Max Verstappen : « Je suis prêt pour la bataille »

Le pilote Red Bull Max Verstappen semble avoir digéré le fait d’avoir perdu une potentielle victoire à Bahreïn lors de la première course de l’année fin mars et est désormais concentré sur la prochaine manche qui se dispute ce week-end à Imola.

A Bahreïn, Max Verstappen avait clairement la monoplace la plus rapide de la grille, mais en course le dimanche, un dépassement sur Lewis Hamilton en dehors des limites de la piste l’a obligé à rendre sa position au pilote Mercedes, qui franchira donc la ligne d’arrivée sept dixièmes devant la Red Bull de Verstappen.

« Bien sûr, la course à Bahreïn a été un excellent début de saison. Ce fut un week-end positif en termes de performances, mais ce ne sont pas des garanties pour Imola. » nous rappelle Max Verstappen.

« Nous avons eu un début de saison positif, donc j’espère que nous pourrons nous en tenir à cela, mais ce ne sera pas facile et tout devra aller parfaitement pour battre notre principal concurrent. »

« Il y a toujours des choses que nous pouvons faire mieux, mais c’est toujours facile à dire après un week-end de course. En tant qu’équipe, nous recherchons toujours des améliorations, mais c’est une chose sur laquelle nous travaillons constamment, nous voulons toujours penser à l’avenir. »

« Même si nous aurions gagné la course à Bahreïn, il y a toujours des choses à améliorer, surtout lorsque vous affrontez une équipe qui est devenue sept fois championne du monde, c’est ce que nous continuerons de faire à Imola. Je suis prêt pour la bataille et il reste encore une longue saison à faire. »

Lorsqu’on lui demande si la RB16B est plus agréable à piloter que la RB16 de 2020, le Néerlandais confirme que le comportement de la monoplace 2021 est clairement meilleur.

« Je ne pense pas que vous puissiez comparer les deux voitures car il existe de nombreux facteurs différents tels que les pneus et les changements aérodynamiques, mais la RB16B se comporte certainement mieux jusqu’à présent. »

« Nous n’avons roulé que sur un circuit, donc chaque week-end, vous devez essayer de retrouver un bon équilibre dans la voiture. Mais tout le monde apprécie ce défi de la Formule 1.« 

« Je suis détendu à l’approche du week-end de course à Imola, j’ai hâte d’y retourner. L’année dernière, nous avons fait une assez bonne course jusqu’au problème de pneus (crevaison). »

« Encore une fois, il est trop tôt dans la saison pour savoir comment nous allons performer, il faudra attendre de voir ce qui se passe sur la piste. La volonté vient de l’intérieur et je préfère essayer de gagner chaque course. Nous verrons donc si nous pouvons faire un autre pas en avant. »

Officiel : la F1 modifie son programme à Imola ce week-end

La Formule 1 a décidé de modifier son programme pour la journée de samedi pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se dispute ce week-end sur le tracé d’Imola.

En signe de respect pour les funérailles royales de Son Altesse Royale le prince Philip, duc d’Édimbourg, qui auront lieu le samedi 17 avril, la Formule 1 a décidé de modifier le programme du Grand Prix d’Émilie-Romagne pour cette journée.

La troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Émilie-Romagne (EL3) est donc programmée à 11h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications débutera à 14h00 (heure de Paris) afin de se conformer aux règlements stipulant que les qualifications doivent être programmées 120 minutes après les EL3.

En conséquence directe de ces changements, les deux séances d’essais libres du vendredi ont également été décalées avec des EL1 désormais programmés à 11h00 (heure de Paris) et des EL2 programmés à 14h30 (heure de Paris) en raison des règles exigeant que ces sessions doivent être séparées d’au moins deux heures et demie et que les EL3 doivent commencer au moins dix-neuf heures après la fin des EL2.

Le départ du Grand Prix d’Émilie-Romagne le dimanche n’est toutefois pas modifié et la course débutera à 15h00 (heure de Paris). Vous pourrez d’ailleurs suivre toutes les séances, ainsi que la course en direct sur F1only.fr.

Vasseur encouragé par les progrès « considérables » d’Alfa Romeo

A la veille de la seconde manche de la saison 2021, Frederic Vasseur estime qu’Alfa Romeo est l’équipe qui a fait les plus grands progrès au sein du peloton au cours de l’hiver.

Bien que les deux pilotes Alfa Romeo ont terminé à la porte des points lors de la première course de l’année à Bahreïn (onzième et douzième), le directeur de l’écurie basée à Hinwil en Suisse estime qu’il s’agit d’un bon début de saison, la C41 ayant fait « un pas en avant considérable » en termes de performance par rapport à la monoplace 2020.

« Nous avons connu un début de saison solide et c’est une bonne base sur laquelle bâtir, à partir de ce week-end. Nous avons fait un pas en avant considérable dans la performance, peut-être l’un des plus importants dans le peloton, et nous sommes maintenant dans le combat au milieu de peloton, mais le top dix est l’endroit où vous devez terminer pour ramener les points, donc cela doit être notre objectif pour Imola. » nous explique Fred Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo.

Avant le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se déroule ce week-end à Imola, Fred Vasseur se dit encouragé par les résultats obtenus sur ce tracé l’an dernier (neuvième et dixième), mais le Français rappelle qu’il faudra veiller à bien se qualifier le samedi, tant les dépassements en course le dimanche sont compliqués à Imola.

« L’année dernière, nous avons eu notre meilleur résultat de la saison ici et nous pouvons prendre cela comme un encouragement, même si nous savons que la forme que nous avons montrée en 2020 n’est qu’un vague indicateur de ce à quoi nous pouvons nous attendre cette fois-ci. »

« Nous avons vu à quel point il est difficile de doubler sur ce circuit, donc notre performance de samedi sera cruciale pour nous assurer que nous arrivons à la course dans la meilleure position possible pour ramener des points à domicile. »

Sainz admire la façon dont Leclerc a surmonté les drames de sa vie

Cette saison, Carlos Sainz et Charles Leclerc forment le plus jeune duo de pilotes de Ferrari depuis 1968, avec une moyenne d’âge de 25 ans.

Pour Carlos Sainz, qui a rejoint la Scuderia Ferrari cette année après deux années passées chez McLaren, son âge n’a que très peu d’importance et l’Espagnol aime à rappeler qu’il est en Formule 1 depuis déjà sept saisons après être passé par Toro Rosso, Renault et McLaren.

« Certains pensent que nous sommes trop jeunes pour Ferrari, mais j’ai 26 ans et j’en suis à ma septième saison en F1. » explique le pilote Ferrari en entretien avec le Corriere Della Sera.

« J’ai les compétences nécessaires pour aider cette équipe à retrouver des positions gagnantes. La valeur de Charles est déjà connue, il l’a prouvé. Nous poussons fort à Maranello, nous sommes toujours dans le simulateur, avec des ingénieurs et des mécaniciens. »

« Deux jeunes pilotes apportent beaucoup d’énergie, nous sommes énergiques et nous voulons gagner. »

Lorsqu’on lui demande quelle est la particularité de son coéquipier Charles Leclerc, Sainz explique qu’il est très admiratif de la façon dont le Monégasque a réussi à surmonter d’énormes drames dans sa vie (décès de son ami Jules Bianchi et de son papa).

« Sa propre histoire. Il a perdu son ami, Jules Bianchi, puis son père. Il est devenu encore plus fort en surmontant d’énormes drames. C’est pourquoi je l’admire beaucoup, j’ai suivi toute sa carrière. »

Revenant sur sa première course disputée avec Ferrari à Bahreïn où il a terminé à la huitième place, Sainz explique qu’il ne s’attendait pas à être aussi rapide dès son premier Grand Prix au volant d’une nouvelle monoplace.

« C’était un bon début, plus pour les sensations que pour les résultats. La huitième place n’a rien de spécial, mais je ne m’attendais pas à m’adapter aussi rapidement à l’équipe et à la voiture. J’ai réussi à aller vite tout de suite, mais j’en veux beaucoup plus. »

La Ferrari SF90 de Leclerc rejoint la collection du Prince à Monaco

La Ferrari SF90 pilotée par le Monégasque Charles Leclerc en 2019 pour sa première saison avec l’équipe de Maranello sera désormais visible au musée des voitures de S.A.S le Prince de Monaco.

La Collection de voitures de SAS le Prince de Monaco est actuellement fermée au public pour des raisons sanitaires, mais dès la réouverture du musée, vous pourrez aller voir de plus près cette Ferrari SF90 avec laquelle Charles Leclerc a remporté ses deux premières victoires en Formule 1 en 2019 (Spa et Monza).

La monoplace est arrivée d’Italie la semaine dernière et, ce lundi, le pilote Ferrari était accompagné du souverain pour marquer l’événement.

La SF90 a ainsi rejoint la collection Antoine le Pilote d’Yvon Amiel qui s’expose au musée des voitures du Prince depuis le mois de décembre 2020.

Figurines, tableaux VROOOARTs (dont les dessins sont issus de l’album « Antoine au Grand Prix de Monaco » dont nous vous avions déjà parlé fin 2020 ici) sont à découvrir lors de votre visite dans ce superbe musée que nous ne pouvons que vous conseiller.

La collection de voitures du Prince de Monaco est actuellement fermée, mais vous pouvez vous rendre sur le site officiel du musée (à cette adresse) pour vous tenir informé de la date de réouverture.

Alonso espère avoir épuisé son quota de malchance à Bahreïn

Après son retour tant attendu il y a deux semaines à Bahreïn, Fernando Alonso revient sur un circuit qu’il connaît bien pour s’y être imposé en 2005, l’année de son premier titre mondial décroché avec Renault.

Pour sa première course disputée avec Alpine à Bahreïn fin mars, le pilote espagnol a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

A Imola ce week-end, le double champion du monde espère bien pouvoir inscrire ses premiers points de la saison, alors que l’équipe Alpine a déjà planifié l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche du championnat du monde 2021.

« J’aime vraiment le circuit d’Imola et j’étais heureux de son retour au calendrier l’an dernier. » nous explique Fernando Alonso.

« La course avait été passionnante et certains changements apportés au tracé ont amélioré le spectacle depuis ma dernière visite il y a plus de dix ans. »

« Cela change également d’être en Europe aussi tôt puisque nous arrivons généralement un peu plus tard dans l’année, quand l’été s’installe sur le continent. »

« J’ai de bons souvenirs d’Imola, notamment avec notre victoire en 2005 sur la route de nos premiers titres la même année. »

« Nous devons nous battre pour marquer nos premiers points dimanche. J’espère que nous avons épuisé notre quota de malchance sur la saison à Bahreïn ! »

« Nous en apprenons encore beaucoup sur la voiture et je m’attends à ce que les réglages, et bien sûr la météo, soient très différents de ce que nous avons connu à Bahreïn. Les écarts devraient être assez faibles et quelques dixièmes de seconde pourraient représenter un grand nombre de positions. »

Des qualifications pour les F1 Esports réservées aux femmes

La Formule 1 a annoncé la création de la F1 Série Esports Women Wilcard, une série de qualifications réservée aux femmes pour la série Pro du F1 Esports.

Ouverte uniquement aux femmes, les compétitrices s’affronteront au cours de la semaine du 3 au 9 mai, établissant des temps au tour sur le jeu officiel de la Formule 1 F1 2020 de Codemasters pour déterminer qui est la plus rapide.

La pilote la plus rapide se rendra ensuite au tournoi Pro au moi de mai, un événement spécial où les 10 équipes de F1 Esports auront la possibilité de choisir parmi un groupe de certaines des compétitrices de simulation les plus rapides au monde.

Cet événement – y compris les séries d’évaluations – sera diffusé en direct sur les réseaux sociaux de la Formule 1 le jeudi 27 mai.

Des concurrentes féminines ont déjà participé à d’autres événements F1 Esports dans le passé, mais jusqu’à présent, aucune femme n’a participé aux courses professionnelles de la F1 Esports Series.

Si vous êtes une femme et que vous êtes intéressée par cette compétition, vous devez vous inscrire pour pouvoir participer à ce concours (cliquez ici).

Les Frecce Tricolori survoleront Imola ce dimanche

Pour la première fois depuis 1980, les Frecce Tricolori (flèches tricolores en français) survoleront le circuit Enzo et Dino Ferrari ce dimanche juste avant le Grand Prix du Made In Italy et d’Émilie-Romagne qui se disputera sur le tracé d’Imola.

En effet, les Frecce Tricolori n’ont plus survolé le circuit d’Imola depuis le 14 septembre 1980 à l’occasion du premier et seul Grand Prix d’Italie valide pour le championnat du monde de Formule 1 avant que celui-ci ne se dispute exclusivement sur le tracé de Monza.

Mais en raison de son appellation particulière cette année (GP du Made In Italy et d’Émilie-Romagne), le drapeau italien pourra de nouveau être dessiné dans le ciel par les avions de la patrouille acrobatique officielle de l’aéronautique militaire italienne.

« Répandre le tricolore sur le Grand Prix Made in Italy est une grande fierté pour nous. » a déclaré le Lt. Col Gaetano Farina, commandant des Frecce Tricolori.

« Depuis soixante ans, nous sommes fiers d’être un symbole de toute l’Italie, représentant les capacités, la technologie et les valeurs de l’armée de l’air et de l’ensemble du système national.« 

La patrouille acrobatique des Frecce Tricolori est constituée de neuf avions et d’un solo. C’est la patrouille sur jet comportant le plus grand nombre d’avions.

Mick Schumacher a déjà appris « une tonne de choses » en F1

Bien qu’il n’a pas réussi à marquer ses premiers points en F1 au Grand Prix de Bahreïn pour sa première course avec l’équipe Haas, l’Allemand Mick Schumacher a tout de même pu enregistrer une masse importante d’informations pour ses débuts en catégorie reine.

Seizième – et donc bon dernier – au Grand Prix de Bahreïn, Mick Schumacher n’a pas vu passer le temps lors de son premier week-end de course en Formule 1 tant les informations à accumuler en l’espace de trois jours ont été nombreuses.

Parmi les plus importantes, le champion de F2 2020 a beaucoup appris sur la gestion des pneumatiques, un élément fondamental sur les Formule 1 modernes.

« Je pense qu’en général, j’ai appris une tonne de nouvelles choses, et nous l’avons vu dans toutes les réunions que nous avons eues. C’est toujours différent d’en parler et de le ressentir.«  nous explique Schumacher.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai apprises sur les pneus, c’est probablement la plus grande nouveauté pour moi. Aussi, sur des choses comme la quantité d’appui que nous perdons au début de la course. C’est comme passer de 100% d’appui à 20% d’appui au moment où vous vous engagez dans un virage. »

« Il y avait certainement beaucoup de choses à apprendre et à regarder avant de se rendre à Imola. Je sens que j’ai beaucoup plus de connaissances, beaucoup plus de confort, mais j’ai également été très surpris de la rapidité avec laquelle le week-end s’est terminé. Tout s’est passé en un clin d’œil – c’était une affaire de peu de temps et beaucoup à apprendre, disons les choses comme ça. »

Concernant la prochaine course qui se disputera justement à Imola, Mick Schumacher se dit prêt à 100% après avoir eu plusieurs réunions de préparation juste après le Grand Prix de Bahreïn.

« Nous avons eu quelques réunions d’équipe après le week-end comme d’habitude, évidemment pour faire un point sur ce que nous avons appris, en essayant de tout mettre en place avant Imola. Je me suis préparé physiquement, tout en faisant un peu de récupération aussi. Je me suis vraiment concentré à 100% sur le fait d’aller à Imola. »

« Je n’ai que de bons souvenirs là-bas pour être honnête. J’ai couru à Imola en F4 et fait quelques tests en F3. Honnêtement, toutes les expériences que j’ai vécues là-bas sont formidables. »

Ocon « extrêmement déterminé » à marquer des points à Imola

Après un score vierge pour sa première course de la saison à Bahreïn, le Français Esteban Ocon est déterminé à retrouver le top dix ce week-end à Imola pour la seconde course de la saison.

A Bahreïn, Esteban Ocon a joué de malchance au volant de son Alpine A521, d’abord gênè en qualifications par des drapeaux jaunes, ce qui l’a obligé à prendre le départ du Grand Prix depuis la seizième position sur la grille de départ, puis percuté en course le dimanche par l’Allemand Sebastian Vettel.

Au final, le Normand a franchi la ligne d’arrivée en dehors des points à la treizième position et compte bien se rattraper ce week-end au Grand Prix d’Émilie-Romagne.

« Ce n’était pas le début de saison que nous espérions, mais il y a des points positifs à retenir et des domaines où nous savons que nous pouvons faire mieux. » nous explique Ocon.

« Nous allons donc à Imola en visant un meilleur résultat. À Bahreïn, partir seizième nous a tout simplement condamné à devoir rattraper notre retard en course. »

« Nous sommes conscients qu’il y avait une part de malchance, mais nous devrions être mieux placés pour jouer les points en nous qualifiant plus haut sur la grille. »

« J’ai aussi un petit goût d’inachevé à Imola après mon abandon l’an dernier. Je veux y marquer des points et je suis extrêmement déterminé pour atteindre cet objectif. »

« Imola est un classique. C’était vraiment agréable d’y revenir l’an passé tant ce circuit à l’ancienne respire l’histoire avec ses racines profondément ancrées dans la compétition. »

« J’adore rouler sur ce tracé. En 2014, j’y ai remporté le Championnat d’Europe de Formule 3 avec une victoire et un podium. »

« C’était un grand moment. L’Italie est également proche de mon cœur puisque j’y ai vécu de nombreuses années et j’ai toujours hâte d’y courir, que ce soit à Monza, au Mugello ou à Imola ! »

Notez également que l’équipe Alpine a prévu d’introduire une mise à jour aéro sur l’A521 ce week-end pour la seconde manche de la saison.

AlphaTauri va chauffer son usine avec l’énergie de la production de vin

L’équipe AlphaTauri va mettre en place dans les prochains mois un système de chauffage de son usine de Faenza utilisant l’énergie de la production de vin d’une usine située proche de ses locaux en Italie, ainsi que des déchets de jardin locaux.

Cette initiative verra le jour cet automne grâce à un partenariat avec le Groupe Caviro, leader italien du secteur viticole, avec une centrale thermoélectrique biomasse située à quelques centaines de mètres de l’usine AlphaTauri de Faenza, la connexion entre les deux usines sera réalisée par un pipeline dédié.

Une évaluation interne, réalisée en collaboration avec un cabinet spécialisé, a conclu que l’équipe AlphaTauri a produit environ 15000 tonnes de CO2 en 2019 et c’est donc pour l’écurie italienne le point de départ vers un changement écologique complet qui, à travers diverses initiatives et actions, conduira à l’objectif commun avec la Formule 1 d’un bilan carbone totalement neutre en 2030.

L’équipe s’engage à réduire ce chiffre de 15000 tonnes d’année en année et le processus a commencé en 2020. La majorité de ces émissions, 70%, provient de l’activité au sein de l’usine, c’est donc le domaine sur lequel l’écurie se concentrera le plus.

Deux initiatives principales sont en cours d’adoption: l’utilisation d’énergie électrique verte, produite à 100% à partir de sources renouvelables, et prochainement, l’utilisation d’un système de chauffage utilisant l’énergie de la production de vin et des déchets de jardin locaux.

Lorsqu’il sera pleinement opérationnel en 2022, ce système de chauffage devrait réduire les émissions de CO2 de 6% ou plus par rapport au chiffre de 2019.

Nikita Mazepin a eu le temps de la réflexion après sa (courte) course à Bahreïn

Après une première course en Formule 1 à Bahreïn extrêmement courte (à peine quelques mètres avant d’abandonner à cause d’un crash), le Russe Nikita Mazepin a pu profiter de la pause de deux semaines avant la seconde manche de la saison pour « réfléchir » aux domaines dans lesquels il doit encore s’améliorer.

En tant que débutant, Nikita Mazepin a bien conscience qu’il lui faudra quelques courses avant d’acquérir une certaine dextérité au volant d’une Formule 1 et va donc poursuivre son apprentissage ce week-end à Imola pour le second week-end de l’année sur un tracé qu’il connaît pour y avoir couru en Formule 3 il y a quelques années.

« Pour moi personnellement, il était très important de profiter de ces deux semaines pour partir et réfléchir sur le week-end pour voir les choses que je dois améliorer – et évidemment, il y a beaucoup de choses à faire en tant que débutant. » nous explique Mazepin.

« De plus, c’était très agréable de rentrer à la maison et de voir ma famille. Sachant que l’emploi du temps est très chargé au cours de l’année, ces deux semaines ont été très importantes. »

« J’ai couru à Imola en Formule 3 en 2016. C’est un circuit très old school et c’était très spécial de courir là-bas avec les souvenirs d’Ayrton Senna. En arrivant ici avec une Formule 1, il va évidemment y avoir beaucoup de changements, mais j’ai hâte d’y retourner. »

Avant Imola, Mazepin a tout de même dû repasser par le simulateur pour se remémorer le circuit, cinq ans après sa dernière course sur le tracé italien.

« La conduite sur simulateur a été très importante car je n’ai pas couru sur le circuit depuis cinq ans. C’est un circuit où le tour de qualification est très important car il y a très peu de possibilités de dépassement. »

« Donc, obtenir ce bon tour de qualification, c’est la clé. Être dans le rythme dès la première minute, c’est le facteur clé du week-end de course. »

Mercedes en test à Imola la semaine prochaine avec Pirelli

L’équipe Mercedes restera à Imola la semaine prochaine après le Grand Prix d’Émilie-Romagne pour participer à deux journées de tests privés avec les pneus 18 pouces qui seront introduits en Formule 1 en 2022.

Mercedes sera en piste à Imola mardi et mercredi (les 20 et 21 avril), il s’agira du quatrième test de développement de l’année sur les gommes 18 pouces pour Pirelli après déjà deux sessions sur les slick à Jerez en Espagne et à Bahreïn, ainsi qu’une session sur piste humide à Jerez.

Précédemment, ce sont les équipes Ferrari et Alpine qui ont aidé Pirelli à développer les gommes 18 pouces en fournissant une « vieille » monoplace modifiée pour l’occasion pour pouvoir faire passer les roues 18 pouces au niveau du fond plat.

Pour rappel, le manufacturier unique de la Formule 1, Pirelli, a obtenu cinq journées de test supplémentaires en 2021 pour développer ses gommes 18 pouces qui seront introduites la saison prochaine en F1.

Afin de permettre une répartition plus équitable des essais de pneumatiques en 2021, et en tenant compte des défis auxquels Pirelli devra faire face en raison du passage aux pneus 18 pouces et à la pandémie de Covid-19, la FIA, suite à la demande de Pirelli, a proposé d’augmenter le nombre de jours de test de 25 à 30.

Cette proposition a été acceptée à l’unanimité lors de la dernière réunion de la commission F1, ce qui veut dire concrètement que la firme milanaise aura à sa disposition cinq journées de test supplémentaires cette année pour pouvoir développer ses pneus18 pouces avec l’aide des équipes.

Pirelli table sur un arrêt unique en course à Imola

Une fois de plus, les trois composés intermédiaires de la gamme Pirelli – C2 (Dur), C3 (Medium) et C4 (Tendre) ont été sélectionnés pour la seconde manche de la saison sur le circuit d’Imola en Italie, soit la même sélection que pour le Grand Prix d’ouverture de la saison à Bahreïn fin mars.

Il s’agit également du même choix que lors de la dernière course organisée à Imola il y a près de six mois, bien que la structure du pneu ait changé cette année pour offrir une plus grande durabilité et permettre l’utilisation de pressions plus basses pour plus de résistance à la surchauffe.

Autres particularités, le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2020 a également été organisé avec une seule séance d’essais libres de 90 minutes, contre trois séances d’essais libres d’une heure chacune cette année, tandis que cette année, la Formule 1 se rend à Imola en avril et non plus au mois de novembre comme en 2020.

« Bien que la dernière course à Imola ait eu lieu il y a près de six mois, les conditions pourraient être différentes maintenant en avril par rapport à novembre, et bien sûr la construction des pneus a changé. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en F1.

« Comme ce fut le cas pour la dernière course ici, nous nous attendons à ce que les équipes adoptent une stratégie à un seul arrêt, également en raison du temps perdu dans les stands et de la difficulté relative à dépasser. »

« La voiture de sécurité a fait une grande différence l’année dernière, il y a donc beaucoup de points d’interrogation à l’approche du retour de ce week-end en Europe. »

Les pneus choisi par Pirelli pour Imola

 

Russell très fier d’être la voix des pilotes au GPDA

Après que Romain Grosjean a quitté la Formule 1 pour l’IndyCar, le Britannique George Russell a pris la relève pour remplacer le Français en tant que directeur de l’Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA).

Le GPDA, fondé en 1961, protège les intérêts des pilotes de Grand Prix en se concentrant particulièrement sur la sécurité.

George Russell, âgé de seulement 23 ans, et qui a débuté cette année sa troisième saison en Formule 1, a expliqué pourquoi il avait décidé d’assumer ce rôle aux côtés du quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

« Premièrement, je veux dire que je voulais assumer ce rôle parce que je pense que ce que le GPDA a fait pendant tant d’années a été formidable pour le sport. » a déclaré le pilote Williams.

« A chaque fois que nous avons eu nos débriefings entre tous les pilotes (ndlr; après la course), ce qui en 2019, était très courant – probablement une fois tous les deux Grands Prix – nous restions après le briefing des pilotes et nous parlions tous de certains problèmes ou de la manière dont nous pourrions améliorer le sport. »

« J’ai toujours été assez « vocal », j’ai toujours aimé donner mon avis et le fait d’être une voix pour les pilotes est une chose dont je suis très fier pour être honnête. »

« J’attends cela avec impatience et je pense que j’ai de très bonnes relations avec beaucoup de jeunes pilotes. Je suppose que Sebastian [Vettel] représente en quelque sorte la moitié la plus ancienne de la grille; Je représente potentiellement la plus jeune moitié de la grille. »

Interrogé sur ce qu’il souhaite accomplir dans le cadre du GPDA, Russell a déclaré qu’il souhaitait apporter un « changement positif » à la Formule 1.

« Je voudrais pouvoir regarder en arrière dans 20 ans et dire que j’ai fait partie d’un changement positif en Formule 1. »

« Je pense que l’avenir de la Formule 1 s’annonce incroyablement brillant avec Liberty [ndlr; Liberty Media, les détenteurs des droits commerciaux de la F1], évidemment et maintenant avec Stefano [Domenicali] et Ross [Brawn] à la barre. »

« Et de notre côté, je pense que les pilotes ont une voix de plus en plus forte pour aider à façonner cet avenir du sport, car nous sommes évidemment dans une perspective unique pour le ressentit du point de vue des pilotes, ce qui est évidemment une grande partie de la Formule 1. »

« Donc pour moi, en étant à l’avant-garde avec Sebastian [Vettel] et Alex Wurz pour faire avancer ces points de vue des pilotes en Formule 1 auprès de la FIA, et si je peux regarder en arrière et dire que j’en faisais partie, alors ce sera quelque chose dont je serai fier. »

Steiner admet qu’avoir deux pilotes novices est « un défi de taille » en F1

Le directeur de l’équipe Haas, Günther Steiner, assure qu’il n’occupe qu’un rôle d’observateur avec ses deux pilotes Mick Schumacher et Nikita Mazepin.

Cette année, l’équipe Haas a fait le choix de débuter cette nouvelle saison avec un duo de pilotes complétement novices et, bien que l’on pourrait croire que le team principal de l’écurie soit en permanence en train de surveiller les moindres faits et gestes de ses pilotes, Steiner nous explique qu’il préfère laisser les personnes compétentes faire ce travail à sa place.

« J’essaie juste de faire en sorte que les pilotes se sentent à l’aise – je n’essaye pas de les micro-gérer. Ils ont leurs ingénieurs et ils doivent travailler avec eux au jour le jour, ou plus exactement heure par heure, pas avec moi. » nous explique Steiner.

« Bien sûr, au début, je m’informe de ce qui se passe et j’essaierai de voir où je pourrais avoir besoin d’intervenir. Je ne fais pas le travail moi-même; J’ai de bonnes personnes qui travaillent pour l’équipe qui savent comment faire le travail mieux que moi. »

« J’observe simplement ce qui se passe. S’il y a un problème, je suis là pour demander ce qu’il se passe, puis je vois si j’ai besoin de faire quelque chose. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que les gens sous-estiment à quel point il est difficile pour une équipe de repartir à zéro avec un tout nouveau duo de pilotes, Steiner répond : « C’est un défi de taille. »

« La Formule 1 est un sport très difficile, mais nous connaissions le défi, il n’y a donc pas de grande surprise. Nous avons décidé de le faire, et nous devons nous en sortir. »

Lorsqu’on lui demande quelle est son opinion sur la performance de son équipe lors de la première manche de la saison à Bahreïn et en particulier sur la façon dont Nikita Mazepin et Mick Schumacher ont ​​travaillé pendant leurs débuts lors de leur premier week-end de course, Steiner nous explique : « Eh bien, la performance de la voiture et de l’équipe, nous savons ce qu’elle sera. »

« Les attentes n’étaient donc pas élevées, du moins en termes de résultats. Je pense que les deux pilotes ont fait du bon travail au cours du week-end.« 

« De toute évidence, pendant la course, Nikita a fait un tête-à-queue et a endommagé la voiture, et Mick a également fait une vrille une fois – mais tout le week-end pour eux a été une phase d’apprentissage. »

« Nous devons en faire plus, et autant de tours que possible, et avec tout ça on devrait aller bien. C’était le premier week-end sur 23 (ndlr; 22 week-ends de Grand prix en 2021). Nous devons aller de mieux en mieux, travailler pour faire plus de tours et continuer à apprendre – c’est la mission. »

Alpine F1 confirme des évolutions sur l’A521 pour Imola

L’équipe Alpine a confirmé l’introduction d’une mise à jour aéro sur l’A521 pour la seconde manche de la saison 2021 qui se déroulera ce week-end à Imola.

Lors de la première course de l’année à Bahreïn, l’équipe du constructeur français n’a marqué aucun point en raison de l’abandon de Fernando Alonso (surchauffe des freins arrière) et de la treizième position d’Esteban Ocon.

Pour Imola, théâtre du Grand Prix d’Émilie-Romagne, Alpine va donc introduire quelques évolutions sur l’A521 comme nous le confirme Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.

« Nous étions déçus de quitter Bahreïn les mains vides. Le week-end de Bahreïn a confirmé certaines faiblesses de notre package et nous travaillons dur pour progresser et gagner les quelques dixièmes de seconde qui nous manquent actuellement pour nous battre à l’avant du peloton. » nous explique le Polonais.

« Esteban et Fernando ont fait du bon travail durant le week-end, mais ils ont tous les deux composé dans l’adversité, Esteban en qualifications et Fernando en course. Nous visons donc un week-end propre pour qu’ils puissent montrer tout leur potentiel. »

« Il sera intéressant de voir comment notre voiture performe sur un tracé différent après n’avoir été qu’à Bahreïn pour les tests et la première course jusqu’ici cette saison. »

« Cela générera aussi de nouvelles données aidant notre effort de développement. En tant qu’équipe, nous gardons d’excellents souvenirs d’Imola avec notre podium l’an passé, donc c’est bon d’y revenir. »

« Nous aurons une évolution du package aérodynamique pour ce Grand Prix. De plus, nous avons quelques éléments à évaluer lors des essais du vendredi afin de nous aider à définir de nouvelles améliorations prévues sur les prochains rendez-vous. »

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne se dérouler du 16 au 18 avril sur le tracé Enzo et Dino Ferrari à Imola.

De Meo : « Alonso est le parrain de tout le monde » chez Alpine F1

A en croire les propos du PDG de Renault, Luca De Meo, la pression est grande sur les épaules de Fernando Alonso, puisque l’Italien compte sur son expérience pour aider l’équipe du constructeur français « à grandir ».

L’Espagnol Fernando Alonso a fait son grand retour en Formule 1 cette année avec l’équipe Alpine [anciennement Renault] avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux au début des années 2000.

Interrogé pour savoir ce qu’il attendait exactement d’un pilote comme Fernando Alonso, Luca De Meo a insisté sur le fait que le double champion du monde est là avant tout pour motiver les troupes grâce à son expérience, son talent et son charisme.

« Renault est la maison de Fernando, mais je veux qu’il utilise son expérience pour nous aider tous à grandir. » a déclaré Luca De Meo lors d’un entretien accordé au magazine britannique Top Gear.

« Il a un rôle différent de celui d’il y a 15 ans. Il est le parrain de tout le monde. La seule chose que je lui demande, c’est de nous aider à devenir une équipe de premier plan, car c’est une question d’attitude et de mentalité et je pense qu’il l’a. »

« Notre objectif est de lui offrir une voiture avec laquelle il peut s’amuser. Et puis, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer durant un Grand Prix non ? Peut-être aurons-nous besoin d’un peu de chance, mais nous ferons tout ce que nous pouvons pour lui et pour Esteban [Ocon]. »

« Le vrai défi commencera en 2022, ce qui ne veut pas dire que nous voulons avoir une mauvaise saison en 2021. Nous avons Fernando, qui veut gagner tout le temps, et Esteban est jeune et ne veut pas perdre son temps à être coincé au fond de la grille. »

Bien que l’équipe Alpine considère la saison 2021 comme une année de transition avant l’introduction des nouvelles règles en 2022 en Formule 1, De Meo estime que le plafond des coûts introduit dès cette année peut aider l’équipe du constructeur français à atteindre ses objectifs.

« Le plafond budgétaire a aidé. Les meilleures équipes dépensaient deux ou trois fois plus que nous. Cela aidera la concurrence à être plus forte et c’est bon pour la catégorie. »

« Bien-sûr, j’aime gagner, j’aime être sur le podium pour la visibilité et pour m’assurer que notre entreprise est bien représentée et admirée par les fans. »

« Mais le plus important est que la série devienne spectaculaire. Nous sommes là pour le spectacle. Dominer pendant sept ans ou dix ans, ce n’est bon pour personne, à mon avis.« 

« Bien sûr, nous ne voulons pas être des perdants, mais si cela devient de plus en plus compétitif, c’est bien, il y aura des batailles sur tout le peloton. Ça devrait être comme cela. »

Pour sa première course avec l’équipe Alpine au Grand Prix de Bahreïn, Fernando Alonso a dû abandonner en raison d’une surchauffe des freins arrière sur l’A521.

La construction du circuit de Jeddah en Arabie Saoudite a débuté

La construction du circuit urbain de Jeddah où se déroulera le Grand Prix d’Arabie Saoudite au mois de décembre (du 3 au 5 décembre) a enfin débuté.

Ces travaux, qui devraient durer environ huit mois, ont débuté cette semaine en présence du prince Khalid Bin Sultan Al Abdullah Al Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto.

« Aujourd’hui, nous célébrons un moment historique pour les Saoudiens et les amateurs de courses automobiles du monde entier avec le circuit innovant de Formule 1 de Jeddah.«  a déclaré le Prince.

« C’est l’ouverture d’une nouvelle page de l’histoire du Royaume d’Arabie saoudite dans laquelle la ville de Djeddah, la fierté de la mer Rouge, célébrera cet événement mondial en décembre prochain et les yeux du monde seront rivés sur nous alors que Jeddah deviedra le point focal des fans du monde entier. »

« Nous cherchons à construire un circuit et à célébrer une course qui se différencie dans le monde de la Formule 1; une course qui nous différencie des autres avec une course qui restera dans la mémoire des fans pendant de nombreuses années. »

Il y avait une réelle volonté de la part de la F1 de s’éloigner d’un concept de circuit urbain qui impliquait des virages à 90 degrés, à faible vitesse, avec un caractère stop-start, vers un tracé rapide et fluide. Et cela a été réalisé, avec un tracé de Jeddah composé de 27  virages et long de 6,175 km à grande vitesse.

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite sera également la quatrième course de nuit du calendrier de la Formule 1 après Singapour, Bahreïn et Abou Dhabi.

Pour Vowles, Lewis Hamilton n’est plus « le mercenaire » qu’il était

Le stratège en chef de l’équipe Mercedes, James Vowles, assure que Lewis Hamilton a beaucoup évolué en terme d’approche des week-ends de course au fil des années.

Lorsque Lewis Hamilton est arrivé chez Mercedes en 2013, il était clair pour Vowles que le pilote britannique avait pris la décision de quitter McLaren pour une raison bien particulière et était considéré comme un vrai « mercenaire » lorsqu’il a débarqué à Brackley pour la première fois.

« Quand il nous a rejoints, il était un mercenaire. Il était là pour lui-même pour gagner des courses et ce désir de gagner n’a pas disparu. » explique Vowles dans le podcast Beyond The Grid.

« Mais ce qu’il a réalisé, c’est que vous le faites avec une équipe, et que vous devenez le plus grand sportif qui existe grâce à cela. »

« Un individu ne peut pas le faire par lui-même, et c’est un personnage très différent de celui qui nous a rejoints [en 2013]. »

« Dès le début, ce désir implacable de gagner se manifestait dans son pilotage à chaque course. » a ajouté Ron Meadows, directeur sportif de Mercedes.

« Je pense que désormais il est devenu un pilote beaucoup plus calculateur. Dès le premier tour de la première course, il pense aux championnats. »

« Il pense à s’occuper davantage de la voiture, des pneus. Tout devient vraiment calculé, propre et clinique dans son approche du week-end et sa réflexion dans la voiture. »

« Son objectif est la perfection, c’est un objectif difficile à tenir, mais c’est ce qu’il essaie de réaliser. »

Depuis son arrivée chez Mercedes en 2013, Lewis Hamilton a remporté six de ses sept titres mondiaux en Formule 1.