Horner annonce que la stratège Hannah Schmitz va “monter en grade”

Après l’annonce du départ de plusieurs figures clés chez Red Bull, Christian Horner assure miser sur la promotion interne, soulignant par exemple l’opportunité que cela donne à Hannah Schmitz.

Red Bull connaît actuellement une période de bouleversement interne avec plusieurs départs de membres importants qui étaient présents depuis un long moment au sein de l’écurie.

Le plus emblématique étant évidemment celui d’Adrian Newey, directeur technique en chef, en partance vers Aston Martin. Mais ont suivi deux autres membres cruciaux à savoir Jonathan Wheatley, directeur de course qui rejoindra Audi, et Will Courtenay, responsable de la stratégie de course, qui se dirigera vers McLaren.

“Jonathan est ici depuis longtemps et il a eu l’occasion de devenir directeur d’équipe”, analyse Horner, cité par Motorsport.com. “Il n’a pas eu cette opportunité ici, et son rôle devenait de plus en plus unidimensionnel dans la mesure où il n’était jamais là. Il était toujours sur un circuit. Il est passé à autre chose et cela a permis à d’autres de prendre naturellement le relais. Il faut savoir évoluer.”

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Le départ de Courtenay va bénéficier à Schmitz

Christian Horner a par ailleurs indiqué que le départ du responsable de la stratégie de course, Will Courtenay, permet de faire “monter en grade” Hannah Schmitz, stratège reconnue du paddock, ce qui réduit le risque de la voir partir vers la concurrence.

“C’est la même chose avec Will Courtenay et la stratégie”, poursuit Horner. “Il est ici depuis 20 ans. Nous avons évoqué d’autres rôles au sein du groupe. McLaren lui a proposé un rôle plus important avec un salaire très élevé, et à ce moment-là, vous devez dire : ‘Bonne chance. Allez-y’.”

“Mais en même temps, cela donne à Hannah Schmitz l’occasion de monter en grade, alors que si elle n’avait pas eu cette opportunité, elle aurait été une cible de choix pour quelqu’un. Dans toute organisation, il y a des évolutions. Nous avons eu moins de 5 % de rotation, ce qui explique la grande loyauté de l’équipe.”

Hannah Schmitz, élément clé dans plusieurs stratégies gagnantes chez Red Bull, avait notamment été mise en avant lors du Grand Prix du Brésil en 2019, où elle avait pris la décision de faire arrêter Max Verstappen, futur vainqueur, une troisième fois.

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Marko tacle le mental de Norris et prédit le titre pour Verstappen 

Helmut Marko a pointé du doigt le mental de Lando Norris qu’il voit s’incliner face à Max Verstappen pour le gain du titre mondial 2024.

Avec six Grands Prix et trois courses sprint restants, Max Verstappen possède 52 points d’avance sur Lando Norris au Championnat du monde. Un écart qui s’est réduit petit à petit au fil des dernières courses.

Avant cette inhabituelle trêve automnale, Norris et McLaren avaient marqué les esprits à Singapour avec une outrageuse domination. Le Britannique s’était, en effet, imposé avec près de 21 secondes d’avance devant un Verstappen, deuxième, qui avait limité la casse.

Toutefois, le doute ne semble pas avoir gagné Helmut Marko, conseiller Red Bull, qui voit toujours son pilote, Max Verstappen, décrocher la couronne en fin de saison.

C’est, en effet, ce qu’il a déclaré à Motorsport-Magazin, lorsque la question du futur champion du monde 2024 lui a été posée. 

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Marko : “Norris a quelques faiblesses mentales

Amené à se justifier, Marko estime que Verstappen est tout simplement “le meilleur”, mettant également en avant son avantage mental sur Norris, et même sur Charles Leclerc, 3e à plus de 86 points du Néerlandais.

“C’est le meilleur, c’est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour se battre théoriquement pour le championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris”, a indiqué Marko. 

L’Autrichien a ensuite insisté sur cet aspect mental, ciblant particulièrement Lando Norris, qui est le principal rival de Max Verstappen au championnat.

“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales”, déclare-t-il. “J’ai lu à propos de certains rituels qu’il doit accomplir pour bien faire le jour de la course.”

La lutte pour le titre entre Lando Norris et Max Verstappen reprendra dès ce week-end lors du Grand Prix des États-Unis à Austin, qui se disputera sous le format sprint.

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Pirelli dévoile des trophées originaux pour le Grand Prix d’Austin

Pirelli a révélé le design des trophées qui seront remis sur le podium du Grand Prix des États-Unis à Austin ce dimanche, qui est pour le moins original.

“Heroo”, c’est le nom choisi par Pirelli pour désigner les trophées remis à Austin. Le manufacturier indique vouloir rendre hommage à la “nature héroïque du rôle du pilote”.

Créé par l’artiste et designer italien Matteo Macchiavelli en collaboration avec Pirelli, ce trophée est “une interprétation du lien entre la voiture de course et ses pneus, mais aussi une œuvre d’art qui associe la beauté et l’élégance à l’excitation, à la sensation de vitesse et à la qualité des matériaux qui entrent dans la composition d’une voiture de Formule 1”, explique le manufacturier italien.

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Le trophée du vainqueur sera saupoudré de poussière d’or

Pirelli indique également que ce “trophée prend la forme d’une silhouette humaine, les bras levés en signe de triomphe, le tout enveloppé de fibre de carbone et reposant sur une base de pneu”.

Le trophée qui sera remis au vainqueur du Grand Prix des États-Unis à Austin ne sera pas exactement le même que pour les deux pilotes qui l’accompagneront sur le podium. 

En effet, le casque peint en jaune doré, saupoudré de poussière d’or distingue le vainqueur, alors que l’argent pour le deuxième, et le titane pour le troisième, ont été choisis.

Une autre particularité sera visible sur le podium du COTA à Austin, puisqu’une casquette spéciale, fabriquée en denim, sera portée par le top 3.

La galerie photos des trophées et de la casquette qui seront utilisés lors du Grand Prix de ce week-end à Austin :

Photos via Pirelli

Le Grand Prix des États-Unis à Austin marque le retour de la F1 après une trêve automnale. Le format sprint également de retour signifie qu’un maximum de 34 points pourra donc être distribué ce week-end entre la course sprint, le Grand Prix et le point du meilleur tour. 

La course aux deux titres mondiaux va donc reprendre ses droits. Pour rappel, McLaren possède 41 points d’avance sur Red Bull alors que Max Verstappen a 52 unités de marge sur son principal rival, Lando Norris.

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Helmut Marko : “Dietrich Mateschitz a été remplacé par Christian Horner” 

Helmut Marko s’est exprimé sur le renforcement du pouvoir de Christian Horner chez Red Bull qui, selon ses propos, a tout simplement remplacé le co-fondateur de la marque aux taureaux, Dietrich Mateschitz, suite à son décès.

Il y a deux ans, Red Bull perdait son co-fondateur Dietrich Mateschitz, bouleversant ainsi la dynamique interne de l’écurie F1.

Dans les mois qui ont suivi ce décès, la situation chez Red Bull était paradoxale avec d’un côté, une outrageuse domination de Max Verstappen en piste, et de l’autre, une lutte de pouvoir en interne.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a ainsi déclaré que c’est Christian Horner lui-même qui avait remplacé Mateschitz, soulignant par ailleurs que les “turbulences” liées à l’affaire Horner en début de saison, n’avaient “certainement pas aidé” l’écurie.

Alors que l’équipe autrichienne vacillait, Helmut Marko affirme également que Red Bull s’est mis d’accord pour s’aligner vers l’objectif de remporter le championnat.

“2024 a tout de même démarré avec beaucoup de succès”, a indiqué Helmut Marko à Motorsport-Magazin. “Entre-temps, il y a eu des turbulences autour de Christian Horner. Je dirais que ces turbulences ont été réglées.”

“Nous nous sommes assis ensemble et avons dit que nous voulions gagner ce championnat. Par conséquent, nous devons faire de notre mieux pour atteindre cet objectif.”

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Marko : “Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure

Marko a par ailleurs avoué que la prise de pouvoir en interne d’Horner avait eu un impact sur la structure.

“Dietrich Mateschitz a été remplacé par Horner, ce qui a beaucoup changé la structure”, ajoute Marko. “Horner vient d’endosser plusieurs rôles, mais lorsqu’une personnalité aussi exceptionnelle disparaît, il y a un grand changement dans l’ensemble.”

“L’histoire avec Horner n’a certainement pas aidé. Mais nous sommes arrivés à la conclusion que nous devions travailler ensemble. Pour obtenir une voiture gagnante et garder Max.”

Alors qu’il ne reste que six Grands Prix à disputer, Red Bull pointe désormais à 41 points de McLaren, leader du Championnat constructeurs.

Chez les pilotes, Max Verstappen permet à son écurie d’encore croire à ses chances pour décrocher un titre mondial en 2024. Le Néerlandais possède, en effet, encore 52 points d’avance sur son rival Lando Norris.

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Alpine F1 : le personnel de Viry-Châtillon convoité par la concurrence 

Alors que les employés Alpine F1 de Viry-Châtillon ont vu disparaître le projet du moteur maison pour 2026, la concurrence, emmenée par Ferrari, serait intéressée pour les débaucher.

L’usine de Viry-Châtillon n’accueillera plus de moteur F1 à partir de 2026. Un gros coup dur pour les employés d’Alpine F1 en région parisienne.

Toutefois, cette nouvelle semble être du pain béni pour les concurrents motoristes, qui voient là une occasion en or de récupérer des connaissances vitales au niveau du moteur via les ingénieurs de Viry.

Selon les informations d’Auto Motor und Sport, média allemand souvent bien informé, Ferrari mais également les nouveaux fabricants d’unités de puissance en 2026, Audi et Red Bull, seraient intéressés par le recrutement d’ingénieurs moteur Alpine.

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Ferrari, Audi et Red Bull seraient intéressées

Ainsi, la Scuderia Ferrari aurait déjà fait passer quelques dizaines d’entretiens d’embauche à des membres de l’usine moteur d’Alpine. 

Luca de Meo avait déjà rapporté l’intérêt de l’écurie italienne pour son personnel moteur et avait même déjà annoncé ne pas leur imposer de congé de relâche (“gardening leave” en anglais).

“Fred Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari, nous a appelés pour nous demander s’il pouvait faire sortir des gens de chez nous et leur éviter un ‘garden leave’ [congé de relâche], un purgatoire, avant d’aller travailler chez eux”, avait déclaré de Meo dans une interview avec L’Équipe. “Ok. C’est la vie. On ne va [pas] emprisonner nos gars”.

Ferrari souhaite ainsi se renforcer avec des membres de Viry-Châtillon, mais ce pourrait être également une manœuvre stratégique de l’écurie basée à Maranello.

En effet, en plus d’accueillir de nouvelles connaissances, le recrutement d’ingénieurs moteur chez Alpine F1 permettrait également de ne pas renforcer la concurrence.

Audi et Red Bull, deux entités qui développent leur première unité de puissance en vue de 2026, se seraient également montrées intéressées à l’idée de faire venir des renforts en provenance de Viry avec de telles connaissances.

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Ralf Schumacher sur Michael : “Même Hamilton ne pourra jamais l’égaler”

Ralf Schumacher a comparé son frère, Michael, à Lewis Hamilton, estimant que le Britannique “ne pourra jamais l’égaler”.

Dans une récente interview, Ralf Schumacher, le frère du septuple champion du monde Michael Schumacher, a livré un avis tranché sur la hiérarchie des plus grands pilotes en F1. 

Selon lui, même Lewis Hamilton, qui est également septuple champion du monde et qui a dépassé Michael Schumacher en nombre de victoires en F1, ne peut “égaler” son frère.

“Même Lewis Hamilton ne pourra jamais l’égaler”, a déclaré Ralf Schumacher lors d’une interview sur la chaîne YouTube de Formel1.de. “Pas avant des années-lumière, de mon point de vue.”

Hamilton va toutefois bel et bien tenter de le dépasser, en tout cas en nombre de titres mondiaux, dès la saison prochaine au volant de la Ferrari. 

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Ralf Schumacher : Verstappen “fait encore plus de différence” qu’Hamilton

Ralf Schumacher, vainqueur de six Grands Prix en F1, s’est par ailleurs lancé dans un comparatif entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, mettant en avant le Néerlandais.

“Nous avons pensé que Lewis Hamilton pourrait marcher sur l’eau”, indique l’Allemand. “Cela ne fonctionne pas. Nous pensions que Max Verstappen pouvait marcher sur l’eau.”

“Alors qu’en fait, il pourrait aller plus loin, de mon point de vue, en termes de talent, que Lewis Hamilton. C’est comme ça, il fait encore plus de différence.”

Revenant sur son frère, qui faisait “la différence”, Ralf Schumacher ajoute également qu’il a eu “en plus la grande chance d’être au bon endroit au bon moment”.

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Ralf Schumacher : “Bien sûr que j’aurais aimé être champion du monde”

Ralf Schumacher est par ailleurs revenu sur sa propre carrière où il a notamment affronté son frère Michael, même s’il a connu moins de succès que lui.

“Qu’est-ce que je peux faire ? Bien sûr que j’aurais aimé être Champion du monde”, reconnaît l’Allemand qui a pour meilleur résultat au Championnat du monde, deux quatrièmes places.

“Mais ça n’a pas été le cas. Nous n’étions pas assez bons. Peut-être que je n’étais pas assez bon en partie, que j’avais de mauvaises priorités ici et là dans ma vie privée. Cela peut être n’importe quoi.”

Moins victorieux que son frère certes, mais victorieux quand même en F1, Ralf Schumacher se dit “content” de sa vie.

“Mais comme je ne suis pas un homme du passé, je dois dire que j’aurais aimé avoir plus de succès, mais je suis quand même content de ma vie.”

“C’est en tout cas agréable d’avoir été perçu de cette manière, d’avoir pu gagner des courses, d’avoir été suffisamment rapide dans ma carrière en Formule 1 et d’avoir pu faire une différence ici et là.”

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Vowles : “Même si Alpine achète des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière”

James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes. 

Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.

James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.

L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.

Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”

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Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes

Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.

“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.

“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”

“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”

“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”

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La FIA assure que la F1 ne souhaite pas plus de courses au calendrier

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a exprimé ses réserves sur l’augmentation du calendrier de la Formule 1, indiquant par ailleurs que la F1 elle-même était pour le moment sur la même longueur d’onde.

Le calendrier de la F1 est un sujet revenant régulièrement sur la table. Avec actuellement 24 Grands Prix dont six courses sprint, le nombre idéal de courses au calendrier prête souvent à débats.

La fatigue des membres du paddock est au cœur du sujet, puisqu’avec 24 semaines de course, tout en ajoutant à cela les essais hivernaux, le personnel est d’une manière générale mis à rude épreuve.

Interrogé sur une potentielle problématique en cas d’ajout d’une 25e course au calendrier, Mohammed Ben Sulayem a alors souligné les contraintes logistiques et humaines.

“Vous franchissez une barrière où vous avez besoin de deux équipes, nous ne pouvons pas en avoir [plus]”, a indiqué Ben Sulayem à Motorsport.com.

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Ben Sulayem : “Je ne les empêcherai pas d’aller jusqu’à 25” courses au calendrier F1

Si le président de la FIA reconnaît le droit de la F1 d’ajouter une course supplémentaire au calendrier, il affirme que c’est la discipline, elle-même, qui a exprimé des réticences à l’idée d’un 25e Grand Prix.

“Ils [la F1, ndlr] ne sont jamais revenus en disant : ‘Oh, nous avons besoin de plus’”, a affirmé Ben Sulayem.

“Ce qu’ils recherchent, c’est la qualité et c’est pourquoi nous avons de bonnes relations avec eux”, a-t-il ajouté dans une affirmation peu anodine, puisque les relations entre la F1 et la FIA ne semblaient pas être particulièrement bonnes ces derniers mois.

“Je ne [les] empêcherai pas d’aller jusqu’à 25, parce que c’est leur droit. C’est à eux de décider”, poursuit Mohammed Ben Sulayem. “Mais ce sont eux qui ne veulent pas ajouter [plus de courses actuellement]. Parce qu’ils savent que cela devient alors [une question] de fatigue.”

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La règle des drapeaux bleus doit-elle être supprimée en F1 ?

Martin Brundle, ancien pilote de F1 et célèbre consultant pour Sky Sports F1 en Grande-Bretagne, aimerait bannir l’utilisation des drapeaux bleus en course.

En F1, les drapeaux bleus sont agités aux voitures qui sont sur le point de se faire prendre un tour en course, généralement par les leaders, signifiant qu’ils ont l’obligation de s’écarter pour laisser passer le ou les pilotes en question.

Il est ainsi assez commun d’entendre les pilotes se plaindre à la radio du non-respect des drapeaux bleus de la part des monoplaces en fond de plateau. 

Ces situations peuvent être compliquées à gérer pour les pilotes en fond de grille, qui eux aussi se battent, à leur échelle, pour des positions.

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Brundle : “Les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic

Martin Brundle, 158 Grands Prix en F1, s’est ainsi positionné en faveur de l’interdiction des drapeaux bleus dans la discipline reine, souhaitant voir les pilotes “gérer le trafic”.

Le Britannique a, en effet, connu en tant que pilote l’époque où ce drapeau signifiait simplement l’arrivée d’une voiture plus rapide, avant de devenir la règle actuelle en 1995.

“Je pense que nous devrions interdire les drapeaux bleus”, a indiqué Brundle lors d’une session de questions-réponses organisée par Sky Sports F1 sur Reddit.

“Je pense que les pilotes ont perdu l’habitude de gérer le trafic, comme nous devions le faire auparavant – j’aimais bien ça !”

“Aujourd’hui, tout le monde doit s’écarter du chemin comme des écoliers lorsque les grands garçons arrivent avec leurs voitures rapides.”

“Mais le problème, c’est qu’avec l’aérodynamique d’aujourd’hui, on risque de ne jamais pouvoir dépasser les voitures du fond de grille. Les choses ont donc un peu changé, mais je pense que c’est une compétence qui s’est perdue.”

Selon vous, la F1 devrait-elle bannir la règle des drapeaux bleus ?

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Audi F1 : Mick Schumacher est “évalué” pour la saison 2025

Mick Schumacher fait partie de la liste des candidats pour épauler Nico Hülkenberg en 2025, a confirmé Mattia Binotto, chef des opérations du projet Audi F1.

L’écurie Sauber, qui deviendra Audi en 2026, est une des rares équipes à ne pas avoir confirmé ses deux pilotes pour l’année prochaine. À l’heure actuelle, seul l’expérimenté Nico Hülkenberg a été officialisé.

Le second baquet n’étant pas encore confirmé, plusieurs candidats crédibles ont été recensés ces dernières semaines. Valtteri Bottas, actuel pilote Sauber et vainqueur de 10 Grands Prix en F1, semble ainsi bien placé.

Au-delà du Finlandais, plusieurs jeunes pilotes sont candidats comme Gabriel Bortoleto, pilote junior McLaren et actuel leader de la F2, Théo Pourchaire, pilote de réserve de l’écurie et donc Mick Schumacher.

L’Allemand de 25 ans est désespérément à la recherche d’un baquet en F1 depuis son éviction de l’écurie Haas fin 2022. Le projet Audi F1 pourrait bien être sa dernière opportunité de revenir dans la discipline reine.

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Binotto : Schumacher est “l’un des noms que nous avons en tête

Mattia Binotto s’est ainsi exprimé sur le second pilote du projet Sauber/Audi en 2025, indiquant avoir le temps de choisir entre l’expérience et la jeunesse.

“Nous pouvons nous permettre le luxe de ne pas être pressés, car toutes les autres équipes ont décidé de leur équipe [sauf VCARB, ndlr]”, a déclaré Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il y a deux aspects essentiels : d’une part, l’expérience pour tracer la voie de la croissance. D’autre part, un jeune, talentueux, pour nous accompagner sur le chemin du sommet.”

L’ancien directeur de l’écurie Ferrari a par ailleurs confirmé que Mick Schumacher était une option pour son écurie, après avoir été questionné sur le sujet.

“Absolument, nous sommes en train de l’évaluer”, affirme Binotto. “Je l’ai rencontré et je lui ai parlé, je le connais depuis longtemps car j’ai fait partie de la Ferrari Driver Academy. Je connais ses mérites et ses avantages, c’est l’un des noms que nous avons en tête.”

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Malgré les difficultés rencontrées par Max Verstappen et Sergio Pérez cette année, la Red Bull de la saison prochaine ne sera qu’une simple “évolution” de la RB20, affirme Horner.

Après avoir commencé l’année avec une monoplace largement au-dessus de la concurrence, Red Bull a vu ses rivaux revenir à son niveau en piste, et même les priver de victoire depuis le Grand Prix d’Espagne, à savoir depuis le mois de juin.

Le Championnat constructeurs, mené par McLaren, semble désormais difficile à aller chercher, tandis que Max Verstappen a vu Lando Norris revenir à 52 points dans la course au titre pilotes, avec six Grands Prix restants.

Cependant, malgré ce déclassement, aucune révolution n’est prévue l’an prochain en raison des contraintes financières liées au plafond budgétaire, mais également avec l’arrivée d’une nouvelle réglementation en 2026.

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La Red Bull 2025, une “évolution de celle de cette année

Christian Horner a ainsi affirmé que les informations apprises en 2024 permettront d’aider le développement de la monoplace 2025, confirmant que de gros changements n’étaient pas prévus. 

“Vous ne pouvez pas vous projeter trop loin dans l’avenir”, a indiqué Horner cité par Motorsport.com. “En F1, le long terme est d’environ deux mois et demi et, fondamentalement, ce que nous apprenons cette année est pertinent pour l’année prochaine.”

“La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle de cette année. Je veux dire qu’il y a beaucoup de composants de la voiture de l’année dernière qui ont été repris cette année, parce qu’avec la façon dont le plafond des coûts fonctionne, à moins qu’il y ait une amélioration significative des performances, cela n’a pas de sens [de changer].”

Red Bull va donc devoir trouver des solutions en s’appuyant sur sa RB20 pour fournir à ses pilotes une monoplace capable de se battre pour les deux championnats en 2025. 

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Andrea Kimi Antonelli veut “remporter quelques victoires” dès 2025

Andrea Kimi Antonelli a dévoilé ses objectifs pour sa saison de rookie en Formule 1 l’année prochaine, qu’il disputera chez Mercedes.

Le jeune italien de 18 ans qui remplacera Lewis Hamilton chez les Flèches d’Argent en 2025 affirme ne “pas encore réaliser” ce qui lui arrive, lui qui était encore en FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) l’an passé.

“Être pilote officiel l’année prochaine est quelque chose que je n’ai pas encore réalisé”, a indiqué Andrea Kimi Antonelli à l’occasion du Festival dello Sport dans des propos retranscrits par Motorsport.com Italie. 

“Je le réalise peu à peu, mais je pense que je ne le réaliserai que lorsque je serai sur la grille de départ à Melbourne. Mais je suis très heureux, c’est un rêve qui devient réalité.”

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Antonelli ambitieux, se sent “prêt pour la F1”

Antonelli affirme être prêt pour le défi qui l’attend, tout en avouant avoir “beaucoup à apprendre”.

“Je me sens prêt pour la F1”, annonce-t-il. “Au niveau de la vitesse, je pense que ce ne sera pas un problème et la seule chose où il y aura beaucoup de travail à faire sera de comprendre comment gérer le week-end de la meilleure façon possible et aussi d’apprendre toutes les procédures. Il y aura donc beaucoup à apprendre, mais je me sens prêt.”

L’actuel sixième de F2 au volant de sa Prema se veut déjà ambitieux pour ses débuts en F1 dans un contexte où il aura, semble-t-il, la chance d’être directement dans une monoplace qui pourra jouer les victoires.

“C’est sûr que gagner quelques courses serait un rêve”, a ajouté Antonelli. “Ce ne sera pas facile, car toutes les équipes ont une voiture compétitive, donc ce sera très difficile, mais c’est mon premier objectif.”

“Quelques podiums seraient également une bonne chose, mais l’objectif principal est de remporter quelques victoires.”

Antonelli raconte le test décisif à Spa

Andrea Kimi Antonelli a par ailleurs détaillé comment il avait convaincu Mercedes de l’aligner dès 2025, notamment via un test concluant réalisé à Spa.

“Lors des essais privés, l’une des choses qui les a impressionnés est la vitesse à laquelle j’ai atteint la limite, la vitesse à laquelle je suis arrivé aux temps qu’ils ont fixés”, a révélé Antonelli.

“Je dois dire que le facteur avec lequel j’ai eu le plus de mal pendant les essais était le rythme de course. Cependant, lors des deux derniers jours d’essais à Spa, j’ai considérablement amélioré mon rythme de course, ce qui les a convaincus de signer avec moi.”

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Esteban Ocon : “Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”

Esteban Ocon, futur pilote de l’écurie Haas en 2025, est revenu sur sa réputation, estimant que le public a “la mauvaise image” de lui.

Quelques événements au cours de la carrière du Français ont, en effet, joué en sa défaveur. L’accrochage en piste avec Max Verstappen, puis dans le parc fermé, au Brésil en 2018, n’ont par exemple pas aidé l’image de l’actuel pilote Alpine.

On peut également citer les batailles internes, souvent âpres avec ses coéquipiers, comme avec Sergio Pérez chez Force India, ou encore Fernando Alonso et Pierre Gasly chez Alpine. Souvent très agressif en piste, Esteban Ocon ne s’est ainsi pas fait que des amis. 

Le Français se défend toutefois de cette réputation, prenant un exemple précis pour justifier son propos.

Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”, a affirmé Ocon à Auto Motor und Sport. “Un jour, après un événement, j’ai parlé pendant cinq minutes à un jeune journaliste qui m’a dit : ‘Vous savez, Esteban, je ne vous aimais pas vraiment avant, mais après notre conversation, je vous apprécie vraiment’.”

“J’ai trouvé cela très intéressant. Les gens peuvent se faire une image de vous qui ne correspond pas du tout à la réalité.”

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Un nouveau départ chez Haas

Esteban Ocon s’est également exprimé sur son choix de rejoindre l’écurie Haas en 2025. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 a notamment mis en avant Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie depuis l’hiver dernier.

“Nous avons parlé à plusieurs équipes,” a indiqué Ocon. “Finalement, ce qui m’a le plus convaincu, c’est qu’Ayao [Komatsu] dirige l’équipe. C’est un ingénieur de course chevronné qui sait de quoi il parle.”

“Haas emploie actuellement 300 personnes, mais ils font plus que des équipes de 1500 personnes.”

“Et il y a de gros investissements dans l’avenir qui affecteront les performances. L’équipe a des objectifs clairs et je veux en faire partie.”

“J’ai déjà visité l’usine et j’ai vu la passion avec laquelle tout le monde y travaille. Ce sentiment m’a manqué.”

L’arrivée de Toyota aux côtés de Haas F1 n’est pas explicitement mentionnée par le Français, car elle n’était pas encore officialisée au moment de l’interview. Pour rappel, Toyota Gazoo Racing est désormais le “partenaire technique officiel” de Haas F1, dans le cadre d’un accord pluriannuel

Alonso reconnaît que Newey pourrait retarder sa retraite en F1

L’arrivée d’Adrian Newey la saison prochaine chez Aston Martin pourrait avoir une influence sur la longévité de Fernando Alonso en F1, qui aimerait bien profiter en piste du travail de l’ingénieur britannique.

Depuis quelques semaines, c’est désormais officiel, Adrian Newey va rejoindre Aston Martin en 2025 et va donc pouvoir travailler avec Fernando Alonso, pour le plus grand plaisir de l’Espagnol.

Questionné pour savoir si l’arrivée d’Adrian Newey chez Aston Martin pourrait modifier la durée de sa carrière en F1, Alonso a avoué y avoir pensé.

“Je mentirais si je disais que je n’y avais pas pensé”, a-t-il indiqué lors d’une interview sur le site officiel de l’écurie Aston Martin F1.

“Adrian arrivera en mars de l’année prochaine et se consacrera à 2026, alors voyons comment je me sens à la fin de l’année 2026 et si je peux continuer : ce sera une décision que nous prendrons ensemble en tant qu’équipe, avec Lawrence [Stroll], avec Adrian.”

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Alonso à Newey : “J’adorerais travailler avec vous un jour

Fernando Alonso a par ailleurs dévoilé un message envoyé à Adrian Newey lui avouant son envie de travailler avec lui avant qu’il ne signe chez Aston Martin.

“J’espérais qu’Adrian nous rejoindrait lorsqu’il a décidé d’arrêter avec son ancienne équipe”, explique Alonso. “Pour commencer, vous rêvez que cela puisse être une possibilité.”

“Il y a eu quelques rumeurs selon lesquelles il rejoignait différentes équipes et j’ai demandé à Lawrence, à Martin Whitmarsh, à plusieurs personnes de l’équipe si nous avions contacté Adrian.”

“J’ai même fini par le contacter. J’ai son numéro de téléphone et je lui ai envoyé un message : ‘Quelle surprise ! Si jamais vous pensez que vous aimeriez relever un nouveau défi, j’adorerais travailler avec vous un jour’.”

“J’ai ensuite découvert qu’Adrian et Lawrence étaient en contact. Lawrence m’a tenu au courant des négociations. Quand Adrian a décidé de nous rejoindre, j’ai été très heureux mais aussi très fier – fier qu’il veuille travailler avec nous et qu’il croie en notre projet.”

“Cela montre aussi ce que Lawrence peut faire – seul Lawrence peut faire certaines choses. Sa passion pour le sport automobile et sa vision d’Aston Martin sont sans limites.”

“Je n’ai jamais rien vu de tel – quelqu’un d’aussi déterminé, d’aussi passionné. Il est une source d’inspiration pour tous les membres de l’équipe. C’est un privilège de travailler avec lui.”

Alonso restera chez Aston Martin après sa retraite

Fernando Alonso a par ailleurs indiqué qu’il fera toujours partie de l’écurie Aston Martin même après sa retraite en F1.

“La victoire est plus proche avec Adrian que sans lui, c’est certain. Il a un palmarès incroyable en Formule 1”, a ajouté Fernando Alonso. 

“Je suis conscient de ma situation et j’espère pouvoir être là pour conduire cette voiture rapide qu’Adrian produit, mais si elle n’arrive pas à temps pour que je puisse conduire, j’en profiterai quand même parce que je ferai toujours partie de l’équipe et de cette aventure passionnante avec Aston Martin.”

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Oliver Oakes : L’équipe Alpine F1 à Enstone “est maintenant stable”

Oliver Oakes, le nouveau directeur de l’écurie Alpine depuis cet été, s’est exprimé sur sa relation avec Flavio Briatore, mais également sur l’usine d’Enstone, se satisfaisant de bénéficier d’une équipe désormais “stable” en Angleterre.

L’instabilité est justement ce qui a caractérisé l’écurie française ces derniers mois, et même ces dernières années. Depuis le début du projet Alpine en 2021, la direction de l’écurie a varié à plusieurs reprises. 

La situation de l’écurie basée à Enstone a probablement atteint son point le plus bas cette année, avec des résultats catastrophiques en piste et de nombreux remous hors piste.

Le directeur général du Renault Group, Luca de Meo, a alors tapé du poing sur la table avec notamment le retour de Flavio Briatore en tant que conseiller exécutif ou encore avec la décision d’abandonner le moteur maison.

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Enstone, le “bébé” de Briatore 

C’est alors qu’Oliver Oakes a récupéré les rênes d’Alpine F1 grâce à Briatore notamment. Le Britannique s’est ainsi exprimé sur sa relation de travail avec l’Italien de 74 ans.

“C’est formidable de travailler avec lui, d’avoir à sa disposition des idées”, a indiqué Oakes lors d’une interview pour le site officiel de la F1, F1.com. “La F1 a changé, mais les principes de base sont les mêmes. Je pense qu’il sait très bien me le rappeler. Quand on est nouveau, on peut aller trop loin dans l’autre sens, donc c’est utile.”

“Il est très investi émotionnellement dans Enstone. C’est son bébé en tant qu’équipe, et il veut sincèrement voir l’endroit retrouver un peu de son mojo. C’est formidable d’être entouré. C’est contagieux parce qu’il aime ça.”

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Briatore et Oakes sur la même longueur d’onde

Oliver Oakes s’est également satisfait de la stabilité désormais présente à l’usine d’Enstone, tout en affirmant être totalement aligné avec Flavio Briatore sur la direction à prendre.

“Ce qui est différent aujourd’hui, dans le rôle que j’occupe à la tête d’une équipe de F1, c’est qu’il y a 1 000 personnes”, a ajouté le directeur de l’écurie Alpine F1. “Vous ne pouvez pas nécessairement les rendre toutes heureuses tout le temps – et c’est intéressant, je m’en rends compte – mais je pense que le principal élément du début, ici à Enstone, c’est que l’équipe est maintenant stable.”

“Elle a deux personnes qui la dirigent et qui sont très en phase avec la direction que nous voulons prendre. Je vois déjà de bonnes choses dans tout cela.”

“Les gens sont heureux que nous soyons là, nous sommes à l’usine, nous essayons vraiment d’entamer un retour au cours des prochaines années.”

“Tout est basé sur les résultats. [Si] nous réalisons des performances au cours [des prochaines] courses et que nous obtenons des résultats, les gens [au sein de l’organisation] se sentiront naturellement un peu mieux.”

“Tout va de pair. Il y a beaucoup d’affection pour ce qu’est Enstone, mais l’essentiel est que les gens viennent travailler parce qu’ils veulent faire partie d’une organisation performante.”

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Toyota n’a “pas l’intention” de redevenir une équipe usine en F1

Toyota a clairement fait savoir ne pas être intéressée pour avoir sa propre écurie et développer un moteur maison en Formule 1 dans le futur.

Ce vendredi, Haas a officialisé l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”.

Ce retour de la marque japonaise en F1 interroge sur ses ambitions. En effet, dans les années 2000, Toyota avait dépensé beaucoup d’argent en Formule 1 en tant qu’écurie d’usine produisant à la fois son châssis et son moteur.

Toutefois, l’écurie n’avait pas remporté la moindre course entre 2002 et 2009, ne terminant au mieux que quatrième au championnat des constructeurs 2005. Toyota avait finalement décidé de se retirer fin 2009 dans un contexte de crise économique.

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Toyota n’a “pas l’intention d’avoir une équipe en F1

Après l’annonce de son retour en F1 en tant que partenaire de l’écurie Haas, il était donc légitime d’interroger la marque japonaise sur ses projets au sein de la discipline.

“Nous n’avons pas l’intention de nous lancer dans la fourniture d’unités de puissance pour le moment”, a tout d’abord affirmé aux médias Masaya Kaji, directeur général de l’ingénierie en sport automobile chez Toyota Gazoo Racing.

“En fait, nous n’avons pas l’intention d’avoir une équipe en F1”, a-t-il ensuite ajouté, balayant ainsi toute rumeur. “En ce moment, nous avons le meilleur choix et la meilleure option en collaborant avec Haas.”

“Il ne s’agit pas de quelque chose à court terme”, a par ailleurs indiqué Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie Haas. En effet, dans le communiqué de l’annonce, il est stipulé qu’un accord pluriannuel a été signé.

Dès le week-end prochain à Austin, ce nouveau partenariat entre Haas et Toyota sera visible en piste puisque le logo Toyota Gazoo Racing apparaîtra sur les Haas F1 de Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen. Un week-end particulièrement important pour l’écurie américaine qui évoluera à domicile. 

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Lewis Hamilton chez Ferrari : Mattia Binotto n’aurait pas fait ce choix

Mattia Binotto s’est exprimé sur son ancienne écurie, la Scuderia Ferrari, dévoilant notamment qu’il n’aurait pas recruté Lewis Hamilton.

Directeur de l’écurie Ferrari de 2019 à 2022 avant de démissionner et d’être remplacé par Fred Vasseur, Mattia Binotto a connu quatre saisons pour le moins agitées à Maranello.

La saison 2022, sa dernière à la tête de l’écurie italienne, a notamment été marquée par de nombreuses désillusions alors que Ferrari avait commencé la saison en fanfare avec un doublé à Bahreïn et semblait être un véritable candidat pour les titres mondiaux.

Sa relation avec Charles Leclerc avait par ailleurs semblé se détériorer au fil du temps, avec notamment cette image assez incroyable de l’Italien sermonnant son pilote après le Grand Prix à Silverstone en 2022 à la vue des caméras.

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Binotto : “Si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but

Mattia Binotto, désormais chef des opérations du projet Audi F1, s’est ainsi vu interrogé sur l’évolution de la Scuderia après son départ, estimant que son successeur Fred Vasseur n’a pas “révolutionné” l’écurie.

“Fred a su poursuivre le projet sous le signe de la continuité, il n’a pas révolutionné une organisation structurée et fonctionnelle”, a analysé Mattia Binotto lors d’une interview avec le Corriere della Sera.

“Il a aussi fait ses propres choix, mais je le répète : si Ferrari gagne, je suis heureux parce que je connais l’équipe et je sais combien d’efforts ont été faits pour l’amener à un certain niveau.”

Questionné par ailleurs pour savoir si lui aussi aurait décidé de recruter Lewis Hamilton chez Ferrari, Binotto a répondu par la négative : “Non. Mais il a très bien fait d’aller chez Ferrari, je suis d’accord avec sa décision.”

Il lui a alors été demandé de s’expliquer sur cette réponse : “Parce que Ferrari avait jeté son dévolu sur d’autres pilotes”, explique-t-il. “Et si le talent, c’est Leclerc, c’est lui qui, d’une certaine manière, devrait être emmené au but.”

Êtes-vous d’accord avec les propos de Mattia Binotto ? Donnez votre avis dans les commentaires.

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Tsunoda vs Lawson : la bataille pour un potentiel baquet Red Bull 2025

La confrontation entre Yuki Tsunoda et Liam Lawson chez VCARB lors des six Grands Prix restants en 2024 pourrait faire office de bataille décisive dans l’objectif de décrocher le fameux baquet Red Bull de Sergio Pérez.

La position du Mexicain chez Red Bull semble plus en danger que jamais alors qu’Helmut Marko enchaîne les déclarations poussant pour placer un pilote junior aux côtés de Max Verstappen.

La décision d’aligner Lawson aux côtés de Tsunoda pour cette fin de saison n’a rien d’anodin. L’objectif est clairement de comparer les deux pilotes pour pouvoir ensuite décider de leur sort au sein de la famille Red Bull.

En cas de fin de saison impressionnante pour un des deux pilotes VCARB et si dans le même temps Sergio Pérez continue à souffrir au volant de la RB20, alors le Mexicain pourrait dire adieu à son baquet. 

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Tsunoda “candidat” au baquet Red Bull 2025

Cette bataille à venir entre Lawson et Tsunoda permet également au Japonais d’enfin être un candidat crédible au baquet Red Bull, ce que souhaitait vivement Anthony Davidson il y a quelques jours. 

“Tsunoda est un candidat pour courir aux côtés de Max en 2025”, confirme Helmut Marko, conseiller Red Bull, à F1-Insider.com. “Les courses restantes de cette saison décideront de ce que seront nos paires de pilotes pour l’année prochaine.”

“Je peux très bien imaginer qu’un pilote junior roulera aux côtés de Max”, ajoute l’Autrichien.

“Nous avons décidé de comparer Lawson et Tsunoda. Ils ont le même matériel, les mêmes conditions et chacun a maintenant six courses pour prouver qu’il est le meilleur.”

Mick Schumacher “sérieusement” considéré par Audi ?

Alors qu’aligner des jeunes pilotes devient la mode au sein des écuries de F1, Helmut Marko a lâché une petite bombe concernant le futur baquet Sauber/Audi, indiquant que Mick Schumacher est “sérieusement” considéré.

“Nous avons commencé autrefois avec la philosophie de donner une chance aux jeunes pilotes en Formule 1”, rappelle Marko. “Sebastian Vettel, Max Verstappen ou Daniel Ricciardo ne sont que trois exemples.”

“Les autres suivent désormais cette philosophie. Mercedes donne sa chance à Kimi Antonelli, Haas à Oliver Bearman, Williams à Franco Colapinto et il semble que, heureusement, Audi réfléchisse maintenant sérieusement au jeune Mick Schumacher.”

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Montoya demande à Aston Martin de remplacer Alonso par Verstappen

Juan Pablo Montoya, ancien pilote de F1 et vainqueur de six Grands Prix, demande sans détours à Aston Martin de remplacer Fernando Alonso par Max Verstappen.

On le sait, Max Verstappen est lié avec Red Bull jusqu’en 2028. Toutefois, il se murmure qu’une close dans son contrat lui permettrait de quitter l’écurie autrichienne avant l’échéance de son contrat. Et puis après tout, un contrat c’est fait pour être cassé quand plus rien ne va. Nous n’irons pas jusqu’à insinuer que plus rien ne va chez Red Bull, Max Verstappen est, à six courses de la fin de la saison, leader du Championnat.

Toutefois, son nom a déjà été évoqué du côté de certaines écuries comme Mercedes et Aston Martin. Pourquoi Mercedes ? Et bien tout simplement parce que la firme allemande cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton. Mais pour ce qui est d’Aston Martin, les raisons un peu moins évidentes de prime à bord.

Dans les faits, Aston Martin est en passe de passer dans une autre dimension. Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe, a massivement investi afin de donner à l’écurie basée à Silverstone les moyens de devenir une “Top Team”. Nouvelles installations, nouvelle soufflerie et surtout nouveaux personnels. Adrian Newey a quitté Red Bull pour rejoindre des hommes comme Dan Fallows (directeur technique) ainsi que Tom McCullough (chef de l’ingénierie).

De son côté, Juan Pablo Montoya a déclaré à Gambling Zone qu’il y a tout de même un “ingrédient manquant” et il aimerait bien voir Max Verstappen enfiler une combinaison verte et de fait devenir “le bon pilote, un pilote qui fait le travail.”

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Max Verstappen un argument commercial de poids? 

S’il loue les talents de pilotage de Fernando Alonso, le Colombien estime “Fernando n’est pas une option à long terme” pour Aston Martin, même si c’est un pilote “incroyable”. Il reconnait également que c’est le seul pilote dans l’écurie susceptible de partir. “Je ne pense pas que Lance (Stroll) aille quelque part.

Montoya a ajouté que l’arrivée de Max Verstappen chez Aston Martin propulserait l’écurie sur le devant de scène et lui procurerait un énorme avantage

Parce qu’alors c’est un projet à long terme”, a-t-il déclaré. “Vous avez l’un des meilleurs pilotes au monde, si ce n’est le meilleur, le meilleur pilote actuel du championnat. Plus il sera performant, plus il gagnera de l’argent à long terme. Parce que l’entreprise vaudra encore plus cher”, a conclu l’ancien pilote McLaren.

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Montoya révèle pourquoi Pérez a conservé son volant chez Red Bull

On pensait Sergio Pérez, proche de la sortie, mais le Mexicain est toujours pilote pour Red Bull, malgré de médiocres résultats. Selon Juan Pablo Montoya, sa survie chez Red Bull n’a rien à voir avec ses talents de pilotage.

Le pilote mexicain était sous pression à l’approche de la trêve estivale après de gros crashs et de mauvais résultats. Certains le voyaient déjà être remplacé par Daniel Ricciardo. Mais contre toute attente, il a finalement conservé son baquet, à la différence du pilote australien chez Visa Cash App Racing Bull.

Premier pilote d’une écurie de pointe à ne pas avoir remporté de course et à ne plus être en lice pour décrocher le titre mondial, Sergio Pérez compte aujourd’hui 187 points de retard au championnat sur son coéquipier Max Verstappen.

Alors pourquoi Sergio Pérez est-il encore pilote chez Red Bull ? Pour Juan Pablo Montoya, la réponse est simple : les avantages commerciaux apportés par Sergio Perez à Red Bull.

Perez pour Red Bull, c’est énorme en termes de rentabilité, pour Red Bull lui-même, pour vendre Red Bull en Amérique latine, au Mexique et aux États-Unis” a déclaré le Colombien à Gambling Zone. “Regardez les chiffres. Demandez autour de vous et vous verrez les chiffres. Il a apporté des dizaines de millions de dollars à Red Bull. C’est donc un facteur important.

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Pérez représentant commercial de choix ? 

Sergio Pérez aurait, selon Montoya, permis à Red Bull de se développer dans une partie du monde qui ne lui souriait pas encore. Depuis, il semble que Sergio Pérez, le pilote et l’ambassadeur, ait réussi sa mission commerciale.

Il semblerait qu’avant que Red Bull ne s’intéresse à Perez, l’entreprise possédait une usine au Mexique qu’elle envisageait même de fermer. Maintenant, avec Sergio, je pense qu’ils ont dû en ouvrir une deuxième. L’arrivée de Sergio a transformé ce qu’était Red Bull sur le continent sud-américain.

Enfin, toujours selon Juan Pablo Montoya; “Red Bull envisagerait d’annoncer le départ à la retraite de Sergio Perez à la fin de l’année prochaine.

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