Les horaires du Grand Prix F1 des Pays-Bas 2021

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix des Pays-Bas (voir tableau au bas de l’article), treizième manche de la saison 2021 de F1, qui se déroule ce week-end du 3 au 5 septembre sur le tracé de Zandvoort.

Ce vendredi 3 septembre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des Pays-Bas (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune, tandis que les EL3 et les qualifications sont programmés ce samedi 4 septembre à Zandvoort.

Le départ du Grand Prix des Pays-Bas 2021 sera donné ce dimanche 5 septembre à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes devront boucler 72 tours.

Comme pour le reste du championnat, vous pourrez retrouver toutes les séances de roulage en direct et gratuitement sur F1only.fr tout au long de ce week-end du Grand Prix des Pays-Bas.

Horaires GP des Pays-Bas (heure de Paris)

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Officiel : Kimi Raikkonen annonce sa retraite de la F1

L’annonce que tout le monde s’attendait de voir arriver un jour est tombée ce mercredi : le Finlandais Kimi Raikkonen stoppera sa carrière en F1 à la fin de la saison 2021.

Une décision mûrement réfléchie selon Raikkonnen, qui l’a annoncé lui-même sur ses réseaux sociaux ce mercredi : « Ça y est. Ce sera ma dernière saison en Formule 1. C’est une décision que j’ai prise l’hiver dernier.«  a déclaré Kimi Raikkonen.

« Ce n’était pas une décision facile mais après cette saison, il est temps pour de nouvelles choses. Même si la saison est toujours en cours, je tiens à remercier ma famille, toutes mes équipes, toutes les personnes impliquées dans ma carrière de pilote et surtout vous tous les grands fans qui m’ont soutenu pendant tout ce temps. »

« La Formule 1 va prendre fin pour moi, mais il y a beaucoup plus dans la vie que je veux expérimenter et apprécier. A bientôt après tout ça ! Cordialement Kimi. »

La carrière du pilote finlandais en F1 a débuté en 2001 avec l’écurie Sauber, il passera ensuite cinq saisons chez McLaren avant de rejoindre la Scuderia Ferrari avec qui il deviendra champion du monde en 2007.

Raikkonen se tournera ensuite vers le Rallye durant deux années, avant de revenir en Formule 1 avec l’équipe Lotus en 2012. En 2014, le Finlandais fait son grand retour chez Ferrari pour qui il roulera jusqu’à la fin de la saison 2018 pour enfin rejoindre l’équipe Sauber-Alfa Romeo avec laquelle il terminera sa carrière en catégorie reine cette année.

Le départ de Kimi Raikkonen permettra à un autre pilote finlandais, Valtteri Bottas, de poursuivre sa carrière en F1 l’an prochain, alors que Mercedes a choisi le Britannique George Russell pour la saison 2022 aux côtés de Lewis Hamilton.

L’annonce de l’arrivée de Valtteri Bottas chez Alfa Romeo devrait être faite à Monza la semaine prochaine sur les terres d’Alfa Romeo pour le Grand Prix d’Italie.

Technique F1 : Red Bull ne cesse d’améliorer sa monoplace

Red Bull Racing a officiellement remporté le GP de Belgique, lors d’un des week-ends de course les plus difficiles de ces dernières années pour la F1, avec un GP de Belgique qui n’a finalement pas eu lieu en raison de la pluie. La victoire de Verstappen s’est essentiellement concrétisée le samedi lors des qualifications, avec une RB16B revenue au top.

Si on se concentre sur l’équipe de Milton Keynes, elle continue d’étonner sur le plan technique par la quantité de nouvelles pièces et de mises à jour qu’elle continue d’introduire sans relâche à chaque GP sur sa RB16B. Red Bull n’est pas resté les bras croisés en Belgique non plus et a apporté de petites innovations techniques à sa monoplace, ainsi que diverses adaptations aérodynamiques pour la piste de Spa-Francorchamps.

Pendant le jeudi du week-end de Spa, rien n’a été divulgué sur d’éventuelles mises à jour sur la monoplace de Verstappen et Perez. En regardant de plus près les photos, cependant, nous avons vu des changements sur le fond plat de la voiture de Max Verstappen dans la zone de coupe en Z. Nous avons pu remarquer une forme différente dans cette zone, avec l’ajout d’un deuxième déviateur de flux.

Cet inverseur de flux a également une forme plus incurvée dans la partie supérieure, afin de mieux canaliser le flux d’air provenant de l’avant du fond plat vers l’extérieur de la voiture.

En agissant ainsi, Red Bull a essayé de récupérer l’appui perdu causé par la découpe du fond plat imposée par la réglementation, en essayant de dévier les tourbillons d’abord vers la partie la plus externe, et de les sceller dans la partie inférieure, augmentant ainsi l’efficacité du diffuseur arrière.

La différence de performance par rapport à Mercedes se fait surtout dans les réglages de la RB16B, avec un Max Verstappen qui a réussi à être très rapide dans le deuxième secteur (le mixte) de la piste de Spa-Francorchamps. La force d’appui élevée que la RB16B parvient à générer depuis le fond plat lui permet donc d’être très rapide dans les sections sinueuses.  Cet aspect est l’un des points forts de cette RB16B et nous avons déjà pu l’apprécier à plusieurs reprises cette année.

La solution technique aperçue sur le fond plat de la Red Bull fait peut-être partie de ce que l’on pourrait appeler de la « micro–aérodynamique », mais cela pourrait certainement aider à faire la différence dans un combat aussi serré contre Mercedes et Lewis Hamilton. Samedi à Spa-Francorchamps, la nouvelle spécification du fond plat a également été vue sur la monoplace de Sergio Perez. Il s’agit là d’un énième changement de surface du fond plat pour l’équipe Red Bull, après la dernière mise à niveau majeure que nous avons pu voir à Silverstone et dont les nouveautés étaient surtout visibles dans la zone la plus en arrière.

Le travail technique pour la Belgique a principalement porté sur le réglage aérodynamique de la RB16B. Sur la voiture de Verstappen et Perez pour la séance de qualifications, nous avons pu également apercevoir un aileron arrière avec le volet mobile du DRS coupé dans la zone la plus à l’extérieur.

Des tests pour Monza

Lors des essais libres du samedi matin, un travail de collecte de données a également été effectué en vue du Grand Prix d’Italie à Monza, avec une courte séance de tours avec un aileron arrière encore plus réduit.

Il a donc été possible d’apprécier quelle devrait être la configuration aérodynamique à adopter dans les longues lignes droites de la piste de Monza (du 10 au 12 septembre). De nombreuses autres équipes ont pour leur part concentré leur travail uniquement sur la Belgique, également en raison des conditions météorologiques.

Spa-Francorchamps est une piste qui a tendance à favoriser ceux qui utilisent peu d’aileron afin d’exploiter les vitesses maximales dans les secteurs 1 et 3, sacrifiant la partie sinueuse dans le secteur 2. Cependant, toujours au sujet des ailerons arrière, l’équipe de Milton Keynes a décidé de profiter de l’accident lors du tour de mise en grille de Sergio Perez avant la course pour monter un aileron plus chargé sur la voiture numéro 11.

Avec les fortes pluies de dimanche, il était effectivement préférable d’avoir plus d’appuis que dans des conditions sèches, et Red Bull a voulu profiter du départ de Perez depuis la voie des stands pour contourner la règle du parc fermé en montant sur sa monoplace un aileron arrière avec plus d’appuis. Mais cela n’a finalement servi à rien, à cause du drapeau rouge.

Plus à l’aise dans la fraicheur

Les conditions météorologiques ont également favorisé la RB16B par rapport à la Mercedes W12, la voiture d’Adrian Newey préférant l’asphalte plus frais. Depuis que les nouveaux pneus ont été introduits à Silverstone, Red Bull semblait avoir perdu l’efficacité qu’elle avait sur la gestion des pneus par rapport à Mercedes.

Pour essayer de revenir aux niveaux d’efficacité thermique que la voiture de Verstappen avait sur les pneus, de nouveaux conduits de frein ont été introduits en Hongrie sur l’essieu avant, avec une conception qui a amené plus d’air dans la jante.

La solution en forme d’oreille qui reprend celle utilisée en 2020, sacrifie légèrement l’efficacité aérodynamique pour une meilleure gestion des températures au cœur de la gomme. On pourrait penser qu’il s’agit d’une solution exclusivement liée au refroidissement des disques de frein, mais en réalité, elle aurait pu être convenablement étudiée pour mieux gérer les températures internes de la gomme, après que Pirelli ait décidé de modifier la structure des pneumatiques au beau milieu du championnat 2021. La décision de faire marche arrière et de revenir à une solution similaire à 2020 n’est donc pas anodine.

Toujours sur le sujet du refroidissement, les basses températures en Belgique (y compris le temps pluvieux) ont permis d’adopter des solutions plus aérodynamiques sur les capots moteurs. Par rapport à Budapest, à Spa il était possible de fermer au maximum la carrosserie dans la zone coca-cola, également pour augmenter l’efficacité aérodynamique dans la longue ligne droite de Kemmel, et dans le virage de Blanchimont.

Dans la comparaison photographique, il est possible d’observer la solution adoptée à Spa, les ouvertures du capot moteur restant en dessous de la suspension par rapport à la dernière course disputée en Hongrie.

Ne pas avoir pu apprécier le comportement en course de la Mercedes et de la Red Bull ne nous a pas permis de savoir si la RB16B revenait vraiment aux niveaux vus jusqu’aux qualifications sprint à Silverstone, alors que cette année sur les pistes à faible charge, Red Bull a toujours mieux performé que Mercedes, qui a toujours tendance à devoir trop charger l’aileron arrière, au détriment de la vitesse dans les lignes droites.

A la limite avec les moteurs…et le budget

Pour la suite de la saison, qui reprend immédiatement avec le GP des Pays-Bas à Zandvoort ce week-end, Red Bull est désavantagée par rapport à sa rivale Mercedes sur le plan du groupe motopropulseur. L’équipe de Christian Horner a en effet déjà utilisé les trois unités de puissance disponibles, et il reste encore la moitié de la saison. Terminer le championnat sans remplacer aucun composant sera une entreprise louable, mais il semble inévitable que des pénalités sur la grille de départ tomberont pour Verstappen et Perez à un moment donné.

Quant au plafonnement budgétaire, c’est un autre aspect auquel l’équipe autrichienne doit prêter une attention particulière, car elle ne peut plus se permettre de dépenser des ressources financières pour remplacer les pièces endommagées. Le double crash de Perez et Verstappen en Belgique, bien qu’il n’ait pas endommagé de pièces importantes comme la boîte de vitesses ou le châssis, n’aide pas d’un point de vue économique.

Les développements continus ne permettent pas non plus d’importantes dépenses imprévues en cas d’accidents. De nombreuses équipes se concentrent désormais sur le développement de la voiture 2022, tandis que Red Bull continue d’apporter des améliorations à la voiture actuelle, avec la ferme conviction qu’elle peut donner à Max Verstappen une voiture capable de remporter le championnat cette année.

Alonso : « Découvrir un tracé est devenu moins extraordinaire en F1 »

Fernando Alonso se rend vers les plages de Zandvoort et son circuit de 4,259 km pour disputer la première course de sa carrière en F1 aux Pays-Bas. L’Espagnol sort d’un week-end frustrant en Belgique (pas de point) qui n’a vu que trop peu d’action dimanche en raison des averses s’étant abattues sur Spa-Francorchamps.

Une fois passée la déception du Grand Prix de Belgique, le double champion du monde se tourne désormais vers la prochaine manche de la saison sur un tracé de Zandvoort spectaculaire qui a été modernisé au cours des dernières années avec d’importants travaux réalisés.

Bien que le circuit soit complétement nouveau pour les pilotes, Alonso souligne le fait que les équipes disposent désormais de tous les moyens nécessaires pour se préparer à rouler sur une nouvelle piste, ce qui rend le challenge un peu moins difficile.

« Zandvoort sera intéressant pour tout le monde puisque très peu de pilotes y ont déjà roulé. » nous explique le pilote Alpine avant la treizième manche de la saison 2021.

« Ce sera un défi unique et je suis sûr que l’ambiance sera au rendez-vous. Nous ne savons pas où nous nous situerons ce week-end, mais découvrir un tracé est devenu un peu moins extraordinaire ces derniers temps en F1. Nous avons analysé beaucoup de données de simulation et j’étais à Enstone cette semaine, donc je me sens aussi prêt que possible. »

Bien qu’il ait roulé virtuellement sur le tracé de Zandvoort, le double champion du monde ne pourra se faire une véritable idée du potentiel de sa monoplace qu’à partir du moment où il roulera pour de vrai sur le circuit néerlandais.

Lorsqu’on lui demande s’il y a une partie spécifique du circuit qu’il a hâte de découvrir au volant de son Alpine, l’Espagnol nous répond : « J’aurai une réponse plus précise à cette question vendredi soir, mais le dernier virage (banking) me semble amusant. »

« Il est assez unique et différent de tous les autres virages en F1. Je crains que les dépassements soient compliqués à Zandvoort, mais nous le saurons davantage après quelques tours. Dans tous les cas, notre position sur la grille de départ sera très importante. »

Présentation GP des Pays-Bas

La FIA confirme deux zones de DRS sur le tracé de Zandvoort

La FIA a confirmé la mise en place de deux zones de DRS sur le tracé de Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas 2021 qui se déroule ce week-end du 3 au 5 septembre.

La première zone de DRS se situe entre les virages 10 et 11 avec un point de détection placé juste à l’entrée du virage numéro 10. Le point d’activation quant à lui a été placé 50 mètres après le virage 10.

La seconde zone de DRS est positionnée dans la longue ligne droite de départ/arrivée. Le point de détection se trouve 15 mètres avant le virage numéro 13, tandis que le point d’activation se situe 30 mètres après le virage 14 (le dernier virage du tracé).

Ce week-end au Grand Prix des Pays-Bas, les pilotes devront boucler les 4,259km à 72 reprises en course pour un total 306,648 kilomètres. Il n’y a pas de précédent record signé sur le tracé de Zandvoort dans sa version actuelle.

Plan du circuit de Zandvoort

La F1 travaille sur « des options » pour les détenteurs de billets à Spa

La Formule 1 a confirmé ce mercredi qu’elle avait entamé des discussions avec le promoteur du Grand Prix de Belgique pour trouver une solution de dédommagement pour tous les détenteurs de billets qui ont été privés de course dimanche dernier à Spa-Francorchamps.

En raison d’une météo exécrable, le départ du Grand Prix de Belgique a été reporté plusieurs fois avant que ce dernier ne soit finalement donné à 18h17 (trois heures après l’heure prévue) pour seulement deux tours derrière la voiture de sécurité.

Les fans présents sur le circuit belge ont dû prendre leur mal en patience et ont attendu durant plusieurs heures dans le froid et sous la pluie qu’un éventuel départ de course soit donné, avant de s’entendre dire finalement que la course était définitivement suspendue après deux tours.

Alors que la colère des fans présents sur le circuit se fait entendre de plus en plus depuis quelques heures, notamment avec plusieurs pétitions mises en ligne pour demander un remboursement des billets, la Formule 1 a décidé d’agir et a indiqué ce mercredi dans un communiqué.

« Suite à l’impact de la météo sur le Grand Prix de Belgique ce dimanche 29 août, la Formule 1 et le promoteur travaillent sur diverses options pour les détenteurs de billets, pour leur exprimer notre reconnaissance et nos remerciements, pour leur dévouement et leur engagement. »

« Nous fournirons plus de détails dès que possible et nous voulons remercier les fans pour leur soutien continu et leur passion pour la Formule 1. »

Y-aura-t-il un avoir ? Des billets gratuits pour l’édition 2022? Un remboursement total ? La Formule 1 n’a pas précisé cela dans son communiqué.

Alpine veut comprendre son manque de compétitivité sur piste humide

L’équipe Alpine veut comprendre le déficit de rythme de l’A521 sur piste humide, après une séance de qualifications compliquée au Grand Prix de Belgique pour les deux pilotes Esteban Ocon et Fernando Alonso.

Si le rythme de l’A521 était compétitif sur le sec en début de week-end, ce n’était plus le cas une fois les pneus Intermédiaires chaussés sur une piste devenue au fil des heures humide, ce qui a valu à Alpine un résultat plutôt mitigé aux qualifications du Grand Prix de Belgique avec seulement Esteban Ocon qualifié dans le top dix, tandis que son coéquipier Fernando Alonso a dû se contenter d’une quatorzième place.

Lorsqu’on revient avec lui sur le Grand Prix de Belgique – dont la course programmée dimanche n’a jamais eu lieu en raison des conditions météo exécrables – le directeur d’Alpine nous explique que les ingénieurs sont actuellement au travail pour comprendre le manque de compétitivité de l’A521 à partir du moment où les pneus intermédiaires sont chaussés sur la monoplace.

« Du côté de l’écurie, nous avions bien commencé le week-end [en Belgique] en affichant un rythme compétitif sur le sec vendredi. Cependant, notre voiture a semblé en difficulté dès que nous avons chaussé les pneumatiques intermédiaires, d’où des qualifications piégeuses ne nous plaçant pas dans des positions idéales pour la course. » nous explique Marcin Budkowski.

« Notre résultat en qualifications ne reflétait ni le potentiel de la monoplace ni le talent de nos pilotes sous la pluie. Nous travaillons donc actuellement à l’usine pour comprendre notre déficit de rythme sur piste humide, notamment avec les intermédiaires. »

Budkowski précise bien que le travail se concentre uniquement que les pneus Intermédiaires, notamment parce que les pneus pluie ne sont désormais quasiment plus utilisés en course : « C’est d’autant plus pertinent que les pneus pluie ne sont aujourd’hui utilisés qu’en cas d’eau stagnante provoquant de l’aquaplanage, et le drapeau rouge est le plus souvent brandi dans de tels cas. »

Après le Grand Prix de Belgique, l’équipe Alpine occupe toujours la cinquième place au championnat constructeurs avec 80 points inscrits depuis le début de la saison, soit huit de plus que l’équipe AlphaTauri.

Ferrari n’introduira pas sa mise à jour moteur à Monza

Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies, a déclaré que la mise à jour moteur que l’équipe italienne prévoit d’introduire avant la fin de l’année ne sera pas disponible avant « au moins trois semaines ».

Cette mise à jour moteur – prévue depuis le début de l’année déjà – devait initialement être introduite pour le Grand Prix d’Italie sur le tracé de Monza (du 10 au 12 septembre), mais Laurent Mekies a révélé qu’en raison des derniers changements au calendrier de la F1 avec l’annulation du Grand Prix du Japon, Ferrari n’avait pas encore décidé du moment exact de l’introduction de cette mise à niveau.

« Cela n’arrivera pas pour Monza. » a ainsi confirmé Mekies à nos confrères de RacingNews365.

« Nous n’avons pas encore décidé du moment exact. Évidemment, le calendrier vient de changer, donc nous allons voir ce que nous pouvons faire de mieux. Mais ce ne sera pas à Monza, ce sera plus tard dans la saison. »

L’introduction de cette nouvelle mise à jour moteur signifie que les deux pilotes Charles Leclerc et Carlos Sainz écoperont de pénalités sur la grille de départ, notamment parce qu’ils ont déjà utilisé les trois moteurs alloués dans leur quota pour la saison 2021.

Les dernières rumeurs du paddock suggèrent que cette évolution moteur sera introduite à partir du Grand Prix de Turquie (programmé le 10 octobre), seizième manche du championnat du monde 2021 de F1.

Pour information, la Scuderia Ferrari a fait rouler la SF21 ce mardi sur son circuit de Fiorano en Italie dans le cadre d’une journée de tournage limitée à 100 kilomètres avec une monoplace équipée de pneus Pirelli de démonstration.

Verstappen ne s’inquiète pas pour les dépassements à Zandvoort

Le pilote Red Bull Max Verstappen a déjà eu l’opportunité de rouler sur le tracé de Zandvoort entièrement modernisé, c’était en 2020 lors d’une démonstration au volant d’une monoplace équipée d’un moteur V8 dans le cadre du retour du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier de la F1 après 35 ans d’absence.

Malheureusement, l’édition 2020 du Grand Prix des Pays-Bas a été annulée en raison de la crise sanitaire et il aura donc fallu attendre une année supplémentaire pour voir enfin les Formule 1 rouler de nouveau sur ce tracé légendaire.

« J’ai beaucoup aimé, en particulier le virage 3 et le dernier virage. Le banking est vraiment spécial et il existe de nombreuses trajectoires différentes dans ce virage. » a déclaré Max Verstappen.

« Ce qui est bien avec le virage 3, par exemple, c’est qu’il est tellement incliné que l’intérieur du virage tombe complétement et quand vous y arrivez, vous ne voyez pas du tout l’intérieur parce que vous êtes assis très bas dans la voiture. »

« Je pense que le virage 3 et le dernier virage sont vraiment impressionnants. Ils ont fait un très bon travail en rénovant la piste et c’était déjà très amusant d’y piloter avec une monoplace équipée d’un moteur V8. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des dépassements, qui s’annoncent très compliqués sur le tracé étroit de Zandvoort sur lequel les bacs à gravier sont nombreux en bord de piste,  Verstappen a répondu : « La largeur est plus ou moins la même qu’à Monaco ou Suzuka, où c’est aussi très old school et pas très large. »

« Je ne pense pas que ce soit un problème en fait et c’est mieux que d’avoir du goudron partout où quand vous faites une erreur vous pouvez partir au large. Je pense que cela dépendra essentiellement de notre capacité à dépasser. »

Présentation GP des Pays-Bas

Vidéo : Présentation du circuit de Zandvoort

Le légendaire circuit de Zandvoort est de retour au calendrier de la F1 après 36 années d’absence pour le Grand Prix des Pays-Bas (du 3 au 5 septembre), un tracé mis à jour récemment et qui se veut être un défi pour les pilotes et les monoplaces, tout en conservant l’âme du circuit « old school » avec toutes les innovations et la sécurité d’une piste moderne.

Sur cette version modernisée du tracé de Zandvoort, les pilotes auront la possibilité de prendre des virages inclinés (deux sur le tracé) sur lesquels le mélange d’asphalte a été étudié spécifiquement pour le circuit de Zandvoort.

Le composé est un mélange spécial de pierre norvégienne et de bitume modifié aux polymères fourni avec une texture spécifique pour ce type de courbe, qui garantit simultanément une adhérence maximale dans toutes les conditions avec un drainage approprié. Un système supplémentaire de pompes permet de garder le virage numéro 12 (le point le plus bas du circuit) sec en toutes conditions météorologiques.

Les charges verticales représenteront également une contrainte supplémentaire très importante pour les pneumatiques. Dans le « banking » du dernier virage, les pneus extérieurs devront supporter les charges verticales les plus lourdes de la saison.

« Nous voulions offrir quelque chose de spécial pour les fans néerlandais et à la Formule 1. » nous explique Jarno Zafelli, le concepteur de la piste travaillant pour la société italienne Dromo en charge des travaux à Zandvoort.

« Grâce à la direction de Zandvoort, nous avons pu concevoir et construire des géométries extrêmes, sous le contrôle strict de la FIA, qui permettront désormais aux pilotes de ressentir quelque chose qu’ils n’ont jamais ressenti sur un circuit de course. »

« Avec une expertise et une présence mondiales, chez Dromo, nous sommes vraiment fiers d’avoir eu l’opportunité de libérer nos compétences en conception. Nous attendons avec impatience les commentaires des pilotes après la première course. »

Présentation GP des Pays-Bas

Après le GP de Belgique, la FIA va se pencher sur les règlements

Le président de la FIA, Jean Todt, a annoncé qu’il y aurait une révision des règlements de la Formule 1 – y compris la pratique consistant à attribuer des points une fois qu’une course a duré au moins deux tours – à la suite du Grand Prix de Belgique du week-end dernier.

Max Verstappen a été déclaré vainqueur de la course à Spa-Francorchamps dimanche dernier, après seulement deux tours derrière la voiture de sécurité avant que la décision ne soit prise de procéder à l’arrêt définitif de « la course » en raison d’une pluie incessante.

Au termes de ce Grand Prix de Belgique qui restera dans les annales, les pilotes présents dans le top dix ont marqué la moitié des points au championnat du monde conformément à la règlementation sportive.

Mais avec certains pilotes et directeurs d’équipes ayant remis en question la décision d’attribuer des points à Spa, le président de la FIA, Jean Todt, a déclaré que la question serait réexaminée lors de la prochaine réunion de la Commission F1.

« Le Grand Prix de Belgique de cette année a présenté des défis extraordinaires au Championnat du monde de Formule 1 de la FIA. » a déclaré Jean Todt.

« Les fenêtres météo prédites par les prévisionnistes ne sont pas apparues tout au long de la journée, et bien qu’une petite fenêtre soit apparue en fin de journée au cours de laquelle il y a eu une tentative de départ de la course, les conditions se sont à nouveau rapidement détériorées. »

« Par conséquent, en raison du manque de visibilité créé par les embruns derrière les voitures, nous n’avons pas pu courir toute la course dans des conditions suffisamment sûres pour les pilotes, les commissaires, ainsi que les braves spectateurs qui ont attendu de nombreuses heures sous la pluie, pour qui je suis vraiment désolé. »

« Les commissaires FIA ont, sur la base des dispositions du Code Sportif International, arrêté la compétition pour gagner plus de temps et donc plus de potentiel, pour offrir aux fans une course de F1. Malgré ces efforts, la course n’a pu être lancée après les tours derrière la Safety Car, et le règlement en vigueur a été correctement appliqué. »

« La FIA, en collaboration avec la Formule 1 et les équipes, examinera attentivement les règlements pour voir ce qui peut être appris et amélioré pour l’avenir. Les conclusions, y compris le sujet de l’attribution des points, seront ajoutées à l’ordre du jour de la prochaine réunion de la Commission F1 le 5 octobre. »

Russell est le choix évident pour Mercedes selon Brawn

Alors que l’annonce de l’arrivée de George Russell aux côtés de Lewis Hamilton chez Mercedes pour la saison 2022 ne saurait tarder (Monza au plus tard), Ross Brawn, manager sportif de la F1, estime que le jeune Britannique a une fois de plus prouvé tout son talent le week-end dernier lors des qualifications du Grand Prix de Belgique.

Samedi dernier en Belgique, le pilote Williams a signé le deuxième meilleur temps des qualifications sur une piste détrempée et à seulement trois dixièmes du poleman Max Verstappen au volant de sa Red Bull.

La performance signée par Russell au volant d’une monoplace plus habituée au fond de grille sur une piste totalement détrempée a rappelé à Brawn un certain Fernando Alonso lors de sa première année en F1 lorsque l’Espagnol roulait avec une modeste Minardi.

« Nous savons tous que George Russell a un talent fantastique. Nous l’avons beaucoup vu chez Williams, et nous l’avons vu s’amplifier chez Mercedes, lorsqu’il a remplacé Lewis Hamilton au Grand Prix de Sakhir l’année dernière. » a déclaré Ross Brawn.

« La performance de George [samedi aux qualifications du GP de Belgique] m’a beaucoup rappelé Fernando Alonso lorsqu’il a piloté sur un circuit de Spa humide pour Minardi en 2001. »

« Il était très impressionnant dans une voiture qui n’était clairement pas à la hauteur. Dans ces conditions, le rapport pilote/voiture change – et nous l’avons vu avec George samedi. »

« Il n’a pas de voiture compétitive, mais dans ces conditions difficiles en qualifications, il a battu des gens avec de bien meilleures voitures que lui. À mon avis, il n’y a qu’une seule décision à prendre pour Mercedes l’année prochaine en ce qui concerne le deuxième baquet. »

Canal+ diffuseur officiel de la F1 en France jusqu’en 2024

La Formule 1 a confirmé ce mardi la prolongation du partenariat de diffusion avec Canal+ Group jusqu’à la fin de la saison 2024 pour la France.

Canal+ a diffusé la Formule 1 pour la première fois en 2013 et l’accord prolongé jusqu’en 2024 leur permettra de continuer à diffuser chaque Grand Prix, ainsi que toutes les séances d’Essais Libres et de Qualifications, en direct lors de chaque week-end de course.

Canal+ diffusera également des émissions dédiées au débriefing d’après course et une programmation d’analyse et d’émissions hebdomadaires et de magazines après un week-end de Grand Prix avec du contenu exclusif de leur équipe éditoriale.

« Nous sommes ravis d’annoncer l’extension de notre partenariat avec Canal+, qui produit régulièrement un couverture de la Formule 1 de la plus haute qualité. » a déclaré Ian Holmes, directeur des droits médias à la F1.

« Canal+ est mondialement reconnu pour l’excellence de ses productions, et nous sommes ravis d’élargir notre relation avec eux. »

« La France est l’un des plus grands marchés de la Formule 1 et est une nation riche en histoire du sport. Alors que nous nous préparons à entrer dans une nouvelle ère passionnante pour la F1, nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat ensemble et de veiller à ce que nos fans puissent continuer à profiter d’une couverture exceptionnelle du sport. »

Pour rappel, vous devez impérativement être abonné à Canal+ pour pouvoir suivre la saison de Formule 1 en France, alors qu’il vous reste toujours la possibilité de vous abonner à F1TV, le service de streaming de la Formule 1 qui diffuse également tous les week-ends de course en direct.

Si ce deux solutions ne vous conviennent pas, nous vous rappelons que vous pouvez suivre l’intégralité de la saison (les essais libres, les qualifications et la course) en direct commenté sur F1only.fr et gratuitement lors de chaque week-end.

Gasly : « Les qualifications seront très importantes à Zandvoort »

Après une absence de 36 ans au calendrier de la F1, le Grand Prix des Pays-Bas est de retour ce week-end avec une course organisée sur le spectaculaire tracé de Zandvoort.

Le circuit de Zandvoort sera nouveau pour tous les pilotes puisque personne n’a encore roulé sur ce tracé entièrement reconfiguré il y a de cela quelques mois (hormis Max Verstappen lors d’une démonstration avec une vieille monoplace).

La piste – située non loin de la plage au bord de la mer du nord – devrait  être particulièrement glissante en début de week-end en raison des rafales de vent qui peuvent ramener du sable sur le tracé. De plus, la piste est extrêmement étroite et sinueuse et il sera donc particulièrement difficile pour les pilotes de se doubler en course le dimanche, d’où l’importance de connaître une bonne séance de qualifications le samedi.

Le Français Pierre Gasly pour sa part a déjà roulé à Zandvoort en 2012 au volant d’une Formula Renault 2.0, mais à l’époque, il s’agissait encore de l’ancien tracé avant que ne soient entamés d’importants travaux.

« J’y ai couru en 2012 en Formula Renault 2.0, il y a donc assez longtemps ! Le tracé de la piste a beaucoup changé depuis et je l’ai expérimenté sur le simulateur. » nous explique le pilote AlhaTauri.

« Je pense que tout le week-end devrait être une expérience incroyable, étant le premier Grand Prix des Pays-Bas depuis que Max [Verstappen] est en Formule 1. Ce sera un week-end intéressant, une copie de Monaco à certains égards, car les lignes droites sont très courtes et la piste elle-même est très étroite, donc les dépassements seront particulièrement compliqués. »

« Cela signifie que les qualifications seront particulièrement importantes et, comme nous semblons très bien performer à cet égard, cela pourrait s’avérer être une bonne chose pour nous. Un autre facteur est qu’étant au bord de la mer, nous pouvons nous attendre à trouver une surface de piste poussiéreuse vendredi, avec du sable soufflé sur l’asphalte, donc les conditions vont évoluer au cours du week-end. »

Le Grand Prix des Pays-Bas est programmé du 3 au 5 septembre sur le tracé de Zandvoort. Toutes les séances de roulage seront bien-sûr à suivre en direct sur F1only.fr.

Présentation GP des Pays-Bas

A Spa, les demi-points ont récompensé la « bravoure des pilotes » en qualifications

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, déplore évidemment la situation vécue dimanche dernier au Grand Prix de Belgique où la course a été lancée après trois heures de retard derrière une voiture de sécurité pour seulement deux tours avant d’être arrêtée.

Face à cette situation inédite, le Britannique rappelle que la FIA a fait de son mieux pour essayer de lancer la course mais les conditions météo étaient bien trop compliquées ce dimanche à Spa-Francorchamps et la sécurité des pilotes restait la priorité absolue.

« Je me sens mal pour les fans, qui se sont réunis par millier et qui ont bravé des conditions dantesques dans les tribunes pour soutenir leurs héros. Ils ont fait preuve d’un tel dévouement, ils n’oublieront jamais ce week-end. » explique Ross Brawn dans sa traditionnelle chronique d’après course.

« Malheureusement, la météo a joué contre nous. C’était implacable. La FIA a tout essayé, envoyant les voitures deux fois derrière la Safety Car pour évaluer les conditions. Ce n’était pas tant l’intensité de la pluie qui posait problème, mais plutôt sa régularité ce qui entraînait une très mauvaise visibilité. »

« Il est assez rare de voir un week-end où le temps a été si intense, si constant. Tous les efforts ont été déployés pour démarrer la course en toute sécurité et normalement, il devait y avoir une fenêtre où vous pouviez faire entrer la voiture de sécurité, mais cela n’a pas été possible. »

« En fin de compte, la sécurité passe avant tout. Et ce n’était pas assez sûr pour continuer la course. La FIA a donc fait de son mieux dans des circonstances très difficiles, que nous n’avons pas vues depuis des décennies.« 

Concernant les demi-points marqués par les pilotes présents dans le top dix, Brawn admet que ce n’est pas une situation idéale que de voir des pilotes de F1 marquer des points sans avoir à se battre sur la piste lors d’une course, mais le Britannique estime que ces points ont été attribués pour récompenser la bravoure des pilotes lors des qualifications le samedi qui se sont également déroulées sur une piste détrempée.

« Des demi-points ont été attribués. Ce n’est pas idéal, mais si vous ne pouvez pas récompenser quelqu’un pour la course, récompensez-le pour sa bravoure en qualifications. Un tour comme George Russell en qualifications en l’absence d’une course complète devrait être récompensé. Comme je l’ai dit, ce n’est pas idéal, mais c’est là où nous en sommes. Le temps n’était tout simplement pas avec nous dimanche. »

Les classements F1 2021 après le Grand Prix de Belgique

Voici les classements pilotes et constructeurs F1 2021 après l’arrivée du Grand Prix de Belgique, douzième manche du championnat du monde disputé ce dimanche 29 août à Spa-Francorchamps.

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a été déclaré vainqueur du Grand Prix de Belgique ce dimanche à Spa-Francorchamps, le Néerlandais devance la Williams de George Russell et la Mercedes de Lewis Hamilton au termes d’un Grand Prix perturbé par les conditions météo.

Derrière, Daniel Ricciardo, Sebastian Vettel, Pierre Gasly, Esteban Ocon, Charles Leclerc, Nicholas Latifi et Carlos Sainz complètent le top dix.

Sachez qu’il n’y aura pas eu de course ce dimanche puisque le départ de l’épreuve (initialement prévu à 15h00) a été reporté à plusieurs reprises en raison des conditions météo très mauvaises sur le tracé de Spa-Francorchamps ce week-end. Les pilotes classés dans le top dix marquent donc seulement la moitié des points au championnat du monde.

Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.

Classement pilotes F1 2021

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Classement constructeurs F1 2021

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Engager Alonso et Ocon au Mans n’est pas une priorité pour Alpine

L’édition des 24H du Mans 2021 a été marquée par l’apparition d’une Formule 1 via la parade Alpine avec une monoplace de la saison 2019 (aux couleurs de l’A521 de cette année) pilotée par Fernando Alonso tandis que Esteban Ocon était au volant d’une non moins sportive A110 GT4.

Fort d’une histoire riche en sport automobile via les Rallyes, l’Endurance et aujourd’hui la Formule 1, la marque Alpine a connu de belles heures de gloire et à en croire le directeur de l’écurie de F1, la marque ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et pourrait envisager de faire courir ses pilotes Fernando Alonso et Esteban Ocon aux 24H du Mans.

Esteban Ocon a déclaré jeudi dernier à Spa-Francorchamps qu’il ne fallait « jamais dire jamais » lorsqu’on lui a demandé s’il était possible de le voir au volant d’une Alpine dans le cadre des 24H du Mans. Suite à cela, Laurent Rossi CEO d’Alpine, a confirmé que la porte restait ouverte même si la priorité pour son duo de pilotes était le championnat du monde de F1 et la compatibilité des agendas.

« Nous en avons discuté avec les deux pilotes. C’est une possibilité mais la priorité ira toujours à la Formule 1, ils le savent tous les deux et c’est pourquoi Esteban a également déclaré qu’il ne dira jamais « jamais » mais qu’en même temps, la priorité sera toujours donnée à la F1. Ce sont des voitures différentes, des pneus différents, il faut du temps pour s’adapter, ce sont des courses épuisantes, surtout les 24 heures, donc vous ne pouvez pas simplement décider de passer d’une course de Formule 1 à une course d’endurance d’un week-end à l’autre. » Prévient le Français

« Aussi la programmation, les calendriers ne sont pas forcément cohérents. Donc il faut qu’un jour nous ayons une opportunité, par exemple comme cette année, à la toute fin de la trêve, ce qui est inhabituel, car Le Mans est généralement aux alentours du 10 juin »

Cependant Laurent Rossi nuance, bien conscient qu’un enchainement F1 / Endurance dans un court laps de temps reste très compliqué à mettre en œuvre : « Mais franchement ce serait plus sympa après leurs carrières, ils sont les bienvenus et c’est quelque chose si nous devions continuer avec Le Mans et l’endurance en général que nous avons en tête et c’est aussi quelque chose qui pèse dans mon processus de décision. »

« Fernando serait évidemment une bonne option car il y a déjà participé [victorieux en 2018 et 2019], il a prouvé qu’il est un excellent pilote sur chaque type de terrain Donc il serait idiot de ne pas saisir cette opportunité si elle se présentait. Mais, comme je l’ai dit, dans un avenir prévisible, les pilotes de F1 conduiront des voitures de F1 et d’autres pilotes conduiront le reste. »

Spa GP va entamer des discussions au sujet de l’éventuel remboursement des spectateurs

Vanessa Maes, l’actuelle directrice de Spa Grand Prix, a tenu à éclaircir la situation concernant un éventuel remboursement des tickets pour les spectateurs venus assister au Grand Prix de Belgique ce dimanche à Spa-Francorchamps et qui ont été privés de course en raison des conditions météo.

Après une attente de plusieurs heures sous la pluie, les spectateurs présents sur le tracé belge ce dimanche ont reçu une vraie douche froide (sans jeu de mot) lorsque la direction de course a décidé vers les 18h30 d’arrêter la course après seulement deux tours derrière la voiture de sécurité.

Depuis ce dimanche soir, plusieurs spectateurs demandent le remboursement de leurs billets puisqu’ils n’ont assisté à aucune course, alors que le septuple champion du monde Lewis Hamilton a lui aussi demandé à la F1 le remboursement des fans venus assister à une véritable « mascarade ».

Interrogée par la RTBF, Vanessa Maes a d’abord tenu à exprimer sa deception pour ses équipes qui, depuis un an, ont travaillé sans relâche pour faire en sorte que le public puisse se rendre à Spa-Francorchamps, alors que la situation sanitaire est celle que l’on connait depuis 2020 maintenant.

« Le public effectivement était au rendez-vous, personne ne pouvait imaginer des conditions météo comme celles-ci. Néanmoins, la décision prise par la direction de course, on se doit de la respecter. Vous savez, cela fait des mois et des mois que je martèle que la santé est notre priorité et ici il s’agissait aussi de la sécurité des pilotes. » a expliqué Maes.

« Maintenant, on partage évidemment la deception de nos fans, nous sommes les premiers déçus vous savez, on a travaillé une année, les équipes chez nous se sont investies comme jamais. »

« Je prends l’exemple des commissaires qui sont arrivés sur la piste à 06h00 du matin et à 18h00 ils y étaient toujours, complétement détrempés. Tout le monde a fait le job, on avait tout préparé, maintenant la météo, personne n’est responsable. »

Lorsqu’on lui demande clairement si les spectateurs seront remboursés ou bien si une compensation pourrait être envisagée, Vanessa Maes a répondu :  « Après pour le reste, on va discuter, on va voir. »

« Nous avons fourni un travail, le spectacle dure tout un week-end, nous ne sommes pas responsables de la météo et des décisions prises par la FIA ou par les instances sportives. »

Si vous faites partie des spectateurs présents sur le tracé de Spa-Francorchamps ce dimanche 29 août, sachez qu’une pétition en ligne a été lancée. Cliquez ici pour y accéder.

Le tracé de Djeddah en Arabie Saoudite prend forme

En Janvier 2020 le projet d’une course en Arabie Saoudite a été officiellement annoncé, le tracé prendra place dans la ville de Djeddah sur les rives de la Mer Rouge. A un peu plus de trois mois de l’échéance la F1 a publié quelques photos de l’avancement des travaux (voir le Tweet plus bas)

C’est sur les rivages de la Mer Rouge que les 20 pilotes vont s’affronter du 3 au 5 décembre 2021. Comme nous le montre les photos c’est en effet sur la plage que l’événement aura lieu à seulement une dizaine de mètres de l’eau.

Il reste donc trois mois pour terminer le circuit et les infrastructures accueillant le monde de la F1 et les spectateurs, l’événement étant à ce jour ouvert au public. Comme tous les circuits accueillant la F1 et le Moto GP le tracé de Djeddah est conçu selon les normes FIA et FIM de niveau 1 afin de garantir le niveau de sécurité maximal pour les pilotes autos et motos.

La course se déroulera de nuit et le GP d’Arabie Saoudite devrait être le grand prix urbain le plus rapide et le plus long, 50 tours sur un tracé de 6,175km composé de 27 virages pour un total de 308,750kms en course le dimanche. Il s’agira du premier Grand prix de l’histoire du Royaume de l’Arabie Saoudite.

« Ce circuit moderne, exaltant et à grande vitesse est une représentation physique des objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre du programme Vision 2030 du Royaume qui vise à construire un pays meilleur, à réaliser le rêve de prospérité de notre nation et à libérer le talent potentiel et le dévouement de nos jeunes hommes et femmes. » a déclaré SAR le prince Khalid Bin Sultan Al Abdullah Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto (SAMF).

Zandvoort sera difficile pour les pneus selon Pirelli

Pour le Grand Prix des Pays-Bas (du 3 au 5 septembre), treizième manche de la saison 2021 de F1, Pirelli a décidé de choisir les trois composés les plus durs de sa gamme pour un tracé qui devrait être particulièrement agressif avec les pneumatiques.

Après 36 ans d’absence, le Grand Prix des Pays-Bas revient au calendrier de la Formule 1 avec une course organisée sur le très spectaculaire tracé de Zandvoort.

Avec certains virages à haute énergie et aucune donnée précédente pertinente sur laquelle se reposer, les pneus les plus durs sont le choix le plus approprié selon Pirelli pour cette treizième manche de l’année.

« Le Grand Prix des Pays-Bas est évidemment un nouveau défi, mais grâce aux données fournies par la Formule 1 et les équipes, nous avons pu proposer une nomination et des prescriptions de pneus qui correspondent étroitement à ce que nous pouvons attendre de ce nouveau site passionnant.«  nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Étant une nouvelle piste, les séances d’essais libres seront également essentielles lorsqu’il s’agira de recueillir des données réelles et de formuler la stratégie pneumatique pour la course. »

« Ce qui est sûr, c’est que le tracé du circuit va peser lourdement sur les pneumatiques, comme le montrent les simulations informatiques que nous avons déjà réalisées. Nous avons déjà couru à Zandvoort dans le GT World Challenge cette année, et cela aussi nous a également fourni des informations utiles. »

Les pneus choisis par Pirelli

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