« La mort en face » : Grosjean livre le récit de son terrible accident

Il y a un peu moins d’un an, Romain Grosjean était victime d’un accident terrifiant lors du Grand Prix de Bahreïn.  Pris au piège des flammes, le Français a lutté durant de longues secondes pour sauver sa vie alors que sa femme assistait en direct au drame à des milliers de kilomètres.

« 6 dixièmes de secondes. C’est le temps qui sépare ma collision avec Daniil Kvyat de l’impact contre le mur sur lequel je vais me fracasser à plus de 192 km/h. 27 secondes. La durée durant laquelle je resterai coincé dans ma monoplace, transformée en brasier. »

Le pilote français a choisi de revenir sur cet accident et sur sa carrière dans un ouvrage autobiographique publié ce mercredi 20 octobre 2021 aux Editions City dans lequel Romain Grosjean témoigne aux côtés de son épouse et raconte : « Comment, et pourquoi, suis-je sorti vivant? Je peux aisément répondre à la première question; beaucoup moins à la seconde. Le monde entier a parlé d’un « miracle » et j’en porte, depuis, la responsabilité et les stigmates. C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis heureux de témoigner ici ».

Romain Grosjean évoque également son enfance et sa famille dont la vie est rythmée par le tempo de la Formule 1, dans un récit souvent émouvant entrecoupé par les commentaires de sa femme Marion Grosjean. Il raconte les contraintes et l’exigence de ce microcosme qui fait tant rêver. Il décrit l’abnégation et la volonté dont il a dû faire preuve pour tenir son rang parmi les vingt meilleurs pilotes du monde.

« Quand on est pilote de F1, on doit se taire et « profiter » coûte que coûte; même si c’est parfois un leurre. Même au volant de la pire voiture du plateau. Même avec des dirigeants qui ne nous manifestent aucun respect et qui ne comprennent pas notre sport. Après tout, c’est déjà une chance exceptionnelle de faire partie du paddock si fermé de la discipline reine; il n’y a que vingt élus dans le monde! »

Aujourd’hui pilote en Indycar aux Etats-Unis, Romain Grosjean est devenu un symbole de résilience et de courage. Sortie ce 20 octobre 2021, aux éditions City – 320 pages – 18,50€ – disponible dans toutes les bonnes librairies et plateformes de e-commerce.

Ralf Schumacher prédit une fin de saison difficile pour Vettel

L’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher ne pense pas que son compatriote Sebastian Vettel sera en mesure de terminer régulièrement dans le top dix lors des six dernières courses de la saison sans l’aide de la chance.

Schumacher estime que l’équipe Aston Martin – qui a été affectée par les changements minimes de réglementation cette année – est encore loin du compte cette saison en termes de performance et doute que l’écurie du constructeur britannique sera en mesure de s’améliorer d’ici la fin de l’année, d’autant que la plupart des équipes – pour ne pas dire toutes – sont désormais concentrées sur la saison 2022 et le développement de la monoplace de l’an prochain.

« Je ne pense pas que Sebastian se ridiculise, c’est plutôt l’équipe selon moi pour le moment. » a déclaré Ralf Schumacher à Sky Sports.

« Le package ne va pas dans la bonne direction et il ne semble pas qu’il puisse être développé, bien qu’ils aient une coopération étroite avec Mercedes. Bien-sûr, le fait qu’ils aient également recruté beaucoup de personnel peut aussi être un obstacle. »

« Je ne pense pas que nous verrons Sebastian dans le top dix très souvent, à moins qu’il y ait des incidents au départ comme à Budapest. Ils sont définitivement derrière McLaren et Ferrari, et même AlphaTauri est devant, donc ce sera une fin d’année difficile pour Vettel. »

Avant le Grand Prix des États-Unis, Sebastian Vettel occupe la douzième place au classement des pilotes avec 35 points marqués depuis le début de l’année.

Classement pilotes F1 2021

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Flavio Briatore s’affiche aux côtés du PDG de la F1

Flavio Briatore, l’un des personnages les plus emblématiques en Formule 1, pourrait bien faire son grand retour en catégorie reine l’an prochain si l’on en croit les images publiées sur son compte Instagram où l’homme d’affaires annonce fièrement « le début d’un nouveau chapitre en Formule 1 », bien que le rôle exact de l’Italien demeure pour le moment un grand mystère.

Cette information – qui pourrait en faire sourire plus d’un – est on ne peut plus sérieuse, puisque Flavio Briatore a été filmé aux côtés de l’actuel PDG de la Formule 1, l’Italien Stefano Domenicali.

« Un tout nouveau chapitre de la Formule 1 est sur le point de commencer : nous vous apporterons toute l’excitation, le divertissement, le plaisir et l’énergie que ce sport fantastique mérite ! » a écrit Flavio Briatore sur son post Instagram.

Pour sa part, le PDG de la Formule 1 a lui aussi demandé aux fans de rester à l’écoute : « Il y aura beaucoup de plaisir pour la prochaine saison de F1. » a déclaré Stefano Domenicali.

 

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Pour l’instant, personne ne sait exactement ce que fera Flavio Briatore l’an prochain en Formule 1, mais il semblerait que l’Italien – ou tout du moins l’une de ses sociétés – s’occupera uniquement des animations réservées aux sponsors et aux invités dans le Paddock Club lors des week-ends de Grand Prix, puisque Briatore est désormais propriétaire de plusieurs restaurants de luxe gérés par sa société « Billionaire Life ».

Fondée à Porto Cervo, en Italie, en 1998 par Flavio Briatore, Billionaire Life a rapidement établi sa position dans le monde du divertissement et de l’hôtellerie d’élite avec des destinations à travers l’Europe, le Royaume-Uni, le Moyen-Orient et l’Afrique. Aujourd’hui, Billionaire Life poursuit son développement mondial à travers un nombre croissant de marques emblématiques dans les capitales passerelles et les destinations de loisirs de luxe.

Pour rappel, Briatore a été exclu du monde de la Formule 1 à la suite du scandale du Crashgate au Grand Prix de Singapour en 2008 où l’ancien directeur de l’équipe Renault avait demandé à son pilote Nelson Piquet Jr d’envoyer sa monoplace contre un mur pour provoquer la sortie d’une voiture de sécurité en piste afin de favoriser la victoire de son coéquipier de l’époque, un certain…Fernando Alonso.

A la suite d’une enquête et à l’issue de la délibération du Conseil Mondial du Sport Automobile, Flavio Briatore et Pat Symonds [actuel directeur technique de la F1] sont reconnus coupables de tricherie et Briatore est radié à vie du monde de la Formule 1 quand Symonds n’écope que de cinq années d’exclusion. Briatore trouvera finalement un accord avec la FIA en 2010 pour pouvoir revenir en Formule 1.

L’équipe Mercedes se tient « prête à réagir » ce week-end au Texas

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, assure que son équipe sera « prête à réagir » si besoin ce week-end au Grand Prix des États-Unis, dix-septième manche du championnat du monde de Formule 1 2021.

A la veille du GP des États-Unis, Mercedes est leader du championnat constructeurs avec 36 points d’avance sur Red Bull Racing, alors qu’il ne reste que six courses à disputer avant la fin de la campagne 2021. Ce week-end au Texas, Mercedes sera une nouvelle fois sur ses terres puisque l’équipe du constructeur allemand a remporté les éditions 2014, 2015, 2016, 2017 et 2019 du Grand Prix des États-Unis, ce qui place inévitablement les deux pilotes Mercedes Valtteri Bottas et Lewis Hamilton en tant que favoris pour la victoire.

Mais depuis le début de l’année, nous avons pu assister à de multiples rebondissements en course et Toto Wolff sait très bien que tout peut basculer en une fraction de seconde, c’est pourquoi son équipe se tiendra prête à réagir si besoin ce week-end à Austin.

« Cette saison a eu tellement de rebondissements, nous sommes donc prêts à réagir à tout ce qui nous arrivera ce week-end au Texas. » nous explique Toto Wolff.

« Nous sommes ravis d’être de retour à Austin pour la première fois depuis 2019, c’est toujours une étape populaire du calendrier et nous avons hâte de voir tous les fans américains passionnés. »

« Le Circuit des Amériques est une piste amusante pour les pilotes. Il y a des virages très rapides et fluides, ainsi que des sections techniques et de bonnes opportunités de dépassement. Il y a un peu de tout et c’est une excellente piste pour la course, donc je suis sûr que nous sommes prêts pour un Grand Prix divertissant. »

Mercedes arrive à Austin après avoir remporté deux courses consécutives en Russie et en Turquie, ce qui place l’équipe dans une dynamique positive à la veille de ce dix-septième rendez-vous de la saison : « Il était encourageant de voir notre dynamique de performance positive se poursuivre la dernière fois en Turquie. Nous n’avons pas remporté de victoires consécutives depuis un petit moment, donc naturellement, l’ambiance est au rendez-vous dans les usines depuis notre retour d’Istanbul.«  ajoute Wolff.

« Cette victoire de course était également la 200e victoire de Brixworth [usine moteur de Mercedes] depuis qu’ils ont commencé leur séquence de victoires en 1997, ce qui est une réalisation remarquable et un témoignage de la passion et du travail acharné de tout le monde chez HPP. »

« Istanbul a été une performance dominante de Valtteri dans des conditions difficiles, remportant sa première victoire de la saison. Un sans faute de sa part et il a pris le contrôle de la course dès le début. C’est un formidable coup de pouce pour lui et l’équipe à l’approche de la dernière partie de la saison et nous aide à étendre notre avance au classement des constructeurs.« 

« Pour Lewis, la vision absolue de la Turquie est qu’il a perdu un point de plus que Max lors de la course précédente en Russie avec un changement de moteur similaire, avec lequel nous pouvons vivre. La vision relative lorsque vous êtes dans le feu de l’action est de toujours vouloir une autre position, de marquer plus de points – c’est ce que nous sommes en tant que coureurs et nous ne voudrions pas vivre cette intensité de la compétition d’une autre manière. »

Avant le Grand Prix des États-Unis, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui est leader du championnat du monde des pilotes avec six points d’avance sur Lewis Hamilton.

Classement pilotes F1 2021

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Gasly n’est pas inquiet de la présence de bosses à Austin

Le Français Pierre Gasly assure qu’il n’est pas particulièrement inquiet de la présence de bosses sur le tracé d’Austin aux États-Unis, notamment parce que son AlphaTauri semble performer dans toutes les conditions rencontrées jusqu’à présent depuis le début de la saison.

Gasly estime qu’il s’agira de trouver le bon compromis dans les réglages ce week-end à Austin pour faire en sorte de ne pas être trop gênè par ces bosses, qui ont tout de même été lissées ces derniers jours à la suite de travaux réalisés sur l’asphalte.

« Après avoir regardé le MotoGP il y a quelques semaines, les bosses qui étaient déjà assez mauvaises la dernière fois que nous y avons couru, semblent encore plus sévères maintenant. » nous explique Pierre Gasly.

« Cela va nécessiter une sorte de compromis sur la configuration de la voiture, mais nous ne le saurons pas tant que nous n’y serons pas. Je ne suis pas particulièrement inquiet à ce sujet, car notre monoplace fonctionne bien partout en ce moment et nous devons juste éviter tout problème qui attend de nous tendre une embuscade, afin que nous puissions continuer à nous rapprocher d’Alpine au championnat. »

« Je n’ai pas encore fait de grande course à Austin, mais j’ai terminé dixième la dernière fois que nous y étions. En termes de pilotage, la piste est vraiment excitante, très rapide, et j’aime particulièrement le premier secteur qui ressemble un peu à Suzuka. Ensuite, le deuxième secteur est un peu plus lent et plus technique. Dans l’ensemble, c’est très interessant, même si je pense que cela pourrait être assez compliqué ce week-end. » conclut le pilote AlphaTauri.

Le Grand Prix des États-Unis se déroulera du 22 au 24 octobre sur le tracé des Amériques et toutes les séances de roulage seront bien-sûr à suivre en direct sur F1only.fr. tout au long du week-end.

Plus de 20 000 kms parcourus pour les 18 pouces Pirelli en essais

Les tests de développement des nouveaux pneus 18 pouces, qui seront utilisés par les voitures du Championnat du monde de Formule 1 à partir de 2022 pour remplacer les pneus 13 pouces actuels, se sont achevés hier sur le circuit Paul Ricard. En effet, la piste française a accueilli la dernière journée d’essais sur piste mouillée sur laquelle roulait l’Alpine pilotée par Daniil Kvyat.

La transition vers les nouveaux pneus à profil bas représente une révolution technologique pour un championnat de sport automobile de haut niveau et a nécessité de nombreux travaux de recherche et développement qui ont permis d’alterner des tests en salle avec des activités de plein air. Par rapport aux 13 pouces actuel, les 18 pouces sont un tout nouveau projet : une refonte complète a été réalisée qui a impliqué tous les éléments du pneu, des profils à la structure en passant par les composés. Il y a eu 28 jours d’essais sur piste pour les nouveaux pneus en 2021, 36 au total si l’on considère aussi ceux réalisés entre fin 2019 et début 2020 avant l’arrêt provoqué par la pandémie de coronavirus.

En analysant les chiffres soutenant l’activité de développement, les nouveaux pneus 18 pouces peuvent se targuer d’un pedigree très respectable : plus de 10 000 heures de tests en salle, plus de 5 000 heures de simulation et plus de 70 solutions développées virtuellement pour créer ensuite les 30 spécifications qui ont été testées par les pilotes. 4267 tours de piste ont été effectués et plus de 20 000 kilomètres parcourus, soit environ la moitié de la circonférence de la Terre. Au total, 392 trains ont été utilisés, soit 1568 pneus.

18inchDevelopment-IT

Les essais sur piste ont vu la participation de la quasi-totalité des équipes et de 19 pilotes, dont 15 parmi ceux actuellement engagés dans le championnat. Le rôle des pilotes était fondamental : chacun d’entre eux a apporté sa propre contribution, à différentes étapes, au développement du nouveau produit et cela a permis à Pirelli de concevoir le nouveau pneu étape par étape sur la base de leurs retours et attentes.

« Avec ce dernier test sur les spécifications humides [ce lundi sur le circuit Paul Ricard], nous avons enfin terminé le chemin de développement du nouveau 18 pouces. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« L’année dernière, la pandémie nous a obligés à revoir complètement la feuille de route et à annuler tous les tests de piste pour nous concentrer sur les activités de simulation et sur les processus de virtualisation et de modélisation. C’est justement le criblage virtuel qui nous a permis d’optimiser le nombre de cahiers des charges à produire et de revenir aux essais sur piste en 2021 pendant 28 jours. »

« Nous avons démarré le processus de développement en partant des profils pour ensuite passer à la construction de base et, dans la phase finale, nous nous sommes concentrés sur l’identification des cinq composés de la gamme à homologuer pour l’année prochaine. Les résultats obtenus jusqu’à présent, un aspect fondamental pour nous, ont également été confirmés par les pilotes qui participent actuellement au championnat du monde et qui ont eu l’occasion de les essayer, mais uniquement avec des voitures mule. »

« Plus de jours d’essais qui nous permettront, si nécessaire, d’affiner les pneumatiques en utilisant les nouvelles monoplaces. Désormais, après la validation du cahier des charges par la FIA, lors des tests suivant le Grand Prix d’Abu Dhabi tous les pilotes auront l’occasion d’essayer les 18 pouces en version finale, même s’il faudra attendre le début de l’année prochaine lors des essais hivernaux du championnat pour les voir en action pour la première fois avec les monoplaces 2022 ».

Kyalami en Afrique du Sud en pole pour accueillir la F1 en 2023

Le propriétaire du circuit de Kyalami en Afrique du Sud estime que son tracé est en pole position pour accueillir une course de Formule 1 sur le continent africain à partir de 2023.

La Formule 1 – sous la propriété de Liberty Media et sous la direction du PDG de la F1, Stefano Domenicali – a un plan très clair en place pour étendre le calendrier de la catégorie reine à partir de 2023 et s’implanter sur de nouveaux marchés, dont l’Afrique, qui n’a plus accueilli la F1 depuis le Grand Prix d’Afrique du Sud 1993.

Le tracé de Kyalami n’est pas le seul endroit qui pourrait accueillir la F1 en Afrique du Sud, avec des circuits urbains à Cape Town, Durban ou encore Elgin, mais Kyalami semble tout de même en pole position de part ses infrastructures et le peu de travaux nécessaires pour obtenir le fameux Grade 1 de la FIA, sésame indispensable pour pouvoir accueillir une course de Formule 1.

Le propriétaire du circuit de Kyalami, Toby Venter, a déclaré à ce sujet qu’il s’attendait à une visite de la FIA, la piste ayant déjà un Grade 2 et n’a besoin que de quelques améliorations pour passer en Grade 1 : « Nous voulons avoir une course en Afrique, et nous voulons que quelqu’un paie pour cela. Si l’argent est là, la course aura lieu.«  insiste Venter dans les colonnes de Wheels24.

« Si la Formule 1 veut désespérément courir en Afrique, même sans argent, nous avons la piste. La chose la plus importante est que c’est aussi plus sûr qu’un circuit urbain. »

« La FIA devrait venir pour une inspection, et elle demandera des améliorations comme l’installation des barrières de haute technologie. Nous devrons également travailler sur d’autres zones de dégagement et rendre les choses plus sûres ici et là. »

La semaine dernière, la F1 a publié le calendrier pour la saison 2022 composé de 23 week-ends de Grands Prix, un record pour la catégorie. Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, pense que la F1 a besoin de se réinventer, notamment en se rendant vers de nouvelles destinations, l’Italien ayant indiqué que « d’autres bonnes nouvelles » arriveraient bientôt.

« Concernant l’avenir au-delà de 2022, il y aura bientôt d’autres bonnes nouvelles, que je ne veux pas gâcher en disant maintenant. Nous allons dans la bonne direction et avons atteint un point où nous pouvons choisir où la F1 ira à l’avenir. » a déclaré Domenicali.

« Nous avons tellement de demandes pour accueillir un Grand Prix. Cela montre que notre plateforme est attrayante et que de plus en plus de gouvernements y voient une opportunité de développer leurs entreprises, leur économie locale et la sensibilisation de leur communauté. Des temps passionnants à venir.« 

Un retour de la Formule 1 sur le continent africain en 2023 semble désormais acquis, d’autant que le seul pilote noir de la grille, le Britannique Lewis Hamilton, milite depuis de nombreuses années pour que la catégorie reine dispute une course en Afrique.

« Pour le moment, la F1 se rend dans des pays, mais ne laisse pas grand-chose derrière. » a déclaré le septuple champion du monde.

« La Formule 1 doit devenir un sport qui se rend dans des endroits et qui laisse quelque chose qui peut vraiment aider les communautés. Je pense que nous devons accorder plus d’attention à l’Afrique et mettre en valeur l’endroit précieux qu’il est. C’est l’endroit le plus important où nous devons aller. Nous devons aller là où ce n’est pas seulement une question d’argent mais de personnes, et jusqu’à présent, ce n’est pas toujours le cas, donc, c’est quelque chose que je réclame. »

Une annonce indiquant le retour de la catégorie reine sur le continent africain à partir de la saison 2023 devrait être faite dans les prochains mois, voire les prochaines semaines.

Ricciardo excité à l’idée de piloter la NASCAR de Dale Earnhardt

Ce week-end dans le cadre du Grand Prix des États-Unis, le pilote McLaren Daniel Ricciardo aura l’opportunité de piloter la Wrangler Chevrolet Monte Carlo 1984 de Dale Earnhardt Sr après avoir remporté un pari fait avec son patron Zak Brown, le PDG de McLaren.

En début d’année, le PDG de McLaren Zak Brown a proposé à son pilote un test au volant de la Wrangler Chevrolet Monte Carlo 1984 pilotée à l’époque par Dale Earnhardt, dont Daniel Ricciardo continue encore aujourd’hui de s’inspirer, si jamais l’Australien arrivait à décrocher un podium cette saison.

En remportant le Grand Prix d’Italie le mois dernier à Monza, Daniel Ricciardo a donc fait coup double et a également remporté son pari fait avec Zak Brown, ce qui va lui permettre de piloter la voiture de NASCAR 1984 de Dale Earnhardt ce week-end sur le tracé d’Austin au Texas où la Formule 1 pose ses valises cette semaine pour y disputer la dix-septième manche de la saison 2021.

« Pour couronner tout le week-end, je serai au volant de la Wrangler Chevrolet Monte Carlo 1984 de Dale Earnhardt Sr. » nous explique Ricciardo à la veille du Grand Prix des États-Unis.

« C’est un grand héros pour moi, donc pouvoir conduire une de ses voitures va être un moment surréaliste et un peu un rêve devenu réalité. Un grand merci à Zak d’avoir tenu sa parole et d’avoir rendu cela possible. J’ai hâte ! » 

Outre cet essai de la NASCAR de Dale Earnhardt, l’équipe McLaren devra se concentrer sur son objectif ce week-end à Austin, qui est de terminer la saison 2021 à la troisième place au championnat des constructeurs.

Lors de la dernière course en Turquie, Daniel Ricciardo est passé complétement à côté de son week-end en se qualifiant seizième sur la grille de départ et en franchissant finalement la ligne d’arrivée le dimanche à la treizième place. Avant d’arriver à Austin, McLaren a pris le temps d’analyser ce qui n’allait pas à Istanbul et Ricciardo se veut plutôt confiant pour le Grand Prix des États-Unis.

« Nous avons pris le temps entre les courses d’analyser, de comprendre et d’apprendre de ce qui s’est passé la dernière fois. Nous sommes prêts à passer à autre chose et à nous concentrer sur le défi de ce week-end. Je pense que certaines sections de la piste nous conviendront, donc nous devrions être dans le mix pour quelques points dimanche. » insiste l’Australien.

Le Grand Prix des États-Unis se déroulera sur le tracé des Amériques du 22 au 24 octobre et toutes les séances de roulage seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr.

Pirelli conclut son programme d’essais sur les 18 pouces

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a bouclé son programme de développement sur les pneus 18 pouces qui seront introduits en F1 à partir de la saison 2022 avec une dernière journée de tests sur le circuit Paul Ricard au Castellet ce lundi.

C’est le pilote de réserve de l’équipe Alpine, le Russe Daniil Kvyat, qui était au volant d’une Alpine sur une piste détrempée artificiellement pour tester uniquement les pneus Intermédiaires de Pirelli. Au total, Kvyat a pu boucler 167 tours de circuit ce lundi au Paul Ricard.

A l’issue de ce test, Pirelli a pu récolter de précieuses données qui seront analysées à Milan dans les prochaines semaines et comparées à celles déjà obtenues sur les autres types de pneumatiques testés tout au long de l’année sur différents circuits avec différentes monoplaces. Grâce à ces essais, Pirelli va ainsi pouvoir finaliser son cahier des charges définitif pour l’année prochaine.

Pour rappel, ces essais pneumatiques ont débuté en début d’année avec Ferrari sur le circuit de Jerez en Espagne, alors qu’en cours de route la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30 afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli doit faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19.

Cette proposition a été acceptée à l’unanimité, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise a eu à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus 18 pouces avec l’aide des équipes. L’arrivée de ces roues 18 pouces en 2022 s’accompagnera de nouvelles règles (comme par exemple le gel du développement des moteurs qui a été voté récemment), ce qui devrait permettre d’améliorer le spectacle en course.

McLaren annonce un nouveau partenaire à la veille du GP des États-Unis

McLaren Racing a annoncé aujourd’hui un nouveau partenariat avec EasyPost, un leader technologique qui crée des solutions d’expédition pour les marques de commerce électronique, les fournisseurs de services de traitement des commandes et les marchés en ligne, et qui permettra à la société de soutenir l’équipe McLaren à partir du Grand Prix des États-Unis.

Dans le cadre de ce partenariat, la marque EasyPost sera représentée sur les casques des équipages des stands de l’équipe McLaren et sur l’aileron arrière de la  MCL35M. À partir de la saison 2022, la marque sera affichée sur les bras de suspension des monoplaces McLaren et les casques des équipages des stands de l’équipe.

« Nous sommes ravis qu’EasyPost rejoigne McLaren Racing comme un autre ajout précieux à notre brillant réseau de partenaires. » a déclaré Matt Dennington, directeur des partenariats chez McLaren Racing.

« Easypost nous aide à découvrir des solutions logistiques innovantes qui permettent à nos équipes de voyager avec succès à travers le monde. Nous attendons avec impatience le début de notre partenariat lors du Grand Prix des États-Unis ce week-end. »

Le Grand Prix des États-Unis – dix-septième manche de la saison 2021 – se déroulera du 22 au 24 octobre sur le circuit des Amériques à Austin.

Rémi Taffin (ex Renault F1) rebondit chez Oreca

L’employé de longue date de Renault F1, Rémi Taffin, qui était à la tête de la division des groupes motopropulseurs en Formule 1 du constructeur français depuis plus de 20 ans a quitté l’entreprise au mois de juin dernier d’un « commun accord ».

A partir de décembre, Rémi Taffin assumera les fonctions de nouveau Directeur Technique du Groupe Oreca, chargé de l’ensemble de l’activité d’Oreca Technology, tant sur les projets châssis au siège de Signes dans le sud de la France que sur les moteurs de la filiale de l’entreprise à Magny-Cours.

Diplômé de l’ESTACA, Rémi Taffin possède une solide expérience forgée en Formule 1. Après avoir été ingénieur piste pour Ricardo Zonta et Jos Verstappen, il a travaillé directement avec les champions du monde Jenson Button et Fernando Alonso. Rémi Taffin a repris la direction des activités piste de Renault F1 en 2009, puis la responsabilité des performances moteurs pour les partenaires de Renault Sport F1 en supervisant le support client des équipes propulsées par Renault, avec quatre titres mondiaux remportés par Red Bull Racing sous sa direction.

En 2014, Rémi Taffin devient directeur des opérations de l’équipe de F1 et deux ans plus tard directeur technique moteur avec la responsabilité globale des groupes motopropulseurs pour Renault puis Alpine F1, poste qu’il quitte en juin 2021.

Au sein du Groupe Oreca, Rémi Taffin sera chargé d’assurer la continuité de la structuration et de la montée en puissance des directions techniques d’Oreca au moment où Oreca Technology mène de nombreux projets sportifs et techniques de premier plan avec des partenaires prestigieux.

« Je suis impatient de commencer à travailler avec Hugues [De Chaunac, Président du groupe Oreca] et ses équipes chez Oreca, une référence dans le monde du sport automobile, notamment dans les différentes catégories de l’endurance. »a déclaré Taffin.

« Les défis techniques et organisationnels nécessaires pour garder une longueur d’avance, la culture et la richesse des projets Oreca actuels et futurs m’ont définitivement convaincu de vouloir jouer un rôle majeur dans les prochaines étapes du développement d’Oreca. »

Avec 40% de la piste refaite, Pirelli est presque dans l’inconnu à Austin

Après une absence au calendrier en 2020 en raison de la pandémie de coronavirus, la Formule 1 fait son grand retour sur le circuit des Amériques à Austin ce week-end dans le cadre du Grand Prix des États-Unis 2021.

Pour cette dix-septième manche de la saison, Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a choisi les mêmes composés que ceux utilisés la dernière fois à Austin, c’est à dire les C2 (Durs), C3 (Mediums) et C4 (Tendres). Selon Pirelli, ces pneus sont bien adaptés aux différents défis posés par le célèbre circuit texan, qui est entré pour la première fois au calendrier de la Formule 1 en 2012. La piste est en effet très variée avec un tracé inspiré des courbes de certaines des pistes les plus célèbres dans le monde.

À cette période de l’année, la météo au Texas peut être imprévisible. En conséquence, les composés qui ont été sélectionnés sont assez « adaptables » à une grande variété de températures, même si la course de cette année se déroule un peu plus tôt que la dernière fois.

Autre point important à prendre en considération, le circuit a été refait à certains endroits : la ligne droite d’arrivée (y compris la voie des stands) jusqu’à la sortie du virage 1, la sortie du virage 9 jusqu’au virage 10, la sortie du virage 11 jusqu’au virage 12 et du virage 15 au virage 19. Certaines bosses dans l’asphalte (entre le virage 2 et le virage 3, ainsi qu’autour des virages 4, 6, 10 et 14) ont été corrigées à l’aide d’un processus de lissage pour rendre la surface plus uniforme.

L’une des caractéristiques les plus inhabituelles du COTA est le virage 1 qui propose une épingle à cheveux en montée vers la gauche. Cela rend très difficile de déterminer où freiner, surtout au départ. Austin est l’une des pistes les plus exigeantes de tous les temps en termes d’efforts latéraux, avec plusieurs virages à grande vitesse entre 250 et 270 km/h dans le premier secteur et des efforts latéraux jusqu’à 4,5 g (surtout au virage 6, pendant trois secondes).

Le Circuit des Amériques n’a pas été beaucoup utilisé ces derniers temps en raison de la pandémie, la piste pourrait donc être assez « verte » en début de week-end. Cependant, les séries Formule 4 et W (au lieu de Formule 2 et Formule 3) sont à l’ordre du jour ce week-end, ce qui permettra de fatiguer l’asphalte et d’atteindre un haut degré d’évolution de la piste.

« Alors que les équipes ont accumulé beaucoup d’expérience sur la piste d’Austin dans le passé, cette année, elles s’attaquent à une piste qui a un peu changé par rapport à 2019 lorsque nous avons couru ici pour la dernière fois. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Environ 40% de la piste a été refaite, mais en raison des restrictions dues au Covid-19, nous n’avons pas pu envoyer notre personnel pour analyser le nouvel asphalte, donc ses caractéristiques sont un point d’interrogation pour tout le monde et nous découvrirons les effets finaux sur les pneus et sur les performances des voitures en général uniquement lorsque nous y serons. Comme à l’accoutumée, la nomination des pneumatiques s’est faite sur la base des données obtenues avant la course, avec les composés centraux de la gamme bien adaptés aux circonstances. »

« La bataille pour la victoire au championnat se joue sur une corde raide, il est donc clair que plus nous nous rapprochons de la fin de la saison, plus chaque élément de la stratégie sera décisif, comme nous l’avons vu lors de la dernière course en Turquie. »

Les pneus choisis par Pirelli à Austin

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Éruption du Cumbre Vieja : Alonso avec un casque spécial à Austin

Le pilote Alpine Fernando Alonso a dévoilé ce lundi sur les réseaux sociaux une image furtive d’un casque au design spécial que l’Espagnol pourrait porter ce week-end pour le Grand Prix des États-Unis, dix-septième manche de la saison 2021 de F1.

C’est sur son compte Twitter que le double champion du monde a publié une image de lui avec un casque au design spécial sur lequel on peut apercevoir la représentation d’un volcan en éruption et l’inscription « La Palma » en lettres capitales.

Selon toute vraisemblance, Alonso devrait porter ce casque ce week-end au Grand Prix des États-Unis en solidarité pour les habitants de l’île espagnole de La Palma qui vivent depuis un mois maintenant au rythme des coulées de lave du volcan Cumbre Vieja. Au total, 1400 bâtiments ont déjà été détruits et 7000 personnes ont été évacuées de ce territoire de l’archipel des Canaries et les experts se montrent plutôt pessimistes quant à la suite des événements.

Le pilote Alpine n’est pas entré dans les détails, mais a annoncé qu’il donnerait plus d’explications ce jeudi à la veille du Grand Prix des États-Unis qui se déroulera ce week-end sur le circuit des Amériques à Austin.

Absent au Mexique et au Brésil, Binotto a « beaucoup à faire » à Maranello

Comme nous vous le rapportions la semaine dernière, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, ne fera pas le déplacement avec son équipe au Mexique et au Brésil pour rester en Italie à Maranello et suivre le développement de la monoplace 2022.

Pour la plupart des équipes de la grille, l’attention est maintenant portée sur la monoplace 2022 qui sera conçue autour d’un tout nouvel ensemble de règles mises en place pour permettre des courses plus serrées. En ce sens, Ferrari a déjà introduit une mise à jour moteur cette année sur sa monoplace, notamment sur la partie hybride, ce qui servira de base pour l’an prochain avant d’introduire un nouveau moteur à combustion interne.

Ayant déjà raté le Grand Prix de Turquie, le patron de la Scuderia Mattia Binotto a déclaré qu’il sauterait encore « au moins » deux courses pour superviser le travail de l’équipe à Maranello sur la monoplace de l’an prochain.

« C’est l’une des courses que je visais [le GP de Turquie] pour être de retour à la maison. » a déclaré Binotto, cité par le site de la F1.

« De toute évidence, le calendrier a changé plusieurs fois depuis le début de l’année, alors j’ai moi aussi changé mes plans. Je sauterai au moins deux courses avant la fin de la saison, je prévois le Mexique et le Brésil. »

« La raison est que, comme vous pouvez l’imaginer, en particulier avec le Mexique et le Brésil, partir à l’étranger est un long voyage, alors qu’ici à Maranello il y a beaucoup à faire. C’est toute une équipe à gérer, à la fois le châssis et le groupe motopropulseur, ainsi que toute l’organisation. En termes de développement pour 2022, nous sommes certainement dans une phase critique où le temps se rapproche de plus en plus. »

Lorsque Binotto est absent sur les circuits, c’est le directeur sportif Laurent Mekies qui endosse la responsabilité de chef d’équipe et Binotto a tenu à le remercier pour son dévouement.

« Dans la façon dont je gère mon travail, le jeudi et le vendredi je suis au bureau et je peux être plus concentré sur ce qui se passe ici à Maranello. Le samedi et le dimanche, je suis entièrement dédié au week-end de course. Évidemment, les relations me manquent dans le paddock, mais Laurent Mekies peut faire un excellent travail. Je suis très content de la façon dont il gère toute l’équipe quand je ne suis pas là, donc je suis très content de ça. »

Avant le Grand Prix des États-Unis, Ferrari n’a que 7,5 points de retard sur McLaren dans la lutte pour la troisième place du championnat des constructeurs, l’équipe italienne ayant marqué à chaque course cette saison, à l’exception du Grand Prix de France.

Pour Stefano Domenicali, la F1 va dans la bonne direction

Le PDG de la Formule 1, l’Italien Stefano Domenicali, estime que la catégorie reine va dans la bonne direction après la publication récente du calendrier de la saison 2022 qui sera composé de 23 Grands Prix, un record pour la F1.

Domenicali pense que la Formule 1 a besoin de se réinventer, notamment en se rendant vers de nouvelles destinations comme Miami, l’Arabie Saoudite ou encore l’Afrique (qui devrait être au calendrier à partir de 2023); l’Italien insistant également sur le fait que la F1 croule sous les demandes pour accueillir un nouveau Grand Prix, ce qui démontre selon lui que la plateforme continue de rester attrayante.

« L’incroyable nouvelle est que nous sommes ici à la mi-octobre avec six courses à disputer et que nous avons un championnat de Formule 1 si intense et ouvert qui attire l’attention de tous nos fans du monde entier. » explique Domenicali dans une chronique postée sur le site du championnat du monde.

« Nous allons dans la bonne direction pour atteindre un record de 22 Grands Prix au cours d’une année si complexe avec le Covid-19. Nous avons dû être adaptables, flexibles et proactifs, mais la récompense a été un calendrier avec un rythme soutenu compte tenu des circonstances. Et cela a été rendu possible grâce à notre équipe ici en F1, la FIA, les équipes et les promoteurs. »

« L’année prochaine, nous avons lancé le calendrier avec 23 Grands Prix. Grâce aux promoteurs et aux équipes, nous avons adapté le calendrier pour commencer mi-mars et finir le 20 novembre, un mois avant Noël. Nous voulions avoir le bon rythme pour le calendrier tout en gardant la pause estivale de trois semaines et en laissant suffisamment de pause au personnel travailleur à la fin de la saison. »

« L’année prochaine verra l’arrivée d’une nouvelle expérience à Miami. Et cela vient après l’ajout de deux nouveaux sites au Qatar et en Arabie saoudite cette année. Avoir trois nouveaux événements en l’espace de six mois montre que le sport est en bonne position.« 

« Concernant l’avenir au-delà de 2022, il y aura bientôt d’autres bonnes nouvelles, que je ne veux pas gâcher en disant maintenant. Nous allons dans la bonne direction et avons atteint un point où nous pouvons choisir où la F1 ira à l’avenir. »

« Nous avons tellement de demandes pour accueillir un Grand Prix. Cela montre que notre plateforme est attrayante et que de plus en plus de gouvernements y voient une opportunité de développer leurs entreprises, leur économie locale et la sensibilisation de leur communauté. Des temps passionnants à venir.« 

Concernant l’avenir justement, Stefano Domenicali revient à la charge avec le format des courses Sprint que souhaite introduire la F1 l’an prochain lors de six ou sept événements. Selon le PDG de la catégorie reine, les courses Sprint ont un impact positif sur le format des week-ends.

« Nous sommes satisfaits des enseignements tirés des deux premières courses Sprint. Ce qui est clair, c’est que cela change la dynamique du week-end mais nous voulons attendre le dernier test au Brésil et ensuite préparer le bon package pour l’avenir. » insiste Domenicali.

« Le point culminant doit être le format du week-end. À partir de vendredi, le mode action est pleinement engagé. C’est pourquoi les promoteurs sont heureux. Nous avons reçu des demandes de nombreux promoteurs pour accueillir le Sprint.« 

« D’un point de vue sportif, nous avons vu que moins on a de temps pour s’entraîner, plus l’action est imprévisible en piste en qualifications et en course. Nous devons procéder à quelques ajustements, mais nous y travaillons actuellement.« 

« Il est toujours facile d’être négatif et de ne pas changer, mais nous nous efforçons d’aller dans cette direction car nous voyons l’enthousiasme de la jeune génération et l’intérêt plus large de ceux du monde entier. »

Haas a retrouvé « une certaine confiance » après la Q2 de Schumacher à Istanbul

Lors du dernier week-end de course à Istanbul, le pilote Haas Mick Schumacher a réussi à se hisser en Q2 pour la première fois de sa jeune carrière lors des qualifications du Grand Prix de Turquie disputées sur une piste partiellement humide.

Son patron Gunther Steiner n’avait pas hésité à exprimer sa satisfaction de voir l’une de ses monoplaces grimper en Q2 après la séance de qualifications, notamment parce que l’équipe américaine n’a pas connu de grands moments en piste cette année après avoir pris la décision l’hiver dernier de ne pas développer sa monoplace pour concentrer ses ressources sur celle de la saison 2022.

Interrogé pour savoir si ce résultat a eu un impact en interne au sein de l’équipe après une longue saison sans réel temps fort, Steiner a répondu : « J’étais évidemment heureux pour Mick qu’il ait réussi à le faire, mais j’étais aussi heureux pour toute l’équipe, car nous avons eu très peu de temps forts en piste, et avoir quelque chose comme ça nous confirme que nous pouvons le faire. » nous explique Gunther Steiner.

« Cela nous confirme que nous sommes en mesure de performer lorsque nous en avons l’occasion. Je pense que cela aura un impact sur les prochaines courses pour l’équipe, car ils ont retrouvé une certaine confiance qu’ils ont peut-être perdu un peu au cours de l’année et j’espère que nous pourrons avoir un autre moment comme celui-ci en 2021. »

Sur le plan sportif, l’équipe Haas est la seule de la grille à ne pas avoir encore marqué le moindre point cette année, ce qui lui assure la place de lanterne rouge au classement des constructeurs à la veille de la dix-septième manche de la saison qui se déroule ce week-end à Austin aux États-Unis.

Classement constructeurs F1 2021

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Williams n’apportera plus aucune amélioration sur sa F1

L’équipe Williams a confirmé qu’elle n’apportera plus aucune amélioration sur sa monoplace d’ici la fin de la campagne 2021 de F1 dont la finale est programmée à Abou Dhabi le 12 décembre.

A la veille du Grand Prix des États-Unis, l’équipe Williams occupe la huitième place au championnat des constructeurs avec 23 points inscrits depuis le début de la saison et a donc pour seul objectif lors de ces six dernières courses du calendrier de conserver cette position au minimum, alors qu’Alfa Romeo se trouve à 16 points derrière et que l’équipe Aston Martin semble hors de portée avec 38 points d’avance.

« Alors que la campagne 2021 entre dans sa phase finale d’événements, nous n’aurons pas de nouvelles améliorations et nous nous concentrons plutôt sur le réglage de la voiture et sur l’exploitation de ce que nous avons pour défendre notre position au championnat.«  nous confirme Dave Robson, responsable de la performance chez Williams.

Ce week-end à Austin, l’équipe fondée par Sir Franck Williams, et qui a été rachetée par un fonds d’investissement américain, jouera presque à domicile : « Les États-Unis représentent désormais une deuxième course à domicile pour nous, et nous sommes impatients d’accueillir notre famille Dorilton Capital sur l’un des meilleurs sites de Grand Prix du calendrier. »

Le Grand Prix des États-Unis se déroulera du 22 au 24 octobre sur le circuit des Amériques [COTA] et vous pourrez évidemment suivre toutes les séances de roulage en direct sur F1only.fr.

Classement constructeurs F1 2021

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Newey de retour chez Red Bull après un accident de vélo

Le directeur technique de l’équipe Red Bull, Adrian Newey, peut de nouveau pleinement se concentrer sur l’amélioration de la RB16B avant la dernière ligne droite de la saison 2021 après avoir été mis sur la touche quelques semaines après un accident de vélo.

Adrian Newey – qui a été aperçu dans le garage Red Bull en Turquie la semaine dernière – était toujours en voie de guérison après avoir subi une douloureuse chute de vélo qui l’a éloigné de Milton Keynes pendant un certain temps. Désormais pleinement opérationnel, Newey va pouvoir se concentrer sur son travail et ainsi aider son équipe Red Bull à battre Mercedes au championnat du monde 2021, alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer avant la fin de cette campagne.

« Adrian [Newey] n’est pas complètement en forme maintenant, mais il est prêt à travailler et a immédiatement reconnu nos problèmes de configuration en Turquie. » a révélé le Dr Helmut Marko, consultant motorsport chez Red Bull, au micro de Sky Sports.

« Nous sommes bien placés bien-sûr, mais Newey est une figure importante, et nous pouvions voir que son absence avait un impact sur la motivation. Au début, nous ne savions pas à quel point la blessure était grave et il a dû subir plusieurs interventions chirurgicales. »

Marko a d’ailleurs indiqué qu’une réunion aura lieu cette semaine à Milton Keynes avec Max Verstappen, Adrian Newey et tout le management de l’équipe juste avant la dix-septième manche de l’année qui se disputera ce week-end à Austin aux États-Unis.

« Il va y avoir une réunion avec Verstappen à Milton Keynes afin de revenir au top en termes de châssis. »

Coïncidence ou pas, l’équipe Red Bull n’a plus remporté de course depuis la victoire de Max Verstappen au Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort le mois dernier.

Alpine se laisse 100 courses pour atteindre le sommet en F1

Jusqu’à présent, Alpine n’a décroché qu’une seule victoire en Formule 1 grâce à Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie cette année, mais le PDG d’Alpine Laurent Rossi veut que cela change d’ici 2024, après avoir mis en place un objectif clair et précis pour son équipe de course.

Après seize manches disputées cette saison, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat constructeurs avec plus de 100 points de retard sur la Scuderia Ferrari mais avec 19 points d’avance sur AlphaTauri, alors qu’il ne reste que six courses à disputer cette année.

Mis à part la victoire d’Esteban Ocon en Hongrie, Alpine n’a pas décroché d’autres podiums en F1 cette saison, mais Laurent Rossi assure qu’il n’y a pas de panique puisque le constructeur français est en catégorie reine pour ouvrir un très long chapitre dans sa courte histoire et se laisse encore trois ans pour décrocher régulièrement des podiums, voire des victoires.

« Nous avons un projet à long terme, l’objectif est d’atteindre un niveau de compétitivité qui nous place sur le podium autant de fois que possible en 2024. » explique Laurent Rossi dans un entretien accordé au site de la F1.

« À partir d’aujourd’hui en tant que cinquième force, vous pouvez facilement trouver une feuille de route. Ça ira un peu mieux chaque année. C’est un projet de 100 courses, quatre ans, quatre saisons. »

« À chaque course, nous devons progresser. Cela peut être des progrès que vous voyez sur la piste ou des progrès que vous ne voyez pas, tous les petits détails. L’idée est de ne jamais s’arrêter – et de voir que nous allons dans la bonne direction. L’année prochaine, ce sera une année à pile ou face. »

« Tout ce que nous voulons, c’est être sûr d’avoir un niveau de performance satisfaisant au départ, ce qui ne nous éloigne pas trop du haut de la grille. Et puis à partir de là, nous pourrons continuer notre ascension vers le sommet. »

Le PDG du groupe Renault, Luca De Meo, a lui aussi réitéré la vision à long terme d’Alpine en Formule 1 : « Nous sommes là pour rester, nous sommes là pour nous améliorer chaque année. » a-t-il réaffirmé.

« Nous sommes ici avec une ambition. Alpine fait partie de l’un des plus grands constructeurs mondiaux. L’histoire est qu’Alpine aura un engagement à long terme. Nous prévoyons de transformer Alpine dans l’arène sportive des voitures électriques. Nous développons le produit. L’idée est de construire autour des activités de course une entreprise qui donnerait une pérennité à l’activité de course, donc l’entreprise financerait ensuite l’opération. Ce sera un système qui se fermera. Notre performance ici [en F1] donnera corps à toute l’histoire. »

Classement constructeurs F1 2021

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Ricciardo va tester une NASCAR sur le circuit d’Austin

En remportant le Grand Prix d’Italie le mois dernier à Monza, Daniel Ricciardo a également remporté un pari fait avec son patron Zak Brown, qui lui avait promis un test au volant de la Wrangler Chevrolet Monte Carlo 1984 pilotée à l’époque par Dale Earnhardt, dont Daniel Ricciardo continue encore aujourd’hui de s’inspirer, si jamais l’Australien arrivait à décrocher un podium cette saison.

La proposition de l’Américain n’était pas anodine puisque Daniel Ricciardo expliquait à la fin de la saison dernière qu’il ne parierait pas de tatouage avec son nouveau patron (rapport au pari de tatouage fait avec Cyril Abiteboul l’an dernier chez Renault), mais qu’il savait que Zak Brown possédait une belle collection de voitures.

En remportant le Grand Prix d’Italie à Monza, Daniel Ricciardo a donc fait coup double et a également remporté son pari fait avec Zak Brown, ce qui va lui permettre de piloter la voiture de NASCAR 1984 de Dale Earnhardt et l’équipe McLaren a justement indiqué que ce test allait avoir lieu sur le Circuit des Amériques la semaine prochaine dans le cadre du Grand Prix des États-Unis à Austin.

Aucun détail n’a encore été dévoilé par l’équipe britannique au sujet de ce test, mais une chose est certaine, Daniel Ricciardo va enfin pouvoir réaliser un rêve d’enfant la semaine prochaine.