Le problème de bosses à Austin n’est toujours pas résolu

Le circuit du COTA s’efforce de supprimer certaines des bosses présentes sur le tracé depuis plusieurs années maintenant avant que la F1 ne fasse son grand retour à Austin ce mois-ci pour le Grand Prix des États-Unis.

La Formule 1 n’est plus revenue à Austin depuis la saison 2019 en raison de la crise sanitaire qui a débuté en 2020 et les pilotes retrouveront donc la semaine prochaine le tracé du COTA pour la première fois depuis deux ans.

Cependant, les problèmes de bosses présentes sur le circuit déjà lors de la dernière édition du Grand Prix des États-Unis en 2019 sont toujours d’actualité comme on a pu le voir il y a quelques jours avec les pilotes MotoGP qui ont même menacé de ne pas courir la totalité du Grand Prix, jugeant la piste trop dangereuse.

Du côté de la FIA, le directeur de course Michael Masi, a déclaré qu’il avait déjà consulté son homologue au sein de la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme) et qu’un travail de réfection était en cours avant l’arrivée de la F1 à Austin fin octobre.

« J’ai eu mes collègues de la FIM durant tout le week-end, alors qu’ils étaient à Austin, afin de bien comprendre la situation dans son ensemble. » a déclaré Masi.

« Ce que nous avons fait, c’est que depuis l’événement F1 2019, une grande partie du circuit a été refaite pour contrer certains problèmes que nous avons eu en 2019. Les zones pointées du doigt par le MotoGP sont des zones différentes de celles qui ont été refaites. Tony Cotman, qui est l’un des inspecteurs circuit FIA, qui était auparavant directeur de course Champ Car/IndyCar, et qui est aux États-Unis, s’est déjà rendu à Austin au cours de la semaine. »

« Il a fait son rapport et le circuit fait quelques changements pour nous afin de répondre à certaines des préoccupations. Ils vont aplanir les bosses et ainsi de suite, mais nous avons peu de temps pour le faire, donc ils feront ce qu’ils peuvent dans les délais. »

Lors de la dernière édition du Grand Prix des États-Unis, on se souvient que Sebastian Vettel (alors pilote Ferrari) a dû abandonner en course en raison d’une défaillance de la suspension de sa monoplace. L’équipe de Maranello avait alors clairement pointé du doigt les bosses présentes sur le tracé.

Sans son arrêt, Lewis Hamilton aurait terminé P8 en Turquie

Le directeur technique de Mercedes, James Allison, a expliqué que Lewis Hamilton aurait très bien pu rallier l’arrivée du Grand Prix de Turquie sans s’arrêter au stand dimanche dernier, mais le Britannique aurait alors vu son rythme dégringoler dans les derniers tours.

Cinquième à l’arrivée du Grand Prix de Turquie, le pilote Mercedes a limité les dégâts alors qu’il s’élançait depuis la onzième place sur la grille de départ, mais si le Britannique ne s’était pas arrêté au cinquantième tour pour chausser des pneus neufs, il aurait très certainement franchi la ligne d’arrivée à la septième ou huitième place selon son équipe.

« Comme toujours avec la stratégie, après la course on se demande toujours quel aurait été le bon tour pour réaliser un arrêt. Cependant, si nous regardons la situation dans son ensemble, le meilleur moment pour s’arrêter aurait été au tour 36 ou 37, c’est à ce moment-là que Valtteri – qui a remporté la course – et Verstappen se sont arrêtés. » explique James Allison, directeur technique de Mercedes.

« Si Lewis avait fait de même et avait ensuite traité ses pneus gentiment, alors selon toute vraisemblance, il aurait obtenu une solide quatrième place et aurait peut-être pu mettre sous pression Sergio [Perez] pour la troisième place, et peut-être même le dépasser. cela aurait été optimal. »

« Mais nous ne l’avons pas fait, nous sommes restés plus longtemps que cela en espérant que la piste deviendrait sèche, que les pneus dureraient…et que nous obtiendrions alors la troisième place facilement simplement en l’héritant de ceux qui auraient fait un arrêt. »

« Au moment où nous avons réalisés que nous aurions dû faire cet arrêt et que nous cherchions à réduire nos pertes, c’était vers le tour 41 et cela aurait été aussi bien [de s’arrêter] et cela nous aurait offert une quatrième place. Au final, nous avons poussé un peu plus longtemps, encore neuf tours, avec des pneus qui s’usaient très rapidement. »

« Lorsque nous avons finalement appelé Lewis, c’est parce que le tableau des temps au tour que nous utilisons pour faire nos prédictions nous disait qu’il ne semblait pas bon de s’accrocher jusqu’à la fin de la course – que le rythme de la voiture serait alors suffisamment médiocre pour que… nous terminions quelque part dans la région de la septième, huitième place, en fonction de la façon dont les pneus se dégradaient progressivement. »

Après son arrêt au stand au tour 50, Lewis Hamilton a exprimé sa frustration à la radio en déclarant à son ingénieur : « Nous n’aurions pas dû nous arrêter…je vous l’ai dit ! »

Allison pour sa part estime que Lewis Hamilton aurait très bien pu rallier l’arrivée avec ses pneus usés, mais le rythme du britannique aurait alors été « lamentable ».

« Oui, selon toute vraisemblance, nous serions arrivés à la fin de la course sur ce train de pneus, il aurait été capable de rouler sans difficulté. Ocon l’a fait par exemple, et notre voiture fonctionne généralement mieux que la plupart de nos concurrents. »

« Alors oui, nous serions arrivés au bout de la course. La question est, à quelle vitesse aurions-nous été ? La réponse est assez claire, nous aurions été très lents. Le pneu utilisait toute sa gomme durant la course, mais vers la fin, alors que la piste était presque sèche mais sans jamais l’être, cette usure s’est accélérée et les temps au tour de Lewis commençaient à se dégrader tour par tour. Il aurait atteint la fin de course, mais son rythme aurait été lamentable. »

Après le Grand Prix de Turquie, Lewis Hamilton est deuxième au classement des pilotes avec six points de retard sur le pilote Red Bull Max Verstappen. Il reste encore six courses à disputer avant la fin de la saison 2021.

Tsunoda a ruiné sa course en luttant avec Hamilton en Turquie

Neuvième sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie dimanche dernier, le Japonais Yuki Tsunoda a connu une course compliquée à partir du moment où il a voulu défendre face à la Mercedes de Lewis Hamilton.

Afin d’entraver la remontée du septuple champion du monde Lewis Hamilton [qui partait onzième], Yuki Tsunoda a défendu sa position en course lorsque le Britannique est arrivé sur lui. Malheureusement, sa défense face à l’une des meilleures monoplaces du plateau a eu pour conséquence d’user prématurément ses pneumatiques Intermédiaires, ce qui ruinera le reste de la course du pilote Alphatauri qui franchira la ligne d’arrivée à la quatorzième place.

« J’ai trop tapé dans les pneus au début du combat contre Hamilton et après cela, il était vraiment difficile de garder le rythme. » a expliqué le pilote AlphaTauri.

« Ensuite, j’ai réalisé un tête-à-queue lorsque j’ai essayé d’aller plus vite, alors que dans mes rétroviseurs je ne voyais rien à cause du spray. Je pensais qu’il y avait une voiture derrière moi, donc j’ai poussé et j’ai réalisé ce tête-à-queue. Cela a gâché toute ma course, ce qui est dommage car je n’ai pas pu marquer de points. »

« C’est dommage parce que j’espérais vraiment marquer des points. Nous nous battons pour la cinquième place au championnat constructeurs et c’était une opportunité décente d’obtenir de gros points par rapport à Alpine. »

Bien que son combat avec Hamilton a attiré l’attention dimanche dernier, Tsunoda estime qu’il n’en a pas fait suffisamment pour entraver davantage la progression du pilote Mercedes.

« Je n’y pensais pas pour être honnête, mais c’est la dernière année de Honda et je veux que Max [Verstappen] gagne. J’ai essayé de retenir Lewis autant que possible, je ne sais pas combien de tours exactement. J’aurais voulu le retenir 30 tours, donc huit ce n’est pas assez. »

Après le Grand Prix de Turquie, l’équipe AlphaTauri occupe toujours la sixième place au championnat constructeurs avec 12 points de retard sur Alpine, alors qu’il ne reste que six courses à disputer avant la fin de la saison 2021.

Classement constructeurs F1 2021

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Alex Albon boucle des essais au volant d’une Red Bull en Turquie

Alexander Albon, le pilote de réserve de l’équipe Red Bull – et accessoirement futur pilote Williams à partir de la saison 2022 – était en piste à Istanbul pour le compte de son écurie cette semaine au lendemain du Grand Prix de Turquie remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

Officiellement, le pilote thaïlandais a pris le volant d’une Red Bull pour participer à une journée de tournage promotionnel ( comme l’autorise la règlementation en F1), mais officieusement, il se murmure que Red Bull a voulu comprendre pourquoi l’équipe Mercedes affichait une aussi bonne vitesse de pointe dans les lignes droites au Grand Prix de Turquie le week-end dernier.

En effet, après le Grand Prix de Turquie remporté par Valtteri Bottas dimanche dernier, le patron de l’équipe de Milton Keynes, Christian Horner, s’est étonné de constater que les deux monoplaces de l’écurie du constructeur allemand affichait une incroyable vitesse de points dans les lignes droites en course et ce, sans l’aide du DRS.

« C’est surprenant de constater le pas en avant qu’ils ont fait avec leur unité de puissance. » a déclaré Horner dimanche soir après la course à propos de Mercedes.

« On peut voir que dans toutes leurs équipes, Mercedes doit gérer des problèmes de fiabilité, ce qui est inhabituel pour Mercedes. Mais leur performance est toujours incroyablement impressionnante. Est-ce que l’un se fait au détriment de l’autre, je ne sais pas. Mais si vous regardez le delta de vitesse sur la ligne droite opposée, il était entre 15 et 20 km/h, ce qui est plus que s’il y avait eu le DRS [le DRS n’était pas disponible en course]. »

La première hypothèse pour expliquer que les pilotes Red Bull étaient moins rapides que les pilotes Mercedes à Istanbul semble venir du fait que Honda aurait limité la puissance moteur sur les deux monoplaces équipées d’un quatrième moteur neuf afin d’éviter une nouvelle pénalité de grille à l’avenir, alors qu’il ne reste que six courses à disputer.

Autre hypothèse, Red Bull a pu être induite en erreur le week-end dernier en Turquie en raison des données disponibles depuis l’édition 2020 qui s’est déroulée sur une piste extrêmement glissante, ce qui n’était pas le cas en 2021. Point interessant, lors de sa journée d’essais ce lundi à l’Istanbul Park, Alex Albon a utilisé des profils d’ailerons différents de ceux utilisés en course par Verstappen et Perez.

Cette « journée de tournage » a été planifiée juste avant que la F1 ne se rende sur un autre circuit typé Mercedes à Austin au Texas dans le cadre du Grand Prix des États-Unis et sur lequel la vitesse de pointe est primordiale pour performer.

Quoi qu’il en soit, Alex Albon était très heureux d’avoir pu rouler avec la Red Bull sur le tracé d’Istanbul : « J’ai les joues douloureuses à force de sourire et le cou douloureux à cause du virage numéro 8. » a déclaré le Thaïlandais après sa journée d’essais.

« J’ai pris tellement de plaisir à piloter cette machine, même juste pour une journée de tournage. C’est incroyable de voir tout le travail acharné de la part de toute le monde chez Red Bull, et faire de cette voiture ce qu’elle est devenue. »

Le mythique chalet de l’EBRT à Spa Francorchamps disparait du décor

Cette semaine, les travaux visant à sécuriser le circuit de Spa Francorchamps en Belgique ont débuté et une page de l’histoire du tracé belge s’est tournée avec la démolition du mythique chalet qui trônait au dessus du Raidillon depuis 1985.

Ce chalet – qui appartenait à l’EBRT (East Belgian Racing Team) a été détruit pour laisser place à une nouvelle tribune qui sera construite au dessus du Raidillon dans les prochaines semaines dans le cadre du « projet moto » lancé par le circuit de Spa Francorchamps et qui a pour but de sécuriser la piste à différents endroits afin d’obtenir une licence de Grade C de la Fédération Internationale de Motocyclisme en vue du retour des courses de moto.

Dans le cadre de ce projet, la grande majorité des zones de dégagement du circuit vont être revues, avec des bacs à graviers qui seront installés dans cinq virages clés (la Source, le Raidillon, Les Combes, Stavelot et Blanchimont), bien que des modifications plus ou moins importantes toucheront également tous les virages du tracé.

En plus de sécuriser le tracé, le projet vise également à augmenter la capacité d’accueil du public avec la construction de nouvelles tribunes, dont une à la place du chalet de l’EBRT qui a été détruit cette semaine. Au total, 13 000 places assises supplémentaires seront ajoutées, permettant ainsi de doubler la capacité du circuit dans ce domaine.

Giovinazzi n’a pas respecté une consigne d’Alfa Romeo en Turquie

Le responsable de l’ingénierie piste d’Alfa Romeo, Xevi pujolar, a révélé que l’Italien Antonio Giovinazzi n’a pas respecté une consigne d’équipe dimanche dernier au Grand Prix de Turquie et a donc potentiellement laissé filer quelques points.

En fin de course à Istanbul, Antonio Giovinazzi mettait la pression sur le pilote Alpine Esteban Ocon – qui avait décidé de rallier l’arrivée de l’épreuve sans effectuer d’arrêt au stand. En difficulté avec des pneus Intermédiaires en fin de vie, Ocon a finalement réussi à résister et a franchi la ligne d’arrivée à la dixième place marquant le dernier point disponible lors de ce Grand Prix.

Giovinazzi pour sa part franchira la ligne en P11 en dehors des points, mais alors que le pilote italien n’était pas satisfait de son résultat final, son équipe Alfa Romeo était également contrariée face au refus d’obtempérer après lui avoir demandé de laisser passer son coéquipier Kimi Raikkonen, qui était plus rapide et qui avait de meilleures chances de pouvoir marquer des points.

« Nous lui avons demandé d’échanger sa position, mais à ce stade, Antonio commençait à accélérer le rythme et il a lui-même décidé qu’il voulait rester devant. » explique Xevi Pujolar, cité par le site de la Formule 1.

« Peut-être que cette situation représentait quelques tours où nous aurions potentiellement pu être plus rapide en tant qu’équipe. Il ne restait plus qu’un tour pour rattraper Ocon. C’est sûr que pour l’équipe ce n’était pas l’idéal et je n’ai pas très bien compris pourquoi nous ne n’avons pas échangé les positions à ce moment-là. »

« Évidemment, lorsque vous avez les deux voitures en fin de course, nous pouvons échanger les positions en fonction de la situation. C’était important de pouvoir marquer, notamment parce que le rythme de Kimi était élevé. »

« Au début de la course, nous n’avons pas vraiment regardé qui était le plus fort. » ajoute Pujolar.

« Nous avons géré le rythme, les deux voitures étaient là. Nous ne savions pas combien de temps les conditions resteraient telles qu’elles étaient, nous ne voulions donc pas mettre trop de stress ou échanger les positions en laissant passer Kimi qui aurait poussé fort et aurait rapidement dégradé ses pneus. »

« A ce stade, nous voulions avoir un peu d’espace parce que personne ne savait si cela durerait 20 tours, 30 tours ou toute la course avec les Intermédiaires. Mais en fin de course oui, c’était une autre histoire et nous voulions échanger les positions. »

Pour rappel, Antonio Giovinazzi est sous pression en ce moment chez Alfa Romeo, car son équipe n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Valtteri Bottas en 2022. L’Italien pourrait bien être remplacé par un jeune pilote issu de la Formule 2 l’an prochain, on pense notamment à Oscar Piastri ou encore le Chinois Zhou. Une annonce est attendue de la part d’Alfa Romeo dans les prochaines semaines.

Calendrier 2022, course Sprint…la Commission F1 s’est réunie

La Commission F1 s’est réunie aujourd’hui, 13 octobre, à Londres, pour sa troisième réunion de 2021. La FIA et la Formule 1 confirment que des discussions positives ont eu lieu, passant en revue certains des points majeurs de la saison 2021 jusqu’à présent, et envisageant ce qui sera un championnat record de 23 courses en 2022.

La Commission a reçu le projet de calendrier du championnat du monde de Formule 1 de la FIA 2022. Ce calendrier sera soumis au Conseil Mondial du Sport Automobile pour approbation ce vendredi 15 octobre avant la publication du calendrier définitif dans la foulée.

« Alors que le monde sort de la pandémie mondiale de Covid-19, la Commission a salué les réalisations remarquables de la Formule 1 et de la FIA dans l’organisation de ce qui sera un programme de 22 courses en 2021 et un record de 23 courses en 2022. » peut-on lire dans un communiqué publié ce mercredi par la FIA.

En outre, à la suite du Grand Prix de Belgique de Formule 1 2021, affecté par les conditions météorologiques, la Commission a discuté des mises à jour potentielles du règlement sportif et a demandé que le Comité Consultatif Sportif examine ce sujet lors de sa prochaine réunion afin de proposer des options pour des procédures et des règlements mis à jour.

La Commission a également reçu un rapport sur les deux premiers événements de course Sprint organisés à Silverstone et à Monza plus tôt dans la saison. Le rapport a recueilli les commentaires d’un grand nombre de parties prenantes, qui étaient favorables au concept Sprint.

Une évaluation plus approfondie aura lieu après le troisième et dernier événement Sprint de 2021 programmé au Brésil. Les éléments relatifs aux futurs événements Sprint potentiels et le cadre réglementaire associé seront ensuite discutés avec une résolution positive attendue dans les semaines suivant le Grand Prix du Brésil.

Il est bon de noter que toutes les modifications réglementaires sont soumises à l’approbation du Conseil Mondial du Sport Automobile.

L’équipe Williams F1 vise à réduire son bilan carbone d’ici 2030

Williams Racing, l’une des équipes les plus titrées de l’histoire de la Formule 1, s’engage à atteindre un objectif ambitieux en matière de changement climatique. S’appuyant sur les progrès réalisés par l’industrie mondiale du sport automobile en matière de durabilité ces dernières années, Williams a annoncé qu’elle souhaitait s’engager à devenir « positive » pour le climat d’ici 2030.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, Williams Racing a développé une série d’initiatives technologiques et axées sur les données, dans le cadre d’une stratégie de développement durable globale axée sur des objectifs, visant à relever certains des défis environnementaux et sociétaux les plus importants auxquels sont confrontés la Formule 1, le sport mondial et le planète.

La stratégie de durabilité de Williams Racing, qui a été développée au cours de l’année dernière après une analyse approfondie d’experts, est basée sur cinq piliers clés : action climatique, gestion de la biodiversité, innovation durable, accès à l’industrie pour tous et leadership axé sur les objectifs. Chaque pilier définit les actions que Williams prendra à court et moyen terme pour accélérer la transition vers une planète meilleure. Ajoutant davantage de transparence et de responsabilité, chaque objectif sera mesuré, audité et rapporté annuellement.

Williams s’engage à apprendre et à partager les meilleures pratiques de tous les secteurs et à adhérer aux initiatives internationales. En conséquence, cette stratégie aligne son objectif de réduction des émissions sur l’objectif en dessous de 2 degrés Celsius de l’Accord de Paris sur le climat et de l’Agenda mondial des Nations Unies sur le changement climatique.

Williams Racing est désormais la première équipe de Formule 1 à être signataire de la CCNUCC, UN Sports for Climate Action Framework. De plus, les objectifs de durabilité de Williams sont alignés sur 12 des 17 objectifs de développement des Nations Unies. Williams  est également alignée sur les normes spécifiques de l’industrie et a récemment obtenu l’accréditation environnementale FIA ​​trois étoiles.

« Williams Racing est un pionnier de la Formule 1 et du monde de la course automobile et possède un solide héritage dans le développement de la technologie de la Formule 1 et son transfert vers les secteurs des véhicules électriques, du transport durable et de l’énergie. » a déclaré Jost Capito, PDG de Williams.

« Nous vivons à une époque où notre planète et notre société évoluent plus rapidement que jamais. En nous appuyant sur les progrès réalisés par l’industrie mondiale du sport automobile en matière de développement durable ces dernières années, nous avons pris le temps d’analyser en profondeur l’ensemble de nos opérations et de développer une stratégie de développement durable complète axée sur les objectifs afin d’accélérer notre transformation durable. »

« En tant qu’équipe, nous voulions repousser les limites et être le moteur du développement durable dans le sport automobile mondial et dans l’industrie automobile au sens large. Ainsi, aujourd’hui, nous nous engageons à être positifs pour le climat d’ici 2030 et nous utiliserons nos connaissances pour développer et développer des technologies de pointe pour atteindre cet objectif. »

« Nous savons où nous sommes forts et comprenons où des améliorations sont nécessaires et nous sommes ouverts à apprendre des autres et à partager les meilleures pratiques dans la poursuite de nos objectifs ambitieux. Pour aider à élever le niveau de référence des performances durables dans notre industrie, nous accueillons les interactions et les partenariats avec les principaux acteurs du sport automobile, les constructeurs automobiles, les marques et les organisations qui partagent notre vision. »

« En tant qu’immense plate-forme sportive mondiale, la Formule 1 a le pouvoir d’inspirer des millions de personnes à travers le monde et en tant que sommet de tant de technologies de pointe, la Formule 1 a la capacité de créer des solutions techniques pour aider à relever les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que planète.  Alors que nous progressons vers notre objectif d’être positif pour le climat dans les années à venir, j’espère que Williams Racing pourra inspirer tous ceux qui sont liés à notre sport et au-delà, en utilisant le sport automobile comme catalyseur d’un changement significatif et durable. »

Les cinq piliers clés de la stratégie de développement durable de Williams sont :

  1. Climate Action :  couvre la stratégie et les objectifs sur la façon dont l’équipe réduira les émissions de carbone pour les déplacements et la consommation d’énergie au siège, réduira les déchets et la consommation d’eau et, au fil du temps, créera sa propre énergie pour devenir positive pour le climat.
  2. Biodiversity Stewardship : couvre la stratégie et les objectifs de la façon dont l’équipe protège et préserve la biodiversité sur les 60 acres du campus du siège à Grove, y compris le ruisseau Letcombe – l’un des 240 ruisseaux de craie au monde.
  3. Sustainable Innovation : couvre la stratégie et les objectifs pour favoriser des solutions durables et innovantes qui relèvent les défis mondiaux à l’intérieur et à l’extérieur de la F1. Cela inclut Williams Racing entreprenant la gestion du cycle de vie complet de ses voitures de course, déployant des stratégies d’économie circulaire au sein de l’équipe et s’impliquant activement dans des projets tels que les technologies de capture du carbone.
  4. Industry Access for All : couvre la stratégie et les objectifs visant à rendre le sport automobile plus accessible en créant un environnement dans lequel tout le monde peut s’épanouir et une main-d’œuvre qui reflète la communauté à travers des programmes d’académie, des bourses et des sports électroniques.
  5. Purpose Driven Leadership : couvre la stratégie et les objectifs de Williams pour agir en tant que pionnier de la durabilité au sein de l’industrie du sport automobile. Construire une culture forte, transparente et responsable au sein de l’équipe, lors des courses, avec ses partenaires, fournisseurs, communauté locale et fans.

Ferrari confirme un « petit avantage » avec le nouveau système hybride

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a confirmé que le nouveau système hybride développé par Maranello et introduit sur les deux monoplaces cette saison fonctionne parfaitement et apporte un « petit » avantage en termes de performance.

Au Grand Prix de Russie, Ferrari a introduit son nouveau système hybride en premier sur la monoplace de Charles Leclerc et le Monégasque a immédiatement confirmé que ce moteur évolué apportait un gain en termes de performance.

Le week-end dernier à Istanbul, ce fut au tour de Carlos Sainz de tester pour la première fois la dernière évolution moteur de Ferrari et l’Espagnol a lui aussi confirmé un réel gain en termes de performance.

« Cela nous donne un petit avantage. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat, à propos du nouveau système hybride qui équipe désormais les deux monoplaces de Maranello.

« Je ne peux pas le quantifier en termes de temps au tour car cela dépend de la piste. Ce n’est pas seulement en termes de puissance pure du moteur à combustion interne, c’est la récupération d’énergie, donc c’est un peu complexe. »

« Mais cela nous donne certainement un avantage. Si je regarde les qualifications [au GP de Turquie] avec Charles, il était le quatrième plus rapide en termes de temps au tour. Si je regarde derrière lui, c’était très serré, et je suis presque certain que quelques positions auraient été perdues sans l’utilisation de cette spécification. »

Binotto a ajouté qu’en raison du fait que le développement des groupes motopropulseurs sera gelé entre 2022 et 2025 [à la demande de Red Bull], Ferrari a tenu à « prendre des risques » en essayant sur la piste son nouveau système hybride en 2021, avant de présenter en 2022 son tout nouveau moteur à combustion interne.

« Comme nous l’avons dit au début lorsque nous avons introduit le nouveau système hybride sur la voiture de Charles à Sotchi, le premier objectif était d’essayer d’augmenter notre expérience en vue de 2022. » a ajouté Binotto.

« C’est pourquoi nous l’avons introduit dès que possible, mais en essayant de nous précipiter, nous avons également pris des risques, mais tout est une question d’évaluation des risques. Évidemment, pour nous il est clair que nous devons obtenir du kilométrage sur la piste et faire notre propre expérience avant 2022. Pour nous c’était la clé et la raison de ce changement. »

Au classement des constructeurs, la Scuderia Ferrari occupe avant le Grand Prix des États-Unis la quatrième place à 7,5 points de McLaren.

La F1 confirme les horaires du GP du Qatar et de Sao Paulo

La Formule 1 a confirmé cette semaine les horaires du Grand Prix du Qatar (du 19 au 21 novembre), ainsi que ceux du Grand Prix de Sao Paulo (du 12 au 14 novembre).

Concernant le Grand Prix du Qatar – que la Formule 1 visite pour la toute première fois de son histoire cette année – les premiers essais libres du vendredi auront lieu à 11h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 15h00 (heure de Paris).

Les essais libres 3 auront lieu à 12h00 (heure de Paris), tandis que les qualifications se disputeront à 15h00 (heure de Paris), alors que le départ du Grand Prix du Qatar le dimanche 21 novembre sera donné à 15h00 (heure de paris).

Pour le Grand Prix de Sao Paulo (la nouvelle dénomination du GP du Brésil), la Formule 1 testera pour la dernière fois de l’année le format de course Sprint à Interlagos et a donc adapté en conséquence son programme lors de ce week-end spécial.

Les premiers essais libres du Vendredi sont programmés à 16h30 (heure de Paris), tandis que les qualifications qui détermineront la grille de départ de la course Sprint du samedi sont programmées à 20h00 (heure de Paris).

Les essais libres 2 auront lieu à 16h00 (heure de Paris) le samedi 13 novembre, alors que la course Sprint qui déterminera la grille de départ du Grand Prix de Sao Paulo est programmée à 20h30 (heure de Paris). Le départ de la course sera donné le dimanche 14 novembre à 18h00 (heure de Paris).

Technique F1 : Ferrari valide son nouveau système hybride

La Ferrari vue à Istanbul Park le week-end dernier était l’une des meilleures de la saison, malgré le fait que le circuit turc n’était pas favorable à la SF21 dans les pronostics. Avec la SF21, Ferrari a montré un grand potentiel, et était sans aucun doute la troisième équipe par ordre de force, très proche des performances de Red Bull et Mercedes.

Le circuit turc est une piste qui permet une certaine polyvalence des réglages, du fait de la présence de lignes droites, de virages lents et de virages très rapides. Avant le week-end du Grand Prix de Turquie, les organisateurs et gestionnaires de la piste ont réalisé une série d’interventions pour augmenter la rugosité de l’asphalte en éliminant les couches bitumineuses qui ont rendu la surface huileuse en 2020. L’augmentation de l’adhérence pour cette édition 2021 a été d’une aide certaine pour Ferrari, qui a tendance à peiner sur des circuits à faible adhérence, comme on l’a vu par exemple au Portugal.

Les performances affichées par Ferrari ont été excellentes dans toutes les conditions tout au long du week-end en Turquie, même si l’équipe italienne aurait préféré une course sur piste sèche, compte tenu de la compétitivité aperçue le vendredi.

Le nouveau système hybride fonctionne bien

Le rythme de course affiché par Charles Leclerc et Carlos Sainz était presque à égalité avec les meilleurs, ce qui rend vraiment dommage que la Ferrari numéro 55 de Sainz ait dû purger une pénalité moteur sur la grille de départ [il a pris le départ depuis la 19e place], juste au cours d’un week-end où la SF21 était si performante.

Cependant, l’Espagnol a fait un retour remarqué, réussissant une série de dépassements sans DRS [il n’était pas disponible en raison d’une piste humide]. L’unité de puissance numéro 4 de Sainz était équipée de la nouvelle partie hybride, déjà utilisée par son coéquipier Charles Leclerc à Sotchi. Les données provenant des nouveaux composants ont satisfait Ferrari après le rodage effectué en Russie, et en Turquie, il était déjà possible d’être plus agressif avec les cartographies.

D’après ce que nous avons vu à Sotchi, Leclerc avait un gain global d’environ 8 chevaux sur Sainz, réussissant à entrer en huitième vitesse avant son coéquipier dans la ligne droite principale. En Turquie, le gain de puissance aurait même dépassé les 10 CV (environ 2 dixièmes par tour le plus rapide) avec les cartographies les plus élevées. L’ensemble de la nouvelle partie hybride est capable de fonctionner avec des plages de tension plus larges, entre 800 et 900 Volts (par règlement la FIA impose un maximum de 1000 Volts), tout comme Mercedes le fait depuis quelque temps.

Cependant, Ferrari dément catégoriquement les rumeurs selon lesquelles la batterie aurait été équipée d’une nouvelle technologie d’élément solide. Le pack batterie reste donc au lithium-ion, qui fonctionne cependant désormais avec une tension plus élevée, permettant de réduire l’ampérage et les diamètres des câbles et connecteurs. Le gain est donc en termes de taille et de réduction de poids, et tout ce travail a été fait avant tout en vue de 2022, où le nouveau système hybride sera alors accompagné du nouveau moteur à combustion interne qui sera homologué en mars de l’année prochaine.

Ferrari avait été plus prudent avec la puissance en Russie, en raison de tests au banc qui avaient mis en évidence certains problèmes de comportement du générateur cinétique MGU-K. Leclerc et Sainz, en plus de toutes les pièces hybrides, ont monté la quatrième spécification de MGU-H et ICE [moteur à combustion interne], qui ont été mis à jour en 2021 dès le début de la saison.

Le travail effectué par les ingénieurs de Maranello dans le département électrique répond donc aux attentes des pilotes et des ingénieurs. La SF21 semble désormais encore plus éloignée de la très décevante SF1000 de 2020, dont le travail de développement a commencé au détriment de deux jetons de développement pour la boîte de vitesses.

La nouvelle boîte de vitesses avait permis de retrouver de la stabilité à l’arrière, qui souffrait en 2020 de problèmes liés à la micro-torsion en phase de roulis. De plus, les jetons dépensés ont permis de modifier les attaches de suspension, déplaçant davantage le bras inférieur en direction de la crash box, pour des raisons liées à l’aérodynamisme.

Différentes configurations aéro pour Sainz et Leclerc en Turquie

Au début du week-end à Istanbul, presque toutes les équipes ont commencé par des configurations aérodynamiques à fort appui, en partant évidemment des références qui existaient depuis l’édition précédente du GP de Turquie. Cependant, les effets positifs d’une adhérence accrue cette année ont incité beaucoup de pilotes à décharger leurs ailerons.

Ferrari s’est immédiatement sentie à l’aise à Istanbul Park, sur un circuit qui était initialement pensé pour favoriser davantage McLaren. La SF21 a plutôt surpris, surtout pour le rythme de course, presque en ligne avec celui affiché par Red Bull. Les ingénieurs de Maranello, sans la présence de Binotto, qui a préféré suivre les événements de la Turquie directement depuis Maranello, ont diversifié les réglages lors des deuxièmes essais vendredi, en montant l’aileron arrière type « cuillère » sur la voiture de Charles Leclerc.

Leclerc a maintenu cette solution également en course, préférant une configuration qui lui permettrait de partir le plus haut possible en qualifications. Sainz a plutôt opté pour une solution d’aileron arrière plus chargée, le plan principal horizontal ayant une plus grande force d’appui.

Le pilote madrilène a cependant maintenu une solution plus chargée, et dans des conditions pluvieuses, il a réussi à avoir un rythme de course légèrement supérieur à celui de son coéquipier Leclerc, en raison d’un appui plus important. La performance de l’Espagnol était très solide, il est dommage que la Safety Car ne soit pas entrée en piste durant la course dimanche dernier, ce qui lui aurait permis de rejoindre le groupe en l’aidant à reprendre des positions.

Ferrari a également travaillé sur les ailerons avant vendredi, à la recherche du bon compromis entre efficacité et appuis. Une configuration à faible traînée avait été testée sur la voiture de Sainz en EL11, qui a ensuite été définitivement abandonnée. Ferrari a continué de montrer une monoplace performante en sortie de virage lent, principalement dans le premier et le dernier secteur du circuit d’Istanbul

Une carrosserie plus étroite a aussi été vue sur la SF21 en Turquie, rarement utilisée cette année dans les premières courses. Les ouvertures plus étroites permettent d’augmenter l’efficacité de la dynamique des fluides arrière, au détriment d’une efficacité de refroidissement moindre. Les températures plus fraîches, dues à la pluie, ont permis à Ferrari d’utiliser cette solution, version 3 dans le comparatif ci-dessous.

Après le Grand Prix de Turquie, la Scuderia Ferrari occupe toujours la quatrième place au championnat constructeurs et accuse désormais 7,5 points de retard sur McLaren, alors qu’il reste six courses à disputer cette saison.

Classement constructeurs F1 2021

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Haas prêt à faire rouler des jeunes pilotes Ferrari en EL1 en 2022

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, n’écarte pas l’idée de faire rouler des jeunes pilotes Ferrari l’an prochain en essais libres.

A partir de la saison 2022, les équipes de Formule 1 devraient avoir l’obligation (cette mesure doit encore être approuvée) de faire rouler de jeunes pilotes lors de deux sessions d’EL1 au cours de la saison dans le but d’augmenter les opportunités pour les jeunes pilotes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et acquérir de l’expérience lors d’un week-end de course officiel, alors que les essais privés sont très limités en F1.

« Si cela devait être inscrit dans les règlements, alors bien-sûr, nous devrions faire appel à des jeunes pilotes et je pense qu’il s’agirait de pilotes Ferrari. » a déclaré Gunther Steiner.

« Je n’ai pas encore parlé avec Ferrari de qui ils auront l’année prochaine, mais je dirais que ce serait le premier choix. S’ils n’ont personne, alors c’est sûr qu’il y aura des gars qui voudront bien piloter la voiture lors des EL1. »

Outre les jeunes pilotes, Steiner a également déjà mentionné que l’équipe Haas pourrait faire appel à un pilote réserviste expérimenté l’an prochain pour servir de référence aux deux débutants Mick Schumacher et Nikita Mazepin. Mais bien qu’il affirme qu’aucun travail réel n’a encore été effectué sur ce point, Steiner insiste sur le fait que cela pourrait être nécéssaire car il est impossible d’utiliser les données de la saison 2020 avec Romain Grosjean et Kevin Magnussen comme référence.

« J’ai mentionné qu’il pourrait y avoir une possibilité, mais nous ne l’avons pas encore examinée. La voiture [celle de 2022] a suffisamment changé pour que nous ne puissions plus prendre 2020 comme référence. Le comportement est différent, donc, ce ne serait pas bien. »

« Il faudrait que ce soit avec la même voiture en même temps, parce qu’il y a trop de différence. Il est impossible de revenir à des données vielles d’un an et les considérer comme référence. »

La FIA répond à Alonso : « les règles sont les mêmes pour tout le monde »

Le directeur de course de la FIA, Michael Masi, assure que les récents commentaires de Fernando Alonso concernant les sanctions infligées aux pilotes en F1 n’ont pas ajouté de pression supplémentaire sur les commissaires sportifs au Grand Prix de Turquie.

Juste avant le week-end du Grand Prix de Turquie, le pilote Alpine Fernando Alonso s’est plaint d’une certaine incohérence en termes de sanctions infligées par la FIA lors des week-ends de course (article à lire ici), l’Espagnol suggérant que la décision de certains commissaires pourrait être basée sur la nationalité de certains pilotes après que le Britannique Lando Norris a échappé à une pénalité au Grand Prix de Russie, alors qu’il venait de franchir la ligne blanche à l’entrée de la voie des stands.

Les commentaires d’Alonso sont survenus quelques jours avant que le pilote Alpine ne soit placé sous enquête pour une infraction potentielle au double drapeaux jaune en qualifications le samedi et après avoir été impliqué dans deux incidents le dimanche en course, dont un où sa responsabilité a été avérée (il a percuté la Haas de Schumacher).

Pour cet incident en course, Alonso a écopé d’une pénalité de cinq secondes et de deux points sur sa super licence, mais Michael Masi a insisté sur le fait que les commentaires du double champion du monde jeudi dernier en conférence de presse n’ont eu aucun impact sur la prise de décision des commissaires ce week-end à Istanbul.

« Je ne m’engage même pas de ce côté-là, chaque pilote a le droit d’avoir ses propres opinions et ses commentaires, soit en interne, soit dans les médias, et c’est très bien. » a déclaré Masi, cité par Racer.

« Les règles sont appliquées de la même manière pour tout le monde. Il a le droit d’avoir son point de vue, mais nous jugeons chaque incident en regardant l’incident réel et ce qui se passe. Nous sommes très chanceux d’avoir un très bon groupe de commissaires tout au long de l’année et non, je peux vous dire que cela ne leur met aucune pression supplémentaire. »

Au Grand Prix de Turquie, Alonso a été pénalisé pour avoir percuté la Haas de Mick Schumacher, mais la FIA a défendu l’Espagnol juste avant en infligeant une pénalité au Français Pierre Gasly, qui a percuté l’Alpine d’Alonso au premier virage, les commissaires estimant que l’Espagnol était une victime dans cet incident.

Non vacciné, le pilote de la Medical Car en F1 se défend d’être un « antivax »

Le pilote de la voiture médicale en Formule 1, Alan van der Merwe, s’est défendu d’être un « antivax » après avoir été pris à parti sur les réseaux sociaux par des internautes lui reprochant de pas être vacciné, alors qu’il a été testé positif au Covid-19 juste avant le Grand Prix de Turquie.

Van der Merwe et le Dr Ian Roberts – qui forment l’équipage de la voiture médicale en Formule 1 – ont été testés positif au Covid-19 à la veille du Grand Prix de Turquie et ont donc été placés à l’isolement et remplacés au pied levé dans leurs fonctions pour la seizième manche de la saison à Istanbul.

Le pilote de la Medical Car a ensuite révélé sur les réseaux sociaux qu’il n’était pas vacciné et qu’il avait contracté le Covid-19 pour la deuxième fois, ce qui lu a valu de nombreuses critiques auxquelles le natif de Johannesburg en Afrique du Sud a tenu à répondre, insistant sur le fait qu’il n’était pas du tout un « antivax », mais que sa situation personnelle ne lui permettait pas de recevoir le vaccin.

« Nous avons utilisé des tests fréquents, des masques, une distanciation sociale et des bulles pour réduire la propagation du virus. Les vols charters, la quarantaine et l’isolement volontaire entre les courses nous ont également permis d’aller aussi loin pendant une pandémie. » se défend Alan van der Merwe sur son compte Twitter.

« Les vaccins se révèlent sûrs et efficaces pour la grande majorité des gens. Mais que faire si vous n’êtes pas dans la majorité ? Avez-vous automatiquement besoin d’être exclu de la société ? La santé de certaines personnes doit-elle être sacrifiée pour le plus grand bien du déploiement d’un vaccin ? Mon expérience de ceux qui ont contracté le Covid-19 autour de moi, de la gravité de la maladie et de leur statut vaccinal sont les seules données réelles dont je dispose et auxquelles je peux faire entièrement confiance. Cela ne compromet en rien les données que vous souhaitez utiliser, mais cela ne change pas ma réalité et ma situation personnelle. »

« Je suis pleinement conscient que je serai potentiellement moins « employable » ou que ma liberté de mouvement sera restreinte en fonction de mes choix. Le fait que je ne préfère pas la commodité à ma propre santé ne signifie pas que je prends des décisions par égoïsme. Nous voulons tous être en bonne santé. »

« Je continuerai à adhérer aux directives de santé publique, à réduire les risques autant que possible et je respecterai les décisions des autres de la même manière. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait de la polarisation ou de la haine dans chaque discussion sur les masques ou les vaccins.« 

« En Suisse (Je suis à moitié Suisse) et d’autres pays développés, une infection antérieure compte autant qu’un vaccin. J’espère que ces pays savent ce qu’ils font et respectent également les règles plus restrictives des pays et ne voyagent pas là-bas. »

« Pour lever le doute, si vous voulez vous faire vacciner, faites-le. Je suis pro-vaccin pour ceux qui veulent et peuvent l’avoir. » conclut Alan van der Merwe.

L’un des plus gros problèmes pour Van der Merwe désormais est qu’il ne pourra certainement pas se rendre sur toutes les courses restantes de la saison puisqu’il n’est pas vacciné et que des pays comme l’Arabie-Saoudite, le Qatar ou encore Abou Dhabi demandent une preuve de vaccination pour pouvoir pénétrer sur leur territoire.

Pour Brawn, le budget capé en F1 contribue au succès de la saison 2021

Le manager sportif de la F1, le britannique Ross Brawn, estime que l’introduction du plafond budgétaire cette année en catégorie reine du sport automobile a contribué à nous offrir une saison si serrée et intense.

Depuis le début de l’année, Red Bull et Mercedes sont au coude à coude au championnat du monde et bien malin celui qui pourrait dire à l’heure actuelle qui de Verstappen ou de Hamilton remportera le titre mondial en 2021. Après le Grand Prix de Turquie remporté par Valtteri Bottas, Max Verstappen a récupéré la tête du championnat pilotes et a désormais six petits points d’avance sur Lewis Hamilton.

Selon Ross Brawn, le plafonnement des coûts et les changements de règles [bien que minimes en 2021] ont clairement contribué à ce que nous vivions « l’une des fins d’année les plus excitantes » en Formule 1.

« Nous savons tous que les points marqués à tout moment de la saison sont essentiels, mais lorsque vous arrivez à ce stade de la saison, vous vous concentrez sur chaque point. Vous devriez faire ça toute l’année, mais ce n’est pas la même chose lorsque vous arrivez aux dernières courses, où tout est si intense que vous savez que si vous vous trompez, vous n’avez pas le temps de remonter. » explique Brawn dans sa dernière chronique sur le site de la F1.

« Les deux championnats sont sur le point de nous mener jusqu’à la fin de la saison et de fournir l’une des fins d’année les plus excitantes que nous ayons eu depuis longtemps. La F1 est bénie.« 

« Pourquoi vivons-nous une si belle saison ? Quand je dirigeais des équipes, il n’y avait pas de solution miracle. Il s’agissait de tout rogner pour apporter des améliorations progressives. Je crois que c’est la même chose avec le sport. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le plafonnement des coûts et les changements de règles qui ont été mis en œuvre ont un impact positif sur la proximité [entre Mercedes et Red Bull] et l’intensité du championnat. »

« Il n’y a aucune capacité pour une équipe de consacrer des ressources massives à un championnat et d’essayer de s’enfuir avec. Les ressources sont désormais limitées et les équipes se concentrent également sur la voiture de l’année prochaine, qui demande beaucoup de temps et de ressources. »

« Et tout cela contribue à avoir un championnat serré. Nous voulons toujours une méritocratie. Nous voulons toujours que la meilleure équipe gagne. Mais nous ne voulons pas qu’ils gagnent simplement parce qu’ils ont un budget plus important que quiconque. C’est agréable de voir comment les choses évoluent. »

« Ce week-end [en Turquie], j’ai entendu des commentaires sur la nécessité de modifier le règlement 2022, étant donné que nous vivons actuellement une saison aussi dorée cette année. Je pense que cela ne comprend pas le fait que même si le championnat est passionnant cette année, les voitures ont toujours du mal à se suivre de près et à créer des opportunités de dépassement. »

« Bien que les règles de 2022 ne changeront pas la situation du jour au lendemain, je pense qu’elles constituent une bien meilleure plate-forme pour améliorer les courses sur piste et je suis sûr qu’une fois les nouvelles règles établies, nous verrons des courses et des championnats incroyables dans le futur, avec encore plus d’action roue à roue. »

Mercedes n’a pas encore mis Valtteri Bottas à l’écart

Alors qu’il quittera l’équipe Mercedes à la fin de cette saison 2021 pour rejoindre Alfa Romeo à partir de 2022, le  Finlandais Valtteri Bottas assure que – pour l’instant – rien n’a vraiment changé pour lui chez Mercedes.

En Formule 1, à partir du moment où un pilote est annoncé dans une équipe concurrente pour la saison prochaine, le principal intéressé ne peut plus avoir accès à des informations « sensibles » qui concernent le développement de la monoplace de l’année suivante. En toute logique donc, Valtteri Bottas ne pourra bientôt plus assister à certaines réunions avec ses ingénieurs, notamment celles concernant le développement de la monoplace 2022.

Lorsqu’on lui a demandé le week-end dernier à Istanbul s’il était toujours impliqué dans toutes les réunions de l’équipe Mercedes étant donné qu’il quittera l’écurie championne du monde en titre à la fin de l’année, Bottas a répondu : « Oui, je suis présent dans toutes les réunions auxquelles j’ai participé auparavant, au cours des cinq dernières années. »

« Après, s’il y a d’autres réunions, je ne sais pas pour celles-là, donc pour moi, pour le moment tout est normal. » nous confirme Valtteri Bottas.

« Au sein de l’équipe, rien n’a vraiment changé, tout est normal et l’équipe a un bon état d’esprit dans l’ensemble. Nous sommes vraiment motivés pour le reste de l’année et nous travaillons dur comme toujours. »

Valtteri Bottas sera directement remplacé par le Britannique George Russell l’an prochain chez Mercedes, tandis que l’équipe Alfa Romeo n’a toujours pas annoncé le nom du futur coéquipier de Bottas en 2022.

Le GP de France reçoit la plus haute certification environnementale de la FIA

Le Grand Prix de France de Formule 1 devient le premier organisateur de Grand Prix à recevoir le plus haut niveau de certification environnementale de la FIA. En accordant cette accréditation, la FIA reconnaît les performances environnementales du Grand Prix de France et son engagement dans une démarche de développement durable ambitieuse.

L’engagement du Grand Prix du France repose sur une amélioration continue visant à réduire la consommation de matières premières, à privilégier l’utilisation de sources énergétiques à base de biocarburant, l’utilisation de matériaux durables, l’élimination des plastiques à usage unique.

Le Grand Prix de France a également développé un plan des mobilités innovant réduisant significativement l’empreinte carbone liée au déplacement de ses spectateurs. Enfin, les membres de l’organisation du Grand Prix de France ont montré une implication importante dans leur démarche de responsabilité sociétale.

La certification environnementale du Grand Prix de France s’inscrit pleinement dans le plan de durabilité environnementale de la Formule 1, qui doit permettre au championnat du monde de réduire son empreinte carbone en accueillant des événements durables d’ici 2025 et en devenant net zéro carbone d’ici 2030.

« Le cadre de certification environnementale de la FIA est une norme importante qui permet de mesurer la durabilité dans le sport automobile et auprès de ses parties prenantes. » explique Jean Todt, Président de la FIA.

« Je suis heureux de constater que les engagements et les actions menées par le Grand Prix de France l’ont amené au niveau Trois Étoiles. Les innovations pionnières ont toujours fait partie de la course automobile. »

Contrairement à certaines rumeurs infondées qui circulent depuis quelques semaines maintenant, le Grand Prix de France aura bien lieu en 2022. La date exacte devrait être connue d’ici quelques jours (le 15 octobre).

Verstappen fera « de son mieux » face à Mercedes jusqu’à la fin de la saison

Le leader du championnat du monde Max Verstappen continue d’afficher une certaine tranquillité d’esprit après le Grand Prix de Turquie, malgré le fait que Mercedes a clairement fait un pas en avant en termes de performance lors des deux dernières courses.

En Turquie le week-end dernier, le pilote Red Bull n’a jamais été en mesure de venir inquiéter les deux pilotes Mercedes lors des essais libres et des qualifications sur une piste clairement adaptée à la W12 de l’équipe championne du monde en titre.

En course le dimanche, Verstappen a dû se contenter d’une deuxième place à l’arrivée de l’épreuve derrière la Mercedes de Valtteri Bottas, alors que son principal rival Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place en partant depuis la onzième position sur la grille, le Britannique limitant ainsi les dégâts bien que Verstappen ait repris la tête du classement pilotes.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes a désormais la monoplace la plus rapide de la grille à six courses de la fin de saison, Max Verstappen nous répond : « Ils ont été définitivement plus rapides ce week-end [en Turquie]. »

« Nous n’avons tout simplement pas réussi à performer et sur le mouillé ils semblaient avoir un avantage. Nous allons bien-sûr devoir analyser pourquoi nous n’étions pas compétitifs ici, et je pense définitivement qu’ils ont fait un pas en avant, même en termes de points, donc ce ne sera pas facile… »

« Mais vous savez, je l’ai même dit avant de débuter le week-end ici, jusqu’à présent nous avons eu une très bonne année, donc cela ne va pas changer la phase du monde si nous finissons premier ou deuxième. Évidemment, je vais faire de mon mieux et nous verrons à Austin comment cela va se passer, nous n’abandonnerons pas, nous essaierons toujours de faire de notre mieux et j’espère, bien-sûr, qu’à la fin du championnat cela sera suffisant, mais si ce n’est pas le cas, cela ne n’empêchera pas de dormir. »

Concernant la prochaine manche du championnat qui se déroulera sur un autre tracé « Mercedes » à Austin, Max Verstappen s’attend une nouvelle fois à voir un Lewis Hamilton très fort et le Néerlandais espère donc que les autres circuits visités seront plus favorables à Red Bull.

« Il y a beaucoup de sections à fond là-bas, l’usure des pneus y est également élevée, il y a donc beaucoup de points à vérifier. Je pense que sur d’autres pistes nous pouvons peut-être être un peu meilleurs, mais ce ne sera jamais très facile. L’année entière nous avons été assez proches bien-sûr. Parfois nous étions un peu meilleurs, parfois ils étaient plus rapides. »

« J’espère juste que parmi les courses restantes il y aura quelques pistes, bien-sûr, ou plus de la moitié qui seront meilleures pour nous, mais ça nous allons le découvrir. »

Après le Grand Prix de Turquie, l’écart au championnat du monde des pilotes entre Max Verstappen et Lewis Hamilton est de six points.

Classement pilotes F1 2021

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Daniel Ricciardo a souffert durant toute la course en Turquie

Le pilote McLaren Daniel Ricciardo n’a pas connu un week-end facile en Turquie avec une élimination en Q1 lors des qualifications le samedi et une course douloureuse pour lui le dimanche en partant depuis le fond de la grille.

Bon dernier sur la grille de départ du Grand Prix de Turquie (en raison d’une pénalité après un changement de moteur), Daniel Ricciardo a débuté son Grand Prix en « mode attaque » et espérait bien pouvoir remonter tout le peloton pour au moins rentrer dans le top dix.

Malheureusement pour lui, les pneus Intermédiaires montés sur sa McLaren n’ont pas apprécié d’être malmenés sur une piste séchante, l’Australien ayant eu le plus grand mal à exploiter tout le potentiel de sa monoplace durant toute la course.

« Je pense que j’ai eu peut-être quatre tours durant la course où j’avais un bon rythme, mais le reste a été très difficile. » nous explique le pilote McLaren.

« Au début, j’ai beaucoup lutté avec l’adhérence à l’avant, donc c’était vraiment difficile de rester près des autres, puis ensuite nous nous sommes arrêtés pour chausser de nouveaux pneus. Après mon arrêt, je n’avais pas une bonne adhérence à l’arrière, mais après un certain temps ça s’est bien passé. »

« Durant ce relais, j’ai probablement fait quatre bons tours où je sentais que je pouvais vraiment pousser sur les pneus, ce que je recherchais. De toute la course, c’était le moment le plus positif. J’étais un peu excité parce que je pensais que ça allait continuer de s’améliorer, mais ça n’a duré que quatre tours, puis les pneus arrière ont à nouveau chuté. Donc, les dix derniers tours ont été douloureux, j’essayais juste de m’accrocher. »

« Évidemment, nous nous battions pour les points et cette stratégie était notre meilleure chance, mais c’était vraiment imprévisible. Je sais que d’autres ont duré plus longtemps, dont un [Esteban Ocon] a fait toute la course sur un seul set, mais à la fin j’ai vu mes pneus et ils étaient vraiment au bout. »

Au final, Daniel Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la treizième place et ne marquera aucun point pour son équipe en Turquie.

La F1 confirme deux cas positifs au Covid-19 au GP de Turquie

La Formule 1 a confirmé ce lundi soir avoir réalisé plus de 3000 tests de dépistage Covid-19 entre le lundi 4 et le dimanche 10 octobre dans le cadre du Grand Prix de Turquie, seizième manche de la saison 2021.

Ces tests ont été effectués sur les pilotes, membres du personnel des équipes et tous les membres présents dans le paddock d’Istanbul (sous traitants, journalistes…). Parmi toutes ces personnes testées, 2 cas sont retournés positifs et les personnes concernées ont immédiatement été placées en quarantaine.

« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix de Turquie de Formule 1 2021, entre le lundi 4 et le dimanche 10 octobre, 3 048 tests de dépistage du Covid-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. Parmi ceux-ci, 2 personnes ont été testées positives. » confirme la F1.

En début de week-end, la F1 a confirmé que le pilote de la voiture médicale, Alan van der Merwe et le Dr Ian Roberts, ont tous deux été testés positif au Covid-19. Les deux hommes ont été placés à l’isolement dès jeudi et ont été remplacés respectivement par le pilote de la voiture de sécurité en Formule E, Bruno Correia, et le délégué médical, le Dr Bruno Franceschini.

Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, sept pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc, Pierre Gasly et plus récemment Kimi Raikkonen.

La prochaine manche de la saison se dérouler du 22 au 24 octobre sur le circuit d’Austin au Texas dans le cadre du Grand Prix des États-Unis.