Brown évoque l’éventuelle suppression des courses Sprint en 2022

Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que les six événements Sprint programmés en 2022 en F1 risquent de ne pas se produire du tout en raison du comportement de certaines équipes qui demandent plus d’argent.

La F1 a introduit les événements « Sprint » l’année dernière, avec trois Grands Prix en organisant des courses plus courtes le samedi. Le résultat de ces courses du samedi décide de la grille de départ pour l’événement principal du dimanche.

Malgré les réactions mitigées de la part des fans, la Formule 1 a pris la décision d’organiser cette saison six courses Sprint, mais avec ces courses supplémentaires, certaines équipes demandent à ce que le budget plafonné (qui est de 140 millions en 2022) soit revu à la hausse afin de pouvoir assumer les dépenses liées aux potentiels accidents qui pourraient avoir lieu lors de ces courses Sprint. Mais le PDG de McLaren ne comprend pas cette volonté de vouloir toujours plus d’argent de la part de certaines équipes, malgré la preuve évidente que peu de dommages ont été encourus lors de ces courses l’année dernière.

« Quelques équipes, et une équipe en particulier, voulaient une augmentation du plafond budgétaire de 5 millions de dollars, ce qui était tout simplement ridicule. Il n’y a aucun fait rationnel derrière tout cela. Lorsque vous les mettez au défi, elles se demandent ce qu’il pourrait se passer et vous demandent d’anticiper, mais c’est juste un non-sens. » a déclaré Zak Brown à la BBC.

De tels changements de règles exigent que huit des dix équipes de la grille se mettent d’accord avant que la F1 puisse aller de l’avant, mais Zak Brown dit que ce nombre n’a pas encore été atteint et que le risque de ne pas du tout organiser de course Sprint cette année si aucun accord n’a été conclu existe vraiment.

« Peut-être qu’il peut y avoir un compromis et que nous l’augmenterons un peu [le plafond budgétaire], ou alors nous sautons 2022, et quelques-unes de ces équipes devront expliquer aux fans pourquoi il n’y a pas de course Sprint. »

Avec certaines des plus grandes équipes ayant des liens avec des équipes plus petites, comme Ferrari qui fournit des moteurs à Alfa Romeo et Haas et la même chose avec Mercedes et Aston Martin/Williams, ou Red Bull possédant une deuxième équipe (AlphaTauri), cela signifie qu’arriver à un accord unanime peut être difficile si une seule des « grandes » équipes rejette l’idée, car elles feront alors pression sur leurs équipes clientes pour qu’elles emboîtent le pas.

Red Bull mettra la RB18 sur la piste avant les essais hivernaux

Le team principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a révélé que la RB18 (la monoplace 2022) prendra la piste pour la première fois lors d’un shakedown organisé avant le début des essais hivernaux.

Comme chaque année, Red Bull mettra en piste sa nouvelle monoplace avant le début des tests de pré-saison afin de voir si tous les systèmes fonctionnent comme prévu. Ce shakedown sera limité à 100 kilomètres et la monoplace devra être équipée de pneus spéciaux Pirelli.

Concernant l’avancée des travaux sur la RB18, Christian Horner a indiqué que son équipe était dans les temps et que la phase de construction de la monoplace allait bientôt débuter : « Nous travaillons dur sur la RB18 et elle prend lentement forme. Nous avons atteint la majorité de nos objectifs jusqu’à présent. L’équipe travaille incroyablement dur et tout se met en place lentement. La semaine prochaine, la voiture entrera dans la phase de construction. » a déclaré Christian Horner en entretien avec Racing News 365.

« En ce qui concerne les tests, nous ferons notre shakedown habituel avant de nous rendre à Barcelone et à Bahreïn. Avec cette nouvelle voiture, les six journées d’essais (trois par pilote) ne sont pas suffisantes pour un pilote, ce sera très intense. Cela rendra au moins la première partie de saison de Formule 1 plus interessante pour les fans et pour les adeptes du sport. »

Christian Horner estime en effet qu’il faudra s’attendre à quelques surprises en début d’année : « Sûrement, à cause de ces nouvelles règlementations. En conséquence, il y aura des gagnants et des perdants. Il est donc possible que nous obtenions des résultats inattendus que personne n’a vu venir, mais cela dépendra des solutions que les équipes auront trouvées face aux différents défis. »

Ce shakedown devrait être organisé comme l’an dernier sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni, le tracé n’étant qu’à quelques kilomètres des installations de Red Bull situées à Milton Keynes.

Dates présentation F1 2022

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Dan Fallows rejoint bien Aston Martin en 2022

Red Bull Technology et Aston Martin ont annoncé ce mardi qu’ils sont parvenus à un accord concernant la période de préavis de Dan Fallows, qui rejoindra donc l’équipe du constructeur britannique en avril 2022.

Pour rappel, Aston Martin a annoncé l’été dernier l’arrivée de Fallows au sein de son équipe en tant que directeur technique, mais Red Bull n’a pas souhaité voir partir l’un de ses ingénieurs à la concurrence et le départ de Fallows s’est donc soldé par un procès. L’affaire a été entendue par la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles et l’audience initiale tenue le 17 décembre a été en faveur de Red Bull.

Cependant, les deux parties ont trouvé un accord amiable, ce qui veut dire que Dan Fallows rejoindra bien Aston Martin cette saison, mais avec un peu de retard par rapport à la date initialement prévue : « J’ai connu de nombreuses années heureuses chez Red Bull Racing et je suis fier de ce que nous avons accompli. J’attends avec impatience la saison prochaine et un nouveau défi. » a-t-il déclaré.

Dan Fallows rejoindra Aston Martin le 2 avril 2022 – jusque-là, il reste un employé de Red Bull Technology. Dan Fallows travaille chez Red Bull depuis 2006, plus récemment en tant qu’ingénieur en chef – Aérodynamique : « Nous tenons à remercier Dan pour ses nombreuses années d’excellents services et lui souhaitons bonne chance pour l’avenir. » a déclaré Christian Horner, team principal de l’équipe Red Bull Racing.

Pirelli s’attend à plus d’action en piste avec les 18 pouces

Le directeur de Pirelli, Mario Isola, dit qu’il faudra peut-être s’attendre à des courses avec moins d’arrêts au stand en 2022, mais l’italien espère qu’il y aura plus d’action en piste grâce aux nouveaux pneus 18 pouces introduits cette saison en F1.

En 2022, la Formule 1 fait sa révolution avec l’introduction de nouvelles règles technique, mais Pirelli fera également sa révolution avec l’introduction de nouveaux pneumatiques 18 pouces, une première en F1 (les pneus étaient des 13 pouces jusqu’à présent).

Ces nouveaux pneus développés avec l’aide des équipes lors de tests sur circuit avec des voitures mules, devraient permettre aux pilotes de pousser plus en piste lors des Grands Prix cette année, ce qui pourrait nous offrir plus de spectacle : « Les pilotes vont pouvoir pousser plus. En termes d’usure, il est difficile de faire des pronostics, il faut attendre. Les simulations nous disent que les voitures ne sont pas si lentes, qu’elles ne sont qu’à une seconde et demie ou une seconde plus lentes par rapport aux monoplaces de 2021. Donc, probablement, tout au long de l’année, nous atteindrons le même niveau de performance qu’en 2021. » a expliqué Mario Isola ce mardi.

Ce que Mario Isola a voulu préciser aujourd’hui, c’est que les pneus 2022 ne sont pas un produit « fini » et qu’il sera important d’avoir les impressions des pilotes avec les nouvelles voitures : « Si cette année nous découvrons que nous devons changer certains composés en raison du Delta de temps, nous voulons nous assurer que nous atteignons les objectifs pour 2023. »

« Peut-être qu’il y aura des demandes en cours de saison. Peut-être que nous aurons moins d’arrêts, mais plus d’action sur la piste aussi. J’espère juste que nous n’aurons pas moins de stratégie, car l’idée avec laquelle nous avons conçu les pneus ait qu’il y ait différentes stratégies. Il est possible qu’il y ait moins d’arrêts, que la plupart des courses soient à un seul arrêt, mais pour moi ce n’est pas un problème, l’important est qu’il y ait de l’action en piste. Les spectateurs ne veulent pas de dépassements faciles, ils veulent de l’action sur la piste. »

« Cette année, toutes les équipes pourront nous soutenir pour développer le pneu afin d’obtenir une gomme pour tout le monde. Les monoplaces mules avec lesquelles nous avons réalisé les tests [en 2021] avaient du lest pour pouvoir arriver au poids réglementaire de la saison 2022. La seule différence était le package aérodynamique, la charge aéro était différente et cela a un impact. »

Quelques chiffres sur les 18 pouces

Pour rappel, les nouveaux pneus de 18 pouces ont été conçus à partir de zéro, chaque élément du pneu étant dessiné à partir d’une feuille de papier vierge : du profil à la structure en passant par les composés. Le processus de conception a nécessité plus de 10 000 heures de tests en intérieur, plus de 5 000 heures de simulation et plus de 70 prototypes développés virtuellement, pour finalement créer 30 spécifications différentes qui ont été testées par presque toutes les équipes sur plus de 20 000 kilomètres.

Le rôle des pilotes était crucial, chacun d’eux contribuant au développement à différents moments et aidant Pirelli à arriver aux spécifications définitives grâce à leurs retours. Les nouveaux pneus ont une plage de travail plus large que leurs prédécesseurs de 13 pouces, sans compromettre l’échauffement. De ce fait, la surchauffe est limitée et la dégradation est réduite. Il existe également de nouvelles températures pour les couvertures de pneus. Tous les pneus seront désormais chauffés à 70 degrés, au lieu de 100 degrés à l’avant et 80 degrés à l’arrière, comme c’était le cas auparavant. La réduction des températures des couvertures de pneus fait partie d’un plan visant à éliminer progressivement les couvertures chauffantes au cours des prochaines saisons, pour aider à réduire la consommation d’électricité et favoriser la durabilité.

Les nouveaux pneus de 18 pouces sont également plus similaires aux pneus utilisés quotidiennement par les automobilistes ordinaires, ce qui aide Pirelli à transférer la technologie de la Formule 1 sur le produit de la voiture de route

Selon Stroll, Aston Martin réunit tous les ingrédients pour réussir en F1

Il y a quelques jours, l’équipe Aston Martin annonçait l’arrivée de Mike Krack, débauché chez BMW Motorsport, et qui occupera à partir de cette saison le rôle de team principal.

Avant de rejoindre Aston Martin, Mike Krack dirigeait les opérations mondiales de sport automobile de BMW, ayant travaillé pour la société basée à Munich depuis 2014. À ce titre, il était en charge des programmes BMW de Formule E, GT et IMSA, ainsi que de son expansion prévue dans la nouvelle formule LMDh pour l’IMSA et le WEC, y compris les 24 Heures du Mans. Avant cela, Mike Krack a occupé un poste de direction dans le sport automobile pour Porsche. Il a travaillé une dizaine d’années en Formule 1 auparavant, pour Sauber puis BMW-Sauber.

Pour Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin, l’arrivée de Krack au sein de son équipe de Formule 1 fait partie d’une stratégie globale qui consiste à « rassembler les meilleurs » pour permettre à l’équipe de se battre pour des championnats du monde d’ici quatre ans.

« Gagner en Formule 1 consiste à rassembler les meilleurs efforts de tous les principaux acteurs – pilotes, ingénieurs, mécaniciens, tout le monde – et Mike est parfaitement placé pour y parvenir. » nous explique Lawrence Stroll.

« Nous embauchons de nouvelles personnes brillantes chaque semaine. La construction de notre nouvelle usine avance très bien. Nous avons une liste fantastique de superbes sponsors-partenaires. Nous sommes sur le point de nous lancer dans la deuxième année de notre plan quinquennal, dont l’objectif est de remporter les championnats du monde de Formule 1. »

« Tous les ingrédients dont nous avons besoin sont réunis. Mike jouera un rôle central et de premier plan, relevant de Martin Whitmarsh et dirigeant nos fonctions techniques et opérationnelles, notre objectif collectif étant de réaliser ces nobles ambitions. Nous sommes en chemin. » 

Pour rappel, l’équipe Aston Martin a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs en 2021 pour sa première année depuis son retour en catégorie reine. L’équipe du constructeur britannique dévoilera sa monoplace 2022, l’AMR22, le 10 février en direct depuis son siège à Gaydon au Royaume-Uni.

Le test de Grosjean en F1 avec Mercedes toujours au programme

Le Français Romain Grosjean assure que Mercedes a toujours l’intention de lui permettre d’effectuer un dernier test au volant d’une F1, mais aucune date n’a encore été arrêtée.

En 2020, Romain Grosjean a dû stopper brutalement sa carrière à la suite d’un terrible accident au Grand Prix de Bahreïn à la suite duquel le pilote français n’a pas pu reprendre le volant d’une Formule 1 pour disputer la dernière course de la saison à Abou Dhabi quelques jours plus tard.

Mais le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, avait alors promis à Grosjean qu’il organiserait un test au volant de l’une des monoplaces de l’équipe du constructeur allemand juste pour lui afin qu’il puisse faire ses adieux au monde de la F1 comme il se doit. Ce test a été programmé en 2021 sur le circuit Paul Ricard dans le cadre du Grand Prix de France, mais les modifications de dates du calendrier de la F1 en raison de la crise sanitaire ont fait capoter le projet car Grosjean était engagé avec son équipe en Indycar aux Etats-Unis le même week-end que le GP de France.

Mais ce lundi lors d’une conférence de presse en Indycar, Romain Grosjean a assuré que lui et Mercedes ont toujours en tête de réaliser ce test, bien qu’aucune date n’a encore été décidée : « J’ai envoyé un texto à Toto [Wolff] après Abou Dhabi et il m’a répondu, il a commencé par me dire « merci ». » a expliqué Grosjean.

« La dernière chose qu’il m’a dit c’est « nous devons te mettre dans cette voiture cette année ». Donc, c’est toujours d’actualité. L’année dernière, certaines choses n’ont pas simplifié la situation. »

Mais une fois de plus, un test sur le tracé Paul Ricard dans le cadre du week-end du Grand Prix de France (du 22 au 24 juillet) cette saison semble de nouveau compromis puisque Romain Grosjean devra courir en Indycar en Iowa le même week-end : « Je ne peux pas participer au Grand Prix de France parce que nous courons en Iowa le même week-end. L’important est que Mercedes veut faire ce test et que je veux le faire aussi, même si je sais que mon cou va souffrir, parce que j’ai perdu du muscle dans cette partie du corps. »

« Mais la meilleure chose est que les deux parties veulent le faire et si nous le faisons, ce sera formidable. Bien-sûr, le plus important pour moi en ce moment, c’est de gagner des courses avec Andretti [son équipe actuelle en Indycar]. »

Pour rappel, l’an dernier Romain Grosjean avait déjà moulé son baquet à bord de la Mercedes W10 de la saison 2019 avec laquelle Lewis Hamilton avait décroché le titre mondial cette année-là.

McLaren a pris du retard sur la construction de sa soufflerie

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a révélé que son équipe est en retard sur le développement de ses infrastructures, ce qui pourrait avoir des conséquences directes sur les performances de l’équipe en 2022.

A la veille de la nouvelle ère de la Formule 1 avec l’introduction de nouvelles règles techniques, le PDG de McLaren estime qu’un tel changement arrive peut-être un peu trop tôt pour que son équipe puisse saisir l’opportunité pour devenir un sérieux prétendant au championnat du monde, notamment parce que les travaux de construction de la nouvelle soufflerie ont pris du retard.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que son équipe pourra se battre pour le titre mondial cette année, Brown a répondu : « Je ne pense pas [que le championnat soit un objectif réaliste en 2022]. » a déclaré le PDG de McLaren à Racer.

« En ce qui concerne un prétendant au titre, nous sommes encore en train de rattraper notre retard sur notre infrastructure, et plus précisément sur notre soufflerie. C’est un élément tellement critique du développement de la voiture que nous y sommes obligés. C’est comme ça, nous allons faire du mieux qu’on peut, mais nous avons pris pas mal de retard sur nos infrastructures. »

« Alors, pouvons-nous gagner une course ? Nous en avons remporté une l’année dernière de manière convaincante, presque deux. Je ne veux pas me lancer dans les prédictions, je ne veux pas faire ce qu’Aston Martin a fait et dire : « Vous n’avez encore rien vu » et puis ils ont fait l’inverse ! Notre objectif est d’être plus compétitifs que nous ne l’étions l’an dernier, c’est notre objectif. » insiste Brown.

L’équipe McLaren présentera sa monoplace pour la saison 2022 le 11 février prochain lors d’un événement retransmis en direct depuis son quartier général de Woking au Royaume-Uni.

Mercedes dévoile la date de présentation de sa F1

L’équipe Mercedes a dévoilé ce mardi la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022; la W13 qui sera pilotée par George Russell et Lewis Hamilton.

L’équipe du constructeur allemand lèvera le voile sur sa nouvelle monoplace le 18 février, au lendemain de la présentation de la nouvelle Ferrari. L’événement sera retransmis en direct depuis le circuit de Silverstone où Mercedes a pris l’habitude de réaliser un shakedown depuis quelques années maintenant lors du lancement de sa nouvelle monoplace.

Concernant le nom de sa monoplace 2022, Mercedes a précisé qu’elle s’appellera « Mercedes-AMG F1 W13 E Performance », l’équipe ayant choisi de conserver le label technologique « E Performance » utilisé sur les noms de produits et les badges de toutes les nouvelles voitures hybrides Mercedes-AMG.

Jusqu’à présent, quatre équipes de la grille ont déjà dévoilé la date de présentation de leur monoplace 2022 : Aston Martin, McLaren, Ferrari et Mercedes donc. Pour le moment, c’est Aston Martin qui présentera son AMR22 en premier (le 10 février).

Dates présentation F1 2022

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Grosjean défend la décision de Masi au GP d’Abou Dhabi

L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean estime que Michael Masi, le directeur de course de la FIA, a pris la bonne décision à Abou Dhabi en décembre dernier lors de la dernière manche du championnat du monde 2021.

Le Grand Prix d’Abou Dhabi restera gravé dans les annales du sport en raison de la controverse qui a éclaté à la suite d’une décision du directeur de course Michael Masi qui a envoyé en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin de l’épreuve.

Avant de relancer la course pour un seul tour, Masi a permis à plusieurs pilotes qui se trouvaient entre les deux leaders de se dédoubler, ce qui a permis à Max Verstappen de se retrouver collé à la Mercedes de son rival pour le dernier tour de la saison.

« Il y a différentes façons de le voir, il aurait été très étrange de ne pas dédoubler ces voitures et d’avoir Lewis en premier, puis Max quatre voitures derrière lors d’un tour pour le championnat du monde. » a déclaré Romain Grosjean ce lundi lors d’une conférence de presse Indycar.

« D’un autre côté, pour Lewis ce n’était certainement pas une bonne décision, mais en tant que fan à la télévision, en tant que spectateur, pour le sport, je pense que Michael Masi a pris la bonne décision. Je ne pense pas qu’il aurait été agréable que le championnat se termine derrière une voiture de sécurité avec les gars séparés en piste par quelques voitures. »

Malgré toute cette controverse, Romain Grosjean estime qu’il est faux de dire que le championnat du monde 2021 s’est joué sur un seul tour à Abou Dhabi : « Je pense qu’il est faux de penser que le championnat du monde s’est joué sur un tour. Il y avait 22 Grands Prix, et si vous regardez toute la saison, vous avez pu voir que Max a eu une crevaison à Bakou, Bottas a percuté Verstappen en Hongrie, il y a eu la course de Silverstone [où Verstappen s’est crashé en début de course]. Je pense qu’à la fin si on regarde combien de points ont été perdus par Verstappen, pas forcément de sa faute, c’est lui qui méritait le plus le championnat. »

« Sur la course d’Abou Dhabi, Lewis maritait davantage le championnat. Il a manqué de chance dans le dernier tour, mais en tant que fan de course, j’ai adoré ce dernier tour et c’était super excitant à regarder. »

Alain Prost « très déçu » du « manque de respect » d’Alpine F1

Le quadruple champion du monde Alain Prost a exprimé sa deception face au « manque de respect » de l’équipe Alpine qui a confirmé ce lundi que le Français ne faisait plus partie de l’équipe.

Ce lundi, Alpine a confirmé que le quadruple champion du monde Alain Prost a quitté son poste de directeur non exécutif. Prost a assumé un rôle de conseiller spécial auprès de Renault en 2017 et est devenu directeur non exécutif deux ans plus tard, restant lorsque l’équipe a été rebaptisée Alpine pour la campagne 2021. Le Français avait un contrat annuel avec Alpine et la direction a décidé de ne pas le renouveler pour 2022.

Quelques heures après la publication de cette information par le site de la Formule 1, Alain Prost a réagi sur son compte Instagram et s’est dit « très déçu » de la façon dont l’annonce a été faite puisqu’il était convenu qu’un communiqué officiel soit publié d’ici quelques jours.

« Je suis très déçu de la façon dont cette nouvelle a été annoncée aujourd’hui ! Il était convenu qu’on l’annoncerait ensemble avec Alpine. Il n’y a aucun respect, désolé ! J’ai refusé l’offre qui m’a été faite à Abou Dhabi pour la saison 2022 à cause d’une relation personnelle et j’avais raison. Aux équipes d’Enstone et Viry, vous allez me manquer ! » a écrit Alain Prost sur Instagram.

Quelques heures plus tard, Alain Prost est rentré un peu plus dans les détails lorsque nos confrères de l’Équipe l’ont interrogé, le Français révélant que sa relation avec le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a été plus que compliquée l’an dernier : « Le désir de Laurent Rossi, c’est d’être seul, de ne pas être pollué par qui que ce soit. » a déclaré Prost.

« Il m’a dit qu’il n’avait plus besoin de conseils. Il a une vraie volonté de mettre beaucoup de monde sur la touche. Laurent Rossi veut toute la lumière. »

En moins d’une semaine, l’équipe Alpine a annoncé les départs de Marcin Budkowski (directeur exécutif) et Alain Prost (directeur non exécutif). On suppose que l’arrivée dans l’équipe de l’Américain Otmar Szafnauer, ancien team principal de l’équipe Aston Martin, sera très prochainement annoncée.

 

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Les essais hivernaux de la F1 ouverts au public à Bahreïn

Le public pourra se rendre à Bahreïn pour assister aux trois dernières journées d’essais hivernaux programmées à la veille de la saison 2022 de Formule 1.

Cette année, les essais hivernaux de la Formule 1 se dérouleront sur deux circuits différents, avec tout d’abord trois premières journées organisées sur le tracé de Barcelone en Espagne du 23 au 25 février, tandis que les trois dernières journées se dérouleront à Bahreïn au Moyen-Orient du 10 au 12 mars. La première manche de la saison 2022 étant programmée une semaine plus tard sur le même circuit.

Concernant les essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone, les organisateurs continuent de jouer le suspense et n’ont pas encore indiqué si le public serait accepté ou pas sur le circuit durant les trois journées d’essais. Mais selon nos informations, il semble peu probable que le public puisse avoir accès au tracé cette année pour les tests de pré-saison. En revanche, le public peut dores et déjà acheter des billets pour le Grand Prix d’Espagne 2022 programmé du 20 au 22 mai à Barcelone.

Concernant Bahreïn, les organisateurs ont confirmé que le public sera accepté dans l’enceinte du circuit durant les tests de pré-saison qui se dérouleront du 10 au 12 mars 2022 : « Les modalités de billetterie et les détails seront annoncés au cours des prochains jours.«  insistent-ils.

Quoi qu’il en soit, vous pourrez de toute façon suivre les essais hivernaux 2022 de la Formule 1 comme chaque année en direct sur F1only.fr. Au total, six journées de tests en live, les news fraîches en provenance des paddocks de Barcelone et Bahreïn et un résumé de chaque journée à la fin de chaque séance de roulage….

McLaren annonce la date de présentation de sa F1 2022

L’équipe McLaren est devenue ce lundi la troisième de la grille après Aston Martin et Ferrari à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2022.

La MCL36 (c’est le nom du châssis 2022 de McLaren) sera présentée le vendredi 11 février, soit au lendemain de la présentation de l’Aston Martin AMR22. La présentation aura lieu comme l’an dernier en direct depuis le McLaren Technology Center de Woking à 20h00 (heure de Paris). L’événement, organisé en collaboration avec Sky Sports, sera diffusé en direct via les différents canaux sociaux de l’équipe.

Vous pourrez évidemment retrouver toutes les photos de la MCl36 (ainsi que des autres monoplaces présentées) sur F1only.fr dans la foulée de la présentation.

Présentations F1 2022

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Le PDG de McLaren dénonce certains mécanismes de la F1

Cette année, le plafond budgétaire des écuries est abaissé à 140 millions de dollars contre 145 millions en 2021, mais certaines équipes voudraient voir ce plafond rehaussé, ce qui n’est pas de l’avis du PDG de McLaren.

Alors que les équipes auront l’obligation de disputer toute la saison 2022 en respectant le budget plafonné de 140 millions de dollars, certaines d’entre-elles poussent pour que ce budget soit rehaussé afin de couvrir d’éventuels dommages lors des courses Sprint (six organisées en 2022). Mais le PDG de McLaren, Zak Brown, y est fermement opposé et le fait savoir.

« Nous devons continuer à promouvoir la durabilité économique dans le sport. Certaines équipes cherchent encore des excuses pour relever le plafond des coûts et remporter des championnats du monde avec des chéquiers. Le lobbying continu de certaines équipes pour augmenter le plafond des coûts pour les dommages causés par les courses Sprint en est un exemple permanent. » Déclare Zak Brown dans un billet d’humeur publié sur le site de McLaren.

« L’initiative de la F1 concernant les courses Sprint du samedi a attiré de nouveaux téléspectateurs et à amélioré la visibilité du sport pour élargir sa base de fans dans le monde. Cependant, ces équipes continuent d’exiger une augmentation du plafond des coûts d’un montant démesuré, malgré la preuve évidente que peu de dommages ont été encourus lors de ces courses l’année dernière. »

« Ces équipes semblent incapables d’accepter qu’un plafond budgétaire est dans le meilleur intérêt du sport et ne peuvent pas se défaire de leur habitude de dépenser pour arriver en tête. » Poursuit l’Américain.

Zak Brown, qui n’y va pas de main morte avec certains de ces homologues, pointe du doigt les caprices de certaines écuries, l’Américain dénonçant également l’organisation même de certaines structures, notamment le mécanisme des équipes A et B (Red Bull – Alpha Tauri / Ferrari – Haas – Alfa Roméo / Mercedes – Williams).

« Les règlements, tels qu’ils existent aujourd’hui, sont fortement biaisés en faveur des équipes B/clients, ce qui n’est pas en accord avec le principe de la F1 d’un groupe de véritables constructeurs en compétition les uns avec les autres à armes égales. Cela diminue ce que signifie être une « équipe » de F1 et l’essence de ce sport. »

« La F1 doit être composée de 10 véritables constructeurs, où chaque équipe – à part  pour le partage des unités de puissance et potentiellement des boîtes de vitesse – doit concevoir et produire toutes les pièces qui sont pertinentes pour la performance. Actuellement, il y a trop de diversité dans les modèles économiques entre les équipes. Cet environnement à coûts plafonnés devrait permettre aux équipes de devenir des entités plus reconnaissables à part entière dans le cadre d’un budget réaliste, sans craindre des différences de performance significatives basées sur le montant que chaque équipe peut dépenser. »

« En résumé, la situation actuelle permet aux équipes B d’être sur-compétitives, et aux équipes A d’être sur-compétitives en bénéficiant de l’avantage d’une équipe B. Sans correction, la situation actuelle signifie que toute équipe ayant des ambitions de championnat doit avoir une équipe B en place, ce qui n’est tout simplement pas le cas en Formule 1. »

« En plus de cela, la pression de vote exercée par les équipes A sur leurs équipes B n’est pas compatible avec la promotion d’un sport équitable basé sur le mérite individuel des équipes. Comme je l’ai déjà dit – et ces équipes ne veulent pas l’admettre – il arrive que certaines petites équipes votent contre leurs propres intérêts pour satisfaire les intérêts de leur équipe A. »

Cette longue analyse n’est pas innocente, il s’agit d’un appel du pied destiné à Mohammed Ben Sulayem, le nouveau président de la FIA, élu en fin de saison dernière. Pour Zak Brown, l’énergie dépensée sur l’enquête de la FIA au sujet des conséquences du Grand Prix d’Abou Dhabi devrait être tournée vers la réglementation qui est souvent la cause de ces événements.

« L’élection de Mohammed Ben Sulayem en décembre dernier comme nouveau président de la FIA offre l’opportunité d’une réforme collective du mode de fonctionnement de la Formule 1. Il est évident de se focaliser sur les événements d’Abou Dhabi à la fin de la saison dernière, qui font l’objet d’une enquête de la FIA, mais il s’agissait à mon avis d’un symptôme plutôt que d’une cause. Il y a eu des problèmes systémiques autour de la clarté des règles qui se sont manifestés au cours des deux dernières années, parfois de manière très médiatisée. »

« Une plus grande clarté sur les rôles de la FIA et de la F1 et la nécessité d’un leadership accru du sport seront sans aucun doute à l’ordre du jour pour Mohammed Ben Sulayem et Stefano Domenicali [président de la Formule 1, NDLR] et leurs équipes respectives. Les administrations précédentes ont poursuivi un style de gouvernance essentiellement autocratique, de sorte que pour orienter le sport dans la bonne direction, il était nécessaire d’adopter une approche plus consultative avec les équipes et les parties prenantes. Mais maintenant que le sport a été réinitialisé avec succès, il est nécessaire de revenir à un leadership et une gouvernance plus forts et plus directifs. »

Un sport et des règles dictées en partie par certaines écuries, voile ce que reproche Zak Brown, demandant ainsi à la FIA et à la direction de la F1 d’être plus directives et autoritaires. En effet paradoxalement, les équipes se plaignent ouvertement de certaines règles qu’elles avaient elle même exigées auparavant, on pense notamment au fait d’éviter de terminer un Grand Prix derrière une voiture de sécurité ou encore la possibilité de communiquer (et diffuser) des messages radio au directeur de course afin d’influencer des pénalités.

Alain Prost a quitté son poste de directeur chez Alpine F1

Selon une information rapportée ce lundi par la Formule 1, le quadruple champion du monde Alain Prost a quitté son poste de directeur non exécutif de l’équipe Alpine.

Prost a assumé un rôle de conseiller spécial auprès de Renault en 2017 et est devenu directeur non exécutif deux ans plus tard, restant lorsque l’équipe a été rebaptisée Alpine pour la campagne 2021. Toujours selon la F1, il est entendu que le Français avait un contrat annuel avec Alpine et la direction a décidé de ne pas le renouveler pour 2022.

Plus tôt ce mois-ci, Alpine a également révélé le départ avec effet immédiat de son directeur exécutif, le Polonais Marcin Budkowski, qui supervisait les opérations de l’équipe du côté de Enstone au Royaume-Uni. Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, dirige donc temporairement  l’équipe avant que le nom d’un nouveau directeur soit connu.

A la fin de la saison dernière, Rossi a laissé entendre que d’importants changements au sein de l’équipe se produiraient à la veille de la nouvelle saison, et les départs de Budkowski et Prost sont donc les premiers signes de ces changements.

On s’attend à ce que l’ancien team principal d’Aston Martin, Otmar Szafnauer, soit bientôt confirmé par Alpine au poste de directeur, alors que l’arrivée de l’Américain au sein de l’écurie du constructeur français pourrait être accompagnée d’un ou plusieurs sponsors, dont BWT, une entreprise autrichienne de fabrication de systèmes de traitement de l’eau.

Alonso se laisse « trois ou quatre courses » pour être au top en 2022

Fernando Alonso ne pense pas que le pilotage de la nouvelle génération de monoplaces en Formule 1 en 2022 demandera plus d’efforts aux pilotes et n’a donc pas prévu une préparation spéciale à la veille de la nouvelle saison.

Pour sa deuxième saison en Formule 1 depuis son grand retour en 2021 avec l’équipe Alpine, Fernando Alonso – comme tous les autres pilotes – va découvrir la nouvelle génération de monoplaces au mois de février lors des premiers essais hivernaux à Barcelone.

Lorsqu’on a demandé à Alonso avant la trêve hivernale s’il prévoyait une préparation spéciale avant de s’attaquer à ces nouvelles machines, le double champion du monde a répondu : « Honnêtement, je ne pense pas que ce sera différent [le pilotage des nouvelles F1]. Je pense que cela dépendra davantage des performances de nos voitures et du travail réalisé sur le simulateur, du travail lors des essais hivernaux. »  a déclaré Alonso, cité par le site du championnat.

« Éventuellement, après trois ou quatre courses, vous serez au top de la voiture, au top du règlement, et après, c’est juste les performances de la voiture qui dicteront les résultats que vous avez…Donc, en termes d’adaptation, je ne pense pas qu’il y aura une grande différence. Il s’agira juste d’un travail plus difficile et plus acharné que n’importe quel autre hiver, car nous devrons passer un peu plus de temps dans le simulateur et avec l’équipe. »

L’Espagnol a cependant concédé qu’être le pilote le plus âgé sur la grille (40 ans) signifie qu’il devra s’entraîner différemment de ses jeunes pairs et peut-être faire plus d’efforts pour maintenir sa forme physique : « Évidemment, je ne m’entraine pas de la même manière à 40 ans qu’à 23 ans. Vous devez vous entrainer plus, vous devez vous étirer davantage, vous devez avoir une routine alimentaire différente, faire beaucoup d’autres choses pour être dans la même forme, avec la même force, donc je suis prêt à le faire. Je veux être aussi fort que possible, et je sais que je vais devoir m’entrainer et faire plus que les autres pilotes, parce que oui, je suis plus âgé qu’eux. »

L’électrification n’est pas « la seule réponse » pour l’avenir de la F1

Le directeur technique de la Formule 1, Pat Symonds, estime qu’un élément électrique dans l’unité de puissance d’une F1 est primordiale, mais a déclaré qu’il est peu probable que la partie électrique l’emporte sur le thermique à l’avenir.

La nouvelle formule d’unité de puissance est toujours en discussion pour son lancement proposé en 2026, avec des négociations en cours sur la composition de la façon dont les moteurs seront alimentés en Formule 1 à l’avenir. L’objectif pour le sport est toujours de devenir plus durable, avec un l’ambition d’organiser des week-ends de Grand Prix entièrement durables d’ici 2025, alors que l’objectif final est d’être zéro carbone en 2030.

Pat Symonds pour sa part a reconnu le rôle de l’énergie électrique dans les futures règles moteur, mais a déclaré qu’il est probable que la Formule 1 ira plus loin vers sa formule hybride : « Je ne suis pas totalement convaincu que l’électrification soit la seule réponse. C’est une partie très, très importante de la réponse, cela ne fait aucun doute, et je pense que c’est probablement la réponse idéale dans un environnement urbain. » a déclaré Symonds à  BlackBook Motorsport.

« Mais je pense que ce que nous pousserons toujours, c’est que ce n’est pas la seule réponse. Il y a plusieurs parties dans un avenir à faible émission de carbone et nous devons être pleinement engagés dans ce que sont ces parties. Peu importe ce qu’elles sont, nous devons juste être là. »

« Nous allons certainement augmenter notre hybridation. Notre prochaine formule ne sera peut-être pas exactement 50-50 pour la puissance du moteur à combustion interne et la puissance électrique, mais certainement pas très loin. Et en nous engageant dans ce secteur de la technologie, nous le ferons avancer. »

Symonds admet cependant que la forte visibilité de la Formule 1 signifie que tout échec sera rapidement mis en évidence : « Nous avons dû fixer des objectifs assez difficiles parce que nous sommes un sport tellement public – et vous savez, c’est un peu une arme à double tranchant. Je suis assez contrarié quand je vois les mots « énergivore » juste à côté de la Formule 1 et nous le voyons si souvent dans la presse populaire, alors qu’en réalité nous sommes tout sauf ça. »

« Le débat est maintenant de nous assurer de savoir comment nous contribuons à réduire le changement climatique en contribuant aux technologies qui aideront notre planète. » conclut Symonds.

Pour rappel, à partir de la saison 2026 de Formule 1, la règlementation concernant les unités de puissance sera basée sur quatre piliers fondamentaux : conserver le moteur 1,6L V6 actuel, augmenter la puissance électrique disponible sur la partie hybride à 350W, éliminer le MGU-H et introduire un plafond des coûts par unité de puissance.

Tous ces points seront bien évidemment discutés aux cours des prochains mois entre la FIA, la F1, les constructeurs déjà présents en Formule 1 (Mercedes, Ferrari, Renault..) et ceux souhaitant rejoindre la catégorie reine d’ici 2025, notamment le groupe Volkswagen qui ne cache plus son intention de venir jouer dans la cour des grands avec des concurrents tels que Mercedes ou Ferrari…

Ferrari dévoile la date de présentation de sa F1 2022

La Scuderia Ferrari a dévoilé la date de présentation de sa F1 2022 avec laquelle l’équipe italienne participera au championnat du monde cette année.

Ferrari est la deuxième équipe de la grille à annoncer la date de présentation de sa monoplace après Aston Martin (10 février). L’écurie de Maranello pour sa part a choisi de dévoiler sa nouvelle arme le 17 février 2022. Hormis la date de l’événement, Ferrari n’a pas dévoilé plus de détails et on ne sait pas encore où sera présentée cette nouvelle monoplace, mais ce devrait être comme les années précédentes lors d’un événement diffusé en ligne et en direct.

Pour rappel, les premiers essais hivernaux sont programmés à Barcelone du 23 au 25 février 2022, tandis que les équipes prendront ensuite la route vers Bahreïn où se déroulera la deuxième partie de ces essais de pré-saison du 11 au 13 mars.

Dates présentation F1 2022

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Vettel a pris beaucoup de plaisir à se battre de nouveau avec Alonso

Sebastian Vettel admet qu’il n’a pas connu une première saison facile avec Aston Martin en 2021, et le quadruple champion du monde s’attend à une bien meilleure saison 2022 avec l’arrivée des nouvelles monoplaces.

Vettel a rejoint Aston Martin en provenance de Ferrari pour la saison 2021. Et alors qu’il a réussi à décrocher un podium au Grand Prix d’Azerbaïdjan et a terminé P2 au GP de Hongrie – avant d’être disqualifié pour une irrégularité de carburant – Sebastian Vettel n’aura marqué que 43 points au total pour terminer 12e du classement l’an dernier.

Lorsqu’on lui a demandé si sa première campagne avec Aston Martin s’est déroulée comme il l’avait prévu, l’Allemand a répondu : « Oui et non. Je pense que l’équipe est géniale, j’aime vraiment travailler avec cette équipe, et évidemment, cela a été un grand changement [par rapport à Ferrari]. » a-t-il déclaré, cité par le site du championnat.

« Mais en termes de résultats, l’équipe et moi-même espérions plus. Je pense que nous avons été assez durement touchés par les changements de réglementation car l’équipe avait une super voiture en 2020 mais pas en 2021. Donc, nous avons fait ce que nous pouvions. »

« Il y a eu des hauts et des bas, mais nous avons de grands espoirs [pour 2022] avec la nouvelle voiture, les nouvelles règlementations et l’équipe qui grandit et, espérons-le, se renforce. »

En guise de consolation, le pilote Aston Martin a tout de même reçu le Overtake Award récompensant le pilote ayant réalisé le plus grand nombre de dépassements au cours de la saison. En prenant régulièrement le départ des Grands Prix depuis le milieu de peloton, Vettel a dû dépasser beaucoup de pilotes tout au long de la saison et s’est même amusé avec son ancien rival pour le titre Fernando Alonso : « Cela a été une longue saison, il y a eu beaucoup de dépassements. Nous avons eu des séances de qualifications qui ne se sont pas déroulées dans notre sens, et donc nous avons dû nous frayer un chemin en course, parfois avec plus de succès que d’autres. » a-t-il expliqué.

« Mais j’ai apprécié. Le milieu de peloton est plus serré, et évidemment, me battre avec Fernando [Alonso] a été très spécial. Cela fait un bon moment que nous nous battons et certains souvenirs sont revenus, et la dernière fois que nous nous sommes vraiment battus, c’était pour le championnat. C’était très amusant, mais nous visons évidemment à être un peu plus haut sur la grille l’année prochaine et à nous battre pour…de plus gros trophées. » conclut Vettel.

Max Verstappen abandonne aux 24 Heures du Mans Virtuelles

La tentative de Max Verstappen de remporter les 24 Heures du Mans Virtuelles s’est soldée par un échec après le crash dont a été victime le Néerlandais ce samedi soir.

L’équipe de Max Verstappen – Redline – a été battue pour la pole position pour seulement 0,002 seconde, mais a réussi à s’emparer de la tête de la course en prenant un avantage d’environ une minute sur son poursuivant à la septième heure de course. Cependant, en entrant dans la dernière chicane du tracé de la Sarthe, Max Verstappen a perdu le contrôle de son bolide en tapant un peu fort sur un vibreur et a terminé sa course contre un mur de pneus, mettant un terme à ses efforts et à ceux de son équipe.

« Les courses d’endurance peuvent parfois être cruelles. Néanmoins, il y a eu un effort incroyable de la part de toutes les personnes impliquées. Le rythme de notre n° 123 était tout simplement spectaculaire. Nous reviendrons. » a twitté l’équipe Redline après l’abandon de Max Verstappen.

Des EL1 et des essais privés en F1 pour Pourchaire en 2022

Le team principal de l’équipe Alfa Romeo a confirmé que le Français Théo Pourchaire participera à des essais libres en Formule 1 au cours de la saison 2022 en parallèle de ses activités en F2.

Théo Pourchaire était largement pressenti pour occuper un baquet chez Alfa Romeo en F1 en 2022 après une première saison réussie en Formule 2 en 2021. Mais finalement, l’équipe suisse a préféré titulariser le Chinois Guanyu Zhou aux côtés de Valtteri Bottas pour cette saison 2022, alors que le jeune français a signé une prolongation de contrat avec l’équipe ART en F2 pour une saison supplémentaire.

Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo, a insisté sur le fait qu’il aurait été peut-être un peu trop « risqué » de titulariser Pourchaire en Formule 1 après une seule saison passée en F2 : « Il a gagné cette saison [2021] à Monaco mais…la voiture est tellement complexe et nous n’avons que six journées d’essais avant la saison [2022] – cela signifie qu’il aurait été, de mon point de vue, trop risqué, trop difficile de franchir le pas maintenant. » a déclaré Vasseur.

« C’est bien mieux de se concentrer sur le championnat en F2 et on verra à l’avenir. Il a fait une fantastique [première] saison en F2…mais nous devons aussi garder à l’esprit qu’il y a dix-huit mois, il était en F4 et que le pas entre la F4 et la F3 était énorme. »

Vasseur a toutefois confirmé que Pourchaire aura un rôle plus important chez Alfa Romeo cette saison avec la possibilité de rouler en EL1 et participer à quelques essais privés au cours de la saison : « Théo fera certainement des EL1. Nous ferons quelques journées de tests pour essayer de le préparer pour l’avenir. Mais encore une fois, lorsque vous faites le championnat en F2, le plus important est de gagner le championnat et non de préparer l’avenir ou quelque chose comme ça, et je lui demanderai d’être champion de F2. »

Pour rappel à partir de la saison 2022, les équipes devront donner au moins deux séances d’essais libres à des jeunes pilotes lors des EL1. Ces pilotes devront obligatoirement être considérés comme « débutants ».