Pour Horner, l’intimidation de Mercedes a conduit au départ de Masi

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a accusé ses rivaux de l’équipe Mercedes de comportement « d’intimidation » entrainant le départ du directeur de course Michael Masi.

L’avenir de Michael Masi s’est avéré être un sujet de discussion majeur tout au long de l’intersaison, à la suite de la prise de décision controversée de l’Australien dans les derniers tours du Grand Prix d’Abou Dhabi 2021. Mercedes et Lewis Hamilton ont estimé que le titre des pilotes avait été injustement retiré, alors que le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a fait pression pour que des changements soient apportés par la FIA. L’Autrichien a même insinué que son pilote vedette ne reviendrait plus en Formule 1 en 2022, tandis que Hamilton s’est muré dans un long silence pendant plus de deux mois.

Au final, la FIA a pris la décision de modifier la structure de la direction de course à partir de la saison 2022 et a choisi d’écarter Michael Masi qui conserve tout de même un rôle au sein de la FIA mais qui n’est plus en rapport avec la Formule 1. Interrogé sur toute cette affaire, le patron de l’équipe Red Bull estime pour sa part que Mercedes a une grande part de responsabilité dans la décision prise par la FIA d’écarter Masi.

« Était-il juste de le virer en raison de la pression exercée sur lui par une équipe rivale ? Pour moi, c’était une erreur. Cela équivaut à de l’intimidation, c’est passivement agressif. Michael a fait des erreurs, c’est frustrant, mais il faut regarder le rôle qu’il occupait et les outils dont il disposait. Vous ne pouvez rejeter la faute sur Michael, c’est injuste de faire ça. » a déclaré Horner au micro de la BBC.

Le Britannique a poursuivi en expliquant que – selon lui – l’ancien directeur de course de la F1 a été traité de façon inacceptable, à la fois par des fans le menaçant sur les réseaux sociaux et par la FIA, qui n’a pas suffisamment soutenu son directeur de course.

« Nous avons subi de nombreuses erreurs de Michael. Mais il était dans un rôle à haute pression dans un sport à haute pression. Mais ce qui est impardonnable, c’est les trolls, les abus en ligne, les menaces de mort que lui et sa famille ont eues. Cela ne peut en aucun cas être toléré. Cela n’a rien à voir avec le sport, c’est juste de l’intimidation pure et simple et je n’accepterai en aucun cas cela au sein de notre organisation. »

« C’est pour cette raison que j’ai parlé pour Michael parce que j’ai senti qu’il n’avait eu aucun soutien, il a été mis à sec, il y a eu une campagne concertée très passive-agressive contre lui. Je défendrai toujours quelqu’un qui est victime d’intimidation, car l’intimidation n’est pas acceptable. »

De nombreuses personnes estiment que Michael Masi n’a pas correctement appliqué les règles lors de la dernière manche de la saison 2021 à Abou Dhabi, notamment en permettant à seulement cinq monoplaces de se dédoubler derrière la voiture de sécurité. Christian Horner pour sa part estime que les règles ont été appliquées ce jour-là différemment.

« Je ne pense pas que les règles n’ont pas été suivies correctement. Je pense qu’elles ont été appliquées peut-être différemment de ce qu’elles étaient auparavant en ne permettant pas à chaque voiture de se dédoubler. Si les commissaires avaient estimé que les règles n’avaient pas été appliquées, ils n’auraient jamais annoncé les résultats. » estime Horner.

Christian Horner a également réfuté l’idée selon laquelle c’est Red Bull qui a exercé la plus grande pression sur Michael Masi à la radio lorsque le directeur de course devait décider de faire sortir une voiture de sécurité ou pas après le crash du pilote Williams Nicholas Latifi. Le patron de l’équipe de Milton Keynes se défend d’avoir mis le directeur de course sous pression à ce moment précis du Grand Prix, Horner estimant que c’est son homologue de chez Mercedes, Toto Wolff, qui a mis le plus de pression sur Masi.

« Vous devez rapporter les faits. Qui a été le premier à appeler Michael [Masi] ? Ce n’était pas moi. Je n’ai fais que répondre à la pression exercée sur lui que j’entendais dans mon oreille de la part d’une équipe rivale [Mercedes]. C’est mon travail en tant que directeur d’équipe, je la représente et je dois la défendre. Je pense qu’il y avait probablement moins de pression que nos rivaux exerçaient pour ne pas avoir de voiture de sécurité ou pour ne pas avoir de voiture de sécurité virtuelle[…] »

Horner a également insisté sur le fait que la décision de Masi de ne laisser que cinq monoplaces se dédoubler derrière la Safety Car n’a eu aucun impact sur les résultats de l’épreuve.

« En regardant cet incident [le crash de Latifi], ce n’était pas un gros accident car le pilote n’a pas été blessé. La voiture était près d’une sortie et il semblait très probable qu’elle allait être dégagée et qu’il n’y aurait aucun problème à libérer les sept voitures au lieu de cinq [derrière la Safety Car]. Si les sept voitures avaient été libérées, auriez-vous eu un problème avec cette décision ? Cela n’aurait fait aucune différence pour le résultat du championnat, la seule erreur qu’il a commise c’est qu’il aurait pu libérer les deux dernières monoplaces. Il aurait pu le faire facilement, mais cela n’aurait eu aucun effet matériel sur la course. »

Horner fait partie des nombreuses personnes à admettre que Michael Masi a essayé de faire de son mieux pour éviter que la dernière course de la saison ne se termine derrière une voiture de sécurité : « Cela aurait été la pire fin possible d’une saison magnifique. Lorsque vous regardez l’intensité de cette saison, la voir se terminer derrière une voiture de sécurité aurait été vraiment choquant. » insiste Horner, bien que le Britannique a admis que l’image de la F1 a été ternie par cette affaire et réfutant l’idée que le sport a permis au divertissement de prendre le pas sur l’intégrité sportive.

« Oui, mais le directeur de production de Netflix n’était pas à côté de Michael Masi lorsqu’il a pris ses décisions. La F1 est toujours un sport, mais le sport est un divertissement. On pourrait aussi dire qu’il y a eu des gens qui ont parlé de la Formule 1 au cours des deux dernières années et des deux mois et demie où traditionnellement ils auraient été en hibernation. Les chiffres d’audience n’ont jamais été aussi élevés, tous les promoteurs sont complets, Silverstone essaie d’ajouter des places dans ses tribunes, il n’y a jamais eu autant de concurrence pour accueillir un Grand Prix, alors est-ce si grave ?

Pirelli révèle ses choix de pneus pour les trois premières manches

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a dévoilé ses choix de pneumatiques pour les trois premières courses de la saison 2022 qui se disputeront à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie.

Pour la première manche de l’année qui se déroulera à Bahreïn du 18 au 20 mars, Pirelli a choisi de mettre à disposition des pilotes ses pneus C1(Durs), C2 (Mediums) et C3 (Tendres) sur un tracé plutôt agressif avec les pneus en raison de son degré d’abrasivité élevé et de la présence du sable sur la piste.

Pour la deuxième manche de l’année qui se déroulera en Arabie Saoudite sur le tracé urbain de Djeddah du 25 au 27 mars, Pirelli a choisi les pneus C2 (Durs), C3 (Mediums) et C4 (Tendres). Ce choix est un cran plus tendre que pour Bahreïn car l’asphalte est moins agressif sur ce circuit relativement neuf.

Enfin, pour la troisième manche de l’année qui se déroulera du 8 au 10 avril en Australie sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne, Pirelli a choisi les pneus C2 (Durs), C3 (Mediums) et C5 (Tendres). Là encore, l’asphalte a été entièrement refait au cours de l’hiver et les pilotes rouleront donc sur un tracé complétement neuf.

Pour rappel : un jeu de pneus Tendres doit être réservé pour la Q3 lors des qualifications, les pilotes qualifiés dans le top dix devront ensuite les restituer à Pirelli, tandis que les pilotes n’auront plus l’obligation cette année de prendre le départ de la course avec les pneus utilisés en Q2. De plus, un jeu de Mediums et de Durs doivent être conservés pour la course et tous les pilotes auront l’obligation d’utiliser au moins un de ces composés.

La F1 prolonge son contrat avec Imola

Le Grand Prix du Made in Italy et d’Emilie-Romagne, qui se dispute sur le circuit international Enzo e Dino Ferrari à Imola, restera au calendrier de la Formule 1 jusqu’en 2025.

Le célèbre tracé italien restera au calendrier de la Formule 1 pour trois années supplémentaires après avoir signé une prolongation de contrat à la veille de la saison 2022 qui débutera le 18 mars à Bahreïn. Imola a d’abord accueilli le Grand Prix d’Italie en 1980, mais est ensuite devenu le lieu du Grand Prix de Saint-Marin de 1981 à 2006, avant d’accueillir en 2020 le Grand Prix d’Emilie-Romagne en pleine crise sanitaire.

« Je suis ravi que nous poursuivrons notre excellent partenariat avec Imola pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne jusqu’en 2025. Le circuit est emblématique et fait partie de l’histoire de notre sport et ils ont fait un travail incroyable en organisant deux courses pendant la pandémie. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« C’est un moment de fierté pour nos fans italiens d’accueillir deux courses et pour tous nos fans du monde entier de voir ce circuit fantastique au calendrier pour l’avenir. Je tiens à remercier toutes les personnes impliquées dans la réalisation de cet objectif et le travail de la région d’Émilie-Romagne, en particulier le président de l’Automobile Club d’Italie, Angelo Sticchi Damiani, le président d’Émilie-Romagne, Stefano Bonaccini, le ministère de l’Économie et Finances, le ministère des Affaires étrangères et la ville d’Imola. Nous avons tous hâte d’être de retour à Imola en avril pour ravir nos fans. »

Le Grand Prix d’Emilie-Romagne 2022 se disputera à Imola du 22 au 24 avril. Il s’agira de la quatrième manche du championnat du monde.

L’équipe Haas pourrait manquer le début des tests à Bahreïn

L’équipe Haas pourrait manquer la première des trois journées de tests à Bahreïn cette semaine en raison d’un problème d’ordre logistique à la suite d’une panne d’un avion cargo transportant le matériel de l’écurie américaine.

Alors que le reste des équipes attend l’essentiel de son matériel à Bahreïn ce lundi 7 mars, les deux voitures Haas et les cartons de pièces détachées de l’équipe sont toujours bien emballés à l’aéroport de Doncaster. En effet, l’un des cinq avions cargo utilisés par la Formule 1a connu des problèmes techniques et est resté bloqué sur le tarmac de l’aéroport d’Istanbul. L’équipe américaine cherche désormais des solutions alternatives, ce qui est un pari compte tenu de la situation tendue du trafic aérien de fret en ce moment.

Toujours selon AMUS, un avion cargo devrait s’envoler vers Leipzig ce lundi soir et de là il volera en direction de Bahreïn mardi matin. Les voitures et les pièces détachées seraient dans le royaume mardi soir au plus tôt, ce qui pourrait obliger Haas à annuler la première journée des tests comme l’a évoqué le directeur de l’écurie, Guenther Steiner : « Nous pourrions peut-être annuler le premier jour de test. Toutes les autres équipes ont une avance de deux jours dans la préparation. »

Il semble donc que le sort s’acharne sur l’équipe Haas en ce début d’année, puisqu’après la guerre en Ukraine qui a contraint l’équipe à résilier son contrat avec le sponsor principal Uralkali et le pilote Nikita Mazepin, puis une série de problèmes techniques lors des essais à Barcelone, qui n’ont donné qu’un bref aperçu du potentiel de la nouvelle voiture, voilà qu’un problème logistique vient déjà perturber le programme de Haas à Bahreïn.

Pour rappel, les essais hivernaux à Bahreïn débutent le jeudi 10 mars et se terminent le samedi 12 mars. La saison quant à elle débutera sur le même tracé une semaine plus tard.

Nikita Mazepin s’adressera aux médias ce mercredi

Le Russe Nikita Mazepin devrait s’adresser aux médias ce mercredi 9 mars et révéler plus de détails sur son départ précipité de l’équipe Haas, qui a annoncé le week-end dernier avoir mis un terme au contrat de son pilote avec effet immédiat.

Samedi dernier, l’équipe Haas a indiqué dans un court communiqué qu’elle mettait fin au contrat de Nikita Mazepin et de son sponsor Uralkali avec effet immédiat en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, choisissant ainsi de rompre ses liens avec la Russie. Après cette annonce, le pilote âgé de 22 ans a lui aussi publié un court communiqué dans lequel il expliquait que la décision avait été prise de façon « unilatérale » par son équipe et « qu’aucun processus n’avait été suivi ».

« Je suis très déçu d’apprendre que mon contrat en F1 a été rompu. Bien que je comprenne les difficultés, la décision de la FIA et ma volonté constante d’accepter les conditions proposées pour continuer ont été complètement ignorées et aucun processus n’a été suivi dans cette démarche unilatérale. » a-t-il écrit tout en précisant :« J’en dirai plus dans les prochains jours. »

Le processus auquel Nikita Mazepin a fait allusion dans son communiqué est en rapport avec la décision prise quelques jours plus tôt par la FIA qui a autorisé les pilotes russes et biélorusses à concourir cette année dans les compétitions internationales mais à la seule condition qu’ils le fassent sous bannière neutre et à titre individuel. L’instance dirigeante avait même décidé de faire signer une charte de bonne conduite à chaque pilote russe ou biélorusse dans laquelle ils s’engageaient à ne jamais montrer un quelconque soutien à la Russie.

Visiblement donc, Nikita Mazepin était prêt à signer cette charte de bonne conduite, ce qui lui aurait permis de disputer la saison 2022 de Formule 1 [hormis le GP de Grande-Bretagne], mais son équipe en a décidé autrement et a tout simplement mis un terme à son contrat, ainsi qu’à celui de la société de son père Uralkali, qui n’était autre que le sponsor titre de l’écurie.

Le pilote russe s’adressera donc aux médias ce mercredi 9 mars à 10h00 (heure de Paris) selon une information révélée par nos confrères de RacingNews365 et fournira un peu plus de détails sur les conditions de son départ de l’équipe américaine Haas.

Pour Leclerc, Ferrari peut remporter le titre avec cinq victoires en 2022

Même si les résultats des essais de pré-saison ne reflètent pas forcément la réalité, la Scuderia Ferrari semble avoir développé une voiture compétitive et fiable, puisqu’avec  439 tours bouclés à Barcelone, l’écurie de Maranello a été la plus productive lors des trois premiers jours de tests en Espagne.

Avec une fiabilité au rendez-vous et des temps honorables lors des essais de Barcelone, la F1-75 parait prometteuse, même si Mattia Binotto, directeur de l’écurie, modère les propos de certains. Les pilotes pour leur part pensent que la monoplace italienne peut être en mesure de jouer la première place à plusieurs reprises cette saison comme l’a confirmé Charles Leclerc au micro de Canal+.

« Cinq victoires, ce serait génial », a-t-il déclaré.  « Les deux dernières années ont été difficiles », admet Leclerc. « La pression sur Ferrari est toujours importante. Mais nous avons réagi en tant qu’équipe et nous nous sommes bien préparés pour l’ensemble des nouvelles règles cette année. « 

Le monégasque, qui a remporté deux Grands Prix avec Ferrari, espère bien enrichir son palmarès de nouvelles victoires cette année: « Si nous fournissons des performances constantes, finir cinq fois à la première place parait suffisant pour remporter le titre mondial. Les journées d’essai à Bahreïn sont très importantes pour préparer la première course de la saison » a ajouté le pilote âgé de 24 ans étant donné la potentielle réduction des écarts dans le peloton cette année en F1.

Cependant, Charles Leclerc reste prudent, bien conscient que Mercedes et Red Bull cachent leur jeu et que les résultats des essais de pré-saison sont à prendre avec des pincettes : « Nous restons prudents car nous ne savons pas encore où nous en sommes. Mais nous sommes très motivés et voulons nous battre au sommet. »

« En 2019, nous pensions également avoir un bon rythme après les premiers tests, mais lorsque Mercedes a installé les mises à jour, nous avons réalisé que nous étions plus en retard que nous le pensions. » conclut le pilote Ferrari.

Cette semaine, la Scuderia Ferrari devra confirmer la fiabilité aperçue à Barcelone et travaillera davantage sur la performance de sa monoplace lors de la dernière session d’essais hivernaux à Bahreïn. Des essais à suivre en direct sur F1only.fr gratuitement via notre live texte agrémenté d’images et de vidéos tout au long de la journée.

Programme des essais à Bahreïn

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Williams va se concentrer sur la performance de la FW44 à Bahreïn

L’équipe Williams a confirmé qu’elle allait commencer à travailler sur les performances de la FW44 cette semaine lors des trois derniers jours d’essais hivernaux à Bahreïn.

Après trois premiers jours d’essais à Barcelone fin février, les équipes se rendent cette semaine à Bahreïn pour y disputer les trois dernières journées de tests avant le début de la saison 2022 sur le même tracé le 18 mars. En Espagne, les équipes ont essentiellement travaillé sur la fiabilité des monoplaces sur une piste « référence » et dans des conditions hivernales avec des températures ne dépassant pas les 20 degrés.

Cette semaine à Bahreïn, l’accent sera donc mis sur la performance sur un tracé plus représentatif des conditions que vont rencontrer les équipes en début de saison avec de la chaleur, du vent et un asphalte agressif pour les pneumatiques : « L’objectif principal des essais de cette semaine est de tirer parti des enseignements tirés de la séance sur piste à Barcelone et de commencer à augmenter les performances de la voiture. » nous confirme Dave Robson, directeur de la performance chez Williams.

« Nous avons eu un aperçu utile de la FW44 à Barcelone et bien que les voitures ne soient revenues à Grove que quelques jours avant d’être transportées à Bahreïn, nous avons pu faire beaucoup de travail dessus, ce qui devrait nous aider à exploiter les meilleures performances cette semaine. »

« Les conditions à Bahreïn seront plus exigeantes qu’elles ne l’étaient en Espagne, les températures de piste plus chaudes affectant les performances des pneus et les rafales de vent plus fortes défiant les caractéristiques aérodynamiques beaucoup plus durement. Ce sera une excellente occasion de tester la voiture dans un environnement différent et d’utiliser les données que nous recueillons pour prédire comment la voiture se comportera tout au long de la saison à venir.« 

« Nous étions raisonnablement satisfaits de notre travail à Barcelone, mais nous cherchons à faire encore mieux cette semaine alors que nous cherchons à faire progresser les performances de la FW44 tout en nous assurant que la voiture est entièrement prête pour la course pour la saison à venir. »

Les essais hivernaux à Bahreïn sont programmés du 10 au 12 mars et seront à suivre en direct sur F1only.fr durant ces trois journées.

Norris et Gasly impatients de tester les F1 2022 sur les circuits rapides

Certains pilotes ont hâte de rouler sur des circuits à grande vitesse comme Suzuka ou Silverstone afin de pouvoir se rendre compte de l’efficacité des nouveaux packages aéro introduits en 2022.

Cette année, la Formule 1 a introduit de nouvelles règles techniques qui devraient permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste durant les courses, notamment dans les virages rapides, mais les premiers essais disputés sur le tracé de Barcelone n’ont pas encore permis aux pilotes de le constater.

Pour Lando Norris, dont l’équipe McLaren a bouclé 365 tours lors des trois jours d’essais de pré-saison en Espagne, pense pour sa part que les courses seront désormais « plus excitantes » et explique pourquoi il est impatient de rouler sur des circuits rapides : « J’ai hâte de parcourir les circuits à grande vitesse sur lesquels nous allons courir. C’est évidemment le type de virages dans lesquels vous aviez tendance à ne pas pouvoir suivre [une autre monoplace] ces dernières années. » a déclaré le Britannique.

« Vous devriez être en mesure de suivre de beaucoup plus près sur ces types de pistes et cela devrait s’avérer être de bonnes courses, excitantes pour tout le monde à regarder. Nous verrons bien, c’est quelque chose qui viendra au cours de l’année avec les développements en cours, mais je suis impatient de voir les courses de cette année. »

Pour sa part, le Français Pierre Gasly attend lui aussi d’être sur des tracés à grande vitesse pour voir si ces nouvelles règles ont un effet positif sur ces nouvelles monoplaces : « Je dois dire qu’elles sont amusantes [à piloter] et, comme Lando [Norris] l’a dit, la voiture semble fonctionner très bien à haute vitesse et c’est là que nous sommes généralement le plus excité. » a déclaré Gasly.

« Donc j’ai vraiment hâte d’être à Silverstone ou Suzuka, tous ces types de circuits. Si nous sommes capables d’être beaucoup plus proches les uns des autres en course, cela pourrait procurer beaucoup d’adrénaline et c’est ce que nous recherchons. »

La deuxième session d’essais de pré-saison est prévue à Barheïn sur le circuit de Sakhir du 10 au 12 mars. Il s’agit d’un tracé qui comporte essentiellement des virages lents, où s’exerceront les pilotes à tout juste une semaine de la reprise de la saison.

Toto Wolff partagé sur le sort de Nikita Mazepin

Bien qu’il soit sensible au sort de Nikita Mazepin, le patron de Mercedes Toto Wolff dit qu’il comprend la décision prise par l’équipe Haas qui a souhaité mettre un terme au contrat du Russe avec effet immédiat.

Comme l’on pouvait s’y attendre, l’équipe Haas a confirmé le week-end dernier qu’elle mettait fin au contrat de son pilote russe Nikita Mazepin avec effet immédiat, ainsi qu’au contrat de sponsoring de la société russe Uralkali en réponse directe à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Interrogé sur la décision prise par l’écurie Haas, Toto Wolff dit qu’il comprend parfaitement la position de l’équipe dans ce contexte si particulier, bien qu’il soit déçu pour le pilote russe : « Je suis partagé pour Nikita lui-même, parce que c’est un gars qui mérite d’être en Formule 1, il pourrait piloter. » a déclaré le patron de l’équipe Mercedes à Bloomberg TV.

« Vous pouvez voir que certaines ligues sportives ont décidé d’autoriser les athlètes russes à concourir et que d’autres ont été plus fortes en refusant. Je pense qu’en tant qu’athlète c’est difficile, mais en soutien aux sanctions sévères [imposées par la communauté internationale à la Russie], vous pouvez comprendre. »

D’autre part, Toto Wolff a également salué la décision prise par la Formule 1 de ne plus se rendre en Russie pour y disputer une course : « Je suis Autrichien et Vienne n’est qu’à 400 km de l’Ukraine, et qui aurait pensé que nous verrions une autre guerre en Europe ? La Formule 1 et le sport en général semblent si minuscules dans ce contexte, nous avons donc décidé de ne pas courir à Sotchi et je pense que la Formule 1 a pris une décision forte comme de nombreuses autres industries dans le monde. »

« Je pense que c’est le sujet le plus important aujourd’hui [la guerre en Ukraine] et cela nous permet de réfléchir à tous les petits désagréments que nous avons dans le sport qui ne sont pas aussi importants que tout cela. Nous avons des Ukrainiens et des Russes dans l’équipe, ce n’est certainement pas facile pour toutes ces personnes qui ont des familles là-bas. C’est une période difficile et, d’un point de vue personnel, ayant grandi à Vienne avec des parents d’origine slave, je ressens ce qui se passe encore plus près de mon cœur. » conclut Wolff.

Haas confirme Fittipaldi uniquement pour les essais hivernaux

Le fondateur de l’équipe Haas, Gene Haas, a confirmé que le Brésilien Pietro Fittipaldi serait au volant de la VF-22 cette semaine pour les essais hivernaux en remplacement de Nikita Mazepin dont le contrat a été rompu ce week-end par l’écurie américaine.

Samedi dernier, l’équipe Haas a confirmé avoir mis un terme au contrat de son sponsor titre Uralkali et de son pilote russe Nikita Mazepin après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Un baquet de titulaire est donc disponible chez Haas pour cette saison 2022, mais pour l’instant, l’écurie américaine n’a pas encore choisi qui remplacera Nikita Mazepin à temps plein.

Dans un premier temps, c’est l’actuel pilote de réserve de l’équipe, le Brésilien Pietro Fittipaldi qui sera au volant de la VF-22 cette semaine pour la suite des essais hivernaux, mais il n’est pas garanti qu’il soit le remplaçant de Mazepin pour toute la saison comme l’a confirmé Gene Haas.

« Nous sommes en train d’examiner plusieurs candidats, nous verrons qui est disponible et à quoi nous devrons faire face, mais nous aurons quelqu’un d’ici mercredi. » a expliqué le patron de l’équipe Haas à l’agence de presse AP.

« Pietro [Fittipaldi] sera là, c’est pour ça qu’il est là, il est notre pilote d’essai. Je pense que nous recherchons [un pilote à temps plein], nous aimerions évidemment avoir quelqu’un avec un peu plus d’expérience, et nous devons juste voir qui est disponible. »

Les essais de pré-saison se poursuivent cette semaine à Bahreïn avec les trois derniers jours de tests avant que la saison 2022 ne débute le 18 mars sur le même tracé.

La F1 poursuit ses essais hivernaux cette semaine à Bahreïn

Cette semaine, les équipes de Formule 1 participeront aux trois dernières journées d’essais hivernaux 2022 sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars.

Après avoir disputé trois premières journées en Espagne sur le tracé de Barcelone du 23 au 25 février, les équipes de F1 sont désormais à Bahreïn pour y disputer les trois derniers jours d’essais hivernaux dans des conditions de piste un peu plus chaudes que celles rencontrées à Barcelone fin février.

Ces trois dernières journées de tests se dérouleront du jeudi 10 mars au samedi 12 mars. Une fois ces essais bouclés, les équipes débuteront à Bahreïn (le 18 mars) la plus longue saison de Formule 1 de l’histoire avec pas moins de 23 Grands Prix programmés cette année au calendrier entre mars et novembre, soit 21 pays visités en seulement neuf mois.

Les journées de roulage à Bahreïn débuteront à 08h00 (heure de Paris) et se termineront à 17h00 (heure de Paris). Les journées seront entrecoupées d’une pause déjeuner d’une heure (entre 12h00 et 13h00).

Horaires de roulage à Bahreïn

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Comment suivre les essais hivernaux en direct ?

Contrairement aux trois première journées des essais qui se sont déroulées à Barcelone, la Formule 1 a décidé de diffuser les trois jours de tests à Bahreïn via son service de streaming (payant) F1TV. Il vous faudra donc vous abonner pour pouvoir regarder les trois jours d’essais à Bahreïn.

Autre possibilité, comme chaque année vous pourrez suivre l’intégralité des essais hivernaux de la F1 sur F1only.fr gratuitement via notre live texte agrémenté d’images et de vidéos tout au long de la journée. Nous débuterons le live chaque jour à 07h50 (heure de Paris) jusqu’à 12h00. Le live reprendra ensuite à 13h00 pour se terminer à 17h00. A la pause déjeuner, nous vous proposerons un résumé de la matinée, tandis qu’un résumé de la journée sera publié tous les soirs aux alentours des 17h30.

Avec un 1er titre en poche, Verstappen est beaucoup plus détendu

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, dit qu’il est toujours aussi motivé à l’idée de se battre pour la couronne mondiale, mais en 2022 son attitude sera différente de l’an dernier.

Décrocher son premier titre mondial en 2021 à l’âge de 24 ans a incontestablement aidé Max Verstappen à trouver une certaine tranquillité d’esprit à la veille de la saison 2022, et bien que le pilote Red Bull reste extrêmement motivé à l’idée d’aller chercher une deuxième couronne mondiale consécutive, le Néerlandais insiste sur le fait qu’il n’aura pas une « attitude désespérée » cette année.

« Évidemment, remporter un championnat du monde n’est pas quelque chose qui arrive tous les jours et je n’aurais peut-être plus cette opportunité. Nous voulons toujours gagner, mais désormais, l’attitude de vouloir gagner désespérément a disparu. Cela ne veut pas dire que je suis moins motivé, mon niveau de motivation est le même ou même plus élevé encore. Mais je me sens bien et je suis beaucoup détendu. » a déclaré Verstappen, cité par le Daily Mail.

« C’était ma septième saison [l’an dernier] et je n’ai jamais eu une telle opportunité d’être champion du monde, c’était ma première opportunité et je voulais désespérément en profiter. Gagner le championnat du monde est quelque chose qui n’arrive pas très souvent et peut-être que cela ne m’arrivera plus jamais, qui sait ? »

Récemment, l’équipe Red Bull a annoncé avoir signé une prolongation de contrat de cinq ans avec Max Verstappen, ce qui veut dire que le Néerlandais pilotera pour l’écurie de Milton Keynes au moins jusqu’en 2028.

La pré-saison « la plus excitante » pour Lewis Hamilton

Le pilote Mercedes Lewis Hamilton estime que son équipe est suffisamment forte pour aller se battre pour un neuvième titre consécutif cette année en Formule 1 malgré l’arrivée de nouvelles règles techniques.

Depuis le début de l’ère hybride en 2014, Mercedes a raflé le titre constructeurs à huit reprises et le titre pilotes à sept reprises. Mais cette année, la F1 a introduit de nouvelles règles techniques, ce qui pourrait bien rebattre les cartes et empêcher Mercedes de poursuivre sur sa lancée. Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton s’il craignait de voir son équipe en difficulté cette saison avec cette nouvelle ère, le Britannique a répondu :  « Pourquoi est-ce que je penserais ça ? Nous avons remporté huit titres consécutifs, alors pourquoi est-ce que j’aurais ce sentiment ? Mon équipe ne fait pas d’erreurs, bien-sûr il y a toujours un risque, mais nous ne commettons pas d’erreurs. » a déclaré Hamilton, cité par le site du championnat.

« Il y a beaucoup de gens intelligents à l’usine et je leur fais confiance à 100%. Peu importe là où nous commencerons, que ce soit bon ou mauvais, nous y travaillerons. Nous avons toujours eu un excellent plan de développement et une excellente main-d’œuvre. »

« Je pense que chaque année est passionnante, mais bien-sûr dans les années précédentes il s’agissait d’une évolution de la voiture de l’année précédente, alors que là c’est complétement nouveau. J’ai vu la conception de notre voiture sur plusieurs mois, et maintenant en voyant la voiture de tout le monde, vous essayez d’avoir un œil attentif pour voir ce qui est différent, voir s’il y a quelque chose, si certaines équipes ont choisi un chemin différent en termes de conception dans les sipods, l’aileron avant ou le fond plat. »

« Je pense donc qu’il s’agit de la pré-saison la plus excitante, et encore une fois, vous n’avez absolument aucune idée de votre position. » conclut le septuple champion du monde.

Lewis Hamilton aura une bien meilleure vue d’ensemble cette semaine au terme des trois dernières journées d’essais hivernaux qui se dérouleront sur le tracé de Sakhir à Bahreïn du 10 au 12 mars. La saison 2022 débutera une semaine plus tard sur le même circuit avec le Grand Prix de Bahreïn.

Mazepin réagit à son éviction

Le Russe Nikita Mazepin a rapidement réagi à l’annonce faite par son équipe ce samedi qui a pris la décision de rompre son contrat avec effet immédiat.

Malgré la décision prise cette semaine par la FIA d’autoriser les pilotes russes et biélorusses à participer à des compétitions internationales sous bannière neutre et à titre individuel (ils ne peuvent pas défendre les couleurs de leur pays), l’équipe Haas a pris la décision de mettre fin au contrat de la société russe Uralkali et de son pilote Nikita Mazepin [les deux étant liés par le fait que la société russe Uralkali appartient au père du pilote].

« Chers fans et followers, je suis très déçu d’apprendre que mon contrat en F1 a été rompu. Bien que je comprenne les difficultés, la décision de la FIA et ma volonté constante d’accepter les conditions proposées pour continuer ont été complètement ignorées et aucun processus n’a été suivi dans cette démarche unilatérale. »

« Pour ceux qui ont essayé de comprendre, mes remerciements éternels. J’ai beaucoup apprécié ces moments passés en F1 et j’espère sincèrement que nous pourrons tous nous retrouver dans des temps meilleurs. J’en dirai plus dans les prochains jours. »

 

Un Monopoly Spa-Francorchamps édition limitée !

Dans le cadre de la célébration de son centenaire, le Circuit de Spa-Francorchamps présente sa version exclusive en tirage limité « 100 ans de passion » du célèbre jeu de société Monopoly !

Envie de découvrir le Circuit de Spa-Francorchamps en famille ou entre amis ? Un Circuit historique et centenaire, fort de son histoire mais également résolument tourné vers l’avenir. C’est en effet en août 1921 que la première course s’est tenue sur « Le plus beau Circuit du monde ».

Les joueurs pourront parcourir le légendaire tracé d’un peu plus de 7 km, y ériger des tribunes, devenir propriétaire de virages aux patronymes mondialement connus qui font vibrer les pilotes des plus grands championnats et les fans ou encore certains virages historiques de l’ancien tracé de 14 km, lieux-dits du Circuit, Fan Shop, Musée du Circuit de l’Abbaye de Stavelot, … L’occasion de découvrir ou redécouvrir le circuit d’une manière différente, et de passer un excellent moment de divertissement en famille ou entre amis !

« Nous nous réjouissons de proposer à nos fans cette édition spéciale du Monopoly. Qui n’a pas passé de bons moments en famille avec ce jeu de société ? C’est une façon ludique de faire un tour de piste qui promet, j’en suis sûr, de belles soirées de divertissement et une façon inédite d’emmener le Circuit de Spa-Francorchamps chez soi ! » a déclaré Amaury Bertholomé, CEO du Circuit de Spa-FrancorchampsCe Monopoly.

« 100 ans de passion », bilingue français/anglais est le fruit d’une collaboration fructueuse avec la société wallonne DicoGames qui personnalise des Monopoly thématiques en Belgique depuis plus de 15 ans. Le plateau sur fond noir est entièrement illustré par le dessinateur Vince, bien connu dans le monde la presse. Les cases représentent le tracé du circuit. Les maisons et les hôtels sont devenus des tribunes et des stadiums, 4 virages de légende ont pris la place des 4 gares habituelles du jeu, les pions traditionnels du Monopoly sont remplacés par des pions en lien avec la course (casque, roue, trophée …) et les billets sont eux aussi à l’effigie du circuit. Bref, le jeu est personnalisé dans le parfait esprit du circuit et ravira les petits et les grands.

Le Monopoly « Circuit de Spa-Francorchamps – 100 years of passion » sera bien sûr en vente dans le Fan Shop du Circuit dès le début de la saison. D’ici-là, il sera présent dans des points de vente* de la région du Circuit et bientôt en ligne.

*Points de vente : Open Source (Francorchamps), Office du Tourisme de Spa, Abbaye de Stavelot, Librairire Scripta (Malmedy)

Haas se sépare de Nikita Mazepin

C’est désormais officiel, l’équipe américaine Haas a confirmé avoir mis fin au contrat de son sponsor russe Uralkali et au contrat de son pilote russe Nikita Mazepin avec effet immédiat.

L’écurie Haas a indiqué dans un court communiqué qu’elle était « choquée » et « attristée » de la situation actuelle en Ukraine et qu’elle avait donc pris la décision de mettre fin au contrat de sponsoring de la société russe Uralkali, ainsi que de son pilote Nikita Mazepin à la veille de la saison 2022.

« Haas F1 Team a choisi de mettre fin, avec effet immédiat, au partenariat en titre d’Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin. Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l’équipe est choquée et attristée par l’invasion de l’Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit. » a indiqué l’équipe.

Pour le moment, l’écurie n’a pas encore communiqué le nom du remplaçant de Nikita Mazepin, mais en toute logique, il devrait s’agir de l’actuel pilote de réserve, le Brésilien Pietro Fittipaldi. Une annonce officielle est attendue dans les prochaines heures.

Haas a l’obligation de modifier la livrée de sa F1

L’équipe Haas n’aura pas d’autre choix que de modifier la livrée de sa monoplace avant le début de la saison 2022 de Formule 1 après les décisions prises par la FIA ce vendredi.

Ce vendredi, l’instance dirigeante du sport a publié un communiqué dans lequel elle insiste sur le fait que les pilotes russes et biélorusses sont autorisés à concourir dans des compétitions internationales mais à la seule condition de le faire sous bannière neutre et à titre individuel (ils ne représenteront pas leur pays). Dans ce document, la FIA a également confirmé de nouvelles mesures interdisant « l’utilisation de symboles, de couleurs et de drapeaux russes sur une livrée de voiture, un équipement et un uniforme« , interdisant de fait la livrée présentée par l’écurie Haas le mois dernier.

Bien avant que la FIA ne prenne cette décision, l’équipe Haas avait d’elle-même décidé de retirer le logo de la société russe Uralkali sur sa monoplace pour les deux derniers jours des essais hivernaux à Barcelone, ainsi que les bandes de couleur rouge et bleu sur les flancs de la VF-22 et qui rappelaient le drapeau russe. Les deux pilotes se sont alors retrouvés au volant d’une F1 totalement blanche où seuls le logo du sponsor de Mick Schumacher (1and1) et celui de la Haas étaient encore visibles sur la carrosserie (voir photo d’illustration).

Avec cette nouvelle mesure prise par la FIA ce vendredi, l’écurie américaine n’aura donc pas d’autre choix que de retirer les couleurs de la Russie, ainsi que le logo de Uralkali, que ce soit sur la voiture ou bien sur tous les équipements de l’équipe.Sur ses réseaux sociaux, l’équipe Haas a d’ailleurs déjà retiré toute trace de Uralkali et on s’attend à ce que le partenariat entre cette société russe et Haas soit rompu dans les plus brefs délais.

Lle départ d’Uralkali aura pour conséquence directe « d’éjecter » le pilote russe Nikita Mazepin qui n’est autre que le fils du propriétaire de la société Uralkali. On s’attend donc en toute logique à ce que Haas annonce très prochainement avoir remplacé Nikita Mazepin par son pilote de réserve, le Brésilien Pietro Fittipaldi, qui devrait faire ses débuts lors des essais hivernaux de Bahreïn le 10 mars prochain.

Pour Wolff, Masi a été influencé par Red Bull la saison dernière

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a affirmé dans un documentaire diffusé par Sky Sports que Michael Masi, l’ancien directeur de course de la F1, avait été manipulé par Red Bull à la fin de la saison dernière.

Duel est le nom du nouveau documentaire diffusé par Sky Sports et qui retrace la lutte au championnat du monde 2021 entre Max Verstappen et Lewis Hamilton. Ce documentaire est illustré d’entretiens exclusifs avec les personnes clés qui se sont retrouvées au centre de la bataille l’an dernier, mais aussi de l’énorme controverse de la fin de saison qui a couté son poste à Michael Masi.

Dans ce documentaire, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, revient sur la défaite controversée de Lewis Hamilton contre son rival Max Verstappen; une défaite qui, selon lui, était due aux « mauvaises décisions » prises par le directeur de course qui a été manipulé par Red Bull – l’Autrichien pointant à la fois la finale d’Abou Dhabi et l’avant dernière course en Arabie Saoudite comme exemples concrets.

Pour rappel, en Arabie Saoudite Michael Masi a conclu un « accord » avec le directeur sportif de Red Bull, Jonathan Wheatley, sur les positions de grille au redémarrage de la course après une interruption, alors qu’il avait changé d’avis sur les règles concernant la voiture de sécurité au milieu des protestations de Red Bull à Abou Dhabi lors de la dernière manche, le tout diffusé en direct à la télévision.

« Jonathan Wheatley a fait son travail. Il a retourné Michael Masi le directeur de course [dans leur camp], pas seulement à Abou Dhabi, mais avant, et Max [Verstappen] lui doit probablement beaucoup. » a insisté Toto Wolff dans le documentaire Duel.

Concernant Michael Masi – qui ne sera plus directeur de course en Formule 1 cette année après avoir été remplacé par Eduardo Freitas et Niels Wittich – Wolff a ajouté : « Je ne lui ai pas parlé [depuis Abou Dhabi] et je ne veux plus jamais lui parler. Ses décisions étaient mauvaises et je suis sûr qu’il les regrette. La FIA aurait dû voir bien plus tôt qu’il y avait un problème, il y avait un problème de structure, un problème de personnalités. »

Max Verstappen a donc finalement remporté le titre après avoir dépassé Hamilton dans le dernier tour de course à Abou Dhabi, bien aidé il est vrai par la décision de Masi qui a conduit le Néerlandais à rouler sur des pneus tendres frais alors que son rival Lewis Hamilton était sur de vieux pneus Durs. A ce sujet, Wolff a déclaré : « C’est comme un match de football où une équipe est à 1-0 et tout à coup l’arbitre dit, ‘maintenant c’est le but en or. 0-0, celui qui marque le but suivant gagne’. Et au fait, vous devez jouer sans crampon. »

Encore « une montagne à gravir » avec les nouvelles F1 selon Vettel

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a tenu à souligner à quel point les nouvelles monoplaces en F1 auront une courbe d’apprentissage abrupte cette année.

Lors des trois premiers jours des essais hivernaux à Barcelone, Sebastian Vettel et son coéquipier Lance Stroll ont bouclé 295 tours avec l’AMR22 d’Aston Martin, mais le pilote allemand a dû stopper sa journée prématurément le dernier jour en raison d’une fuite qui a provoqué un début d’incendie sous le capot moteur de sa monoplace.

Malgré ce problème qui aura coûté un précieux temps de roulage à l’équipe Aston Martin, Vettel se dit plus préoccupé par la difficulté de trouver les bons réglages pour être compétitif avant le début de la saison avec ces machines nouvelle génération : « Pour moi personnellement, il y a encore beaucoup à apprendre et la voiture peut être pilotée de manière différente, je joue un peu avec les styles de pilotage. » a déclaré Vettel après les essais hivernaux.

« Nous essayons de trier les problèmes, de trouver des solutions à certains défis auxquels nous avons été confrontés afin de trouver des solutions. Donc, il reste encore beaucoup à faire, tout le monde est à fond et il reste encore une montagne très, très raide et haute à gravir. Je ne peux pas dire à quel moment nous verrons le sommet, mais c’est un moment amusant, et ma conviction est qu’un jour nous atteindrons ce sommet, espérons-le juste avant la saison. »

« Je pense que de toute façon ça sera une longue année, tout le monde est probablement dans le même bateau en termes d’apprentissage avec ces voitures et certains problèmes. Mais jusqu’à présent, tout va bien. »

L’Allemand admet qu’il a tout de même été surpris de constater une si grande différence dans les concepts montrés par les équipes à Barcelone : « Je suis surpris qu’il y ait une si grande différence, je m’attendais à ce que les voitures se ressemblent davantage. Il est bon de voir que les gens ont choisi des voix différentes dans les philosophies de conception. »

« Laquelle aura raison ? Nous le verrons…j’espère juste que toutes les voitures seront proches les unes des autres et qu’il n’y aura pas une grande différence dans le peloton, ce serait formidable. » conclut le pilote Aston Martin.

Les pilotes russes doivent signer une charte d’engagement auprès de la FIA

Ce vendredi, la FIA a précisé les conditions de participation des pilotes russes et biélorusses aux compétitions internationales cette année et ils auront à leur disposition un document d’engagement à remplir avant de pouvoir concourir.

En réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FIA a décidé plus tôt cette semaine de laisser les pilotes russes et biélorusses concourir dans les compétitions internationales, mais ces derniers doivent le faire sous bannière neutre. L’instance dirigeante a tenu à rappeler aujourd’hui les conditions auxquelles les pilotes concernés par cette mesure devront se conformer, et ils devront notamment remplir un document dans lequel ils s’engagent à respecter les points suivants :

  • Les pilotes russes/biélorusses, concurrents individuels et officiels pourront participer à des compétitions internationales/régionales uniquement à titre individuel et neutre sous réserve d’un engagement spécifique et du respect des principes de la paix et la neutralité politique, jusqu’à nouvel ordre
  • Aucun symbole, couleur ou drapeau national russe/biélorusse (uniforme, équipement et voiture) ne doit être affiché ou jouer des hymnes lors de compétitions internationales/régionales jusqu’à nouvel ordre

De plus, en signant cette charte « d’engagement », les pilotes concernés seront en accord total avec les points suivants :

  • Je comprends que tout refus ou non-respect de ces décisions constituera une violation de l’article 12.2.1.e du Code Sportif International de la FIA, et peut entraîner l’imposition d’une pénalité ou sanction en vertu du Code Sportif International, des Statuts de la FIA, du Code Judiciaire et Disciplinaire de la FIA Règles, et/ou en vertu de toute autre disposition applicable des règles et règlements de la FIAJe reconnais le ferme engagement pris par la FIA d’être solidaire avec le peuple de l’Ukraine, la Fédération Automobile d’Ukraine, et tous ceux qui souffrent à cause de ce conflit
  • Je reconnais que je ne peux participer aux événements couverts qu’à titre individuel et neutre, et en aucun cas en tant que représentant de la Russie ou de la Biélorussie
  • Je n’afficherai aucun symbole, couleur ou drapeau national russe/biélorusse publiquement ou via les réseaux sociaux
  • Je n’afficherai pas sur mes uniformes, vêtements, accessoires ou autres objets personnels, ou sur mon équipement ou voitures à tout moment en relation avec ma participation aux événements couverts ou autrement en ma qualité de participant aux événements couverts : le drapeau russe ou biélorusse (actuel ou historique), toute illustration ou référence au drapeau russe ou biélorusse, tout emblème national ou autre symbole national de la Russie/de la Biélorussie (par exemple, le blason armoiries de Russie / aigle bicéphale de Russie), les mots «russe», «biélorusse» ou «automobile russe», Fédération de l’Automobile de Biélorussie ou les acronymes « RUS » ou « RAF » ou «BAF», «FBA», «BLR» dans n’importe quelle langue ou format, l’emblème de la Fédération automobile de Russie (« RAF ») ou « Fédération de l’Automobile de Biélorussie (« FBA »/ »BAF »)
  • Je reconnais qu’aucun hymne national russe/biélorusse ne sera joué lors des événements couverts. je ne jouerai ni ne chanterai l’hymne national russe / biélorusse sur aucun lieu d’événement officiel ou autre zone contrôlée par la FIA ou par l’organisateur ou le promoteur d’un événement couvert, ou autrement en lien avec ma participation aux événements couverts ou autrement en ma qualité de participant dans les événements couverts
  • Je ne ferai aucune déclaration ou commentaire, ne prendrai aucune mesure ou ne me conduirai pas d’une manière qui est préjudiciable aux intérêts de la FIA, de toute compétition et/ou du sport automobile en général. En particulier, je n’exprimerai aucun soutien (direct ou indirect) à la Russie et/ou à la Biélorussie et à ses activités à l’égard de l’Ukraine
  • Je me conformerai à tout moment à : une ou toutes les règles et tous les règlements, circulaires, lignes directrices, procédures et autres exigences de la FIA, comme modifié de temps à autre ; toutes les décisions et directives de la FIA et à tout régime de sanctions applicable
  • Je reconnais et j’accepte que la FIA puisse mettre en œuvre d’autres mesures ou rendre d’autres décisions en ce qui concerne ma participation aux événements couverts à la lumière du conflit en cours en Ukraine, y compris le droit de me refuser l’entrée ou de m’empêcher de participer et/ou d’assister à tout événement couvert. Je me conformerai à toutes ces mesures et décisions supplémentaires
  • J’ai lu et compris le contenu de cet engagement du pilote et je reconnais qu’il est juridiquement contraignant pour moi