L’actuel pilote de réserve de l’équipe Aston Martin, l’Allemand Nico Hülkenberg, a indiqué qu’il renonçait à l’idée de courir en Indycar après avoir réalisé un test au volant d’une monoplace de l’équipe Arrow McLaren SP il y a quelques jours à Barber Motorsport.
Ce test réalisé à la demande du pilote allemand a permis à Nico Hülkenberg de se faire une idée précise de ce à quoi il devrait s’attendre si jamais il décidait de relancer sa carrière dans le championnat américain d’Indycar, mais après quelques jours de réflexion, Hülkenberg a finalement décidé de ne pas aller plus loin pour « des raisons personnelles ».
« Une mise au point rapide concernant mon test en Indycar : c’était excitant de tester une Indycar il y a deux semaines et je suis très reconnaissant à l’équipe Arrow McLaren SP pour cette opportunité. » a déclaré l’Allemand dans un court message posté sur ses réseaux sociaux ce jeudi.
« Cependant, pour des raisons personnelles, j’ai décidé de ne pas donner suite. Je vous tiendrai au courant concernant mes projets futurs. »
Cette saison, Nico Hülkenberg a toujours un pied en Formule 1 puisqu’il est le pilote de réserve de l’équipe Aston Martin, cependant, un retour en catégorie reine en tant que titulaire semble de moins en moins probable pour lui.
Quick update regarding Indycar: It was exciting to test an Indycar two weeks ago and I am grateful to @ArrowMcLarenSP for this opportunity. However for personal reasons I decided not to go ahead with it. Keep you posted on my future plans. #WeRideOn
Les délégués techniques de la FIA au Grand Prix des Etats-Unis disputé le dimanche 24 octobre à Austin au Texas ont choisi la Mercedes de Valtteri Bottas à la fin de l’épreuve pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.
Depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1. Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité. Après l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis, c’est la Mercedes numéro 77 de Valtteri Bottas (sixième à l’arrivée) qui a été choisie par la FIA.
« Après la course, la voiture numéro 77 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour une inspection technique approfondie. » peut-on lire dans le rapport publié par la FIA ce jeudi à Mexico.
« Ont été soumis à cette inspection les systèmes d’admission d’air et de refroidissement du moteur, ainsi que tous les capteurs attachés au boitier de contrôle électronique et à d’autres unités. Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux éxigences du règlement technique du championnat de Formule 1 2021. »
Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA dans le cadre de ce contrôle technique d’après course (le cas de la disqualification de Vettel en Hongrie n’entre pas dans ce contexte de contrôle technique aléatoire).
Avec seulement cinq Grands Prix à disputer, le championnat 2021 est toujours âprement disputé et la course de ce week-end aura une saveur différente car disputée en altitude. L’air y est effectivement plus difficile à respirer pour les pilotes et impacte aussi grandement la performance des moteurs.
Le petit circuit de 4.304 km (situé dans le parc public Magdalena Mixhuca au nord-est de Mexico) a la particularité de traverser le stade de baseball juste avant d’aborder un virage extrêmement rapide et légèrement relevé avant d’entamer la longue ligne droite des stands.
Situation générale
Un faible creux dépressionnaire au large des côtes Mexicaines (côté Pacifique) se comble graduellement au courant du week-end. Parallèlement, un petit anticyclone se développe au-dessus de la région de la capitale Mexicaine favorisant un temps calme et majoritairement ensoleillé.
Vendredi 5 novembre – essais libres 1 et 2
Après une nuit fraîche (8°C au lever du jour), la journée de vendredi sera agréable avec un ciel nuageux et ensoleillé. Les températures grimperont rapidement et un maximum de 21°C est attendu dans l’après-midi. Le taux d’humidité baissera à 30%.
La visibilité sera bonne et le vent orienté du Nord-Est soufflera modérément (entre 5 et 15 km/h) avec des pointes maximum de 25 km/h.
Samedi 6 novembre – essais libres 3 et qualifications
Pour la dernière séance d’essais libres du samedi matin et grâce au développement d’un petit anticyclone au centre du pays, le temps sec se maintiendra et le soleil sera encore plus généreux que la veille.
Le mercure affichera 22°C pendant la séance des qualifications qui débutera à 21h00 (heure de Paris). Le vent faible et toujours orienté de secteur Nord. Du fait de l’altitude et de l’absence de nuages, l’indice UX sera extrême (11).
Dimanche 7 novembre – La course
Les 71 tours du Grand-Prix du Mexique dont le coup d’envoi sera donné à 20h00 (heure de Paris) seront disputés dans de bonnes conditions atmosphériques. C’est effectivement un temps clair, ensoleillé et sec qui règnera tout au long l’épreuve avec une température de 21°C et un vent faible du Nord.
Comme lors des précédents Grand-Prix, nous invitons nos fidèles lecteurs à consulter les prévisions disponibles pour ce week-end sur le site de notre partenaire météo Celinium. Vous y trouverez, heure par heure, les prévisions météo affinées incluant la couverture nuageuse, la température ainsi que la direction et la force du vent.
Ce week-end, la F1 pose ses valises à Mexico pour le Grand Prix du Mexique, dix-huitième manche du championnat du monde 2021 (du 5 au 7 novembre).
Il y a un décalage horaire à prendre en compte ce week-end pour le Grand Prix du Mexique (sept heures de décalage avec la France), ce qui veut dire que les séances de roulage seront toutes programmées en soirée si vous êtes en Europe.
Ce vendredi 5 novembre, la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique [EL1] est programmée à 18h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se disputeront à 22h00 (heure de Paris).
Le samedi 6 novembre, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 18h00 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix du Mexique débutera à 21h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix du Mexique 2021 sera donné le dimanche 7 novembre à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes devront boucler 71 tours avant de franchir la ligne d’arrivée.
Fernando Alonso se rend à Mexico pour son cinquième Grand Prix du Mexique en Formule 1. Après avoir vu sa belle remontée depuis le fond de grille être écourtée à Austin en raison d’une casse de l’aileron arrière sur sa monoplace, l’Espagnol espère ramener l’écurie Alpine dans les points devant le public mexicain ce week-end.
Pour la première fois depuis quinze Grands Prix, l’équipe Alpine n’a pas marqué de point aux Etats-Unis lors de la dernière manche : « C’était un week-end difficile pour l’ensemble de l’équipe. » nous confie Fernando Alonso à propos du double abandon d’Alpine à Austin il y a quinze jours.
« Nous avons eu du mal dès vendredi et nous n’avons pas su trouver l’équilibre que nous avions en Turquie, où j’ai sans doute eu ma meilleure monoplace de l’année. Nous avons également pris la décision de changer le groupe motopropulseur en vue de la fin de saison et cela impliquait un départ en fond de grille dimanche. »
« Malgré cela, c’est une piste où il est amusant d’essayer de remonter et nous avions une chance de terminer dans les points avant le problème d’aileron arrière sur ma voiture. Au-delà de ça, c’était formidable de voir le soutien des fans pour notre sport. Je pense que l’Amérique a vraiment appris à aimer la Formule 1 et nous l’avons ressenti toute notre semaine à Austin. »
Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du tracé Hermanos Rodriguez de Mexico où la F1 a posé ses valises ce week-end, l’Espagnol nous répond : « C’est aussi un circuit amusant avec des opportunités de dépassement et une très longue ligne droite. »
« C’est une autre course réputée pour son ambiance et la section du stadium est unique au calendrier. J’aime le foot et le troisième secteur me rappelle beaucoup les stades de football. Il fait généralement chaud durant la course, sans oublier l’altitude, donc les corps et les machines seront mis à l’épreuve. »
Le Grand Prix du Mexique marque également le lancement d’une triplette de courses composée du Mexique, du Brésil et du Qatar. Le double champion du monde a tenu à préciser à quel point il sera important pour tout le personnel de récupérer entre chaque course.
« Nous connaissons désormais bien cette situation comme elle s’est produite à plusieurs reprises ces dernières années en F1. Le plus difficile sera le nombre de voyages au cours des trois prochaines semaines, car les distances entre chaque manche sont assez importantes. »
« Il sera capital de prendre le repos nécessaire pour conserver son énergie. Entre les Grands Prix, nous veillerons aussi à faire tout ce qu’il faut pour aider notre récupération. Il est également crucial que tout le personnel puisse reprendre des forces. Nous travaillons tous dans un environnement sous haute pression durant un week-end de course, donc il faut absolument leur laisser suffisamment de temps pour récupérer. »
Avant le Grand Prix du Mexique, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec dix points d’avance sur l’équipe AlphaTauri.
Le week-end n’a pas encore débuté qu’il se murmure déjà dans le paddock de Mexico que certains pilotes écoperont de pénalités sur la grille de départ ce week-end en raison d’un changement de moteur.
A la veille de la dix-huitième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroule ce week-end au Mexique, certains pilotes ont déjà largement dépassé leur quota en termes de moteur neuf jusqu’à présent, on pense notamment à Valtteri Bottas avec six moteurs déjà montés sur sa monoplace après dix-sept courses disputées.
Lors de la dernière manche à Austin aux Etats-Unis, plusieurs pilotes ont reçu un quatrième moteur neuf à l’arrière de leur monoplace (ce fut le cas de Vettel, Russell ou encore Alonso), afin de leur permettre de disputer les cinq derniers Grands Prix de la saison 2021 avec un moteur frais.
D’autres pilotes en revanche n’ont pas encore monté un quatrième moteur neuf à l’arrière de leur monoplace et ne pourront certainement pas terminer la campagne 2021 sans recevoir un moteur frais. Les pilotes concernés sont Lando Norris, Lance Stroll et Esteban Ocon, Yuki Tsunoda, les pilotes Alfa Romeo et les pilotes Haas, qui ont tous utilisé trois moteurs depuis le début de la saison.
On s’attend donc à ce que plusieurs pilotes reçoivent un moteur neuf ce week-end au Grand Prix du Mexique, d’autant que le tracé Hermanos Rodriguez est propice aux dépassements avec une très longue ligne droite principale et trois zones de DRS.
L’actuel leader du championnat du monde, Max Verstappen, s’est fixé pour objectif de remporter les trois prochaines manches de la saison au Mexique, au Brésil et au Qatar.
A la lutte au championnat du monde avec Lewis Hamilton depuis le début de la saison, le Néerlandais sait que la moindre erreur ou le moindre abandon au cours des cinq dernières courses de l’année pourrait s’avérer décisif pour le titre mondial et le pilote Red Bull n’a donc pas d’autre choix que de continuer à attaquer pour mettre toutes les chances de son côté.
« J’ai de bons souvenirs au Mexique avec mes deux victoires. Je suis impatient d’y être, impatient de débuter le week-end, même si je sais que la triplette de courses va être difficile. » a déclaré Max Verstappen à la veille de la dix-huitième manche de l’année.
« Il est extrêmement important pour moi et l’équipe de remporter les trois prochaines courses maintenant que nous nous battons pour le championnat du monde. Il va y avoir beaucoup de temps de trajet [entre les différentes courses], ainsi que des décalages horaire, mais j’ai vraiment hâte d’être de retour en piste au Mexique et au Brésil. J’ai aussi hâte de relever le défi de rouler sur une nouvelle piste au Qatar. »
Avant le Grand Prix du Mexique qui se dérouler du 5 au 7 novembre, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec douze points d’avance sur son rival Lewis Hamilton. Du côté du championnat constructeurs, c’est l’équipe Mercedes qui est leader avec 23 points d’avance sur Red Bull Racing.
Le Mexicain Sergio Perez se prend à rêver d’une première victoire à domicile ce week-end au Grand Prix du Mexique maintenant qu’il a entre les mains une monoplace capable de gagner, lui qui n’a jamais fait mieux que septième sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico depuis que le site a été réintégré au calendrier en 2015.
En raison de la pandémie de Covid-19, la F1 n’a pas pu se rendre au Mexique l’an dernier et c’est donc après une longue attente que Sergio Perez va enfin pouvoir courir devant son public ce week-end avec sa Red Bull.
« Je suis incroyablement excité, je suis tellement impatient d’y être. Mon pays m’a tellement soutenu tout au long de ma carrière et j’apprécie toujours d’avoir la chance de courir devant mes fans. » a déclaré Perez.
« Les gens sont toujours époustouflés par le soutien que je reçois ici au Mexique, mais ils m’ont toujours soutenu depuis de nombreuses années depuis le début de ma carrière. C’est tout simplement génial d’avoir enfin une voiture et une équipe avec lesquelles je peux me mettre à rêver d’une victoire dans mon pays. »
« Nous avons une chance de faire un gros résultat ce week-end et je vais essayer de me préparer du mieux que je peux et nous verrons ce que nous sommes capables de réaliser. »
Avant le Grand Prix du Mexique, Sergio Perez occupe la quatrième place au classement des pilotes avec 150 points inscrits depuis le début de l’année, soit 1 point devant le pilote McLaren Lando Norris.
Le concepteur du tracé de Djeddah en Arabie Saoudite assure que l’emplacement du circuit qui est construit sur une bande de sable le long de la Mer rouge a permis aux concepteurs de créer « quelque chose d’unique » et promet que le Grand Prix d’Arabie Saoudite sera spectaculaire.
Alors que la Formule 1 doit poser ses valises à Djeddah pour la première fois de son histoire dans moins de cinquante jours, les travaux sont loin d’être terminés en Arabie Saoudite, mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure le concepteur Carsten Tilke, qui considère que le circuit de Djeddah offrira aux fans « quelque chose d’unique ».
« Pourquoi ce circuit fonctionne si bien ? Parce qu’il aura l’atmosphère d’un tracé urbain, mais l’espace et le dégagement nous permettront d’augmenter la vitesse des virages. » explique Carsten Tilke au site du championnat.
« Le tracé de Djeddah sera extraordinaire, ce sera un autre type de circuit urbain. Quelque chose que le monde n’aura jamais vu auparavant.C’est quelque chose que vous ne pouvez normalement faire que sur des tracés permanents, mais ici, nous avons été en mesure de créer des virages rapides très difficiles que les pilotes adoreront. »
« J’ai fait le tour de nombreuses fois sur simulateur, et avec des sections comportant des murs proches du bord du circuit, il faut vraiment se concentrer pour ne commettre aucune erreur. Ce sera très gratifiant pour ceux qui peuvent maîtriser les 27 virages. »
Long de 6,74km et composé de 27 virages, les pilotes devront boucler 50 tours de circuit le jour du Grand Prix pour une distance totale de 308,45km en course le dimanche. Le Grand Prix d’Arabie Saoudite se déroulera du 3 au 5 décembre et sera l’avant-dernière course de la saison 2021 de Formule 1.
Après avoir abandonné au Grand Prix des États-Unis, Esteban Ocon est déterminé à revenir dans les points à Mexico. Le Français possède d’ailleurs de bons souvenirs de l’Autodromo Hermanos Rodriguez où il avait obtenu une cinquième place en 2017 lors de sa dernière participation au Grand Prix du Mexique.
Alors que son équipes Alpine est lancée dans une lutte serrée avec AlphaTauri pour la cinquième place au championnat constructeurs, Esteban Ocon sait que chaque point marqué pourrait faire la différence à la fin de la saison, c’est pourquoi le Normand espère terminer de nouveau dans les points après la frustration d’Austin avec un double abandon mettant fin à une série de quinze arrivées dans les points consécutives.
« Nous devons retrouver notre dynamique après un week-end décevant à Austin. » nous explique Ocon à la veille de la dix-huitième manche de la saison.
« Ce n’était pas le week-end que nous espérions même si nous avons progressé à chaque séance. Nous l’avons toutefois analysé pour revenir plus forts au Mexique. Dans la lutte pour la cinquième place du Championnat Constructeurs, marquer régulièrement des points avec les deux voitures fera la différence et c’est notre objectif pour le Mexique. »
« C’est un beau circuit où piloter. C’est assez difficile pour plusieurs raisons, mais principalement à cause de l’altitude affectant le groupe motopropulseur et compliquant la quête des réglages parfaits. En fait, les monoplaces sont réglées avec beaucoup d’appuis, mais les conditions nous donnent l’impression qu’il y en a très peu. »
« La voiture semble légère, en manque d’adhérence, et tout le défi est de s’y habituer. Ce sera très différent d’Austin à certains égards, car la piste est beaucoup plus plate et lisse. J’y ai signé de bons résultats dans le passé, comme ma cinquième place en 2017, donc je ne vois pourquoi nous ne pourrions pas retrouver notre rythme et notre dynamique. »
Avant le Grand Prix du Mexique, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au classement constructeurs avec dix points d’avance sur AlphaTauri.
A partir de la saison prochaine, la F1 pourrait bien introduire une session d’information technique le vendredi matin avant les premiers essais libres du week-end à laquelle les médias seraient invités à prendre part.
Lors de cette session, les équipes pourraient alors présenter aux médias les dernières mises à jour techniques introduites sur leurs monoplaces, afin de tenir les fans informés à chaque course de l’évolution technique des équipes de la grille et d’encourager ainsi l’engagement.
« Le vendredi, il y aura une grande session pour que les médias puissent observer les monoplaces et parler aux membres des équipes. » a expliqué Ross Brawn, manager sportif de la F1, ce lundi lors d’une conférence de presse.
« Nous poursuivons ainsi nos initiatives afin d’obtenir un meilleur engagement et une meilleure compréhension [des fans]. Donc, l’année prochaine, le vendredi matin nous vous [les médias] présenterons les voitures et les équipes expliqueront les changements qu’elles ont fait pour le week-end et elles les déclareront à la FIA. Cela devrait alors créer un autre intérêt pour le championnat, car de nombreux fans aiment le côté technique. »
Pour rappel, à partir de la saison 2022 de nouvelles règles techniques et sportives entreront en vigueur en Formule 1, ce qui devrait – sur le papier – chambouler complétement la hiérarchie et nous offrir en tant que fans plus de spectacle en course avec des monoplaces capables de se suivre de près.
Le pilote Red Bull Max Verstappen a choisi d’exposer dans l’une de ses boutiques le casque qu’il portait au Grand Prix de Grande-Bretagne lorsqu’il a été victime d’un spectaculaire crash dans le premier tour de course.
Dans le premier tour de course à Silverstone, la monoplace de Max Verstappen a été percutée par la Mercedes de Lewis Hamilton à l’entrée du virage rapide de Copse, envoyant la RB16B du Néerlandais tout au fond du bac à gravier dans la barrière de pneus. L’impact a été très violent – estimé à 51G selon les capteurs – ce qui a causé de nombreux dégâts sur la monoplace de Verstappen.
Après ce choc – qui a couté 1,8 millions de dollars à l’équipe Red Bull Racing – Verstappen a été transporté à l’hôpital pour y subir des examens obligatoires, alors que le pilote Red Bull assistait en direct via son smartphone à la victoire de son rival Lewis Hamilton ce jour-là.
Depuis cet accident, de l’eau a coulé sous les ponts et les deux hommes sont toujours en lutte pour le championnat du monde, Max Verstappen étant actuellement le leader avec douze points d’avance sur Hamilton avant le Grand Prix du Mexique.
Si vous souhaitez voir le casque que Max Verstappen portait à Silverstone, il faudra vous rendre au Max VerstappenShop dans la ville de Swalmen aux Pays-Bas où il est exposé aux côtés des autres articles aux couleurs du Néerlandais.
Vanaf nu te zien in de Verstappen Shop in Swalmen: De door Max gedragen helm tijdens zijn crash op Silverstone.
Meer race geschiedenis zien?
Bekijk deze en andere unieke Max Verstappen race items elke dag van 10:00 tot 17:00 in de Verstappen Shop: Bosstraat 91A, Swalmen. pic.twitter.com/1rM2K9GLfP
L’équipe Mercedes arrive à Mexico pour disputer la dix-huitième manche de la saison 2021 avec beaucoup de prudence sur un tracé qui devrait logiquement favoriser Red Bull ce week-end, mais comme le rappelle Toto Wolff, le directeur de Mercedes, la saison a déjà montré que « tout est possible ».
Lors de la dernière manche de la saison disputée à Austin au Texas, on s’attendait à une victoire de Mercedes sur un tracé où l’équipe du constructeur allemand a toujours dominé au cours des années précédentes, mais c’est bien Max Verstappen au volant de sa Red Bull qui a dominé le week-end aux Etats-Unis avec une pole position et une victoire.
Concernant Mexico, le patron de l’équipe Mercedes ne sait pas trop quoi penser puisque cette saison a déjà apporté son lot de surprises sur les différents circuits visités : « Red Bull a été forte dans le passé [à mexico] et ce n’est pas le circuit sur lequel nous sommes les plus forts. »
« Mais cette année a déjà montré que tout est possible, et des circuits sur lesquels vous étiez auparavant faibles, vous êtes soudainement forts, et vice versa. Ainsi, cela ajoute une couche d’inconnu dans la préparation du week-end, ce qui ne fait qu’augmenter l’excitation. » a déclaré Toto Wolff.
« Nous continuerons à prendre les choses course après course et à nous préparer du mieux que nous pouvons, et nous atterrirons au Mexique prêts à démarrer vendredi, à bien comprendre les performances de la voiture et à construire notre week-end à partir de là. »
Avant le Grand Prix du Mexique, Mercedes est leader du championnat constructeurs avec 23 points d’avance sur Red Bull Racing.
Alors qu’il ne reste que cinq courses à disputer dans cette saison 2021, McLaren est à la lutte avec Ferrari pour la troisième place au championnat du monde des constructeurs et n’a avant le Grand Prix du Mexique qu’une toute petite avance de seulement 3,5 points sur l’équipe italienne.
Bien conscient que la moindre erreur au cours des trois prochaines courses pourrait favoriser Ferrari, l’équipe McLaren se devra de continuer à maintenir la pression sur la Scuderia Ferrari, à commencer par ce week-end au Mexique sur une piste atypique en raison de son altitude élevée (plus de 2000 mètres) et qui posera de gros défis aux équipes, ce qui pourrait chambouler la hiérarchie.
« Avec seulement cinq courses à disputer dans la saison, nous savons que chaque course compte et que nous ne pouvons pas baisser la garde. » nous explique Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren.
« Nous savons que ce sera un défi de conserver notre position au championnat des constructeurs, mais c’est un défi pour lequel nous sommes prêts. Nous resterons concentrés sur les variables sur lesquelles nous pouvons avoir un impact et maintiendrons la pression sur ceux qui nous entourent. »
« Le Grand Prix de Mexico marque le début d’une intense période de course pour l’équipe, avec trois courses consécutives et de nombreux vols longs. Ce scénario apporte beaucoup de défis, mais aussi beaucoup d’opportunités, et nous travaillerons dure pour extraire les performances maximales à chaque course. Le Mexique offre un défi unique en termes de réglages qui peut souvent bousculer la hiérarchie. »
« L’altitude élevé et l’air plus mince signifie que nous appliquerons des niveaux d’appuis plus élevés que nous le ferions sur un circuit comme celui du Mexique, et cela peut être difficile à mettre en place. Mais nous avons travaillé dans le simulateur pour obtenir autant de donnés que possible avant le week-end. »
Le vice-président de Porsche Motorsport, Thomas Laudenbach, a déclaré que ce n’était « un secret pour personne » que le constructeur automobile allemand envisageait « sérieusement » une participation en Formule 1 pour 2025/26.
Les rumeurs suggèrent depuis plusieurs mois maintenant que deux marques du groupe Volkswagen pourraient s’impliquer en F1 dans un proche avenir, Porsche et Audi étant les candidats les plus probables, puisqu’ils ont déjà participé à des réunions avec la FIA et la F1 dans le cadre de la mise en place du futur moteur qui sera utilisé en Formule 1 en 2025/26.
Laudenbach dit que les choses vont maintenant dans la bonne direction pour que Porsche rejoigne la F1 : « Ce n’est pas un secret que nous pensons à la F1. » a t-il déclaré au magazine britannique Autosport.
« Ce n’est pas un secret que nous discutons avec la FIA et ce n’est pas un secret que nous y réfléchissons sérieusement. Mais aucune décision n’a encore été prise. D’après ce que je sais, beaucoup de choses vont dans le bon sens concernant la Formule 1. »
« Une chose est claire, si une telle décision est prise, vous ne pouvez pas attendre trop longtemps car si vous voulez courir en 2025, vous devez commencer à un certain moment. C’est là que nous en sommes. »
« Si quelqu’un pense vraiment à entrer dans ce championnat en tant que fabricant de groupes motopropulseurs, il faudra toujours combiner cela avec un changement majeur dans les règles afin que tout le monde ait un pas à faire et que vous ne soyez pas le seul.«
« Ce n’est pas un secret non plus que si vous regardez les valeurs en termes de relations publiques, la base de fans et la valeur publicitaire, la Formule 1 est extrêmement bonne par rapport aux autres séries. Cela ne fait aucun doute. »
La plupart des pistes que la F1 visite sont assez proches du niveau de la mer, et dans le cas de Zandvoort aux Pays-Bas, le tracé y est même très proche, donc la densité de l’air et l’altitude sont finalement assez similaires d’un tracé à l’autre, ce qui n’est pas le cas à Mexico avec un circuit situé à plus de 2000 mètres d’altitude.
Situé plus précisément à 2 285 mètres au-dessus du niveau de la mer, le circuit Hermanos Rodriguez de Mexico est tout simplement le tracé le plus haut de tout le calendrier de la Formule 1 et les équipes devront donc s’adapter à ces caractéristiques ce week-end.
Ce changement d’altitude a un effet étonnamment important sur de nombreux éléments d’une monoplace de F1, modifiant ses performances et son fonctionnement. L’Autodromo Hermanos Rodriguez est situé au sud-est du centre de Mexico, avec une pression ambiante de seulement 780 hPa – le niveau normal de la mer est d’environ 1 000 hPa – soit environ 20 % de moins. Malgré son altitude élevée, c’est l’une des pistes les plus plates du calendrier avec un dénivelé du point le plus bas au point le plus élevé d’un peu moins de 3 mètres. C’est en partie parce que la ville de Mexico se trouve dans la « Vallée du Mexique » sur un ancien lit de lac.
En ce qui concerne les altitudes les plus élevées des autres pistes de F1, aucune ne s’en approche. En fait, le site de Mexico est situé à près de 1 500 m plus haut que le prochain circuit de la liste, qui est Interlagos, situé à 800 m au-dessus du niveau de la mer. Ainsi, bien que la météo et les températures rencontrées au Grand Prix du Mexique ne soient pas particulièrement différentes des autres week-ends de course, les conditions atmosphériques sont uniques et offrent aux équipes de rares défis à relever.
Sur une monoplace de F1, il existe de nombreux facteurs cruciaux qui garantissent son bon fonctionnement, dont trois : l’aérodynamisme, le refroidissement et l’unité de puissance. Ces éléments sont fortement impactés par la quantité d’air dont ils disposent et, par conséquent, moins d’air signifie des performances différentes.
L’altitude élevée n’a pas d’impact direct sur la course elle-même, car tout le monde est impacté de la même manière et la longue ligne droite principale et les deux zones DRS en début de tour favorisent les dépassements. Cependant, différentes voitures seront affectées par les effets de l’altitude de différentes manières, certaines s’en sortiront mieux et d’autres moins bien, ce qui peut brouiller l’ordre concurrentiel au Mexique.
Impact sur l’aéro
En raison de l’air raréfié, la traînée d’une monoplace de Formule 1 à Mexico est beaucoup plus faible. Il y a moins de particules d’air, de sorte que la voiture traverse l’air plus rapidement et avec moins de perturbations. C’est pourquoi les voitures sont si rapides dans les lignes droites au Mexique, avec une vitesse maximale supérieure à celle de Monza (350 km/h) tout en ayant des ailerons aussi braqués que ceux utilisés sur le circuit urbain de Monaco.
Cependant, moins de particules d’air a également pour impact de générer moins d’appui, car il y a moins d’air poussant la voiture vers le sol. En fait, la perte d’appui est d’environ 25% au Mexique à cause de l’altitude. En conséquence, la spécification d’appui la plus élevée – niveau d’aileron de Monaco – est utilisée mais elle génère le même niveau d’appui (voire légèrement moins) que le package aéro utilisé à Monza en raison du manque de densité de l’air. L’adhérence aérodynamique est donc assez faible au Mexique, mais vous pouvez piloter avec un grand aileron sans pénalité de traînée, donc les vitesses de pointe sont très élevées.
Impact sur le moteur
L’altitude a un impact sur le turbocompresseur pompant de l’oxygène dans le moteur d’une monoplace. Et tout est lié à la quantité de particules d’air et à la densité de l’air à cette hauteur spécifique. Plus on est haut dans l’atmosphère, plus l’air est fin. C’est parce que l’air a du poids et donc plus vous êtes proche du niveau de la mer, plus l’air est comprimé vers le bas, ce qui signifie un air plus dense et plus de particules d’air. À 2 285 mètres d’altitude, il y a environ 25 % de densité de l’air en moins par rapport au niveau de la mer et donc un quart d’oxygène en moins.
Si nous parlions de moteurs à aspiration naturelle, la différence de performances sur une piste à haute altitude serait beaucoup plus élevée, car elle dépend de l’oxygène aspiré dans le moteur pour terminer le processus de combustion. Cela entraînerait une perte de performances de 25%, mais sur les unités de puissance de F1 modernes, cela est évité grâce au turbocompresseur.
C’est parce que le Turbo tourne à une vitesse incroyablement élevée pour pomper plus d’air dans le moteur – environ trois fois plus d’air que dans des conditions d’altitude normales. Plus d’air signifie que vous pouvez pomper plus de carburant et donc générer plus de puissance. Au Mexique, le Turbo doit travailler plus fort pour compenser la densité de l’air plus faible et il le fait en tournant à une vitesse plus élevée, dans sa tentative de compenser une partie de la perte de performance.
Cependant, cela ne peut pas faire toute la différence de performance. Faire travailler le Turbo 20% de plus n’est tout simplement pas possible – car il n’y aurait plus de marge, car ils sont conçus et construits pour des conditions de course normales.
Ainsi, il y a toujours une réduction importante de la puissance du moteur au Mexique, mais la traînée inférieure aide à compenser cela et à propulser les voitures à ces vitesses maximales incroyables sur la longue ligne droite principale de la piste de Mexico.
Il y a également moins de récupération du MGU-H au Mexique, car moins d’air dans le moteur signifie moins de puissance et moins de gaz d’échappement pour le MGU-H à récupérer et à transformer en énergie utile. A ce titre, certains motoristes s’en tireront mieux que d’autres en fonction de la taille de leur Turbo et de la configuration de leur système d’unité de puissance.
Impact sur le refroidissement
La façon dont fonctionne le refroidissement d’une F1 est que les particules d’air plus froides traversent les entrées d’air sur la monoplace, captant la chaleur des composants avant d’être dispersées par l’arrière de la voiture sous forme d’air chaud. Une altitude plus élevée signifie que moins d’air passe à travers les radiateurs, les entrées d’air et les conduits, ce qui entraîne moins de refroidissement, ce qui signifie que les divers éléments de la voiture tels que le bloc d’alimentation et les freins chauffent plus ou nécessitent des conduits beaucoup plus grands pour refroidir suffisamment les choses.
Évidemment, les équipes essaient d’ouvrir autant que possible les sorties de refroidissement de la voiture, en augmentant la taille des prises d’air et des conduits pour faire entrer plus de particules d’air, mais cela réduit également les performances aérodynamiques et augmente la traînée de la voiture, il faut donc trouver un équilibre entre les deux.
Refroidir correctement la voiture est probablement le plus grand défi au Mexique. Pour l’unité de puissance, le manque de débit d’air limite le potentiel de refroidissement, ce qui nécessite une gestion prudente pour assurer la fiabilité. Et la surchauffe des freins peut entraîner une usure accélérée ou un glaçage des disques en carbone céramique. De plus, la rotation du turbo à des vitesses plus élevées provoque une contrainte mécanique supplémentaire sur les éléments de turbine et de compresseur. Ce sont toutes des questions délicates que les équipes doivent prendre en considération, surveiller et réagir.
Vous l’avez compris, le Grand Prix du Mexique ce week-end pourrait nous offrir quelques surprises avec une mécanique qui sera soumise à rude épreuve.
L’équipe Alpine n’a toujours pas terminé son enquête concernant le problème d’aileron arrière apparu sur la monoplace de Fernando Alonso au Grand Prix des Etats-Unis et qui a forcé le double champion du monde à abandonner.
En course à Austin, le pilote espagnol n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner après que l’aileron arrière de sa monoplace se soit brisé pour une raison encore inconnue. L’équipe a immédiatement débuté une enquête, mais à la veille du Grand Prix du Mexique, le directeur exécutif d’Alpine n’est pas en mesure d’en dire plus sur la cause de cet incident.
« Nous enquêtons sur le problème d’aileron arrière rencontré par Fernando et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.
De façon plus générale, l’équipe Alpine n’a marqué aucun point à Austin avec un double abandon – une première depuis quinze courses – mais avant le Grand Prix du Mexique, Budkowski assure que les ingénieurs à Enstone ont travaillé sans relâche pour faire en sorte de mieux comprendre pourquoi l’A521 n’a pas fonctionné comme prévu à Austin.
« Un travail intense a été mené dans tous les départements techniques depuis notre retour des États-Unis pour mieux comprendre nos soucis et cela nous a offert de précieuses leçons pour les épreuves suivantes. » ajoute le Polonais.
L’épreuve suivante justement se déroulera au Mexique ce week-end sur un tracé atypique situé à plus de 2000 mètres d’altitude, ce qui aura inévitablement un impact sur les performances des monoplaces : « Le Mexique pose un défi unique avec son altitude. L’air est plus fin à 2000 mètres d’altitude et cela a un impact sur l’aérodynamique et le comportement du moteur. » nous confirme Budkowski.
« Les courses au Mexique sont souvent atypiques, car les voitures ont des ailerons réglés aux mêmes niveaux qu’à Monaco pour des appuis effectifs finalement semblables à Monza. Cela donne à la monoplace une sensation de légèreté et une adhérence faible. C’est également un défi de refroidir le groupe propulseur et les freins et les écuries ont tendance à utiliser toutes leurs solutions de refroidissement malgré des températures ambiantes normales. »
« C’est le début d’un enchaînement insolite et inédit nous emmenant de l’Amérique centrale à l’Amérique du Sud avant de nous rendre au Moyen-Orient. C’est excitant, mais ce sera difficile pour l’écurie et cela posera des contraintes logistiques importantes. C’est un moment clé de l’année où il faut rester soudés, veiller les uns sur les autres et préserver le moral de tous dans une période aussi intense. »
Avant le Grand Prix du Mexique, Alpine occupe toujours la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec dix points d’avance sur AlphaTauri.
Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, s’attend à une lutte serrée jusqu’à la dernière course de la saison avec Mercedes et ne pense pas qu’il soit judicieux de continuer à préparer les week-ends de Grand Prix en regardant simplement les données acquises dans le passé.
Avant le Grand Prix du Mexique, Red Bull Racing accuse un retard de 23 points au championnat constructeurs sur Mercedes, tandis que Max Verstappen est leader du championnat des pilotes avec douze points d’avance sur son rival Lewis Hamilton.
Les écarts sont extrêmement faibles cette année entre les deux équipes rivales et Horner insiste sur le fait qu’il ne faudra pas simplement s’appuyer sur les acquis lors des cinq dernières courses de la saison, mais bel et bien continuer d’attaquer et de tout donner pour espérer faire la différence face à Mercedes.
« Nous devons juste attaquer ! Douze points, ce n’est rien et cela peut disparaitre très vite comme nous l’avons vu précédemment. » a déclaré Christian Horner à la veille du Grand Prix du Mexique.
« Nous devons continuer à attaquer durant tous les week-ends de course, comme nous l’avons fait jusqu’à présent et en tirer le meilleur parti possible. Avec encore cinq Grands Prix à disputer, la pression ne fait que grandir. C’est très serré entre les deux équipes. »
« Nous devons laisser tomber les cahiers des données. Le Mexique a été une bonne piste pour nous, mais cela a été aussi une bonne piste pour eux à certaines occasions, donc nous ne sous-estimons pas cela. J’espère juste que nous serons forts là-bas. Le Mexique et le Brésil ont été de bonnes pistes pour nous dans le passé, mais cette année, c’est si serré entre les deux équipes. »
« Il y avait un dixième ou deux d’écart lors de chaque course, donc je ne vois pas pourquoi cela serait différent au Mexique. Nous devons juste continuer à nous concentrer lors de chaque session, à chaque course. Il reste cinq courses, 130 points disponibles au championnat des pilotes, il y en a évidemment plus chez les constructeurs. Mais nous avons réduit l’avance de Mercedes à 23 points et Max a désormais douze points d’avance chez les pilotes. »
A la veille du Grand Prix du Mexique – dix-huitième manche de la saison 2021 – l’équipe Alfa Romeo cherche toujours à rattraper son retard sur l’écurie Williams au championnat du monde des constructeurs et il ne lui reste plus que cinq courses pour y arriver.
Avant le Grand Prix du Mexique, Alfa Romeo occupe la neuvième place au classement constructeurs et accuse un retard de seize points sur Williams. Pour le directeur de l’équipe suisse, le Français Fred Vasseur, les trois prochaines courses de la saison seront à chaque fois un test mais également une opportunité de marquer de gros points afin de réduire cet écart avec sa rivale.
« Les trois courses que nous aborderons dans les trois prochaines semaines seront un test pour toute l’équipe, surtout à l’approche de la fin d’une si longue saison.« nous explique Fred Vasseur.
« Cependant, elles représentent également une grande opportunité car nous savons qu’il y aura des chances de rentrer à la maison avec des points dans chacune d’entre elle.Mexico City est une piste très particulière, et l’air raréfié rend les choix de set-up difficiles. Nous avons vu la stratégie jouer un grand rôle là-bas dans le passé, en particulier en ce qui concerne les pneus, nous devrons donc bien faire notre travail à la fois dans le cockpit et sur le mur des stands pour nous assurer de maximiser nos chances sur cette course.«
Le Français se veut plutôt optimiste quant aux chances de marquer des points lors des prochaines manches, notamment parce que l’équipe Alfa Romeo a terminé à six reprises à la porte des points cette année : « Nous avons été 11e six fois cette saison, trois fois plus que n’importe qui d’autre sur la grille, donc cela ne devrait pas être une surprise si nous finissons par nous battre à nouveau pour les points le dimanche. »
Pour rappel, la Formule 1 revient au Mexique pour la première fois depuis la saison 2019 (crise sanitaire oblige) sur un tracé extrêmement complexe en termes de réglages des monoplaces, notamment parce que l’air y est rare avec un circuit qui culmine à plus de 2200 mètres au dessus du niveau de la mer.
Le double champion du monde Fernando Alonso suit toujours son plan initial qui est de revenir au sommet de la F1 en 2022 lorsque les nouvelles règlementations seront introduites en catégorie reine du sport automobile.
Lors de son retour en F1 début 2021 avec l’équipe Alpine, l’Espagnol a toujours déclaré qu’il se servirait de cette campagne comme préparation pour la suivante, et après un début d’année compliqué pour lui, Fernando Alonso assure qu’il est désormais à l’aise au volant de sa monoplace et se sent prêt à revenir au sommet en 2022…si sa monoplace lui permettra de le faire évidemment.
« Je suis content parce qu’il s’agit d’un retour en F1 après deux années d’absence et les attentes étaient claires en termes de prestations, parce que nous savions que ce serait une continuité de 2020, car le changement de règlementation a été reporté à 2022. » a déclaré Alonso.
« Personnellement, je n’étais pas à l’aise lors des premières courses. J’ai commencé à m’adapter lors de la quatrième ou cinquième course. L’objectif était d’une année de rodage avant d’atteindre le sommet en 2022 et je pense que j’arriverai au sommet. »
« Il nous reste cinq courses à disputer et elles seront très similaires aux précédentes. Il n’y aura pas de révolution en termes de prestations et nous essaierons de continuer à marquer des points. Nous avons eu une incroyable séquence de quinze arrivées dans les points consécutives pour l’équipe, qui a malheureusement été stoppée aux Etats-Unis. »
« Nous allons voir si nous sommes capables de le refaire lors des cinq dernières courses, ce qui donne toujours un coup de boost au moral de l’équipe sur la piste et à l’usine, où ils travaillent dur sur la réglementation 2022. »
Avant le Grand Prix du Mexique programmé du 5 au 7 novembre, Fernando Alonso occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec 58 points inscrits, soit douze de plus que son coéquipier Esteban Ocon.