Le Grand Prix du Brésil a possiblement porté l’estocade sur les espoirs de couronnement de Lando Norris en fin de saison. Alors qu’il disposait de circonstances extrêmement favorables en se présentant sur la grille de départ du Grand Prix disputé sur le tracé d’Interlagos, à Sao Paolo, le pilote Britannique a vu simultanément sa course tourner à l’eau de boudin, tout en assistant, impuissant, à la résurrection de celle de son rival Max Verstappen, pourtant parti dix-septième. La piste humide et les conditions changeantes de manière incessante n’ont été que quelques-uns des facteurs avec lesquels Norris n’a pas pu conserver le contrôle de sa course, qui a débuté par une cacophonie dans la procédure de départ, qu’il n’a pas respectée à la lettre et qui fait l’objet d’une investigation officielle des commissaires sportifs après la course.
Voici les mots du Britannique, forcément extrêmement déçu, à l’arrivée lorsqu’il s’est présenté dans le pen avec désormais 62 points de retard sur Verstappen au championnat du monde des pilotes.
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Que s’est-il passé avec le départ avorté ?
Je ne suis pas sûr, j’ai besoin d’aller voir l’équipe.
Raconte-nous le départ principal ?
Nous avons eu du patinage avec les roues ; le côté gauche semblait un peu mieux que le côté droit…
L’arrêt au stand s’est passé au moment de l’intervention de la Voiture de Sécurité Virtuelle et n’a pas semblé aller en ta faveur, le regrettes-tu ?
C’était le bon moment pour s’arrêter. Oui, c’était la bonne chose à faire. Je n’ai donc aucun regret, mais je n’ai pas eu de chance. C’est une règle stupide avec laquelle personne n’est d’accord, mais vous serez toujours d’accord avec elle quand elle vous avantage, vous savez. Tous les pilotes ont dit qu’ils n’étaient pas d’accord avec cette règle et qu’ils voulaient qu’elle soit modifiée. C’est malheureux, mais c’est la règle. Vous en gagnez, vous en perdez, et cela leur a profité aujourd’hui [à Red Bull]. Alors, bravo à eux.
Est-il difficile de digérer ce résultat pour le championnat ?
C’est assez facile. J’ai fait tout ce que je pouvais aujourd’hui. C’est tout. Max a gagné la course. Tant mieux pour lui, mais cela ne change rien pour moi.
Y avait-il trop d’appui aujourd’hui sur la McLaren ?
Non, l’aileron nous a plutôt aidés aujourd’hui, mais nous n’étions pas assez rapides. Max était facilement plus rapide que nous et je pense que s’il était parti de l’avant, il nous aurait probablement mis un tour. Le rythme était bon, je pense qu’il était similaire à celui de George [Russell], mais la Red Bull était très rapide aujourd’hui.
Vous avez vécu des émotions en dents de scie ce week-end…
Oui, on peut dire que ça a été un week-end en dents de scie, c’est sûr. Je ne peux pas faire grand-chose de plus.
En réalité, j’ai probablement terminé troisième, c’est donc difficile. Max serait probablement passé de toute façon et nous aurait probablement battus, mais, oui, nous n’avons pas eu de chance. Rien de plus. J’ai commis quelques erreurs, que j’admets, et qui m’ont coûté quelques places à la fin, mais c’est tout…
