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Auteur du douzième temps lors des EL2 ce vendredi après-midi, Sebastian Vettel dit qu’il est « raisonnablement satisfait » du comportement de sa monoplace à Barcelone.

Le pilote allemand a reçu un nouveau châssis avant le Grand Prix d’Espagne en raison d’une fissure découverte sur celui utilisé au Grand Prix du 70e anniversaire la semaine dernière.

En arrivant à Barcelone, Vettel n’avait donc aucune attente précise tant qu’il n’avait pas testé ce nouveau châssis sur la piste catalane.

Auteur du cinquième temps en matinée, la situation semblait nettement meilleur pour le quadruple champion du monde par rapport aux week-ends précédents, mais dans l’après-midi, le pilote Ferrari est redescendu au classement.

« Aujourd’hui a été une journée à deux faces: j’étais raisonnablement satisfait de mon meilleur tour en configuration de qualifications, mais dans l’après-midi j’ai eu plus de mal à tout mettre en place et à obtenir de bonnes performances. » nous explique Sebastian Vettel.

« Dans un sens absolu, cependant, j’avais de meilleures sensations de la voiture. Aujourd’hui, nous avons essayé quelques ajustements et appris quelque chose qui peut nous être utile demain. »

« Je suis curieux de voir comment nous allons gérer les qualifications. En termes de rythme de course, nous devrions être plutôt bons même si, à plusieurs égards, il reste encore du travail à faire, notamment en ce qui concerne la gestion des pneus qui, avec les températures élevées que nous prévoyons, seront cruciales et ce sera tout sauf facile. »

Le classement des EL2

Pour sa première sortie officielle avec l’équipe Williams Racing ce vendredi en EL1, le pilote de réserve de l’écurie de Grove Roy Nissany décrit une expérience positive.

Ce vendredi matin, l’Israélien Roy Nissany a remplacé le titulaire George Russell au volant de la Williams FW43 et a terminé sa toute première séance d’essais libres à la dernière position à seulement trois dixièmes du Canadien Nicholas Latifi.

« C’était une séance très positive et je suis content de ma performance. » nous explique Roy Nissany ce vendredi soir.

« Travailler avec l’équipe était parfait, nous étions assez proches du rythme et je pense que ce fut une expérience très encourageante pour ma première sortie. »

« J’ai beaucoup appris et je pense avoir donné de bons retours à l’équipe en termes de développement de la voiture. Je repars avec des sentiments très positifs et j’ai déjà hâte au prochain. »

Le classement des EL2

Sixième en El1 et cinquième en EL2 ce vendredi à Barcelone, le Français Romain Grosjean ne sait pas d’où vient toute cette performance sur sa monoplace.

La Haas que pilote Romain Grosjean depuis le début de la saison 2020 n’a absolument pas évolué et aucune mise à jour n’est programmée pour la suite du championnat.

C’est donc avec un grand étonnement que Grosjean et son équipe ont découvert le rythme de leur monoplace ce vendredi sur le tracé de Barcelone.

« Je ne sais pas vraiment d’où vient cette performance. En toute honnêteté, c’est la même voiture depuis le début de l’année, nous venons juste de faire de bons réglages depuis Silverstone. » nous explique Grosjean ce vendredi soir.

« La performance était vraiment bonne, et même si on est sensible à la puissance, ici ça l’est peut-être un peu moins. »

« Sixième en EL1, cinquième en EL2, puis le rythme sur les longs relais était plutôt bon aussi – nous sommes vraiment heureux de tout cela. »

« Il y a un peu plus de travail à faire sur la voiture pour l’amener un peu plus à mon goût. J’espère que rien ne changera cependant, j’espère que tout restera pareil pour que demain nous puissions faire une très bonne séance de qualifications – cela mettrait définitivement en place un bon week-end. »

Le classement des EL2

La F1 a confirmé avoir réalisé plus de 5000 tests PCR en l’espace d’une semaine et ne dénombre aucun cas positif COVID-19.

Depuis que le pilote Racing Point Sergio Perez a été testé positif au COVID-19 juste avant le Grand Prix du 70e anniversaire la semaine dernière à Silverstone, plus aucun autre cas n’a été détecté dans le paddock.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’entre le vendredi 7 août et le jeudi 13 août, 5 467 tests pour COVID-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. » indique la F1 ce vendredi soir.

« Parmi ceux-ci, aucune personne n’a été testée positive. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition. »

« Aucun détail spécifique concernant les équipes ou les individus ne sera fourni par la FIA ou la Formule 1 et les résultats seront rendus publics tous les 7 jours. »

Jusqu’à présent, depuis le début de la saison 2020 au mois de juillet, trois cas positifs ont été révélés par la F1.

Avec le neuvième meilleur temps de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, on pourrait croire que le pilote Renault F1 Esteban Ocon serait satisfait de sa journée, mais ce n’est pas le cas.

Le Normand a lutté avec le train arrière de sa monoplace lors de la seconde séance d’essais libres ce vendredi et espère que des solutions seront trouvées pour la suite du week-end.

« Ce n’a pas été une journée facile, mais néanmoins, nous allons travailler dur ce soir et trouver des solutions. » nous explique Esteban Ocon.

« Les conditions sont très chaudes ici et cela ne facilite pas les choses. De notre côté, nous avons un peu de travail à faire pour le moment, notamment sur le comportement de la voiture et trouver une certaine cohérence. »

« C’était un peu difficile à piloter – en particulier avec la stabilité du train arrière – et nous n’avons pas encore tout à fait résolu le problème de Silverstone. »

« La bonne chose est que la voiture a un bon rythme et nous devons juste le déverrouiller. Physiquement, ce fut une journée difficile dans la chaleur mais je me sens bien et prêt pour demain. »

Le classement des EL2

Le problème des écopes de frein de la Racing Point a été jusqu’à présent l’une des plus grandes controverses de la saison 2020, et la dispute a fait rage au Grand Prix d’Espagne ce vendredi alors que le directeur de Racing Point Otmar Szafnauer, le PDG de McLaren Zak Brown et le directeur de l’équipe Renault Cyril Abiteboul ont discuté de la question lors d’une conférence de presse tendue.

Cette semaine, il a été annoncé que Renault et Ferrari feraient officiellement appel de la décision des commissaires sur les écopes de frein arrière de la RP20 – considérées comme n’étant pas de la conception de l’équipe.

McLaren, quant à elle, ne fera pas appel, mais a exprimé son mécontentement quant à la gravité de la sanction infligée à Racing Point, Zak Brown ayant déclaré à Silverstone la semaine dernière que le fait que la Racing Point avait été conçue uniquement via des photographies de la Mercedes 2019 était une « belle connerie ».

En réponse aux commentaires de Zak Brown, Otmar Szafnauer a déclaré: « Il n’a aucune idée de ce dont il parle. Zéro. »

« Et je suis surpris de voir à quel point il connaît peu les règles de la F1. Il me semble qu’il en sait plus sur les courses historiques que sur la F1. »

Lors de la conférence de presse sur le circuit de Barcelone-Catalunya après le EL1 ce vendredi, la tension était palpable car Brown a été invité à répondre aux commentaires de Szafnauer.

« Je pense que beaucoup de ce qu’a dit Otmar était exact. Je ne suis pas ingénieur. Je ne connais pas le règlement de la première à la dernière page mais en tant que PDG, vous avez une équipe de course et c’est leur travail de connaître le règlement. »

Et faisant référence à la sanction infligée à Racing Point par les commissaires sportifs pour le problème des écopes de frein, Brown a déclaré: « Depuis que je suis à la tête de McLaren, je n’ai jamais été condamné à une amende de un dollar et encore moins à 400 000 euros. »

« Je n’ai jamais eu de points enlevés. Otmar pensait que c’était sept points et demi jusqu’à ce que la télévision Sky Sports souligne que c’était 15 points. »

« Et en ce qui concerne les courses historiques, les gens qui me connaissent savent que j’apprécie les courses historiques et j’inviterais Otmar à venir me rejoindre parce qu’il a une voiture historique qu’il pilote actuellement. »

Cyril Abiteboul, directeur de l’équipe Renault F1, est également revenu sur la polémique et a dit qu’il voulait de la « fermeté » et de la « cohérence », et a cité la pénalité sportive de Renault au Grand Prix du Japon 2019 qui les a disqualifiés de l’événement, en la comparant à la perte de 15 points de Racing Point et à l’amende de 400000 €.

« Nous nous attendions à une sanction cohérente [pour Racing Point] avec d’autres sanctions que nous avons vues dans le passé, la plus récente étant celle que nous avons acceptée l’année dernière après Suzuka lorsque nous nous sommes retrouvés en infraction avec les règlements sportifs, et non le règlement technique, et nous avons donc perdu tous nos points. »

« Il n’y avait pas de réduction pour Renault; Je ne sais pas pourquoi il y a une réduction pour Racing Point. Ce devrait être tous les points des événements que nous avons protestés. »

« Nous allons également être dans une situation un peu étrange où après chaque événement, Otmar sera appelé chez les commissaires, ses écopes de frein seront similaires à ce qu’elles étaient et resteront inchangées et ils recevront à nouveau une réprimande. »

« Nous pensons que c’est un peu gênant, nous souhaiterions une certaine clôture à ce sujet si possible. »

L’affaire a désormais été renvoyée devant la cour d’appel Internationale de la FIA.

Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, dit qu’il est dans un « moment de réflexion » alors qu’il envisage son avenir dans l’équipe Mercedes et en Formule 1.

Les compétences de leadership de Toto Wolff ont joué un rôle clé dans la transformation des flèches d’argent en une force extrêmement dominante depuis le début de l’ère du turbo-hybride en F1.

Cependant, l’Autrichien ne s’est pas encore engagé à rester dans le rôle de Team Principal au-delà de la fin de l’année, son avenir étant légèrement compliqué par le fait qu’il est à la fois actionnaire et salarié.

Dans l’état actuel des choses, Wolff dit qu’il n’a pas encore « pris la décision » et que de nombreux facteurs entrent en jeu avant de pouvoir enfin se décider sur son avenir.

« Ce sont des discussions qui se poursuivent et qui sont positives, et j’apprécie. Je suis dans un moment de réflexion pour savoir où se dirige la F1, avec tout ce qui se passe autour du COVID, mais aussi des raisons personnelles. » explique Wolff.

« Susie [sa femme] est dirige une équipe de Formule E et cela signifie qu’elle est souvent absente. Pour ma part, je ne compte plus le nombre de déplacements sur les Grands Prix de Formule 1, mais je pense que c’est quelque chose comme 120 courses au cours des huit dernières années. »

« C’est une décision que je dois prendre avec ma femme et avec Ola [Kallenius, président de Daimler]. Cela ne veut pas dire que je ne serai pas là en tant que directeur d’équipe ou que je ne serai pas là dans un autre rôle. C’est juste que j’y pense. »

« J’ai vraiment apprécié de nombreuses années en F1, dans ce rôle [Team Principal], et les discussions que nous avons sont très bonnes. »

« Je suis également heureux que ma relation avec Ola soit probablement aussi bonne que possible. »

« Nous parlons presque tous les jours. Il y a de nombreux facteurs qui me donnent envie de rester en F1. D’un autre côté, cela a un prix, et cela rentre dans mes considérations. »

« Mais dans l’état actuel des choses, il n’y a aucune raison de ne pas continuer avec Mercedes, et nous devons trouver dans quel rôle. »

Depuis le début de la saison 2020 de F1, certains pilotes – dont Lewis Hamilton – utilisent leur propre camping car sur les circuits visités afin de respecter la bulle sanitaire mise en place.

Plus habitués aux hôtels de luxe, les pilotes de F1 retrouvent depuis quelques semaines quelques habitudes de leur période Karting au début de leur carrière avec un campement sur le circuit durant l’intégralité du week-end.

« Quand j’étais en karting, quand j’étais plus jeune, nous vivions dans un camping-car qui était très différent de ce que j’ai maintenant. » explique Lewis Hamilton.

« Mais je me souviens avoir voyagé dans tout le Royaume-Uni en camping car et ce fut les meilleurs jours de ma vie. »

« Ce Camping car, vous ne pouvez pas voyager avec, mais il s’agrandit et j’ai ma chambre et une petite pièce pour m’isoler. »

« J’ai aussi un petit studio d’enregistrement de musique pour pouvoir faire de la musique. J’ai aussi ma PlayStation, donc je voyage avec mon set de jeu PlayStation, pour pouvoir jouer en ligne. »

« Le week-end dernier, j’ai joué en ligne avec Pierre Gasly, nous avons joué à Call of Duty ensemble et parfois Charles [Leclerc] est aussi en ligne. »

« Jusqu’à l’année dernière, on pouvait être au camping avec tout le monde, nous pouvions  faire un barbecue ensemble – mais nous ne le faisons pas maintenant [en raison de la crise sanitaire]. »

« Je reste avec Angela [Cullen, son physiothérapeute], c’est juste moi et Angela. Elle a sa propre chambre et il y a aussi Roscoe [son chien] qui dort dans le salon. »

Pour la petite histoire, Roscoe a d’ailleurs laissé un petit cadeau devant la porte du camping car de Valtteri Bottas lors du week-end à Silverstone.

« Oui, je pense que nous avons été voisins à peu près à chaque course. Roscoe a laissé tomber une grosse merde sur le devant de ma porte samedi. » a déclaré Bottas.

Alex Albon [Red Bull] et Pierre Gasly et Daniil Kvyat [AlphaTauri] ont reçu de nouveaux éléments moteurs sur leur monoplace avant le Grand Prix d’Espagne, sixième manche de la saison 2020 de F1.

Dans le cas de Alexander Albon, le pilote Red Bull a reçu à la veille du Grand Prix d’Espagne un nouveau turbocompresseur et un nouveau MGU-H. Le Thaïlandais n’écopera d’aucune pénalité pour ces changements.

Dans le cas de Daniil Kvyat, le Russe a reçu un nouveau moteur à combustion interne, un nouveau turbo, un nouveau MGU-H, un nouveau MGU-K, un nouveau pack batterie et un nouveau boîtier de contrôle électronique. Il n’écopera d’aucune pénalité pour ces changements.

Enfin, le Français Pierre Gasly a reçu pour sa part un nouveau pack batterie sur sa monoplace, il n’écopera d’aucune pénalité sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne.

Le pilote McLaren Carlos Sainz bénéficie d’un nouveau châssis ce week-end pour le Grand Prix d’Espagne.

Lors de la dernière course à Silverstone, la monoplace pilotée par Carlos Sainz a souffert d’un problème de surchauffe, ce qui a obligé McLaren à modifier la carrosserie de la MCL35 afin de permettre un meilleur refroidissement de l’unité de puissance.

Ce changement de carrosserie a eu un impact énorme sur la traînée de la monoplace de Sainz sur un tracé où l’aérodynamique joue un rôle clé dans les performances des F1.

Afin de repartir sur de bonnes bases, l’équipe McLaren a donc décidé de procéder au remplacement de la monocoque du pilote espagnol avant sa course à domicile, en espérant que cette modification permette aux ingénieurs de régler le problème.

Il est bon de rappeler que le pilote Ferrari Sebastien Vettel a lui aussi reçu un nouveau châssis avant le Grand Prix d’Espagne mais pour des raisons différentes.

Ferrari a en effet décelé une fissure sur le châssis qu’utilisait Vettel à Silverstone et a donc procédé au changement de ce dernier pour la sixième manche de la saison 2020 de F1.

L’interdiction prochaine de la FIA sur les équipes fonctionnant avec des modes de moteur plus élevés lors des qualifications de Formule 1 ne peut être que positif pour Ferrari estiment  les deux pilotes de l’équipe italienne.

Une lettre envoyée par la FIA aux équipes avant d’arriver à Barcelone suggère qu’une directive technique ultérieure exigera que l’unité motrice fonctionne dans le même mode unique pendant les qualifications et la course.

Cette décision devrait être annoncée de façon officielle via une DT aux équipes avant le Grand Prix de Belgique programmé à la fin du mois d’août.

On s’attend en toute logique à ce que les équipes propulsées par le moteur Mercedes soient les plus grandes perdantes à la suite de la décision, avec Williams, Racing Point et l’équipe d’usine Mercedes, toutes connues pour bénéficier d’une puissance plus élevée en qualifications.

Interrogé sur ce que signifierait l’interdiction des modes moteur de qualifications pour Ferrari, Charles Leclerc a affirmé que l’équipe ne disposait pas de réglages significativement différents par rapport à la course, ce qui pourrait être finalement très positif pour son équipe.

« Pour être honnête, je ne pense pas que cela nous affectera autant, donc je pense que cela ne peut être que positif pour nous. » a déclaré le Monégasque ce jeudi à Barcelone.

« Combien ce sera bénéfique, c’est encore à voir. Mais pour nous, je peux dire que nous n’avons rien de différent entre les qualifications et la course. Donc, pour nous, cela ne changera rien. »

Son coéquipier Sebastian Vettel a fait écho au discours de Leclerc en ajoutant: « Attendons de voir ce qui se passe. Cela dépend toujours de ce que vous êtes capable de réaliser, je suppose. »

« Si vous avez quelque chose de développé sur votre moteur et que vous pouvez probablement parcourir un certain kilométrage avec plus de puissance, plus de stress sur le moteur alors, probablement ce n’est pas la meilleure nouvelle. »

« Mais d’où nous sommes en ce moment, comme l’a dit Charles, cela ne nous affecte pas. » conclut le pilote allemand.

Les deux pilotes Mercedes quant à eux ne semblent pas trop inquiets à l’idée de perdre le « mode fête » pendant les qualifications.

Interrogé sur ce sujet en conférence de presse ce jeudi à Barcelone, Lewis Hamilton a répondu: « Ce n’est pas une surprise, ils essaient toujours de nous ralentir. »

Quant à savoir si Mercedes – qui a dominé l’ère du turbo-hybride avec 99 pole positions depuis la saison 2014 –  a plus à perdre que les autres équipes face au changement potentiel de réglementation, Hamilton a répondu: « Non. Pour revenir au fait, au final, les gars de notre équipe ont fait un excellent travail avec le moteur. »

« Comme je vous l’ai dit, c’est évidemment pour nous ralentir, mais je ne pense pas que cela produira le résultat qu’ils veulent. Donc, c’est très bien s’ils le font. »

Son coéquipier Valtteri Bottas a ajouté: « Si c’est le règlement qui le stipule, c’est la même chose pour tout le monde. Cela ne dépend pas de nous, mais nous le prendrons si cela vient. »

Le pilote Red Bull Max Verstappen ne veut pas trop s’avancer à faire des pronostiques avant le Grand Prix d’Espagne, une piste qu’il apprécie et sur laquelle il a décroché sa première victoire en F1 en 2016.

Le week-end dernier au Grand Prix du 70e anniversaire de la F1, Max Verstappen a réussi à battre les deux pilotes Mercedes à la régulière en optant pour une stratégie audacieuse dès les qualifications le samedi et en choisissant de passer en Q3 avec des gommes Dures.

Ce choix tactique s’est révélé payant en course, puisque le pilote Red Bull a réussi à doubler Valtteri Bottas et Lewis Hamilton – qui étaient en difficulté avec leurs pneumatiques tout au long du Grand Prix.

Lorsqu’on demande à Verstappen s’il pense pouvoir réitérer l’exploit ce week-end au Grand Prix d’Espagne, alors que les pneus mis à disposition par Pirelli sont cette fois-ci les plus Durs de sa gamme, le Néerlandais répond : « Je ne sais pas pour le moment… Si nous avons un week-end comme le dernier. week-end à Silverstone alors oui. » explique Max Verstappen.

« Mais si nous avons un scénario comme pour tous les autres week-ends, alors absolument pas. Il va faire beau et chaud, ce qui est bien, mais nous allons utiliser les composés les plus Durs. »

« Donc, c’est un peu difficile à dire. Je sais que cette piste est assez dure pour les pneumatiques, mais il faut juste attendre et voir. »

Avec 45 points marqués après les cinq premières courses de la saison 2020, le pilote Ferrari Charles Leclerc occupe avant le Grand Prix d’Espagne la quatrième place au championnat du monde des pilotes.

Le Monégasque a réussi à marquer depuis le début de la saison 35 points de plus que son coéquipier Sebastian Vettel au volant d’une monoplace qui n’a clairement pas le rythme par rapport aux intouchables Mercedes.

Lorsqu’on demande à Charles Leclerc s’il a changé sa façon de travailler par rapport à l’année dernière pour expliquer un tel écart avec son coéquipier, le jeune monégasque répond: « Je dirais que je suis devenu encore plus attentif aux détails et que le fait de donner plus d’éléments aux ingénieurs qui travaillent avec moi nous permet d’obtenir une meilleure performance. »

« Il en va de même pour la gestion des pneus, c’était l’une de mes faiblesses lors de la saison 2019. »

« J’ai déjà dit à plusieurs reprises que l’objectif de 2020 est de ne pas regretter de ne pas avoir essayé à fond, et cela signifie parfois aussi prendre des risques, comme ce fut le cas à Silverstone lorsque nous avons misé sur un seul arrêt contre les deux de la plupart de nos rivaux. »

Sebastian Vettel pour sa part a obtenu un nouveau châssis ce week-end pour le Grand Prix d’Espagne et il sera donc intéressant de voir si l’écart entre les deux hommes est toujours aussi important après la sixième manche de la saison.

Ce vendredi, les F1 sont en piste à Barcelone pour les deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, sixième manche de la saison 2020 de F1.

La première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix d’Espagne est programmée à 11h00 (heure de Paris), tandis que la seconde séance d’essais libres [EL2] se disputera à partir de 15h00 (heure de Paris).

Ce samedi 15 août, les pilotes prendront la piste pour la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] du Grand Prix d’Espagne à 12h00 (heure de Paris), alors que les qualifications se disputeront à partir de 15h00 (heure de Paris).

Enfin, le départ du Grand Prix d’Espagne 2020 sera donné ce dimanche 16 août à 15h10 et sera à suivre en direct sur F1only.fr. Les pilotes s’élanceront pour 66 tours.

Pour connaître les prévisions météo du Grand Prix d’Espagne, vous pouvez cliquer sur ce lien et suivre en temps réel l’évolution de la situation au dessus du tracé de Barcelone.

Les horaires du GP d’Espagne

Lewis Hamilton dit qu’il n’est pas surpris d’une éventuelle interdiction des puissants paramètres de moteur utilisés spécifiquement pour les qualifications.

Depuis quelques jours, il se murmure dans le paddock de la F1 que la FIA souhaite interdire les modes moteurs « spécial qualifications » à partir du Grand Prix de Belgique, ce qui pourrait éventuellement annuler l’avantage que les pilotes Mercedes ont sur leurs rivaux le samedi.

Interrogé sur ce sujet en conférence de presse ce jeudi à Barcelone, Lewis Hamilton a répondu: « Ce n’est pas une surprise, ils essaient toujours de nous ralentir. »

Quant à savoir si Mercedes – qui a dominé l’ère du turbo-hybride avec 99 pole positions depuis la saison 2014 –  a plus à perdre que les autres équipes face au changement potentiel de réglementation, Hamilton a répondu: « Non. Pour revenir au fait, au final, les gars de notre équipe ont fait un excellent travail avec le moteur. »

« Comme je vous l’ai dit, c’est évidemment pour nous ralentir, mais je ne pense pas que cela produira le résultat qu’ils veulent. Donc, c’est très bien s’ils le font. »

Son coéquipier Valtteri Bottas a ajouté: « Si c’est le règlement qui le stipule, c’est la même chose pour tout le monde. Cela ne dépend pas de nous, mais nous le prendrons si cela vient. »

Un Sebastian Vettel en colère a été entendu en train de réprimander son équipe à la radio lors du Grand Prix du 70e anniversaire pour un appel de stratégie qui « n’avait aucun sens » selon lui.

Mais avant le Grand Prix d’Espagne, Vettel a nié que les tensions s’intensifiaient au sein de l’équipe lors de sa dernière saison avec Ferrari.

Mais quand on lui a dit à Barcelone que les tensions semblaient augmenter entre lui et Ferrari – à la suite de la décision de Ferrari de le remplacer par Carlos Sainz pour 2021 – Vettel a répondu: « Je ne suis pas d’accord. Je pense que nous essayons de faire tout ce que nous pouvons. »

Interrogé plus tard si 2020 avait été sa pire saison en F1 à ce jour, Vettel a répondu: « Non… je n’aime pas étiqueter les saisons… mais certainement la dernière course n’était pas ma meilleure, je peux le dire, et je pense que quelle que soit la situation je fais confiance aux gens autour de moi et aux gars qui travaillent sur ma voiture. »

« J’ai déjà été dans une meilleure position. J’adore, évidemment, me battre au front. J’adore gagner et j’ai l’impression que nous pouvons obtenir d’excellents résultats et que nous ne l’avons pas encore fait. »

« Ce sera difficile cette année avec le package que nous avons, mais je pense que Charles a prouvé que vous pouvez toujours faire de bonnes courses, et évidemment si vous vous assurez d’être dans la bonne position, vous pouvez également être en position pour en profiter, et vous pourrez toujours obtenir un podium. »

« Je pense que c’est comme ça que ça a toujours fonctionné, et plusieurs fois je me suis retrouvé du meilleur côté, maintenant pas tellement ces derniers temps, mais là encore ça fait deux semaines, et avant ça, je pense que ça a été assez simple. »

« Mais dans l’ensemble, si vous résumez, ce n’est pas le meilleur début de saison que j’ai jamais eu, mais je n’irais pas jusqu’à dire que j’éprouve de la frustration. »

Ce week-end, Vettel recevra un nouveau châssis pour le Grand Prix d’Espagne, après que des dommages aient été constatés sur le châssis de la SF1000 après Silverstone.

Malgré cela, le quadruple champion du monde ne s’attend pas à ce que ce changement contribue à améliorer grandement le comportement de sa voiture.

« Seul le temps peut dire [si c’est mieux]. mais l’idée derrière cela est que nous l’avons changé parce que l’autre était cassé. »

« Nous avons trouvé une petite fissure après le week-end à Silverstone et il est de retour à l’usine pour être réparé et deviendra probablement le châssis de rechange à un moment donné, mais maintenant, la pièce de rechange devient mon châssis de course. »

« Nous verrons. Je ne m’attends pas à des miracles, mais j’espère que j’aurai un week-end plus propre et une course plus douce dimanche. »