Lewis Hamilton vit à Austin un week-end cauchemardesque, sur une piste qui pourtant lui a toujours réussi par le passé. Transparent sixième en course sprint il a ensuite échoué à la 19e place des qualifications.
Alors que son voisin de garage, George Russell est parvenu à hisser sa monoplace en Q3, il a finalement terminé les qualifications dans le mur, détruisant une bonne partie de sa Mercedes. Des dégâts handicapants pour le jeune britannique qui utilisait ce week-end de nouvelles pièces qui étaient censées améliorer le comportement de la W15.
Mais plusieurs heures après la fin de la séance, on a appris que Lewis Hamilton allait donner ses nouvelles pièces à George Russell.
“Lewis m’a gentiment offert ses pièces”, a déclaré Russell. « C’est vraiment dommage. Tout le monde à la base mérite mieux, mais nous repoussons tous les limites ici pour essayer de placer la voiture sur la première ligne et de nous battre pour obtenir de bons résultats.”
Le crash de George Russell résulte probablement d’un excès d’engagement, lors des qualifications du Grand Prix des États-Unis. Russell a expliqué qu’il surcompensait le déficit de rythme que Mercedes a connu en qualifications par rapport à vendredi.
“J’étais dans un tour très fort. J’avais cinq dixièmes d’avance à un moment donné, mais la voiture m’a échappé dans le secteur 3 et j’ai ensuite eu un accident. J’ai juste tenté de trouver quelque chose qui, en toute honnêteté, n’était pas là et j’en ai payé le prix. Donc, oui, je suis vraiment contrarié par la façon dont cela s’est terminé, je ne sais pas quoi dire.”
George Russell a déclaré être perdu, ne reconnaissant pas la voiture qu’il avait entre les mains en comparaison de celle qu’il avait lors de la qualification sprint.
“Vendredi, nous avions une voiture, Lewis et moi, qui nous battions pour la pole position. Samedi, nous étions tous les deux presque éliminés en Q1 et j’étais à six dixièmes de la pole au début de la Q3.”
“J’étais vraiment déçu parce que l’équipe a travaillé très dur pour apporter ces améliorations à la voiture”, a-t-il conclu.
La qualif sprint d’Oscar Piastri ne s’est pas déroulée comme il le souhaitait. Alors qu’il vise encore des victoires en cette fin de saison, le pilote australien devra s’élancer depuis le fond de la grille de départ de la course sprint, en 16e position.
Oscar Piastri a pensé un temps réussir à s’extraire de la SQ1, cependant, en dépassant les limites de piste, il a vu son ultime temps être annulé. Dans le virage 19, le pilote de la McLaren n’est pas parvenu à garder au moins une roue du bon côté de la ligne, annihilant ses chances de passer en SQ2. Heureusement pour lui, il pourra se rattraper lors de la séance qualificative du Grand Prix.
“Nous avons fait quelques erreurs dans le dernier secteur, mais dans l’avant-dernier virage, j’ai essayé d’aller un peu trop vite”, a déclaré Piastri. “C’est dommage, mais ce qui est bien avec les week-ends de sprint, c’est que nous avons une autre chance [samedi].”
Son voisin de garage, Lando Norris, est quant à lui parvenu à signer le quatrième temps de la séance à 0,250s de son rival pour le titre, Max Verstappen.
Revenant sur sa contreperformance à l’issue de la qualif sprint, Oscar Piastri a prévenu son écurie que les autres équipes semblaient plus performantes ce week-end.
“La voiture va bien, mais elle n’est peut-être pas aussi forte que lors des dernières courses, mais je ne pense pas que ce soit parce que nous sommes plus faibles. Je pense que les autres écuries sont peut-être un peu plus fortes, alors on verra bien.”
McLaren est toujours en tête du classement des constructeurs avec une avance de 41 points sur Red Bull.
“Nous sommes toujours bien dans la lutte, nous ne sommes donc pas à des kilomètres derrière, mais c’est peut-être un peu plus difficile pour nous que lors des autres week-ends.”
Lucide, oscar Piastri sait que ce sera compliqué pour lui de remonter dans le top 8 lors de la course sprint.
“Ce sera difficile [de marquer des points] de là où nous sommes, mais nous essaierons et nous verrons ce que nous pouvons faire”, a conclu le pilote McLaren.
Le pilote portant le numéro 44 estime que les drapeaux jaunes l’ont privé de la pole position lors des qualifs sprint à Austin
Lewis Hamilton aurait-il pu signer la pole de la qualification sprint du Grand Prix des États-Unis ? Le septuple Champion du monde en est convaincu, malheureusement pour lui, il a été gêné par un drapeau jaune lors de son seul tour rapide.
Après avoir effectué une séance d’essais libres plutôt en demi-teinte (P6), Lewis Hamilton imprimait un rythme bien plus impressionnant lors de la qualif sprint. Lors de la SQ3, les deux pilotes Mercedes sont rapidement sortis en piste, accompagnés par Franco Colapinto et sa Williams.
Lors de son unique tour rapide, Lewis Hamilton a dû lever le pied, la faute à l’agitation du drapeau jaune dans le deuxième secteur.
« Je n’ai pas eu de chance avec le drapeau jaune”, a déclaré Hamilton. “C’est comme ça. J’avais quatre dixièmes d’avance (sur son coéquipier).”
Le septuple champion du monde a donc levé le pied et s’est finalement qualifié septième, à plus d’une demi-seconde de du temps du poleman, Max Verstappen. De son côté, George Russell a terminé deuxième à seulement 0,012 seconde de la Red Bull.
Mercedes sur la bonne voie ?
Toutefois, Lewis Hamilton ne se montre pas défaitiste et préfère voir le positif.
“La bonne chose, c’est que l’équipe a fait un pas en avant avec la voiture. Les améliorations ont clairement fonctionné et je suis vraiment reconnaissant envers tout le monde à l’usine pour tout le travail accompli au cours de cette période, car cela a été un dur labeur pour tout le monde d’obtenir les améliorations et de s’assurer qu’elles fonctionnent. Ce n’est pas la fin, demain nous aurons une autre chance.”
Lewis Hamilton s’élancera donc depuis la septième place sur la grille de départ de la course sprint. Son voisin de garage, George Russell s’élancera lui depuis la seconde marque, aux côtés de Max Verstappen. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, le septuple Champion du monde de F1 aura une seconde chance d’inscrire sa Mercedes en haut de la feuille des temps, cette fois-ci pour le Grand Prix de dimanche.
Zak Brown a critiqué Helmut Marko après que ce dernier ait fait des commentaires sur la santé mentale de Lando Norris.
Le directeur général de McLaren F1, Zak Brown, a déclaré que les commentaires d’Helmut Marko à propos de son pilote Lando Norris avaient fait reculer la F1 de 10 à 20 ans. Les faits remontent à il y a quelques jours, s’adressant à Motorsport Magazin, le conseiller spécial auprès de l’écurie Red Bull a déclaré que Lando Norris souffrait d’une “certaine faiblesse mentale”. Pour rappel, le jeune pilote britannique est le premier rival de Max Verstappen dans la course au titre mondial.
Helmut Marko en a profité pour rappeler à tous que son pilote était celui le plus armé pour remporter cette bataille. “[Max] est le meilleur, il est le plus rapide et, surtout, il a la force mentale pour théoriquement se battre pour le Championnat du monde plus que Charles Leclerc et Lando Norris.”
Si l’Autrichien ne remet pas en cause les qualités de pilotage de Lando Norris, il pointe du doigt ce qui, selon lui, pourrait le faire échouer dans sa quête de titre.
“Nous savons que Norris a quelques faiblesses mentales. J’ai découvert certains des exercices rituels qu’il doit faire pour être performant le jour de la course”, a déclaré Helmut Marko.
Norris, n’a jamais pas caché qu’il était anxieux avant chaque course, ne réussissant que rarement à boire ou à manger quelque chose.
Après avoir lu les propos d’Helmut Marko, Zak Brown s’est dit “déçu, mais pas surpris” et a ajouté que son pilote avait beaucoup œuvré pour qu’on parle aujourd’hui de la santé mentale des pilotes.
“C’est un problème sérieux dont nous avons essayé de parler et que nous avons mis en avant”, a déclaré Brown vendredi lors du Grand Prix des États-Unis. “Je pense qu’il est tout à fait inapproprié d’évoquer cette situation et cela ramène la F1 10 à 20 ans en arrière.”
Selon le directeur d’écurie, ces déclarations d’Helmut Marko ont peut-être été faites dans le but de déstabiliser Lando Norris, mais rappellent que cette méthode d’intimidation était “de très mauvais goût.”
Max Verstappen a signé le meilleur temps de la qualification sprint. Il a devancé George Russell et Charles Leclerc. Oscar Piastri et Sergio Pérez ont respectivement été éliminés en SQ1 et SQ2.
Oscar Piastri piégé par les limites de pistes
Les 20 pilotes se sont élancés pour 12 minutes de qualifications, tous équipés de pneus médiums. D’entrée, Max Verstappen est allé signer un chrono en 1:34.968. Un temps rapidement battu par Lando Norris, Kevin Magnussen et Yuki Tsunoda. En forme lors des EL1, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont provisoirement placées en première et troisième position.
À cinq minutes de la fin de cette SQ1, les pilotes dans la zone rouge étaient, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Valtteri Bottas, Zhou Guanyu et Sergio Pérez.
Sur une deuxième tentative, Max Verstappen est parvenu à remonter en troisième position. À cet instant de la séance, Lewis Hamilton (1er), Charles Leclerc, Max Verstappen et Lando Norris se tenaient en seulement 79 millièmes.
Alors qu’il pensait s’être mis à l’abri, Oscar Piastri a vu son temps être annulé pour avoir dépassé les limites de la piste. Le pilote australien a finalement échoué à la 16e position. Esteban Ocon 17e, Alexander Albon 18e, Valtteri Bottas 19e et Zhou Guanyu 20e complètent la liste des éliminés.
Pierre Gasly, 15e, se qualifie de justesse en SQ2, lui qui profite ce week-end d’un package d’évolution sur son Alpine.
Charles Leclerc a finalement signé le meilleur temps de la SQ1 (1:33.647), il a devancé Lewis Hamilton, Max Verstappen, Lando Norris et Carlos Sainz.
Nouveau coup d’arrêt pour Sergio Pérez éliminé en SQ2
Les 15 pilotes rescapés se sont donc élancés dans cette SQ2, toujours en pneus médiums, mais cette fois-ci pour 10 minutes.
En difficulté lors des EL1, les pilotes Mercedes sont parvenus à trouver le bon réglage, leur permettant de se placer en haut de la feuille des temps. Toutefois, les Ferrari de Sainz et de Leclerc semblaient encore mieux armées dans cette séance qualificative.
À deux minutes de la fin de cette seconde partie de séance, Sainz détenait le meilleur temps provisoire (1:33.274), il devançait alors Max Verstappen, Lewis Hamilton, Charles Leclerc et George Russell.
Au passage du drapeau à damier, Sergio Pérez échoue à la 11e place et est le premier pilote éliminé devant un pilote qui louche sur le baquet du Mexicain, Liam Lawson. Pierre Gasly, Lance Stroll et Fernando Alonso complète la liste des pilotes éliminés en SQ2. Surprise, Franco Colapinto est parvenu à hisser sa Williams en SQ3.
Verstappen s’élancera depuis la première place sur la grille de départ de la course sprint
C’est avec cette fois-ci des pneus tendres que les dix pilotes restants se sont élancés en SQ3. Les deux Mercedes et Lewis Hamilton et de George Russell ont rapidement rejoint la piste, en compagnie de la Williams de Franco Colapinto.
Sur une seule tentative avec les pneus tendres et au bout du suspense, Max Verstappen est parvenu à signer le meilleur temps de la séance, d’un souffle devant George Russell (+0.012). Le top cinq a été complété par Charles Leclerc, Lando Norris et Carlos Sainz.
Les deux Haas de Nico Hülkenberg (6e) et Kevin Magnussen (8e) réalisent une belle opération à domicile.
Le classement des Qualifications Sprint du Grand Prix des États-Unis
Après plusieurs semaines d’interruption, qui vous ont probablement paru très longues, la Formule 1 reprend ses droits ! Le Grand Prix des États-Unis, 19e manche du Championnat, se déroulera à Austin au Texas. Week-end sprint oblige, nous n’assisterons qu’a une seule séance d’essais libres.
Retour à la compétition compliqué pour Mercedes
Avec une seule heure d’essais, les pilotes sont rapidement sortis en piste afin de reprendre leurs marques aux volants de leurs monoplaces. Plusieurs écuries sont arrivées à Austin avec des améliorations apportées à leurs F1. L’équipe à battre est McLaren qui mène aujourd’hui le classement des constructeurs.
La majorité des pilotes en piste ont monté des pneus durs sur leurs monoplaces. Parmi les 20 acteurs présents ce week-end, un homme fait son retour ; Liam Lawson. Le pilote néo-zélandais a pris la place encore chaude de Daniel Ricciardo, remercié par le giron Red Bull.
Premier pilote à partir à la faute, Pierre Gasly s’est vu perdre le contrôle de son Alpine au premier virage. Le pilote français a déclaré l’avoir perdue au moment de sauter sur les freins. Le premier temps de référence a été fixé par le leader du Championnat, Max Verstappen. Avec un temps en 1:35.538, le pilote Red Bull devançait Charles Leclerc (+0.013) et Carlos Sainz (+0.271).
La première grosse frayeur du week-end a été à mettre à l’actif de Lewis Hamilton qui a subi un énorme décrochage dans l’enchainement rapide du premier secteur. Son voisin de garage chez Mercedes, George Russell a rapporté à son ingénieur avoir failli perdre sa monoplace au même endroit.
Après vingt minutes de roulage, les Ferrari de Charles Leclerc (1:34.966) et de Carlos Sainz dominaient les débats devant la Mercedes de George Russell, la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris. Faisant son retour au volant d’une Visa Cash App Racing Bull, Lawson 12e accusait un petit retard de quatre dixièmes sur son coéquipier, Yuki Tsunoda.
Sergio Pérez toujours distancé par Max Verstappen
À la mi-séance, le top cinq n’avait pas changé, les pilotes et les écuries se concentrant sur des simulations de longs relais.
Premier pilote d’une “Top Team” à passer les pneus tendres, Max Verstappen a fait tomber le chrono à 1:33.855. Le pilote néerlandais a toutefois rapporté à son ingénieur que les pneus étaient trop froids au moment de lancer le tour. Équipé des mêmes pneus, Sergio Pérez accusait un retard de huit dixièmes sur son coéquipier. Se plaignant du comportement de sa monoplace dans les virages lents, le mexicain n’est parvenu à se rapprocher qu’à sept dixièmes sur sa seconde tentative.
Sur une piste largement resurfacée, notamment pour gommer un maximum de bosses, les pilotes ont souvent rencontré du sous-virage.
Carlos Sainz le plus rapide à Austin
Les débats se sont animés à dix minutes de la fin de la séance, les pilotes chaussant des pneus tendres. Avec les pneus à flancs rouges, le temps de Max Verstappen a rapidement été battu par Carlos Sainz, battant le temps du batave de plus de deux dixièmes.
Alors qu’il s’entrainait à optimiser son entrée dans la voie des stands, Oscar Piastri a manqué de peu de crasher sa monoplace dans le mur d’entrée. Coup de chaud pour l’Australien, tout de même félicité par son ingénieur pour avoir sauvé sa voiture.
Sur un deuxième tour sur la gomme tendre, Charles Leclerc est venu raccrocher le wagon se positionnant en seconde place du classement (+0.021). Max Verstappen, Lando Norris et Oscar Piastri sont venus compléter le top 10.
Ferrari réussit donc son retour après plusieurs semaines de pause, McLaren n’a pas encore trouvé le bon rythme, les Mercedes peinent à trouver du grip et enfin, Max Verstappen tient seul Red Bull à bout de bras.
Le classement des EL1 du Grand Prix des États-Unis
Après une trêve automnale inhabituelle où les écuries ont pu travailler, différents choix ont été effectués au niveau des évolutions apportées ce week-end.
Certaines équipes amènent de nombreuses nouveautés ce week-end, qui se dispute sous le format Sprint. Un élément très important car cela signifie une seule séance d’Essais Libres pour tester et mettre au point toutes les nouveautés apportées.
Ferrari et Williams ont, elles, fait le choix de n’amener aucune évolution, et espéreront avoir un avantage au niveau de l’optimisation de leur package.
Découvrez donc les nouveautés apportées par les écuries ce week-end, classées dans l’ordre du championnat du monde constructeurs 2024 :
McLaren : 7 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Modification des écopes de frein avant
Écopes de frein avant à faible refroidissement (spécifique au circuit)
Carénage de suspension arrière modifié
Nouvelle sortie de refroidissement des écopes de frein arrière (spécifique au circuit)
‘Beam Wing’ (spécifique au circuit)
Ces derniers mois, toutes les évolutions apportées par McLaren ont toujours semblé donner un gain de performance, ce qui est loin d’être le cas de ses rivaux. Voir autant de nouveautés sur la monoplace de l’écurie britannique peut déjà faire peur à la concurrence…
Red Bull : 2 éléments
Bord du plancher
Capot moteur (spécifique au circuit)
L’écurie championne du monde en titre n’apporte pas beaucoup d’évolutions avec même une seule nouveauté non-liée au circuit. Toutefois c’est le plancher, pièce maîtresse de ces F1, qui est modifié.
Ferrari : aucune évolution
La Scuderia Ferrari est une des rares équipes qui arrivent à Austin sans aucune nouveauté. L’objectif sera d’optimiser le package déjà utilisé précédemment.
Mercedes : 6 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Bord du plancher
Entrée du ponton (spécifique au circuit)
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles du plancher
Chez Mercedes, le choix a été fait d’arriver à Austin avec plusieurs nouvelles pièces. En 2023, avant sa disqualification, Lewis Hamilton s’était montré particulièrement performant sur le tracé du COTA.
Aston Martin : 6 éléments
Aileron avant
Dérive latérale de l’aileron avant
Capot moteur
Structure du plancher
Bord du plancher
Diffuseur
Aston Martin fait partie des équipes ayant apporté beaucoup de nouveautés. L’écurie britannique devra toutefois faire fonctionner ces nouvelles pièces, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers mois.
VCARB : 1 élément
Structure du plancher
L’écurie VCARB, qui voit l’arrivée de Liam Lawson en remplacement de Daniel Ricciardo ce week-end, n’apporte qu’une seule évolution, mais qui pourrait faire une différence car liée au très important plancher.
Haas : 7 éléments
Entrée du ponton
Structure du plancher
Grilles du plancher
Bord du plancher
Ajout d’un élément dans les coins arrière
Capot moteur (spécifique au circuit)
Grilles de refroidissement (spécifique au circuit)
À domicile ce week-end, Haas est l’écurie avec McLaren qui apporte le plus grand nombre de nouveaux éléments. L’équipe américaine joue gros en cette fin de saison, en bataille avec VCARB pour la sixième place du championnat.
Williams : aucune évolution
Tout comme Ferrari, Williams débarque au COTA sans évolution, et compte donc sur l’optimisation de sa monoplace sur ce week-end Sprint.
Alpine : 4 éléments
Structure du plancher
Bord du plancher
Capot moteur
Aileron arrière
En difficulté cette saison, Alpine apporte des nouveautés qui seront uniquement mises à disposition de Pierre Gasly. L’inverse s’était déjà produit cette saison en Chine, quand Esteban Ocon était le seul pilote de l’écurie à bénéficier des nouvelles pièces.
Sauber : 4 éléments
Aileron avant
Suspension avant
Suspension arrière
Cache du triangle supérieur arrière et déflecteurs supérieurs des écopes de frein arrière
Toujours sans point en 2024, Sauber va espérer que ces évolutions replacent sa monoplace dans une position proche du top 10, ce qui semble toutefois compliqué à imaginer.
La FIA a annoncé en amont du Grand Prix des États-Unis que le point du meilleur tour va disparaitre la saison prochaine.
Ce n’est pas moins de 24 points qui vont se volatiliser la saison prochaine et cette décision fait débat au sein du paddock. En effet, pour certains pilotes, ce point avait une utilité alors que pour d’autres, il résultait plus d’un facteur chance.
Pour Sergio Pérez, ce point du meilleur tour pouvait compter lors d’une saison où chaque point pouvait compter et faire la différence.
“Il (le point du meilleur tour) a donné beaucoup, il y a eu des courses, surtout quand le championnat est assez serré entre les équipes et les pilotes, où cela pouvait vraiment faire la différence.”
Pour Lando Norris, ce point pouvait même offrir « des opportunités” et forçait les écuries et les pilotes à prendre des risques, “si l’arrêt aux stands ne se passe pas bien par exemple.” Toutefois, l’attribution du point du meilleur tour a fait débat à l’arrivée du Grand Prix de Singapour. En effet, pour sa dernière course en F1, Daniel Ricciardo est allé signer le meilleur alors qu’il n’était pas dans le top 10. Mais pour la petite anecdote, il a de fait enlevé ce point à Lando Norris, rival de Max Verstappen, pilote du giron Red Bull … tout comme l’était Daniel Ricciardo.
“Après, s’il se passe ce qu’il s’est passé à Singapour, cela peut être une bonne chose à faire de l’enlever, mais je ne pense pas que cela ait été changé en réaction à Singapour.”
Une autre partie de la grille n’a jamais vu l’utilité de l’attribution de ce point et n’a pas manqué de le faire savoir.
“Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Honnêtement, j’ai toujours eu l’impression que ce point était très superficiel, parce qu’il dépendait toujours de la situation de la course et qu’il ne récompensait pas vraiment une compétence particulière, parce qu’il s’agissait plutôt de se trouver dans une position chanceuse”, a déclaré Charles Leclerc.
Il en va de même pour Carlos Sainz, son voisin de garage. “J’ai toujours pensé que ce n’était pas un point nécessaire dans le système actuel de la F1, principalement pour la façon dont il est obtenu. Aujourd’hui, ce point va à celui qui arrive à se procurer un arrêt gratuit, et non pas à celui qui a été le plus rapide durant la course.”
De son côté, George Russell se dit même “heureux de voir que cela a disparu.”
Et si on donnait un point au pilote qui réalise la pole position ?
Carlos Sainz a déclaré en conférence de presse qu’il serait “d’accord qu’un point soit distribué à celui qui réalise la pole position. La qualification revêt une grande importance pour les gens, les médias et nous pilotes. On veut tous être le plus rapide, réussir le tour parfait, prendre des risques pour aller chercher cette pole. Un point pour cela, dans un peloton groupé, ça ferait sens.”
Pour rappel, ce système est aujourd’hui appliqué en F2 et pourrait peut-être, être appliqué en F1.
Après une inhabituelle pause de trois semaines, voici la F1 de retour, sur le Circuit des Amériques, pour la 19e manche du Championnat du monde de Formule 1 2024. Le premier des six week-ends de course épiques qui définiront cette saison au déroulé inattendu. Voici le menu passionnant qui nous attend !
Le pic des duels Red Bull / McLaren et Verstappen / Norris !
Alors que la saison de F1 se dirige vers une magnifique apothéose, les deux titres en jeu se joueront entre McLaren et Red Bull, avec possiblement Ferrari et Mercedes comme arbitres actifs de la partie. Les champions du monde de F1 en titre sont en pole position pour le titre des pilotes avec Max Verstappen. Bien que Lando Norris soit en pleine charge, il se pourrait que ce retour de l’Anglais sur Verstappen soit trop peu, trop tard.
McLaren a le vent en poupe. Ils mènent le championnat des constructeurs pour la première fois depuis des lustres, avec une équipe qui est montée en puissance progressivement depuis l’arrivée de Zak Brown aux commandes. Dirigée dans l’opérationnel par le méthodique Andrea Stella, elle dispose cette saison d’un package très efficace ayant bien évolué en cours de saison, et de deux pilotes redoutables, formant selon certains le line-up le plus homogène de la grille permettant de penser que la victoire peut être visée sur chacune des dernières manches de la saison.
Désormais, un discours beaucoup entendu dans le paddock est que ce championnat équipes 2024 n’est plus à gagner, mais potentiellement à perdre, pour McLaren. Red Bull semble dépassé pour de bon, et Sergio Pérez est aux abonnés absents.
Red Bull ne peut compter que sur une aile : Verstappen a accumulé près de 200 points de plus que Pérez n’a pu le faire. La forme du vétéran mexicain est sur une spirale descendante, et il semble même que celui-ci joue sa place et possiblement sa carrière sur ces six dernières courses de la saison. Cela inclut sa course à domicile, où les attentes seront extrêmement élevées et où le Mexicain est traité comme une véritable superstar par un public peu modéré qui, selon les dires, effraie même Liberty Media !
En revanche, chez McLaren, Oscar Piastri et Norris sont tous deux en train de livrer un travail des plus propres pour l’équipe. Restons lucides : le titre pilotes convoité par Norris reste difficile à aller chercher, tant il semble difficile d’imaginer que Verstappen puisse imploser : le Batave conserve un solide avantage mathématique, et même s’il est régulièrement dit que Norris peut s’imposer à chaque course, un simple score vierge, faux-pas ou problème technique lui serait probablement fatal, tandis que Verstappen dispose d’un à deux jokers : un luxe à six manches du terme de la saison.
À noter que trois des prochaines manches comprendront une course sprint, ce qui signifie qu’il demeure beaucoup de points additionnels en jeu. Bien sûr, la bagarre pour les titres a des côtés captivants. Comment Piastri et Norris se comporteront-ils lors des prochaines courses ? Travailleront-ils ensemble ? Piastri donnera-t-il quelques laissez-passer à son coéquipier ? La dynamique sera passionnante à suivre.
D’un autre côté, Pérez ne peut faire pire qu’actuellement. Son orgueil et les enjeux pourraient pousser celui-ci à connaître une courbe ascendante sur ce qui est un faible graphique de performance. Pérez demeure capable de coups, est un vainqueur de GP et a par exemple été l’un des grands atouts de Verstappen lors de la finale d’Abu Dhabi 2021 face à Mercedes et Lewis Hamilton, gagnant même le titre de “Ministre de la Défense”. De bonnes qualifications de Pérez peuvent devenir un engrenage stratégique pour les premiers relais de McLaren.
Verstappen devra non seulement défendre ses propres ambitions de titre, mais aussi éviter à Red Bull de ne pas tomber plus bas dans la hiérarchie, car Ferrari n’est qu’à 34 points de Red Bull au classement des constructeurs de F1, avec des ambitions annoncées pour la deuxième place.
Christian Horner a aussi sa carrière à sauver
Dans le sillage de l’exode massif des cadres de haut niveau qui formaient l’épine dorsale de Red Bull et de tous ses succès au cours des deux dernières décennies, l’équipe entre dans une toute nouvelle ère, presque méconnaissable aujourd’hui par rapport à l’année dernière à la même époque.
Christian Horner est catégorique sur le fait que le team a de la ressource, que les postes seront pourvus par promotion interne et que les différences seront négligeables, mais cela reste difficile à croire au vu de l’évolution decrescendo de Red Bull en interne. Il est toutefois vrai que Red Bull est plus que tout autre team impacté par les plafonds budgétaires imposés par la F1.
Il reste impressionnant de se dire que l’équipe se dirigeait sans conteste vers les titres alors qu’elle n’avait parcouru qu’un tiers de la saison (sept victoires sur dix), mais qu’elle a soudainement perdu le fil à la mi-saison, comme si un interrupteur avait été actionné. Cela signifie aussi que le team de Milton Keynes est capable de rebondir.
Au-delà des deux premières équipes, bien sûr, Ferrari sera là et cherchera à nouveau à remporter quelques victoires. Sainz dispute ses six dernières courses avec la Scuderia avant de rejoindre Williams pour la suite de sa carrière, tandis que Leclerc attend Lewis Hamilton comme coéquipier et se souviendra peut-être avec émotion d’avoir eu l’Espagnol à ses côtés plutôt que le Britannique. L’avenir nous le dira.
Lewis Hamilton dispute ses six dernières courses avec Mercedes
Qui l’aurait cru il y a un an ? Hamilton passant chez Ferrari pour la saison 2025 est désormais une information absorbée, mais qui demeure sidérale pour la F1. Les courses à venir représenteront ses adieux à une équipe et à un constructeur qui l’ont si bien servi. Seul l’avenir nous dira si des victoires Ferrari viendront s’ajouter aux 105 succès du septuple Champion du Monde F1, remportés exclusivement avec le moteur Mercedes.
En tous les cas, l’histoire est belle, et le Britannique part avec la sérénité d’avoir de nouveau gagné avec Mercedes avant le grand départ, qui plus est à Silverstone.
Le départ de Hamilton permettra à George Russell de prendre la tête de Mercedes. Il bénéficiera d’un tout nouvel univers en tant que leader attendu et en accueillant Kimi Antonelli dans le garage.
Lewis Hamilton et Bono sur le podium à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne 2024
Colapinto réveille (un peu trop) Albon
L’arrivée de Franco Colapinto chez Williams a déclenché une autre lutte intrigante entre coéquipiers et a permis à Alex Albon de sortir d’une zone de confort dans laquelle Vowles et Sargeant l’avaient trop longtemps placé. L’improbable débutant s’est avéré être l’une des sensations de la saison 2024 de F1, voire la plus grande découverte de l’année.
Avec Carlos Sainz Jr qui rejoindra Williams l’an prochain, l’Argentin n’a pas de volant pour la saison 2025, alors même qu’il amène avec lui également un grand engouement de sponsors et du public argentin. Il a déjà tellement impressionné qu’il ne devrait plus tarder à se retrouver sur la grille de départ de la F1.
En attendant, Albon aura besoin de montrer de quel bois il est fait, d’autant plus que la vie sera également moins facile avec Sainz à bord en 2025. Les deux hommes pourraient s’inspirer de l’exemple de McLaren, où l’arrivée de Piastri après la destruction de Daniel Ricciardo par Norris a forcé l’Anglais à élever considérablement son niveau de jeu. Chaque week-end, les deux pilotes McLaren se mettent mutuellement à l’épreuve. Cela n’a été que bénéfique non seulement pour le duo, mais aussi pour l’équipe.
James Vowles, chez Williams, espère qu’il en sera de même, car Sargeant n’a jamais pu vraiment tester Albon, alors que Colapinto est sorti des starting-blocks en le faisant dès le premier jour dans la voiture.
Le duel Haas/VCARB sera passionnant
L’arrivée de Toyota avec effet immédiat comme partenaire technique et structurel de Haas est une grande nouvelle pour l’équipe américaine. Toyota insiste lourdement sur le fait que l’accord avec Haas n’est pas un retour en F1 en tant que tel.
Toutes les personnes impliquées dans cette opération nient que Toyota se trouve de retour en Formule 1 en tant que constructeur et affirment qu’il s’agit simplement d’un partenariat publicitaire/de marque/de technologie partagé avec Haas pour leur branche de course automobile, alias Toyota Gazoo Racing.
Le fait qu’Ayao Komatsu ait réussi à marier une équipe américaine propulsée par un moteur italien avec le constructeur automobile japonais (le plus grand de la planète avec ses 10,8 millions de voitures produites par an), est sans conteste une très belle réussite.
Dès le Grand Prix des États-Unis, la course à domicile de Haas, le partenariat attirera l’attention. Il sera intéressant de voir comment cette histoire évolue. Haas F1 Team est remontée d’un cran en termes de performances. En 2023, l’écurie était dernière au classement des constructeurs de F1, avec un maigre total de 12 points lors de la dernière saison de Günther Steiner. Cette saison, ils sont en septième position avec seulement trois points de retard sur VCARB.
La Haas de Nico Hülkenberg qui percute la VCARB de Yuki Tsunoda à Monza
Ricciardo out, qui est le prochain ? Pérez, Tsunoda, Lawson ?
Ricciardo “enfin” éliminé, Liam Lawson est promu chez VCARB et aura la lourde double tâche d’inquiéter Tsunoda et d’inscrire de précieux points pour l’équipe dans le cadre de ce duel au classement constructeurs avec Haas.
La petite équipe de Red Bull a finalement mis à l’écart Ricciardo pour replacer Liam Lawson dans le cockpit, où il a brillé lorsqu’il a remplacé l’Australien l’an dernier pour cinq courses. Yuki Tsunoda devra élever son niveau de jeu car, comme Colapinto l’a fait chez Williams, Lawson a exposé le fougueux pilote japonais et ne manquera pas de le mettre à nouveau à l’épreuve.
La porte de Red Bull ne semblant pas s’ouvrir pour Tsunoda, Lawson va certainement profiter des six week-ends qu’il passe sur la grille pour plaider en faveur d’une promotion au sein de l’équipe senior en tant qu’alternative à Pérez…
Chacune des six prochaines courses sera fabuleuse, cela ne fait aucun doute. Le Circuit des Amériques est un tracé spécial, qui a pris la place de circuit de référence de la F1 aux États-Unis.
Mexico et Interlagos transpirent de passion, tous deux étant des piliers du calendrier F1 contemporain de par l’engouement populaire qu’ils provoquent. On y assiste à des week-ends de course incroyables. Ils sont suivis par le Grand Prix de Las Vegas, du Qatar et par la finale d’Abu Dhabi, sur le circuit de Yas Marina, bien connu pour produire des courses épiques et des finales historiques.
Pour commencer, rendez-vous pour nos live textes des séances d’Essais Libres depuis Austin, au Texas ! Et que le meilleur gagne !
James Vowles, directeur de l’écurie Williams, a exprimé ses doutes quant à la capacité d’Alpine F1 à tirer pleinement parti d’un éventuel partenariat moteur avec Mercedes.
Après l’annonce de l’abandon des moteurs Renault F1 à la fin de la saison 2025, il semble presque acquis que l’écurie Alpine F1 roulera avec un moteur Mercedes en 2026.
James Vowles s’est ainsi exprimé sur cette probable association entre Alpine et Mercedes. Le Britannique qui dirige Williams F1, écurie motorisée par les Flèches d’Argent, a notamment mis en avant la complexité de l’intégration d’une nouvelle unité de puissance au sein d’une monoplace.
L’ancien stratège de l’écurie Mercedes a également affirmé qu’Alpine devrait d’abord mettre fin à sa spirale négative, avant de démarrer “le redressement”.
“Je vois un point d’interrogation avec Alpine”, a indiqué James Vowles à Auto Motor und Sport. “Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils sont loin derrière.”
Vowles : “Nous sommes déjà au milieu du projet 2026” avec Mercedes
Ce fameux moteur Mercedes, qui pourrait équiper les Alpine en 2026, semblerait prometteur selon certaines rumeurs du paddock. Toutefois, Vowles avertit Alpine sur le fait que son écurie Williams, cliente de Mercedes, est déjà bien avancée sur la partie moteur du projet 2026.
“Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux”, révèle-t-il.
“Vous ne pouvez pas simplement visser un moteur à l’arrière de la voiture et espérer que cela fonctionne. Et Alpine est toujours sur une tendance à la baisse.”
“Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade.”
“Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables.”
Andrea Kimi Antonelli a dévoilé ses objectifs pour sa saison de rookie en Formule 1 l’année prochaine, qu’il disputera chez Mercedes.
Le jeune italien de 18 ans qui remplacera Lewis Hamilton chez les Flèches d’Argent en 2025 affirme ne “pas encore réaliser” ce qui lui arrive, lui qui était encore en FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine) l’an passé.
“Être pilote officiel l’année prochaine est quelque chose que je n’ai pas encore réalisé”, a indiqué Andrea Kimi Antonelli à l’occasion du Festival dello Sport dans des propos retranscrits par Motorsport.com Italie.
“Je le réalise peu à peu, mais je pense que je ne le réaliserai que lorsque je serai sur la grille de départ à Melbourne. Mais je suis très heureux, c’est un rêve qui devient réalité.”
Antonelli affirme être prêt pour le défi qui l’attend, tout en avouant avoir “beaucoup à apprendre”.
“Je me sens prêt pour la F1”, annonce-t-il. “Au niveau de la vitesse, je pense que ce ne sera pas un problème et la seule chose où il y aura beaucoup de travail à faire sera de comprendre comment gérer le week-end de la meilleure façon possible et aussi d’apprendre toutes les procédures. Il y aura donc beaucoup à apprendre, mais je me sens prêt.”
L’actuel sixième de F2 au volant de sa Prema se veut déjà ambitieux pour ses débuts en F1 dans un contexte où il aura, semble-t-il, la chance d’être directement dans une monoplace qui pourra jouer les victoires.
“C’est sûr que gagner quelques courses serait un rêve”, a ajouté Antonelli. “Ce ne sera pas facile, car toutes les équipes ont une voiture compétitive, donc ce sera très difficile, mais c’est mon premier objectif.”
“Quelques podiums seraient également une bonne chose, mais l’objectif principal est de remporter quelques victoires.”
Antonelli raconte le test décisif à Spa
Andrea Kimi Antonelli a par ailleurs détaillé comment il avait convaincu Mercedes de l’aligner dès 2025, notamment via un test concluant réalisé à Spa.
“Lors des essais privés, l’une des choses qui les a impressionnés est la vitesse à laquelle j’ai atteint la limite, la vitesse à laquelle je suis arrivé aux temps qu’ils ont fixés”, a révélé Antonelli.
“Je dois dire que le facteur avec lequel j’ai eu le plus de mal pendant les essais était le rythme de course. Cependant, lors des deux derniers jours d’essais à Spa, j’ai considérablement amélioré mon rythme de course, ce qui les a convaincus de signer avec moi.”
Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, est revenu sur la première apparition d’Andrea Kimi Antonelli dans une séance officielle en Formule 1. L’Autrichien reconnait après coup que la firme n’avait pas pris conscience de la pression qui allait peser sur les épaules du jeune pilote.
C’est désormais officiel, Andrea Kimi Antonelli roulera chez Mercedes en 2025 aux côtés de George Russell. Petit protégé de la firme à l’étoile, l’Italien avait s’était montré convainquant lors de plusieurs tests de roulage. Il avait déjà effectué des milliers de kilomètres dans le cadre du programme “Testing Previous Cars” (TPC). Toutefois sa première apparition en séance officielle s’est terminée dans un mur de pneus, devant son public.
La scène s’est déroulée lors des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie 2024. Au volant de la W15 de George Russell, Andrea Kimi Antonelli avait pour objectif de trouver ses marques au sein de l’écurie. Mais rien ne s’est passé comme prévu, puisqu’il ne put même pas faire un tour chronométré. Amenant trop de vitesse dans le dernier virage, l’italien est allé encastrer sa Mercedes dans le mur de pneus de la Parabolica.
Après coup, Toto Wolff reconnait que l’équipe n’avait peut-être pas assez pris en compte la pression mise sur les épaules de sa petite pépite.
“Je ne dirais pas que c’était une erreur, mais je pense que nous n’avons pas été complètement justes dans l’évaluation des pressions qu’il pourrait subir”, a expliqué Wolff à Motorsport.com. “Nous avons discuté de la manière d’aborder la séance, il a été brillant lors des essais. Il n’a jamais commis la moindre erreur au cours des milliers de kilomètres qu’il a parcourus.”
Cependant, âgé d’à peine 18 ans, l’Italien a probablement voulu marquer les esprits devant son public.
“Mais c’est une autre paire de manches si vous êtes un pilote italien, vous avez 18 ans à Monza et c’est votre première opportunité. Peut-être que si nous avions considéré cela comme un facteur de risque par rapport à l’ensemble des données que nous avions de lui, il aurait probablement été sage de lui donner une FP1 qui aurait été dans un pays différent de l’Italie.”
Fort heureusement, Andrea Kimi Antonelli ne s’est pas blessé physiquement lors de cet accident à haute vitesse. Toutefois, cela a peut-être entamé la confiance qu’i avait en lui, comme le reconnait Toto Wolff.
“Je savais que cela allait le blesser, que cela allait le blesser émotionnellement. Il était si rapide, et c’était sa première séance en Italie, sur le point d’être annoncé comme pilote, ce que tout le monde avait anticipé.”
De son côté, David Coulthard, ancien pilote de F1, ne se formalise pas de cet accident qui, selon lui, ne reflète absolument pas du niveau de préparation du futur équipier de George Russell chez Mercedes.
“Antonelli est probablement le mieux préparé, car il a fait beaucoup d’essais sur des voitures anciennes et il a eu l’occasion de regarder par-dessus l’épaule d’un septuple champion du monde.”
D’ici là, Andrea Kimi Antonelli, devrait de nouveau piloter la W15, de quoi reprendre confiance avant une saison 2025 au sein d’une écurie de pointe.
Vice-présidente des États-Unis et candidate aux présidentielles 2024 face à Donald Trump, Kamala Harris a reconnu être une véritable fan de F1, supportant même un certain Lewis Hamilton.
Quand la politique s’invite à la table de la Formule 1, c’est le signe que la discipline fait parler d’elle. Alors que la course à la Maison-Blanche bat son plein entre le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, cette dernière a déclaré s’intéresser à la F1, citant même Lewis Hamilton comme étant son pilote préféré.
Dans le cadre de sa campagne, la vice-présidente des États-Unis a fait une apparition dans l’émission d’Howard Stern. Au cours de cette interview, elle a révélé qu’elle “adorait” la F1 tout comme la totalité de sa famille… un exploit au pays de la NASCAR et de l’IndyCar.
“C’est tellement bien. Nous adorons. Toute la famille adore”, a-t-elle expliqué. Toutefois, ses meetings ainsi que ses obligations de candidate à la présidentielle américaine de 2024 lui ont fait manquer de nombreuses courses cette saison.
“En fait, je n’ai pas pu les regarder récemment parce que je fais campagne, et aussi parce que selon l’endroit où ils roulent, l’heure de la journée, il faut se réveiller [tôt].” En effet, les fans de F1 américains doivent composer avec les décalages horaires, car bon nombre de courses ont lieu très tôt le matin pour eux.
Lorsqu’il lui a été demandé quel était son pilote favori, Kamala Harris a rapidement déclaré : “Lewis Hamilton, bien sûr. Il quitte Mercedes.”
Celle qui fut la vice-présidente de Joe Biden lors des quatre dernières années a également encouragé les auditeurs de l’émission d’Howard Stern à regarder la F1, au risque de devenir complètement accros.
“Une fois que vous aurez commencé… vous devriez voir ça, vous pourriez devenir accro”, a conclu Kamala Harris.
Kamala Harris révèle être fan de F1 et d’Hamilton – via la chaîne YouTube The Howard Stern Show
Nico Rosberg, champion du monde 2016, s’est exprimé sur la pression ressentie lorsqu’on est dans la peau d’un fils de champion du monde et que l’on suit les traces de son père, estimant notamment que dans son cas, “vous ne pouvez pratiquement que perdre”.
Au coeur d’une lutte interne épuisante face à Lewis Hamilton chez Mercedes, Nico Rosberg a réussi l’exploit d’imiter son père en étant lui aussi titré en F1 en 2016. Une telle réussite qui l’a poussé à se retirer immédiatement de la discipline reine.
L’ex-pilote Mercedes est revenu sur la pression qui l’entourait avant ce titre en tant que fils de champion du monde, pointant notamment du doigt les constantes comparaisons faites avec son père, sacré en 1982.
Rosberg : “Très intimidant de suivre la même voie”
“Nous sommes seulement le deuxième père et fils à être tous deux champions du monde [après Graham et Damon Hill], ce dont je suis évidemment très fier”, a débuté un Nico Rosberg tout sourire lors des TUM Speaker Series.
“Il a été ma source d’inspiration. Mais bien sûr, il était aussi le meilleur au monde dans ce sport. Alors peut-être que certains d’entre vous, qui ont des parents qui ont réussi, peuvent aussi comprendre.”
“C’est aussi très intimidant de suivre la même voie parce que vous allez toujours être mesuré avec le meilleur du monde, c’est-à-dire le très, très haut niveau.”
“Tout au long de ma carrière, tout le monde m’a toujours comparé : ‘Hé, est-il aussi bon que son père ?’ Ou : ‘non, je ne pense pas qu’il sera le numéro un dans le monde’.”
“Et vous ne pouvez pratiquement que perdre. Cela a ajouté beaucoup de pression au début, mais je pense que cela m’a aidé à me préparer aux défis qui m’attendaient plus tard dans ma carrière.”
Rosberg : “Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits”
“Grandir en tant que fils de Keke Rosberg ne consistait pas seulement à suivre ses traces – cela s’accompagnait d’un suivi et d’une comparaison incessants”, a poursuivi sur le sujet Nico Rosberg, s’exprimant sur son compte LinkedIn.
“La pression était réelle. Les gens attendaient de moi que j’égale ou que je surpasse ses exploits. Mais au lieu de me laisser submerger par cette pression, je m’en suis servi comme d’un carburant pour aller plus loin.”
“Elle m’a forcé à travailler plus dur, à me concentrer davantage et, surtout, à trouver ma propre voie.”
Keke Rosberg a pris son fils pour un “fou” en 2016
Nico Rosberg est également revenu sur le moment où il avait décidé de mettre un terme à sa carrière juste après avoir remporté le titre 2016. Le pilote allemand aux 23 victoires en F1 a ainsi partagé l’incompréhension de son père à ce moment-là.
“Lorsque j’ai pris ma retraite de la Formule 1 après avoir remporté le championnat du monde en 2016, il ne s’agissait pas de m’éloigner du succès, mais d’aller vers quelque chose de nouveau.”
“Beaucoup, y compris mon père, n’ont pas compris au début – il m’a même dit : ‘Tu es fou !’.”
Lewis Hamilton ainsi que les Tifosi vont devoir patienter avant de le voir monter à bord de la Ferrari. Le septuple Champion du monde britannique, engagé avec Mercedes jusqu’à la fin de la saison 2024, ne devrait pas pouvoir prendre le volant de la SF-24 lors des tests d’après-saison qui suivront le Grand Prix d’Abou Dhabi.
Les images avaient fait grand bruit en toute fin de saison 2022 lorsque Fernando Alonso avait pris les commandes d’une Aston Martin sans sponsors quelques jours après le dernier Grand Prix de la saison. L’Espagnol avait vite tourné la page Alpine, sautant dans le baquet encore chaud de Sebastian Vettel parti à la retraite.
Ce scénario ne devrait cependant pas se reproduire cette année avec Lewis Hamilton et Ferrari, c’est en tout cas ce qu’a affirmé Andrew Benson, journaliste de la BBC, lors de sa traditionnelle session de questions/réponses. Pour ce dernier, il n’y a “aucune” chance que Lewis Hamilton roule pour Ferrari lors des tests d’après-saison.
En effet, c’est une page de l’histoire moderne de la Formule 1 qui va se tourner. Cette page, ou plutôt ce long chapitre entre Lewis Hamilton et Mercedes ne peut se clore sans de multiples évènements.
“Hamilton est sous contrat avec Mercedes jusqu’à la fin de l’année, et ils disent qu’il ne peut pas faire d’essais pour Ferrari à la fin de la saison, car ils ont beaucoup de travail de promotion et d’adieu à faire après 12 ans de collaboration – et 18 avec des moteurs Mercedes.”
Il faudra probablement attendre le mois de février pour voir Lewis Hamilton prendre le volant d’une monoplace de la Scuderia Ferrari. Il aura à sa disposition d’anciennes F1 de la firme italienne ainsi que la piste privée de Fiorano.
Hamilton quittera Mercedes après 12 ans de bons et loyaux services. Le septuple champion du monde a remporté 84 de ses 105 victoires avec Mercedes et la totalité de ces dernières avec un moteur badgé de l’étoile (21 victoires avec McLaren). Il a également remporté six de ses sept titres pilotes avec l’écurie Mercedes, marquant de son empreinte l’histoire de la marque et de la compétition.
Son dernier succès avec Mercedes remonte au Grand Prix de Belgique, héritant de la victoire après la disqualification de George Russell. Mais il a également triomphé devant son public à Silverstone, remportant le Grand Prix de Grande-Bretagne 2024 devant Max Verstappen et Lando Norris.
James Vowles, directeur de l’écurie Williams, s’est exprimé sur le sujet des moteurs 2026, et selon lui, Mercedes a été “très intelligente”.
Le sujet moteur F1 a fait l’actualité ces derniers jours avec le choix fait par Alpine d’abandonner son unité de puissance maison fin 2025.
Écurie cliente à partir de 2026, il semblerait qu’Alpine soit équipée d’un moteur Mercedes, et à en croire le boss de l’écurie Williams, le travail a été très bien fait du côté de l’usine de Brixworth.
“Je pense que Mercedes a fait un travail exceptionnel, c’est pourquoi j’ai été très heureux de signer à nouveau pour une extension [de contrat]”, a indiqué James Vowles sur le podcast Beyond The Grid.
“Et je pense que vous allez voir des différences entre les unités de puissance qui n’existent pas aujourd’hui. Aujourd’hui, presque toutes les unités de puissance sont très proches les unes des autres.”
“Je pense que cela changera en 2026 et que vous verrez une différence entre les unités de puissance. Je ne pense juste pas que ce sera au même niveau qu’en 2014, où il y avait une telle différence entre les équipes.”
Mercedes a investi “plus tôt que d’autres” selon Vowles
James Vowles, ancien cadre de Mercedes F1, a par ailleurs dévoilé que l’écurie allemande avait investi “plus tôt” que la concurrence.
“Il s’agit d’une refonte complète de ce que vous faites dans un monde électrique et la façon dont vous extrayez le maximum de performance de votre moteur à combustion interne est encore une fois différente”, poursuit Vowles.
“Il s’agit donc d’une opportunité. Et dans le cas de Mercedes, ils ont été très intelligents en investissant plus tôt que d’autres, et en incluant différentes technologies.”
Luca de Meo, directeur général du Renault Group, affirme que les usines Renault et Mercedes destinées aux moteurs F1 n’ont rien à voir, que ce soit d’un point de vue structurel ou du nombre d’employés.
Après l’annonce de l’abandon des moteurs Alpine/Renault F1, Luca de Meo a mis en avant le déficit structurel de l’usine de Viry-Châtillon, la comparant directement avec celle de Mercedes à Brixworth.
Même si rien n’est encore officiel, tout porte à croire qu’Alpine sera équipée d’un moteur Mercedes à partir de 2026, au moment où débutera une nouvelle réglementation.
“Cette nouvelle réglementation, c’est une sorte de Frankenstein, un compromis des exigences de chaque constructeur,” a indiqué Luca de Meo à L’Équipe. “Les coûts de développement sont devenus exponentiels.”
“Ça va être assez difficile à gérer, même pour les pilotes. Ils feront de la voile ces gars-là. Recharger les batteries, etc. Ça ressemble plutôt à une usine à gaz ce moteur.”
900 personnes chez Mercedes contre 340 à Viry, selon de Meo
Au moment de comparer son usine moteur à celle de Mercedes, le patron italien a pointé du doigt le manque d’investissement à Viry lors du passage à l’ère hybride en 2014, un tournant qui a marqué le début des problèmes pour les unités de puissance françaises.
“Et soyons clairs, quand vous visitez, et nous l’avons fait, une unité comme HPP, l’usine moteur de Mercedes, il y a 900 personnes qui y travaillent”, affirme de Meo. “On est 340 à Viry.”
“Ils ont des bancs d’essais que l’on n’a pas. Le passage à l’ère hybride nécessitait de puissants investissements sous-estimés à l’époque. On tourne, côté structure, avec trois cylindres quand d’autres en ont huit.”
Un moteur Mercedes à moins de 20 millions d’euros par an
Luca de Meo poursuit en expliquant que le passage à la motorisation Mercedes est une décision logique compte tenu du déficit structurel de son écurie, tout en mettant en avant l’économie financière réalisée.
“Quand je suis arrivé il y a quatre ans, le groupe voulait arrêter la F1. Si elle est encore là, c’est parce que j’ai sauvé le truc”, se défend de Meo.
“Mais nous n’avons pas la structure pour être à la pointe du développement des chimies de batteries, de la gestion des logiciels, de la récupération d’énergie…”
“C’est moins de 20 millions par an [un moteur Mercedes]. On se devait donc de prendre cette décision. Et puis, toutes les autres écuries ont leurs entités moteur et châssis à proximité.”
“Nous, on est à cheval sur deux ‘continents’, avec deux cultures différentes. Et à Enstone, ils sont très indépendants, habitués à travailler pour différentes couleurs. J’aurais dû tout regrouper, mais ça aurait été en Angleterre… Dur, non ?”
Toto Wolff s’est exprimé sur le cas Max Verstappen, estimant qu’il n’est plus nécessaire de l’attirer chez Mercedes pour le moment.
Le boss de l’écurie Mercedes se serait bien vu chiper le triple champion du monde néerlandais en vue de la saison prochaine, ayant aperçu une brèche s’ouvrir avec la situation instable chez Red Bull.
Toutefois, cet incroyable transfert ne s’est pas concrétisé, et Mercedes a misé sur son pilote maison, le jeune Andrea Kimi Antonelli, pour remplacer Lewis Hamilton en 2025.
Compte tenu des discussions entre Wolff et le clan Verstappen, des questions pouvaient toujours se poser sur l’avenir des pilotes Mercedes au-delà de la saison 2025.
En effet, en cas d’une potentielle arrivée de Verstappen chez Mercedes en 2026, cela mettrait le duo Russell-Antonelli dans une situation complexe, avec une seule place pour deux pilotes.
“Nous restons en retrait”, a assuré Toto Wolff à Motorsport.com, interrogé sur le cas Verstappen.
“Je pense que je l’ai déjà exprimé, et nous avons un point de vue similaire également du côté de Max : vous devez faire confiance à vos pilotes ou à votre équipe.”
“Vous devez leur apporter tout le soutien possible pour qu’ils réussissent. Et ce n’est que si les choses tournent vraiment mal que vous envisagerez d’autres opportunités.”
“Pour moi, c’est comme flirter à l’extérieur alors que vous êtes en train de faire fonctionner votre relation. Cela ne marche pas, je ne flirte pas à l’extérieur.”
“Ce n’est que si je veux changer, ou envisager un changement, que je chercherais à avoir une conversation. Et c’est la même chose de son côté. Nous sommes assez proches dans nos valeurs sur ce point, je pense.”
Le Circuit de Nevers Magny-Cours a accueilli deux journées d’essais Pirelli ce mardi et mercredi avec l’écurie Mercedes, dans le but de développer les pneumatiques 2025.
Ce mardi, Mick Schumacher, pilote de réserve de l’écurie Mercedes, était au volant de la Mercedes W15 (monoplace 2024) pour une journée qui devait être dédiée aux pneus pluie.
Problème, les nuages présents dans la Nièvre ont livré trop de… pluie, rendant “tout travail significatif presque impossible” selon Pirelli. Mick Schumacher n’aura parcouru que 29 tours sur le circuit de Nevers Magny-Cours pour un meilleur chrono de 1:39.72.
Le lendemain, ce mercredi 2 octobre, c’est George Russell qui a pris le relais au volant de la Mercedes W15. Même si la pluie s’est à nouveau invitée sur le tracé nivernais, le développement des pneus pluie et intermédiaires a pu reprendre, en commençant par ce qui n’avait pas pu être fait la veille en raison des conditions météo.
Le vainqueur du Grand Prix d’Autriche 2024 a ainsi pu effectuer 86 boucles avec un meilleur temps de 1:28.428.
Dès la semaine prochaine, les mardi 8 et mercredi 9, de nouveaux tests Pirelli auront lieu, cette fois en Italie au Mugello. Les trois écuries menant le championnat constructeurs 2024, McLaren, Red Bull et Ferrari seront présentes sur le tracé italien.
Le leader du championnat constructeurs développera les pneus pour la saison 2026, alors que Red Bull et Ferrari seront chargées de travailler sur les pneus 2025.
McLaren sera donc la deuxième équipe après Aston Martin à tester les pneus 2026, année de changement de réglementation.
Ce lundi 23 septembre, Mercedes a de nouveau battu son propre record sur la mythique Nordschleife du Nürburgring grâce notamment à un moteur de l’écurie Mercedes F1 dépassant les 1 000 chevaux.
La Mercedes-AMG ONE, qui était déjà la voiture de série la plus rapide sur le tracé allemand depuis octobre 2022, a encore repoussé sa propre marque. Maro Engel, ambassadeur Mercedes AMG et pilote DTM, était au volant pour réaliser ce record avec un chrono de 6:29.090.
C’est la première voiture homologuée pour la route à descendre sous la barre des 6:30 sur la mythique Nordschleife (20,832 kilomètres), puisque l’ancien record déjà réalisé par Engel au volant de la Mercedes-AMG ONE était de 6:35.183.
“Il y a deux ans, les conditions n’étaient pas idéales et certaines sections de la piste étaient encore un peu humides”, a indiqué Maro Engel.
“Nous savions que nous pouvions faire plus, et nous voulions le montrer. Aujourd’hui, nous avons pu démontrer le potentiel maximal de l’AMG ONE.”
Cette Mercedes AMG-ONE a bénéficié pour ce record d’une propulsion hybride E PERFORMANCE provenant directement de la F1. La marque allemande annonce ainsi une puissance de 1 063 chevaux et une vitesse de pointe plafonnée à 352 km/h. À noter que le système DRS a également été utilisé lors de ce record.
Cependant, pour des raisons de durée de vie et d’utilisation d’essence commerciale, le moteur n’atteint délibérément pas le régime F1.
Cette AMG ONE offre par ailleurs différents programmes de conduite dont un mode dit hautement dynamique (Strat 2) équivalent au réglage utilisé lors des séances de qualifications en Formule 1.