Vidéo : survol du circuit F1 de Miami en drone

Miami accueillera ce week end son tout premier Grand-Prix de Formule 1 sur un tracé de 5,41km de long élaboré par la société Britannique Apex Circuit Design et qui serpente le Hard Rock Stadium des Dolphins.

Après plusieurs mois de travaux intenses, le tracé de Miami est désormais terminé et les ouvriers apportent cette semaine les quelques dernières finitions avant que le grand cirque de la F1 ne débarque. Le directeur général du projet, Richard Cregan, s’est récemment félicité du travail accompli et du cahier des charges rempli en un temps record : « Nous sommes ravis des progrès que nous avons réalisés et c’est un énorme mérite pour le travail acharné de l’équipe ici à Miami, en consultation avec la F1 et la FIA pour terminer ce circuit dans un délai serré. Nous avons essayé de créer une piste sur laquelle les pilotes adoreront courir et un campus qui offre aux fans des expériences uniques et de premier ordre ». a déclaré Gregan.

Aujourd’hui, c’est sous un angle inédit que nous découvrons le tracé grâce à un Youtubeur qui a partagé une vidéo d’un peu plus de 6 minutes et qui nous permet de survoler le circuit en drone. On y aperçoit notamment la longue ligne droite de plus d’un kilomètre qui précède le virage 17 et qui devrait offrir de nombreuses opportunités de dépassement. La vidéo s’attarde surtout sur les virages rapides et la ligne des stands, mais vous pouvez apercevoir à 2min45 que la piste passe sous des bretelles d’autoroute nous offrant une portion lente qui enchaine les virages 11 à 16.

Les pilotes devront boucler 57 tours dans le sens antihoraire à une vitesse moyenne estimée à 215km/h pour terminer ce qui sera le premier Grand-Prix de Miami, alors qu’une seconde manche du championnat du monde aura lieu aux États-Unis à Austin le 23 octobre 2022.

Les arrivées de Porsche et Audi en F1 confirmées

Les marques haut de gamme du Groupe Volkswagen, Porsche et Audi, rejoindront bien la Formule 1 à partir de la saison 2026 a confirmé ce lundi le directeur général de VW, Herbert Diess, bien que pour le moment aucun projet n’a encore été arrêté.

Il y a eu des spéculations pendant plusieurs mois selon lesquelles les deux marques Porsche et Audi négociaient des partenariats pour entrer en Formule 1, qui pendant une grande partie de la dernière décennie a été dominée par le rival allemand de Volkswagen, Mercedes. Ce lundi, des discussions au sein du conseil d’administration du groupe VW ont créé certaines divisions en interne a admis le Directeur Général du groupe, mais finalement, il a été conclu que l’entrée commune en F1 de Porsche et de Audi serait un véritable atout pour le géant allemand.

Le directeur général de VW, Herbert Diess, a déclaré ce lundi que les préparatifs de Porsche pour entrer en Formule 1 étaient « un peu plus concrets » que ceux d’Audi avec très certainement un partenariat avec l’équipe Red Bull Racing annoncé dans les prochains mois. Quant à Audi, le constructeur serait prêt à offrir environ 500 millions d’euros au constructeur britannique McLaren pour pouvoir débarquer en Formule 1 avec sa propre équipe, mais pour l’instant, aucune annonce officielle n’a encore été faite.

Outre l’argument économique des marques, le fort impact publicitaire de la Formule 1 a apparemment pesé lourd dans la balance, Herbert Diess ayant déclaré qu’en conséquence, Porsche réduirait ses autres activités de course et se concentrerait davantage sur la Formule 1.

Valtteri Bottas s’attend à une « bonne course » sur le tracé de Miami

Le Finlandais Valtteri Bottas dit qu’il s’attend à vivre une « bonne course » ce week-end à Miami sur un tout nouveau tracé que la Formule 1 visite cette année pour la première fois de son histoire.

Hormis dans le simulateur, aucun des pilotes de la grille n’a encore eu l’occasion de rouler sur le tracé de Miami qui accueille ce week-end la cinquième manche du championnat du monde 2022 de Formule 1. Le circuit long de 5,41 km est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé et Il y a aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées. Après avoir testé ce nouveau circuit dans le simulateur d’Alfa Romeo, Bottas s’attend donc à de belles opportunités de dépassent, ce qui sera un vrai plus pour le spectacle.

« J’ai déjà fait de bonnes courses là-bas dans le simulateur. En fait, cela m’a plutôt l’air agréable, cela semble être une très bonne piste pour dépasser. Je pense que la façon dont la piste a été dessinée, cela me semble positif, ça devrait être une bonne course. » a déclaré le pilote Alfa Romeo.

« Il y a de longues lignes droites et quelques bonnes opportunités de dépassement. Nous verrons ce que cela donne en vrai, mais pour moi sur le papier, ça a l’air très bien et je suis certain qu’en tant qu’événement ce sera très bien. »

Le tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la F1 se déroule du 6 au 8 mai et vous pourrez évidemment suivre le week-end complet sur F1only.fr.

John Elkann loue un véritable changement de culture chez Ferrari

Le président de Ferrari, John Elkann, a déclaré que le retour de la Scuderia Ferrari aux avant postes en 2022 est en partie dû à un changement de culture en interne.

Après les quatre premières manches de la saison 2022, Ferrari est actuellement leader des deux championnats pilotes et constructeurs et semble être en mesure de se battre cette année pour le titre mondial, quatorze années après avoir décroché son dernier championnat du monde en Formule 1. Le retour de Ferrari a été rendu possible cette saison par l’introduction d’une toute nouvelle règlementation technique pour laquelle la Scuderia s’est préparée activement depuis la fin de la saison 2020. Outre ce travail de développement entrepris il y a déjà plusieurs mois, Elkann a également souligné les changements de culture et de mentalité à Maranello.

« Nous nous sommes concentrés en 2020 sur la F1-75 et nous avons confié à Mattia [Binotto] et à l’équipe le soin de travailler, malgré toutes les pressions, sur la voiture de cette année. Nous avons également changé notre culture, passant d’une culture de la culpabilité à une culture de responsabilité, d’une culture individuelle à une culture d’équipe, créant un environnement cohésif. » a déclaré John Elkann.

« Mais plus important encore, nous avons une grande ambition avec une grande humilité. Nous avons aussi deux grands pilotes qui forment une équipe et c’est ce qui est important pour Ferrari, et quelque chose dont je suis particulièrement fier, c’est de voir comment Ferrari, en tant qu’équipe, de nos pilotes à nos ingénieurs et mécaniciens, a bien travaillé ensemble. »

John Elkann se garde toutefois de crier victoire, le président de Ferrari sachant pertinemment que les bonnes performances de son équipe en début de saison ne sont pas une garantie de succès à la fin de l’année.

« Nous avons dit que nous serions compétitifs et nous le sommes. Devenir compétitif et gagner, c’est un peu comme aller sur la lune ou sur Mars, c’est extrêmement difficile. Nous savons bien que les championnats sont gagnés ou perdus à la dernière course, au dernier tour, et cela avec des variables que nous contrôlons et beaucoup que nous ne contrôlons pas. C’est pourquoi la Formule 1 est un sport si excitant, et nous sommes, en tant que Ferrari, tellement excité par ce défi. »

Russell persuadé que Hamilton reviendra « plus fort »

George Russell n’a aucun doute quant au fait que son coéquipier Lewis Hamilton reviendra encore plus fort qu’avant une fois que Mercedes aura réussi à résoudre ses problèmes avec sa nouvelle F1.

Depuis le début de la campagne 2022, Mercedes rencontre de grandes difficultés avec sa monoplace qui est clairement en manque de rythme par rapport aux Ferrari ou aux Red Bull. Au milieu des difficultés, c’est le nouveau venu dans l’équipe, le Britannique George Russell, qui semble arriver à tirer le meilleur parti de la W13 et non le septuple champion du monde Lewis Hamilton, puisqu’au classement Russell est actuellement quatrième, 21 points et trois places devant son coéquipier. Cependant, le pilote britannique est persuadé que son compatriote va très rapidement rebondir.

« Lewis a clairement le rythme, il est incroyablement rapide et il l’a montré jusqu’à présent cette année, mais ce fut difficile pour nous, en tant qu’équipe, de le montrer quand c’était nécéssaire. Quand les choses étaient plus stables, Lewis a toujours été très rapide. » a déclaré Russell à Sky Sports.

« Je sais qu’il y a eu un petit problème le week-end dernier [à Imola], mais je ne doute pas qu’il va revenir et la façon dont il pousse l’équipe et la motive est vraiment inspirante. Nous voulons tous plus, il en veut plus, personne n’est satisfait de la position dans laquelle nous nous trouvons actuellement. »

Avant le Grand Prix de Miami- cinquième manche du championnat 2022 – Lewis Hamilton occupe la septième place au classement des pilotes avec 28 points inscrits en quatre courses.

Russell plus à l’aise avec la Mercedes grâce à ses années passées chez Williams

Le Britannique George Russell estime que ses années passées chez Williams au volant de monoplaces difficiles à piloter lui ont permis de s’en sortir cette saison au volant d’une Mercedes en manque de compétitivité.

Depuis le début de la saison 2022, l’équipe Mercedes lutte avec une monoplace mal née et les deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton n’ont jusqu’à présent jamais été en mesure d’aller se battre pour une victoire ou une pole position. Cependant, cette situation semble un peu moins compliquée pour George Russell qui est peut-être un peu plus habitué à se battre au volant d’une monoplace aux performances inférieures après ses trois années passées chez Williams.

« C’est juste une position difficile pour nous en tant qu’équipe, mais peut-être qu’avec mes difficultés chez Williams au volant de voitures très difficiles cela m’a peut-être aidé à certains égards. La Q1 et la Q2 pour nous maintenant sont très importantes, alors qu’auparavant pour Mercedes c’était un jeu d’enfant, c’était presque des sessions de préparation pour la Q3. » admet le pilote Mercedes.

Malgré les difficultés, Russell a réussi à se classer dans le top dix lors des quatre premières manches de la saison, ce qui lui donne l’assurance qu’avec des améliorations apportées sur la W13 il sera en mesure de se battre régulièrement pour les gros points.

« Je pense qu’en termes de résultats nous en tirons le meilleur parti alors que les performances étaient dégradées lors des quatre premières courses. Cela me donne, et je suis sûr que cela donne aussi à l’équipe, la confiance que lorsque la voiture s’améliorera nous serons là pour marquer encore plus de points. »

« Mais comme je l’ai déjà dit, nous ne pourrons pas maintenir ce niveau de résultats si nous sommes au rythme auquel nous sommes actuellement. »

Avant le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 – George Russell occupe la quatrième place au classement des pilotes.

Alfa Romeo ne fixe aucun objectif à ses deux pilotes en ce début de saison

Le directeur de l’équipe Alfa Romeo, le Français Frederic Vasseur, insiste sur le fait qu’il ne souhaite pas fixer des objectifs spécifiques à ses pilotes cette année et encourage son équipe à se concentrer sur la situation dans son ensemble course après course.

Avec déjà 25 points inscrits en quatre courses, l’équipe Alfa Romeo connait un bon début de saison 2022 et semble être en mesure d’aller se battre contre Alpine ou AlphaTauri cette année. Cependant, le directeur de l’écurie suisse ne veut surtout pas commencer à fixer des objectifs précis à ses pilotes et préfére prendre les courses une à une, alors qu’il confirme également que quelques mises à jour seront introduites à partir du Grand Prix d’Espagne sur la C42 de Bottas et Zhou.

« Je ne veux pas fixer ce genre d’objectif, peut-être que je me trompe, mais je suis juste concentré sur mon travail et sur celui de l’équipe. Nous avons des mises à jour dans les tuyaux que nous apporterons à Barcelone et nous devons faire un bon travail, nous concentrer sur nous-mêmes, puis nous verrons où en sont les autres. » a déclaré Fred Vasseur à Racer.

« Mais je ne veux pas fixer l’objectif d’être P3, P5 ou P7. Nous devons juste faire du bon travail et ensuite nous verrons à la fin de la saison. »

Jusqu’à présent, tous les points de l’équipe Alfa Romeo ont été marqué par Valtteri Bottas, l’ancien pilote Mercedes décrochant son meilleur résultat de 2022 avec une cinquième place à Imola lors de la quatrième manche. Cependant, Fred Vasseur insiste sur le fait qu’il faudra voir si le Finlandais arrive toujours à marquer des points lorsqu’il rencontrera des difficultés : « Quand tout va bien, il est facile de faire du bon travail – pour lui, pour nous, pour tout le monde. Il faut profiter de cette période, de cet élan et j’espère que cela va continuer comme ça. »

« Mais nous aurons des moments difficiles au cours de la saison et c’est à ces moments-là que nous devrons rester soudés et faire un excellent travail. Je suis assez satisfait du travail accompli jusqu’à présent, mais c’est beaucoup plus facile dans cette situation. »

Avant le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 – l’équipe Alfa Romeo occupe la cinquième place au classement constructeurs.

Ricciardo ne veut pas voir le Grand Prix de Monaco disparaitre du calendrier

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo estime que la Formule 1 ne doit surtout pas perdre le Grand Prix de Monaco qui reste à ses yeux l’un des joyaux du calendrier.

La Formule 1 suscite tellement d’intérêt depuis quelques années que les détenteurs des droits commerciaux envisagent de faire peut-être l’impasse sur des Grands Prix « traditionnels » pour aller explorer de nouveaux lieux. Parmi ces circuits traditionnels, on retrouve évidemment celui de Monaco dont le contrat arrive à son terme à la fin de cette année tout comme Spa-Francorchamps, le Mexique ou encore la France.

Bien que les organisateurs du Grand Prix de Monaco ont indiqué il y a quelques jours qu’ils étaient en discussion avec la FOM pour le renouvellement de leur contrat, le risque de voir disparaitre Monaco du calendrier est bien réel, ce qui serait une très mauvaise nouvelle pour Daniel Ricciardo.

« Monaco est spécial, même si j’adore le fait que l’on ajoute certains nouveaux circuits et nouvelles villes dans lesquelles nous allons. Je suis d’accord avec ça, car ce sont aussi de nouvelles expériences et l’occasion d’engager un nouveau public et cela permet au sport de se développer. » a déclaré le pilote McLaren, cité par Motorsportweek.

« J’aime partager le sport avec plus de monde, et finalement partager notre passion avec plus de gens, mais il y a des sites et des circuits de base de la F1 comme Monaco. C’est un week-end spécial. Bien-sûr, en course c’est l’un des circuits où il est le plus difficile à dépasser et je ne suis pas sûr qu’il offre l’expérience visuelle ultime le dimanche, mais l’expérience d’un week-end à Monaco est spéciale et unique. »

« Que vous gagnez ou non, je pense que vivre toutes les émotions qui accompagnent la compétition à Monaco est assez unique et j’en ai fait l’expérience dans ma carrière. » conclut l’Australien qui a remporté le GP de Monaco en 2018.

Marko souligne la bravoure de Red Bull qui a su prendre des risques à Imola

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, estime que les gains de l’équipe de Milton Keynes par rapport à Ferrari lors de la dernière course disputée à Imola sont essentiellement dus à la bravoure de Red Bull qui a su introduire des mises à jour sur la RB18 au bon moment malgré les risques.

Lors de la quatrième manche de l’année disputée à Imola, le pilote Red Bull Max Verstappen a marqué le maximum de points en remportant la course Sprint le samedi et le Grand Prix d’Emilie-Romagne le dimanche, alors que le Néerlandais a également signé le meilleur tour en course ce qui lui a rapporté un point supplémentaire. Le coéquipier de Verstappen, le Mexicain Sergio Perez, a terminé deuxième à Imola, permettant ainsi à Red Bull de décrocher son premier doublé depuis le Grand Prix de Malaisie 2016.

Pour Helmut Marko, le fait que Red Bull ait décidé d’introduire une mise à jour sur la RB18 lors d’un week-end de course Sprint (il n’y avait donc qu’une seule séance d’essais libres pour tester ces nouveautés) a été crucial et a permis à l’équipe autrichienne de revenir dans le match par rapport à Ferrari.

« C’était drôle parce que juste avant le départ j’ai dit à Perez ‘nous avons besoin d’un doublé’ et après il m’a dit ‘vous avez demandé, alors nous l’avons fait !’ Donc, si c’est aussi simple que cela, nous le demanderons à chaque fois. » a expliqué Marko à SpeedCity

« C’est très satisfaisant, et après les problèmes que nous avons pu avoir à Melbourne et lors de la première course, nous avons montré que nous avions le potentiel et la vitesse pour réagir. Nous avons été courageux, nous avons apporté une mise à jour avec le format de Sprint [à Imola], alors que vous n’avez qu’une seule session pour tout régler. En plus, cette séance était humide, donc c’était encore plus difficile, mais nous croyons et avons confiance en notre aérodynamisme – c’est pourquoi notre chef de l’aérodynamique était sur le podium. »

« Max [Verstappen] est un pilote qui attaque, mais nous le sommes aussi – je ne dirais pas agressifs – mais nous ne restons pas assis à attendre. Si quelque chose arrive, nous y allons et nous travaillons. »

Avant le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 – l’équipe Red Bull occupe la deuxième place au classement constructeurs avec onze points de retard sur la Scuderia Ferrari.

Sebastian Vettel aimerait que la Formule 1 se débarrasse du DRS

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel aimerait que la Formule 1 se débarrasse du système DRS et laisse les pilotes se dépasser en piste au mérite sans artifice.

Cette saison, les nouvelles monoplaces de Formule 1 ont été développées selon un nouvel ensemble de règles permettant aux pilote de se suivre de plus près dans les virages. Cependant, l’effet d’aspiration a été largement réduit par rapport aux dernières saisons, ce qui signifie que le système DRS (aileron arrière mobile) joue toujours un rôle important en course pour aider les pilotes à doubler d’autres monoplaces.

Cela fait désormais une décennie que le système DRS est utilisé en Formule 1, mais le pilote Aston Martin Sebastian Vettel estime pour sa part qu’il est devenu un élément crucial en course, ce qui ne devrait pas être le cas selon lui : « Je pense que nous pouvons nous suivre de plus près, mais il y a aussi moins de trainée et nous comptons probablement plus sur le DRS que par le passé dans une certaine mesure. » a déclaré Vettel, cité par MotorsportWeek.

« L’une des choses qui pourrait être interessante serait de retirer le DRS et de voir comme ça se passe réellement en course. Voir si nous sommes capables de mieux dépasser que par le passé. Je suis un peu prudent avec le DRS car il a été introduit comme une aide pour aider à dépasser, mais maintenant j’ai l’impression que c’est la seule chose qui vous permet de dépasser parfois. »

« Donc, idéalement, nous aurions un ensemble de règlementations qui nous permet de nous suivre et de courir sans DRS. Vous savez, le DRS n’existe pas depuis 70 ans, il a été introduit il y a dix ans pour aider, à titre expérimental. »

« Je pense qu’un dépassement doit toujours être un effort et non dicté par le fait que vous êtes dans la zone pour pouvoir obtenir le DRS. La course à Djeddah où les leaders freinaient avant la ligne de DRS pour essayer d’être le deuxième à franchir cette ligne, c’est un type de course complétement différent. Donc, je ne pense pas que nous devrions aller dans cette direction, donc nous verrons, nous en sommes encore au début du projet [des nouvelles règles]. On peut certainement se suivre de plus près, mais dépasser est toujours difficile et cela devrait être un effort, une récompense lorsque vous parvenez à dépasser. »

Pas de grandes évolutions sur la Ferrari au GP de Miami

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a déclaré qu’il n’y aurait pas de « grandes évolutions » sur la Ferrari F1-75 de Leclerc et Sainz pour le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 (du 6 au 8 mai).

Il y a quelques jours, la presse italienne a rapporté que Ferrari allait introduire un nouvel aileron arrière sur sa monoplace pour le Grand Prix de Miami, notamment pour tenter de réduire la trainée et améliorer l’efficacité aérodynamique. En plus de ce nouvel aileron arrière, Ferrari aurait dû également introduire quelques nouveautés sur le fond plat dans le but de réduire le problème de marsouinage encore important sur la F1-75. Interrogé sur le sujet, Mattia Binotto a indiqué que l’équipe de Maranello introduirait des nouveautés sur sa F1 le week-end prochain, mais que ces dernières seraient minimes.

« Non, nous n’aurons pas de grandes évolutions, mais nous aurons de nouvelles pièces sur la voiture parce que Miami est un circuit à haute vitesse et en termes d’appui et par rapport aux circuits déjà visités il est tout à fait différent car il nécessite moins d’adhérence aérodynamique. » a déclaré Binotto, cité par Mundo Deportivo.

« Nous allons adapter notre voiture en fonction du niveau d’appui du circuit et continuer à travailler pour éviter le marsouinage qui est encore présent, certainement plus que Red Bull, et il y a aussi encore de la performance potentielle que nous devons essayer d’atteindre. »

Concernant un package de mises à jour plus conséquent, Mattia Binotto a insisté sur le fait que de plus grandes évolutions seront introduites dans les prochaines courses après Miami, certainement à Barcelone – circuit de référence pour les équipes puisque c’est sur ce tracé qu’elles ont disputé une partie des essais hivernaux.

Sergio Perez : « J’ai l’opportunité d’être champion avec Red Bull »

Le Mexicain Sergio Perez a insisté sur le fait qu’il a la possibilité de se battre pour le titre mondial en F1 chez Red Bull et qu’il n’est absolument pas considéré comme un pilote numéro 2 en interne.

Sergio Perez a débuté la saison 2022 avec une plus grande confiance que l’an dernier lorsqu’il a rejoint Red Bull et après la quatrième manche du championnat le Mexicain est déjà monté à deux reprises sur le podium et a réussi à décrocher la première pole position de sa carrière en Arabie Saoudite. Plus que jamais donc, Perez est en mesure de se battre pour le championnat du monde cette année en F1 et le coéquipier de Max Verstappen a insisté sur le fait qu’il compte bien saisir sa chance.

« Personne ne m’a dit que j’étais deuxième [pilote], je veux battre Max [Verstappen] et mes ingénieurs aussi. C’est la même chose de l’autre côté, mais l’ambiance est vraiment incroyable. Il y a cette envie de toujours réussir pour tout le monde en tant qu’équipe et cela rend le travail beaucoup plus facile. » a déclaré Sergio Perez à Fox Sports.

« Red Bull me donne l’opportunité de me battre pour le championnat, et nulle part il est dit que je dois être derrière Max. S’il a gagné, c’est parce qu’il a été plus fort sur la piste, mais je sens que j’ai l’opportunité d’être champion du monde avec Red Bull. Ce serait je pense un manque de respect envers moi et ma carrière d’être en Formule 1 et de n’aspirer à rien. »

Cependant, le Mexicain a admis qu’il n’hésitera pas à aider de nouveau son coéquipier si jamais il n’était plus dans la lutte pour le titre cette année, à l’image de ce qu’il a pu faire l’an dernier lors de la dernière manche de la saison à Abou Dhabi lorsqu’il s’est défendu sur Lewis Hamilton pour permettre à Max Verstappen de prendre de l’avance.

« Je ne cherche que le bien de l’équipe, tout comme j’ai l’intuition que Max aurait fait de même. Je l’ai fait à Abou Dhabi et si c’était à refaire je le ferai de nouveau. Si je ne suis pas en mesure de me battre pour le championnat et qu’ils me demandent de l’aide, je le ferai. Nous sommes tous là pour cela et je pense que c’est une question de bon sens. »

« Mais si Red Bull me demandait de céder ma place alors que j’ai des options pour me battre pour le championnat, alors nous aurions un problème. Mais si ce n’est pas comme ça et que lui seul peut se battre, alors je le ferai et vice versa. »

Avant le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde 2022 de F1 – Sergio Perez occupe la troisième place au classement des pilotes avec cinq points de retard sur son coéquipier.

Trois légendes en tant qu’ambassadeurs du Grand Prix de Miami

Mario Andretti, Emerson Fittipaldi et Juan Pablo Montoya sont devenus les ambassadeurs du tout premier Grand Prix de Miami de l’histoire de la Formule 1 – cinquième manche du championnat du monde 2022 – qui se déroulera du 6 au 8 mai.

Les trois pilotes ont connu un énorme succès pendant plusieurs décennies dans le sport automobile et soutiendront le promoteur de la course, South Florida Motorsports, lors du premier Grand Prix de Formule 1 de Miami, où ils apparaîtront dans une série d’événements organisés tout au long du week-end du 6 au 8 mai à travers le campus.

« Ce sera un grand plaisir d’avoir l’opportunité de travailler avec ces grands noms. Lorsque vous considérez ce qu’ils ont tous accompli et le statut dont ils jouissent dans l’histoire du sport automobile, vous pouvez comprendre pourquoi ils sont qualifiés de légendes. Pour moi personnellement, c’est un honneur de travailler avec Mario, Emerson et Juan Pablo pour le prochain Grand Prix de Formule 1 de Miami. » a déclaré le PDG du Grand Prix de Miami.

Le premier Grand Prix de Miami se disputera sur un tracé urbain situé sur le site du Hard Rock Stadium des Dolphins, il s’agira d’un circuit long de 5,41 km et est composé de 19 virages avec une vitesse de pointe estimée à environ 320 km/h dans la plus longue ligne droite du tracé. Il y a aura d’ailleurs trois lignes droites principales sur ce circuit et trois zones de DRS ont déjà été confirmées.

Carlos Sainz admet ne pas être encore à l’aise avec sa Ferrari

L’Espagnol Carlos Sainz reste convaincu qu’il pourra être aussi rapide « que n’importe qui » une fois qu’il aura réussi à dompter sa Ferrari F1-75 au volant de laquelle il rencontre des difficultés depuis le début de la saison 2022.

Le pilote Ferrari – cinquième au championnat du monde – a admis qu’il n’était toujours pas à l’aise avec sa monoplace et l’a une nouvelle fois prouvé le week-end dernier à Imola lorsqu’il a perdu le contrôle de sa F1-75 en qualifications lors de la Q2, ce qui a mis un terme à sa séance qualificative. Un peu plus tôt à Melbourne, Sainz a également commis une erreur dans le premier tour du Grand Prix d’Australie et a vu sa course prendre fin lorsque sa monoplace est restée plantée dans un bac à gravier.

« Je ne suis pas encore à l’aise. Je ne suis toujours pas aussi fluide que je le voudrais et des erreurs comme en qualifications [à Imola] prouvent que je ne suis pas satisfait à 100% de la voiture et que je ne la comprends pas parfaitement. » a admis Sainz, cité par le site du championnat.

« Mais je bosse là-dessus, je fais de mon mieux pour l’adapter à mon goût, pour changer mon style de pilotage et les erreurs arrivent quand vous vous défiez vous-même. »

Lorsqu’on lui demande s’il avait besoin d’adapter son pilotage ou bien si l’équipe pouvait l’aider à obtenir une voiture plus à son goût, l’Espagnol a répondu : « Honnêtement, c’est une combinaison des deux. Il n’y a pas d’arme magique, vous devez faire quelque chose de votre côté en tant que pilote et je dois apprendre des techniques et un style de pilotage que je n’ai pas l’habitude d’avoir pour être rapide avec cette voiture. »

« En même temps, j’ai besoin de tests et j’ai besoin d’essais libres pour essayer des choses, mais pour cela j’ai besoin de EL1 et EL2. Dès que j’aurais trouvé l’équilibre que j’aime et la combinaison avec mon style de pilotage, je sais que je peux être aussi rapide que n’importe qui d’autre. »

Toto Wolff impressionné par l’attitude de ses deux pilotes

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a exprimé son admiration pour la relation « positive » et « productive » entre ses deux pilotes cette saison malgré les difficultés auxquelles l’écurie championne du monde en titre est confrontée.

Après la quatrième manche de la saison dernière, l’équipe Mercedes menait le championnat du monde des constructeurs avec 141 points, cependant au même stade cette saison, Mercedes n’a inscrit que 77 points et accuse déjà un retard de 47 points sur le leader Ferrari. Malgré les difficultés, Toto Wolff a tenu à insister sur l’excellente relation entre ses deux pilotes George Russell et Lewis Hamilton, l’Autrichien n’hésitant pas à dire que Mercedes dispose du meilleure line-up de la grille cette année.

« Je suis très impressionné par la façon dont George s’est intégré, à quel point il aide professionnellement et analytiquement à évaluer la situation. Ce duo est l’un des rares points forts que nous avons actuellement – voir à quel point les deux travaillent ensemble, sans friction, au contraire ils sont très productifs et positifs pour l’équipe. » a déclaré Toto Wolff.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait de notre duo de pilotes, et à cet égard, je pense que nous avons les deux meilleurs pilotes, peut-être deux des trois meilleurs pilotes, et ils méritent une voiture et un moteur pour se battre à l’avant plutôt que d’être doublés. Aucun d’eux ne le mérite. »

L’Autrichien a également tenu à prendre la défense de Lewis Hamilton, qui traverse des moments difficiles depuis le début de la saison 2022, notamment après son élimination en Q1 aux qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite ou encore sa treizième place au Grand Prix d’Emilie-Romagne après avoir été doublé par le leader de la course.

« D’une certaine manière, je dois le protéger. Ce n’est pas lui qui est au plus bas, mais ce sont les performances de la voiture. Nous savons qu’il est septuple champion du monde, il s’est déjà rattrapé l’année dernière, lui et nous, et il s’est battu pour le championnat. Ce gars est tout simplement le meilleur pilote du monde mais il n’a pas la machine et l’équipement pour pouvoir le démontrer. D’une certaine manière, je pense que ce n’est pas pertinent de terminer huitième ou 12e ou 15e, ça n’a pas d’importance quand tout va mal. »

« Mais les vraies stars se relèvent toujours. Il n’y a aucun des très grands qui me viennent à l’esprit qui n’a pas eu certains moments de sa carrière où les choses n’ont pas fonctionné correctement, et c’est le cas maintenant avec lui. »

« Il va aider l’équipe à régler les choses, nous restons solidaires dans les bons et les mauvais moments et aujourd’hui [à Imola] a certainement été une très mauvaise journée. »

Aston Martin : « Il serait insensé de ne pas retenir Vettel »

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mick Krack, admet que c’est à son équipe de faire en sorte de garder Sebastian Vettel motivé à rester dans l’équipe en lui fournissant une monoplace capable de remporter des victoires, alors que le contrat de l’Allemand arrive déjà à son terme cette année.

Depuis quelques jours maintenant, Sebastian Vettel admet qu’il doit songer à son avenir et le quadruple champion du monde a insisté sur le fait que sa décision de rester chez Aston Martin dépendrait de « l’évolution de l’équipe et de la voiture » en termes de performance et n’a pas écarté l’idée de quitter définitivement la Formule 1 à la fin de cette saison en raison de ses résultats mitigés ces derniers mois : « Ce n’est pas un secret que la sensation est différente lorsque vous ne vous battez pas pour de tels résultats [des victoires]. Vous devez trouver une motivation différente, même si au final, j’en veux toujours plus. » a déclaré Vettel le week-end dernier à Imola.

Les propos du pilote Aston Martin sont évidemment arrivés jusqu’aux oreilles de son patron à qui on a demandé s’il souhaitait conserver l’Allemand dans l’équipe l’an prochain et s’il savait déjà comment faire pour s’assurer de garder le quadruple champion du monde motivé.

« Je ne vais pas parler de contrat, mais évidemment, si vous avez un pilote comme Sebastian Vettel, que vous arrivez à garder motivé en lui donnant la voiture qui mérite la qualité de son pilotage, je pense qu’il serait juste insensé de ne pas essayer de le retenir. » nous a expliqué Mike Krack le week-end dernier à Imola.

« Mais je comprends à 100% ses commentaires, il veut voir du progrès, il veut voir la voiture avancer, parce que ce n’est pas un pilote qui veut se battre pour la P18 ou la P16, donc je comprends parfaitement ses propos et c’est à nous de lui livrer l’outil qui lui est nécéssaire pour performer. »

Sebastian Vettel n’a marqué que quatre points depuis le début de la saison 2022 – une saison que le pilote allemand a débuté seulement au Grand Prix d’Australie après avoir fait l’impasse sur les deux premières courses suite à une infection au Covid.

Aston Martin veut apporter des mises à jour à chaque Grand Prix

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mick Krack, insiste sur le fait que son équipe apportera de plus en plus de mises à jour sur sa F1 au cours des prochaines courses du calendrier, alors qu’Aston Martin a enfin réussi à ouvrir son compteur de points le week-end dernier à Imola.

Au Grand Prix d’Emilie-Romagne, Aston Martin a vu ses deux pilotes Sebastian Vettel et Lance Stroll terminer l’épreuve dans le top dix, ce qui a permis à l’équipe du constructeur britannique de marquer cinq points a championnat constructeurs. Le week-end dernier, l’écurie Aston Martin avait introduit sur l’AMR22 une petite mise à jour, ce qui a certainement joué un grand rôle dans l’amélioration des performances, mais le directeur de l’équipe insiste sur le fait qu’il y aura encore plus à venir.

« Nous souhaitons avoir un développement continu et apporter des mises à jour tout le temps – parfois elles seront un peu plus grandes, parfois plus petites. Mais il est important de maintenir le développement constant. » a déclaré Mick Krack, cité par MotorsportWeek.

« Nous avons trois domaines principaux sur lesquels nous travaillons : l’un est l’aéro – le plus important – le deuxième est le poids de la voiture – très important aussi – et le troisième est de savoir comment nous pouvons fournir un meilleur retour à nos pilotes en partant de la suspension, de la direction et plus généralement la configuration de la voiture. »

« Nous devons essayer de donner aux pilotes une meilleure sensation de la voiture afin qu’ils puissent en extraire davantage. C’est aussi pour cette raison que nous avons tant d’incidents sur différentes pistes comme par exemple à Melbourne lorsque nous avons vu nos pilotes partir à la faute, ce n’est pas normal, des pilotes de cette qualité ne partent pas à la faute en permanence. Je pense que nous avons déjà fait un petit pas à Imola avec quelques mises à jour et nous avons hâte d’en faire plus. »

Avant le Grand Prix de Miami – cinquième manche du championnat du monde – Aston Martin occupe la neuvième place au classement des constructeurs.

Pour Helmut Marko, Ferrari a craqué sous la pression

Selon le conseiller Motorsport de Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Carlos Sainz ont commis des erreurs lors de la dernière manche disputée à Imola uniquement parce que Red Bull a augmenté « la pression » en apportant quelques mises à jour sur sa F1.

La Scuderia Ferrari est arrivée à Imola en tant que favori, mais c’est bien Red Bull qui avait la monoplace la plus rapide le week-end dernier en Italie avec un Max Verstappen décrochant la pole position le vendredi, une victoire en Sprint le samedi et la victoire le dimanche pour la course principale. Ce fut d’ailleurs un week-end sans faute pour l’équipe Red Bull qui a décroché à Imola son premier doublé depuis le Grand Prix de Malaisie 2016.

Pour le conseiller Motorsport de Red Bull, son équipe a été bien plus forte que Ferrari le week-end dernier avec une RB18 mise à jour et a réussi à mettre une certaine pression sur l’écurie de Maranello [qui n’a apporté aucune mise à jour sur la F1-75], ce qui a forcé les deux pilotes Ferrari à attaquer davantage, notamment Leclerc qui a perdu le contrôle de sa monoplace en course et qui a terminé P6.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Ferrari peut battre Red Bull dans la bataille du développement cette saison, Helmut Marko a répondu : « Je ne pense pas ! Ce que nous avons vu, c’est que si nous mettons une pression réelle, ils font des erreurs. » a déclaré l’Autrichien à Sky Sports après l’arrivée du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

« Vous avez pu le voir, Leclerc a fait deux tête-à-queue vendredi [à Imola], Sainz a fait un tête à queue aujourd’hui [dimanche, bien qu’il ait été percuté par Ricciardo au départ] et Leclerc encore une fois. Cela-dit, cela reste une compétition très sportive et amicale entre nous et Ferrari. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne, la Scuderia Ferrari va devoir réagir et on sait déjà qu’un nouvel aileron arrière est dans les tuyaux pour le Grand Prix de Miami, avant l’introduction sur la F1-75 d’un package de mises à jour plus grand à Barcelone.

Sebastian Vettel va se pencher sur son avenir en F1

Âgé désormais de 34 ans, Sebastian Vettel admet qu’il va devoir réfléchir à son avenir alors que son contrat avec Aston Martin court jusqu’à la fin de cette saison 2022.

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel pilote pour l’équipe Aston Martin depuis le début de la saison 2021 et son contrat de deux ans arrive à son terme à la fin de cette saison 2022. Interrogé pour savoir s’il pensait continuer en Formule 1 l’an prochain, l’Allemand affirme qu’il prendra une décision sur son avenir en fonction de plusieurs critères : « Je suis toujours en activité, mon contrat court jusqu’à la fin de l’année et aucune décision n’a encore été prise. Cela dépend de la voiture, de l’évolution de l’équipe et du déroulement des courses. » a déclaré Vettel au Bild.

« Mais je n’ai pas à mentir, mon avenir est un problème qui se présente à moi. La vérité est que j’ai beaucoup d’idées et que je parle à beaucoup de gens et je suis facilement inspiré. Mais je ne me mets aucune pression pour créer ma prochaine carrière parfaite et je ne veux susciter aucune attente quant à ce qui pourrait être parfait pour moi. »

« J’ai trouvé un domaine avec la Formule 1 dans lequel je suis très bon, quelque chose où je peux rivaliser avec les meilleurs au monde, donc ce qui vient ensuite, seul le temps nous le dira. Actuellement je fais encore mon travail, j’ai dit il y a deux ans : « je piloterai encore deux ans », mais je prends plus la vie au jour le jour désormais. »

Après le Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé le week-end dernier à Imola, Sebastian Vettel occupe la quatorzième place au championnat du monde avec quatre points marqués depuis le début de la saison 2022.

Hamilton sera le seul à décider quand il stoppera sa carrière en F1

Lewis Hamilton a semblé répondre aux spéculations autour de son avenir en Formule 1 avec un message publié sur les réseaux sociaux, le Britannique insistant sur le fait qu’il sera le seul à décider quand son « chef-d’œuvre » sera terminé.

Le septuple champion du monde a connu une saison difficile jusqu’à présent en 2022 alors que Mercedes a du mal à maîtriser les problèmes de marsouinage sur sa W13, Hamilton ayant  terminé 13e au Grand Prix d’Émilie-Romagne dimanche dernier à Imola. Le pilote britannique se retrouve donc désormais septième au championnat du monde 58 points derrière le leader Charles Leclerc et 21 derrière son coéquipier George Russell, ce qui a conduit certains à se demander s’il allait bientôt mettre un terme à sa carrière.

Pourtant, le septuple champion du monde a semblé écarter toute suggestion de retraite avec une publication sur son compte Instagram mercredi soir : « En travaillant sur mon chef-d’œuvre, je serai celui qui décidera quand il sera terminé. » a écrit Lewis Hamilton, qui vise toujours un huitième titre mondial en catégorie reine du sport automobile.

S’exprimant après un week-end difficile à Imola, Lewis Hamilton a toutefois reconnu que ses chances de remporter le titre mondial en Formule 1 cette année étaient presque réduites à néant, cependant, le Britannique a juré qu’il travaillerait avec Mercedes dans le but de s’assurer qu’il était à nouveau en mesure de concourir pour le championnat.

« Je suis en dehors de tout ça, c’est sûr, ce la ne fait aucun doute, mais je continuerai à travailler aussi dur que possible pour essayer de revenir d’une manière ou d’une autre. Il n’y a nulle part ailleurs où je veux être et ce n’est pas dans mon ADN de reculer juste parce que nous avons traversé une période difficile. Nous pouvons résoudre ce problème. Ce sera une année douloureuse que nous devrons traverser ensemble.«