Toto Wolff : « Il suffit d’un abandon et tout l’écart a disparu »

Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, estime que les écarts au championnat après les trois premières courses de la saison 2020 ne sont pas encore suffisamment grands pour permettre de dire que Mercedes se dirige vers un septième double championnat consécutif.

Au classement des pilotes, Lewis Hamilton occupe la première position depuis le Grand Prix de Hongrie avec 63 points inscrits en trois courses, soit 5 de plus que son coéquipier Valtteri Bottas et 30 de plus que Max Verstappen.

Mais pour Toto Wolff, il suffirait d’un seul abandon pour que l’écart de trente points entre Hamilton et Vestappen fonde comme neige au soleil.

« Les écarts ne sont pas si grands. Si vous regardez le classement des pilotes, il n’y a que 30 points entre Lewis et Max [Verstappen] après trois courses. » explique Toto Wolff.

« Donc, il vous suffit d’un abandon et tout l’écart a disparu. Nous devons donc continuer. Nous ne devons pas nous laisser emporter par l’idée que nous sommes les meilleurs, car alors vous commencez rapidement à perdre. »

« Je pense qu’il est important de ramasser chaque point et j’ai toujours dit que chaque séance devait être optimisée et que chaque week-end de course devait être optimisé pour accumuler des points. »

« D’une certaine manière, nous pouvons être fiers de la réussite de l’équipe qui a remporté trois victoires sur trois courses. »

« Nous avons résolu les problèmes que nous avions à Spielberg 1, et nous devons être satisfaits de la façon dont cela s’est déroulé jusqu’à présent. »

« Mais les écarts ne sont jamais assez grands pour être à l’aise et nous devons continuer à travailler. »

« Il y a trois autres courses qui seront très importantes et, espérons-le, bonnes pour nous, mais je ne serai soulagé qu’une fois que ce sera fait – et nous n’avons même pas encore fait 20% du championnat, nous devons donc continuer à pousser. »

Malgré la prudence de Wolff, Mercedes bénéficie au championnat du monde des constructeurs d’une avance de 66 points sur ses rivaux les plus proches Red Bull après les trois premiers Grands Prix de la saison.

Pirelli annonce ses choix de pneus pour les GP de Toscane et de Russie

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a annoncé ce mercredi les composés choisis pour les Grand Prix de Toscane et de Russie 2020.

Pour rappel : Chaque pilote a l’obligation de conserver pour la Q3 en qualifications un ensemble du composé le plus tendre parmi ceux nommés. Cet ensemble sera rendu à Pirelli par les 10 pilotes qualifiés pour la Q3, alors qu’il sera disponible pour tous les autres pilotes pour la course.

Chaque pilote doit apporter un ensemble de pneus Durs [blanc] et Medium [jaune] en course, avec l’obligation d’en utiliser au moins un.

Chaque pilote dispose de 13 ensembles disponibles tout au long du week-end. Pour toutes les courses de 2020, l’attribution des sets sera fixe: 2 sets de pneus Durs, 3 sets de Mediums et 8 sets de Tendres pour chaque pilote.

Les pneus choisis par Pirelli

Pour le Grand Prix de Toscane [du 11 au 13 septembre] qui se déroulera donc sur le circuit du Mugello, Pirelli a choisi de mettre à disposition des équipes les gommes C1, C2 et C3.

 

Pour le Grand Prix de Russie, qui se déroulera sur le tracé de Sotchi au bord de la mer Noire du 25 au 27 septembre, Pirelli mettra à disposition des équipes les gommes C3, C4 et C5.

 

Ross Brawn : « Max Verstappen est tout simplement exceptionnel »

Max Verstappen a signé un podium inespéré en Hongrie, dans un week-end où le Néerlandais et son équipe Red Bull semblaient pourtant loin du compte.

Après son erreur qui aurait pu être fatale lors du tour de mise en grille, dans des conditions humides, ses mécaniciens ont réussi à réparer sa monopalce en un temps record.

C’est cette attitude globale de l’équipe qui, selon Ross Brawn, a forcé le jeune pilote batave à se dépasser en course pour aller chercher un résultat très convaincant après une modeste séance de qualification qui le voyait partir de la 7ème place.

« Je pense que Max a ressenti une énorme culpabilité envers l’équipe pour leur avoir fait subir un tel drame avant la course et il n’était pas sur le point de les laisser tomber à nouveau après qu’ils aient réussi ces réparations remarquables. » a déclaré le manager sportif de la F1.

Ross Brawn ne tarit pas d’éloge sur l’actuel 3ème du championnat du monde des pilotes : « Max est tout simplement exceptionnel, et il a montré dans la manière dont il a sauvé un résultat. Personne dans l’équipe, au moment du départ, n’aurait pensé que c’était possible, encore moins après le week-end difficile qu’ils avaient eu jusqu’à ce moment là. »

« C’est ce genre de performance qui montre pourquoi Red Bull désespère de ne pouvoir lui donner une monoplace pour lui permettre de rivaliser avec les meilleurs. Ils savent que s’ils peuvent le faire, ils ont une chance de défier Lewis au championnat.« 

« C’est une saison intense, avec des courses qui s’enchainent rapidement, et Max et Red Bull savent qu’ils doivent réagir rapidement car ils ne peuvent pas laisser Lewis s’éloigner, sinon le titre est perdu. » conclut le Britannique.

Officiel : Ferrari annonce une restructuration interne

Avec un début de saison très compliqué et un manque de résultats flagrant, la Scuderia Ferrari n’avait d’autre choix que de réagir. Au soir du Grand Prix de Hongrie, le Directeur sportif des Rouges, Mattia Binotto, avait d’ailleurs évoqué une possible restructuration en interne.

Ces changements ne se sont pas fait attendre puisque, aujourd’hui, Ferrari annonce la création d’un nouveau pole dédié au développement de la performance au sein de son département technique. Ce nouveau secteur sera dirigé par Enrico Cardile.

Les autres pôles techniques qui concernent l’unité de puissance, les activités en piste et le chassis, restent inchangés et sous la direction respective de Enrico Gualtieri, Laurent Mekies et Simone Resta.

Les méthodes de travail ont également évolué afin de permettre une chaîne de commandement plus ciblée et simplifiée, qui donne aux chefs de chaque département les pouvoirs nécessaires pour atteindre leurs objectifs.

« Comme indiqué il y a quelques jours, nous apportons des changements au côté technique de l’organisation afin d’accélérer la conception et le développement sur le front de la performance de la monoplace. Un changement d’orientation s’imposait pour définir des lignes de responsabilité et des processus de travail clairs, tout en réaffirmant la confiance de l’entreprise dans son vivier de talents techniques. » a précisé Mattia Binotto.

« Le département dirigé par Enrico Cardile pourra compter sur l’expérience de Rory Byrne et d’ingénieurs confirmés comme David Sanchez. Ce sera la pierre angulaire du développement de la voiture. »

« Nous pensons que le personnel de Ferrari est du plus haut niveau et nous n’avons rien à envier à nos principaux concurrents à cet égard, mais nous avons dû faire un changement décisif, en élevant la barre en termes de responsabilités des chefs de service. »

« Nous l’avons dit à plusieurs reprises, mais cela vaut la peine de le répéter : nous avons commencé à jeter les bases d’un processus qui devrait déboucher sur un nouveau cycle de victoires durable. Cela prendra du temps et nous subirons des revers comme celui que nous connaissons actuellement en termes de résultats et de performances. »

« Cependant, il faut réagir à ces lacunes avec force et détermination pour revenir au plus vite au sommet de ce sport. C’est ce que nous voulons tous et ce que nos fans du monde entier attendent de nous. » conclut le Directeur sportif de Ferrari.

Le début de saison 2020 de la F1 est une réussite pour Ross Brawn

La saison 2020 de F1 a débuté avec le Grand Prix d’Autriche il y a de cela trois semaines et depuis, deux autres Grands Prix se sont déroulés.

Le calendrier de cette année a mis du temps à être révélé mais compte désormais 10 courses, alors que plusieurs autres destinations sont toujours en attente de confirmation telles que Portimao au Portugal, Hockenheim en Allemagne ou encore Imola en Italie.

Malgré l’épidémie de coronavirus, la Formule 1 a donc réussi à reprendre son cours « normal », ce qui satisfait pleinement Ross Brawn, le manager sportif de la discipline : « Je suis absolument ravi que cette saison commence de cette manière et je félicite la F1, la FIA, les promoteurs, les équipes et tout le personnel de soutien pour le travail acharné et l’approche responsable qu’ils ont adopté pour remettre le spectacle en marche. » s’est-il confié dans la colonne qui lui est consacrée sur le site officiel de la F1.

« Nous sommes le premier sport international à démarrer et nous pouvons en être fiers, mais nous ne pouvons pas être complaisants. »

« Nous serons confrontés à ce virus sous différentes formes et de différentes manières pendant un certain temps. »

Justement, tout comme la suite du calendrier, l’avenir s’écrit en pointillé pour la discipline et Ross Brawn a conscience qu’une grande capacité d’adaptation va être nécessaire pour permettre à la Formule 1 de poursuivre son aventure dans les mois à venir : « À l’avenir, nous serons adaptables, car chaque pays que nous allons visiter présente un défi différent. »

« Nous continuerons à travailler dur pour assurer les plus hauts niveaux de sécurité à notre personnel, mais pour l’instant, je pense que nous devrions être fiers de ce que nous avons accompli et des trois brillants Grands Prix que nous avons appréciés. »

« Des défis énormes nous attendent, mais je suis encouragé par ce que j’ai vu. C’est formidable de revoir la course. J’avais oublié à quel point cela me manquait. » conclut le Britannique.

L’excitation et l’adrénaline sont de retour chez Williams

Le week-end dernier au Hungaroring a marqué une étape importante pour l’équipe Williams, puisque George Russell et Nicholas Latifi ont assuré la première double participation de l’équipe en Q2 depuis le Grand Prix d’Italie 2018.

Cette saison, l’équipe Williams semble avoir une monoplace bien plus performante que lors des deux dernières campagnes et, même si l’écurie basée à Grove n’a toujours pas marqué le moindre point après les trois premières courses de l’année, l’optimisme est de mise.

La patronne de l’équipe, Claire Williams, admet que l’excitation et l’adrénaline procurées par la course automobile commence petit à petit à revenir dans le garage Williams cette année.

« Il y a beaucoup d’émotions comme vous pouvez l’imaginer, parce que nous sommes passés par des moments difficiles depuis quelques années. » confie Claire Williams dans le podcast F1 Nation.

« C’était extrêmement douloureux et nous n’oublions pas que certaines personnes nous ont critiqué lorsque nous étions à terre, et cela a été vraiment difficile. »

« Les émotions sont assez fortes en ce moment, et elles sont mélangées. Le soulagement, manifestement, afflue dans l’équipe. »

« Nous avons promis que nous allions améliorer les performances cette année, et je suis tellement heureuse que nous ayons réussi à tenir cette promesse, c’était très important pour nous. »

« L’excitation est de retour, l’adrénaline est de retour. Nous sommes assis là et nous regardons les voitures sortir tout en sachant qu’elles peuvent faire autre chose que terminer dernier en qualifications et dernier en course. »

« Vous oubliez rapidement après deux ans à quoi cela ressemble. Je sens que nous pouvons tous garder la tête un peu plus haute parce que ce n’est jamais agréable quand on est en bas et il est difficile de devoir essayer de garder la tête haute. »

Claire Williams dit qu’elle est ravie de pouvoir enfin proposer à ses pilotes une monoplace avec laquelle il peuvent avoir plus de confiance, comparé à la « très délicate » FW42 de l’an dernier.

« Connaissant les problèmes que nous avons rencontrés l’année dernière – il est clair que l’aéro n’était pas là où nous le voulions, et l’équipe, les aérodynamiciens que nous avons à l’usine ont travaillé incroyablement dur pour obtenir les structures de flux correctes. » souligne Claire Williams.

« Nous voulions un meilleur équilibre, plus de stabilité sur l’ensemble aérodynamique et je pense qu’ils ont certainement atteint cet objectif. »

« Nous avons du travail à faire, bien sûr. Il y a des problèmes mécaniques que nous devons résoudre concernant les freins et le refroidissement, et encore une fois, nous avons progressé dans ce sens. »

« Rien n’est parfait pour le moment, mais nous avons définitivement progressé dans les domaines clés que nous voulions. »

« Tout cela a contribué à … une voiture de course beaucoup plus stable avec de meilleurs freins [et] les pilotes ont beaucoup plus confiance en la voiture. »

« Ils n’en ont presque plus peur, car c’est beaucoup mieux du point de vue de l’équilibre. Ils savent que les freins sont là et que tout y contribue également. »

Au championnat du monde de F1 2020, l’équipe Williams occupe la dernière position après les trois premières courses de l’année.

Raikkonen après la Hongrie : « C’était un vrai désastre »

Kimi Raikkonen a qualifié de « vrai désastre » sa course à Budapest dimanche dernier après avoir franchi la ligne d’arrivée à la seizième position (quinzième après une pénalité infligée à Grosjean).

Le pilote Alfa Romeo s’élançait depuis la dernière position sur la grille de départ après des qualifications désastreuses pour lui le samedi.

Au départ de la course, le Finlandais a mal positionné sa monoplace sur son emplacement, ce qui lui a coûté une pénalité et donc quelques positions, malgré un bon départ et quelques places gagnées dans le premier tour de course.

Interrogé après la course, Raikkonen n’a pas mâché ses mots et a qualifié sa prestation de vrai désastre.

« C’était un vrai désastre, nous devons rendre la voiture plus rapide, c’est aussi simple que cela. » a déclaré Kimi Raikkonen après le Grand Prix de Hongrie.

« En raison de notre position de départ, nous savions que ce ne serait pas une course facile. Nous avons fait ce que nous pouvions mais ce n’était pas suffisant pour les points. Notre rythme n’était pas trop mal, j’ai gagné quelques places au départ mais la pénalité m’a remis en bas. »

« La grille était un peu glissante, je suis allé un peu trop loin sur mon emplacement et je n’ai pas eu le temps de faire marche arrière. »

« Nous avons beaucoup de travail à faire pour améliorer nos qualifications, mais nous pouvons quand même être optimistes quant à nos performances le dimanche. »

Après les trois premières courses de la saison 2020, Kimi Raikkonen n’a marqué aucun point, contrairement à son coéquipier Antonio Giovinazzi, qui a inscrit deux points au championnat.

Alonso va tout donner avec Renault F1, que ce soit pour la dixième ou la quatrième place

Fernando Alonso fera son grand retour en F1 en 2021 avec l’équipe Renault et le double champion du monde assure qu’il donnera tout ce qu’il peut au volant de sa monoplace – quelle que soit la position dans laquelle il se trouvera.

Après deux années passées en dehors du grand cirque de la Formule 1, l’Espagnol sait très bien que Renault ne dispose pas d’une monoplace capable de se battre pour le championnat du monde cette année – et comme les F1 resteront identiques l’an prochain – Alonso se focalise déjà sur 2022 et l’introduction des nouvelles réglementations.

« L’année prochaine, les voitures seront les mêmes que celles que nous voyons maintenant et je sais où se trouve la Renault et que nous n’allons pas nous battre pour les positions de tête. » a expliqué Alonso lord d’un entretien avec le basketteur espagnol Paul Gasol.

« Mais c’est passionnant de tenter d’améliorer la voiture d’ici 2022 au sein d’une équipe et un environnement fort. »

Durant plusieurs mois, le double champion du monde n’a cessé de dire qu’il ne reviendrait en F1 que si il avait entre les mains une monoplace capable de gagner un championnat du monde.

Mais désormais, le pilote espagnol a changé d’approche et assure qu’il se battra comme un fou au volant de sa Renault – même s’il est bien conscient qu’il pourrait se battre uniquement pour des places en milieu de peloton.

« A partir du moment où je ferme la visière, c’est pour me battre. Que ce soit pour la dixième, quatrième ou septième place, je m’en fous. Je ferai comme si c’était la dernière manche du championnat et je donnerai tout. »

Avant de rejoindre l’écurie Renault et de débuter son travail dans le simulateur à Enstone, Fernando Alonso se concentre d’abord sur les 500 Miles d’Indianapolis qu’il disputera cet été aux Etats-Unis.

La FIA inspecte le tracé d’Imola en Italie ce mercredi

Michael Masi, directeur de course de la FIA et délégué à la sécurité, inspecte ce mercredi 22 juillet le tracé d’Imola en Italie en vue d’une homologation pour accueillir une course de F1 cette saison.

Nous pourrions bien nous retrouver avec un triplé national cette année en Italie avec une première course déjà confirmée à Monza le 6 septembre [Grand Prix d’Italie], une seconde course confirmée au Mugello pour le 13 septembre [Grand Prix de Toscane] et enfin une très probable troisième course sur le tracé d’Imola.

Le patron du circuit italien fait pression depuis plusieurs semaines déjà pour que sa piste figure au calendrier cette année, et selon nos confrères de La Gazzetta Dello Sport, le directeur de course de la FIA Michael Masi doit se rendre ce mercredi à Imola en vue d’une homologation.

La F1 n’a plus couru à Imola depuis 2006 dans le cadre d’une course faisant partie du championnat du monde, alors que les essais les plus récents sur la piste italienne remontent à fin juin de cette année avec les deux pilotes AlphaTauri qui ont réalisé des essais privés avec deux monoplaces avant le début de la saison.

Les rumeurs suggèrent que Imola pourrait accueillir un Grand Prix F1 cette saison aux alentours du début du mois d’octobre après le Grand Prix de Russie programmé fin septembre à Sotchi.

Jusqu’à présent, la F1 n’a confirmé que dix courses au calendrier 2020 – toutes se disputent en Europe à huis clos – mais la catégorie reine espère toujours pouvoir mettre sur pied un calendrier composé d’au moins 15 courses.

Cependant, la situation sanitaire dans le monde ne devrait pas permettre à la Formule 1 de se déplacer en Amérique, au Brésil ou encore au Mexique cette année, ce qui laisse penser qu’une très grande partie de la saison 2020 sera disputée en Europe, d’où la nécessité de trouver de nouveaux tracés comme Imola, Mugello ou encore Portimao au Portugal, qui est lui aussi candidat pour l’organisation d’une course.

Pour George Russell, la Williams FW43 a une aéro trop sensible

Bien que Williams a fait des progrès considérables par rapport à la saison dernière, l’équipe britannique n’a toujours pas marqué un seul point depuis le début de la saison.

La FW43 affiche un très bon rythme en qualifications le samedi – et on a pu s’en apercevoir encore le week-end dernier avec les deux pilotes Williams en Q2 – George Russell ayant même réussi à devancer la Red Bull d’Albon.

Mais ce rythme semble complétement disparaître en course le dimanche, et selon George Russell, la FW43 est aérodynamiquement trop sensible lorsqu’elle se retrouve dans le trafic.

« C’est un peu étrange pour le moment, nous avons eu trois courses maintenant, deux très bonnes qualifications, une bonne qualification et trois très mauvaises courses. » nous explique George Russell.

« Cela n’avait pas été le cas l’année dernière. L’an dernier, notre rythme de course était meilleur que notre rythme de qualification. »

« Notre voiture est très sensible lorsqu’elle suit les autres et devient très difficile à contrôler en suivant les autres et évidemment un samedi, vous ne suivez pas les autres. C’est donc la seule compréhension que nous pensons pouvoir en retirer. »

« J’ai l’impression de perdre beaucoup d’appuis et la voiture devient assez imprévisible. La voiture est très forte et est vraiment agréable à conduire dans un format de qualification, mais ce n’est pas le cas en course en suivant les voitures. »

« Cela m’enlève toute confiance, et quand je suis dans l’air clair pendant la course, notre rythme est fort, ou pendant une séance d’essais en air clair avec du carburant élevé, le rythme est fort, donc tout indique que c’est quand nous suivons [une autre voiture] que notre sensibilité aérodynamique est trop élevée. »

Russell est encore plus frustré lorsqu’il sait que la Hongrie était, sur le papier, la piste la plus adaptée à sa Williams, ce qui ne devrait pas être le cas lors de la prochaine course à Silverstone.

« En toute honnêteté, je ne suis pas trop sûr. Je pense que sur le papier, la Hongrie est le circuit qui nous convient le plus aux caractéristiques de notre voiture. Je pense que cela a été prouvé lors des qualifications. »

« Je pense que notre performance en Autriche lors des premières qualifications était probablement le rythme réel de la voiture sur un sol sec, évidemment la deuxième course était humide et les choses étaient un peu plus mélangées donc finalement je pense que notre objectif et nos concurrents réalistes sont les Alfas et les Haas. »

Au classement constructeurs, Williams occupe donc la dernière position et n’a inscrit aucun point en trois courses.

La pénalité infligée aux pilotes Haas expliquée

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, est revenu en détail sur la pénalité infligée aux deux pilotes Haas dimanche dernier après l’arrivée du Grand Prix de Hongrie.

A Budapest, Romain Grosjean et Kevin Magnussen ont tous deux écopé d’une pénalité de dix secondes sur leur temps final après l’arrivée du Grand Prix de Hongrie pour avoir reçu « une aide au pilotage » pendant le tour de formation.

Le directeur de course et délégué à la sécurité, Michael Masi, a expliqué que les commissaires de course à Budapest se sont appuyés sur une directive technique datant de 2017 pour juger et punir l’infraction commise par l’équipe Haas pendant le tour de formation.

« Il y avait un TD (directive technique) qui est sortie je pense en 2017, clarifiant la communication que l’équipe peut avoir avec les pilotes sur le tour de formation, et qui se rapporte à l’article 27.1 des règlements sportifs, qui dit que le pilote doit conduire la voiture seul et sans aide. » a expliqué Michael Masi.

« Le motif de cette convocation est due au fait que les deux pilotes ont été appelés par leur ingénieur pour changer de pneus pendant le tour de formation, ce qui n’est pas autorisé par la directive technique émise à l’époque. »

« Essentiellement, la seule communication qui peut être faite avec le pilote pendant le tour de formation, entre le mur des stands et le pilote, est pour des questions de sécurité. »

« S’il s’agit d’un problème de sécurité imminent, cette communication peut alors avoir lieu. » conclut Masi.

Au final, Kevin Magnussen a perdu une position une fois la pénalité infligée (il termine neuvième), tandis que Romain Grosjean a lui aussi été rétrogradé d’une position, le Français termine le Grand Prix de Hongrie à la seizième place.

La piste du circuit Paul Ricard se refait une beauté !

Dans le cadre de son processus d’entretien annuel, le Circuit Paul Ricard a entrepris des travaux de rénovation de la piste visant à améliorer encore son niveau de technologie et de performance, plus particulièrement en optimisant l’évacuation de l’eau en cas de pluie.

L’innovation s’inscrit clairement dans les gênes du Circuit Paul Ricard depuis cinquante ans. Avec 247 configurations de pistes possibles, et ses larges bandes bleues et rouges offrant des conditions de sécurité optimales, le Circuit Paul Ricard fait office de leader en la matière, et a même vu son procédé se décliner sur d’autres tracés dans le monde. Les fameux « run offs » deviendront même, fin 2020, une exigence réglementaire pour la création de nouveaux circuits et l’aménagement de certains dégagements accidentogènes.

L’amélioration continue se place également au centre des préoccupations des équipes techniques qui ont conclu un partenariat avec celles de Colas, leader mondial de la construction et de l’entretien des infrastructures de transport. A cette collaboration déjà fructueuse depuis quelques années, s’est ajouté un autre coéquipier, la société italienne Dromo qui a apporté une dimension supplémentaire à la synergie engagée autour du travail sur la piste.

Après une analyse pointue avec un scanner laser 3D précis au millimètre, les ingénieurs de studio Dromo ont modélisé numériquement les écoulements d’eau et créé un design facilitant leur évacuation.

La phase analytique terminée, les équipes de Colas et celles du Circuit Paul Ricard ont procédé au rabotage de la piste sur une épaisseur de quatre centimètres. Grâce au positionnement GPS des raboteuses programmées par studio Dromo, les pentes qui le nécessitaient ont été ajustées.

Les ingénieurs du studio de conception italien se sont également attelés aux vérifications du nivelage par un scan laser, puis la pose de l’enrobé a pu démarrer.

L’amplitude thermique sur le plateau de Signes combinée au fort taux d’utilisation de la piste ont d’ailleurs nécessité l’élaboration d’une formulation secrète de cette matière. Leur travail s’est achevé par une nouvelle analyse afin de vérifier la conformité du résultat par rapport au cahier des charges.

En termes pratiques, l’ensemble des travaux n’a duré qu’une petite douzaine de jours pendant lesquels non moins de 50 000 m² d’asphalte ont été resurfacés.

Le reprofilage permet d’optimiser l’évacuation de l’eau, limiter les coulées traversantes et éviter la stagnation. Il va certainement ravir les pilotes, ingénieurs en apportant de nouvelles sensations de conduite. Les stratégies promettent également d’être très intéressantes : sur tracé identique, les appuis changent avec un « grip » très homogène et moins d’usure sur les pneumatiques.

« Depuis des années, le Circuit Paul Ricard est précurseur en matière d’innovations technologiques. » nous explique Stéphane Clair, directeur du circuit Paul Ricard.

« De notre propre initiative, nous investissons chaque année 5% de notre chiffre d’affaires afin de maintenir nos installations au meilleur niveau. »

« Je me réjouis du travail que nos équipes, celles de studio Dromo et Colas ont entrepris ensemble, mais je me satisfais encore plus du respect de nos engagements en matière de développement durable. »

« Grâce aux techniques entreprises, nous avons maîtrisé la quantité de matériaux utilisés et pu les limiter au strict nécessaire pour un résultat optimal. »

Binotto : « Ce n’est pas en licenciant des gens que vous faites rouler une voiture plus vite »

Après les trois premières courses de la saison 2020, la Scuderia Ferrari occupe la cinquième position au championnat du monde avec seulement 27 points marqués quand Mercedes en a déjà inscrit 121.

Pour Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari depuis 2019, il n’y a pas de baguette magique et même si Ferrari doit impérativement changer des choses en interne, le Suisse exclut tout limogeage.

« Après trois courses, il est clair que nous sommes dans une situation pire que prévu et que nous devons réagir sans tarder. » a déclaré Binotto, cité par le site de la catégorie reine.

« L’ensemble du projet doit être revu, en tenant compte des limites actuellement imposées par la réglementation. »

« Je suis bien conscient qu’il n’y a pas de baguette magique en Formule 1, mais nous devons passer à la vitesse supérieure pour changer les choses, à la fois à court et à long terme. »

« Il pourrait également être nécessaire de se pencher sur notre organisation pour améliorer et renforcer nos méthodes de travail là où les besoins sont les plus grands. »

« Mais d’abord, en tant qu’équipe, nous devons comprendre la dynamique qui a conduit à cette situation. »

« J’ai confiance dans les gens qui travaillent à la Gestion Sportive. Nous avons commencé un long processus qui devrait conduire à un autre cycle gagnant. »

« Cela prendra du temps, mais toute l’entreprise comprend et soutient cette vision. C’est pourquoi je trouve amusant de lire des histoires : ce n’est pas en licenciant des gens que vous faites rouler une voiture plus vite… »

Alors que les fans espèrent une amélioration rapide des performances de la SF1000, Binotto a admis que cela était peu probable.

« Cela prendra beaucoup de temps. Je pense qu’il faudra de la patience. Les mises à jour que nous avons apportées en Autriche ont prouvé une corrélation, et pour le moment, au moins nous avons résolu ce problème, mais le déficit en termes de performances est toujours là. »

« Nous manquons de vitesse dans les lignes droites, manquons de vitesse dans les virages. Dans l’ensemble, la voiture doit être améliorée dans tous les domaines. »

« C’est aussi simple que ça. Ce n’est pas quelque chose qu’une simple astuce va résoudre, ou une solution ou un package simple. Cela prendra du temps. Combien de temps? Je n’ai pas encore la réponse. »

Alex Zanardi transféré dans un centre spécialisé de neuro-rééducation

Alex Zanardi, gravement accidenté le mois dernier lors d’une sortie d’entrainement avec son Handbike (vélo à main) sur une route nationale en Italie, n’est plus sous sédation et a été transféré ce mardi vers un établissement pour la neuro-rééducation.

« La direction sanitaire de la société hospitalo-universitaire siennoise annonce que le programme de sédo-analgésie auquel a été soumis l’athlète Alex Zanardi est terminé. »

« Après la suspension de la sédation, la normalité des paramètres cardio-respiratoires et métaboliques, la stabilité des conditions cliniques générales et du tableau neurologique ont permis le transfert du champion vers un centre spécialisé de récupération et de rééducation fonctionnelle. Alex Zanardi a donc été transféré aujourd’hui dans un autre établissement. »

« Nos professionnels – dit le directeur général de l’Aou Senese Valtere Giovannini – restent à la disposition de cette personne extraordinaire et de sa famille pour les étapes ultérieures du développement clinique, diagnostique et thérapeutique, comme cela se produit toujours dans ces cas. »

« Je remercie sincèrement l’équipe multidisciplinaire qui a pris soin de Zanardi en mettant en place un grand professionnalisme, reconnu au niveau national et au-delà. »

« L’athlète a passé plus d’un mois dans notre hôpital: il a subi trois opérations chirurgicales délicates et a montré un chemin de stabilité de ses conditions cliniques et des paramètres vitaux qui ont permis la réduction et la suspension de la sédation, et la possibilité conséquente de pouvoir être transféré dans un établissement pour la neuro-rééducation nécessaire. »

« Je termine en envoyant un gros câlin à la famille d’Alex, qui a fait preuve d’une force extraordinaire: un cadeau précieux qui devra être un compagnon de voyage fondamental du nouveau chemin qui commence aujourd’hui. »

On vous fait gagner F1 2020 : les noms des gagnants révélés !

Il est grand temps de connaître les gagnants de notre concours organisé la semaine dernière en partenariat avec Koch Media pour vous faire gagner le jeu F1 2020 sur PC et Xbox One.

Vous avez été nombreux et nombreuses à participer à ce concours et nous vous remercions sincèrement pour votre participation, mais malheureusement, seules deux personnes ont eu la chance d’être tirées au sort et ont donc remporté le jeu F1 2020 de Codemasters.

Pour la version PC de F1 2020 – qui était à gagner sur notre compte Twitter – c’est @MaxKylCPB qui a été tiré(e) au sort.

Pour la version Xbox One – qui était à gagner sur notre compte Instagram – c’est @alfifty qui a été tiré(e) au sort.

Un grand bravo à nos gagnants qui seront contactés dans les prochaines heures pour recevoir leur jeu F1 2020 directement à la maison, quant aux autres, ce n’est que partie remise jusqu’au prochain concours.

N’oubliez pas d’ailleurs de vous abonner à nos différents réseaux sociaux : Twitter, Facebook ou encore Instagram sur lesquels nous vous ferons gagner d’autres lots tout au long de la saison 2020.

Un grand merci à vous tous….

Vidéo : Les réparations sur la Red Bull de Verstappen sur la grille en Hongrie

Ce dimanche à Budapest, le pilote Red Bull Max Verstappen est allé frapper les barrières de pneus dans son tour de mise en grille, quelques minutes à peine avant que le départ du Grand Prix de Hongrie ne soit donné.

A partir de cet instant, personne ne savait si Verstappen allait pouvoir prendre le départ de la course en raison des dommages conséquents sur sa monoplace (suspension avant gauche et aileron avant).

L’aileron avant de la RB16 a pu être changé en un rien de temps par les mécaniciens, mais pour ce qui était de la suspension avant gauche, les hommes préposés à la monoplace de Verstappen ont réalisé un véritable exploit en ne mettant que 20 minutes pour la réparer et permettre à Max Verstappen de prendre le départ de la course à temps…à 25 secondes près.

Au final, Max Verstappen, qui s’élançait depuis la septième position sur la grille, a terminé le Grand Prix de Hongrie à la seconde position derrière la Mercedes de Lewis Hamilton.

Ricciardo estime que Renault est plus rapide que les résultats ne le suggérent

Avec trois huitième place lors des trois premiers Grands Prix de l’année, Daniel Ricciardo estime que sa Renault RS20 est plus rapide que les résultats ne le suggèrent.

L’Australien estime que non seulement Renault est plus rapide que Ferrari, mais qu’il sont également assez proches de Racing Point.

« Jusqu’ici, nous avons terminé huitièmes à chaque Grand Prix. Ce n’est pas mal, mais j’ai vraiment l’impression que nous avions la vitesse pour faire mieux sur ces trois premières manches. » a expliqué Ricciardo après le Grand Prix de Hongrie.

« Nous ne sommes pas loin des six premiers, nous nous en approchons et nous savons que de plus gros points sont tout près. »

« Je pense que nous avons un peu plus de vitesse que Ferrari pour le moment. Du moins il semble que oui, le rythme de course n’est pas trop mauvais. Donc ça vient. »

« C’est bien de marquer des points, mais je sais qu’il y en a encore plus au coin de la rue. On aurait dit que nous avions un peu plus de rythme que McLaren [au GP de Hongrie]. »

« Je ne sais pas trop comment ils se sont comportés en course, mais nous étions assez proches de Racing Point, donc ce n’est pas trop minable. »

Pour information, Sergio Perez au volant de sa Racing Point a terminé à la septième position en Hongrie, juste devant la Renault de Ricciardo.

Au championnat du monde, Renault occupe désormais la sixième position avec 12 points marqués en trois courses, mais l’équipe du constructeur français pourrait faire un bon en avant au classement si la FIA décide que la Racing Point n’est pas légale à la suite des deux protestations déposées par Renault.

Le classement constructeurs

[table “93” not found /]

 

Sergio Perez : « En tant que papa, je ne mettrais pas mon fils dehors »

Malgré le fait qu’il possède un contrat pour la saison 2021, le Mexicain Sergio Perez ne peut écarter le risque de se faire débarquer par son équipe si Sebastian Vettel venait à signer avec Aston Martin l’an prochain.

Dans une récente interview accordée à la télévision Movistar, Perez a déclaré qu’il était tout à fait évident pour lui que Lawrence Stroll, père de Lance Stroll le coéquipier de Perez, ne laisserait pas tomber son fils juste pour le plaisir de signer Vettel.

« Je pense que le choix est évident si quelqu’un doit partir. » a déclaré Sergio Perez. « Je suis moi même papa et je ne mettrais pas mon fils dehors, mais je ne peux pas dire grand chose de plus. »

« Il y a beaucoup de rumeurs autour de tout ça. Mais de mon côté, tout reste pareil – j’ai un contrat avec l’équipe. »

Le pilote mexicain a tout de même admis la semaine dernière qu’une écurie concurrente l’avait contacté, mais Perez n’a pas voulu dire de quelle équipe il s’agit.

Du côté des dirigeants de Racing Point, le discours reste le même depuis plusieurs semaines et Otmar Szafnauer insiste sur le fait que ses deux pilotes sont sous contrat l’an prochain et que l’équipe n’a aucune intention de ne pas honorer ces contrats.

Racing Point insiste sur le fait que ses deux pilotes ont un contrat pour 2021

Le directeur de l’équipe Racing Point, Otmar Szafnauer, a insisté sur le fait que ses deux pilotes possèdent un contrat pour la saison 2021.

Alors que les rumeurs d’une potentielle arrivée de Sebastian Vettel chez Aston Martin en 2021 ont pris de l’ampleur ces dernières semaines, Szafnauer continue de dire que ses deux pilotes sont sous contrat et qu’à l’heure actuelle il est impossible de dire ce qu’il se passera l’an prochain.

Parmi les deux pilotes Racing Point, c’est bien le Mexicain Sergio Perez qui semble être sous pression, notamment parce que son coéquipier Lance Stroll est le fils du propriétaire de l’écurie, le milliardaire Lawrence Stroll, ce qui devrait lui assurer son baquet.

Lorsqu’on demande à Szafnauer si Perez sera bien chez Aston Martin l’an prochain, l’Américain répond : « Comme je l’ai dit à propos de Checo [Sergio Perez], il est sous contrat et l’objectif pour lui est vraiment de faire de son mieux avec notre voiture cette année […] » a souligné Szafnauer à Budapest vendredi dernier.

« Ils sont tous les deux sous contrat et nous sommes satisfaits des pilotes que nous avons. C’est déjà la Silly Season [le mercato des pilotes], ce qui est incroyable, parce que nous n’avons fait que deux courses et nous parlons déjà de changement de pilotes. »

Lorsqu’on lui demande clairement si les deux pilotes Lance Stroll et Sergio Perez seront bien chez Aston Martin la saison prochaine en F1, Otmar Szafnauer répond : « Il est difficile de prédire l’avenir. »

« Comme je l’ai déjà dit, ils doivent faire de leur mieux. Ils sont sous contrat et à partir de là, nous verrons où nous allons. Mais notre intention n’a jamais été de ne pas honorer nos contrats. »

La F1 suit de près l’évolution de la situation sanitaire en Espagne

Les préparatifs pour le Grand Prix d’Espagne 2020 se poursuivent, malgré la situation délicate en Catalogne avec une augmentation des cas positifs Covid-19 depuis quelques jours.

L’épidémie de coronavirus connaît un rebond en Espagne depuis plus d’une semaine – plus particulièrement dans la région de Barcelone qui a enregistré 565 cas positifs en trois jours et alors que la courbe continue de grimper dans la région de Lleida avec 177 cas supplémentaires en 24 heures.

La FOM et le circuit de Barcelone surveillent évidemment de très près la situation, mais à ce stade, les préparatifs en vue d’accueillir le Grand Prix d’Espagne au mois d’août [du 14 au 16 août] se poursuivent.

Rappelons que les équipes de F1, ainsi que tous les membres du personnel évoluant dans le paddock de la catégorie reine, sont régulièrement testés et évoluent dans une bulle à l’intérieur de laquelle se trouvent plusieurs groupes et sous-groupes.

A partir du moment où une personne faisant partie de l’un de ces groupes est testée positive, c’est l’ensemble du groupe qui est placé à l’isolement.

Les tests qui sont réalisés dans le paddock sont rendus public chaque semaine par la F1 et, jusqu’à présent, la catégorie reine a déclaré deux cas positifs depuis la reprise de la saison 2020 début juillet.

Ces deux personnes faisaient partie du personnel en charge du montage des installations en Hongrie et ont immédiatement été écartées du paddock.