Le Team Principal d’Alpine, Bruno Famin a admis que l’A524 est une monoplace plus « atypique » que les autres voitures de la grille et qu’elle sera donc naturellement moins à l’aise sur le tracé d’Imola ce week-end. Le Manager français a également indiqué qu’il n’y aurait pas d’autres évolutions au cours des prochaines courses.
Pour être plus efficace, l’Alpine A524 a besoin de rouler très proche du sol, ce qui signifie que sur des tracés très bosselés comme celui d’Imola, la monoplace rebondit énormément. Pour limiter ce phénomène, les mécaniciens ont donc essayé « d’assouplir » l’A524 comme l’a expliqué Bruno Famin ce vendredi au micro de Canal+ durant les EL2.
« On a une voiture un petit peu atypique par rapport aux autres qui est quand même basse et raide, donc on a essayé de l’assouplir, mais c’est sûr que ce n’est pas une piste sur laquelle on va être naturellement à l’aise, il n’y en a pas beaucoup d’ailleurs cette saison pour l’instant, mais on travaille, et là ça va déjà mieux qu’en EL1. » a déclaré Bruno Famin.
Concernant d’éventuelles améliorations à venir, Alpine a annoncé à la veille de la septième manche de la saison qu’il n’y aurait plus d’évolutions significatives à venir au cours des prochaines courses, et sur ce sujet, Bruno Famin a lui aussi confirmé que son équipe allait désormais exploiter le maximum du potentiel de l’actuel package de l’A524 avant d’introduire d’autres nouveautés.
« On a apporté deux évolutions [lors des courses précédentes] et on a mis la voiture au poids, et on l’a fait un peu plus vite que ce qu’on pensait, donc ça c’est plutôt bien, c’est une belle réaction de l’équipe. » a ajouté Famin.
« Maintenant effectivement, il faut qu’on arrive à extraire toute la performance de cette voiture, on est sûr qu’il y a encore pas mal de choses à apprendre du package actuel, puis on continue pour le prochain package dans quelques courses. »
Ce vendredi à Imola, Esteban a terminé quatorzième des EL2, juste devant son coéquipier Pierre Gasly quinzième.
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point inscrit depuis le début de l’année.
Auteur du septième temps lors des EL2 du Grand Prix d’Emilie-Romagne ce vendredi à Imola, Max Verstappen a connu une journée très compliquée au volant de sa Red Bull.
Lors des EL1 plus tôt dans la journée, Max Verstappen a commis de nombreuses erreurs en piste et est passé à plusieurs reprises par les différents bacs à graviers du circuit, le Néerlandais donnant l’impression de ne pas être du tout à l’aise au volant de sa RB20 mise à jour.
Après un gros travail de réglages de la part des mécaniciens entre les deux séances, Verstappen a semblé un peu plus à l’aise lors des EL2, mais le pilote Red Bull termine tout de même cette première journée à plus de cinq dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc.
S’exprimant ce vendredi soir, le triple champion du monde n’a pas caché ses difficultés et espère que le problème d’équilibre de sa RB20 sera résolu d’ici ce samedi : « C’était une journée difficile. »
« C’était difficile de trouver le bon équilibre et je ne me sentais pas vraiment à l’aise dans la voiture. » a déclaré Verstappen ce vendredi soir à Imola après sa journée de travail en piste.
« C’était très facile de perdre la voiture. Il y a donc quelques choses que nous devons examiner parce que la journée d’aujourd’hui n’a tout simplement pas été bonne. »
« Les longs runs ont également été très mauvais. Nous devons certainement améliorer certaines choses si nous voulons être compétitifs demain [pour les qualifications]. Il semble que les autres ont fait un pas en avant, et de notre côté, ce fut juste une mauvaise journée. »
Le directeur technique unité de puissance chez Ferrari, Enrico Gualtieri, a donné les raisons pour lesquelles l’écurie de Maranello a choisi de monter un troisième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Charles Leclerc ce week-end à Imola.
Enrico Gualtieri a expliqué que les données recueillies sur l’unité de puissance utilisée par Charles Leclerc lors de la dernière course à Miami ne « correspondaient pas aux valeurs standards » de Ferrari, ce qui a obligé les ingénieurs à prendre la décision de changer le moteur de Leclerc avant d’arriver à Imola par précaution.
« Ce n’était pas prévu en termes de plan défini. Mais après la course de Miami, nos contrôles habituels d’après-course ne correspondaient pas complètement à nos valeurs standards. » a expliqué Gualtieri ce vendredi à Imola.
« Il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter à ce stade. Mais nous avons simplement décidé de minimiser toute sorte de criticité potentielle au cours de cette journée, qui est assez importante. »
« Nous avons donc simplement décidé [de le changer]. Le moteur étant gelé, nous ne pouvons pas le mettre sur le banc. Nous avons donc besoin d’une expérience sur piste pour confirmer la possibilité et la capacité du moteur à continuer [pour le reste de la saison]. »
« Nous utiliserons à nouveau le moteur [celui de Miami] au cours de la saison et être la troisième unité correspond fondamentalement à la deuxième, c’est simplement que nous devons gérer le pool. Nous l’utiliserons donc à nouveau les vendredis prochains et nous continuerons ensuite avec le plan standard. »
Concrètement donc et à condition que ce dernier soit en état de fonctionner, Charles Leclerc dispose toujours dans son pool du moteur utilisé au Grand Prix de Miami, ce qui veut dire qu’il pourra de nouveau être monté à l’arrière de sa monoplace si besoin plus tard dans la saison sans risquer de pénalité sur la grille.
C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a signé le meilleur temps de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en 1,15.906 (Tendres), le Monégasque devance de presque deuxièmes la McLaren d’Oscar Piastri (Tendres) et de presque quatre dixièmes la Visa Cash App RB de Yuki Tsunoda (Tendres).
Derrière, Lewis Hamilton George Russell, Carlos Sainz, Max Verstappen, Sergio Perez, Nico Hülkenberg et Fernando Alonso complètent le top dix de cette dernière séance d’essais de la journée à Imola.
Du mieux pour Red Bull mais…
Après une première séance d’essais libres plutôt compliquée ce vendredi à Imola pour Max Verstappen, le Néerlandais semblait bien plus à l’aise lors de ces EL2 après avoir modifié quelques réglages sur sa monoplace. Le pilote Red Bull était en tout cas bien plus satisfait et l’a fait savoir à son ingénieur à la radio.
Cependant, force est de constater que les deux pilotes Red Bull terminent ces EL2 à plus de cinq dixièmes de la Ferrari de Charles Leclerc, ce qui laisse penser que Red Bull ne bluffait peut-être pas lors des EL1, alors que Verstappen a de nouveau fait un passage par le bac à graviers en toute fin de séance…
Pas de miracle chez Alpine
Du coté de chez Alpine, les deux pilotes Esteban Ocon et Pierre Gasly terminent ces EL2 respectivement à la quatorzième et la quinzième place. A noter un beau tête à queue de la part de Gasly qui semble moins à l’aise que son coéquipier au volant de l’A524 depuis le début du week-end.
Tsunoda sous enquête
il est bon de noter que Yuki Tsunoda a été placé sous enquête pour avoir réalisé un essai de départ dans un endroit interdit à la sortie de la voie des stands. Le Japonais risque une pénalité pour cette infraction.
La prochaine séance d’essais libres [EL3] du Grand Prix d’Emilie-Romagne est programmée ce samedi 18 mai à 12h30 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le tracé d’Imola.
Ce vendredi 17 mai, les pilotes ont participé à la première séance d’essais libres du week-end à Imola [EL1] à 13h30 (résultats ici), tandis que la deuxième séance [EL2] était programmée le même jour à 17h00 (résultats ici).
Le samedi 18 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin le dimanche 19 mai, le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 63 tours de course sur le tracé d’Imola.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.
C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en 1,16.990 (Tendres), le Monégasque devance d’un dixième la Mercedes de George Russell (Tendres) et d’un dixième la Ferrari de Carlos Sainz (Tendres).
Derrière, Sergio Perez, Max Verstappen, Yuki Tsunoda, Lewis Hamilton, Lando Norris, Oscar Piastri et Fernando Alonso complètent le top dix de cette première séance d’essais du week-end à Imola.
Oliver Bearman en piste
Le Britannique Oliver Bearman – pilote de réserve de Ferrari et de Haas – a participé à sa première séance d’essais libres au volant de la Haas VF-24 ce vendredi à Imola. Bearman a remplacé Kevin Magnussen durant ces EL1, le Danois débutera donc son week-end lors des EL2 programmés plus tard dans la journée. Oliver Bearman – qui est pressenti pour devenir titulaire l’an prochain chez Haas – participera à d’autres séances d’essais libres au cours de la saison 2024.
Alex Albon en panne
Le pilote Williams Alex Albon a dû immobiliser sa monoplace sur le bord de la piste ce vendredi à la suite d’un problème mécanique. Le Thaïlandais n’aura roulé que 20 minutes lors de ces EL1, un week-end qui débute mal pour lui à Imola, alors qu’il vient de signer une prolongation de contrat pour plusieurs années avec l’écurie de Grove.
Hamilton en difficulté
Alors que George Russell semblait très compétitif ce vendredi au volant de la Mercedes W15 mise à jour, son coéquipier Lewis Hamilton a rencontré plus de difficultés avec plusieurs sorties de piste et un tête à queue. Le septuple champion du monde termine tout de même dans le top dix.
Les pilotes Red Bull en retrait
Bien qu’il soit encore un peu tôt pour tirer des conclusions, les deux pilotes Red Bull ont semblé en retrait ce vendredi lors de ces EL1. Sergio Perez et son coéquipier Max Verstappen terminent cette séance dans le top 5 mais avec deux dixièmes de retard sur Ferrari. Durant toute la séance, Max Verstappen n’a cessé de se plaindre du comportement de sa monoplace sur les zones de freinage.
La prochaine séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne [EL2] est programmée ce vendredi à 17h00 (heure de Paris) et la séance sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse.
Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le tracé d’Imola.
Ce vendredi 17 mai, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Imola [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmé le même jour à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 18 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin le dimanche 19 mai, le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 63 tours de course sur le tracé d’Imola.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en direct, rendez-vous sur notre Live Center accessible ici ou bien vous pouvez suivre la séance via le flux ci-dessous.
Lewis Hamilton et George Russell ont chacun félicité l’équipe Mercedes pour rester toujours aussi motivée au cours d’une période difficile après un début de saison moins bon que prévu.
Après avoir passé deux saisons difficiles en 2022 et 2023, l’écurie Mercedes a entamé 2024 avec une monoplace plus compétitive que les années précédentes, mais pas suffisamment pour mettre la pression sur Red Bull et Ferrari, alors que son écurie cliente McLaren se trouve devant au championnat du monde après les six premières courses.
A son arrivée à Imola, Lewis Hamilton a reconnu que l’année ne s’est pas déroulée comme il l’avait espéré jusqu’à présent, mais le septuple champion du monde a exprimé son optimisme quant aux développements à venir de la part de son équipe pour la W15.
« De mon côté, ça n’a pas été génial. Mais la dernière course a été positive et il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Je suis vraiment enthousiasmé par les développements à venir. » a déclaré Hamilton ce jeudi à Imola.
« Nous avons franchi une étape lors de la dernière course et nous en avons une [de mise à jour] ce week-end, et il y a en a d’autres en préparation. J’ai l’impression que nous avons en quelque sorte trouvé une étoile polaire sur ce que nous devons faire et changer, cela prend juste du temps. »
« Mais l’énergie dans l’équipe est incroyable. Ils sont tellement résilients dans cette équipe. Ils continuent simplement à pousser, même si nous avons été renversés à plusieurs reprises. Nous allons donc continuer à garder la tête baissée, à rester concentrés et à essayer de faire le meilleur travail possible chaque week-end. »
De l’autre côté du garage, George Russell a fait écho aux propos de son coéquipier, le Britannique estimant lui aussi que la motivation de l’équipe Mercedes est sans faille.
« Comme l’a dit Lewis, cela a été impressionnant de voir comment l’équipe s’est réunie en consacrant autant d’heures à l’usine pour essayer d’apporter ces développements à la voiture plus rapidement. » a déclaré Russell.
« Ils ont travaillé si dur pour essayer de rendre la voiture plus rapide. Nous sommes au quart de la saison, et je pense que la direction que nous devons prendre est très claire, et cela donne de la motivation aux gens et une plate-forme claire sur laquelle nous devons nous développer. »
« Le temps nous le dira dans les courses à venir, mais le moral ou la motivation n’a certainement pas baissé, et tout le monde est tellement motivé pour ramener Mercedes au sommet. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur McLaren.
Voici le programme et les horaires du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola en Italie.
Après deux week-ends consécutifs au format Sprint en Chine et à Miami, retour à un week-end au format « classique » à Imola (c’est à dire sans course Sprint) avec deux séances d’essais libres le vendredi, une dernière séance d’essais libres le samedi avant les qualifications et la course le dimanche.
Le vendredi 17 mai, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Imola [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmé le même jour à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 18 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin le dimanche 19 mai, le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 63 tours de course sur le tracé d’Imola.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 17 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en direct sur notre Live Center accessible ici.
Le pilote de réserve de Ferrari, Oliver Bearman, a déclaré que la Formule 1 doit travailler davantage sur le concept de garde-boue qui a été testé cette semaine par l’écurie de Maranello sur sa piste de Fiorano en Italie.
Il y a quelques jours, Ferrari a testé un nouveau concept de garde-boue sur l’une de ses monoplaces sur le tracé de Fiorano (voir les photos ici) mouillé artificiellement pour l’occasion. Oliver Bearman faisait partie des pilotes en piste ce jour-là au volant de la Ferrari et le jeune Britannique est catégorique, ce prototype de garde-boue n’est pas encore au point.
« C’était assez similaire [par rapport à un précédent test à Silverstone], donc je pense que nous devons continuer à y travailler sur la planche à dessin. » a déclaré Oliver Bearman aux médias ce jeudi à Imola.
« La visibilité était encore assez difficile. C’était un peu mieux, c’est sûr, le travail a abouti à quelque chose, mais ce n’est pas réglé. »
« Nous avons fait quatre ou cinq essais en essayant différents niveaux d’ouverture, car si le capot est complétement fermé, c’est aussi assez difficile pour la température des pneus. »
Le prototype de garde-boue testé par Ferrari était une version améliorée de cet accessoire déjà testé par Mercedes et McLaren à Silverstone l’an dernier et il semble désormais certain qu’une troisième version verra le jour prochainement.
Pour rappel, au cours des derniers mois, les commentaires des pilotes ont suggéré qu’il y avait une visibilité réduite dans des conditions extrêmement humides avec cette dernière génération de monoplaces, ce qui est un facteur déterminant pour démarrer ou devoir suspendre des sessions.
Par conséquent, la FIA a lancé une étude pour définir un ensemble de pièces visant à supprimer les éclaboussures générées lors de la conduite dans des conditions humides. L’étude s’est concentrée sur les points suivants :
Définition d’un kit de carrosserie standard, visant à supprimer les éclaboussures des pneumatiques lors du roulage en conditions humides par l’utilisation d’une carrosserie minimale au niveau des roues (passages de roue).
Veiller à ce que la conception n’entrave pas indûment les changements de pneus des arrêts au stand.
Recherche de dispositifs supplémentaires tels que des feux supplémentaires pour améliorer la visibilité de la voiture. Appareils à installer uniquement avant une course ou pendant un drapeau rouge en raison de conditions d’humidité extrêmes.
Carlos Sainz a admis que la question concernant son avenir est loin d’être résolue car la situation n’évolue pas rapidement dans un contexte d’évolution permanente sur le marché des pilotes.
Ces derniers jours, deux baquets supplémentaires ont été verrouillés avec l’annonce de l’arrivée de Nico Hülkenberg chez Sauber en 2025 et la prolongation de contrat pour plusieurs années du Thaïlandais Alex Albon chez Williams.
Carlos Sainz pour sa part est toujours sans baquet pour la saison 2025, alors que l’Espagnol devra quitter la Scuderia Ferrari à la fin de cette campagne 2024 pour être remplacé par Lewis Hamilton.
Lorsqu’on lui a demandé avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne s’il pouvait en dire plus concernant son avenir, le pilote espagnol a répondu : « Quand je le saurai, vous le saurez. Cela n’avance pas très vite. »
Dans les coulisses, le manager de Carlos Sainz, Carlos Onoro, travaille sans relâche pour trouver un baquet à son pilote et est en pourparlers avec « de nombreuses équipes ».
Plusieurs équipes sont susceptibles d’accueillir Carlos Sainz l’an prochain, à commencer par Red Bull grâce à qui le pilote espagnol a débuté sa carrière en F1, ou encore la future équipe Audi qui a déjà fait une offre à Sainz.
L’actuel pilote Ferrari pourrait également se retrouver chez Mercedes l’an prochain ou bien même signer son retour à Enstone avec Alpine, bien que cette dernière hypothèse semble peu probable compte tenu du niveau de performance de l’écurie du constructeur français cette année.
Ce vendredi 17 mai, les pilotes de F1 sont en piste sur le tracé d’Imola en Italie pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024.
La première séance d’essais libres du week-end à Imola [EL1] est programmée ce vendredi 17 mai à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmé le même jour à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 18 mai, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).
Enfin le dimanche 19 mai, le départ du Grand Prix d’Emilie-Romagne 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 63 tours de course sur le tracé d’Imola.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 17 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne en direct sur notre Live Center accessible ici.
Kevin Magnussen a admis qu’il va devoir peut-être adopter une approche plus conservatrice au cours des prochaines courses afin d’éviter une éventuelle interdiction de courir, après que le Danois se soit dangereusement rapproché de la limite de points de pénalité sur sa Superlicence.
Le pilote Haas Kevin Magnussen a déjà accumulé dix points de pénalité sur sa Superlicence après seulement six Grands Prix disputés cette saison, ce qui place le Danois dans une position très inconfortable puisqu’un pilote qui reçoit douze points de pénalité sur une période de douze mois se verra imposer une interdiction de course.
Lorsqu’on lui a demandé à la veille de la septième manche de la saison à Imola s’il ajusterait son pilotage désormais afin d’éviter une telle sanction, Magnussen a répondu : « La prochaine fois, c’est une interdiction de course, donc je pense que je vais devoir le faire. »
« Mais je pense aussi que ces situations où j’ai dû jouer un rôle de soutien pour mon coéquipier ont porté leurs fruits. Cela nous a été très précieux. »
« Je n’aime pas trop la façon dont les règles sont faites, le fait qu’il soit possible [d’obtenir une interdiction de courir], j’aimerais que cela ne soit pas possible du tout. Mais les règles sont telles qu’elles sont, ce n’est pas moi qui les ai établies, mais je pense qu’il y a des choses à examiner. »
« Mais pour ma part, j’ai maintenant dix points [de pénalité], donc je dois faire attention à ne pas me faire interdire de course. » a-t-il ajouté.
Kevin Magnussen débutera son week-end à Imola lors de la deuxième séance d’essais libres ce vendredi, puisque le Danois laisse sa monoplace au jeune Oliver Bearman lors des EL1.
Comme nous vous l’annoncions cette semaine, le circuit d’Imola a subi quelques modifications par rapport à la dernière édition disputée en 2022, notamment la réduction de certaines zones asphaltées pour agrandir les bacs à graviers dans certains virages.
Concrètement, la zone de dégagement au virage 9 a été complétement supprimée et remplacée par un bac à graviers, tandis que la zone de dégagement en asphalte à la sortie des virages 11, 12 et 13 a été réduite en faveur là aussi de graviers.
Enfin, la sortie de la chicane du virage 14-15 est désormais également un bac à graviers au lieu d’une zone de dégagement goudronnée auparavant.
Lorsque Canal+ lui demande si les changements apportés au circuit d’Imola cette année lui conviennent, le pilote Alpine Esteban Ocon a répondu : « Oui, clairement. »
« On a roulé dans le simulateur et on avait tous les changements, donc c’était un peu une chance de pouvoir bien se préparer comme ça. Ils ont changé aussi les vibreurs, ils ont enlevé les grosses bananes jaunes qui cassaient le dos, qui cassaient les vertèbres des pilotes, donc ça c’est bien. »
« Cela veut aussi dire que l’on va pouvoir monter un peu plus sur les vibreurs, et c’est bien parce que c’est un peu l’ADN d’Imola qui revient. »
« Je me rappelle il y a dix ans maintenant quand on roulait en Formule 3, il y avait cet aspect où l’on pouvait vraiment monter dessus, on voyait beaucoup de choses spectaculaires avec les voiture en l’air, et ça me plait en général. Donc, je suis content de revenir ici pour la première en Europe, et Imola c’est une belle première course pour l’Europe. »
De l’autre côté du garage, Pierre Gasly estime pour sa part que le retour des bacs à graviers règle une bonne fois pour toutes les problèmes de limite de piste : « Pour moi, c’est la course automobile. » a déclaré Gasly au micro de Canal+ ce jeudi à Imola.
« Si on fait une erreur et qu’on sort trop large, on doit être pénalisé. C’est toujours une balance avec ce que la Moto [GP] veut et ce que nous on a besoin en F1. Mais en étant nombriliste pour la Formule 1, pour moi ça règle tous les problèmes, au moins il n’y a pas d’histoires de limites de piste. »
« On a la piste, on l’utilise au maximum et si on va plus large, au moins on est pénalisé directement, et je pense que ça devrait être comme ça plus ou moins partout. »
Lando Norris estime que McLaren doit encore franchir une étape supplémentaire afin de constituer une menace plus constante pour Red Bull et Ferrari, et ce malgré le fait que le Britannique ait décroché sa première victoire en F1 lors de la dernière course à Miami.
Lors du dernier Grand Prix disputé à Miami, Lando Norris a réussi à capitaliser sur l’entrée en piste d’une voiture de sécurité au meilleur moment pour lui pour décrocher sa première victoire en Formule 1 et offrir le premier succès à McLaren depuis le Grand Prix d’Italie 2021.
En arrivant à Imola ce week-end, Lando Norris est donc désormais un vainqueur de Grand Prix et lorsqu’on lui demande s’il est toujours sur son petit nuage depuis Miami, le pilote McLaren a répondu : « J’ai célébré l’occasion comme il se doit, mais c’est un autre week-end donc je dois m’assurer d’être préparé et prêt à rouler. »
« Evidemment, j’y pense encore beaucoup, j’y pense encore maintenant. Mais en même temps, même si vous gardez cela à l’esprit, vous devez vous concentrer sur votre week-end et, avec un peu de chance, essayer de reproduire une chose similaire. »
« C’était un week-end incroyable [à Miami] dont je me souviendrai probablement pour le reste de ma vie, tellement incroyable et j’en ai profité au maximum. Mais autant j’ai adoré, autant il faut désormais passer au suivant. »
Le suivant justement, Norris estime que ce week-end à Imola la McLaren pourrait de nouveau être compétitive : « Imola a généralement été l’un de nos circuits les plus réussis en tant qu’équipe et pour moi en tant que pilote. » a jouté le Britannique.
« Nous avons définitivement fait un pas en avant. D’après ce que je sais, d’autres équipes ont également des améliorations [à Imola]. Donc, je ne pense pas que nous avons pris de l’avance [avec les mises à jour introduites à Miami sur la MCL38]. »
« Je pense avoir dit clairement que nous ne serons pas là tous les week-ends. J’étais sixième [à Miami] et j’ai eu de la chance avec la voiture de sécurité et la stratégie a parfaitement fonctionné, mais c’est comme ça que se déroulent les courses parfois. »
Concernant l’avenir, Norris souligne l’importance d’avoir une courbe de développement continue tout au long de la saison pour être sûr de devenir une véritable menace pour Red Bull et Ferrari.
« Nous avons besoin de plus si nous voulons défier Ferrari de manière plus cohérente, si nous voulons défier Red Bull de manière plus cohérente. L’équipe a fait un excellent travail, elle a fait de bons progrès et nous avons, espérons le, d’autres choses à venir dans le futur, et c’est ce dont nous avons besoin pour les battre plus souvent. »
« Je ne suis pas trop confiant, mais je ne suis pas non plus en perte de confiance. J’ai l’impression d’être au bon équilibre et d’accepter là où nous sommes, et je pense que nous sommes la troisième meilleure équipe en ce moment, mais cela pourrait changer. »
« Je reste toutefois convaincu de la façon dont l’équipe se comporte avec notre rythme de développement, qui est meilleur que celui de toute autre équipe sur la grille, et je pense que l’année prochaine, nous pourrons nous battre beaucoup plus souvent pour les victoires et, dans l’ensemble, nous espérons nous battre pour le titre. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points d’avance sur Mercedes.
Adrian Newey a dévoilé ses projets futurs après la confirmation de son départ de l’équipe Red Bull, le Britannique ayant admis qu’après une courte pause il reviendra « probablement » en Formule 1.
Immédiatement après cette annonce, Adrian Newey a lui-même indiqué aux médias qu’il comptait prendre beaucoup de recul avec la Formule 1 afin de profiter de la vie et de sa famille. Mais lorsque son propre manager, Eddie Jordan, l’interroge dans une vidéo postée sur YouTube, pour savoir ce qu’il envisage de faire une fois qu’il aura pris un peu de repos, Adrian Newey a répondu en souriant : « C’est une question populaire en ce moment. »
« Je pense que la façon la plus simple de répondre à cette question est que si vous m’aviez demandé il y a 15 ans si à l’âge de 65 ans j’envisagerais sérieusement de changer d’équipe, d’aller ailleurs et de faire encore quatre ou cinq ans, j’aurais dit : ‘Tu es absolument fou’. »
« Je pense que plusieurs choses se sont produites en même temps. Mon père – qui était vétérinaire – était un grand passionné d’automobile, il avait un petit atelier avec un tour, une fraiseuse et tout ça. Il bricolait, modifiait toujours ses voitures et jouait avec elles. Je suppose que c’est à ce moment-là que les choses ont déteint sur moi. »
« Quoi qu’il en soit, il voulait prendre sa retraite à 60 ans. Il a en quelque sorte pris une semi-retraite à 62 ans, a déménagé avec ma mère dans le Yorkshire, puis a fait des petits extras jusqu’à 65 ans, puis il a pris sa retraite complète. Si je suis honnête – et c’est émouvant de le dire – mais il s’est un peu perdu pendant sa retraite. »
« C’était une combinaison de cela, puis j’ai demandé à deux des personnes que je respecte le plus, Bernie Ecclestone et Roger Penske : ‘Quel est votre secret ?’. Ils ne cessent d’avancer, et pour leur âge, ils sont phénoménalement agiles, mentalement et physiquement agiles. Ils ont tous les deux dit que le cerveau est un peu comme un muscle, il a besoin d’exercice, donc il faut continuer à le faire travailler. »
« Pour être honnête aussi, j’ai toujours voulu travailler dans le sport automobile, en tant que designer, depuis l’âge de huit ou dix ans, et j’ai eu la chance de réaliser cette ambition, d’avoir obtenu ce premier emploi et d’être depuis lors dans le sport automobile. »
« Chaque jour est vraiment un bonus, j’aime ce que je fais, donc à un moment donné, je suppose que je prendrai un peu de vacances et comme Forest Gump l’a dit à la fin de son long parcours : « Je me sens un peu fatigué pour le moment, mais à un moment donné, j’y retournerai probablement ». a-t-il admis.
Officiellement, Adrian Newey n’est plus impliqué dans les décisions stratégiques de l’équipe Red Bull et sa présence sur les circuits n’est désormais plus devenue obligatoire. Le Britannique était pourtant bien présent avec Red Bull au Grand Prix de Miami, mais il avait fait le déplacement uniquement pour les médias à la suite de l’annonce de son départ.
« Le Grand Prix de Miami était un peu étrange pour moi, parce que j’étais là dans un rôle stratégique, donc sur le muret des stands, mais je n’étais impliqué dans aucune des décisions d’ingénierie, ni dans aucune des réunions d’ingénierie, je me suis juste déplacé pour la presse. »
« Ce n’est pas ce qui me fait me lever le matin. Je n’ai jamais pensé que ce serait une grande nouvelle [l’annonce de son départ] pour être tout à fait honnête. Que cela soit dans les journaux, à la télévision et tout ça, c’était presque un choc. »
A partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le tracé d’Imola en Italie, l’équipe Williams introduira quelques nouveautés sur sa monoplace dans le but de lutter contre le surpoids qui touche une grande partie de la grille en Formule 1.
Le poids étant l’ennemi de la performance en F1, les équipes de la grille veillent depuis le début de la saison à introduire des évolutions techniques sur leur monoplace leur permettant de réduire le poids et donc de gagner en performance. C’est notamment le cas de Williams qui profite du retour de la Formule 1 en Europe ce week-end pour débuter cette cure d’amaigrissement sur sa FW46.
« Nous espérons que les mesures d’allègement que nous mettrons en place lors des prochaines courses apporteront des performances globales à la voiture. » confie Sven Smeets, directeur sportif de Williams, à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne.
Avant cette septième manche de l’année, l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs et Alex Albon – qui vient tout juste de signer une prolongation de contrat sur du long terme – espère que ces quelques évolutions permettront à son équipe d’ouvrir enfin son compteur de points ce week-end à Imola.
« Nous apportons quelques améliorations ce week-end qui devraient aider à réduire le poids de la voiture. J’espère que nous verrons des améliorations et rebondirons en équipe. » a déclaré le Thaïlandais qui est désormais lié à Williams au moins jusqu’en 2026.
Ce week-end à Imola, Williams aura la possibilité de tester toutes ses évolutions lors de la première journée avec deux séances d’essais libres, puisqu’il s’agit d’un format « classique » sans course Sprint.
La Formule 1 et la FIA ont publié à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne une courte déclaration conjointe dans laquelle l’accent est mis sur la bonne relation entre les deux entités et la bonne forme du championnat du monde de Formule 1.
Ces derniers mois, la relation entre la FIA et la F1 s’est nettement dégradée, notamment à cause de quelques affaires « embarrassantes » impliquant directement le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem accusé d’ingérence ou encore le désaccord entre les deux entités concernant l’arrivée d’Andretti en F1 (la FIA a donné son accord, mais la FOM a refusé).
Dans ce contexte, la FIA et la Formule 1 ont tenu à publier une déclaration commune dans laquelle il est indiqué : « Le championnat du monde de Formule 1 de la FIA n’a jamais été aussi fort et se développe à l’échelle mondiale. La FIA et la Formule 1 s’engagent à offrir les meilleurs résultats pour l’ensemble du sport. »
Si le début du communiqué de presse est assez simple à comprendre pour le commun des mortels, la suite est un peu plus énigmatique avec l’annonce de la mise en place d’un « nouveau plan stratégique » visant à améliorer le potentiel de la Formule 1.
« À cette fin, les deux parties développent un nouveau plan stratégique qui nous permettra de saisir les opportunités et d’améliorer encore le potentiel de la F1 dans les années à venir. »
Aucun détail n’a été révélé concernant ce « nouveau plan stratégique » et il est donc bien difficile de comprendre exactement ce qui sera mis en place dans le futur. Affaire à suivre donc…
Ce week-end, la F1 est de retour en Europe et plus particulièrement en Italie sur le tracé d’Imola pour y disputer la septième épreuve de la saison. Voici le bulletin météo complet pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne.
Le célèbre circuit d’Imola n’est pas seulement prestigieux pour son riche passé et sa proximité de Maranello (siège de la Scuderia Ferrari), c’est également un circuit qui a été le théâtre de courses acharnées depuis les années 1980. Malgré les transformations nécessaires pour répondre aux exigences modernes de la FIA, Imola a su conserver son essence, son âme et son identité unique.
Le Grand Prix d’Émilie-Romagne a fait ses débuts en 2020, une année marquée par les bouleversements du calendrier dus à la pandémie de COVID-19. Les éditions de 2021 et 2022 ont été caractérisées par des conditions météorologiques humides avec de la pluie. En 2023, le Grand Prix a dû être annulé en raison d’inondations dévastatrices qui ont frappé la région, soulignant la vulnérabilité de l’événement face aux aléas climatiques.
Le circuit d’Imola, baptisé Autodromo Dino & Enzo Ferrari, est un sanctuaire pour les Tifosis. Avec ses 19 virages mythiques comme Aque Minerale, Variante Alta, Variante Bassa, Tosa, Rivazza, et le tristement célèbre Tamburello (théâtre de l’accident fatal d’Ayrton Senna il y a exactement 30 ans), ce circuit est imprégné d’histoire. La configuration technique d’Imola, avec ses 4,909 kilomètres de long, propose une succession de virages rapides et de chicanes étroites rendant les dépassements particulièrement difficiles.
La piste italienne est réputée pour son asphalte de qualité supérieure, dont la texture lisse et la composition offrent une adhérence accrue aux monoplaces. Cette surface est précisément ce qui a incité Pirelli à proposer, pour la première fois de la saison, les composés de pneus les plus tendres du spectre à savoir les C3, C4 et C5.
Situation générale
L’anticyclone des Açores bloque les perturbations océaniques, les empêchant de traverser le nord du continent, mais le sud de l’Europe subit, depuis le début de la semaine, un régime plus frais et humide pour la saison. Ce mauvais temps résulte de deux systèmes dépressionnaires : l’un se situant au nord de l’Afrique et remontant vers la Méditerranée, et l’autre centré sur l’Allemagne.
Au cours des prochains jours la situation s’améliore pour vendredi et surtout pour samedi mais une nouvelle période d’instabilité est attendue pour la journée de dimanche. Aussi le relief de l’Émilie-Romagne à l’ouest d’Imola pourrait avoir une influence sur le développement d’averses avant et pendant la course.
Vendredi 17 mai – EL1 et EL2
La journée débutera sous un ciel peu nuageux laissant place à de belles éclaircies en matinée. Les températures matinales seront autour de 14°C. L’après-midi sera largement ensoleillée avec quelques nuages épars, le mercure atteindra 24°C et 23°C pour les deux séances d’essais libres (13h30 et 17h00).
En après-midi, le vent du secteur Sud-Ouest sera soutenu (entre 15 et 25 km/h) avec des rafales pouvant dépasser 40 km/h. En soirée, le ciel se dégage complètement, offrant une nuit un peu fraîche avec des températures descendant à 12°C.
Samedi 18 mai – EL3 et qualifications
Samedi débutera avec un ciel dégagé et une légère brise venue du nord-est. L’après-midi sera marqué par un soleil généreux et des températures comprises entre 23°C (pour la séance d’essais libre 3 à 12h30) et jusqu’à 25°C pour la séance des qualifications (16h00).
Le vent d’Est soufflera entre 5 et 15 km/h et aucun risque de pluie pour cette journée.
Dimanche 19 mai – La course
L’instabilité s’installera durant la nuit de samedi à dimanche, entraînant une probabilité élevée de précipitations matinales. Toutefois, une amélioration graduelle du temps est prévue dans l’après-midi. Pour la course dont le départ sera donné à 15h00 (heure de Paris), les prévisions météorologiques sont modérément optimistes : un ciel partagé entre éclaircies et couverture nuageuse, avec un risque contenu d’averses orageuses. Au fil des 63 tours, les températures devraient se stabiliser autour de 23°C, accompagnées d’une brise légère en provenance de l’Est.
Les prévisions seront ajustées au fil des prochaines heures. Nous vous invitons à consulter les prévisions horaires disponibles sur le site de notre partenaire météo : Celinium. Ces prévisions sont mises à jour toutes les 10 minutes pour vous offrir les informations les plus précises et récentes.
L’équipe Alpine n’a pas prévu d’introduire des évolutions significatives sur sa monoplace au cours des prochaines courses du calendrier, alors que la Formule 1 débute ce week-end à Imola sa saison européenne.
Lors des deux dernières courses disputées en Chine et à Miami, Alpine avait introduit une mise à jour sur l’A524 en deux étapes, d’abord sur celle d’Esteban Ocon à Shanghai puis sur celle de son coéquipier Pierre Gasly à Miami où l’équipe du constructeur français a réussi à marquer son premier point de la saison grâce à la dixième place d’Ocon à l’arrivée de l’épreuve.
« Le premier point de la saison à Miami montre que nous progressons après un début de campagne très difficile. Sur les deux dernières courses, nous avons affiché une petite amélioration de notre compétitivité et notre capacité à nous battre pour des positions plus encourageantes en piste. » a déclaré Bruno Famin, Team Principal d’Alpine en F1.
« Même si cela est en partie dû à certaines spécificités des circuits, nous avons pu libérer de la performance grâce à nos évolutions. »
Pour les prochaines manches de la saison, Bruno Famin a insisté sur le fait qu’il n’y aura pas d’autres évolutions majeures sur l’A524, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aura plus de mise à jour sur l’Alpine.
« Nous n’en apporterons pas d’autres significatives sur les prochaines épreuves, mais nous continuons à travailler d’arrache-pied aux usines pour améliorer la voiture et extraire davantage de performances. » a ajouté Famin.
Ce week-end à Imola, les équipes retrouveront un format « classique » avec trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche. Alpine va donc profiter de l’absence de Sprint pour préparer au mieux son week-end de course dès le vendredi avec deux heures d’essais libres.
« Nous viserons un vendredi constructif pour bien préparer la suite du week-end, quand cela compte vraiment. » a insisté Bruno Famin.
« À l’exception du Canada [programmé juste après Monaco], une période intense de rendez-vous européens s’ouvre jusqu’à la pause estivale. Il est important que l’équipe reste concentrée et continue à tout donner aux usines pour apporter plus de performances à la voiture, ce qui est naturellement notre objectif. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point inscrit depuis le début de la saison 2024.