Marko affirme qu’un Hadjar “plus rapide” que Colapinto est prêt pour la F1

Helmut Marko s’est exprimé sur le Français, Isack Hadjar, qu’il estime être prêt pour débuter en Formule 1.

Au sein des deux équipes Red Bull, un seul baquet semble absolument certain de ne pas bouger en 2025 : celui de Max Verstappen. Les trois autres, à commencer par celui de son coéquipier, Sergio Pérez, ne sont pas encore assurés.

Le Mexicain, en grande difficulté dernièrement, semble plus que jamais sur la sellette malgré un contrat courant jusqu’à fin 2026, signé plus tôt cette année.

“Nous évaluons tout en ce moment”, a affirmé Helmut Marko au média autrichien, Kleine Zeitung. “Les décisions ne seront prises qu’après Abu Dhabi”.

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Un roulage “déterminant” à Abu Dhabi pour Hadjar

Marko, conseiller Red Bull, ne cache pas son envie de s’aligner sur la tendance actuelle en F1, à savoir promouvoir les jeunes pilotes. Liam Lawson est ainsi jugé face à Yuki Tsunoda en cette fin de saison. Le vainqueur de ce duel pourrait bien être le remplaçant de Sergio Pérez.

Si tel était le cas, cela pourrait donc permettre au jeune français, Isack Hadjar, de faire ses débuts en F1 dans l’écurie junior de Red Bull, VCARB. Hadjar, actuellement deuxième de Formule 2, aura l’occasion de monter à nouveau dans une F1 à Abu Dhabi pour un roulage très important pour son futur.

“Cela sera alors déterminant pour son avenir”, indique Marko. “Ensuite, il y a aussi un test mardi après Abu Dhabi, où certains pilotes qui entrent en considération pour l’année prochaine sont alignés.”

Questionné pour savoir si Isack Hadjar est prêt pour entrer en F1, l’Autrichien a répondu positivement, tout en comparant son parcours à celui de Franco Colapinto.

Oui, absolument”, affirme-t-il. “Il a été plus rapide que Franco Colapinto dans toutes les catégories juniors.”

Le Français va donc connaître une fin de saison sous haute pression avec d’un côté l’objectif de remporter le titre F2, où il pointe à 4,5 points de Gabriel Bortoleto leader, mais également de l’autre, l’envie de décrocher un volant de titulaire en F1 pour 2025.

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Helmut Marko : “Nous avons perdu le titre des constructeurs”

Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull, ne se fait pas d’illusion, le titre constructeurs est perdu.

Red Bull avait débuté la saison 2024 sur le même rythme que la précédente. En effet l’écurie autrichienne, par l’intermédiaire de Max Verstappen, avait remporté sept victoires lors des dix premiers Grands Prix de la saison. À cet instant de la saison, Red Bull comptait 60 points d’avance au Championnat constructeurs sur Ferrari et 93 sur McLaren.

Mais tout s’est inversé à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan. En effet, la victoire d’Oscar Piastri dans les rues de la ville de Bakou a permis à McLaren de prendre la tête du classement. À l’arrivée du Grand Prix du Mexique, Red Bull a même vu Ferrari lui passer devant, reléguant l’écurie autrichienne en troisième place du classement.

À ce jour, Red Bull accuse un retard de 54 points sur McLaren et 29 sur la Scuderia Ferrari. À quatre week-ends de course de la fin de la saison et à la vue des performances de la RB20 et surtout de Sergio Pérez, il parait maintenant certain que Red Bull ne pourra pas conserver son titre d’écurie Championne du monde.

“Nous avons perdu le titre des constructeurs”, a déclaré Marko à OE24. “Ferrari, dans sa forme actuelle, est hors de notre portée et peut même rattraper McLaren.”

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Des dépassements à prévoir à Interlagos ? 

L’Autrichien se montre toutefois plus optimiste quant aux chances de Max Verstappen de remporter le titre des pilotes. Le Batave compte à ce jour une avance de 47 unités sur Lando Norris, son premier poursuivant au championnat. Toutefois, cet écart de points pourrait se réduire à l’arrivée du Grand Prix du Brésil puisque Max Verstappen partira de loin sur la grille de départ de dimanche, la faute à une pénalité moteur.

“Je ne suis pas très détendu à ce sujet”, a déclaré Marko. “Nous aurons besoin d’un nouveau moteur et recevrons donc une pénalité moteur [de cinq places pour un nouveau moteur à combustion interne]. La bonne chose est que nous aurons un peu plus de puissance et, je l’espère, plus de vitesse. Il est également possible de faire de bons dépassements au Brésil.”

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Lando Norris est-il trop gentil avec Max Verstappen ?

Danica Patrick, consultante F1 pour la télévision britannique, invite Lando Norris à prendre confiance en lui et à arrêter de se mettre dans une position de faiblesse face à Max Verstappen.

Max Verstappen et Lando Norris sont au cœur des débats depuis maintenant plus de deux semaines. Les deux pilotes rêvent de décrocher le titre mondial en 2024 et pour cela, ne se font aucun cadeau en piste.

Après l’épisode d’Austin, le pilote Red Bull a une nouvelle fois contraint Lando Norris à passer en dehors des limites de piste, alors même que le pilote McLaren tenter de dépasser son rival. Si Max Verstappen avait échappé à la pénalité aux États-Unis, le néerlandais s’est fait rattraper par la patrouille à Mexico. Les deux pénalités de 10 secondes l’ont fait chuter dans le classement de la course. Toutefois, le Champion du monde en titre est tout de même parvenu à sauver les meubles en remontant à la sixième place du classement.

Alors qu’il ne reste que quatre week-ends de course, Lando Norris accuse un retard de 47 points sur son rival. Un écart qui est conséquent, mais pas insurmontable. Cependant, dans son attitude, Land Norris semble parfois ne pas y croire. En amont du Grand Prix du Mexique, le Britannique a même déclaré qu’il n’était “pas tout à fait au niveau” de Verstappen.

Selon Danica Patrick, l’attitude de Lando Norris doit rapidement changer.

Peut-être qu’il ne faut plus dire ça, je pense que c’est l’approche qu’il doit avoir”, a déclaré la consultante F1 de Sky Sports Patrick. “Il doit s’imaginer comme l’agresseur, comme le meilleur pilote. Le problème, c’est que Max a tellement de victoires par rapport à lui, qu’il a toujours cette idée derrière la tête.

Si Max Verstappen peut s’appuyer sur ses trois derniers titres mondiaux pour s’imposer en piste, Lando Norris se construit petit à petit victoire après victoire.

Lando obtient régulièrement d’excellents résultats et devient de plus en plus ce pilote que nous recherchons pour les victoires, donc je pense que son discours va probablement changer un peu. Mais à vrai dire, c’est comme ça [Verstappen est actuellement supérieur]. Je pense juste qu’en tant que compétiteur, ce n’est pas quelque chose que vous diriez normalement.”

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Norris reconnait ne pas avoir été assez tranchacnt face à Verstappen

Revenant sur son dernier Grand Prix et sur sa bataille avec Max Verstappen, Lando Norris a avoué ne pas avoir été assez agressif face au triple Champion du monde.

Je me suis toujours battu loyalement – c’est ce que je suis en tant que pilote, c’est ma façon de piloter tous les jours”, a déclaré Norris en amont du Grand Prix de São Paulo de ce week-end.

Peut-être que parfois j’ai perdu parce que j’ai été trop juste et pas assez agressif. Et c’est là que je dois trouver un meilleur équilibre […] Tout ce que je peux faire, c’est continuer à faire ce que je fais. J’ai l’impression de faire du bon travail et nous verrons ce qui se passera”, a conclu le pilote McLaren.

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Hill critique la gestion interne d’un Verstappen “libre de faire ce qu’il veut”

Damon Hill, Champion du monde 1996, souhaiterait voir plus de fermeté de la part de Red Bull envers Max Verstappen après le Grand Prix du Mexique.

Le Néerlandais connaît une période agitée où les critiques fusent sur son comportement en piste suite à ses récentes batailles avec Lando Norris, son rival pour le titre de Champion du monde cette saison.

Déjà à Austin, ses deux manœuvres, au départ et en fin de course, avaient fait parler après avoir à chaque fois échappé à la pénalité. À Mexico, en revanche, les secondes de pénalité sont arrivées en quantité pour Verstappen, après deux actions en piste à quelques virages d’intervalle.

Alors que les dix secondes de pénalité suite au premier incident au virage 4 peuvent prêter à débats pour certains, la deuxième action semble être unanimement reconnue comme au-delà des limites.

Le triple Champion du monde en titre avait plongé de manière très agressive sur Lando Norris à l’entrée du virage 7 sans rester en piste mais en doublant tout de même la McLaren, ce qui lui avait valu dix secondes de pénalité supplémentaires.

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Hill : “Il doit y avoir une conversation”

Damon Hill, désormais consultant pour la télévision britannique, s’est ainsi exprimé sur le cas Verstappen. L’ex-pilote Williams estime que c’est à Red Bull “de contribuer à l’attitude du pilote”.

“Il n’y a jamais eu de tentative de décrire publiquement son pilote d’une manière que d’autres personnes reconnaîtraient”, a déclaré Hill sur le Sky Sports F1 Podcast. “C’est toujours un commentaire protecteur de Christian [Horner] sur Max [Verstappen]. On a presque l’impression que Max est libre de faire ce qu’il veut.”

“Son équipe ne critiquera jamais sa façon de conduire. Et je pense que si vous êtes dans une compétition, c’est probablement bien de faire cela publiquement. Mais vraiment, à un moment donné, il doit y avoir une conversation. Il est de la responsabilité de l’équipe de contribuer à l’attitude du pilote.”

Max Verstappen possède encore 47 points d’avance au championnat sur Lando Norris, alors qu’il ne reste que quatre Grands Prix et deux courses Sprint à disputer.

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Le soutien financier de Sergio Pérez pourrait arrêter de sponsoriser Red Bull

Le sponsor de Sergio Pérez, l’Escuderia Telmex, pourrait ne plus être associé à Red Bull la saison prochaine.

Le président de l’entreprise mexicaine de communications, Carlos Slim Domit, a confirmé que des discussions étaient en cours avec Red Bull, tout en assurant conserver le sponsoring lié à Sergio Pérez.

“Nous discutons avec l’équipe, nous sommes toujours en pourparlers, ce n’est pas définitif, mais celui avec lequel nous avons toujours l’intention de continuer est Checo”, a indiqué Carlos Slim Domit à ESPN. 

Tant que nous pourrons continuer avec lui, il n’y aura aucun doute. La question du contrat de Checo est indépendante de la question de notre sponsoring, il en a toujours été ainsi depuis qu’il a signé avec l’équipe, mais s’il n’y avait plus d’opportunité de continuer avec l’équipe, nous continuerions certainement avec Checo. L’intention est de continuer avec Checo, où qu’il soit, nous serons avec lui.”

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L’arrivée d’un concurrent à l’Escuderia Telmex chez Red Bull pourrait poser problème 

Selon ESPN Argentine, un concurrent à Escuderia Telmex, à savoir AT&T, va investir de manière importante chez Red Bull, ce qui serait la raison du possible retrait de l’entreprise mexicaine. 

Cela pourrait être un argument supplémentaire chez Red Bull pour se permettre d’écarter Sergio Pérez en 2025, dans un contexte où la place du Mexicain au sein de l’écurie autrichienne est très incertaine.

Également interrogé sur le cas Franco Colapinto, Carlos Slim Domit assure que “Checo” Pérez et les pilotes mexicains resteront toujours la priorité.

“Nous avons souvent été avec de nombreux pilotes, nous avons été avec Bruno Senna, nous avons été avec Pietro Fittipaldi et nous avons été avec les deux pilotes mexicains Checo et Esteban [Gutiérrez]”, a poursuivi Slim. “S’il y a une opportunité de discuter pour faire quelque chose avec Franco, ce ne serait pas en rapport avec Checo.”

“Nous cherchons toujours à soutenir les pilotes latino-américains, Franco se débrouille très bien, mais il ne fait aucun doute que notre projet le plus important a toujours été de poursuivre le développement des pilotes mexicains et Checo, sans aucun doute, est celui qui nous représente tous.”

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Alors que l’avenir de Sergio Pérez chez Red Bull semble plus incertain que jamais, le Mexicain est lui convaincu qu’il conservera sa place pour la saison prochaine. 

Après une saison qu’il a lui même qualifié de “terrible” ce jeudi avant son Grand Prix à domicile, son week-end mexicain n’a rien arrangé. Qualifié 18e, il a terminé la course dernier, en 17e position, pas aidé par des dégâts sur sa Red Bull suite à un contact avec un certain Liam Lawson, qui pourrait bien le remplacer prochainement.

Au championnat, Sergio Pérez huitième, pointe à 212 points de son coéquipier et leader du championnat, Max Verstappen. Il est également le seul pilote des quatre meilleures écuries de la saison à ne pas avoir remporté une course en 2024. 

Il est également bon de rappeler que Red Bull a encore perdu une place au championnat ce week-end, au profit de Ferrari. Championne du monde en titre, l’écurie autrichienne aura du mal à faire mieux que troisième cette saison, quelque chose d’impensable en début de saison.

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Pérez serein sur son avenir

Malgré ces chiffres pour le moins accablants, le Mexicain est certain de garder sa place en F1 chez Red Bull en 2025. Interrogé pour savoir si le Grand Prix du Mexique 2024 était sa dernière course disputée à domicile, Pérez répond par la négative.

“Non, pas du tout”, assure-t-il à Sky Sport Allemagne. “Je serai encore là l’année prochaine et je continuerai à me battre pour la victoire. Car c’est mon rêve.”

De son côté, Helmut Marko, qui ne cache pas son intention d’aligner un jeune pilote aux côtés de Max Verstappen en 2025, n’a pas apprécié le contact entre le Mexicain et Liam Lawson à Mexico.

“C’était la collision inutile avec Lawson avec l’équipe sœur”, a indiqué Marko à Sky Sport Allemagne. “Il faut se comporter différemment. Les dégâts sur son soubassement étaient massifs. Ce qu’il a montré n’était pas pertinent, car la voiture n’était plus au niveau où elle devait être.”

Ensuite questionné sur l’avenir de Sergio Pérez, Helmut Marko, conseiller Red Bull, est resté évasif : “Ouvert”, a-t-il simplement répondu.

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Leclerc pourrait lui aussi être pénalisé par la FIA

Max Verstappen va peut-être accomplir ses travaux d’intérêt général en compagnie d’un autre pilote de la grille.

En effet, après avoir prononcé le fameux “F Word” en conférence de presse, Max Verstappen a reçu des travaux d’intérêt général de la part de la FIA. Mais à Mexico Charles Leclerc a été soumis à une enquête de la FIA après avoir proféré un juron lors de la conférence de presse.

Interrogé par la presse après sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix du Mexique, le pilote Ferrari est revenu sur le moment où il a perdu le contrôle de sa monoplace.

Qu’est-ce que vous vous êtes dit quand vous avez ramené la voiture sur la piste ?”, lui a -t-on demandé.

Leclerc a alors répondu : “J’ai eu un survirage, puis quand j’ai récupéré de ce survirage, j’ai eu un survirage de l’autre côté. Je me suis alors dit ‘f***’.”

Conscient de son écart de langage, Charles Leclerc s’est tout de suite excusé et a dit “je ne veux pas rejoindre Max.

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Charles Leclerc pourrait à l’avenir être pénalisé pour avoir enfreint l’article 12.2.1k du code sportif international de la FIA.

Le pilote Ferrari espère que ses excuses suffiront à éviter l’ouverture d’une l’enquête ou permettront de la clore rapidement sans sanction.

Ferrari passe Red Bull au Championnat

Côté piste, Charles Leclerc a donc terminé le Grand Prix du Mexique en troisième position derrière Carlos Sainz vainqueur et Lando Norris second. Le pilote monégasque occupe toujours la troisième place du classement des pilotes. Mais ce qu’il faut retenir ce week-end, c’est la belle prestation globale de la Scuderia Ferrari qui lui a permis de dépasser Red Bull au classement des constructeurs et de se positionner en seconde place du Championnat. À quatre Grands Prix de la fin de la saison, la firme italienne compte 29 points de retard sur McLaren et peut encore rêver du titre mondial.

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Russell : “19 pilotes sur 20 sont sur la même longueur d’onde”

George Russell est revenu sur les récentes batailles entre Max Verstappen et Lando Norris, chacune ayant terminé en dehors des limites de piste.

À l’arrivée du Grand Prix des États-Unis, Lando Norris avait écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir terminé son dépassement en dehors des limites de course. Une décision qui avait fait débat puisque le pilote britannique avait été largement accompagné en dehors de ces limites par Max Verstappen.

À Mexico, Max Verstappen a réédité la manœuvre sur Lando Norris. Mais cette fois-ci le pilote Red Bull a reçu deux pénalités de 10 secondes, une pour chaque incartade. Une sanction lourde de conséquences pour le pilote Red Bull qui a terminé à la sixième place du Grand Prix.

De son côté, George Russell se dit satisfait de cette réaction des commissaires de course et espère que ce genre de comportement n’aura plus sa place en course.

“Je suis heureux de voir que ces incidents ont été sanctionnés aujourd’hui et je pense qu’à l’avenir, au Brésil, ce que nous avons vu aujourd’hui et ce que nous avons vu la semaine dernière ne pourront plus être tolérés”, a déclaré le pilote Mercedes. 

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La controverse née la semaine dernière a mis en évidence des inconstances et une urgence a ce que la situation soit clarifiée par les organes directeurs.

Les commissaires voulaient attendre la saison 2025, alors c’est un problème récurrent cette année. Je dirais que 19 pilotes sur 20 ont dit, ‘si c’est incorrect, fait le changement aujourd’hui’.

Alors qu’ils ne sont que vingt pilotes sur la grille, on pourrait penser qu’il est facile de mettre en place de nouvelles directives en F1. Toutefois, George Russell affirme que ce n’est pas si simple.

Vous pensez qu’il devrait être facile de changer si tout le monde est d’accord, mais cela semble parfois plus difficile que cela ne devrait l’être lorsque les choses doivent être approuvées et que nous devons procéder à un vote. Mais comme je l’ai dit, 19 fois sur 20, nous sommes tous d’accord sur ce qu’il faut faire.

Les pilotes vont-ils trop loin ? 

Le pilote Mercedes estime que les batailles que l’on voit en ce moment en piste vont au-delà de l’acceptable.

En ce moment, on assiste à un certain nombre de manœuvres qui sont tout simplement… cela devient plus que divertissant ou plus que sportif, c’est presque injuste à un certain point maintenant.”

George Russell a comparé les affrontements Verstappen-Norris d’Austin et de Mexico, et les met en parallèle avec les évènements vus au Brésil en 2021. 

On peut dire que le premier affrontement était peut-être à 60-40. Le dernier, je n’ai rien vu de tel depuis le Brésil [2021].”

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« Des décisions difficiles à prendre » concernant Pérez, prévient Horner

« Il y a un moment où l’on ne peut plus faire grand-chose ». La phrase, extraite du point fait par Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, au sujet de la course de Sergio Pérez au Mexique, a de quoi inquiéter le pilote mexicain et est le pire cauchemar de tout pilote.

Pérez a connu en quelques sortes un week-end totalement opposé à celui de Charles Leclerc à Monaco : le Monégasque avait vécu un véritable conte de fées en remportant sur sa course à domicile l’une des victoires à laquelle il tenait le plus, avant de remettre le couvert à Monza, dans le fief de Ferrari. Pérez rêvait sans doute secrètement d’un tel retour en grâce devant un public mexicain inconditionnellement acquis à sa cause. Mais peu de choses auraient pu moins bien se passer.

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Hors du coup dès les qualifs

Tout a commencé par une piètre contreperformance en Q1, samedi, lors de la séance de qualifications. 18e impuissant, Pérez n’avait plus comme espoir que de faire le spectacle à coup de dépassements dans le peloton ou d’attendre une hypothétique Voiture de Sécurité à un moment de course opportun pour espérer un beau résultat.

Au lieu de cela, un faux départ lui coûtant une pénalité de cinq secondes dans les stands, un rythme terme en queue de peloton et un accrochage avec Liam Lawson auront caractérisé le dimanche de Grand Prix de Pérez.

Les contre-performances du Mexicain sont d’autant plus remarquables que Max Verstappen réalise des performances de premier plan. Mais il pourrait aussi être dit que son absence est encore plus visible lorsque le triple Champion du monde connaît lui aussi un week-end difficile, et que Red Bull ne peut compter sur son second pilote pour sauver ce qui doit l’être, notamment dans l’optique du championnat du monde des constructeurs.

Horner perd lui aussi patience

C’est sans doute cette lassitude qui envahissait Christian Horner au moment de rencontrer la presse à Mexico. Après avoir ardemment défendu Max Verstappen et ses manœuvres face à Lando Norris, le contraste était particulièrement marqué lorsque le Britannique a convenu sans détours que de « difficiles décisions » allaient devoir être prises dans le clan Red Bull face à cette absence chronique de Pérez, quelles qu’en soient les raisons.

« Je pense que Checo, malheureusement, est parti en dehors de sa position sur la grille de départ, il a donc écopé d’une pénalité pour cela », a déclaré Horner. « Son premier tour était bon. Son départ était bon. Puis avec les dégâts qu’il a subis avec Liam, il a perdu environ 70 points de charge avec un trou dans le ponton latéral et la moitié du côté du plancher manquant. »

« Checo a encore passé un week-end horrible et il n’était pas question de manquer des points », a admis Horner lorsqu’il lui a été posé la question évidente de l’avenir du pilote. « Rien n’a fonctionné pour lui ce week-end. Il sait que la Formule 1 est un business basé sur les résultats et qu’inévitablement, lorsque vous n’êtes pas à la hauteur, les projecteurs sont braqués sur vous », a-t-il ajouté.

« La Formule 1 est une entreprise basée sur les résultats », a-t-il répété, « et quand quelqu’un n’est pas à la hauteur, il sera toujours examiné de près. En tant qu’équipe, nous devons faire en sorte que les deux voitures marquent des points. C’est la nature même de la Formule 1. »

« Prendre des décisions difficiles »

Interrogé sur la pression évidente qui pèse sur le Mexicain, il a répondu : « Elle est constante. Elle est toujours présente. Du point de vue de l’équipe, nous travaillons avec lui aussi dur que possible pour essayer de le soutenir », a-t-il ajouté, semblant réciter une ritournelle entendue inlassablement Grand Prix après Grand Prix. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions et nous continuerons à le faire au Brésil le week-end prochain, mais il y a un moment où l’on ne peut pas faire grand-chose. »

« Il y a un moment où il faut prendre des décisions difficiles », prévient-il cependant cette fois. « Nous sommes maintenant troisièmes du championnat des constructeurs. Notre détermination est d’essayer de retrouver une position gagnante, mais la tâche sera ardue au cours des quatre prochaines courses. »

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Zak Brown s’en prend au « ridicule » de Max Verstappen et « applaudit les commissaires de la FIA »

Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a félicité les commissaires de la FIA pour avoir infligé à Max Verstappen deux pénalités de temps de 10 secondes lors du Grand Prix de Mexico de F1.

Verstappen a reçu deux pénalités pour avoir forcé Lando Norris à sortir de la piste à deux reprises. La première manœuvre s’est produite au virage 4, lorsque Norris a tenté de dépasser Verstappen à l’extérieur du virage.

La même chose s’est produite dans le virage 7, Verstappen tentant de faire vaciller son rival pour le titre F1 en amenant le pilote McLaren à devoir choisir entre un contact et une sortie de piste.

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Verstappen pénalisé

Verstappen s’est vu infliger deux pénalités de temps distinctes de 10 secondes, ce qui l’a fait chuter bien loin dans le classement, jusqu’à la sortie des points, avant de finalement terminer sixième.

Interrogé sur les pénalités de Verstappen, Brown a déclaré à Sky Sports : « Cela devient un peu ridicule. J’applaudis les commissaires de la FIA. Assez, c’est assez. Il faut juste avoir une bonne course propre pour aller de l’avant. »

« Lando a été brillant. Félicitations à Carlos [Sainz] – il a fait une belle course. C’était une course passionnante. »

Brawn estime cette fois que les commissaires ont montré à l’ensemble des pilotes de la grille quels seraient les standards acceptés ou rejetés en termes de pilotage.

« Je pense que les commissaires sont sur le coup – c’est clair avec les pénalités qu’ils ont infligées. Nous n’avons pas besoin de faire quoi que ce soit », a-t-il ajouté. « Il suffit de laisser les commissaires faire leur travail. Ils ont fait du bon travail ce week-end. »

Avec la victoire de Carlos Sainz et la troisième position de Charles Leclerc à Mexico, Ferrari est une réelle menace pour McLaren pour le titre mondial des constructeurs. La Scuderia n’accuse un retard que de 29 points sur l’équipe papaye, avec quatre manches à disputer en cette fin de saison.

 « C’est beaucoup plus serré que d’habitude, beaucoup plus serré que je ne le souhaiterais », admet l’Américain dans un sourire. L’homme d’affaires voit cependant le côté palpitant de cette lutte pour les fans. « C’est une bonne chose pour la F1. C’est formidable de voir Ferrari et McLaren se battre pour le championnat du monde. On ne peut certainement pas exclure Red Bull. La fin de la saison s’annonce passionnante. »

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Deux contacts pour Liam Lawson avec Pérez et Colapinto

Liam Lawson est passé à côté de l’un de ses objectifs du jour, à Mexico, en ralliant l’arrivée du Grand Prix à la seizième position.

Distancé d’un tour, le Néo-Zélandais a toutefois coché une autre case, celle d’entrer toujours un peu plus dans la tête de l’homme qu’il souhaite remplacer chez Red Bull Racing la saison prochaine…et même un peu plus ! Car c’est contre la monoplace du Mexicain que le pilote VCARB a même laissé du carbone, dimanche, en résistant solidement lorsque les deux hommes se sont retrouvés en lutte directe pour une position dans les points.

 « Marquer des points était l’un de nos objectifs », a reconnu Lawson à l’arrivée lors de son passage devant la presse. « Nous avions une voiture de course rapide. Nous avons juste passé toute la course dans le trafic. »

Amené à décrire la situation qui l’a mené à la bagarre avec Pérez, Lawson relate : « L’incident avec Checo… Je lui ai laissé de l’espace dans le Virage 4 et je suis arrivé très, très tard. Honnêtement, j’ai essayé de lui laisser de l’espace. Il m’a fait sortir de la piste, puis il ne m’a plus laissé d’espace dans le Virage 5. C’est dommage pour la tension [créée], mais je ne sais pas où il voulait que j’aille. »

La caméra embarquée de Lawson aura montré que celui-ci avait adressé un petit message du doigt au Mexicain.

« Oui, c’est évidemment une de ces choses qui se passent sur le moment, vous savez », s’excuse Lawson. « Il a passé la moitié du tour à me bloquer, à essayer de ruiner ma course, donc j’étais contrarié. Mais ce n’est pas une excuse. Je n’aurais pas dû le faire et je m’en excuse. Ce n’est pas mon caractère, ce n’est pas quelque chose qu’il faut faire. »

Voir aussi : Vidéo – Les moments forts du Grand Prix du Mexique

Une autre touchette avec Colapinto

En fin de course, c’est contre un autre jeune pilote en vue que Lawson s’est âprement battu, y laissant son aileron avant. La bataille avec Franco Colapinto a été rude, mais correcte, estime Lawson, qui pardonne le contact au Virage 2.

« Oui, j’ai essayé de lui laisser de l’espace dans le premier virage et je lui ai laissé beaucoup d’espace dans le deuxième, mais il a manifestement pris beaucoup de vitesse. Et à ce moment-là, quand j’ai vu sa vitesse, j’ai essayé de freiner et de m’en sortir, mais je n’avais plus d’espace, et c’était juste un incident maladroit. Je ne lui en veux pas vraiment. Je ne pense pas que ce soit sa faute. C’était juste un incident inutile. »

Lawson se tourne désormais vers la prochaine manche, qui se tient dès la semaine prochaine à Sao Paolo, sur le tracé d’Interlagos. Un circuit sur lequel le pilote VCARB n’a jamais posé les roues.

« Je pense que c’est un circuit difficile ; très, très différent de celui-ci. Alors évidemment, se concentrer sur la construction et la préparation pour un week-end va être difficile, mais c’est un circuit sur lequel j’ai toujours voulu rouler. »

 

Vidéo – Le mauvais geste de Lawson a l’encontre de Pérez

Liam Lawson a terminé à l’avant-dernière place du Grand Prix du Mexique. Toutefois, la course du jeune pilote néo-zélandais n’a pas été de tout repos. Il s’est battu pendant une bonne partie de la course avec Franco Colapinto, mais aussi et surtout avec Sergio Pérez.

Le pilote Red Bull, qui est plus que jamais qu’un siège éjectable dans son écurie a tenté de dépasser Liam Lawson pendant la course. Toutefois, le pilote Visa Cash App Racing Bulls ne s’est pas laissé faire et a conservé sa place, sans pouvoir éviter le contact avec la RB20 du Mexicain.

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Plusieurs tours plus tard et après son passage aux stands, Liam Lawson est revenu dans les échappements de la Red Bull de Sergio Pérez. Bloqué par le Mexicain pendant la moitié d’un tour, le pilote VCARB est parvenu à dépasser son adversaire dans la ligne droite, tout en lui adressant un geste plus que déplacé.

De son côté, Sergio Pérez a franchi en dernier la ligne d’arrivée du Grand Prix du Mexique et pourrait bien perdre sa place chez Red Bull … remplacé par un certain Liam Lawson.

 

Horner répond aux “spécialistes du canapé” qui critiquent l’ingénieur de course de Pérez

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, a répondu aux critiques qui ont visé l’ingénieur de course de Sergio Perez à Mexico.

Le directeur de l’écurie Red Bull a coupé court aux critiques qui visaient Hugh Bird, ingénieur de course de Sergio Pérez.

Hugh Bird, ingénieur de piste de Sergio Pérez depuis l’arrivée du Mexicain chez Red Bull en 2021, semble désormais être sous le feu des critiques au Mexique. Alors que la saison se déroule mal pour Sergio Pérez, certains de ses soutiens pensent que le problème ne vient pas du pilote, mais du muret des stands.

Écoutez, je veux dire, quand vous vous mettez en avant en tant qu’ingénieur de course et que vous êtes la voix qui parle au pilote, dans le monde actuel des médias numériques, tout le monde a une opinion”, a répliqué Horner. “Tout le monde a son propre point de vue sur les choses. Je pense que Hugh fait un excellent travail. C’est un homme très intelligent. Il a grandi au sein de l’équipe. Il donne le meilleur de lui-même pour son pilote, pour son équipe. Et je pense qu’il est très dur pour les gens de juger et de critiquer de l’extérieur alors qu’ils n’ont qu’un pour cent des faits de ce à quoi il est confronté.”

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Christian Horner fait confiance à son ingénieur et trouve injustes les critiques qui lui sont adressées.

“Le grand avantage de l’ouverture de la Formule 1, c’est l’accès qu’elle offre aujourd’hui. L’inconvénient, c’est le nombre de spécialistes et d’experts en chair et en os auxquels cela donne accès. Hugh Bird est un ingénieur très talentueux et un membre important de notre équipe, et je pense que toute critique à son égard est injuste”, a conclu le directeur d’écurie.

Après avoir reconnu des difficultés en 2024 et que sa saison était “terrible”, Sergio Pérez ne s’est qualifié qu’en 18e position devant son public. Et malheureusement pour lui, “la remontée espérée ne s’est pas produite”, a ajouté Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull à Sky Germany.

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Et si Franco Colapinto rejoignait Red Bull en 2025 ?

Le nom de Franco Colapinto est cité du côté de chez Red Bull. Actuellement chez Williams, le pilote argentin n’a pas de baquet pour la saison prochaine.

Franco Colapinto ne cesse d’étonner et de surprendre depuis qu’il est arrivé en F1. Venu remplacé au pied levé par Logan Sargeant, le l’objectif fixé à l’argentin par Williams n’était pas vraiment d’aller marquer, mais plutôt de ne pas casser de voitures.

Avec cinq points glanés en cinq Grands Prix, la mission est plus que réussie et son nom commence à circuler dans le paddock. La dernière rumeur en date envoie le jeune Argentin chez Red Bull dès 2025.

L’offre est là, à Milton Keynes, ils peuvent lui offrir un siège”, rapporte Sky Italia. “Mais la balle est dans le camp de Williams qui l’a dans son programme junior depuis deux ans et il n’est pas certain qu’elle soit disposée à le vendre”.

Red Bull pourrait envisager de placer Colapinto dans son équipe sœur : Visa Cash App Racing Bull, tout en promouvant Liam Lawson aux côtés de Max Verstappen dans l’équipe principale, ce qui impliquerait de se séparer de Sergio Perez.

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Colapinto ne veut pas se faire oublier

Colapinto a déclaré à Sky Sports à propos de son avenir : “Je ne suis pas vraiment dans le coup. Mes managers font un travail extraordinaire et je leur fais confiance. Mon travail consiste à conduire la voiture assez rapidement, à tourner le volant. Ils font du bon travail. Je ne suis pas concentré sur ce qui se passe, je ne veux pas y mettre de l’énergie. Je sais qu’il n’y a plus de places, qu’il n’y a plus d’espace pour moi. J’essaie de montrer que je mérite une place en Formule 1, que je suis venu pour rester. J’espère laisser cette impression. Je suis sûr qu’à l’avenir, en 2026 ou 2027, je reviendrai”, a conclu le pilote argentin.

À Mexico, Franco Colapinto s’élancera depuis la 16eme position sur la grille de départ après une qualification plutôt loupée. Toutefois, on s’attend maintenant à ce que le jeune rookie se batte bec et ongle afin de remonter dans les points.

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Max Verstappen surpris par ses Qualifications : “Un résultat incroyable”

Après un vendredi où il a été privé d’une grande partie du roulage, Max Verstappen s’est réjoui d’avoir signé le deuxième temps en Qualifications.

“Je suis très heureux d’être sur la première ligne. Honnêtement, je ne m’attendais pas à ce que ce soit possible”, indiquait Verstappen à la sortie de sa voiture au micro de la F1.

En effet, le leader du championnat n’a pas connu la meilleure préparation pour cette séance de Qualifications. Perturbé par des problèmes moteur, le Néerlandais n’a enregistré que 18 petits tours ce vendredi, dont seulement quatre en EL2, dans une séance dédiée à Pirelli.

“Hier, j’ai fait quatre tours [en EL2], deux tours avec moins de carburant et deux tours avec plus de carburant”, a expliqué Verstappen en conférence de presse. “C’était donc une perte totale, aucune information. Donc, oui, pour moi, les EL3 ont été cruciaux. J’ai essayé de faire autant de tours que possible et, oui, nous étions derrière.”

“La voiture n’était pas super et tout était juste très difficile. Je savais donc que les Qualifications allaient être difficiles, mais nous avons fait quelques derniers ajustements. Les choses ont commencé à s’améliorer, mais être sur la première ligne, c’est un résultat incroyable pour nous.”

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Verstappen : “Je ne m’attends pas à des miracles” sur le rythme de course

Questionné sur les progrès réalisés sur sa monoplace avant les Qualifications, Max Verstappen assure que ça ne pouvait aller que dans la bonne direction.

“Je n’ai pratiquement pas fait de tours, donc je pense que ça ne pouvait qu’aller mieux”, a indiqué Verstappen. “Donc, oui, nous étions très en retrait. Jusqu’à présent, bien sûr, le week-end a été assez terrible dans ce sens.”

“Mais, oui, être sur la première ligne avec les difficultés que nous avons eues, je pense, montre que nous sommes restés calmes et que nous avons essayé de regarder les données, pour essayer de comprendre la voiture un peu plus et essayer d’être un peu plus compétitifs.”

Invité à s’exprimer sur le rythme de sa voiture en course, Verstappen ne se fait guère d’illusions alors qu’il ne sait pas réellement où se situe sa monoplace dans ces conditions.

“Je ne m’attends pas à des miracles”, a concédé Verstappen. “Je pense qu’à Austin, Ferrari était très, très rapide. Bien sûr, cette semaine-là, McLaren n’était peut-être pas aussi fort, mais en course, je pense qu’ils étaient tout de même compétitifs. Donc, de mon côté, je ne sais pas. Je pense que nous le saurons demain.”

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Stats F1 : Sur quel GP Verstappen peut-il déjà gagner le titre pilotes F1 2024 ?

Dans quel délai le titre pourrait-il théoriquement être remporté ?

On parle régulièrement de l’avance de Max Verstappen sur Lando Norris au championnat, mais il est sans doute désormais plus clair de simplifier la donne en expliquant le scénario dans lequel le pilote Red Bull pourrait décrocher sa quatrième couronne mondiale le plus vite.

Ainsi, quoi qu’il arrive au cours des prochaines semaines, Verstappen pourrait théoriquement remporter le titre au plus tôt, si les résultats lui étaient favorables, le week-end du GP de São Paulo, au Brésil, du 1er au 3 novembre.

Mais une telle perspective semble peu probable étant donné que pour être dans cette position et être champion sur le fameux tracé d’Interlagos, Verstappen devrait terminer ce week-end brésilien avec au moins 86 points d’avance, soit 29 de plus que son avance actuelle, à creuser en l’espace de seulement deux week-ends de course.

La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

Cela reste possible. Si Norris ne gagne pas de terrain ce dimanche Mexique, puis au Brésil, un couronnement sous les lumières de Las Vegas le 24 novembre est bien plus envisageable envisageable. Verstappen devra alors terminer l’épreuve avec 61 points d’avance, soit simplement une poignée de plus qu’aujourd’hui. 

Norris, bien sûr, aura à coeur de contrarier un tel scénario et espérera emmener le championnat jusqu’aux deux dernières manches qui se tiennent au Moyen-Orient ; tout d’abord au Qatar, puis à Abou Dhabi.

Les points restant à attribuer après chacune des dernières courses

 
Grand Prix Date Points encore en jeu
Mexico 27 octobre 120
Sao Paulo 3 novembre 86
Las Vegas 24 novembre 60
Qatar 1er décembre 26
Abou Dhabi 8 décembre 0

 

Helmut Marko égratigne Tsunoda et la famille Pérez après les qualifs

Helmut Marko avait à la fois de quoi célébrer, au terme des qualifications du Grand Prix du Mexique, tout autant que de quoi s’inquiéter. Si Max Verstappen n’a certes pas signé la pole position, le leader du championnat du monde est parvenu à classer sa Red Bull sur la seconde position de la grille de départ, juste derrière le poleman carlos Sainz, et, de manière cruciale, devant Lando Norris, son rival direct au championnat. Sergio Pérez, en revanche, est une nouvelle fois aux abonnés absents, et a enregistré devant son public l’une des pires séances de qualifications d’une saison 2024 pourtant guère reluisante dans cet exercice.

Voici comme le conseiller spécial Red Bull a répondu aux questions qui lui ont été posées à chaud au micro de Servus TV, en allemand.

 

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Helmut, avez-vous été surpris comme Max de cette performance ?
Non, nous avions dit que si nous pouvions contrôler le secteur 3, où nous avions perdu 3 ou 4 dixièmes lors des autres séances, les choses se présenteraient plutôt bien. C’est ce qui s’est passé et, bien sûr, Max a de nouveau effectué un tour magique, après l’annulation du premier, et a réussi à faire un tour optimal. Mais pour ce qui est de la voiture, il faut féliciter les ingénieurs. Ils l’ont développée dans la bonne direction et notre voiture n’a qu’une bande très étroite où elle fonctionne et cette fois-ci, tout allait vraiment dans la bonne direction.

Les conditions plus fraîches vous ont-elles favorisé ?
Non, je dirais plutôt que les températures plus élevées, parce qu’elles étaient supérieures de 13°C au début, nous ont aidés.

Comment jaugez-vous le rythme sur les longs relais ?
Nous pensons que ces changements amélioreront l’usure des pneus. Mais bien sûr, si vous regardez les temps de Ferrari, s’ils peuvent maintenir cela pendant toute la durée de la course, alors ce sera très difficile…

Un mot sur Pérez ?
Je respecte l’optimisme de son père, mais… Je l’ai entendu à la radio se plaindre de problèmes de freins. Il faudra voir ce qui se passe. Mais l’embellie que nous attendions tous ne s’est malheureusement pas produite…

Et Tsunoda [accidenté, ndlr] ? Un nouveau plancher cassé ?
Je ne sais pas ; son châssis est plus récent que celui de Lawson et je ne sais même pas s’ils ont encore des pièces de rechange. Cela signifie que s’ils doivent reconstruire, ce sera une relégation en dernière ligne, donc c’était un accident inutile, je dirais.

Le jugez-vous trop instable ?
Eh bien, il a fait un tête-à-queue à Austin et maintenant cet accident en qualifications. Nous pensions qu’il s’était stabilisé, mais apparemment maintenant, lorsque la pression vient de Lawson, cela se remarque…

 

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Pérez explose en vol pour ses qualifications à domicile

Tout comme Oscar Piastri (McLaren) ou encore Franco Colapinto (Williams), Sergio Pérez n’est pas parvenu à se hisser dans le top 15 lors de la Q1 des qualifications du Grand Prix du Mexique, signifiant que son Grand Prox national ne pourra être célébré autrement ce samedi que par une morne 18e place sur la grille de départ.

Terrible, pour celui qui se trouve sous la double pression de devoir performer devant un public acquis à sa cause, tout en convainquant le management de Red Bull qu’il demeure une bonne idée de le conserver dans le cockpit d’une monoplace de Milton Keynes la saison prochaine.

Celui qui se sait dans une saison fort difficile n’aura désormais d’autre option que de livrer une de ces courses dont il est familier, chargée de dépassements, pour espérer sauver une entame de week-end bien décevante.

« J’ai eu beaucoup de mal à freiner. Chaque fois que j’essaie de freiner et d’attaquer le freinage, je mets trop d’énergie dans les pneus et cela rend l’arrêt de la voiture très difficile », justifiait Pérez une fois de retour dans le paddock.

« Cela fait trois courses que je n’arrive pas à arrêter la voiture », poursuit-il. « Je dois moduler pas mal mon freinage et c’est quelque chose que nous ne pouvons pas voir dans les données, mais nous ne sommes pas en mesure de le résoudre pour le moment. »

« C’est principalement en ligne droite que se situe le problème auquel nous sommes confrontés. C’est surtout en ligne droite que je ne peux pas arrêter la voiture. Je glisse trop et étant donné qu’il n’y a que des surfaces lisses ici, cela rend les choses beaucoup plus difficiles. »

Pérez est conscient de la difficulté qui l’attend désormais en course. IL aura par ailleurs un autre adversaire déterminé non loin de lui en Oscar Piastri, 17e sur la grille et déterminé à amorcer une grande remontée lui aussi.

« Ce sera difficile. Je vais donc tout essayer. Je vais essayer de voir ce que nous pouvons faire avec l’équipe et quelles solutions nous pouvons trouver. C’est évidemment très décevant. S’il y a un Grand Prix que je veux réussir, c’est bien celui-là. Malheureusement, cette épreuve a été très difficile et délicate. »

Rappelons que Sergio Pérez occupe seulement la huitième place du championnat du monde des pilotes avec 150 points et se trouve devancé de 17 unités par George Russell. Côté constructeurs, Red Bull (504 points) survit avec un seul pilote compétitif en la personne de Max Verstappen pour lutter contre McLaren (544 points) et Ferrari (496 points).

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Vidéo – Le crash entre Alex Albon et Oliver Bearman en EL1

Oliver Bearman n’aura pas pu profiter longtemps de cette séance pour reprendre ses marques au volant d’une Ferrari. En effet, le pilote britannique a été impliqué dans un accrochage avec la Williams d’Alex Albon. Alors qu’il était sur un tour dit de “relâche”, Oliver Bearman n’a pas vu venir Alex Albon dans ses rétroviseurs. Le pilote thaïlandais était de son côté sur un tour d’attaque et a perdu le contrôle de sa FW46 dans un enchainement de virages rapides.

Cet accrochage a mis fin à la séance des deux hommes. Si le peu de dégâts sur la Ferrari ont permis à Charles Leclerc de prendre part à la séance d’Essais Libres 2, Alex Albon a dû prendre son mal en patience et ne retrouvera sa monoplace qu’en EL3.

 

Déboutée, l’écurie McLaren répond à la FIA

Lando Norris ne récupèrera pas la troisième place du Grand Prix des États-Unis. En effet, la FIA a rejeté la demande de révision de l’écurie. Décision qui ne satisfait bien évidemment pas McLaren.

Pour rappel, Lando Norris a perdu sa troisième place à l’arrivée du Grand Prix des États-Unis pour avoir dépassé Max Verstappen en étant allé en dehors des limites de piste. Ce jeudi, McLaren a fait savoir qu’il demandait un droit de réexamen dans le but de récupérer cette p3. L’équipe d’Andrea Stella a déclaré avoir fourni un document comportant de nouvelles preuves à la FIA.

Toutefois, on a appris dans la nuit que le droit de révision de McLaren a été rejeté par la FIA, ce qui signifie que la pénalité infligée à Lando Norris lors du Grand Prix des États-Unis ne sera pas réexaminée.

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Dans un communiqué, McLaren a fait savoir qu’elle n’était bien évidemment pas d’accord avec cette décision prise par la FIA.

Nous prenons acte de la décision des commissaires sportifs de rejeter notre demande de droit de regard. Nous ne sommes pas d’accord avec l’interprétation selon laquelle un document de la FIA, qui informe un concurrent d’une erreur objective, mesurable et prouvable dans la décision prise par les commissaires, ne peut pas être un « élément » admissible qui répond aux quatre critères établis par le CSI.

Un classement incorrect 

Pour la FIA, la preuve doit être significative, pertinente, nouvelle et ne pas avoir été précédemment accessible à l’équipe concernée. La FIA a jugé que ces conditions n’étaient pas remplies, ce qui a motivé le rejet. McLaren a poursuivi en précisant dans son communiqué que…

Nous tenons à remercier la FIA et les commissaires pour avoir examiné cette affaire en temps opportun. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec la FIA pour mieux comprendre comment les équipes peuvent contester de manière constructive les décisions qui conduisent à un classement incorrect de la course.

À cinq Grands Prix de la fin de la saison, Lando Norris compte 57 points de retard sur le leader du Championnat, Max Verstappen. Du côté des constructeurs, McLaren fait course en tête et détient une avance de 40 points sur Red Bull.

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