les points en quatre Grands Prix disputés. Mais son arrivée a également déclenché une vague de soutien impressionnante de la part de ses compatriotes argentins, mais également des sponsors nationaux.

Ainsi, Williams a annoncé ce jeudi une livrée spéciale en collaboration avec Mercado Libre, “géant du e-commerce et des paiements numériques” argentin, qui a rejoint l’écurie après la décision prise de remplacer Logan Sargeant par Franco Colapinto.

Cette livrée sera arborée pendant le Grand Prix du Mexique ce week-end, mais également au Brésil la semaine suivante. À São Paulo, Franco Colapinto sera plus près que jamais au volant d’une F1 en course de sa ville natale de Buenos Aires.

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La livrée spéciale Williams Mercado Libre pour les Grands Prix du Mexique et du Brésil - ©️ Williams
La livrée spéciale Williams Mercado Libre pour les Grands Prix du Mexique et du Brésil – ©️ Williams

Un “clin d’œil à l’héritage” de Williams

Une livrée Williams à capot moteur jaune rappellera peut-être de bons souvenirs aux fans de F1 qui ont connu la période faste de l’écurie dans les années 1980 et 1990. L’équipe basée à Grove précise en effet qu’il s’agit également d’un “clin d’œil à l’héritage de l’équipe”, 31 ans après sa dernière livrée avec un capot moteur jaune.

La combinaison des pilotes Williams sera également spéciale pour les deux Grands Prix à venir, tandis qu’au Brésil, il sera écrit “Mercado Livre” en portugais. À noter que Franco Colapinto a également participé à un tournage d’un spot de pub TV dans le but de promouvoir le partenariat dans toute la région.

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Comment la Ferrari SF-24 est devenue la plus rapide en course à Austin ?

La domination de la Scuderia Ferrari en course à Austin pourrait trouver son explication dans une évolution non-déclarée au niveau de son aileron avant.

Déjà performantes en course Sprint, les Ferrari ont poursuivi sur cette lancée en course avec un rythme impressionnant, ne permettant ni à Max Verstappen, ni aux McLaren de rivaliser.

Troisième et quatrième sur la grille, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont conclu le premier tour respectivement troisième et premier. L’Espagnol s’est ensuite débarrassé de Verstappen, grâce à une stratégie agressive, pour offrir le doublé à Ferrari.

Cette performance globale n’est pas due au hasard. Après l’évolution ratée qui avait été apportée en Espagne, Ferrari a réussi à se remettre dans le droit chemin avec les nombreuses nouveautés apportées à Monza, puis à Singapour où un nouvel aileron avant a fait son apparition.

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La flexibilité de l’aileron avant, clé du succès à Austin ?

Justement, cet aileron avant pourrait bien être une des raisons de la domination en course de Ferrari à Austin. Selon Formu1a.uno, média souvent bien informé sur la Scuderia, l’aileron avant de la Ferrari a encore évolué aux États-Unis, sans toutefois que cette évolution ne soit déclarée par l’écurie. En effet, cette amélioration serait liée à la “flexibilité des matériaux composites”, et non à une modification d’éléments aéro.

La flexibilité est un sujet récurrent en F1 et d’autant plus cette saison où certaines écuries ont joué à ce niveau sur leur aileron avant. Le média italien précise que l’aileron avant de la Ferrari version Austin “a apporté une aide importante en termes d’efficacité dans la zone rapide, précisément là où la SF-24 s’est étonnamment distinguée”.

Un élément important est également rapporté par Formu1a.uno concernant les tests Pirelli effectués par Ferrari pendant la trêve automnale entre Singapour et Austin. Après avoir apporté son nouvel aileron avant à Singapour, la Scuderia aurait profité de la session d’essais Pirelli au Mugello pour “effectuer un travail d’optimisation”.

L’aileron avant monté à Austin aurait ainsi “apporté une contribution non-négligeable” sur le COTA où Ferrari a performé sur une piste avec des virages à haute vitesse.

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Red Bull laisse entrevoir des discussions avec Piastri

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull en F1, a révélé que Mark Webber entretenait des discussions avec l’écurie autrichienne dans l’optique d’un éventuel transfert.

Oscar Piastri, coéquipier de Lando Norris chez McLaren, réalise une saison 2024 plutôt réussie, auréolée de deux victoires en Grand Prix. Une performance impressionnante alors que le jeune australien n’a pas encore deux saisons pleines à son compteur. Son manager, Mark Webber, a largement œuvré en coulisses pour libérer son poulain de son engagement avec Alpine pour l’envoyer chez McLaren en amont de la saison 2023 de F1.

De son côté, Mark Webber a bien connu Red Bull puisqu’il a couru avec l’écurie autrichienne de 2007 à 2013, remportant neuf victoires en Grand Prix. Selon le Dr Helmut Marko, l’ancien pilote de F1 fait aujourd’hui tout son possible pour entretenir des discussions avec son ancienne écurie.

Malgré ses bonnes performances en course avec McLaren, Helmut Marko laisse entendre que le coéquipier de Lando Norris pourrait une nouvelle fois plier bagage pour rejoindre une nouvelle écurie en F1.

Christian Horner, le directeur de l’équipe Red Bull, a récemment parlé de George Russell comme une option potentielle pour 2026, mais il ne faut pas oublier que d’autres pilotes issus du giron Red Bull lorgnent déjà sur une place dans l’écurie mère.

Toujours très bavard dans le paddock et prêt à mettre la pression sur un pilote, Helmut Marko a clairement laissé entendre que Mark Webber pensait à Red Bull pour y placer son pilote.

Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter avec nous”, a déclaré le conseiller autrichien à F1-Insider.

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À la place de Verstappen ou de Pérez ?

Les rumeurs envoyant Oscar Piastri chez Red Bull commencent à gagner en intensité, surtout depuis que McLaren a décidé de focaliser ses efforts sur Lando Norris afin de décrocher son premier titre de Champion du monde de F1. De son côté, Oscar Piastri a indirectement reçu la consigne d’aider son voisin de garage à décrocher ce titre mondial.

Une situation qui ne doit pas ravir Mark Webber, condamné au même sort chez Red Bull quand il était équipier de Sebastian Vettel.

En associant Oscar Piastri à Max Verstappen, Red Bull ne ferait-elle pas une mauvaise opération, risquant de reproduire la lutte intestine à Mercedes lors de la saison 2016 (opposant Hamilton à Rosberg). Toutefois, si Max Verstappen venait à quitter Red Bull, il pourrait alors devenir la nouvelle pépite de la firme autrichienne.

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Red Bull prendra sa décision concernant Sergio Pérez à la fin de la saison

Helmut Marko s’est une nouvelle fois exprimé sur la situation plus que précaire de Sergio Pérez chez Red Bull, mettant en suspens la poursuite de leur collaboration en 2025.

Red Bull et Sergio Pérez sont liés contractuellement jusqu’à la fin de la saison 2026. En effet, au mois de juin dernier, les deux parties se sont entendues afin de poursuivre l’aventure. Une aventure pas très heureuse aux vues des récents déboires du pilote mexicain en Grand Prix. Pour rappel, le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes.

Des performances qui en plus de faire chuter le Mexicain au classement des pilotes, pénalisent grandement Red Bull dans sa course au titre constructeurs. L’écurie autrichienne, longtemps leader de ce championnat, a aujourd’hui été dépassée par McLaren et se voit même menacée par Ferrari.

Helmut Marko, conseiller de Red Bull en F1, a déclaré qu’une décision sera prise à l’issue de la saison afin de déterminer si Sergio Pérez courra avec l’équipe en 2025.

Cette déclaration fait suite à de nombreuses rumeurs envoyant Sergio Pérez à la retraite à la fin de la saison et même pour certains, à l’arrivée du prochain Grand Prix.

Ces spéculations se sont intensifiées après que Christian Horner, le directeur de Red Bull, a reconnu que le retour en F1 de Liam Lawson en fin de saison visait à évaluer sa capacité à s’intégrer à l’équipe principale.

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Une réunion cruciale en fin de saison

Parallèlement, Helmut Marko a intensifié la pression sur Sergio Pérez en rappelant que son contrat ne lui assurait pas automatiquement une place aux côtés de Verstappen pour la saison 2025.

Pérez a peut-être un contrat, mais la Formule 1 est une méritocratie”, a déclaré Marko à F1 Insider. “Si les performances ne sont pas bonnes, même les contrats sont inutiles.

Une réunion devrait donc se tenir en fin de saison afin de déterminer qui sera le coéquipier de Max Verstappen en 2025.

À la fin de la saison, nous nous assiérons ensemble et nous déciderons qui sera le meilleur coéquipier pour Verstappen chez Red Bull”, a conclu Helmut Marko.

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Charles Leclerc n’a pas encore renoncé au titre pilotes : “Jamais dire jamais”

Après avoir remporté le Grand Prix des États-Unis, Charles Leclerc s’est exprimé sur ses espoirs de titres mondiaux en 2024.

Avec cinq Grands Prix restants, Charles Leclerc pointe à 79 points de Max Verstappen au championnat pilotes. Même si le Monégasque lui-même qualifie “d’improbable” le fait d’aller chercher le Néerlandais, il a également affirmé qu’il ne cessera pas d’y croire tant que ce sera encore mathématiquement réalisable.

“Il ne faut jamais dire jamais”, a indiqué Leclerc en conférence de presse après sa victoire, à propos du titre pilotes. “Disons que pour les constructeurs, si nous faisons tout parfaitement jusqu’à la fin de la saison, quoi que fasse McLaren, si nous faisons mieux qu’eux, je pense que nous pouvons encore décrocher ce titre.”

“En ce qui concerne les pilotes, je vois les choses un peu différemment. Même si nous faisons tout parfaitement, j’ai l’impression qu’il faudra un peu de chance pour tenter d’obtenir ce titre, et nous ne pouvons pas vraiment compter sur la chance.”

“Le titre de champion du monde des pilotes semble donc assez improbable, mais encore une fois, j’y croirai jusqu’à ce que ce soit mathématiquement impossible. Mais c’est plus difficile.”

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Objectif titre constructeurs pour Ferrari

En revanche, aller décrocher le titre constructeurs dès cette saison est un objectif plus réaliste pour la Scuderia Ferrari qui ne possède plus que 48 points de retard sur McLaren.

“Nous devons viser le titre de champion du monde des constructeurs”, affirme Leclerc. “C’est un objectif optimiste, mais nous sommes là pour ça. Donc, oui, nous ferons les comptes à la fin de la saison. D’ici là, je pense que la meilleure chose à faire est de nous concentrer sur nous-mêmes, sur nos propres performances, comme nous l’avons fait ce week-end [à Austin].”

“Cela a été un très bon week-end pour l’équipe et pour le titre des constructeurs. Et nous essaierons de reproduire cela aussi souvent que possible. Et j’espère qu’à la fin de l’année, lorsque nous ferons les comptes, nous aurons remporté le titre des constructeurs.”

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Alonso pensait arrêter sa carrière en F1 en 2009 au volant d’une McLaren

Fernando Alonso, pilote pour Aston Martin, était convaincu que sa carrière en Formule 1 allait s’arrêter à l’issue de la saison 2009, au volant d’une McLaren.

En 2006, Fernando Alonso régnait sur la F1 et s’apprêtait à démarrer une autre partie de sa carrière, avec McLaren, Ron Dennis et un petit rookie portant le nom de Lewis Hamilton. Ayant signé un contrat de trois ans avec l’écurie britannique, Fernando Alonso se voyait déjà remporter de nombreuses courses et d’autres titres de Champion du monde de F1, pour finalement prendre sa retraite en 2009. Malheureusement pour lui, tout ne s’est pas passé comme prévu.

Son contrat avec McLaren a été écourté, la faute à une mauvaise entente avec son jeune coéquipier, le scandale du “Spygate” et un titre manqué d’un petit point. Vexé, Fernando Alonso est retourné chez Renault en 2008, avant de rejoindre Ferrari à l’orée de la saison 2010. En 2015, le natif d’Oviedo tente une nouvelle fois l’aventure McLaren, sans succès. Il a ensuite pris un break avec la F1 en 2019 et 2020 avant de reprendre du service pour Alpine et pour finalement arriver aujourd’hui chez Aston Martin.

Âgé de 43 ans, le double Champion du monde va passer ce week-end la barre des 400 participations à un Grand Prix de F1, loin de ce qu’il imaginait.

Je ne pensais pas vraiment à l’avenir”, a-t-il déclaré au podcast Beyond The Grid quand on lui a demandé ce que le Fernando Alonso de 19 ans pensait faire en F1. “J’étais un pilote qui, vous savez, rêvait de conduire en Formule 1, de disputer sa première course. Je dirais que je n’avais pas de feuille de route claire pour ma carrière, je ne savais pas exactement quelle serait la prochaine course, quelle serait ma prochaine équipe, j’improvisais.

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Une longévité record en F1

Fernando Alonso a également révélé pendant le podcast qu’il avait la ferme intention de quitter la F1 à la fin des années 2000.

Je dirais que lorsque j’ai remporté le championnat en 2006 et que j’ai rejoint McLaren, j’avais un contrat de trois ans – 2007, 2008 et 2009. J’étais sûr à 99 % que 2009 serait ma dernière saison de Formule 1. C’était mon plan. Un plan très clair dans ma tête. J’ai remporté le championnat en 2005, puis en 2006, j’ai rejoint McLaren pour trois ans et c’était mon dernier contrat dans ma tête.”

“J’ai donc signé ce contrat avec McLaren et j’espérais gagner d’autres championnats, d’autres courses. Mais après la Formule 1, il y a une autre vie à l’extérieur. Je me disais que j’aurais une famille, que je ferais des choses normales, des journées normales.”

“Je ne pense pas que Fernando Alonso, le jeune pilote Minardi 2001 de 19 ans, ait un jour pensé participer à 400 Grands Prix, parce que je ne pensais pas trop à l’avenir”, a conclu le pilote Aston Martin.

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Pérez Sr affirme que “Sergio deviendra champion du monde”

Sergio Pérez, pilote de l’écurie Red Bull, a reçu le soutien inconditionnel de son père, qui croit de toutes ses forces dans les chances de son fils de devenir un jour Champion du monde de Formule 1.

Sergio Pérez va pouvoir s’appuyer sur le soutien de son père et de tout un peuple ce week-end, à l’occasion du Grand Prix de Mexico City. En effet, vivant une saison plus que moyenne, le pilote mexicain voit son nom être associé à des rumeurs l’envoyant à la retraite en fin de saison ou même dès l’arrivée du Grand Prix de ce week-end.

Toutefois, ce que de nombreuses personnes oublient, c’est que Sergio Pérez a été prolongé par Red Bull au cours de l’année et devrait donc courir avec l’écurie autrichienne en 2025. Cependant, l’adage le rappelle bien, les contrats sont faits pour être cassés. Le dernier podium de Sergio Pérez en F1 remonte au Grand Prix de Chine en avril dernier, sa dernière victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2023 et il accuse aujourd’hui un retard de 204 points sur Max Verstappen au Championnat du monde des pilotes. De son côté, Red bull semble tester plusieurs options en ayant rappelé Liam Lawson chez Visa Cash App RB.

S’adressant au journal mexicain Récord+, Sergio Pérez a reçu le soutien de son père :

Le meilleur de Checo Pérez est encore à venir. Je suis sûr qu’en temps voulu, Checo aura les armes et les outils pour se battre pour le Championnat du monde.”

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Il persiste et signe que son fils sera un jour sacré Champion du monde de Formule 1.

Je suis très enthousiaste et je peux dire que Checo sera champion du monde.

Sergio Pérez est monté à deux reprises sur le podium de son Grand Prix national, lors des éditions 2021 et 2022. Malheureusement pour lui, et alors que de nombreux fans le voyaient remporter l’édition 2023, sa course s’est arrêtée au premier virage, victime d’un accrochage avec Charles Leclerc.

Alpine F1 : le passage au moteur Mercedes officiel d’ici fin 2024 ?

Oliver Oakes, directeur de l’écurie Alpine, s’est exprimé sur la situation moteur de son équipe suite à l’annonce de l’abandon de l’unité de puissance maison.

Alpine a, en effet, officialisé il y a quelques semaines la fin de la production de son propre moteur au sein de l’usine française de Viry-Châtillon à la fin de la saison 2025. Ce qui signifie donc qu’Alpine deviendra une écurie cliente à partir de 2026, année d’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation.

Il semble ainsi que Mercedes soit l’unité de puissance choisie par l’écurie française à partir de 2026. Même si rien n’est encore officiel, une visite de l’usine moteur à Brixworth a déjà été effectuée. 

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Oakes : “L’essentiel est de vouloir le meilleur moteur dans la voiture”

Le nouveau directeur d’Alpine F1 entré en poste cet été, Oliver Oakes, a donné des nouvelles à ce sujet, laissant entrevoir une possible annonce d’ici la fin de l’année 2024.

“Je pense que vous avez vu avec l’annonce [de l’arrêt du moteur Renault F1], c’était une décision prise au niveau du groupe qui, je pense, était en cours depuis un certain temps, avant que je ne rejoigne l’équipe”, a tout d’abord indiqué Oliver Oakes au micro de la F1. 

“Je pense que ce n’était pas une décision facile, mais je pense que l’essentiel est de vouloir le meilleur moteur dans la voiture et d’évaluer quelle est la meilleure option pour l’équipe. C’est toujours en cours, je suis presque sûr que nous aurons des nouvelles avant la fin de l’année à partager avec tout le monde. Mais pour l’instant, c’est toujours un sujet en cours.”

Avec le choix qui devrait très probablement s’orienter vers Mercedes, Alpine pourrait ainsi récupérer un des meilleurs moteurs, si ce n’est le meilleur moteur du plateau en 2026. Mais ce n’est pas pour autant que cela fera d’Alpine une écurie gagnante. Même avec la meilleure unité de puissance, l’écurie française devra redoubler d’efforts à Enstone pour développer un package performant en piste, ce qui n’a pas été le cas ces derniers mois.

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Mercedes espère rebondir au Mexique après l’échec d’Austin

Le week-end de course à Austin n’a pas été une grande réussite pour Mercedes et l’écurie n’a que peu de temps pour se ressaisir puisque la F1 reprend ses droits dès ce week-end à l’occasion du Grand Prix de Mexico City.

Cependant, ce peu de temps de répit est une bonne chose pour l’écurie selon Toto Wolff.

Après un week-end difficile à Austin, nous avons l’opportunité de rebondir immédiatement à Mexico”, a déclaré Toto Wolff. Malgré les mauvais résultats enregistrés par Mercedes à Austin, Toto Wolff a su tirer des enseignements positifs d’un Grand Prix qui a vu l’introduction de nouvelles pièces sur la W15. “Notre performance au Texas a montré que la voiture est intrinsèquement performante. Notre défi est de l’extraire de manière cohérente. Ce n’est pas le résultat d’un défi spécifique, mais de l’interaction entre la voiture et les facteurs aéro et mécaniques.

Les améliorations apportées à la W15 lors du week-end de course du Grand Prix des États-Unis ont fortement déstabilisé l’équilibre de la monoplace. La preuve en est, les multiples sorties de piste de George Russell et de Lewis Hamilton en seulement trois jours.

Nous avons encore cinq courses pour travailler sur ce point avant la fin de la saison. Il est important que nous le fassions, non seulement pour nos performances immédiates, mais aussi pour bien nous préparer pour 2025.

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Mercedes voit Ferrari s’envoler au Championnat du monde des constructeurs et semble devoir se satisfaire de la quatrième place. L’équipe aura fort à faire à Mexico pour redresser la barre et comprendre comment cette W15 roulant avec ces nouvelles pièces.

Avec son altitude élevée, le Mexique présente un défi unique”, a déclaré le directeur d’écurie. “L’unité de puissance doit travailler plus dur et, pour contrer l’air raréfié, nous roulons avec une force d’appui maximale. Cela dévoilera une nouvelle opportunité d’évaluer notre récent package de mise à jour”, a conclu Toto Wolff.

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Martin Brundle demande a ce que les règles de course soient “sérieusement modifiées”

Martin Brundle, commentateur pour la télévision britannique estime qu’il faut apporter de « sérieuse modification » aux règlementations de la FIA après la controverse entourant la bataille Norris-Verstappen en toute fin du Grand Prix des États-Unis.

Pour rappel, Lando Norris a complété son dépassement sur Max Verstappen en dépassant les limites de piste. Toutefois, le pilote Red Bull n’avait pas vraiment laissé d’autres choix possibles au pilote McLaren. À quelques secondes de passer la ligne d’arrivée en troisième position, Lando Norris a finalement écopé d’une pénalité de cinq secondes, le reléguant en quatrième place, derrière Max Verstappen.

Dans sa chronique d’après course sur Sky Sports F1, Brundle a dénoncé les infrastructures des circuits modernes que la F1 utilise.

“Nous avons vu lors du GP d’Autriche qu’une simple bande de gravier et d’autres éléments du circuit peuvent dissuader les pilotes de sortir de la piste, sans avoir de hauts trottoirs qui peuvent dangereusement propulser les voitures en l’air”, a-t-il déclaré. « Cela coûte de l’argent de remplacer et de remettre en état ces éléments pour les courses de motos, mais à l’échelle de la F1, ce n’est pas cher.

Les tracés des circuits et les sorties de piste créent les problèmes, et les règles de conduite toujours plus complexes ne parviennent pas à gérer tous les problèmes inévitables et variés. Ne vous contentez pas de blâmer les commissaires, ce n’est pas juste et cela ne résoudra pas le problème. Les règles de conduite ont besoin d’une sérieuse révision et d’une grande simplification.

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Et le “Let them race” dans tout ça ? 

Martin Brundle pointe également du doigt des incohérences dans les décisions, prenant en exemple le cas Bottas-Russell et se rappelle avec nostalgie du temps où l’on demandait aux commissaires de laisser les pilotes courir, le fameux “let them race”.

“Je ne sais pas ce qu’il est advenu de l’approche ‘laissez-les courir’ d’il y a quelque temps, qui fonctionnait raisonnablement bien”, a-t-il ajouté. “En ce qui me concerne, si vous dépassez une voiture à l’intérieur d’un virage, tout en conservant le contrôle de la monoplace, et en restant dans les limites de la piste, alors vous avez gagné le virage et vous pouvez prendre la ligne de course normale à la sortie, et c’est au pilote qui a été dépassé de céder, de ne pas appuyer sur l’accélérateur et de sortir inévitablement de la trajectoire.

“George Russell a écopé d’une pénalité déraisonnable pour cette raison à Austin, car les directives devaient être appliquées. Comme d’autres l’ont fait. Si Russell a été pénalisé pour avoir fait sortir Valtteri Bottas au large, Verstappen n’aurait-il pas dû être pénalisé pour avoir fait sortir Norris au large dans le même virage ?”, a conclu Martin Brundle. 

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Programme et horaires du Grand Prix F1 du Mexique 2024

Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 du Mexique 2024, 20e manche du Championnat du monde de Formule 1, qui se disputera du 25 au 27 octobre sur l’Autódromo Hermanos Rodríguez, à Mexico.

Ce 20e rendez-vous de la saison 2024 reprendra une forme classique avec Essais Libres 1, Essais Libres 2 et Essais Libres 3. On assistera donc ensuite aux qualifications le samedi et à la course dimanche.

La première séance se déroulera donc vendredi de 20 h 30 à 21 h 30, heure française. Elle sera suivie par la seconde séance de 00h à 01h30 dans la nuit de vendredi à samedi. La troisième séance se tiendra de 19 h 30 à 20 h 30. La séance qualificative aura lieu samedi de 23 h à minuit et enfin la course le dimanche de 21 h à 23 h.

Petit rappel, nous changerons d’heure dans la nuit de samedi à dimanche, il faudra alors reculer sa montre d’une heure. Enfin, le Grand Prix sera accessible aux fans de F1 qui n’ont pas d’abonnement Canal, puiqu’il sera diffusé en clair sur C8.

Charles Leclerc, Lando Norris et Max Verstappen sont les trois favoris pour remporter le Grand Prix du Mexique si on se fie aux cotes chez les bookmakers comme Betclic ou Winamax. Norris, poleman à Austin, est légèrement favori pour la qualification.

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir essais libres 1, 2 et 3, qualifications sprint, course sprint, qualifications et Grand Prix. Rendez-vous donc dès ce vendredi 25 octobre pour suivre la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en direct sur notre Live Center accessible ici.

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Programme et Horaires du Grand Prix F1 du Mexique (heure française)

  • Vendredi 25 octobre

20h30 – Essais Libres 1 (Canal+Sport)

00h00 – Essais Libres 2 (Canal+Sport)

  • Samedi 26 octobre : 

19h30 – Essais Libres 3 (Canal+Sport)

23h00 – Qualifications (Canal+Sport)

  • Dimanche 27 octobre :

21h00 : Course (Canal+Sport 360 – C8)

Antonelli sera au volant de la Mercedes d’Hamilton lors des EL1 à Mexico

Andrea Kimi Antonelli, futur coéquipier de George Russell chez Mercedes, sera de retour en EL1 au volant de la W15 de Lewis Hamilton ce week-end à Mexico.

Le jeune pilote italien va une nouvelle fois cette saison participer à une séance d’Essais Libres 1, lors du week-end du Grand Prix de Mexico City. Cette fois-ci il remplacera Lewis Hamilton lors de la première séance d’essais. Le règlement de la FIA stipule que tous les pilotes de F1 doivent s’abstenir de participer à une séance FP1 chaque saison pour un débutant qui n’a pas pris part à plus de deux Grands Prix. A noter que cette obligation passera à deux la saison prochaine.

Ce sera donc la première fois que le public verra Andrea Kimi Antonelli au volant d’une F1 depuis qu’il a été officiellement annoncé comme pilote Mercedes à compter du début de la saison 2025.

Je suis impatient de piloter en première phase et d’aider l’équipe à prendre un bon départ en piste ce week-end”, a déclaré le pilote italien. “C’est un nouveau circuit pour moi et j’ai travaillé dur pour m’y préparer. L’altitude le rend unique et c’est un défi que j’ai hâte de relever. Je tiens à remercier l’équipe de m’avoir donné l’occasion de contribuer à ce projet.

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Andrea Kimi Antonelli a déjà effectué de nombreux essais aux volants de monoplaces Mercedes plus anciennes. Il a également piloté la W15 de George Russell lors des EL1. Toutefois, i avait effectué peu de tours, se crashant assez rapidement dans le dernier virage du circuit de Monza.

Après avoir reconnu que Mercedes était en partie responsable de cet incident, Toto Wolff a déclaré qu’il avait “hâte de voir Kimi poursuivre son développement sur la piste au Mexique.

En Formule 2, l’italien a remporté deux courses, un premier succès lors de la course sprint de Silverstone puis un second en Hongrie deux semaines plus tard. Il est par la suite monté sur le podium à Bakou en septembre dernier. Il figure aujourd’hui à la sixième place du Championnat des pilotes.