Ferrari vise toujours la P3 au championnat constructeurs en 2021

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a une nouvelle fois confirmé que l’objectif pour Ferrari cette saison sera de terminer en troisième position au championnat du monde des constructeurs.

Avant le Grand Prix des États-Unis – dix-septième manche de la saison 2021 – l’équipe Ferrari occupe la quatrième place au classement des constructeurs avec 7,5 points de retard sur l’écurie britannique McLaren.

Après un début de saison plus compliqué que prévu, Ferrari a retrouvé une certaine compétitivité depuis la reprise de la Formule 1 après la pause estivale et semble avoir trouvé encore plus de performance avec l’introduction de son nouveau système hybride à partir du Grand Prix de Russie sur la monoplace de Leclerc dans un premier temps, puis sur celle de Sainz lors de la dernière manche disputée à Istanbul.

Tout comme un joueur expérimenté qui choisirait un casino en ligne fiable pour maximiser ses chances de succès, Ferrari a pris des décisions stratégiques cruciales pour améliorer ses performances. Avec désormais six courses encore à disputer cette saison, la Scuderia Ferrari a toujours pour objectif de terminer la campagne 2021 parmi les trois meilleures équipes de la grille : « P3 est l’objectif que nous avons déjà communiqué à l’équipe, et je pense que tout le monde est d’accord avec ça. » a déclaré Mattia Binotto.

« Ce serait formidable de terminer troisième [du championnat constructeurs], et oui, nous avons bien l’intention, ou tout du moins notre objectif est de terminer troisième à la fin de cette saison. »

Au championnat constructeurs, Ferrari ne devrait pas être inquiétée par l’équipe Alpine qui occupe la cinquième place avec tout de même 128,5 points de retard. Le seul rival direct de l’équipe italienne reste donc McLaren pour cette fin de saison.

Classement constructeurs F1 2021

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Le mythique chalet de l’EBRT à Spa Francorchamps disparait du décor

Cette semaine, les travaux visant à sécuriser le circuit de Spa Francorchamps en Belgique ont débuté et une page de l’histoire du tracé belge s’est tournée avec la démolition du mythique chalet qui trônait au dessus du Raidillon depuis 1985.

Ce chalet – qui appartenait à l’EBRT (East Belgian Racing Team) a été détruit pour laisser place à une nouvelle tribune qui sera construite au dessus du Raidillon dans les prochaines semaines dans le cadre du « projet moto » lancé par le circuit de Spa Francorchamps et qui a pour but de sécuriser la piste à différents endroits afin d’obtenir une licence de Grade C de la Fédération Internationale de Motocyclisme en vue du retour des courses de moto.

Dans le cadre de ce projet, la grande majorité des zones de dégagement du circuit vont être revues, avec des bacs à graviers qui seront installés dans cinq virages clés (la Source, le Raidillon, Les Combes, Stavelot et Blanchimont), bien que des modifications plus ou moins importantes toucheront également tous les virages du tracé.

En plus de sécuriser le tracé, le projet vise également à augmenter la capacité d’accueil du public avec la construction de nouvelles tribunes, dont une à la place du chalet de l’EBRT qui a été détruit cette semaine. Au total, 13 000 places assises supplémentaires seront ajoutées, permettant ainsi de doubler la capacité du circuit dans ce domaine.

Giovinazzi n’a pas respecté une consigne d’Alfa Romeo en Turquie

Le responsable de l’ingénierie piste d’Alfa Romeo, Xevi pujolar, a révélé que l’Italien Antonio Giovinazzi n’a pas respecté une consigne d’équipe dimanche dernier au Grand Prix de Turquie et a donc potentiellement laissé filer quelques points.

En fin de course à Istanbul, Antonio Giovinazzi mettait la pression sur le pilote Alpine Esteban Ocon – qui avait décidé de rallier l’arrivée de l’épreuve sans effectuer d’arrêt au stand. En difficulté avec des pneus Intermédiaires en fin de vie, Ocon a finalement réussi à résister et a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place marquant le dernier point disponible lors de ce Grand Prix.

Giovinazzi pour sa part franchira la ligne en P11 en dehors des points, mais alors que le pilote italien n’était pas satisfait de son résultat final, son équipe Alfa Romeo était également contrariée face au refus d’obtempérer après lui avoir demandé de laisser passer son coéquipier Kimi Raikkonen, qui était plus rapide et qui avait de meilleures chances de pouvoir marquer des points.

« Nous lui avons demandé d’échanger sa position, mais à ce stade, Antonio commençait à accélérer le rythme et il a lui-même décidé qu’il voulait rester devant. » explique Xevi Pujolar, cité par le site de la Formule 1.

« Peut-être que cette situation représentait quelques tours où nous aurions potentiellement pu être plus rapide en tant qu’équipe. Il ne restait plus qu’un tour pour rattraper Ocon. C’est sûr que pour l’équipe ce n’était pas l’idéal et je n’ai pas très bien compris pourquoi nous ne n’avons pas échangé les positions à ce moment-là. »

« Évidemment, lorsque vous avez les deux voitures en fin de course, nous pouvons échanger les positions en fonction de la situation. C’était important de pouvoir marquer, notamment parce que le rythme de Kimi était élevé. »

« Au début de la course, nous n’avons pas vraiment regardé qui était le plus fort. » ajoute Pujolar.

« Nous avons géré le rythme, les deux voitures étaient là. Nous ne savions pas combien de temps les conditions resteraient telles qu’elles étaient, nous ne voulions donc pas mettre trop de stress ou échanger les positions en laissant passer Kimi qui aurait poussé fort et aurait rapidement dégradé ses pneus. »

« A ce stade, nous voulions avoir un peu d’espace parce que personne ne savait si cela durerait 20 tours, 30 tours ou toute la course avec les Intermédiaires. Mais en fin de course oui, c’était une autre histoire et nous voulions échanger les positions. »

Pour rappel, Antonio Giovinazzi est sous pression en ce moment chez Alfa Romeo, car son équipe n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Valtteri Bottas en 2022. L’Italien pourrait bien être remplacé par un jeune pilote issu de la Formule 2 l’an prochain, on pense notamment à Oscar Piastri ou encore le Chinois Zhou. Une annonce est attendue de la part d’Alfa Romeo dans les prochaines semaines.

Mattia Binotto absent au Mexique et au Brésil

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, ne sera pas présent sur la piste avec son équipe au Mexique et au Brésil afin de prioriser son travail sur la préparation de la saison 2022 à Maranello en Italie.

Tout comme au Grand Prix de Turquie le week-end dernier, le chef de la Scuderia Ferrari laissera sa place au Français Laurent Mekies – actuel directeur sportif de l’équipe italienne – lors du Grand Prix du Mexique et celui de Sao Paulo au Brésil, notamment parce que Ferrari est actuellement dans une phase « clé » dans la préparation de 2022.

« Je vais également manquer le Mexique et le Brésil, parce que nous sommes dans une phase clé du projet 2022. » a confirmé Binotto au Corriere Della Sera.

Ce n’est pas la première fois que Mattia Binotto ne se déplace pas sur des Grands Prix avec son écurie, puisque déjà en 2020 il avait décidé de faire l’impasse sur plusieurs courses en fin de saison pour se concentrer sur le développement de l’actuelle monoplace de la saison 2021.

A six courses de la fin de saison, les équipes sont désormais toutes tournées vers 2022 qui verra une toute nouvelle réglementation entrer en vigueur et aucune d’entre-elles ne souhaite louper cette grande opportunité en débutant avec une monoplace mal née…

L’équipe Williams F1 vise à réduire son bilan carbone d’ici 2030

Williams Racing, l’une des équipes les plus titrées de l’histoire de la Formule 1, s’engage à atteindre un objectif ambitieux en matière de changement climatique. S’appuyant sur les progrès réalisés par l’industrie mondiale du sport automobile en matière de durabilité ces dernières années, Williams a annoncé qu’elle souhaitait s’engager à devenir « positive » pour le climat d’ici 2030.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, Williams Racing a développé une série d’initiatives technologiques et axées sur les données, dans le cadre d’une stratégie de développement durable globale axée sur des objectifs, visant à relever certains des défis environnementaux et sociétaux les plus importants auxquels sont confrontés la Formule 1, le sport mondial et le planète.

La stratégie de durabilité de Williams Racing, qui a été développée au cours de l’année dernière après une analyse approfondie d’experts, est basée sur cinq piliers clés : action climatique, gestion de la biodiversité, innovation durable, accès à l’industrie pour tous et leadership axé sur les objectifs. Chaque pilier définit les actions que Williams prendra à court et moyen terme pour accélérer la transition vers une planète meilleure. Ajoutant davantage de transparence et de responsabilité, chaque objectif sera mesuré, audité et rapporté annuellement.

Williams s’engage à apprendre et à partager les meilleures pratiques de tous les secteurs et à adhérer aux initiatives internationales. En conséquence, cette stratégie aligne son objectif de réduction des émissions sur l’objectif en dessous de 2 degrés Celsius de l’Accord de Paris sur le climat et de l’Agenda mondial des Nations Unies sur le changement climatique.

Williams Racing est désormais la première équipe de Formule 1 à être signataire de la CCNUCC, UN Sports for Climate Action Framework. De plus, les objectifs de durabilité de Williams sont alignés sur 12 des 17 objectifs de développement des Nations Unies. Williams  est également alignée sur les normes spécifiques de l’industrie et a récemment obtenu l’accréditation environnementale FIA ​​trois étoiles.

« Williams Racing est un pionnier de la Formule 1 et du monde de la course automobile et possède un solide héritage dans le développement de la technologie de la Formule 1 et son transfert vers les secteurs des véhicules électriques, du transport durable et de l’énergie. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.

« Nous vivons à une époque où notre planète et notre société évoluent plus rapidement que jamais. En nous appuyant sur les progrès réalisés par l’industrie mondiale du sport automobile en matière de développement durable ces dernières années, nous avons pris le temps d’analyser en profondeur l’ensemble de nos opérations et de développer une stratégie de développement durable complète axée sur les objectifs afin d’accélérer notre transformation durable. »

« En tant qu’équipe, nous voulions repousser les limites et être le moteur du développement durable dans le sport automobile mondial et dans l’industrie automobile au sens large. Ainsi, aujourd’hui, nous nous engageons à être positifs pour le climat d’ici 2030 et nous utiliserons nos connaissances pour développer et développer des technologies de pointe pour atteindre cet objectif. »

« Nous savons où nous sommes forts et comprenons où des améliorations sont nécessaires et nous sommes ouverts à apprendre des autres et à partager les meilleures pratiques dans la poursuite de nos objectifs ambitieux. Pour aider à élever le niveau de référence des performances durables dans notre industrie, nous accueillons les interactions et les partenariats avec les principaux acteurs du sport automobile, les constructeurs automobiles, les marques et les organisations qui partagent notre vision. »

« En tant qu’immense plate-forme sportive mondiale, la Formule 1 a le pouvoir d’inspirer des millions de personnes à travers le monde et en tant que sommet de tant de technologies de pointe, la Formule 1 a la capacité de créer des solutions techniques pour aider à relever les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que planète.  Alors que nous progressons vers notre objectif d’être positif pour le climat dans les années à venir, j’espère que Williams Racing pourra inspirer tous ceux qui sont liés à notre sport et au-delà, en utilisant le sport automobile comme catalyseur d’un changement significatif et durable. »

Les cinq piliers clés de la stratégie de développement durable de Williams sont :

  1. Climate Action :  couvre la stratégie et les objectifs sur la façon dont l’équipe réduira les émissions de carbone pour les déplacements et la consommation d’énergie au siège, réduira les déchets et la consommation d’eau et, au fil du temps, créera sa propre énergie pour devenir positive pour le climat.
  2. Biodiversity Stewardship : couvre la stratégie et les objectifs de la façon dont l’équipe protège et préserve la biodiversité sur les 60 acres du campus du siège à Grove, y compris le ruisseau Letcombe – l’un des 240 ruisseaux de craie au monde.
  3. Sustainable Innovation : couvre la stratégie et les objectifs pour favoriser des solutions durables et innovantes qui relèvent les défis mondiaux à l’intérieur et à l’extérieur de la F1. Cela inclut Williams Racing entreprenant la gestion du cycle de vie complet de ses voitures de course, déployant des stratégies d’économie circulaire au sein de l’équipe et s’impliquant activement dans des projets tels que les technologies de capture du carbone.
  4. Industry Access for All : couvre la stratégie et les objectifs visant à rendre le sport automobile plus accessible en créant un environnement dans lequel tout le monde peut s’épanouir et une main-d’œuvre qui reflète la communauté à travers des programmes d’académie, des bourses et des sports électroniques.
  5. Purpose Driven Leadership : couvre la stratégie et les objectifs de Williams pour agir en tant que pionnier de la durabilité au sein de l’industrie du sport automobile. Construire une culture forte, transparente et responsable au sein de l’équipe, lors des courses, avec ses partenaires, fournisseurs, communauté locale et fans.

Ferrari confirme un « petit avantage » avec le nouveau système hybride

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que le nouveau système hybride développé par Maranello et introduit sur les deux monoplaces cette saison fonctionne parfaitement et apporte un « petit » avantage en termes de performance.

Au Grand Prix de Russie, Ferrari a introduit son nouveau système hybride en premier sur la monoplace de Charles Leclerc et le Monégasque a immédiatement confirmé que ce moteur évolué apportait un gain en termes de performance.

Le week-end dernier à Istanbul, ce fut au tour de Carlos Sainz de tester pour la première fois la dernière évolution moteur de Ferrari et l’Espagnol a lui aussi confirmé un réel gain en termes de performance.

« Cela nous donne un petit avantage. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat, à propos du nouveau système hybride qui équipe désormais les deux monoplaces de Maranello.

« Je ne peux pas le quantifier en termes de temps au tour car cela dépend de la piste. Ce n’est pas seulement en termes de puissance pure du moteur à combustion interne, c’est la récupération d’énergie, donc c’est un peu complexe. »

« Mais cela nous donne certainement un avantage. Si je regarde les qualifications [au GP de Turquie] avec Charles, il était le quatrième plus rapide en termes de temps au tour. Si je regarde derrière lui, c’était très serré, et je suis presque certain que quelques positions auraient été perdues sans l’utilisation de cette spécification. »

Binotto a ajouté qu’en raison du fait que le développement des groupes motopropulseurs sera gelé entre 2022 et 2025 [à la demande de Red Bull], Ferrari a tenu à « prendre des risques » en essayant sur la piste son nouveau système hybride en 2021, avant de présenter en 2022 son tout nouveau moteur à combustion interne.

« Comme nous l’avons dit au début lorsque nous avons introduit le nouveau système hybride sur la voiture de Charles à Sotchi, le premier objectif était d’essayer d’augmenter notre expérience en vue de 2022. » a ajouté Binotto.

« C’est pourquoi nous l’avons introduit dès que possible, mais en essayant de nous précipiter, nous avons également pris des risques, mais tout est une question d’évaluation des risques. Évidemment, pour nous il est clair que nous devons obtenir du kilométrage sur la piste et faire notre propre expérience avant 2022. Pour nous c’était la clé et la raison de ce changement. »

Au classement des constructeurs, la Scuderia Ferrari occupe avant le Grand Prix des États-Unis la quatrième place à 7,5 points de McLaren.

La F1 confirme les horaires du GP du Qatar et de Sao Paulo

La Formule 1 a confirmé cette semaine les horaires du Grand Prix du Qatar (du 19 au 21 novembre), ainsi que ceux du Grand Prix de Sao Paulo (du 12 au 14 novembre).

Concernant le Grand Prix du Qatar – que la Formule 1 visite pour la toute première fois de son histoire cette année – les premiers essais libres du vendredi auront lieu à 11h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 15h00 (heure de Paris).

Les essais libres 3 auront lieu à 12h00 (heure de Paris), tandis que les qualifications se disputeront à 15h00 (heure de Paris), alors que le départ du Grand Prix du Qatar le dimanche 21 novembre sera donné à 15h00 (heure de paris).

Pour le Grand Prix de Sao Paulo (la nouvelle dénomination du GP du Brésil), la Formule 1 testera pour la dernière fois de l’année le format de course Sprint à Interlagos et a donc adapté en conséquence son programme lors de ce week-end spécial.

Les premiers essais libres du Vendredi sont programmés à 16h30 (heure de Paris), tandis que les qualifications qui détermineront la grille de départ de la course Sprint du samedi sont programmées à 20h00 (heure de Paris).

Les essais libres 2 auront lieu à 16h00 (heure de Paris) le samedi 13 novembre, alors que la course Sprint qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Sao Paulo est programmée à 20h30 (heure de Paris). Le départ de la course sera donné le dimanche 14 novembre à 18h00 (heure de Paris).

Technique F1 : Ferrari valide son nouveau système hybride

La Ferrari vue à Istanbul Park le week-end dernier était l’une des meilleures de la saison, malgré le fait que le circuit turc n’était pas favorable à la SF21 dans les pronostics. Avec la SF21, Ferrari a montré un grand potentiel, et était sans aucun doute la troisième équipe par ordre de force, très proche des performances de Red Bull et Mercedes.

Le circuit turc est une piste qui permet une certaine polyvalence des réglages, du fait de la présence de lignes droites, de virages lents et de virages très rapides. Avant le week-end du Grand Prix de Turquie, les organisateurs et gestionnaires de la piste ont réalisé une série d’interventions pour augmenter la rugosité de l’asphalte en éliminant les couches bitumineuses qui ont rendu la surface huileuse en 2020. L’augmentation de l’adhérence pour cette édition 2021 a été d’une aide certaine pour Ferrari, qui a tendance à peiner sur des circuits à faible adhérence, comme on l’a vu par exemple au Portugal.

Les performances affichées par Ferrari ont été excellentes dans toutes les conditions tout au long du week-end en Turquie, même si l’équipe italienne aurait préféré une course sur piste sèche, compte tenu de la compétitivité aperçue le vendredi.

Le nouveau système hybride fonctionne bien

Le rythme de course affiché par Charles Leclerc et Carlos Sainz était presque à égalité avec les meilleurs, ce qui rend vraiment dommage que la Ferrari numéro 55 de Sainz ait dû purger une pénalité moteur sur la grille de départ [il a pris le départ depuis la 19e place], juste au cours d’un week-end où la SF21 était si performante.

Cependant, l’Espagnol a fait un retour remarqué, réussissant une série de dépassements sans DRS [il n’était pas disponible en raison d’une piste humide]. L’unité de puissance numéro 4 de Sainz était équipée de la nouvelle partie hybride, déjà utilisée par son coéquipier Charles Leclerc à Sotchi. Les données provenant des nouveaux composants ont satisfait Ferrari après le rodage effectué en Russie, et en Turquie, il était déjà possible d’être plus agressif avec les cartographies.

D’après ce que nous avons vu à Sotchi, Leclerc avait un gain global d’environ 8 chevaux sur Sainz, réussissant à entrer en huitième vitesse avant son coéquipier dans la ligne droite principale. En Turquie, le gain de puissance aurait même dépassé les 10 CV (environ 2 dixièmes par tour le plus rapide) avec les cartographies les plus élevées. L’ensemble de la nouvelle partie hybride est capable de fonctionner avec des plages de tension plus larges, entre 800 et 900 Volts (par règlement la FIA impose un maximum de 1000 Volts), tout comme Mercedes le fait depuis quelque temps.

Cependant, Ferrari dément catégoriquement les rumeurs selon lesquelles la batterie aurait été équipée d’une nouvelle technologie d’élément solide. Le pack batterie reste donc au lithium-ion, qui fonctionne cependant désormais avec une tension plus élevée, permettant de réduire l’ampérage et les diamètres des câbles et connecteurs. Le gain est donc en termes de taille et de réduction de poids, et tout ce travail a été fait avant tout en vue de 2022, où le nouveau système hybride sera alors accompagné du nouveau moteur à combustion interne qui sera homologué en mars de l’année prochaine.

Ferrari avait été plus prudent avec la puissance en Russie, en raison de tests au banc qui avaient mis en évidence certains problèmes de comportement du générateur cinétique MGU-K. Leclerc et Sainz, en plus de toutes les pièces hybrides, ont monté la quatrième spécification de MGU-H et ICE [moteur à combustion interne], qui ont été mis à jour en 2021 dès le début de la saison.

Le travail effectué par les ingénieurs de Maranello dans le département électrique répond donc aux attentes des pilotes et des ingénieurs. La SF21 semble désormais encore plus éloignée de la très décevante SF1000 de 2020, dont le travail de développement a commencé au détriment de deux jetons de développement pour la boîte de vitesses.

La nouvelle boîte de vitesses avait permis de retrouver de la stabilité à l’arrière, qui souffrait en 2020 de problèmes liés à la micro-torsion en phase de roulis. De plus, les jetons dépensés ont permis de modifier les attaches de suspension, déplaçant davantage le bras inférieur en direction de la crash box, pour des raisons liées à l’aérodynamisme.

Différentes configurations aéro pour Sainz et Leclerc en Turquie

Au début du week-end à Istanbul, presque toutes les équipes ont commencé par des configurations aérodynamiques à fort appui, en partant évidemment des références qui existaient depuis l’édition précédente du GP de Turquie. Cependant, les effets positifs d’une adhérence accrue cette année ont incité beaucoup de pilotes à décharger leurs ailerons.

Ferrari s’est immédiatement sentie à l’aise à Istanbul Park, sur un circuit qui était initialement pensé pour favoriser davantage McLaren. La SF21 a plutôt surpris, surtout pour le rythme de course, presque en ligne avec celui affiché par Red Bull. Les ingénieurs de Maranello, sans la présence de Binotto, qui a préféré suivre les événements de la Turquie directement depuis Maranello, ont diversifié les réglages lors des deuxièmes essais vendredi, en montant l’aileron arrière type « cuillère » sur la voiture de Charles Leclerc.

Leclerc a maintenu cette solution également en course, préférant une configuration qui lui permettrait de partir le plus haut possible en qualifications. Sainz a plutôt opté pour une solution d’aileron arrière plus chargée, le plan principal horizontal ayant une plus grande force d’appui.

Le pilote madrilène a cependant maintenu une solution plus chargée, et dans des conditions pluvieuses, il a réussi à avoir un rythme de course légèrement supérieur à celui de son coéquipier Leclerc, en raison d’un appui plus important. La performance de l’Espagnol était très solide, il est dommage que la Safety Car ne soit pas entrée en piste durant la course dimanche dernier, ce qui lui aurait permis de rejoindre le groupe en l’aidant à reprendre des positions.

Ferrari a également travaillé sur les ailerons avant vendredi, à la recherche du bon compromis entre efficacité et appuis. Une configuration à faible traînée avait été testée sur la voiture de Sainz en EL11, qui a ensuite été définitivement abandonnée. Ferrari a continué de montrer une monoplace performante en sortie de virage lent, principalement dans le premier et le dernier secteur du circuit d’Istanbul

Une carrosserie plus étroite a aussi été vue sur la SF21 en Turquie, rarement utilisée cette année dans les premières courses. Les ouvertures plus étroites permettent d’augmenter l’efficacité de la dynamique des fluides arrière, au détriment d’une efficacité de refroidissement moindre. Les températures plus fraîches, dues à la pluie, ont permis à Ferrari d’utiliser cette solution, version 3 dans le comparatif ci-dessous.

Après le Grand Prix de Turquie, la Scuderia Ferrari occupe toujours la quatrième place au championnat constructeurs et accuse désormais 7,5 points de retard sur McLaren, alors qu’il reste six courses à disputer cette saison.

Classement constructeurs F1 2021

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Haas prêt à faire rouler des jeunes pilotes Ferrari en EL1 en 2022

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, n’écarte pas l’idée de faire rouler des jeunes pilotes Ferrari l’an prochain en essais libres.

A partir de la saison 2022, les équipes de Formule 1 devraient avoir l’obligation (cette mesure doit encore être approuvée) de faire rouler de jeunes pilotes lors de deux sessions d’EL1 au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour les jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

« Si cela devait être inscrit dans les règlements, alors bien-sûr, nous devrions faire appel à des jeunes pilotes et je pense qu’il s’agirait de pilotes Ferrari. » a déclaré Gunther Steiner.

« Je n’ai pas encore parlé avec Ferrari de qui ils auront l’année prochaine, mais je dirais que ce serait le premier choix. S’ils n’ont personne, alors c’est sûr qu’il y aura des gars qui voudront bien piloter la voiture lors des EL1. »

Outre les jeunes pilotes, Steiner a également déjà mentionné que l’équipe Haas pourrait faire appel à un pilote réserviste expérimenté l’an prochain pour servir de référence aux deux débutants Mick Schumacher et Nikita Mazepin. Mais bien qu’il affirme qu’aucun travail réel n’a encore été effectué sur ce point, Steiner insiste sur le fait que cela pourrait être nécéssaire car il est impossible d’utiliser les données de la saison 2020 avec Romain Grosjean et Kevin Magnussen comme référence.

« J’ai mentionné qu’il pourrait y avoir une possibilité, mais nous ne l’avons pas encore examinée. La voiture [celle de 2022] a suffisamment changé pour que nous ne puissions plus prendre 2020 comme référence. Le comportement est différent, donc, ce ne serait pas bien. »

« Il faudrait que ce soit avec la même voiture en même temps, parce qu’il y a trop de différence. Il est impossible de revenir à des données vielles d’un an et les considérer comme référence. »

La FIA répond à Alonso : « les règles sont les mêmes pour tout le monde »

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, assure que les récents commentaires de Fernando Alonso concernant les sanctions infligées aux pilotes en F1 n’ont pas ajouté de pression supplémentaire sur les commissaires sportifs au Grand Prix de Turquie.

Juste avant le week-end du Grand Prix de Turquie, le pilote Alpine Fernando Alonso s’est plaint d’une certaine incohérence en termes de sanctions infligées par la FIA lors des week-ends de course (article à lire ici), l’Espagnol suggérant que la décision de certains commissaires pourrait être basée sur la nationalité de certains pilotes après que le Britannique Lando Norris a échappé à une pénalité au Grand Prix de Russie, alors qu’il venait de franchir la ligne blanche à l’entrée de la voie des stands.

Les commentaires d’Alonso sont survenus quelques jours avant que le pilote Alpine ne soit placé sous enquête pour une infraction potentielle au double drapeaux jaune en qualifications le samedi et après avoir été impliqué dans deux incidents le dimanche en course, dont un où sa responsabilité a été avérée (il a percuté la Haas de Schumacher).

Pour cet incident en course, Alonso a écopé d’une pénalité de cinq secondes et de deux points sur sa super licence, mais Michael Masi a insisté sur le fait que les commentaires du double champion du monde jeudi dernier en conférence de presse n’ont eu aucun impact sur la prise de décision des commissaires ce week-end à Istanbul.

« Je ne m’engage même pas de ce côté-là, chaque pilote a le droit d’avoir ses propres opinions et ses commentaires, soit en interne, soit dans les médias, et c’est très bien. » a déclaré Masi, cité par Racer.

« Les règles sont appliquées de la même manière pour tout le monde. Il a le droit d’avoir son point de vue, mais nous jugeons chaque incident en regardant l’incident réel et ce qui se passe. Nous sommes très chanceux d’avoir un très bon groupe de commissaires tout au long de l’année et non, je peux vous dire que cela ne leur met aucune pression supplémentaire. »

Au Grand Prix de Turquie, Alonso a été pénalisé pour avoir percuté la Haas de Mick Schumacher, mais la FIA a défendu l’Espagnol juste avant en infligeant une pénalité au Français Pierre Gasly, qui a percuté l’Alpine d’Alonso au premier virage, les commissaires estimant que l’Espagnol était une victime dans cet incident.

Non vacciné, le pilote de la Medical Car en F1 se défend d’être un « antivax »

Le pilote de la voiture médicale en Formule 1, Alan van der Merwe, s’est défendu d’être un « antivax » après avoir été pris à parti sur les réseaux sociaux par des internautes lui reprochant de pas être vacciné, alors qu’il a été testé positif au Covid-19 juste avant le Grand Prix de Turquie.

Van der Merwe et le Dr Ian Roberts – qui forment l’équipage de la voiture médicale en Formule 1 – ont été testés positif au Covid-19 à la veille du Grand Prix de Turquie et ont donc été placés à l’isolement et remplacés au pied levé dans leurs fonctions pour la seizième manche de la saison à Istanbul.

Le pilote de la Medical Car a ensuite révélé sur les réseaux sociaux qu’il n’était pas vacciné et qu’il avait contracté le Covid-19 pour la deuxième fois, ce qui lu a valu de nombreuses critiques auxquelles le natif de Johannesburg en Afrique du Sud a tenu à répondre, insistant sur le fait qu’il n’était pas du tout un « antivax », mais que sa situation personnelle ne lui permettait pas de recevoir le vaccin.

« Nous avons utilisé des tests fréquents, des masques, une distanciation sociale et des bulles pour réduire la propagation du virus. Les vols charters, la quarantaine et l’isolement volontaire entre les courses nous ont également permis d’aller aussi loin pendant une pandémie. » se défend Alan van der Merwe sur son compte Twitter.

« Les vaccins se révèlent sûrs et efficaces pour la grande majorité des gens. Mais que faire si vous n’êtes pas dans la majorité ? Avez-vous automatiquement besoin d’être exclu de la société ? La santé de certaines personnes doit-elle être sacrifiée pour le plus grand bien du déploiement d’un vaccin ? Mon expérience de ceux qui ont contracté le Covid-19 autour de moi, de la gravité de la maladie et de leur statut vaccinal sont les seules données réelles dont je dispose et auxquelles je peux faire entièrement confiance. Cela ne compromet en rien les données que vous souhaitez utiliser, mais cela ne change pas ma réalité et ma situation personnelle. »

« Je suis pleinement conscient que je serai potentiellement moins « employable » ou que ma liberté de mouvement sera restreinte en fonction de mes choix. Le fait que je ne préfère pas la commodité à ma propre santé ne signifie pas que je prends des décisions par égoïsme. Nous voulons tous être en bonne santé. »

« Je continuerai à adhérer aux directives de santé publique, à réduire les risques autant que possible et je respecterai les décisions des autres de la même manière. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait de la polarisation ou de la haine dans chaque discussion sur les masques ou les vaccins.« 

« En Suisse (Je suis à moitié Suisse) et d’autres pays développés, une infection antérieure compte autant qu’un vaccin. J’espère que ces pays savent ce qu’ils font et respectent également les règles plus restrictives des pays et ne voyagent pas là-bas. »

« Pour lever le doute, si vous voulez vous faire vacciner, faites-le. Je suis pro-vaccin pour ceux qui veulent et peuvent l’avoir. » conclut Alan van der Merwe.

L’un des plus gros problèmes pour Van der Merwe désormais est qu’il ne pourra certainement pas se rendre sur toutes les courses restantes de la saison puisqu’il n’est pas vacciné et que des pays comme l’Arabie-Saoudite, le Qatar ou encore Abou Dhabi demandent une preuve de vaccination pour pouvoir pénétrer sur leur territoire.

Pour Brawn, le budget capé en F1 contribue au succès de la saison 2021

Le manager sportif de la F1, le britannique Ross Brawn, estime que l’introduction du plafond budgétaire cette année en catégorie reine du sport automobile a contribué à nous offrir une saison si serrée et intense.

Depuis le début de l’année, Red Bull et Mercedes sont au coude à coude au championnat du monde et bien malin celui qui pourrait dire à l’heure actuelle qui de Verstappen ou de Hamilton remportera le titre mondial en 2021. Après le Grand Prix de Turquie remporté par Valtteri Bottas, Max Verstappen a récupéré la tête du championnat pilotes et a désormais six petits points d’avance sur Lewis Hamilton.

Selon Ross Brawn, le plafonnement des coûts et les changements de règles [bien que minimes en 2021] ont clairement contribué à ce que nous vivions « l’une des fins d’année les plus excitantes » en Formule 1.

« Nous savons tous que les points marqués à tout moment de la saison sont essentiels, mais lorsque vous arrivez à ce stade de la saison, vous vous concentrez sur chaque point. Vous devriez faire ça toute l’année, mais ce n’est pas la même chose lorsque vous arrivez aux dernières courses, où tout est si intense que vous savez que si vous vous trompez, vous n’avez pas le temps de remonter. » explique Brawn dans sa dernière chronique sur le site de la F1.

« Les deux championnats sont sur le point de nous mener jusqu’à la fin de la saison et de fournir l’une des fins d’année les plus excitantes que nous ayons eu depuis longtemps. La F1 est bénie.« 

« Pourquoi vivons-nous une si belle saison ? Quand je dirigeais des équipes, il n’y avait pas de solution miracle. Il s’agissait de tout rogner pour apporter des améliorations progressives. Je crois que c’est la même chose avec le sport. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le plafonnement des coûts et les changements de règles qui ont été mis en œuvre ont un impact positif sur la proximité [entre Mercedes et Red Bull] et l’intensité du championnat. »

« Il n’y a aucune capacité pour une équipe de consacrer des ressources massives à un championnat et d’essayer de s’enfuir avec. Les ressources sont désormais limitées et les équipes se concentrent également sur la voiture de l’année prochaine, qui demande beaucoup de temps et de ressources. »

« Et tout cela contribue à avoir un championnat serré. Nous voulons toujours une méritocratie. Nous voulons toujours que la meilleure équipe gagne. Mais nous ne voulons pas qu’ils gagnent simplement parce qu’ils ont un budget plus important que quiconque. C’est agréable de voir comment les choses évoluent. »

« Ce week-end [en Turquie], j’ai entendu des commentaires sur la nécessité de modifier le règlement 2022, étant donné que nous vivons actuellement une saison aussi dorée cette année. Je pense que cela ne comprend pas le fait que même si le championnat est passionnant cette année, les voitures ont toujours du mal à se suivre de près et à créer des opportunités de dépassement. »

« Bien que les règles de 2022 ne changeront pas la situation du jour au lendemain, je pense qu’elles constituent une bien meilleure plate-forme pour améliorer les courses sur piste et je suis sûr qu’une fois les nouvelles règles établies, nous verrons des courses et des championnats incroyables dans le futur, avec encore plus d’action roue à roue. »

Mercedes n’a pas encore mis Valtteri Bottas à l’écart

Alors qu’il quittera l’équipe Mercedes à la fin de cette saison 2021 pour rejoindre Alfa Romeo à partir de 2022, le  Finlandais Valtteri Bottas assure que – pour l’instant – rien n’a vraiment changé pour lui chez Mercedes.

En Formule 1, à partir du moment où un pilote est annoncé dans une équipe concurrente pour la saison prochaine, le principal intéressé ne peut plus avoir accès à des informations « sensibles » qui concernent le développement de la monoplace de l’année suivante. En toute logique donc, Valtteri Bottas ne pourra bientôt plus assister à certaines réunions avec ses ingénieurs, notamment celles concernant le développement de la monoplace 2022.

Lorsqu’on lui a demandé le week-end dernier à Istanbul s’il était toujours impliqué dans toutes les réunions de l’équipe Mercedes étant donné qu’il quittera l’écurie championne du monde en titre à la fin de l’année, Bottas a répondu : « Oui, je suis présent dans toutes les réunions auxquelles j’ai participé auparavant, au cours des cinq dernières années. »

« Après, s’il y a d’autres réunions, je ne sais pas pour celles-là, donc pour moi, pour le moment tout est normal. » nous confirme Valtteri Bottas.

« Au sein de l’équipe, rien n’a vraiment changé, tout est normal et l’équipe a un bon état d’esprit dans l’ensemble. Nous sommes vraiment motivés pour le reste de l’année et nous travaillons dur comme toujours. »

Valtteri Bottas sera directement remplacé par le Britannique George Russell l’an prochain chez Mercedes, tandis que l’équipe Alfa Romeo n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Bottas en 2022.

Le GP de France reçoit la plus haute certification environnementale de la FIA

Le Grand Prix de France de Formule 1 devient le premier organisateur de Grand Prix à recevoir le plus haut niveau de certification environnementale de la FIA. En accordant cette accréditation, la FIA reconnaît les performances environnementales du Grand Prix de France et son engagement dans une démarche de développement durable ambitieuse.

L’engagement du Grand Prix du France repose sur une amélioration continue visant à réduire la consommation de matières premières, à privilégier l’utilisation de sources énergétiques à base de biocarburant, l’utilisation de matériaux durables, l’élimination des plastiques à usage unique.

Le Grand Prix de France a également développé un plan des mobilités innovant réduisant significativement l’empreinte carbone liée au déplacement de ses spectateurs. Enfin, les membres de l’organisation du Grand Prix de France ont montré une implication importante dans leur démarche de responsabilité sociétale.

La certification environnementale du Grand Prix de France s’inscrit pleinement dans le plan de durabilité environnementale de la Formule 1, qui doit permettre au championnat du monde de réduire son empreinte carbone en accueillant des événements durables d’ici 2025 et en devenant net zéro carbone d’ici 2030.

« Le cadre de certification environnementale de la FIA est une norme importante qui permet de mesurer la durabilité dans le sport automobile et auprès de ses parties prenantes. » explique Jean Todt, Président de la FIA.

« Je suis heureux de constater que les engagements et les actions menées par le Grand Prix de France l’ont amené au niveau Trois Étoiles. Les innovations pionnières ont toujours fait partie de la course automobile. »

Contrairement à certaines rumeurs infondées qui circulent depuis quelques semaines maintenant, le Grand Prix de France aura bien lieu en 2022. La date exacte devrait être connue d’ici quelques jours (le 15 octobre).

Verstappen fera « de son mieux » face à Mercedes jusqu’à la fin de la saison

Le leader du championnat du monde Max Verstappen continue d’afficher une certaine tranquillité d’esprit après le Grand Prix de Turquie, malgré le fait que Mercedes a clairement fait un pas en avant en termes de performance lors des deux dernières courses.

En Turquie le week-end dernier, le pilote Red Bull n’a jamais été en mesure de venir inquiéter les deux pilotes Mercedes lors des essais libres et des qualifications sur une piste clairement adaptée à la W12 de l’équipe championne du monde en titre.

En course le dimanche, Verstappen a dû se contenter d’une deuxième place à l’arrivée de l’épreuve derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, alors que son principal rival Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place en partant depuis la onzième position sur la grille, le Britannique limitant ainsi les dégâts bien que Verstappen ait repris la tête du classement pilotes.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes a désormais la monoplace la plus rapide de la grille à six courses de la fin de saison, Max Verstappen nous répond : « Ils ont été définitivement plus rapides ce week-end [en Turquie]. »

« Nous n’avons tout simplement pas réussi à performer et sur le mouillé ils semblaient avoir un avantage. Nous allons bien-sûr devoir analyser pourquoi nous n’étions pas compétitifs ici, et je pense définitivement qu’ils ont fait un pas en avant, même en termes de points, donc ce ne sera pas facile… »

« Mais vous savez, je l’ai même dit avant de débuter le week-end ici, jusqu’à présent nous avons eu une très bonne année, donc cela ne va pas changer la phase du monde si nous finissons premier ou deuxième. Évidemment, je vais faire de mon mieux et nous verrons à Austin comment cela va se passer, nous n’abandonnerons pas, nous essaierons toujours de faire de notre mieux et j’espère, bien-sûr, qu’à la fin du championnat cela sera suffisant, mais si ce n’est pas le cas, cela ne n’empêchera pas de dormir. »

Concernant la prochaine manche du championnat qui se déroulera sur un autre tracé « Mercedes » à Austin, Max Verstappen s’attend une nouvelle fois à voir un Lewis Hamilton très fort et le Néerlandais espère donc que les autres circuits visités seront plus favorables à Red Bull.

« Il y a beaucoup de sections à fond là-bas, l’usure des pneus y est également élevée, il y a donc beaucoup de points à vérifier. Je pense que sur d’autres pistes nous pouvons peut-être être un peu meilleurs, mais ce ne sera jamais très facile. L’année entière nous avons été assez proches bien-sûr. Parfois nous étions un peu meilleurs, parfois ils étaient plus rapides. »

« J’espère juste que parmi les courses restantes il y aura quelques pistes, bien-sûr, ou plus de la moitié qui seront meilleures pour nous, mais ça nous allons le découvrir. »

Après le Grand Prix de Turquie, l’écart au championnat du monde des pilotes entre Max Verstappen et Lewis Hamilton est de six points.

Classement pilotes F1 2021

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Daniel Ricciardo a souffert durant toute la course en Turquie

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo n’a pas connu un week-end facile en Turquie avec une élimination en Q1 lors des qualifications le samedi et une course douloureuse pour lui le dimanche en partant depuis le fond de la grille.

Bon dernier sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie (en raison d’une pénalité après un changement de moteur), Daniel Ricciardo a débuté son Grand Prix en « mode attaque » et espérait bien pouvoir remonter tout le peloton pour au moins rentrer dans le top dix.

Malheureusement pour lui, les pneus Intermédiaires montés sur sa McLaren n’ont pas apprécié d’être malmenés sur une piste séchante, l’Australien ayant eu le plus grand mal à exploiter tout le potentiel de sa monoplace durant toute la course.

« Je pense que j’ai eu peut-être quatre tours durant la course où j’avais un bon rythme, mais le reste a été très difficile. » nous explique le pilote McLaren.

« Au début, j’ai beaucoup lutté avec l’adhérence à l’avant, donc c’était vraiment difficile de rester près des autres, puis ensuite nous nous sommes arrêtés pour chausser de nouveaux pneus. Après mon arrêt, je n’avais pas une bonne adhérence à l’arrière, mais après un certain temps ça s’est bien passé. »

« Durant ce relais, j’ai probablement fait quatre bons tours où je sentais que je pouvais vraiment pousser sur les pneus, ce que je recherchais. De toute la course, c’était le moment le plus positif. J’étais un peu excité parce que je pensais que ça allait continuer de s’améliorer, mais ça n’a duré que quatre tours, puis les pneus arrière ont à nouveau chuté. Donc, les dix derniers tours ont été douloureux, j’essayais juste de m’accrocher. »

« Évidemment, nous nous battions pour les points et cette stratégie était notre meilleure chance, mais c’était vraiment imprévisible. Je sais que d’autres ont duré plus longtemps, dont un [Esteban Ocon] a fait toute la course sur un seul set, mais à la fin j’ai vu mes pneus et ils étaient vraiment au bout. »

Au final, Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la treizième place et ne marquera aucun point pour son équipe en Turquie.

La F1 confirme deux cas positifs au Covid-19 au GP de Turquie

La Formule 1 a confirmé ce lundi soir avoir réalisé plus de 3000 tests de dépistage Covid-19 entre le lundi 4 et le dimanche 10 octobre dans le cadre du Grand Prix de Turquie, seizième manche de la saison 2021.

Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock d’Istanbul (sous traitants, journalistes…). Parmi toutes ces personnes testées, 2 cas sont retournés positifs et les personnes concernées ont immédiatement été placées en quarantaine.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix de Turquie de Formule 1 2021, entre le lundi 4 et le dimanche 10 octobre, 3 048 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. Parmi ceux-ci, 2 personnes ont été testées positives. » confirme la F1.

En début de week-end, la F1 a confirmé que le pilote de la voiture médicale, Alan van der Merwe et le Dr Ian Roberts, ont tous deux été testés positif au Covid-19. Les deux hommes ont été placés à l’isolement dès jeudi et ont été remplacés respectivement par le pilote de la voiture de sécurité en Formule E, Bruno Correia, et le délégué médical, le Dr Bruno Franceschini.

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment Kimi Raikkonen.

La prochaine manche de la saison se dérouler du 22 au 24 octobre sur le circuit d’Austin au Texas dans le cadre du Grand Prix des États-Unis.

Hamilton a fait une belle remontée « sans DRS » en Turquie

Le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, Andrew Shovlin, a été particulièrement impressionné par la remontée de Lewis Hamilton depuis la onzième place de la grille ce dimanche au Grand Prix de Turquie.

Onzième sur la grille à la suite d’une pénalité moteur, Hamilton a cravaché pour remonter le peloton au volant de sa Mercedes et s’est rapidement retrouvé derrière la Red Bull de Sergio Perez avec qui il s’est battu pour tenter de décrocher – en vain – la quatrième place.

Shovlin a tenu à souligner que Lewis Hamilton – tout comme les autres pilotes – ne disposait pas de l’aide du DRS ce dimanche puisque le départ a été donné sur piste humide : « Il a fait une belle progression étant donné qu’il n’y avait pas de DRS pour l’aider et s’est hissé à la cinquième place, dépassant presque Perez à un moment pour la quatrième place. » note Andrew Shovlin.

L’ingénieur britannique poursuit : « À ce stade, la plupart des voitures s’arrêtaient, mais nous avons décidé de laisser Lewis en piste pour avoir la chance de rouler jusqu’au bout ou de passer aux pneus secs. Mais il a commencé à devenir clair pour nous que ce ne serait jamais bon pour les slicks et nos outils de stratégie montraient que nous nous serions fait battre de toute façon par Perez et Leclerc si nous restions dehors, nous avons donc décidé de monter un nouveau set d’Intermédiaires. »

Au final, Lewis Hamilton a terminé cinquième au Grand Prix de Turquie, mais avec la victoire et les 26 points inscrits par son coéquipier Valtteri Bottas, l’équipe Mercedes a pu accentuer encore un peu plus son avance au championnat du monde face à Red Bull.

« Nous avons renforcé notre avance au classement des constructeurs et bien que nous ayons perdu un peu de terrain dans le championnat des pilotes, le rythme de la voiture a été vraiment encourageant ici, sur le sec comme sur le mouillé. Nous attendons avec impatience Austin où nous espérons pouvoir continuer notre bonne forme actuelle. »

Après le Grand Prix de Turquie, Mercedes est toujours leader du championnat avec 36 points d’avance sur l’équipe de Milton Keynes.

Classement constructeurs F1 2021

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Hamilton répond aux affirmations selon lesquelles il était « furieux » contre Mercedes

Ce dimanche au Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes Lewis Hamilton s’est lancé dans une remontée depuis la onzième place sur la grille de départ sur une piste humide et a pensé à un moment donné qu’il pourrait rallier l’arrivée sans devoir s’arrêter au stand.

Mercedes a planifié un arrêt pour Hamilton en fin de course, mais le Britannique – qui se battait pour la P3 – a refusé d’entrer dans la voie des stands, avant de finalement changer d’avis et rentrer pour chausser des pneus Intermédiaires neufs au 50e tour de course. Hamilton ressortira des stands en cinquième position.

Visiblement contrarié d’avoir perdu deux positions, Hamilton a ouvert sa radio et a demandé à son équipe pourquoi ils avaient décidé de l’arrêter, alors que lorsque son ingénieur de course Peter Bonnington a continué à le mettre en garde contre les voitures qui se rapprochaient, le pilote Mercedes a répondu : « Laissez-moi tranquille! »

A la suite de cela, certains médias « spécialisés » n’ont pas hésité à titrer « Hamilton furieux contre son équipe », ce à quoi le principal intéressé a tenu à répondre ce lundi matin en postant un court message sur ses réseaux sociaux.

« Bonjour tout le monde. J’ai vu la presse ce matin dans laquelle il y avait beaucoup de choses au sujet de l’incident d’hier et de l’arrêt au stand. Il est faux de dire que j’étais furieux à cause de mon équipe. » a déclaré le septuple champion du monde.

« En tant qu’équipe, nous travaillons dur pour établir la meilleure stratégie possible, mais dans la progression de la course, il faut prendre des décisions rapides avec beaucoup de facteurs qui changent constamment. »

« Hier, nous avons pris le risque de rester en piste en espérant que la piste allait sécher, mais ça n’a pas été le cas. J’ai voulu prendre le risque et tenir jusqu’à la fin, c’était mon choix de rester en piste, mais ça n’a pas marché. »

« Au final, nous avons fait un arrêt et c’était la chose la plus prudente à faire. Nous vivons et nous apprenons. Nous gagnons et nous perdons en tant qu’équipe. Ne vous attendez pas à ce que je sois toujours poli et calme à la radio lorsque je fais la course, nous sommes tous très passionnés et dans le feu de l’action cette passion peut s’exprimer comme c’est le cas pour tous les pilotes. »

« Mon cœur et mon esprit sont sur la piste, c’est ce feu en moi qui m’a fait aller si loin, mais n’importe quelle angoisse est très rapidement oubliée et nous en discutons en pensant déjà à la prochaine course. Aujourd’hui, c’est un autre jour pour s’élever en tant qu’équipe. »

Chez Red Bull, on s’étonne par le gain de vitesse de Mercedes

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a exprimé sa surprise de constater les gains en termes de performance réalisés par Mercedes le week-end dernier à Istanbul.

Selon la règlementation, les motoristes ne sont pas autorisés à améliorer les performances de leur unité de puissance et ne peuvent introduire que des mises à jour visant à régler des problèmes de fiabilité. Mais ce week-end au Grand Prix de Turquie, Horner a été surpris de constater la vitesse élevée des Mercedes dans les lignes droites sur le tracé d’Istanbul.

« C’est surprenant de constater le pas en avant qu’ils ont fait avec leur unité de puissance. » a déclaré Horner, cité par la BBC, ce dimanche à Istanbul à propos de Mercedes.

« On peut voir que dans toutes leurs équipes, Mercedes doit gérer des problèmes de fiabilité, ce qui est inhabituel pour Mercedes. Mais leur performance est toujours incroyablement impressionnante. Est-ce que l’un se fait au détriment de l’autre, je ne sais pas. »

« Mais si vous regardez certains des deltas de vitesse sur la ligne droite opposée, il était entre 15 et 20 km/h, ce qui est plus que s’il y avait eu le DRS [le DRS n’était pas disponible en course]. »

Point important à préciser : ce week-end Lewis Hamilton disposait d’un moteur frais après avoir reçu à l’arrière de sa monoplace un moteur à combustion interne neuf (le quatrième de la saison), ce qui peut faire la différence en piste puisque l’on sait qu’un moteur neuf dispose toujours d’un peu plus de puissance qu’un moteur ayant déjà disputer plusieurs séances de roulage.

Après le Grand Prix de Turquie, Mercedes est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 36,5 points d’avance sur Red Bull, alors qu’il reste encore six courses à disputer avant la fin de saison.

Classement constructeurs F1 2021

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