Verstappen : La “prochaine étape” de ma carrière en F1 “sera la dernière”

Max Verstappen l’a déjà affirmé à de nombreuses reprises, il ne compte pas faire de vieux os en Formule 1. En effet, le triple Champion du monde a récemment déclaré que “la prochaine étape” de sa carrière dans la discipline sera la dernière.

Cette déclaration va encore une fois attiser les spéculations autour de son avenir avec Red Bull et avec la F1. Toutefois, l’actuel leader du Championnat du monde des pilotes laisse la porte ouverte à une prolongation de contrat avec l’écurie autrichienne et rappelle que “tout est encore possible”. Cela pourrait alors signifier qu’il prendrait sa retraite au-delà de la saison 2028, disputant son dernier Grand Prix au volant d’une Red Bull.

Ces derniers mois, Mercedes n’a pas caché son intérêt pour le pilote batave dans l’optique de remplacer Lewis Hamilton, en partance vers la Scuderia Ferrari. L’écurie dirigée par Toto Wolf a finalement officialisé l’arrivée d’Andrea Kimi Antonelli, pilote du giron Mercedes.

D’autres rumeurs, plus récentes, voient bien Max Verstappen rejoindre Aston Martin dans les prochaines années. Il ne faut pas oublier que l’écurie de Silverstone est aujourd’hui dotée de toutes nouvelles infrastructures, d’une nouvelle soufflerie à la pointe de la technologie et sera sous la houlette d’Adrian Newey à partir de la saison prochaine.

Quoi qu’il en soit, comme l’a déclaré Max Verstappen à Sky Italia, “ma prochaine étape, s’il y en a une, sera la dernière. Cela pourrait également signifier que je renouvelle mon contrat actuel. Tout est encore possible à l’heure actuelle.”

Ce qui a fait grandir certaines rumeurs lors des derniers mois est une éventuelle clause dans le contrat qui lie Max Verstappen à Red Bull et qui permettrait au pilote néerlandais de quitter l’écurie avant 2028. Interrogé sur cette mystérieuse clause, Max Verstappen est resté lacunaire : “Peut-être, peut-être pas”.

“Ce n’est pas non plus quelque chose auquel je pense en ce moment parce qu’il y a tellement de choses que je veux améliorer cette année et tout ce qui vient à l’avenir est encore loin”, a-t-il déclaré.

Lire aussi : Norris estime avoir “gagné” la bataille face à Verstappen en Autriche

Vers un avenir loin de Red Bull ?

Le Champion du monde en titre a rappelé qu’il faisait partie de cette écurie depuis de nombreuses années et qu’il ne souhaitait pas changer d’équipe dès que le vent commençait à tourner.

Je fais partie de cette équipe depuis longtemps”, a-t-il ajouté. “En fin de compte, chaque pilote dans le paddock veut gagner. Il est très facile de changer d’équipe, mais je ne veux pas que ma carrière soit marquée de cette manière. Je ne veux pas faire partie de quatre ou cinq équipes différentes.”

Je veux construire une relation longue et stable avec chaque membre de l’équipe et je veux me sentir chez moi quelque part. Changer d’équipe n’est pas vraiment mon truc et ce n’est pas quelque chose que je veux faire à ce stade de ma carrière.”

Selon vous, Max Verstappen doit-il uniquement envisager la suite de sa carrière avec la firme autrichienne ?

Lire aussi : Max Verstappen a vite compris les problèmes de sa Red Bull 2024

Norris estime avoir “gagné” la bataille face à Verstappen en Autriche

Lando Norris est revenu sur son combat avec Max Verstappen lors du dernier Grand Prix d’Autriche, où les deux hommes se sont finalement accrochés.

En bataille pour la victoire dans une fin de course haletante, la Red Bull et la McLaren se sont touchées au virage 3 à Spielberg entraînant une crevaison pour les deux pilotes.

Norris avait tout perdu à ce moment-là, étant contraint à l’abandon, tandis que Verstappen, malgré la pénalité de dix secondes reçue, avait tout de même pu terminer en cinquième position.

Quelques mois plus tard, Lando Norris est étonnamment apparu satisfait de cette bataille livrée en piste, même s’il n’a pas remporté le Grand Prix.

“Max est probablement le gars le plus difficile à affronter sur la piste”, a tout d’abord reconnu Norris dans une interview avec The Athletic. “Il est probablement l’un des plus lucides en termes de situations.”

“Et il a été aidé par le fait qu’il a été dans cette position [en bataille pour les victoires, NDLR] pendant les quatre ou cinq dernières années. Pour moi, c’est encore tout nouveau.”

“Les choses ne se sont pas terminées comme je l’aurais voulu. Et j’ai toujours l’impression que ce dimanche-là, j’ai probablement gagné la bataille de … lui livrer combat, même si je n’ai pas gagné la bataille de celui qui finit en tête ce jour-là.”

Lire aussi : Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Être proche de Verstappen hors piste, motive Norris en piste

Lando Norris s’est par ailleurs exprimé sur l’influence de son amitié avec Max Verstappen lorsqu’il est au volant de sa monoplace.

Le pilote McLaren affirme ainsi “détester” tout le monde une fois en piste, ajoutant même que de bien s’entendre dans la vie avec le Néerlandais ajoute une envie supplémentaire de vouloir le battre.

“Dès que je mets le casque, je déteste tout le monde”, a indiqué Norris. “Cela ne change pas.”

“J’aime bien Max, je pense qu’il est très sincère”, ajoute-t-il. “Mais cela ne change rien quand je suis sur la piste.”

“Je pense que les personnes avec lesquelles on s’entend le mieux en dehors de la piste sont celles que l’on veut battre le plus quand on est sur la piste, ce qui est l’inverse de ce que pensent beaucoup de gens.”

“Ils pensent que parce que vous êtes des potes, vous êtes trop gentil sur la piste. Je pense que c’est tout le contraire.”

Lando Norris possède à ce jour 52 points de retard sur Max Verstappen au Championnat du monde, alors que six Grands Prix et trois courses sprint sont encore à disputer cette saison.

Lire aussi : Ce jour ou Alpine a remercié Otmar Szafnauer sur Zoom

Nico Rosberg se confie sur la pression “réelle” d’être un fils de champion

Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.

Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.

L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.

Lire aussi : Limites de piste : le circuit d’Austin a effectué des modifications 

Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie

“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.

Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”

“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”

“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”

“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”

Lire aussi : Lawson va-t-il remplacer Pérez chez Red Bull en 2025 ?

Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits

“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.

La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”

“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”

Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016

Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.

“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”

“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”

Lire aussi : Lewis Hamilton ne testera pas la Ferrari en 2024

Lewis Hamilton ne testera pas la Ferrari en 2024

Lewis Hamilton ainsi que les Tifosi vont devoir patienter avant de le voir monter à bord de la Ferrari. Le septuple Champion du monde britannique, engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2024, ne devrait pas pouvoir prendre le volant de la SF-24 lors des tests d’après-saison qui suivront le Grand Prix d’Abou Dhabi.

Les images avaient fait grand bruit en toute fin de saison 2022 lorsque Fernando Alonso avait pris les commandes d’une Aston Martin sans sponsors quelques jours après le dernier Grand Prix de la saison. L’Espagnol avait vite tourné la page Alpine, sautant dans le baquet encore chaud de Sebastian Vettel parti à la retraite.

Ce scénario ne devrait cependant pas se reproduire cette année avec Lewis Hamilton et Ferrari, c’est en tout cas ce qu’a affirmé Andrew Benson, journaliste de la BBC, lors de sa traditionnelle session de questions/réponses. Pour ce dernier, il n’y a “aucune” chance que Lewis Hamilton roule pour Ferrari lors des tests d’après-saison.

En effet, c’est une page de l’histoire moderne de la Formule 1 qui va se tourner. Cette page, ou plutôt ce long chapitre entre Lewis Hamilton et Mercedes ne peut se clore sans de multiples évènements.

Hamilton est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, et ils disent qu’il ne peut pas faire d’essais pour Ferrari à la fin de la saison, car ils ont beaucoup de travail de promotion et d’adieu à faire après 12 ans de collaboration – et 18 avec des moteurs Mercedes.”

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Rendez-vous à Fiorano

Il faudra probablement attendre le mois de février pour voir Lewis Hamilton prendre le volant d’une monoplace de la Scuderia Ferrari. Il aura à sa disposition d’anciennes F1 de la firme italienne ainsi que la piste privée de Fiorano.

Hamilton quittera Mercedes après 12 ans de bons et loyaux services. Le septuple champion du monde a remporté 84 de ses 105 victoires avec Mercedes et la totalité de ces dernières avec un moteur badgé de l’étoile (21 victoires avec McLaren). Il a également remporté six de ses sept titres pilotes avec l’écurie Mercedes, marquant de son empreinte l’histoire de la marque et de la compétition.

Son dernier succès avec Mercedes remonte au Grand Prix de Belgique, héritant de la victoire après la disqualification de George Russell. Mais il a également triomphé devant son public à Silverstone, remportant le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024 devant Max Verstappen et Lando Norris.

Lire aussi : Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Lawson va-t-il remplacer Pérez chez Red Bull en 2025 ?

Helmut Marko, conseiller spécial de l’écurie Red Bull, fait partie de ceux qui font la pluie et le beau temps au sein du groupe englobant donc Red Bull et Visa Cash App RB Formula One Team (VCARB). L’Autrichien s’est récemment exprimé sur les futures directions prises par l’écurie quant à ses pilotes titulaires.

Le sujet des baquets du giron Red Bull est aussi brûlant que les rumeurs qui les entourent. En effet, alors qu’on assiste à un renversement des forces en présence sur la piste au profit de McLaren, les pilotes à la peine dans le clan autrichien passent dans l’œil du cyclone.

Après de nombreuses contre-performances et de coûteux accidents, Sergio Pérez a vu sa place en F1 être mise en suspens. Également à la peine chez VCARB, Daniel Ricciardo n’a pas eu la même chance que le pilote mexicain et s’est vu débarqué par l’écurie au profit de Liam Lawson, pilote de réserve de Red Bull.

Une décision qui arrive finalement tard dans la saison puisque le Dr Helmut Marko demandait déjà le départ de l’Australien depuis le Grand Prix d’Espagne. L’ancien pilote McLaren, Renault et Red Bull avait finalement reçu le soutien de Christian Horner.

Hadjar en F1 dès 2025 ?

Liam Lawson reviendra donc en F1 après quelques courses enregistrées la saison passée, là encore en remplacement de Daniel Ricciardo. Ce qui semble être une promotion pour le jeune Kiwi se révèle aussi être un ultime test. En effet, des rumeurs font état que Lawson pourrait même prendre le siège de Pérez chez Red Bull s’il montre de belles choses face à Yuki Tsunoda. La firme autrichienne pourrait alors promouvoir l’un de ses autres pilotes juniors, Isack Hadjar ou Ayumu Iwasa chez VCARB.

Je ne sais pas lors de combien de courses il [Lawson] a été plus rapide que Yuki [en 2023], mais c’est pourquoi nous avons décidé qu’il était temps de faire une comparaison avec Yuki. Qui des deux est le plus rapide ? ” a déclaré Marko à l’ORF.

Revenant sur le profil du pilote qui pourrait être le voisin de garage de Max Verstappen, Helmut Marko a clairement indiqué de quel côté son cœur balançait ; “idéalement avec quelqu’un de notre programme junior [à ses côtés].”

La jeunesse est à nouveau la tendance”, a-t-il ajouté. “Ce que nous faisions auparavant est maintenant fait par Mercedes avec Antonelli, Haas avec Bearman, et j’espère aussi que [Franco] Colapinto finira quelque part. Il a été jeté dans le grand bain [par Williams] et a fait trois grandes courses.”

McLaren annonce l’arrivée de Brando Badoer dans son programme jeunes pilotes

McLaren F1 a annoncé l’arrivée de l’italien Brando Badoer dans son programme de développement des pilotes, qui sera aligné l’année prochaine en Formule 3.

Si vous regardiez déjà la F1 avant 2010 ou l’ère hybride, le nom de Badoer vous dit probablement quelque chose. Des souvenirs plus ou moins agréables si vous souteniez, ou pas, la Scuderia Ferrari.

Brando est le fils de Lucas Badoer, ancien pilote de la Scuderia Ferrari, venu remplacer un Felipe Massa grièvement blessé lors du Grand Prix de Hongrie 2009.

Brando Badoer, aujourd’hui âgé de 18 ans, participe à la FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) avec Van Amersfoort Racing. À ce jour, il figure à la cinquième place du classement général des pilotes avec sept podiums et 174 points à son actif. Le jeune pilote italien grimpera une marche de plus vers la F1 la saison prochaine en roulant en F3 avec Prema.

Lire aussi : Red Bull – Helmut Marko estime que McLaren a un meilleur duo de pilotes

Badoer remercie McLaren

Dans le communiqué de McLaren, Brando Badoer fait part de sa satisfaction et de sa motivation pour les saisons futures.

Je suis ravi de rejoindre le programme de développement des pilotes de McLaren. C’est une opportunité fantastique de rejoindre une équipe avec un tel héritage de course et une expérience éprouvée dans le développement de talents. Participer au championnat de Formule 3 en 2025 avec Prema Racing m’aidera à poursuivre ma progression et je tiens à remercier toute l’équipe de McLaren pour son soutien. J’ai hâte d’apprendre des conseils de l’équipe et de courir sous les couleurs emblématiques de l’équipe.”

Stephanie Carlin, directrice des opérations commerciales de la F1 pour McLaren et donc du programme de développement, a ajouté :

Nous sommes ravis d’accueillir Brando dans notre programme de développement des pilotes. Nous l’avons suivi de près l’année dernière et avons été impressionnés par ses performances en tant que débutant dans le championnat compétitif de Formule Régionale, il était donc logique d’exercer notre option et de l’intégrer au programme à plein temps. Nous sommes impatients de le voir courir en papaye et de soutenir son développement alors qu’il s’apprête à participer au championnat de Formule 3 avec Prema Racing.”

Lire aussi : McLaren débauche le responsable de la stratégie de Red Bull

Ce jour ou Alpine a remercié Otmar Szafnauer sur Zoom

Dans un podcast retraçant sa carrière en F1, Otmar Szafnauer est revenu sur une période difficile et controversée, la fin de son aventure avec Alpine.

Le 17 février 2022, Otmar Szafnauer, ancien directeur d’équipe d’Aston Martin, rejoint Alpine F1 après 12 saisons passées au sein de la firme basée à Silverstone. À cette époque, il rejoint donc l’écurie française qui est en pleine restructuration de l’équipe dirigeante. Marcin Bukowski, qui était alors directeur exécutif, et Alain Prost, président non exécutif de l’équipe tricolore, quittent leurs postes. De son côté, Otmar Szafnauer succède à Davide Brivio, et Bruno Famin devient directeur exécutif de l’usine de Viry-Châtillon.

De l’autre côté de la voie des stands, Esteban Ocon et Fernando Alonso utilisent une Alpine A522. Pas encore en mesure de se battre pour des victoires face à des écuries de pointes comme Red Bull, Mercedes et Ferrari, Alpine prend la place de “meilleures des autres“. Un statut certes honorifique, mais encourageant alors que les bleus se donnent comme objectif de remporter des Grands Prix dans plus ou moins 100 courses.

Des résultats prometteurs, mais surtout beaucoup d’occasions manquées du fait de la mauvaise fiabilité des monoplaces de 2022 et 2023, mettent Otmar Szafnauer sur la sellette et le Roumano-américain est finalement remercié le week-end du Grand Prix de Belgique 2023, 18 mois seulement après avoir quitté Aston Martin. On se rappellera bien évidemment de cette scène ubuesque ou la totalité des membres de l’équipe a été conviée dans le stand pour être mis au fait de la décision des dirigeants de l’écurie française.

Lire aussi : Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Un licenciement 2.0

Anecdote encore plus folle, Otmar Szafnauer revient sur le moment où il a appris son licenciement.

Il s’agissait d’un appel Zoom du responsable des ressources humaines de Renault. Les RH du groupe Renault“, a déclaré M. Szafnauer. “Il a été suggéré que je devais changer la culture d’entreprise d’une manière que je ne pensais pas être la bonne. Je sais comment transformer une culture d’entreprise en une culture qui a une mentalité de gagnant et une sécurité psychologique, ce que j’étais en train de faire.

Toutefois, il semble que le management de celui qui était encore directeur de l’écurie n’ait pas plu à Renault.

Ils voulaient changer la culture d’entreprise d’une manière différente pour se débarrasser de certaines personnes qui faisaient du bon travail et qui étaient là depuis longtemps. J’ai pensé que si l’on se débarrasse des personnes qui font du bon travail, le message que l’on envoie est le suivant : si vous faites du bon travail, vous serez licencié. Ce n’est pas la culture que l’on souhaite.

Depuis, les choses ont bien changé pour Alpine qui végète en fond de classement, abandonnant même son statut de motoriste. On ne sait pas si l’avenir aurait été plus favorable à l’écurie tricolore si Otmar Szafnauer était resté en place, nous ne le saurons jamais.

Ce n’est pas parce que je suis parti. C’est parce qu’un grand nombre de personnes ont plié bagages“, a finalement ajouté Otmar Szafnauer. “Les personnes qui sont parties ont en fait, fait du bon travail. La plupart d’entre eux sont aujourd’hui dans d’autres équipes.

Lire aussi : Renault enterre son projet moteur F1 à Viry et crée Alpine Hypertech

Marko : La mort de Mateschitz a entraîné le départ de Newey

Helmut Marko estime que le décès de Dietrich Mateschitz, co-fondateur de la marque Red Bull, est “la principale raison” du départ d’Adrian Newey.

La mort de Mateschitz en octobre 2022 a bouleversé la dynamique interne au sein de l’écurie Red Bull, a reconnu un Helmut Marko qui a par ailleurs loué les qualités d’un “entrepreneur charismatique”.

“Bien sûr, la mort de Dietrich Mateschitz a entraîné un certain changement,” a indiqué Marko à la TV autrichienne, ORF. “Il était de facto le seul leader. Il prenait des décisions rapides.”

“C’était un entrepreneur charismatique qui avait aussi beaucoup de vision et était prêt à prendre des risques avec l’équipe de course. Et tout cela a, bien sûr, disparu…”

Lire aussi : Vidéo : Red Bull a organisé “la course ultime”

Mateschitz, irremplaçable chez Red Bull

Suite au décès du “leader” Mateschitz, des luttes de pouvoir en interne semblent avoir éclaté au sein de l’écurie autrichienne. 

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a affirmé que l’organisation interne a dû évoluer suite à la disparition du co-fondateur de la marque, précipitant possiblement le départ de l’emblématique ingénieur britannique, Adrian Newey.

“L’entreprise et tout le reste doivent être organisés différemment, parce qu’on ne trouve pas d’autre personne comme lui, et qu’il ne peut pas être remplacé par quelqu’un d’autre”, poursuit Marko.

“Cela peut aussi faire partie du changement… Je pense que c’est la principale raison pour laquelle Newey a décidé de chercher un nouveau défi.”

Alors que les rumeurs l’envoyaient chez la Scuderia Ferrari, Adrian Newey a finalement décidé de rejoindre le projet Aston Martin, porté par Lawrence Stroll. 

Newey n’est par ailleurs pas le seul membre important de Red Bull à avoir pris la décision de quitter l’écurie. Jonathan Wheatley, directeur sportif, ou encore Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, ont ainsi décidé de rejoindre la concurrence.

Lire aussi : Franco Colapinto peut-il intéresser Red Bull ?

Limites de piste : le circuit d’Austin a effectué des modifications 

Après une édition 2023 du Grand Prix des États-Unis à Austin marquée par un abus des limites de piste, des mesures ont été prises par le circuit pour résoudre le problème cette saison.

Les limites de piste constituent un problème récurrent sur les tracés modernes comprenant des dégagements en asphalte, et Austin n’échappe pas à la règle. 

Le tracé possède, en effet, de nombreuses zones d’asphalte en rouge derrière la ligne blanche délimitant la piste, et plusieurs virages sont particulièrement sensibles au sujet des limites de piste. 

Suite au Grand Prix à Austin en 2023, Haas avait même demandé un droit de révision auprès de la FIA mettant en avant des images de caméras embarquées de pilotes coupant plusieurs fois l’intérieur du virage 6, sans avoir été pénalisés. 

Cette demande avait finalement été rejetée, car il n’y avait pas de nouvel élément significatif et pertinent qui n’était pas disponible pour Haas au moment de la décision. Toutefois, les commissaires avaient recommandé qu’une solution soit trouvée pour ne pas voir se reproduire ce genre de situations.

Lire aussi : Franco Colapinto peut-il intéresser Red Bull ?

Les changements effectués à Austin 

C’est dans ce contexte que le circuit d’Austin a effectué des modifications pour améliorer le problème des limites de piste, a révélé Motorsport.com. 

L’intérieur des virages 6, 13, 14 et 15, a été modifié. La partie en asphalte a été réduite pour ne faire que 1,5 mètre et remplacée par du gazon. Des caméras ont également été ajoutées, permettant d’aider les commissaires à juger les potentielles infractions.

Une autre solution, déjà vue à Zandvoort, sera utilisée en sortie du virage 11, à savoir une zone remplie de graviers liés à de la résine. Cette sortie de virage est particulièrement importante puisqu’elle conditionne la vitesse sur toute la ligne droite suivante où est positionnée une zone de DRS.

À noter que la piste, qui était particulièrement bosselée, a été resurfacée avec l’objectif de réduire ce souci, ou encore que des vibreurs ont été remplacés.

Le Grand Prix des États-Unis est le prochain rendez-vous au calendrier de la F1, du 18 au 20 octobre prochain, et marquera également le retour du format sprint.

Lire aussi : Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Franco Colapinto peut-il intéresser Red Bull ?

Arrivé en cours de saison avec pour mission de remplacer un Logan Sargeant en perdition chez Williams, Franco Colapinto ne cesse d’impressionner l’ensemble du paddock.

En effet, après une belle prestation lors de sa première course, douzième du Grand Prix d’Italie avec sa FW46, il a marqué ses premiers points en F1 lors de la course suivante à Bakou. C’est sur une piste qu’il ne connaissait pas, et l’une des plus techniques de la saison, que Franco Colapinto a débloqué son compteur de points, terminant à une magnifique huitième position. Celui qui était engagé en F2 il y a encore quelques mois, peut-il maintenant trouver une place de titulaire en 2025 ?

Car oui, s’il a un baquet en F1 pour les six prochains Grands Prix, Franco Colapinto n’a (pour le moment) pas encore de volant pour la saison prochaine. Mais ce véritable “super-sub” chez Williams pourrait, à l’image de Nick de Vries en son temps, trouver sur le fil, une place de titulaire en F1.

Tout ce qu’il a fait depuis son arrivée à Monza est impressionnant”, a déclaré Tom Clarkson, animateur du podcast F1 Nation. “Il a été victime d’un petit accident (à Bakou), mais a su se ressaisir. À Singapour, la course a été très dure mentalement et physiquement. Il a terminé juste en dehors des points, mais il était proche d’Albon en qualifications.”

Lire aussi : James Vowles ouvert sur la possibilité d’un transfert de Colapinto chez Audi F1

L’Argentine de retour en Formule 1

En effet, dans la chaleur de la nuit de Singapour, le jeune pilote Williams a une nouvelle fois fait parler de lui, se créant un espace au premier virage pour y dépasser pas moins de trois pilotes.

De son côté, Sam Power, de la chaîne australienne Channel 10, a déclaré : “Il donne des maux de tête à de nombreux directeurs d’écurie, qui se sont en train de se demander comment exploiter ce talent…” Avant d’ajouter que Red Bull devrait s’intéresser au profil de l’Argentin. “Franco conviendrait-il à Red Bull ? Si Christian Horner dit qu’il pense à George Russell, pourquoi ne prendrait-il pas en compte Franco ? C’est un pilote qui a fait un travail incroyable en remplacement, comme l’a fait Liam Lawson. Il ouvre un nouveau marché en Argentine, ce que la Formule 1 n’a pas connu depuis longtemps.”

Helmut Marko, conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull a probablement déjà réfléchi à cette piste, et l’Autrichien est connu pour ne pas hésiter à prendre des décisions audacieuses. Pour le moment, libéré de toute pression contractuelle, Franco Colapinto performe et permet à son écurie de virer en huitième position du classement des constructeurs, juste devant Alpine.

Lire aussi : Hamilton impressionné par la performance de Colapinto et Bearman à Bakou

Vidéo : Red Bull a organisé “la course ultime”

Red Bull a dévoilé une vidéo mettant en scène une course entre une monoplace de F1, une voiture de rallye, une voiture de drift et un camion Pro4, le tout sur un circuit avec des tracés adaptés à chaque discipline. 

La marque aux taureaux a une nouvelle fois fait fort en termes de marketing, en réunissant quatre univers différents sur un même circuit, avec la bonne idée de faire une course permettant à chacun de viser la victoire.

La Formule 1 utilisée était la Red Bull RB7, championne du monde en 2011, avec au volant Patrick Friesacher (11 Grands Prix en F1) qui a atteint les 288 km/h sur le circuit utilisé pour ce challenge.

Un autre ancien pilote de F1 était de la partie avec Scott Speed, 28 Grands Prix chez Toro Rosso, mais qui lui était au volant de sa Subaru de rallycross.

Pour la voiture de drift, Mad Mike Whiddett était au volant de la McLaren P1 Hypercar, alors que Andrew Carlson pilotait le camion Pro4.

Lire aussi : Red Bull – Helmut Marko estime que McLaren a un meilleur duo de pilotes

F1 vs Rallye vs Drift vs Camion : qui pour la victoire ?

Les trois voitures et le camion ont tout d’abord effectué chacun un chrono sur leur tracé dédié, permettant de bien montrer l’équité des chances de chacun.

Découvrez la vidéo complète et le gagnant de la course (les sous-titres français sont activables sur la vidéo) :

“F1 vs Rally vs Drift vs Truck: Ultimate Race” via la chaîne YouTube de Red Bull

Lire aussi : Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Valtteri Bottas ne s’attend pas à marquer de points en 2024

Qu’elles paraissent loin les années Mercedes, ces années où Valtteri Bottas trustait les podiums et les victoires. Depuis son départ de la firme allemande vers Alfa Romeo en 2022, les résultats ne cessent de chuter. Cela va bientôt faire un an que le pilote finlandais n’a pas marqué le moindre point en F1.

En 2024, Sauber est la seule écurie à ne pas avoir inscrit le moindre point à l’issue d’un Grand Prix et la dernière place au Championnat du monde des constructeurs semble lui être promise. En effet, l’écurie suisse compte 13 unités de retard sur Alpine, un véritable gouffre.

Valtteri Bottas, coéquipier de Zhou Guanyu, sait que des améliorations seront apportées à la C44, mais ces dernières ne devraient pas inverser la tendance.

Je ne m’attends pas à des miracles. Nous avons des améliorations prévues pour le mois d’octobre”, a-t-il déclaré avant de se résigner, “cette année, il sera difficile de marquer des points.” Un zéro pointé qui tombe mal pour Valtteri Bottas, lui qui cherche à conserver une place en F1.

Depuis son arrivée chez Williams en 2013, le vice-champion du monde 2019 et 2020 a toujours marqué au moins un point lors d’une saison.

Si je regarde le nombre de points que j’ai marqués dans ma carrière, ce serait dur. Malheureusement, les occasions se font de plus en plus rares au fil des week-ends.”

Lire aussi : Valtteri Bottas a participé au championnat du monde de gravel

Quel avenir en F1 pour Valtteri Bottas ?

Alors qu’il ne reste que deux baquets à pourvoir en 2025, Valtteri Bottas espère poursuivre l’aventure avec Sauber l’an prochain. Toutefois, il sait que s’il reste au sein de la même écurie la saison prochaine, ce ne sera pas pour faire des étincelles.

Je m’attends, de manière réaliste, à ce que l’année prochaine soit encore difficile”, a déclaré Bottas à Sky Sports. “Il n’y aura pas de miracles. On ne peut pas faire des efforts démesurés en 2025 à cause des grands changements prévus pour 2026.”

Audi reprendra en main le projet Sauber en 2026 et selon Valtteri Bottas, la firme allemande pourrait rapidement jouer les points. De quoi faire rêver le pilote finlandais…

D’après ce que j’ai vu, Audi peut être compétitive en 2026. Mais ce ne sera pas facile. Il est difficile de se lancer dans un nouveau sport contre les constructeurs qui sont là depuis si longtemps.”

Une chose est sûre, Audi se donnera les moyens de réussir en F1, là où Sauber clôt petit à petit son histoire avec la discipline.

Lire aussi : Hülkenberg annonce “des choses plus excitantes en préparation” chez Haas

Yuki Tsunoda est-il “négligé” par Red Bull ?

Anthony Davidson, ancien pilote de F1 dans les années 2000, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’est pas mentionné par Red Bull pour remplacer un Sergio Pérez en difficulté.

Le baquet occupé par Pérez est un sujet de débats récurrents au sein du paddock F1. Défaillant à de nombreuses reprises ces derniers mois, le Mexicain reste en danger chez Red Bull malgré son contrat signé jusqu’à fin 2026.

De son côté, Anthony Davidson, 24 Grands Prix en F1 et désormais consultant pour la TV britannique, ne comprend pas pourquoi Yuki Tsunoda n’obtient pas sa chance chez Red Bull après avoir bien progressé au sein de l’écurie Racing Bulls.

“Je pense que Yuki a haussé son niveau de jeu depuis son arrivée en Formule 1”, a indiqué Davidson sur le podcast Sky Sports F1.

Lire aussi : Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Davidson : “Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ?

“Il est bien rodé, c’est le produit fini maintenant”, poursuit le Britannique. “Le pauvre vieux Yuki est toujours mis dans le même sac.” 

Anthony Davidson estime par ailleurs qu’il ne le verrait pas “mentalement détruit” par Max Verstappen s’il remplaçait Sergio Pérez, mettant en avant son caractère.

“Que pense-t-il de tout cela ?”, s’interroge l’ancien pilote Super Aguri. “Il a été négligé à chaque fois. Ces pilotes arrivent, Lawson, ou Ricciardo revient en tant que pilote expérimenté plus âgé.”

“Nyck de Vries l’affronte également, et il continue de les battre à chaque fois. Ce n’est pas une simple coïncidence.”

“Ce pauvre vieux Yuki est négligé ici. Pourquoi ne lui donne-t-on pas sa chance ? Pourquoi n’entendons-nous pas parler de la possibilité pour Yuki de remplacer Pérez ? Ferait-il un meilleur travail ?”

“C’est un pilote fougueux. Je ne peux pas imaginer qu’il serait mentalement détruit par Max. C’est un caractère résistant.”

“Je pense que c’est ce à quoi Ricciardo était confronté, sans que personne ne le souligne vraiment.”

Yuki Tsunoda pointe cette saison à la 12e position au Championnat du monde des pilotes (22 points), participant grandement à la sixième place actuelle de Racing Bulls chez les constructeurs (34 points). 

En cette fin de saison, le Japonais sera désormais aux côtés de Liam Lawson chez VCARB dans une confrontation qui sera surveillée de près par le clan Red Bull.

Lire aussi : Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Steiner : “Jos Verstappen est frustré et il ne sait pas se taire“

Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en Formule 1, est connu pour son franc-parler. Ses excès de colères et ses phrases plus que piquantes dans la série “Drive to Survive” n’ont pas manqué de faire réagir les fans sur les réseaux sociaux. Ce trait de caractère, il le partage avec un autre personnage emblématique du paddock, un certain Jos Verstappen.

Ce dernier se fait de plus en plus loquace depuis que son fils, Max Verstappen, triple Champion du monde de Formule 1, rencontre quelques difficultés avec sa Red Bull. Il y a peu, celui qui a lui aussi couru en F1 entre 1994 et 2003 a pointé du doigt les nombreux départs de personnes clés enregistrés par la firme autrichienne. Selon Jos Verstappen, ces pertes ont un impact négatif sur les résultats de l’écurie.

En effet, alors que la saison 2024 s’annonçait radieuse pour Red Bull, les performances ont chuté et des personnages emblématiques de l’écurie comme Adrian Newey et Jonathan Wheatley ont décidé de plier bagage pour rejoindre des écuries comme Aston Martin ou Audi. De son côté, Christian Horner affirme que les réussites de l’équipe autrichienne ne reposent pas uniquement sur quelques personnes spécifiques. Il a insisté sur le fait qu’il y avait toujours de nombreux talents remarquables au sein de l’équipe.

Face à ce qui ressemble de plus en plus à des règlements de comptes par médias interposés, Günther Steiner s’étonne que la situation se soit à ce point dégradée au sein d’une écurie pour qui tout réussit depuis maintenant trois saisons.

Lire aussi : Max Verstappen a vite compris les problèmes de sa Red Bull 2024

Vers un accord entre Red Bull et le clan Verstappen ?

Je suis un peu perdu avec cette question, parce que normalement Christian voit ces choses très bien”, a déclaré l’ancien directeur d’équipe. “Je pense qu’il devrait trouver un accord avec Jos pour qu’ils parlent le même langage afin d’aider Max à gagner le championnat, mais pour l’instant ils ne s’aident pas eux-mêmes.”

Günther Steiner, devenu cette saison consultant pour Canal +, trouve la situation “bizarre” tout en avouant ne pas avoir eu vent des discussions en interne.

Nous savons que Jos est frustré et qu’il ne peut pas se taire. Et encore une fois, je ne le critique pas pour cela, mais est-ce le mieux pour son fils ? Je ne sais pas. Mais quand on ne connaît pas la dynamique interne de l’équipe, il est difficile de dire qui a tort et qui a raison.”

Une chose est certaine, il y a de forts désaccords au sein de l’écurie Championne du monde et si la dynamique en piste ne change pas, Jos Verstappen pourrait à nouveau se faire entendre dans les médias.

Lire aussi : Jos Verstappen : “Trop de personnes” quittent Red Bull

Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Jock Clear, coach de Charles Leclerc, s’est livré sur les qualités du Monégasque, qui juge parfaitement capable d’être sacré Champion du monde quand il aura la voiture pour le faire.

Arrivé chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc a démontré à plusieurs reprises avoir la vitesse pour rivaliser avec les meilleurs du plateau. 

En revanche, la question peut se poser concernant sa capacité à se battre sur une saison complète pour le titre mondial.

Pour Jock Clear, qui considère Leclerc comme le “meilleur en qualifications”, il n’y aura pas de problème à ce sujet.

“Il a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”, affirme-t-il pour le podcast F1 Nation. “Je l’ai dit depuis 2018 évidemment, nous travaillons avec lui à l’Académie. Nous avons vu toutes les bonnes choses à tous les bons stades.”

“Il a le rythme en qualifications. Je pense honnêtement qu’il est le meilleur en qualifications que nous ayons vu. C’est difficile de remonter aussi loin que Michael [Schumacher], Mika [Häkkinen] et des pilotes comme ça, mais c’est le meilleur en qualifications, c’est sûr.”

“Et sa gestion de la course. Vous regardez Monza, c’est juste exceptionnel quand tout est aligné, il peut délivrer.”

Lire aussi : Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Clear : Leclerc “sera à la hauteur” s’il a la voiture pour être champion

Jock Clear estime que c’est désormais à Ferrari de fournir le matériel nécessaire à Charles Leclerc, qui lui n’aura pas de problème pour terminer le travail en piste.

“Quand Charles va performer à ce niveau, nous devons performer à ce niveau avec lui”, indique Clear. “Lorsque nous serons tous à ce niveau, je sais qu’il sera à la hauteur. Je sais qu’il peut faire ce qu’il faut quand nous sommes tous à ce niveau.”

“Donc, lorsque nous serons en position, et que nous, en tant qu’équipe, produirons une voiture de manière régulière capable de disputer le championnat, ce qui, je pense, est sur le point d’arriver, Charles sera à la hauteur.”

En attendant d’obtenir cette fameuse voiture capable de disputer un titre mondial, Charles Leclerc réalise une saison 2024 très solide avec deux victoires particulièrement importantes pour lui, mais également une troisième place au Championnat des pilotes. 

Lire aussi : Red Bull – Helmut Marko estime que McLaren a un meilleur duo de pilotes

Red Bull – Helmut Marko estime que McLaren a un meilleur duo de pilotes

À l’aube de la saison 2024 de Formule 1, nombreux étaient ceux qui voyaient Red Bull s’adjuger sans grandes difficultés, les victoires ainsi que les titres mondiaux. Le début de saison leur avait donné raison, mais un surprenant retournement de situation place aujourd’hui McLaren en tête du classement des constructeurs.

Lors des quatre premiers Grands Prix de la saison, Max Verstappen et Sergio Pérez ont terminé respectivement à la première et seconde place de chaque course, de quoi prendre le large au Championnat des constructeurs. Toutefois, une cassure est apparue après le Grand Prix de Miami, dernière apparition de Sergio Pérez sur un podium. Alors que ce dernier avait marqué 103 points lors des six premiers rendez-vous, la suite fut bien plus compliquée pour le pilote mexicain qui n’en a par la suite accumulé que 41 unités en 12 Grands Prix.

Lire aussi : Sergio Perez qualifie son Grand Prix de Singapour de désastreux

Des résultats en dents de scie pour Pérez

Selon Helmut Marko, conseiller spécial auprès de Red Bull, “les résultats de Pérez fluctuent, nous le savons. Surtout lorsque la voiture est changée en peu de temps, il a besoin de plus de temps pour s’adapter”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à RTL/ntv et Sport.de.

Alors que Max Verstappen est parvenu à tirer son épingle du jeu avec une Red Bull plus pointue et compliquée à faire performer, Sergio Pérez a sombré au classement, enchainant les crashs et les mauvais résultats. Une aubaine pour Lando Norris et Oscar Piastri, qui ont profité du regain de performance de leur McLaren pour faire le plein de points aux championnats.

Toujours selon Helmut Marko, cette inversion des forces en présence est due à un facteur déterminant, les fluctuations de performance de Pérez alors qu’au sein de l’écurie de Woking, les performances des deux pilotes sont plus homogènes.

C’est certainement un facteur qui explique pourquoi McLaren est actuellement plus fort que nous en ce qui concerne le duo de pilotes. En termes de vitesse, Pérez peut le faire. Il est juste performant par intermittence et cela devient de plus en plus imprévisible”, a conclu l’Autrichien.

Alors que la Formule 1 va bientôt défaire ses valises à Austin pour y disputer le Grand Prix des États-Unis, 19e manche de la saison, Red Bull accuse un retard de 41 points sur McLaren et voit le titre constructeurs lui échapper. Seul, Max Verstappen ne parviendra probablement pas à défendre le titre constructeurs de Red Bull, mais Sergio Pérez a-t-il encore les ressources nécessaires pour aider son écurie après tant de déboires en 2024 ?

Lire aussi : Sergio Perez veut choisir le moment où il stoppera sa carrière en F1

Hülkenberg annonce “des choses plus excitantes en préparation” chez Haas

Alors que Nico Hülkenberg va quitter Haas en fin de saison pour rejoindre le projet Sauber/Audi, il affirme toutefois que l’écurie américaine sera “un concurrent sérieux” dans le futur.

Des propos tenus par l’expérimenté pilote allemand qui ne devraient pas déplaire au futur duo de l’écurie Haas, Esteban Ocon et le jeune Oliver Bearman.

Le Français, qui connaît une saison particulièrement difficile chez Alpine, pourrait bel et bien retrouver une monoplace capable de faire quelques coups d’éclats dans le milieu de peloton.

“Je pense que l’équipe est très bien organisée aujourd’hui”, a indiqué Nico Hülkenberg lors d’une interview avec Autosport. 

“Je pense que c’est une organisation qui fonctionne et je pense que nous l’avons prouvé dans une certaine mesure cette année avec les changements qui ont eu lieu pendant l’hiver.”

Lire aussi : Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Hülkenberg voit Haas comme “un concurrent sérieux” pour le futur

L’hiver dernier, Haas a en effet connu un grand changement puisque Günther Steiner, qui était présent depuis le tout début de l’écurie, a été remplacé par Ayao Komatsu en tant que directeur d’équipe.

Alors que les espoirs étaient très limités chez Haas en début de saison, après notamment un exercice 2023 conclu à la dernière position, l’écurie américaine s’est révélée être une des bonnes surprises de l’année.

Haas pointe ainsi à la septième place du championnat, seulement trois petits points derrière la sixième place de Racing Bulls. Une dynamique qui pourrait bien se poursuivre, notamment en 2025, à en croire Nico Hülkenberg.

“J’ai entendu dire qu’il y avait des choses plus excitantes en préparation pour l’équipe, ce qui ne peut que l’aider, je pense”, a indiqué l’Allemand. “Et je pense que Haas sera un concurrent sérieux dans les années à venir, surtout l’année prochaine, car les règlements sont stables.”

Lire aussi : Otmar Szafnauer révèle avoir payé à deux reprises le salaire de ses employés chez Force India

 

Ferrari a contacté Alpine pour débaucher le personnel de Viry-Châtillon

Luca de Meo, directeur général du Renault Group, a révélé que Fred Vasseur, directeur de l’écurie Ferrari, a demandé à Alpine s’il pouvait recruter le personnel moteur sans “congé de relâche”.

Alors qu’Alpine a annoncé l’abandon de son projet moteur à la fin de la saison 2025, signifiant la fin de la F1 au sein de l’usine de Viry-Châtillon, certains employés sont déjà convoités par la concurrence, notamment par la Scuderia Ferrari.

C’est, en effet, ce qu’a révélé Luca de Meo. L’Italien, qui a affirmé que les employés de Viry ne perdront pas leur emploi après la restructuration de l’usine, a par ailleurs indiqué qu’ils n’auraient “pas de problème” pour continuer en F1 en travaillant pour un autre motoriste.

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

Fred Vasseur intéressé par le personnel moteur de Viry

Viry va se transformer”, a affirmé de Meo dans une interview avec L’Équipe, avant de garantir le maintien de l’emploi. “Sans perte d’emploi, ça c’est garanti.” 

“Maintenant, s’il y en a qui sont positivement habités par l’idée de faire un moteur de F1, ils n’auront pas de problème pour se repositionner.”

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux. Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars.”

Certains employés de Viry-Châtillon devrait donc rejoindre Ferrari emportant avec eux leur connaissance sur le moteur Renault F1 2026. De son côté, Alpine F1 devrait être motorisée par Mercedes à partir de la saison 2026, année de changement de réglementation.

Lire aussi : Otmar Szafnauer révèle avoir payé à deux reprises le salaire de ses employés chez Force India

Otmar Szafnauer révèle avoir payé à deux reprises le salaire de ses employés chez Force India

Otmar Szafnauer a affirmé avoir payé “deux fois” le salaire des employés à l’époque Force India où l’écurie se battait avec un budget limité.

Avant de prendre les rênes de l’écurie Alpine, dont il a été viré à l’été 2023, Szafnauer était le chef des opérations au sein de la structure basée à Silverstone, désormais connue sous le nom d’Aston Martin.

Toutefois, avant que Lawrence Stroll ne rachète l’écurie et y investisse massivement, la structure Force India, comme elle était nommée à l’époque, possédait un budget extrêmement restreint.

À ce sujet, Otmar Szafnauer a révélé sur le podcast High Performance avoir payé “deux fois” le salaire des employés de l’écurie Force India.

À l’époque, ce n’était pas tant que ça, mais ça se chiffrait en millions, et je l’ai payé avec l’aide de mon partenaire chez Soft Pauer”, explique-t-il.

“Nous avions de l’argent dans l’entreprise, j’avais mon propre argent, et je savais que les salaires n’allaient pas être payés, et je sais à quel point c’est difficile pour les gens.”

“Certaines personnes vivent d’une paye à l’autre, et je le comprends. Nous devions payer les salaires, et l’argent de la Formule 1 arrivait dans cinq jours.”

“Disons que les salaires sont dus un vendredi et que nous recevons l’argent de la Formule 1 le mercredi suivant. J’aurais donc pu attendre, ne pas payer le vendredi. Ou payer avec mon propre argent et attendre jusqu’au mercredi pour récupérer l’argent de la Formule 1.”

Lire aussi : Williams affirme que Mercedes “a fait un travail exceptionnel” sur le moteur F1 2026

Otmar Szafnauer ne l’a jamais dit à ses employés

Szafnauer a par ailleurs précisé ne jamais l’avoir dit aux salariés de l’écurie et que seulement “quelques-uns le savaient”.

L’ancien directeur de l’écurie Alpine a également détaillé les risques qu’il prenait en faisant cela.

“Entre le vendredi et le mercredi, il y a un risque énorme, et si l’argent n’arrive pas ? Ou si l’argent arrive et que quelqu’un d’autre frappe à la porte et dit : ‘Hey, vous me devez 2 millions, et si vous ne me donnez pas cet argent, je vous mets la clé sous la porte’.”

“Il y a donc eu ces cinq, six, sept jours de ‘et si’. Il y a toujours un risque. Mais je l’ai fait.”

Otmar Szafnauer estime qu’il était “important” de faire ça compte tenu de l’état d’esprit de cette équipe qui se battait avec peu de budget.

“C’est important parce que je savais que cette équipe fonctionnait bien grâce à l’esprit d’équipe, à la camaraderie que nous avions, à l’attention que nous portions les uns aux autres.”

Avant son rachat par Lawrence Stroll, l’écurie Force India a, par deux fois, réussi l’exploit de terminer la “meilleure des autres” en 2016 et 2017, à savoir quatrième du championnat derrière les trois top teams de l’époque : Mercedes, Ferrari et Red Bull. 

Lire aussi : Luca de Meo explique pourquoi Viry-Châtillon n’est pas au niveau de Mercedes

 

Vidéo : McLaren fait rugir sa F1 de 1974 pour célébrer son premier titre mondial

Il y a 50 ans jour pour jour, l’écurie McLaren devenait championne du monde de F1 pour la première fois, à la fois chez les pilotes avec Emerson Fittipaldi, mais également chez les constructeurs.

Ce dimanche 6 octobre marque donc une date importante dans l’histoire de l’emblématique écurie McLaren en F1.

Pour cette occasion, l’équipe britannique basée à Woking a démarré le moteur V8 Ford Cosworth de la McLaren M23 qui a permis de remporter les titres mondiaux chez les pilotes et les constructeurs en 1974.

McLaren démarre la M23 – via @McLarenF1 sur X

Suite à ce championnat pilotes remporté par Emerson Fittipaldi à la dernière course face au pilote Ferrari, Clay Regazzoni, McLaren a décroché 11 couronnes supplémentaires chez les pilotes dont la dernière remonte à 2008 avec un certain Lewis Hamilton au volant.

Seule Ferrari fait mieux en termes de championnats pilotes remportés avec 15 titres.

McLaren remportera par ailleurs 7 autres titres constructeurs, le dernier remontant à 1998. Une statistique qui pourrait bien évoluer d’ici quelques semaines, puisque l’écurie britannique est bien placée pour remporter le championnat constructeurs cette saison. 

Lire aussiWilliams affirme que Mercedes “a fait un travail exceptionnel” sur le moteur F1 2026