Marko conseille à Ferrari de placer immédiatement Bearman en F1

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, n’hésite pas à dire qu’il a été très impressionné par la performance d’Oliver Bearman samedi dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite où le Britannique a franchi la ligne d’arrivée à la septième place au volant de la Ferrari pour sa première course en Formule 1.

Helmut Marko estime que Ferrari devrait s’empresser de trouver un poste de titulaire au jeune Bearman après son excellente prestation en Arabie Saoudite, l’Autrichien suggérant même à Frederic Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari, de le placer immédiatement chez Haas, l’une des écuries clientes de Maranello.

« J’ai trouvé sensationnels les débuts d’Ollie Bearman dans la Ferrari. Etre sur une piste comme Djeddah sans trop d’essais était vraiment puissant. » a déclaré Helmut Marko dans une chronique publiée sur le site Speedweek qui appartient à Red Bull.

« Parfois, il roulait presque au même niveau que Charles Leclerc. Mais que va faire Ferrari maintenant ? Ils vont payer cher Hamilton [qui rejoint l’équipe en 2025], Leclerc a un contrat à long terme, et maintenant Bearman montre un super talent. »

« Si j’étais Fred Vasseur [le directeur de Ferrari], je trouverais tout de suite à Bearman un baquet en F1 dans une autre écurie, je ne sais pas, chez Haas par exemple. »

« Bearman, mais aussi notre Liam Lawson la saison dernière [chez AlphaTauri] ou les débuts de Pedro Acosta en MotoGP, montrent à quel point les talents sont vraiment exceptionnels. »

« Bien sûr, aujourd’hui les garçons sont tous bien préparés pour progresser, mais ce n’est que si quelqu’un est vraiment bon qu’il peut atteindre de tels objectifs dès le début. »

« J’ai trouvé la façon dont Acosta a attaqué Marc Marquez [en MotoGP] incroyablement rafraichissante, tout comme la performance de Bearman en Arabie Saoudite. Nous voulons tous voir quelque chose comme ça. »

Oliver Bearman espère qu’une porte s’ouvrira en F1 pour lui en 2025

Oliver Bearman espère qu’une porte s’ouvrira pour lui en Formule 1 la saison prochaine après avoir prouvé au monde son talent au volant de la Ferrari le week-end dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite.

Le jeune pilote de Formule 2 Oliver Bearman – membre de la Ferrari Driver Academy – a été appelé par Ferrari à la dernière minute pour remplacer le titulaire Carlos Sainz pour le reste du week-end à Djeddah, l’Espagnol ayant été opéré en urgence pour une appendicite.

Avec seulement 60 minutes d’essais libres pour se familiariser avec la Ferrari SF-24, Bearman s’est retrouvé catapulté en qualifications où il a décroché la onzième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite à seulement 36 millièmes d’une place en Q3.

Onzième donc au départ de la course le samedi, Oliver Bearman a impressionné beaucoup de monde par sa maturité et franchira finalement la ligne d’arrivée à Djeddah à la septième place, marquant ainsi ses premiers points en Formule 1 à l’âge de 18 ans, alors qu’il n’a toujours pas marqué en F2 cette année.

Interrogé sur ses chances de pouvoir obtenir un baquet de titulaire en F1 l’an prochain après sa pige réussie réalisée au volant de la Ferrari à Djeddah, oliver Bearman a répondu : « Je ne sais pas ce que je peux faire d’autre, parce que je ne pense pas être de nouveau en F1 pour le reste de l’année. »

« C’était donc mon objectif, faire une belle performance ce week-end. Je pense que j’ai fait un travail décent, donc ça me va et c’est tout ce que je peux faire. Je peux aussi continuer à pousser en F2 et croiser les doigts, c’est tout. »

En toute logique, s’il devait débuter en Formule 1, Oliver Bearman deviendrait pilote Haas pour qui le Britannique a déjà roulé l’an dernier en essais libres et devrait en faire davantage cette année avec plusieurs séances d’essais au programme pour lui. Autre point important, l’équipe américaine a une relation très étroite avec Ferrari, qui lui fournit des moteurs, des boîtes de vitesses et d’autres composants.

« J’ai beaucoup d’essais [au programme] avec Haas cette année, donc j’ai hâte de nouer une relation et d’avoir plus de kilomètres au volant de la voiture. Evidemment, j’espère qu’une porte pourra s’ouvrir [pour 2025], ce serait vraiment fantastique. » a ajouté Bearman.

En attendant peut-être un poste de titulaire en Formule 1 l’an prochain, Oliver Bearman va devoir se concentrer sur son championnat de F2, car après les deux premières manches de la saison, le Britannique occupe la dernière place du classement (il n’a pas marqué à Bahreïn et était absent à Djeddah pour rouler en F1).

Tsunoda voit beaucoup de similitudes entre Franz Tost et Laurent Mekies

Le pilote Visa Cash App RB, Yuki Tsunoda, voit des similitudes entre le management du Français Laurent Mekies – à la tête de l’équipe depuis le début de l’année – et l’ancien Team Principal Franz Tost, qui a dirigé l’écurie depuis ses débuts en F1.

Franz Tost avait rejoint l’équipe de Faenza en tant que Team Principal lors de sa création en 2005 et a mené Toro Rosso à sa première victoire, à domicile, au Grand Prix d’Italie 2008. Après son changement de nom en Scuderia AlphaTauri, Franz Tost a de nouveau mené l’équipe à la victoire en 2020, gagnant à Monza pour la deuxième fois, avant de prendre sa retraite du sport fin 2023.

Tout au long de sa carrière, Franz Tost a toujours eu une relation très proche de ses pilotes dans les bons comme dans les mauvais moments et Yuki Tsunoda estime que Laurent Mekies ressemble beaucoup à Franz Tost à cet égard.

« Nous avons de très bonnes relations et il est déjà très utile pour améliorer notre équipe. » a déclaré Yuki Tsunoda lorsqu’on lui demande quel impact Laurent Mekies peut avoir sur l’équipe depuis son arrivée.

« Évidemment, il y a un peu de similitude entre Franz et Laurent. Ces deux-là se soucient vraiment de chaque personne dans l’équipe et je pense que les commentaires de chacun comptent et il essaie de se fondre dans tout cela et de donner la meilleure réponse possible. »

« Nous avons tout de suite eu une bonne relation et je pense que toute l’équipe va dans la bonne direction et dans la bonne humeur. Ce n’est certainement pas une tâche facile en ce moment, vous savez, de mélanger tous les gens, de s’assurer que tout le monde se sente à l’aise, car il y a beaucoup de nouvelles personnes qui arrivent. »

« Mais jusqu’à présent, d’après ce que j’ai vu dans l’équipe, tout le monde semble heureux et très, très détendu et à l’aise pour travailler ensemble. »

Lors de la première course de la saison disputée à Bahreïn, Tsunoda a failli avoir un accrochage avec son coéquipier Daniel Ricciardo en fin de course. Visiblement très frustré d’avoir dû laisser passer l’Australien sur ordre de son équipe, le Japonais a récupéré sa position dans le tour d’honneur en manquant de peu de percuter la monoplace de Ricciardo.

Lorsqu’on lui demande si Laurent Mekies a été efficace pour faire redescendre la pression en interne après ce premier incident entre coéquipiers, Tsunoda a expliqué : « Oui, il est venu directement dans ma chambre après la course. »

« Nous en avons parlé assez longtemps pour comprendre principalement le point de vue de chacun, son côté et le mien. Et oui, il m’a définitivement rendu beaucoup plus calme. Et il m’a définitivement aidé à prendre la bonne direction. »

« Je me suis senti réinitialisé et prêt à passer à autre chose. Alors oui, il est un peu comme ça, c’est un peu pareil que Franz, parce que si la même chose arrivait, Franz venait directement dans ma chambre. »

Hülkenberg assure que sa relation avec Magnussen n’a jamais été aussi bonne

L’Allemand Nico Hülkenberg assure que sa relation avec le Danois Kevin Magnussen n’a jamais été aussi bonne que depuis qu’ils sont devenus coéquipiers au sein de l’écurie Haas en 2023.

Signant son grand retour en F1 en tant que titulaire en 2023 avec l’équipe américaine Haas, Nico Hülkenberg est devenu le coéquipier de Kevin Magnussen avec qui il avait eu une léger différend dans le passé, notamment au Grand Prix de Hongrie 2017 où le Danois avait lancé un « Suck my balls » à Nico Hülkenberg qui venait alors s’expliquer avec lui à la suite d’un coup de volant qui avait envoyé sa Renault dans l’herbe.

Lorsqu’il a été annoncé en 2023 que Nico Hülkenberg allait devenir le coéquipier de Magnussen chez Haas, beaucoup estimaient que la relation entre les deux hommes allait très vite devenir toxique, notamment parce qu’ils n’ont jamais caché qu’ils n’étaient pas les plus grands amis du monde.

Interrogé le week-end dernier à Djeddah – où Kevin Magnussen a aidé Hülkenberg à terminer dans le top dix en course en faisant tampon derrière lui – pour savoir quel bilan il pouvait tirer de ces douze premiers mois aux côtés de Magnussen, Nico Hülkenberg a déclaré : « Ça été très bien, c’est plutôt positif et fluide. »

« Il n’y a pas eu de problèmes, pas de frictions ou quoi que ce soit, alors que beaucoup de gens s’attendaient à cela, peut-être à cause de l’histoire d’il y a cinq ans. »

« En fait, c’est tout le contraire. Nous sommes vraiment bien alignés, nous travaillons bien ensemble. En piste, il y a eu quelques situations l’an dernier où on ne s’attaquait pas, parce que nous savions que nous étions avec des pneus différents, des stratégies différentes et nous n’avons pas eu besoin de consignes à la radio. »

« Du côté des réglages et de ce que nous attendons de la voiture, je pense que nous sommes également alignés et travaillons dans la même direction. Donc oui, c’est très bien je dirais. »

La hache de guerre enterrée en 2022

En réalité, les deux hommes ont enterré la hache de guerre il y a de cela deux ans déjà lorsque Nico Hülkenberg a remplacé Sebastian Vettel – positif au Covid-19 – au volant de l’Aston Martin pour la première course de la saison 2022.

« Je lui ai tendu la main avec un sourire et j’ai répété ce qu’il m’avait dit [au GP de Hongrie 2017, ndlr] et c’est là que notre relation a vraiment débuté il y a douze mois. » nous confiait Hülkenberg l’an dernier.

Il est bon de souligner que depuis 2017 la situation des deux hommes a beaucoup évolué puisqu’ils sont tous les deux devenus papa.

Vasseur optimiste quant à un retour de Sainz pour le GP d’Australie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’est dit « optimiste » quant à la capacité de Carlos Sainz à participer au Grand Prix d’Australie, bien que la décision finale ne sera prise qu’au dernier moment.

Le week-end dernier en Arabie Saoudite, Carlos Sainz ne semblait pas au top de sa forme dès son arrivée dans le paddock et la Scuderia Ferrari l’avait d’ailleurs autorisé à faire l’impasse sur la journée réservée aux médias le mercredi pour qu’il puisse se reposer et être en meilleure forme pour les premiers essais libres du week-end.

Le jeudi, Carlos Sainz était bien présent au volant de sa monoplace pour les essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, mais l’Espagnol ne semblait pas en meilleure forme que la veille. Il avait pourtant participé aux deux premières séances d’essais du week-end et a vécu « l’une des journées les plus difficiles de sa carrière ». 

Vendredi matin peu avant la dernière séance d’essais libres du week-end, la Scuderia Ferrari a annoncé que le médecin avait diagnostiqué une appendicite à Carlos Sainz et que l’Espagnol devait subir une intervention chirurgicale en urgence. Forfait pour le reste du week-end, l’Espagnol a donc été remplacé à la hâte par le pilote de réserve de Ferrari, le jeune Oliver Bearman.

Revenant sur le déroulement du week-end à Djeddah, Frederic Vasseur a expliqué que tout le monde était persuadé que Sainz souffrait d’un intoxication alimentaire, avant que le médecin ne diagnostique une appendicite.

« C’était une situation vraiment étrange. Au début du week-end, nous étions persuadés qu’il s’agissait d’une intoxication alimentaire. » a expliqué Vasseur.

« Il a beaucoup souffert jeudi lors des deux séances [d’essais libres] avec de la fièvre et des problèmes d’estomac et puis à la fin il était convaincu qu’il irait mieux le lendemain. »

« Le lendemain, il m’a appelé le matin pour me dire qu’il manquerait probablement les EL3 mais qu’il serait là pour les qualifications, que c’était sûr. Mais à 11h30, il était à l’hôpital, et il était clair que nous n’allions pas dans la bonne direction. »

Carlos Sainz a été opéré un urgence le vendredi matin à l’hôpital des forces armées King Fahad de Djeddah et l’Espagnol a très rapidement donné de ses nouvelles sur les réseaux sociaux en indiquant que l’opération s’était parfaitement déroulée. 

A peine 24 heures après son opération, Sainz était déjà de retour dans le paddock de Djeddah où il a pu assister à la course le samedi depuis les hospitalités Ferrari. Lorsqu’on a demandé à Vasseur combien de temps Carlos Sainz aura besoin pour revenir au top de sa forme, le Français a répondu : « Cela, je ne sais pas. Honnêtement, le fait qu’il ait pu venir aujourd’hui rejoindre l’équipe est un très bon signe et un très bon soutien pour nous. »

« Maintenant, nous allons rentrer, puis nous aurons une semaine de repos complet et nous déciderons ensuite s’il doit s’envoler pour Melbourne dans une semaine, mais je suis assez optimiste. »

Vasseur a également tenu à saluer l’acharnement de Carlos Sainz qui, malgré la douleur, a tenu à participer aux deux premières séances d’essais libres à Djeddah.

« Quand il est arrivé le jeudi matin, il ne se sentait vraiment pas bien. Mais il a dit qu’il allait essayer de faire quelques tours, et finalement il a fait la séance complète. L’après-midi, c’était exactement la même chose. »

« Pour moi, il a été incroyable parce qu’une demi-heure après la séance il était complétement détruit. Et si vous regardez les résultats des EL1 et EL2, il avait un rythme très correct. Il était même capable de faire des longs relais et ça c’est fort. »

« Désormais, nous nous concentrons sur l’avenir. Le plus important est de ne pas pousser. Il doit récupérer correctement, je ne veux pas me précipiter. C’est un adulte, il prendra la bonne décision. »

Si besoin, la Scuderia Ferrari n’hésitera pas à faire de nouveau appel à Oliver Bearman à Melbourne si jamais Carlos Sainz ne peut être présent au volant de sa monoplace. 

Après un week-end frustrant à Djeddah, Ricciardo espère rebondir en Australie

Après un week-end « frustrant » passé en Arabie Saoudite, le pilote Visa Cash App RB Daniel Ricciardo estime que son équipe a pu identifier quelques points faibles sur sa monoplace à Djeddah et l’Australien pense que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie va permettre de les résoudre avant sa course à domicile.

 Le moins que l’on puisse dire est que Daniel Ricciardo n’a pas connu un Grand Prix d’Arabie Saoudite productif avec un arrêt au stand interminable et un tête-à-queue en course, ce qui lui a assuré une lointaine seizième place au drapeau à damier à un tour du leader.

Revenant sur son samedi compliqué dans les rues de Djeddah, Ricciardo a admis que son week-end a été difficile, mais le pilote Visa Cash App RB pense qu’il y a toutefois du positif à retenir : « C’était un week-end difficile, et la seule chose qui me rend probablement un peu optimiste, c’est que nous avons trouvé quelques petites choses. » a déclaré Ricciardo après l’arrivée de la deuxième manche de l’année.

« C’est positif, parce que c’est bien de trouver des choses [à améliorer], mais d’un autre côté ce fut un week-end pénible. Donc, c’est évidemment frustrant, et la course était difficile. »

« Je pense qu’en arrivant ici nous savions que ce serait difficile. Nous avons eu aussi un arrêt au stand très lent, et à quelques tours de la fin, j’ai mangé un peu trop le vibreur au virage 1 et j’ai fait un tête-à-queue. »

« Cela résume en quelque sorte le week-end. Mais bon, nous avons une semaine de congé maintenant avant Melbourne où je pense que nous serons meilleurs. Je sais que nous allons résoudre nos problèmes et que nous aurons une meilleure performance. »

Depuis le début de la saison, Daniel Ricciardo n’a pas marqué le moindre point en deux courses, mais l’Australien sait que la campagne 2024 est longue et que tout peut changer rapidement en Formule 1 : « Le début de l’année a été lent, mais ça ne fait que deux courses et je sais à quelle vitesse les choses peuvent changer. »

« Comme je l’ai dit, il ne faut pas trop se creuser la tête maintenant, c’était juste un week-end frustrant. Mais je pense que c’est assez clair pour nous, nous devons encore peaufiner la voiture et nous assurer de bien faire à Melbourne. »

F1 Manager 2024 disponible cet été sur console et PC

Le dernier jeu de gestion de Formule 1 sous licence officielle de Frontier Developments, F1 Manager 2024, sera lancé numériquement cet été sur PC, PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series et Xbox One.

Dans cette troisième version du célèbre jeu de gestion, les fans définiront leurs histoires sportives en tant que directeur d’équipe en F1; choisissant de tracer leur propre chemin au cours de la saison 2024 et au-delà avec le nouveau mode « Créer une équipe » ou de diriger une équipe officielle de Formule 1 en mode « Carrière ». Les fans pourront également revivre et redéfinir l’action dans le nouveau mode « Race Replay », où ils seront mis au défi d’améliorer les résultats réels de la course.

Pour la toute première fois dans l’histoire de la franchise, les fans auront également la possibilité de créer et de mener leur propre équipe personnalisée à la victoire, construisant ainsi un héritage aux côtés des plus grands noms du sport alors qu’ils orchestrent leur ascension vers la plus haute marche du podium.

En personnalisant les éléments de leur équipe, les joueurs peuvent gérer leur créativité pour donner vie aux créations de leurs rêves, tout en négociant des opportunités de parrainage pour garantir un flux constant de revenus pour alimenter leur ambition. Ils pourront aussi identifier les talents prometteurs pour gravir les échelons de la grille ou sélectionner les plus grandes stars du sport à la recherche d’un succès immédiat, le choix leur appartient. 

La manière dont les chefs d’équipe géreront leur développement hors piste, en concevant de nouvelles améliorations de voitures et en favorisant l’innovation dans la poursuite de performances immédiates ou en investissant dans un siège social avancé pour créer un héritage et attirer l’envie des rivaux sera essentielle au succès durable de leur équipe.

F1 Manager 2024 introduit également un nouveau système de mentalité pour les pilotes et le personnel, mettant en avant les personnalités et les exigences individuelles. Cependant, en Formule 1, chaque équipe s’efforce d’être celle qui remporte les trophées et les équipes rivales constitueront une menace constante d’année en année, avec une IA améliorée réduisant l’écart entre les joueurs et leurs concurrents sur et hors piste, tandis que la menace sous-jacente de débauchage des pilotes et du personnel signifie qu’un bouleversement du paddock n’est jamais loin…

Le jeu F1 Manager 2024 sera lancé à l’été 2024 sur PC, PlayStation5, Xbox Series X|S, PlayStation4 et Xbox One au prix public conseillé de 34,99 €. 

Stake F1 doit résoudre son problème d’arrêt au stand avant Melbourne

Valtteri Bottas espère que son équipe va réussir à résoudre avant le Grand Prix d’Australie son problème d’arrêt au stand qui a couté aux deux pilotes beaucoup de temps à Bahreïn et en Arabie Saoudite.

Lors de la première manche de la saison disputée à Bahreïn, Valtteri Bottas est resté bloqué sur son emplacement dans la voie des stands plus de 50 secondes en raison d’un problème avec un écrou de roue sur sa monoplace lors du changement de pneus, ce qui a complétement ruiné la course du Finlandais qui a été classé avant dernier avec un tour de retard.

Lors de la deuxième course de la saison qui s’est disputée le week-end dernier en Arabie Saoudite, le même problème a été constaté sur la monoplace de Guanyu Zhou lors de son arrêt au stand. Le Chinois terminera bon dernier de l’épreuve.

Dans ce contexte – et alors que l’écurie Stake n’a pas marqué le moindre point en deux courses – Bottas estime que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie devrait permettre à son équipe de résoudre le problème d’arrêt au stand afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir.

« Nous avons au moins deux semaines pour essayer de résoudre le problème d’arrêt au stand que nous avons. » a déclaré Valtteri Bottas après le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« Je pense qu’il s’agissait du même problème avec la voiture de Zhou avec le filetage. C’est donc quelque chose que nous devons impérativement résoudre car même si nous rendons la voiture plus rapide, si nous avons de longs arrêts, ce n’est pas l’idéal. »

Pas une erreur humaine 

Le représentant de l’équipe Stake, Alessandro Alunni Bravi, a expliqué après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite qu’il ne s’agissait pas d’une erreur humaine : « C’était similaire à celui de la semaine dernière à Bahreïn, ce n’est pas la faute d’un de nos mécaniciens mais quelque chose qui nécessite une enquête approfondie. » a déclaré l’Italien.

« Ce revers a placé Zhou en queue de peloton, mais il a persisté, affichant un bon rythme sur les pneus tendres. Dans un milieu de terrain très compétitif, nous ne pouvons nous permettre aucun problème mineur et devons extraire 100 % de notre performance. » a-t-il ajouté.

Felipe Massa attaque la F1, la FIA et Bernie Ecclestone en justice

L’ancien pilote Ferrari, Felipe Massa, a intenté une action devant la Haute Cour de Londres contre la Formule 1, l’ancien chef commercial Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière.

En 2008, Felipe Massa a perdu le titre de champion du monde de F1 pour un point face au Britannique Lewis Hamilton, mais l’ancien pilote Ferrari estime avoir été floué par la F1 et la FIA, affirmant qu’il a été victime d’un complot qui lui aurait coûté le championnat cette année-là.

Selon ses avocats, Felipe Massa a été victime d’un complot en 2008 lorsqu’il menait le Grand Prix de Singapour et que son compatriote Nelson Piquet – qui roulait alors pour Renault – a délibérément envoyé sa monoplace contre un mur au 14e tour de course. Cet incident a déclenché l’entrée en piste d’une voiture de sécurité et a directement profité au coéquipier de Piquet, l’Espagnol Fernando Alonso, qui a ensuite remporté la course.

Felipe Massa pour sa part n’a marqué aucun point lors de cette course après un arrêt au stand raté, tandis qu’en fin de saison, le pilote McLaren Lewis Hamilton a battu Felipe Massa d’un seul point au championnat du monde 2008.

Un an plus tard, Nelson Piquet a révélé aux médias qu’on lui avait demandé en interne d’envoyer sa monoplace contre un mur lors du GP de Singapour 2008 pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, le Brésilien déclenchant ainsi le fameux scandale du  « crashgate » et qui a valu à l’ancien patron de Renault, Flavio Briatore, d’être banni du sport.

Pour ne rien arranger, l’ancien patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a déclaré que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant à l’époque que Nelson Piquet s’était délibérément crashé à Singapour, mais qu’ils n’avaient pas agi.

Dans ce contexte, Felipe Massa souhaite donc obtenir réparation et a mandaté des avocats en Grande-Bretagne, au Brésil, aux Etats-Unis, en Suisse et en France pour que justice soit faite….quinze ans après la saison 2008.

En 2023, les avocats de Felipe Massa ont octroyé un délai supplémentaire à la Formule 1 et à la Fédération internationale de l’automobile (FIA) pour répondre aux menaces de poursuites judiciaires concernant le championnat du monde 2008, le délai initial ayant été rallongé jusqu’au 15 novembre afin de permettre à la F1 et à la FIA de terminer une enquête interne.

Désormais, le temps est venu pour Massa d’entamer des poursuites judiciaires pour obtenir gain de cause et le Brésilien attaque donc en justice la Formule 1, Bernie Ecclestone et la FIA, le Brésilien demandant la reconnaissance du titre de champion du monde 2008 ainsi qu’une compensation financière pour des pertes financières présumées.

Dans un document fourni par les représentants de Felipe Massa, la perte financière présumée est estimée à 82 millions de dollars plus les intérêts. Cette somme correspondrait à la perte du titre pour un seul point et prend également en compte la différence de salaire pour le reste de sa carrière, ainsi qu’un bonus de 1,7 million de livres qu’il aurait reçu de Ferrari.

« J’ai toujours dit que je me battrais jusqu’au bout. Comme la FIA et la FOM ont décidé de ne rien faire, nous chercherons à corriger cette injustice historique devant les tribunaux. » a déclaré Felipe Massa.

« L’affaire est désormais entre les mains des avocats et ils sont pleinement autorisés à faire tout ce qui est nécéssaire pour que justice soit rendue pour le sport. »

Désormais, le clan Massa est lancé dans une très, très longue bataille contre la F1, la FIA et Bernie Ecclestone pour tenter d’obtenir gain de cause. 

Les Doohan père et fils réunis en piste à Melbourne

Le pilote de réserve de l’équipe Alpine, Jack Doohan, partagera pour la première fois une piste avec son père Mick sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne durant le week-end du Grand Prix d’Australie. Il y célèbrera le trentième anniversaire du premier des cinq titres de champion du monde de vitesse moto de son paternel en 500 cm3. 

Dans le cadre de ce roulage, Jack Doohan prendra le volant d’une monoplace historique, la Benetton B200 de la saison 2000, conçue et fabriquée au siège actuel d’Alpine en F1 à Enstone. Mick Doohan pour sa part pilotera une Honda RCV213 MotoGP en parallèle.

L’événement fêtera les trente ans du triomphe de Mick Doohan dans la catégorie reine des 500 cm3 en 1994 ainsi que le premier de ses cinq sacres mondiaux consécutifs, ouvrant une ère de domination de l’Australien. Les Doohan père et fils seront réunis sur le même tracé dans leurs disciplines respectives pour la toute première fois.

La Benetton à moteur V10 que pilotera Jack Doohan sur le circuit de l’Albert Park était la monoplace de l’équipe basée à Enstone lors de la saison 2000 de Formule 1 avec Alex Wurz et Giancarlo Fisichella comme pilotes.

« Je suis tellement impatient de partager la piste avec mon père à l’Albert Park durant le week-end du Grand Prix d’Australie. » a déclaré Jack Doohan.

« Ce sera la première fois que nous serons sur le même tracé, lui au guidon d’une moto et moi au volant d’une monoplace, donc cela s’annonce incroyablement spécial. »

« C’est une superbe occasion de célébrer son palmarès devant les fans australiens. De mon côté, c’est une opportunité unique de piloter une Formule 1 sur un circuit si emblématique. »

« J’espère que ce sera la vraie voiture actuelle l’an prochain, c’est mon objectif et je travaille dur pour atteindre mon rêve ultime ! »

Le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1 – se disputera du 22 au 24 mars sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.

Ferrari n’exclut pas de faire appel à Bearman si besoin en Australie

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, dit qu’il ne peut exclure à ce stade l’idée de devoir faire appel pour une deuxième fois à Oliver Bearman lors de la prochaine manche du championnat du monde de F1 qui se dispute en Australie le 24 mars, notamment si Carlos Sainz n’est toujours pas rétabli d’ici là.

Le week-end dernier en Arabie Saoudite, la Scuderia Ferrari a fait appel au Britannique Oliver Bearman juste avant la troisième séance d’essais libres pour remplacer Carlos Sainz à qui le médecin venait de diagnostiquer une appendicite. Bearman – qui évolue cette année en Formule 2 – s’est donc retrouvé au volant de la Ferrari sur l’un des circuits les plus exigeants du calendrier et s’en est très bien sorti avec une septième place à l’arrivée de l’épreuve après s’être élancé de la onzième position sur la grille.

Le fait que Bearman a roulé pour Ferrari en Formule 1 en Arabie Saoudite signifie que le jeune homme a dû faire l’impasse sur la deuxième course du championnat de F2 qui se déroulait sur le même circuit ce week-end là, ce qui place le Britannique bon dernier au classement puisqu’il n’a pas marqué le moindre point lors de la première manche à Bahreïn.

Le patron de Ferrari, Frederic Vasseur, a donc indiqué que la Formule 2 devait être la priorité de Oliver Bearman pour le reste de la saison désormais, bien que le Français n’a pas exclu l’idée de devoir de nouveau faire appel à ses services lors de la prochaine manche en Australie si jamais l’état de santé de Carlos Sainz ne lui permettait pas de piloter pour Ferrari, et alors que Bearman sera de toute façon présent à Melbourne avec la Formule 2.

« Nous ne prendrons probablement une décision qu’à Melbourne. Mais au moins, nous savons qu’avec Ollie, nous disposons également d’un pilote de réserve très à la hauteur. » a déclaré Vasseur à Djeddah.

Concernant l’état de santé de Carlos Sainz, l’Espagnol a subi une intervention chirurgicale vendredi dernier en Arabie Saoudite et a pu quitter l’établissement hospitalier à peine 24H plus tard. Sainz était d’ailleurs présent avec son équipe dans le paddock de Djeddah pour suivre la course le samedi.

Les premiers essais libres du Grand Prix d’Australie sont programmés le 22 mars à Melbourne, ce qui laisse encore plusieurs jours à Carlos Sainz pour se remettre physiquement. 

Max Verstappen espère que la paix va revenir chez Red Bull

Maintenant que « l’affaire Horner » semble faire partie du passé, le triple champion du monde, Max Verstappen, espère que le climat chez Red Bull sera désormais plus sain et que l’équipe pourra se concentrer pleinement sur sa quête d’un septième titre mondial en Formule 1. 

Depuis le début de la saison 2024, les affaires extra sportives s’enchainent à un rythme effréné chez Red Bull avec tout d’abord le Horner Gate qui a vu le directeur de l’écurie faire l’objet d’une enquête interne pour un comportement présumé « inapproprié » à l’encontre d’une employée Red Bull. A la suite de cette enquête, Christian Horner a finalement été blanchi et a donc conservé son poste de directeur qu’il occupe depuis 2005.

Mais dans la foulée de cette annonce, un mystérieux corbeau a envoyé un courriel anonyme à plusieurs médias, à la FIA et à la Formule 1 dans lequel des prétendues preuves de la culpabilité de Horner étaient présentées sous forme de captures d’écran de messages WhatsApp entre Christian Horner et la plaignante.

Dans la foulée, le père de Max Verstappen – Jos Verstappen – a tenu dans la presse des propos hostiles envers Christian Horner, le Néerlandais estimant que pour le bien de Red Bull le Britannique devrait quitter l’équipe avant qu’elle ne se « déchire ».

Le week-end dernier à Djeddah, où s’est disputé le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Helmut Marko – conseiller motorsport chez Red Bull et proche de Max Verstappen – a déclaré qu’il n’était pas certain de pouvoir conserver son poste et que sa présence lors de la prochaine manche en Australie n’était pas assurée, avant de rétropédaler le lendemain en assurant avoir eu une « discussion » avec le directeur général de Red Bull, Oliver Mintzlaff , qui a fait le déplacement en Arabie Saoudite pour tenter d’apaiser la situation.

Dans ce contexte – et alors que tout le monde conserve sa place chez Red Bull malgré tout le tintamarre – Max Verstappen espère que le calme va désormais revenir au sein de l’équipe afin que tout le monde puisse se concentrer sur l’essentiel; remporter le championnat du monde 2024.

« J’ai toujours dit que le plus important est que nous travaillons tous ensemble en équipe et que tout le monde maintienne la paix. » a déclaré Max Verstappen après avoir remporté le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

« C’est ce sur quoi nous sommes tous, je pense, d’accord au sein de l’équipe. J’espère donc qu’à partir de maintenant, ce sera pleinement le cas. Tout le monde essaie de se concentrer dans la même direction. »

« Je pense que le point positif de tout cela est que cela n’a pas nui à nos performances. C’est donc une équipe très forte aussi mentalement, que ce soit du côté des pilotes que des mécaniciens, des ingénieurs, tout le monde. Même quand il se passe des choses ou quoi que ce soit, ils sont juste tous très concentrés sur leur travail comme ils devraient l’être. »

S’adressant au micro de Sky Sports un peu plus tard, Verstappen a ajouté : « Je pense que tout le monde sait qu’il est important d’avoir la paix dans l’équipe et de se concentrer uniquement sur l’aspect pilotage et l’aspect performance. C’est donc ce que nous essayons de faire en tant qu’équipe. »

A Djeddah, l’ambiance chez Red Bull était moins tendue qu’une semaine plus tôt à Bahreïn, alors que Jos Verstappen – qui participait à un rallye en Belgique – n’était pas présent dans le paddock. 

En fin de week-end toutefois, certains médias « spécialisés » ont rapporté que Red Bull avait finalement décidé de se séparer de Christian Horner avant la prochaine manche du championnat programmée fin mars à Melbourne en Australie. Mais très rapidement, Red Bull a démenti cette rumeur en affirmant que le Britannique serait bien aux commandes de l’équipe au Grand Prix d’Australie. 

VCARB va discuter avec la FIA du comportement « antisportif » de Magnussen

La stratégie employée par l’équipe Haas samedi dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite a du mal à passer auprès de ses rivaux, notamment l’équipe Visa Cash App RB, qui considère que le comportement de Kevin Magnussen en piste a été « antisportif ».

En course à Djeddah, l’écurie Haas a choisi d’utiliser la monoplace de Kevin Magnussen – qui était hors de la zone des points – pour faire tampon et ralentir les autres monoplaces derrière lui afin de permettre à son coéquipier Nico Hülkenberg de bénéficier d’une plus grande marge avant de s’arrêter pour réaliser un changement de pneus.

Cette stratégie s’est avérée payante puisque Nico Hülkenberg a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place, l’Allemand inscrivant ainsi le premier point de l’écurie américaine au championnat du monde des constructeurs 2024. 

Le problème est que pour arriver à contenir plusieurs pilotes derrière lui, le Danois Kevin Magnussen a dû faire preuve de ruse en piste, notamment en coupant certains virages et en n’hésitant pas à aller au contact avec d’autres monoplaces. Et si Magnussen a bien reçu deux pénalités pour cela, son comportement est considéré par l’équipe Visa Cash App RB comme antisportif.

« Avec Yuki [Tsunoda], nous avons fait une course conventionnelle comme la plupart des autres. Nous l’avons lancé avec des pneus médiums, et lorsque la voiture de sécurité [suite au crash de Stroll] est sortie, nous l’avons arrêté pour lui passer les pneus Durs. » a expliqué Alan Permane, directeur de course chez VCARB.

« Ce qui s’est passé ensuite a été un peu difficile à avaler. Magnussen a quitté la piste pour se mettre délibérément devant Yuki puis le ralentir jusqu’à deux secondes par tour, ce qui a permis à Hülkenberg, qui ne s’était pas encore arrêté, de créer un écart et bien sûr de s’arrêter devant toutes les voitures de derrière. »

« Pour moi, cela ne semble pas correct et constitue la définition même d’un comportement antisportif. Je suis sûr que nous et d’autres équipes en parlerons à la FIA pour les courses à venir. »

Laurent Mekies, Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB, estime lui aussi que son pilote Yuki Tsunoda aurait pu terminer dans le top dix samedi dernier à Djeddah si Magnussen n’avait pas eu ce comportement.

« C’était un résultat très décevant pour l’équipe après beaucoup de bon travail pendant le week-end. Yuki se battait pour ce qui aurait pu être une 10e place. » a déclaré le Français après l’arrivée de l’épreuve.

« Il a ensuite été dépassé par Magnussen, qui a coupé la piste pour ce faire, puis a ralenti tout le peloton pour laisser son coéquipier creuser un écart devant nous tous. Cela a rendu la pénalité infligée à Magnussen inutile, car elle a détruit la course de Yuki. »

Pour rappel, Yuki Tsunoda a été classé quinzième au Grand Prix d’Arabie Saoudite, alors que son coéquipier Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la seizième place. 

Russell s’attend à voir Bearman sur la grille de la F1 dès 2025

Le pilote Mercedes, George Russell, a lui aussi fait l’éloge du jeune Oliver Bearman après son excellente prestation au Grand Prix d’Arabie Saoudite le week-end dernier au volant de la Ferrari.

Pour la deuxième manche de la saison 2024, Oliver Bearman a remplacé Carlos Sainz chez Ferrari, l’Espagnol ayant dû être opéré en urgence en raison d’une appendicite. Appelé à la dernière minute, Bearman a impressionné beaucoup de monde pour ses débuts en Formule 1, notamment en qualifications où il a échoué à entrer en Q3 pour seulement 36 millièmes et en course où il a franchi la ligne d’arrivée à la septième place en s’élançant depuis la onzième position sur la grille.

Tout au long du week-end, plusieurs pilotes de la grille – dont Charles Leclerc – n’ont pas tari d’éloges sur Oliver Bearman et certains – comme le pilote Mercedes George Russell – pensent que le jeune Britannique sera bientôt sur la grille en tant que titulaire.

« Il a fait un travail incroyable. Arriver sur un circuit comme celui de Djeddah est très difficile, et il a dépassé les attentes de tout le monde. » a déclaré Russell qui a terminé le Grand Prix d’Arabie Saoudite une place devant Bearman.

« Je l’ai suivi brièvement dans le passé, mais je pense qu’il a surpris beaucoup de gens. Il avait clairement confiance dès le départ, il a poussé la voiture à ses limites. Donc oui, il faut respecter son travail accompli, et je m’attends vraiment à le voir sur la grille l’année prochaine ou l’année suivante. »

Engagé dans le championnat de Formule 2 cette année, Oliver Bearman n’avait marqué aucun point lors de la première manche à Bahreïn et a dû faire l’impasse sur la deuxième course en Arabie Saoudite pour faire ses débuts avec Ferrari en Formule 1. Le Britannique occupe actuellement la dernière place au classement des pilotes en F2.

Concernant ses chances d’arriver en F1, Bearman fait partie de la Ferrari Driver Academy et est donc soutenu par Ferrari. Sa pige réussie réalisée en Arabie Saoudite devrait très certainement l’aider dans sa démarche pour obtenir un baquet en catégorie reine, et il n’est pas impossible de le voir débarquer au sein de l’écurie cliente de Ferrari, chez Haas.

Leclerc sur Bearman : « Qu’une question de temps » avant de le voir en F1

Charles Leclerc estime que ce n’est « qu’une question de temps » avant de voir arriver en F1 le jeune Oliver Bearman qui a impressionné beaucoup de monde le week-end dernier pour sa première course en catégorie reine au volant de la Ferrari.

Appelé à la dernière minute par Ferrari pour remplacer Carlos Sainz pour le reste du week-end en Arabie Saoudite, Oliver Bearman s’est retrouvé en quelques heures catapulté dans l’une des plus grandes écuries de Formule 1 au volant d’une monoplace qu’il connaissait à peine sur l’un des circuits les plus exigeants du calendrier.

Bearman a débuté le week-end au volant de la Ferrari lors de la troisième et dernière séance d’essais libres, avant de participer à sa toute première séance de qualifications en F1 où il a terminé onzième à seulement 36 millièmes de la Q3. Le lendemain, le Britannique a réalisé une course solide et n’a commis aucune erreur, il franchira la ligne d’arrivée à la septième place avec le sourire mais légèrement « détruit » physiquement.

Tout au long du week-end, Charles Leclerc n’a pas tari d’éloges au sujet de son coéquipier d’un jour et le Monégasque pense que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne puisse se retrouver sur la grille de la Formule 1 en tant que titulaire.

« Je pense que tout le monde a pu le voir, mais évidemment, l’avoir dans le même garage, voir comment il travaillait et comment il a abordé tout cette situation avec autant de calme a été très impressionnant. » a déclaré Charles Leclerc à Djeddah samedi soir.

« C’était vraiment impressionnant, je pense qu’il a montré à tout le paddock de quoi il était capable et je pense qu’après une performance comme celle-là, ce n’est qu’une question de temps avant de le voir définitivement dans le paddock de la Formule 1. »

« Il a fait un travail exceptionnel en montant dans la voiture en EL3, alors que tous les pilotes ont participé aux EL1 et EL2. Lui ne connaissait pas la voiture et le circuit est l’un des plus exigeants de la saison, mais il y est arrivé. Il a fait trois premiers tours en EL3 et était tout de suite dans le rythme et a poussé la voiture dans ses derniers retranchements. »

« C’était super impressionnant de le voir si rapide aussi vite. C’est aussi agréable de le voir si heureux tout le week-end et si excité comme il l’était. Il a juste fait un travail incroyable. »

Concernant l’avenir d’Oliver Bearman, le jeune britannique pourrait faire ses débuts en tant que titulaire au sein de l’équipe Haas, alors que Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen en sont dans leur dernière année de contrat avec l’équipe américaine.

Leclerc et Russell souhaitent des limites de piste plus identifiables

A l’occasion du Grand Prix d’Arabie Saoudite disputé le week-end dernier à Djeddah, le sujet des limites de piste a de nouveau été évoqué, notamment parce que la FIA envisagerait – selon certaines rumeurs – de passer la pénalité de 5 à 10 secondes en cas de dépassement des limites de piste.

Ces derniers mois, certains pilotes se sont prononcés sur cette éventualité, mais selon eux, il ne s’agit pas de la solution la plus adéquate pour résoudre ce problème récurrent. Pour rappel, lors du Grand Prix d’Autriche 2023 quelques 1200 cas de dépassements des limites de piste ont été recensés durant la course. Une situation devenue ingérable donc pour les commissaires de piste, ce qui a occasionné des délais rallongés (5 heures) pour entériner les résultats de la course.

Le pilote Alpine Esteban Ocon s’était déjà prononcé sur le sujet, le Français plaidant pour les bacs à gravier qui laissent peu de marge aux pilotes de façon naturelle. Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, avait pour sa part déclaré que des limites de piste plus marquées comme des vibreurs capables d’endommager les monoplaces seraient plus dissuasifs.

Le week-end dernier à Djeddah où les limites de piste ne sont pas un problème puisqu’il s’agit d’un tracé urbain bordé de murs, George Russell et Charles Leclerc ont donné leur point de vue sur un éventuel durcissement des pénalités. Charles Leclerc pour sa part estime qu’une pénalité de dix secondes serait trop sévère et ne résoudrait pas le problème.

« Je pense que c’est assez sévère. Mais je pense que la principale priorité devrait être de corriger ou de nous aider à mieux respecter les limites de la piste, parce que pour l’instant, avec la façon dont les lignes blanches sont tracées, on ne les voit pas vraiment. » a déclaré le Monégasque.

« J’avais donc l’impression que cinq secondes, c’était déjà assez pénible. Dix secondes, c’est, à mon avis, trop. » a-t-il ajouté.

Le pilote Mercedes George Russell a fait écho aux propos de Leclerc, le Britannique aimerait lui aussi avoir des limites de piste plus marquées et identifiables: « Oui, comme Charles l’a dit, je pense qu’il est difficile de comprendre depuis la télévision à quel point c’est difficile depuis l’intérieur de la voiture. »

« Vous êtes assis si bas, vous ne voyez que les quinze premiers centimètres de vos pneus et les voitures roulent à 70 millimètres du sol, voire moins à la fin d’une ligne droite, donc nous avons besoin d’une bordure que nous pouvons sentir et finalement, sur certains circuits où nous allons, il n’y a aucun problème de limite de piste. »

« Ce n’est que sur une poignée de circuits sur lesquels nous constatons de nombreux problèmes de limite de piste. Nous devons donc trouver un moyen de résoudre ce problème. » a conclu le Britannique.

La FIA planche sur le sujet depuis un certain temps, un test grandeur nature a d’ailleurs été réalisé lors de la dernière manche de la saison 2023 à Abou Dhabi avec une IA capable de détecter les dépassements de limite de piste grâce à l’analyse de forme en temps réel.

Les pénalités sont également un sujet étudié comme indiqué en début d’article, mais il semblerait qu’une partie du Paddock s’accorde sur le fait qu’il serait plus judicieux de s’attaquer à la cause du problème plutôt qu’aux conséquences.

Lance Stroll après son crash : « J’ai juste touché le mur »

Le Canadien Lance Stroll n’aura bouclé que sept tours ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite avant d’envoyer sa monoplace dans les barrières de sécurité à la suite d’une erreur de pilotage.

On le sait, sur les circuits urbains la moindre petite erreur peut avoir des conséquences dramatiques et c’est justement ce qui est arrivé au pilote Aston Martin, Lance Stroll, qui est allé embrasser un mur de bêton avec sa roue avant gauche, ce qui a eu pour conséquence de briser la biellette de direction instantanément. 

Après ce léger contact, Stroll s’est retrouvé simple passager de sa monoplace qui a tiré tout droit dans les barrières de protection TecPro situées de l’autre côté de la piste. Les dégâts étant trop importants après l’impact, le Canadien a dû abandonner. 

« C’est une manière décevante de conclure un bon week-end. J’avais attaqué très fort dans ces premiers tours parce que les voitures autour de nous étaient nettement plus rapides, mais les pneus avaient déjà des difficultés. » a expliqué Lance Stroll.

« J’essayais de créer un espace et j’ai juste touché le mur…Il y a du positif à retenir, l’équipe a marqué des points dans les deux courses et nous pensons qu’il y a encore du rythme à débloquer dans la voiture. »

« Je me tourne déjà vers l’Australie – c’est une course et un pays que j’apprécie vraiment et je suis sûr que nous pouvons reprendre notre élan. » a conclu un Lance Stroll toujours aussi peu bavard.

Depuis le début de la saison 2024, Lance Stroll n’a marqué qu’un seul point en deux Grands Prix, contre douze pour son coéquipier Fernando Alonso.

Oliver Bearman « détruit » physiquement après sa première course en F1

Le jeune Oliver Bearman a admis qu’il se sentait physiquement détruit après sa première course en Formule 1 au Grand Prix d’Arabie Saoudite où il a remplacé à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz, forfait en raison d’une appendicite.

Bearman a réalisé une performance solide ce samedi à Djeddah au volant de la Ferrari SF-24 sur un circuit réputé pour être l’un des plus difficiles du calendrier en raison des vitesses élevées atteintes. Pour ne rien arranger, le Britannique – qui évolue dans le championnat de Formule 2 – n’a eu qu’une seule séance d’essais libres avant d’être jeté en qualifications puis en course le lendemain.

Onzième sur la grille de départ après avoir échoué à entrer en Q3 pour 36 millièmes la veille lors des qualifications, Oliver Bearman a réalisé une course solide et n’a commis aucune erreur, il franchira la ligne d’arrivée à la septième place avec le sourire mais légèrement « détruit » physiquement.

« Je suis détruit. Physiquement, c’était une course vraiment difficile, surtout à la fin. » a déclaré Bearman ce samedi soir à Djeddah.

« A la fin, quand j’avais les deux gars derrière moi en Tendres, j’ai dû attaquer à fond et c’était une course difficile mentalement comme prévu, et physiquement, j’avais aussi du mal, mais c’était très amusant. »

« Je pense que j’ai fait une belle performance, ce qui est le principal n’est-ce pas ? Ce sont des circonstances difficiles, je n’ai pas pu faire beaucoup de tours en piste, mais je pense que j’ai réussi à tout maximiser aujourd’hui. »

« J’avais l’impression d’être un peu plus rapide que Fernando [Alonso] et George [Russell] devant, mais pas assez pour les rattraper, l’écart était assez grand. J’ai perdu beaucoup de temps aussi en essayant de dépasser Hülkenberg, qui a utilisé son expérience pour me retenir quelques tours de plus qu’il n’aurait dû, donc c’est ma faute, mais c’était une bonne course. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à avoir mal un peu partout ce dimanche, Bearman a répondu : « Je pense que c’est surtout le bas de mon dos et mon cou qui me font mal. Ces sièges [baquets] demandent un peu de réglages, mais comme c’est la première course, nous n’avons pas eu le temps de nous concentrer là-dessus. »

« Ce n’était pas le plus confortable, mais je suis heureux d’avoir terminé. C’était une bonne motivation [la douleur] pour terminer la course plus vite. »

Russell exhorte Mercedes à trouver plus de performance avec la W15

Sixième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce samedi à Djeddah, le pilote Mercedes George Russell a trouvé sa course assez longue et ennuyeuse derrière l’Aston Martin de Fernando Alonso.

Le Britannique George Russell n’a jamais réussi à mettre Fernando Alonso sous pression ce samedi soir à Djeddah, le pilote Mercedes ayant passé une très grande partie de la course à un peu plus d’une seconde de l’Espagnol sans jamais pouvoir se rapprocher davantage, et ce même avec l’aide de l’Aspiration.

« La soirée a été longue. J’ai passé près de 40 tours à 1,5 seconde de Fernando Alonso mais je n’ai pas pu le dépasser. » a expliqué Russell après l’arrivée de l’épreuve.

« J’avais l’aspiration dans les lignes droites, mais je ne parvenais pas à m’approcher suffisamment à grande vitesse pour lui mettre une réelle pression. La 6e place est probablement un bon résultat au final et il est clair que nous n’avons pas encore trouvé le juste milieu avec cette voiture. »

Après les deux premières courses de la saison, George Russell estime que la W15 manque cruellement de performance, notamment en course lorsqu’il s’agit de marquer des points. Le Britannique espère donc que la pause de quelques jours avant le Grand Prix d’Australie va permettre à son équipe de trouver des solutions.

« Globalement, il faudra trouver un peu plus de performance. Nous avons vu le potentiel et le rythme de la voiture, mais nous ne l’avons pas montré lorsque cela était important. » a-t-il ajouté.

« Nous devons comprendre pourquoi et nous améliorer avant Melbourne. Comme nous l’avons vu, la hiérarchie derrière les Red Bull est très serrée, nous devons donc prendre le dessus. Il y a beaucoup de travail à faire mais je crois en l’équipe. »

Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec deux points de retard sur McLaren.

La grosse faute de Perez qui aurait pu se terminer en drame à Djeddah

Ce samedi au Grand Prix d’Arabie Saoudite, le pilote Red Bull Sergio Perez a pris de très gros risques dans la voie des stands lors de son arrêt en course puisque le Mexicain n’a pas respecté la consigne de son équipe qui lui a pourtant interdit de repartir de son emplacement puisque des monoplaces arrivaient dans la voie rapide de la Pit Lane.

En course à Djeddah, le crash du pilote Aston Martin Lance Stroll au septième tour a obligé la direction de course à déployer une voiture de sécurité en piste, ce qui a permis à plusieurs pilotes – dont Sergio Perez – de rentrer immédiatement dans la voie des stands pour bénéficier d’un arrêt « gratuit » durant la neutralisation de l’épreuve. Ci-dessous, voici le déroulement des faits image après image…


Lorsque les mécaniciens de l’équipe Red Bull ont changé les pneumatiques sur la monoplace du leader Max Verstappen, Sergio Perez s’est alors présenté dans la foulée pour recevoir lui aussi quatre nouveaux pneumatiques.

Sergio Perez qui arrive sur son emplacement

Mais au moment de repartir de son emplacement, le feu placé au dessus de la tête du pilote était rouge, ce qui indiquait au Mexicain qu’il ne pouvait pas repartir tant que les monoplaces qui arrivaient dans la voie rapide n’étaient pas passées.

Le feu rouge indique à Perez qu’il ne peut pas sortir

Cependant, Sergio Perez a délibérément choisi de ne pas respecter ce feu rouge et a immédiatement quitté son emplacement au moment où l’Aston Martin de Fernando Alonso arrivait à sa hauteur. Fort heureusement, Fernando Alonso a eu le bon réflexe de freiner immédiatement pour éviter un contact entre les deux monoplaces, et alors que les mécaniciens de toutes les équipes étaient encore présents dans la voie des stands.

Fernando Alonso qui voit la Red Bull de Perez sortir devant lui

Avec toutes les personnes présentes dans la voie des stands à ce moment-là, un drame a été évité de justesse ce samedi à Djeddah et Sergio Perez a ensuite reçu une pénalité de cinq secondes sur son temps final et un point de pénalité sur sa Superlicence pour cette manœuvre.

Beaucoup de monde dans la voie des stands à ce moment-là

Interrogé après la course, le pilote Red Bull a admis ne pas avoir respecté la consigne de son équipe : « Quand je suis reparti [de son emplacement], c’était en fait mon erreur, parce que l’équipe m’a demandé de rester. » a déclaré Sergio Perez ce samedi soir après l’arrivée à propos de son incident dans la voie des stands.

« J’ai regardé à droite et il n’y avait personne quand j’ai regardé. Mais avec le recul, je pense que la pénalité est correcte et elle aurait pu compromettre ma course [5 secondes ont été ajoutées à son temps final, mais il est resté deuxième]. »

« Dans ce scénario [le double arrêt chez Red Bull], j’étais assez proche et tout le monde arrivait en même temps. Je pense que nous avons juste besoin d’une voie des stands un peu plus large. » a-t-il ajouté.

Malgré son « erreur », Sergio Perez s’en sort plutôt bien donc avec « seulement » cinq secondes de pénalité, alors que la situation était très dangereuse.