EL1 – Leclerc le plus rapide au Qatar devant des McLaren en embuscade

Seule et unique séance d’essais libres pour ce week-end de course au Qatar, format sprint oblige. Il faudra tout faire en une petite heure, simulation de course, de long relais et de tour rapide pour la qualif.

La majorité des pilotes sont sortis en piste avec les pneus médiums. Le premier pilote à avoir inscrit un temps de référence fut Max Verstappen, nouveau quadruple Champion du monde en titre (1:26.338 puis en 1:25.612). Il fut rejoint par Carlos Sainz et Yuki Tsunoda, puis battu par Charles Leclerc. Le Monégasque qui a annoncé en début de week-end être assez pessimiste sur les chances de Ferrari à reprendre des points sur McLaren au Qatar.

Pourtant, c’est avec des pneus durs que Charles Leclerc réalisait ses meilleurs temps, toujours devant Max Verstappen et Lando Norris. Poursuivant sur sa belle lancée, Pierre Gasly apparaissait provisoirement en troisième position au volant de son Alpine rose.

Victorieux et second à Las Vegas, George Russell et Lewis Hamilton se positionnaient en sixième et neuvième position. Les pilotes Mercedes ainsi que l’équipe sont toujours surpris d’avoir autant dominé à Las Vegas, ne comprenant toujours pas pourquoi la W15 était si dominatrice.

À la mi-séance, le top 10 était composé de Leclerc, Verstappen, Gasly, Norris, Sainz, Russell, Tsunoda, Albon, Hülkenberg, Hamilton.

Leclerc devance les McLaren au Qatar

Nous avons vu à plusieurs reprises les pilotes McLaren perdre le contrôle de leurs monoplaces, obligés à passer en dehors des limites de pistes.

Du côté de chez Red Bull, alors que les rumeurs autour de Sergio Pérez sont toujours aussi présentes, le Mexicain végétait en douzième position, à plus d’une seconde du temps de son voisin de garage, Max Verstappen.

À 25 minutes de la fin de la séance, Carlos Sainz est venu recoller au temps de son coéquipier (Charles Leclerc) à un peu plus d’un dixième, toujours en pneus durs. Quelques minutes après, l’Espagnol est allé prendre la tête du classement avec un temps de 1:23.068 (nouveau record de la piste).

Il avait la cote, mais depuis son accident à Las Vegas, Franco Colapinto se fait plus discret. À quelques minutes de la fin de la séance d’essais, l’Argentin apparaissait en avant-dernière position. Il est cependant le seul pilote à découvrir le circuit de Losail. Alex Albon, son voisin de garage était de son côté dans le top 10.

En préparation de la qualif sprint de ce soir, les pilotes ont alors chaussé les pneus tendres, faisant tomber les temps. Sur une première tentative, les Ferrari de Leclerc et de Sainz se sont à nouveau positionnées en haut de la feuille des temps, mais séparées par les McLaren de Norris et Piastri.

Lance Stroll étonnant sixième devançait alors George Russell Alex Albon et Lewis Hamilton. Max Verstappen a terminé en 11e position, Sergio Pérez en 18e.

Les résultats des EL1 du Grand Prix F1 du Qatar

PPilote Equipe Écart
1C. LeclercFerrariS
2L. NorrisMcLaren+0.425S
3O. Piastri McLaren +0.472S
4C. SainzFerrari+0.582S
5Y. TsunodaVCARB+1.092S
6V. BottasSauber+1.111S
7L. StrollAston Martin+1.146S
8G. RussellMercedes+1.207S
9A. AlbonWilliams+1.208S
10L. HamiltonMercedes+1.235S
11M. VerstappenRed Bull+1.260S
12F. AlonsoAston Martin +1.274S
13N. HülkenbergHaas+1.292S
14L. LawsonVCARB+1.609S
15P. GaslyAlpine+1.667M
16K. MagnussenHaas+1.762S
17G. ZhouSauber+1.927S
18S. PérezRed Bull+2.086S
19F. ColapintoWilliams+2.247S
20E. OconAlpine+2.327M

Combien valent les écuries de F1 en 2024 ?

Selon une étude réalisée par Sportico, la valorisation de chacune des 10 équipes de Formule 1 dépasse désormais le milliard de dollars en 2024.

Sans surprise Ferrari arrive en tête du classement, suivie par Mercedes et Red Bull. Cette augmentation reflète l’essor de la discipline depuis son acquisition par Liberty Media en 2017. À noter qu’en 2023, seules six écuries dépassaient la barre symbolique du milliard de dollars.

Selon Sportico, l’écurie qui a la plus faible valorisation en 2024 est Haas (1,02 milliard), non loin de Sauber (1,2 milliard).

Cet essor vient du fait que les équipes de Formule 1 bénéficient de partenariats et sponsors, avec des contrats allant de 1 à plus de 60 millions de dollars annuels, notamment pour des parrainages majeurs comme Oracle pour Red Bull ou Petronas pour Mercedes. Ces revenus de sponsoring ont connu une croissance spectaculaire grâce à l’essor de la F1, Aston Martin enregistrant par exemple une augmentation de 1 000 % depuis l’achat de l’équipe par Lawrence Stroll en 2018.

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La Formule 1 génère ses revenus principalement via les droits de promotion des courses, les droits médiatiques, les partenariats commerciaux et des services annexes. Une partie de ces recettes (38 % en 2023) est redistribuée aux équipes selon l’accord de la Concorde, signé en 2020 pour la période 2021-2025. Cet accord établit une répartition basée sur les performances des équipes au classement des constructeurs et inclut des bonus pour les équipes ayant récemment remporté des titres ou ayant une histoire importante, comme Ferrari.

En 2023, les équipes se sont partagé 1,22 milliard de dollars, contre 1,16 milliard en 2022, reflétant une hausse des revenus globaux de la F1. Ces chiffres témoignent d’une discipline en pleine expansion financière et commerciale, notamment grâce à la série Netflix “Drive To Survive”.

Valorisation des écuries de F1 en 2024

Classement Écurie Valorisation Revenus 2023
1 Ferrari 4,78 milliards de dollars 619 millions de dollars
2 Mercedes 3,94 milliards de dollars 680 millions de dollars
3 Red Bull 3,5 milliards de dollars 555 millions de dollars
4 McLaren 2,65 milliards de dollars 536 millions de dollars
5 Aston Martin 2,07 milliards de dollars 304 millions de dollars
6 Alpine 1,5 milliard de dollar 311 millions de dollars
7 Williams 1,24 milliard de dollars 158 millions de dollars
8 RB 1,22 milliard de dollars 226 millions de dollars
9 Sauber 1,2 milliard de dollars 189 millions de dollars
10 Haas 1,02 milliard de dollars 184 millions de dollars

Russell prévient Verstappen, “personne n’est imbattable”

George Russell est convaincu d’une chose, Max Verstappen n’est pas imbattable et la saison 2025 pourrait donc nous réserver des surprises.

Le week-end dernier à Las Vegas, Max Verstappen a remporté un quatrième titre mondial de suite en terminant la course à la cinquième place. Malgré les difficultés rencontrées cette saison, le pilote Red Bull est tout de même parvenu à remporter le championnat des pilotes, se montrant implacable face à son plus proche rival, Lando Norris.

George Russell, pilote Mercedes qui a remporté une belle victoire à Las Vegas, a insisté sur le fait que “personne n’est imbattable ”.

Vous passez par des phases où les équipes et les pilotes dominent et les gens pensent que si je suis à leurs côtés, je ne serai pas capable de rivaliser avec eux. Mais il faut croire en soi ”, a déclaré le Britannique.

Personnellement, lorsque j’ai fait équipe avec Lewis (Hamilton), je me suis dit que Lewis était le plus grand pilote de tous les temps. Et vous savez, Max est au même niveau que Lewis. Donc, oui, je crois absolument en moi, nous pourrions nous battre contre lui à armes égales”, a conclu le pilote de la firme allemande.

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Dans un monde où la compétition est féroce, il est essentiel de choisir un casino en ligne fiable pour s’assurer une expérience de jeu sécurisée.

Max Verstappen s’attend à encore plus de concurrence en 2025

De son côté, le tout nouveau quadruple Champion du monde de F1 ne se voit pas rejoindre si facilement que ça un certain Juan Manuel Fangio en 2025.

Après avoir réussi à conserver sa couronne pour la quatrième fois de suite, le Batave s’attend à une “grande bataille ” la saison prochaine.

“Je suis très fier de la façon dont tout le monde s’est serré les coudes dans ces courses très difficiles où nous avons perdu ”, a-t-il déclaré. “Nous avons beaucoup d’idées pour l’année prochaine. Il y a quelques éléments que nous ne pouvions plus changer cette année, donc c’est quelque chose pour l’année prochaine. J’espère que cela rendra la voiture plus facile à conduire et plus compétitive, car je sais que les autres ne resteront pas sans rien faire.”

“L’année prochaine sera une grande bataille”, a conclu Max Verstappen.

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DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Pierre Waché, directeur technique de Red Bull : “Je ne suis pas confiant pour 2025”

Pierre Waché, directeur technique chez Red Bull, a exprimé son manque de confiance en vue de la saison 2025, s’attendant à voir “une lutte pour toute l’année”.

Alors que Red Bull avait débuté la saison 2024 sur les bases de 2023 à savoir en dominant la concurrence, la hiérarchie a rapidement été bouleversée cette année, avec les retours aux avant-postes de McLaren, Ferrari et Mercedes.

Même si Max Verstappen a brillamment remporté le titre pilotes, le titre constructeurs semble lui désormais perdu pour Red Bull, malgré son début de campagne 2024.

Des doutes sont donc légitimes en vue de la saison 2025 où les quatre top écuries actuelles de la F1 que sont McLaren, Ferrari, Red Bull et Mercedes, pourraient débuter l’année très proches en termes de performance.

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Waché : “Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”

Pierre Waché, directeur technique français de l’écurie Red Bull, a ainsi affirmé ne pas être confiant pour l’année prochaine, qui sera par ailleurs la dernière saison de cette ère réglementaire, ce qui correspond en général à une convergence des performances entre les écuries.

“Je ne suis pas confiant pour 2025”, a indiqué Waché, cité par Motorsport.com. “Je ne suis pas confiant parce que je pense que les autres sont très rapides ou sont déjà là. Ce sera une lutte pour toute l’année.”

Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”, poursuit Pierre Waché. “Vous devez travailler dur, et tout le monde doit travailler dur dans l’équipe. Tout le monde travaille dur. Quand vous voyez le nombre de personnes que nous avons pour essayer de trouver une très petite quantité de performance et ajouter, ajouter et ajouter partout, c’est une tâche très difficile. Je manque de confiance, parce que si j’ai confiance, vous vous endormez, vous n’allez pas travailler et vous ne trouvez pas la performance.”

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Sergio Pérez reste optimiste : “Le rythme est là, il arrive”

Même si Sergio Pérez a connu un nouveau week-end très compliqué à Las Vegas, le Mexicain ne perd pas espoir, affirmant notamment avoir “compris exactement ce qui s’est passé en qualifications”.

Qualifié 16e et 15e sur la grille à Las Vegas, Sergio Pérez n’a pas pu faire mieux qu’une dixième place à l’arrivée du Grand Prix, là où Max Verstappen terminait cinquième.

Pérez est sur une forme pour le moins mauvaise, n’ayant inscrit que deux petits points lors des trois derniers week-ends de course. Alors que son voisin de garage, Max Verstappen, a remporté le titre pilotes avec deux courses encore à disputer, Red Bull ne pointe qu’à la troisième place du championnat constructeurs, grandement liée aux contre-performances de Sergio Pérez.

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Pérez : “Nous sommes sur le point de redresser la barre”

Toutefois, le Mexicain s’est montré optimiste après le Grand Prix de Las Vegas, estimant être “sur le point de redresser la barre.”

“Je pense [que samedi], nous avons compris ce qui s’est passé, c’est la façon dont les choses se passent actuellement”, a indiqué Sergio Pérez au micro de la F1. “Nous sommes sur le point de redresser la barre. Le rythme est là, il arrive. Nous progressons et nous avons compris exactement ce qui s’est passé en Qualifications. Nous aurions dû faire un meilleur travail et nous ne l’avons pas fait, alors nous allons travailler dur en tant qu’équipe pour revenir dans les deux dernières courses.”

Sergio Pérez pointe actuellement à la huitième place du championnat du monde des pilotes, dernier des pilotes appartenant aux quatre meilleures équipes. Relégué à 251 points de Max Verstappen, il est également le seul pilote des quatre top teams à ne pas s’être imposé en 2024.

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Max Verstappen reconnait que l’année 2024 l’a fait douter sur son futur en F1

Le week-end dernier à Las Vegas, Max Verstappen a décroché un quatrième titre de Champion du monde de F1. Toutefois, malgré les apparences, la saison ne fut pas de tout repos pour le pilote néerlandais, qui reconnait avoir pendant un temps, reconsidéré son avenir en F1.

Au volant de sa Red Bull, Max Verstappen a donc décroché une quatrième couronne d’affilée, une performance qui le place encore plus dans la légende de la F1. Toutefois, en plus d’avoir dû affronter de coriaces adversaires en piste, il a également été confronté à des luttes politiques au sein même de son écurie. Le scandale autour de l’affaire touchant Christian Horner (directeur de l’écurie), les rumeurs de départ d’Helmut Marko (conseiller spécial de Red Bull en F1) ont fait des vagues à Milton Keynes.

Je pense que dans votre vie, chaque année, il y a toujours des pensées qui vous traversent l’esprit : ‘Combien de temps est-ce que je veux encore faire ça ? Où est-ce que je veux faire ça ? Comment est-ce que je veux le faire ?’

“Il y a des choses qui arrivent dans votre vie privée, bien sûr. Dans votre vie de pilote, il y a toujours des choses que vous devez gérer et auxquelles vous devez penser. Mais ce n’est pas grave.”

“Je pense qu’en général, je suis assez détendu à ce sujet parce qu’il est très important de séparer sa vie privée de sa vie de pilote. Mais c’est normal d’avoir ces pensées dans la tête sur ce que vous voulez faire ”.

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Verstappen sait ce qu’il doit à Red Bull 

Bien qu’il ait reconnu que la situation chez Red Bull en 2024 était parfois « désordonnée« , Max Verstappen a affirmé que ces défis ont renforcé sa relation avec l’équipe. Il a souligné que les obstacles surmontés tout au long de l’année ont permis de consolider leur lien. Son nom a même un temps circulé du côté de chez Mercedes qui cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton.

“En même temps, je ne suis pas non plus quelqu’un qui prend des décisions très radicales. Et je suis simplement très heureux là où je suis en ce moment ”, a-t-il poursuivi.

“Je suis très loyal envers l’équipe. J’apprécie, bien sûr, ce qu’ils ont fait pour moi, en me sortant de la F3 et en me donnant un siège en F1, puis en passant par toutes ces émotions au fil des ans avec ces personnes clés de l’équipe.”

“Lorsque les temps sont durs, il est très facile de dire au revoir, d’oublier ou d’ignorer. Mais je pense qu’il est bien plus important de les affronter, de les vivre ensemble, d’y faire face et d’essayer d’aller de l’avant, de se concentrer à nouveau sur les performances et de s’amuser.”

“C’est finalement le plus important. Si vous ne vous amusez pas, cela ne sert à rien de continuer”, a conclu le pilote Red Bull.

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Sondage – Qui de McLaren, Ferrari ou Red Bull sera sacré Champion du monde constructeurs ?

La saison 2024 est le théâtre d’une bataille acharnée entre McLaren, Ferrari et Red Bull pour le titre constructeurs.

Alors qu’il ne reste que deux Grands Prix et une course Sprint à disputer, McLaren dispose de 24 points d’avance sur Ferrari et de 53 sur Red Bull.

Des trois écuries, c’est Ferrari qui a inscrit le plus de points ce week-end à Las Vegas (27) devant McLaren (15) et Red Bull (11). La Scuderia a ainsi poursuivi sa bonne forme de ces dernières semaines, ayant repris 51 points à McLaren lors des quatre derniers week-ends de course.

Sondage – Qui sera sacré Champion du monde constructeurs en F1 en 2024 ?

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Verstappen : “Est-ce que j’aurais été Champion avec McLaren ? Oui ! Et bien plus tôt”

Max Verstappen est convaincu qu’il aurait pu être Champion du monde de F1 en 2024 au volant d’une McLaren. Il pense également qu’il l’aurait été au volant de la Mercedes en 2021.

Le pilote Red Bull veut couper court aux rumeurs faisant de lui un quadruple Champion du monde de F1, seulement grâce à sa monoplace.

De telles choses ne font que me motiver”, a déclaré Verstappen à De Telegraaf. “Si les gens sont critiques et pensent que je ne peux gagner que dans la meilleure voiture, je leur prouverai qu’ils ont tort.

Max Verstappen a remporté son premier titre dans l’ultime tour du dernier Grand Prix de la saison 2021. Tout au long de la saison, il fut au coude à coude avec Lewis Hamilton, parfois un peu trop, allant jusqu’au contact. En 2024, alors que la saison avait débuté sur les chapeaux de roues, Red Bull et Max Verstappen ont vu revenir comme des boulets de canon les McLaren ainsi que les Ferrari. Pour preuve, McLaren est aujourd’hui en tête du classement des constructeurs, devant Ferrari et Red Bull.

Si je ne suis pas crédité pour cela maintenant, je ne sais pas ce que je peux faire d’autre. Est-ce que j’aurais été champion avec la McLaren ? Oui ! Et bien plus tôt. En 2021, avec une autre voiture, j’aurais également remporté le titre.

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En 2022 et en 2023, force est de constater qu’il n’y avait pas vraiment de concurrence, Ferrari et Mercedes étant trop loin des performances de Red Bull.

En 2022, cela aurait été plus difficile, parce que Ferrari était peut-être un peu trop fragile à ce moment-là. Et l’année dernière ? Eh bien, cela aurait été un peu plus délicat”, a conclu le tout jeune quadruple Champion du monde de Formule 1.

Si l’on en reste sur les bases de 2024, la saison prochaine pourrait être l’une des plus disputées de l’histoire de la F1. En effet, cette année, pas moins de sept pilotes ont remporté au moins deux Grands Prix, un record dans la discipline.

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“Ce qu’ils ont perdu avec le départ d’Adrian Newey” : l’analyse de Button

L’influence du départ d’Adrian Newey de Red Bull a été débattue alors que la domination de l’équipe est en déclin. Max Verstappen est parvenu à surmonter une baisse de régime en milieu de saison pour remporter son quatrième championnat de Formule 1 d’affilée lors du Grand Prix de F1 de Las Vegas.

Mais ce titre était menacé lorsque la compétitivité de la RB20 est retombée après que McLaren a introduit une évolution qui a changé la donne à Miami.

Jenson Button, Champion du monde de F1 2009, a déclaré à Sky Sports que si Newey avait encore été impliqué dans le développement quotidien de Red Bull, il aurait été en mesure tuer le déclin dans l’œuf.

“C’est certain. Tout n’est pas dû à Adrian, à la façon dont ils construisent ces voitures”, a expliqué Button. “Mais il était très doué pour les détails. C’est ce qu’ils ont perdu avec le départ d’Adrian.”

“Il pouvait prendre du recul et ils faisaient l’essentiel de l’aérodynamique, puis il mettait le doigt sur certaines choses et disait ‘ça doit être un peu mieux’. C’est ce qui leur manque.”

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Le légendaire designer automobile a annoncé qu’il quitterait Red Bull plus tôt cette saison et a depuis signé pour Aston Martin, qu’il rejoindra officiellement en mars 2025.

Newey et Jonathan Wheatley sont deux départs très médiatisés d’une équipe qui s’est lourdement battue en interne cette année. Pourtant, leur pilote vedette Verstappen a encore fait son travail sur la piste.

“C’est plus une façon normale de gagner un championnat”, a déclaré Button, qui connaît lui-même bien la situation de devoir gérer un championnat avec de l’avance accumulée en début de saison. “L’année dernière était extrême et restera dans l’histoire. À Bahreïn [en début d’année], ils étaient une demi-seconde plus rapides que tout le monde et nous pensions que ce serait une promenade de santé. Cela a été le cas pendant quelques courses.”

“En dehors de la piste, l’équipe s’est fracturée. Le départ de Newey est un événement majeur. Cela aura-t-il une incidence sur l’année en cours ? Je ne pense pas. Mais c’était la spirale. En regardant Max sur la piste, il semblait serein pour obtenir autant de points que possible à chaque course. Il n’était pas stressé par le fait de ne pas avoir la voiture la plus rapide. Il s’est mis dans la tête qu’il ne gagnerait plus de course [en 2024] et qu’il fallait juste faire de son mieux.”

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F1 – Un record vieux de 43 ans est tombé ce week-end à Las vegas

En remportant le Grand Prix de Las Vegas le week-end dernier, George Russell a écrit une nouvelle page de l’histoire de la F1. En effet, sa victoire fait de lui le septième pilote à remporter au moins deux courses cette saison, surpassant le précédent record de six multiples vainqueurs datant de 43 ans.

En résumé et alors qu’il reste encore deux courses à disputer, Max Verstappen a remporté huit Grands Prix. Charles Leclerc et Lando Norris en compte chacun trois. Viennent ensuite, George Russell, Lewis Hamilton, Carlos Sainz et Oscar Piastri avec deux succès. Ce total de sept vainqueurs de plusieurs Grands Prix illustre l’incroyable compétitivité de quatre écuries et de ses sept pilotes. À titre de comparaison, en 1981, Nelson Piquet, champion cette année-là, avait remporté trois courses. Alain Prost, Alan Jones, Carlos Reutemann, Gilles Villeneuve et Jacques Laffite s’étaient partagé les autres victoires.

Cette statistique met également en évidence la contre-performance d’un pilote en particulier, Sergio Pérez. En effet le Mexicain reste le seul pilote des quatre meilleures équipes à ne pas avoir encore gagné en 2024. Toutefois, tout n’est pas perdu, il reste deux courses à courir avant la fin de la saison.

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Une saison 2025 record ?

La saison prochaine sera la dernière d’une ère et pourrait être spectaculaire. En effet, en 2026, une nouvelle réglementation verra le jour. Si la règlementation reste la même, des changements notables dans les effectifs des pilotes sont attendus.

McLaren conservera son duo Norris-Piastri, tandis que Ferrari accueillera Hamilton aux côtés de Leclerc, remplaçant Sainz. Chez Mercedes, Andrea Kimi Antonelli prendra la place de Hamilton, laissant entrevoir une nouvelle ère pour l’équipe. Enfin, l’avenir de Sergio Pérez est incertain malgré son contrat, et il pourrait être remplacé par Yuki Tsunoda, Liam Lawson ou Franco Colapinto si ses performances ne s’améliorent pas avant la fin de la saison.

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Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Alors que Sergio Pérez a livré une nouvelle prestation indigne d’un pilote Red Bull à Las Vegas, Helmut Marko n’a pas manqué d’affirmer que les performances du Mexicain comparées à celles de son coéquipier sont “inacceptables”.

Après un début de saison correcte au volant d’une Red Bull dominante, Sergio Pérez a totalement perdu pied lorsque les rivaux de l’écurie autrichienne sont rapidement revenus dans le match. Pérez n’a ainsi inscrit que 49 petits points lors des 16 derniers week-ends de course, un total médiocre au volant d’une Red Bull.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, ne cache pas que Sergio Pérez est responsable de la perte du titre constructeurs, et donc des primes pour le personnel de l’écurie qui vont avec.

“Il doit y avoir deux pilotes dans l’équipe qui sont capables de marquer des points”, a indiqué Marko à ORF. “Je ne connais pas la différence exacte, mais je pense que Checo a plus de 200 points de retard sur Max [251 en réalité, ndlr]. C’est inacceptable. S’il était proche de Hamilton ou de Russell, des Ferrari ou des McLaren, nous aurions l’avantage.”

“L’essentiel était de gagner le championnat du monde avec Max, mais pour nos employés, c’est une déception, car leurs primes à la fin de la saison dépendent de notre position au championnat des constructeurs. Et cette année, nous n’avons aucune chance de le gagner”.

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L’avenir de Pérez décidé après Abu Dhabi

Malgré ses performances, Sergio Pérez a encore des chances de conserver sa place chez Red Bull en 2025, lui qui est sous contrat jusqu’à fin 2026 avec l’écurie autrichienne. Son avenir sera décidé après Abu Dhabi, avec la décision finale prise par les actionnaires de Red Bull.

“Le plan est qu’il y aura une réunion après Abu Dhabi, et nous rapporterons les résultats de cette réunion à nos actionnaires qui décideront alors du duo de pilotes des deux équipes pour l’année prochaine”, a ajouté Helmut Marko.

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Le quatrième titre consécutif du Néerlandais « cimente absolument » sa position parmi les grands du sport, assure directeur de l’équipe Red Bull.

Max Verstappen a connu une saison rappelant celle de Jenson Button en 2009, lors de laquelle le Britannique avait constitué un tel stock de victoires et de points en première partie de saison avec sa Brawn GP dominatrice que le tassement des performances de son équipe et les difficultés à tenir le rythme de développement de plusieurs équipes rivales en simultané avait offert une seconde partie de saison très incertaine.

La différence entre Verstappen et Pérez est devenue d’autant plus visible chez Red Bull que le team ne disposait clairement plus de la monoplace dominatrice du plateau.

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a été l’un des premiers à chanter les louanges de Verstappen, qui a mis le titre 2024 dans sa poche au terme du Grand Prix de Las Vegas.

« Je pense que cette victoire est très spéciale parce qu’il y a évidemment eu des défis cette année », a déclaré le Britannique dans un chef-d’œuvre d’euphémisme. « Mais je pense que Max a remporté plus du double de victoires en course que n’importe quel autre pilote. »

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« Il l’a remporté à deux courses de la fin », a-t-il ajouté à propos du titre. « Il a été, de la tête et des épaules, le meilleur pilote sur la grille en Formule 1, et je pense que ce qu’il a vraiment fait cette année, c’est consolider sa position parmi les grands de ce sport. Je pense que, tant sur le plan statistique que sur celui du pilotage, c’est incontestable. »

« Je pense que cette année a été, avec 2021, la plus difficile », a poursuivi le Britannique, faisant référence à la lutte acharnée avec Lewis Hamilton pour son premier titre. « Cette fois-ci, nous avons commencé la saison très fort. Mais à Miami, il était clair que McLaren avait fait un grand pas en avant. »

« Pendant les mois d’été, alors que nous avions quelques difficultés avec la voiture, il était toujours deuxième à Silverstone, deuxième à Zandvoort. Il a continué à accumuler les podiums et les résultats et, en coulisses, il s’est énormément investi, avec les ingénieurs et les concepteurs et sur le simulateur, plus que toutes les années précédentes. »

« Je pense qu’il a été exceptionnel cette année. Non seulement ce qu’il a fait dans le cockpit, et je pense qu’il a été une source d’inspiration dans le cockpit, mais aussi en dehors du cockpit. La façon dont il s’est comporté, la façon dont il a travaillé avec les ingénieurs et toute l’équipe technique ont été phénoménales. »

Max Verstappen tacle avec humour Zak Brown, PDG de McLaren

Max Verstappen, tout jeune quadruple Champion du monde s’est fait un malin plaisir de rappeler à Zak Brown, PDG de McLaren, certains propos qu’il avait tenus en début de saison.

Selon le PDG de l’écurie britannique, Max Verstappen gagnait tout en F1, grâce à sa monoplace. Zak Brown avait alors affirmé que “six ou sept pilotes ” auraient pu remporter le titre s’ils avaient eu la Red Bull de Max Verstappen.

Le PDG de McLaren avait déclaré sur le podcast Beyond The Grid : “Je ne pense pas que sans pilote vedette, vous allez gagner, donc vous avez besoin des deux. Tout d’abord, cela commence par la voiture – les gens me demandent tout le temps : ‘est-ce la voiture ou le pilote ?’ Et je leur réponds : Eh bien, c’est les deux. Je pense qu’il y a six ou sept pilotes sur la grille qui seront Champion du monde avec la Red Bull.”

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Aussi génial que soit Max, et c’est l’un des meilleurs de tous les temps. Je ne pense pas que Max gagne le championnat du monde aujourd’hui dans une autre voiture que la Red Bull.

Après avoir remporté un quatrième titre mondial ce week-end à Las Vegas, Zak Brown a interrompu une interview de Max Verstappen sur Sky Sports pour le féliciter. Le pilote Red Bull n’a alors pas pu s’empêcher de rappeler à Brown ses anciens propos.

Brown : “Félicitations
Verstappen : “Vous nous avez poussés jusqu’au bout !”
Brown : “Nous l’avons fait, mais vous l’avez mérité. Quatre championnats du monde. Maintenant tu as battu mon Senna.
Verstappen : “Comme vous l’avez dit, avant je ne pouvais le gagner qu’avec la voiture la plus rapide, mais cette année c’est un peu différent.”
Brown : “Exactement (rires). Bien joué.”

Zak Brown et McLaren ont de quoi se consoler en cette fin de saison. En effet, l’écurie britannique est toujours en tête du classement des constructeurs et pourrait bien remporter le titre en fin de saison.

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Stefano Domenicali félicite Max Verstappen, quadruple Champion du monde de F1

Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, a salué la performance de Max Verstappen après que le pilote de Red Bull a décroché son quatrième titre de Champion du monde de F1. Le Néerlandais, âgé de seulement 27 ans, a rejoint le cercle prestigieux des pilotes titrés à quatre reprises aux côtés de Sebastian Vettel et Alain Prost.

Le pilote Red Bull a scellé son titre en terminant cinquième du Grand Prix de Las Vegas, conservant ainsi sa position de départ. Bien que Lando Norris ait réalisé le tour le plus rapide en fin de course, McLaren a peiné à suivre le rythme imposé, laissant Verstappen étendre son avance à 63 points, un écart suffisant pour assurer le titre avant la fin de la saison.

Domenicali n’a pas tardé à féliciter Max Verstappen pour cet accomplissement, soulignant sa constance et sa domination tout au long de la saison. Ce quatrième titre consécutif confirme l’hégémonie de Red Bull et du pilote néerlandais, qui continue d’écrire l’histoire de la F1.

Je tiens à féliciter Max pour son incroyable saison et son quatrième titre mondial”, a déclaré Domenicali.

C’est un vrai grand de ce sport et il a encore beaucoup à attendre de son impressionnante carrière. Cette saison a été passionnante et 2025 s’annonce encore plus serrée.”

“Félicitations à Max et à toute l’équipe de Red Bull”, a conclu le PDG de la F1.

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Course – Russell intouchable à Las Vegas, Verstappen Champion du monde

George Russell a remporté le Grand Prix de Las Vegas devant un fantastique Lewis Hamilton. Max Verstappen cinquième devient quadruple Champion du monde de F1.

Le graining perturbe ce début de course

Au départ, George Russell est parvenu à conserver la tête de la course. Derrière lui, Charles Leclerc est allé plonger à l’intérieur du premier virage sur Carlos Sainz et Pierre Gasly pour prendre la seconde place de ce Grand Prix.

Max Verstappen, cinquième, devançait toujours Lando Norris et dans cette situation, était virtuellement Champion du monde de F1. Le pilote Red Bull est allé prendre l’avantage sur Pierre Gasly dans la fin du quatrième tour, virant ainsi en quatrième position. Quelques mètres plus loin, Charles Leclerc a tenté un incroyable dépassement sur George Russell en tentant de le surprendre à l’extérieur du dernier virage.

Charles Leclerc en avait peut-être trop fait dans sa bataille face à George Russell et a vu le britannique s’échapper, puis Carlos Sainz le dépasser. Un tour plus tard, Max Verstappen est à son tour allé dépasser le pilote monégasque qui retrouvait alors sa position de départ (quatrième). Au neuvième tour, voyant ses pneus médiums partir en lambeaux, Charles Leclerc est passé aux stands, tout comme Lando Norris.

Au dixième tour de la course, le top, 10 était constitué de Russell devant Sainz, Verstappen, Gasly, Hamilton, Tsunoda, Piastri, Hülkenberg Ocon et Zhou.

Hamilton fait le show

Malheureusement pour Pierre Gasly, son moteur a décidé de le lâcher au 14e tour, alors que le pilote français visait de gros points à Las Vegas.

Une fois la valse des premiers arrêts effectués, George Russell menait toujours la course et comptait une avance de neuf secondes sur Max Verstappen deuxième. Derrière, Carlos Sainz et Charles Leclerc voyaient Lewis Hamilton (cinquième) se faire de plus en plus gros dans les rétroviseurs. Lando Norris, Yuki Tsunoda et Piastri complétaient le top 8.

À cet instant de la course, Lewis Hamilton était le pilote en piste avec le meilleur rythme et avait dans son viseur, la Ferrari de Charles Leclerc quatrième. La mi-course passée, Alex Albon a été contraint d’abandonner le Grand Prix sur une perte du turbo.

Au 28e tour de la course, plusieurs pilotes de tête comme Max Verstappen et Lewis Hamilton sont une nouvelle fois passés par la voie des stands. Cafouillage chez Ferrari qui a dû demander au dernier moment à Carlos Sainz de ne pas rentrer aux stands, car l’équipe n’était pas prête.

En grande forme, Lewis Hamilton est allé dépasser, sur la piste, la Red Bull de Max Verstappen, virant alors en seconde position du Grand Prix, loin derrière un George Russell impériale et intouchable.

Russell vainqueur, Verstappen quadruple Champion du monde de F1

À dix tours de l’arrivée, George Russell menait toujours la course, mais voyait Lewis Hamilton revenir sur lui à un train d’enfer. Toutefois le jeune britannique comptait toujours une belle avance de sept secondes sur son voisin de garage. Derrière, Max Verstappen troisième voyait lui aussi les Ferrari de Sainz et de Leclerc revenir dans ses échappements. Tout semblait aligné pour que George Russell remporte cette course et que Max Verstappen remporte une quatrième couronne mondiale en F1.

À huit tours du passage du drapeau à damier, Carlos Sainz est allé prendre la troisième place de ce Grand Prix à Max Verstappen. Il fut imité quelques tours plus tard par Charles Leclerc. Bonne opération comptable pour la Scuderia Ferrari qui revient au Championnat constructeurs sur McLaren.

George Russell fut le premier pilote à franchir la ligne d’arrivée après avoir mené dominer cette course de la tête et des épaules. Doublé Mercedes, Sainz sur le podium et Max Verstappen… Champion du monde pour la quatrième fois d’affilé.

Les résultats du Grand Prix de Las Vegas 2024

PPilote Equipe ÉcartPoints
1G. RussellMercedes25
2L. HamiltonMercedes+7.31318
3C. SainzFerrari+11.90615
4C. LeclercFerrari+14.28312
5M. VerstappenRed Bull+16.58210
6L. NorrisMcLaren+43.3859
7O. Piastri McLaren +51.3656
8N. HülkenbergHaas+59.8084
9Y. TsunodaVCARB+62.8082
10S. PérezRed Bull+63.1141
11F. AlonsoAston Martin +69.195
12K. MagnussenHaas+69.803
13G. ZhouSauber+75.172
14F. ColapintoWilliams+74.085
15L. StrollAston Martin+84.102
16L. LawsonVCARB+91.005
17E. OconAlpine+1 Tour
18V. BottasSauber+1 Tour
Ab.A. AlbonWilliams-
Ab.P. GaslyAlpine-

George Russell : “C’est incroyable d’être à nouveau en pole”

George Russell a décroché la pole position lors des qualifications du Grand Prix de Las Vegas. Au volant d’une Mercedes très performante sur la piste froide du Nevada, le Britannique a devancé Carlos Sainz (Ferrari) et Pierre Gasly (Alpine).

Depuis le début du week-end, Mercedes et surtout Lewis Hamilton trustaient les premières places lors des Essais Libres. Toutefois, avant le début du week-end, George Russell ne s’attendait pas à avoir le rythme nécessaire pour décrocher la pole dans la nuit de Las Vegas.

Absolument pas ”, a répondu Russell lorsqu’on lui a demandé si Mercedes s’attendait à avoir un rythme pour faire la pole. “C’est incroyable d’être à nouveau en pole. Nous avons été très rapides tout au long du week-end, et je savais qu’à l’approche du dernier tour de Q3, ce serait celui qui compterait.

“Peu importe ce qui s’est passé avant. J’ai eu un petit moment lors de mon premier run, et nous avons dû changer l’aileron avant.”

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“Il y a eu un moment où j’ai pensé que nous n’allions pas atteindre le drapeau. Nous devons faire des recherches approfondies pour comprendre pourquoi la voiture est si rapide depuis le début du week-end.”

George Russell a néanmoins profité du fait d’être le dernier pilote à franchir le drapeau à damier. Ce dernier savait que la piste s’améliorait passage après passage des monoplaces. Il avait donc prié son équipe de le renvoyer le plus tard possible en piste.

Il faut parfois mettre les choses sur la table ”, a déclaré Russell, réagissant au risque de voir la séance se terminer prématurément en raison d’un drapeau jaune ou rouge. “J’avais confiance en moi. Je savais que si je faisais un tour propre, ce serait suffisant pour m’assurer une première ligne. Alors, décrocher la pole position, c’est incroyable.

Nous avons eu quelques bonnes qualifications récemment, nous devons maintenant les convertir en victoire”, a conclu le pilote Mercedes.

Lewis Hamilton, son voisin de garage, a de son côté vécu une Q3 bien compliquée, loupant ses deux tours rapides et échouant donc en dixième place. Une contre-performance après avoir montré qu’il avait depuis le début du week-end, un rythme proche, voire supérieur à celui de George Russell.

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Qualif – Jackpot pour Russell, Gasly impressionnant troisième à Las Vegas

George Russell a signé la pole position du Grand Prix de Las Vegas, il s’élancera devant Carlos Sainz (Ferrari) et Pierre Gasly (Alpine). 

Sergio Pérez tombe encore en Q1

Les vingt pilotes se sont élancés pour cette séance qualificative dans le froid de Las Vegas. La piste était toujours aussi poussiéreuse et fraiche (14 degrés).

Le premier temps de référence a été inscrit par Oscar Piastri au volant de sa McLaren en 1:34.058. Il était suivi de près par son coéquipier Lando Norris puis par les deux Mercedes d’Hamilton et Russell.

Ces derniers, favoris du week-end, ont vu les écuries rivales (Ferrari, McLaren et Verstappen) placer leurs pilotes en embuscade, tous à moins d’une demi-seconde.

En proie à de grandes difficultés ce week-end, Red Bull n’a pu que constater l’élimination dès la Q1 de Sergio Pérez alors que Max Verstappen a terminé en troisième place, derrière les Mercedes.

Belle performance de Guanyu Zhou qui passe en Q2.

Le pilote mexicain a été accompagné par Alonso, Albon, Bottas et Stroll.

Le gros crash de Colapinto

Sur une première tentative, George Russell et Lewis Hamilton ont une fois de plus montré qu’il allait falloir compter sur eux, premier et deuxième. Suivaient alors Charles Leclerc (poleman en 2023), Max Verstappen, Oscar Piastri, Carlos Sainz et Lando Norris.

On retrouvait dans la zone rouge, Pierre Gasly, Franco Colapinto, Esteban Ocon, Liam Lawson et Guanyu Zhou.

Alors que chez Williams on compte déjà les centimes restants pour la fin de saison après les crashs du Brésil, Franco Colapinto est venu détruire sa monoplace à quelques secondes de la fin de la Q2. Le choc a été tellement violent qui est allé déplacer de plusieurs dizaines de centimètres le mur en béton. L’Argentin pourra-t-il être au départ de la course demain ?

Le drapeau rouge a mis un terme à la Q2, scellant le sort d’Ocon, Magnussen, Zhou, Colapinto et Lawson, tous éliminés.

Lewis Hamilton a terminé la Q2 avec le meilleur temps de la Q2, mais aussi du circuit en 1:32.5.

Russell signe la pole à Las Vegas

Sur une première tentative, Carlos Sainz a signé le meilleur temps provisoire, avant de voit George Russell reprendre la tête. Max Verstappen, malgré les difficultés rencontrées depuis le début du week-end, était troisième, devant Lando Norris.

En grande forme depuis le début du week-end, Lewis Hamilton a loupé son premier tour rapide et devra jouer sa qualification sur un ultime tour.

Alors qu’il trustait les meilleures places depuis le début du week-end, Lewis Hamilton a complètement loupé sa Q3, échouant à la dixième position.

Au passage du drapeau à damier, George Russell est allé prendre le meilleur temps devant Carlos Sainz et un impressionnant Pierre Gasly.

PPilote Equipe Temps
1G. RussellMercedes1:32.312S
2C. SainzFerrari+0.098S
3P. GaslyAlpine+0.352S
4C. LeclercFerrari+0.471S
5M. VerstappenRed Bull+0.485S
6L. NorrisMcLaren+0.696S
7Y. TsunodaVCARB+0.717S
8O. Piastri McLaren +0.721S
9N. HülkenbergHaas+0.750S
10L. HamiltonMercedes+15.794S
11E. OconAlpine1:33.221S
12K. MagnussenHaas1:33.297S
13G. ZhouSauber1:33.566S
14F. ColapintoWilliams1:33.749S
15L. LawsonVCARB1:34.257S
16S. PérezRed Bull1:34.155S
17F. AlonsoAston Martin 1:34.258S
18A. AlbonWilliams1:34.425S
19V. BottasSauber1:34.430S
20L. StrollAston Martin1:34.484S

Red Bull s’est trompé dans son choix d’aileron arrière pour Las Vegas 

Red Bull a commis une erreur concernant son aileron arrière à Las Vegas, apportant une version trop chargée en appui.

Max Verstappen et Sergio Pérez n’ont pas connu le début de week-end idéal à Las Vegas. Les coéquipiers Red Bull pointaient à de lointaines 17e et 19e positions en fin d’EL2, certes en pneus médiums.

Auto Motor und Sport, média allemand souvient bien informé, a indiqué que Red Bull perdait six dixièmes en lignes droites, la faute à une spécification d’aileron arrière trop chargée en appui.

Helmut Marko, cité par Motorsport.com, a indiqué que c’était la seule spécification d’aileron arrière présente à Las Vegas. 

“Nous n’avons pas d’autre aileron arrière, un aileron arrière plus petit, comme nous le voyons sur nos concurrents”, explique-t-il. “Il serait plus utile, c’est certain”.

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Aucune autre spécification d’aileron arrière ne sera apportée

Helmut Marko, conseiller Red Bull, a par ailleurs confirmé qu’aucune autre version ne sera apportée à Las Vegas. Toutefois, l’Autrichien reste optimiste, n’hésitant pas à lancer une petite pique à Mercedes et son habitude de bien performer les vendredis.

“Demain est un jour différent”, poursuit Marko. “Vous l’avez peut-être vu plusieurs fois. Les gens seront les plus rapides le vendredi ou le jeudi, mais cela ne veut pas dire qu’ils seront rapides en course. Il est certain que nous ferons un pas raisonnable.”

Pour rappel, Max Verstappen peut être titré dès ce week-end à condition d’avoir au moins 60 points d’avance sur Lando Norris après le Grand Prix de Las Vegas. Actuellement, 62 unités séparent les deux pilotes.

Ce problème d’aileron arrière pourrait retarder le sacre du Néerlandais, mais cela pourrait surtout handicaper Red Bull dans la course au titre constructeurs, alors que la mission s’annonce déjà très complexe.

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Horner laisse entendre que Red Bull pourrait lâcher Pérez “à Melbourne l’année prochaine”

Christian Horner, directeur de Red Bull en F1, a laissé entendre que l’écurie pourrait laisser tomber Sergio Pérez.

La fin de saison de Sergio Pérez est plus qu’agitée, en plus des rumeurs qui le voient être limogé par Red Bull, le Mexicain a vu son père tenir des propos plus que nauséabonds à l’encontre de Ralf Schumacher.

Sergio Pérez n’a accumulé que 48 points sur les 15 dernières courses, une performance décevante qui a contribué à la chute de Red Bull au troisième rang du championnat des constructeurs. Avec seulement trois courses restantes, l’écart avec McLaren, en tête du classement, s’élève désormais à 49 points. Dans le même temps, Max Verstappen est parvenu à contenir la remontée de Lando Norris et de Charles Leclerc au championnat du monde des pilotes et file donc vers une quatrième couronne mondiale.

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, fait le point sur les performances de Sergio Pérez, à trois courses de la fin de la saison.

Sergio est notre pilote et nous voulons faire de notre mieux pour tirer le maximum de lui”, a déclaré l’Anglais. “Il a connu une série de performances très difficiles au cours des dernières semaines et des derniers mois.

Distancé par McLaren et Ferrari, Red Bull tentera le tout pour le tout pour remporter le titre des constructeurs, une tâche bien compliquée quand un seul des deux pilotes performe.

Du point de vue des constructeurs, nous avons désespérément besoin que les deux voitures travaillent ensemble, ce qui n’a pas été le cas. Alors évidemment, j’espère que Checo pourra réaliser de bonnes performances lors de ces trois dernières courses. Mais nous ne pourrons jamais remporter le championnat des constructeurs sans cela.”

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Red Bull pourrait envisager de faire monter dans l’équipe mère, Yuki Tsunoda ou Liam Lawson, actuellement chez RB. Ces derniers pourraient venir remplacer un Sergio Pérez en perdition. Une solution externe au giron Red Bull existe et se nomme Franco Colapinto. Actuellement lié à l’écurie Williams, il a également été mentionné parmi les candidats potentiels pour occuper ce poste. Certains ont même laissé entendre que Red Bull pourrait finalement débaucher Carlos Sainz à Williams, avant que celui-ci ne rejoigne l’équipe britannique.

Christian Horner a affirmé que Red Bull dispose de la flexibilité nécessaire pour attendre « jusqu’au Grand Prix d’Australie [2025]”, avant de prendre une décision définitive.

Tous les pilotes que nous avons sous contrat, nous sommes très clairs sur leur situation contractuelle”, a-t-il dit. “Nous pourrions, si nous le voulions, attendre jusqu’à Melbourne l’année prochaine.

Mais inévitablement, à la fin de l’année, nous nous assiérons et nous examinerons toutes les informations dont nous disposons”, a conclu le directeur d’écurie.

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